Un incendie ravage 16 boxes de détaillants à l’abattoir de Port-Bouët, dans le Sud d’Abidjan

Seize boxes de détaillants de l’abattoir de Port-Bouët, cité balnéaire située dans le Sud Abidjan, ont été ravagés lundi nuit vers 22h GMT (heure locale) à la suite d’un court-circuit électrique, selon des témoins.Le feu s’est déclaré aux environs de 22h GMT sur la ligne du box  52, occupée de part et d’autre par les détaillants de viandes de bœuf et  de mouton, a indiqué Yacouba Sioné, un témoin, qui rapporte que  l’incident est survenu après que des installations électriques ont fait  masse.

Les portes des magasins, fermées à tour  de cardenas, a empêché de sauver les congélateurs et viandes stockées  dans les boxes, en flammes. « On a essayé de circonscrire le feu, mais  c’était trop tard», poursuit M. Sioné. 

Grâce à  l’intervention des sapeurs pompiers militaires, dépêchés très tôt sur  les lieux, l’incendie a été maîtrisé. A 23h, Abou Tarnacda, propriétaire  du box 52 affirme avoir trouvé sur le théâtre de l’opération les  pompiers, mais son box avait déjà cramé. 

Tarnacda  confie avoir perdu au moins 1 million de Fcfa. Son congélateur plein de  viandes de bœuf et de mouton qu’il s’apprêtait à vendre, ce jour, est  parti en fumée sans compter son matériel de travail gardé dans le  magasin. 

Ce mardi matin, les riverains et les  bouchers s’affairaient à libérer les magasins des marchandises détruites  par le feu. Sur le sol, étaient étalés des balances endommagées, des  restes de viande, et autres accessoires de travail. 

Samuel  Bonkoungou, un boucher, a eu beaucoup de chances. Seulement le plafond  de son box a été touché. Son congélateur est resté intacte après le  passage des pompiers qui ont épargné les étals des commerces installés  autour des boucheries. 

Les activités ont  repris mardi matin à l’abattoir de Port-Bouët, le plus grand du pays.  Les boxes de détaillants n’ayant pas été touchés poursuivaient la vente  de viandes aux clients venus s’approvisionner.  

Cet incendie intervient une semaine après celui d’une partie du grand marché de la commune. 

Le maire François Amichia et Treichville saluent la qualification de la Côte d’Ivoire

Le Maire de Treichville, Albert François Amichia et ses populations ont communié ensemble pour célébrer la qualification des Eléphants de Côte d’Ivoire qui ont validé leur ticket pour le tour suivant de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN 2019) en battant, lundi au Caire, la Namibie (4-1).Ce lundi, sous le coup de 16h 50 (Gmt et heure locale), alors que le public qui a fait le déplacement du fan zone de Treichville, gracieusement, aménagé au rond-point de la célèbre Rue 12 pour ses administrés,  devisait sur la première mi-temps de Namibie-Côte d’Ivoire (0-1), on annonce l’arrivée sur les lieux du maire de la commune, Albert François Amichia, par ailleurs, ministre de la ville.

Vêtu d’un polo orange et coiffé d’une casquette du Comité national des supporters des Eléphants (CNSE) orange, le maire Amichia est accueilli par les nombreux supporters des Eléphants.

Après un bain de foule  sous la musique de « allez les Eléphants » de Magic System, il prend place sous la bâche où l’avaient précédé plusieurs de ses adjoints et conseillers municipaux.

« Je viens apporter mon soutien à l’équipe nationale et motiver tous ceux qui ont fait le déplacement pour soutenir les Eléphants », confie-t-il à APA. « Le maire choco est là, on va gagner ce match pour se qualifier », lâche, dans le public un supporter qui fait sourire le maire Amichia.

Le match est retransmis sur un écran géant. Lorsque le capitaine Serey Dié envoie un missile pour inscrire le deuxième but ivoirien (58è), c’est la joie dans le public. « Panier ooo panier », crie à tue-tête Diarrassouba Mohamed entre deux coups de trompette aux couleurs nationales, pour réclamer plus de buts.

Cependant, la sérénité n’est pas de mise chez les supporters devant les carences défensives des Eléphants qui multiplient les erreurs. Sur un mauvais dégagement de Gbohouo Sylvain, irréprochable jusque-là, Kamatuka réduit le score (71è ; 1-2). Des jurons à l’endroit du gardien ivoirien fusent de partout. « On ne peut pas lui faire confiance ce type-là », peste Kouao Charles, notre voisin.

Le public ne tient plus sur ses jambes tant la menace namibienne est permanente sur la défense ivoirienne. Et comme une bouffée d’oxygène, le 3è but (84è) de Wilfried Zaha, idéalement, servi par Franck Kessié vient soulager le maire François Amichia et les siens.

« La Côte d’Ivoire peut considérer qu’elle est en huitièmes de finale. Maintenant il faut arranger certains automatismes. Mais c’est déjà bon à prendre et c’est important », déclare M. Amichia, étreint par l’émotion qui sera encore plus vive quand quatre minutes plus tard, Maxwell Cornet inscrit le 4è but ivoirien (88è). C’est le délire ! Le maire exécute quelques pas de danses suivi par le public qui envahit le podium.

Au coup de sifflet final, l’extase est totale. Le public communie avec son maire pour savourer cette qualification.

 « Bravo aux Eléphants. Les garçons ont répondu présents après le faux pas face au Maroc. Il faut maintenant se concentrer sur le tour suivant pour monter en puissance », salue Amichia François faisant un clin d’œil à son collègue Paulin Danho qui l’a succédé au département des sports.

« J’imagine qu’il est un ministre heureux. Sortir de la phase de groupe c’est important. Nous avions été éliminés en 2017 en poule. Je lui adresse mes félicitations ainsi que toute la délégation », conclut le maire Amichia François, ministre de la ville.

Pendant ce temps des scènes de liesse dans les rues de Treichville  comme partout dans les autres communes, laissent libre cours à la joie des Ivoiriens pour cette qualification.

En aventure à Abidjan, il y a un an, Bocar cherche ses repères dans la friperie

Ce dimanche 30 juin 2019, Dia Mamadou Bocar, un jeune Sénégalais de 43 ans, vient de passer un an à l’aventure à Abidjan, laissant au pays ses quatre enfants. Mais, confronté aux dures réalités, il cherche encore ses repères dans le secteur de la friperie.Aux côtés de ses frères, à la Gare de Bassam sise à ARAS 1, un sous-quartier de Treichville, cité cosmopolite dans le Sud d’Abidjan, Dia Mamadou Bocar, vêtu d’un pantalon sombre et d’un haut bleu, attend d’éventuels clients pour brandir ses meilleures marques et réaliser une marge bénéficiaire.  

Ici, «ca va, on gagne quand même » de l’argent, confie Dia Mamadou Bocar qui se remet à Dieu en vue d’une issue plus écarlate de sa situation. Ses quatre enfants et sa compagne, derrière lui au pays, est un véritable challenge.

Le visage radieux et plein d’entrain, Mamadou ne donne pas un instant l’impression que le ciel lui tombe sur la tête. Et pourtant, il n’arrive pas tous les mois à envoyer de l’argent à sa famille, une responsabilité qu’il compte surpasser.

L’aventure impose souvent des lots de frustrations à gérer. Sur le site de vente des vêtements proposés à la clientèle, vestes, chemises, cravates, Mamadou affirme qu’ il n’y a « pas de problème, mais de temps en temps, les gens nous menacent ici ».

« Quelqu’un qui travaille, c’est mieux par rapport à le déranger. On voit des enfants qui sont dans les rues, ils ne travaillent pas, ils fument la drogue », lance-t-il. Pour lui, ceux qui font un petit métier pour assurer leurs charges devraient être encouragés.        

Intégré dans le circuit, il défend aujourd’hui une ligne où il présente ses offres. Et ce, après l’achat des chemises, leur spécialité. Au black market, rapporte-t-il, « on trie là-bas les vêtements quand les grossistes cassent les balles ».

« Les balles comprennent toutes sortes d’habits et nous pouvons prendre jusqu’à 200 chemises à 1 000 Fcfa l’unité pour les revendre à 2 000 Fcfa ou 1 500 Fcfa », poursuit-il, avant de révéler qu’ils paient cela avec les Haoussa (ethnie de l’Afrique d el’Ouest) qui les font venir généralement d’Accra, au Ghana. 

Dans le lot d’habits, « on prend les premiers choix pour les vendre », souligne Mamadou Bocar, tout en indiquant que ces balles quittent en Europe, en Corée ou en Chine. En Côte d’Ivoire,  des vitrines proposent parfois des friperies de premier choix aux clients.    

Mathias Essi, un Ivoirien de près de 50 ans venu faire des achats dans le magasin, se dit « satisfait ». Cet ancien couturier, connaisseur des tissus de haut de gamme, apprécie bien les designs proposés. Après l’acquisition d’un blazer, il s’offre une chemise et un pantalon « en demi saison coupée ».  

Toutefois, M. Essi, qui a fait l’Europe et connais le réseau de la friperie, conseille que ces vêtements qui sont parfois collectés dans des poubelles, soient aseptisés avant de les arborer. Dans les années 80, ces vêtements qui n’étaient pas vendus sont devenus aujourd’hui un fonds de commerce.

Sur cette question, docteur Boly Debauly,  spécialiste en dermato-vénérologie, fait observer que la gale peut être contractée via les friperies qui peuvent aussi créer des allergies cutanées du fait des produits utilisés pour traiter ces friperies. C’est pourquoi il faut penser à laver et désinfecter ces vêtements.  

Un réseau international de chefs d’entreprises à Abidjan pour accompagner les jeunes entrepreneurs

Le « Réseau Entreprendre International », une organisation composée de près de 15 000 chefs d’entreprises issus d’une dizaine de pays au monde dont la Côte d’Ivoire, a officiellement lancé ses activités à Abidjan en présence de l’Ambassadeur du Maroc en Côte d’Ivoire, Abdelmalek Kettani, a appris APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Selon une note d’information transmise lundi à APA, ce réseau met un accent particulier sur la question de l’accompagnement des jeunes qu’il assure sur une période de 36 mois post financement.

« Dans 80% des cas, ce qui manque à ces jeunes entrepreneurs, c’est l’accompagnement, le réseautage, les outils et les conseils», a expliqué,  lors de cette cérémonie de lancement,  Medhi Laraki, le président du « Réseau Entreprendre Maroc».

« Cette année au Maroc, c’est une centaine de sociétés qui ont été accompagnées et dans le monde, ce sont 10 000 lauréats qui ont été accompagnés par 15 000 chefs d’entreprise», a poursuivi M. Laraki, justifiant que la Côte d’Ivoire a été choisie pour abriter un bureau de ce réseau en raison des nombreuses difficultés rencontrées par les jeunes porteurs de projets dans le pays.

  Le « Réseau Entreprendre International »  a permis de  « sauvegarder 30 000 emplois avec 92% de jeunes créateurs d’entreprises toujours en activité trois ans après le démarrage de leur projet.  Chaque année, ce sont 1000 lauréats qui bénéficient de l’accompagnement de ce réseau », conclut la note.

L’Etat de Côte d’Ivoire qui encourage les jeunes à l’entrepreneuriat, a dégagé un fonds de garantie de 20 milliards FCFA pour financer les jeunes porteurs de projets dans le pays.

CAN 2019/Football : ça passe ou ça casse pour les Eléphants face à la Namibie

Les Eléphants de Côte d’Ivoire jouent gros cet après-midi (16 GMT) face aux Brave Warriors (Guerriers courageux) de Namibie au stade du 30 juin du Caire pour la 3è et dernière journée du groupe D de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football.Avec une victoire et une défaite, les Ivoiriens totalisent 3pts+0 après deux journées. Un bilan qui ne leur assure pas la qualification pour les 1/8è de finales. D’où le match de ce jour se présente comme un quitte ou double.

L’équation est simple. Battre la Namibie pour arracher cette qualification. Tout autre résultat pourrait compromettre leurs chances de poursuivre l’aventure égyptienne. « Nous devons gagner le match. Nous sommes des chiens affamés », a indiqué le défenseur Wilfried Kanon en conférence de presse d’avant-match.

Pour atteindre cet objectif, le sélectionneur Ibrahim  Kamara annonce des « changements » en apportant de « la fraîcheur au milieu et en attaque ». Les Eléphants ont leur destin au bout de leurs pattes. Quitte à eux de barrir avec toutes leurs forces au risque de regagner, prématurément, la maison la trompe entre les pattes.

Cette éventualité n’est pas du goût des supporters. « Après la défaite devant le Maroc, les Eléphants doivent gagner ce match. C’est un impératif s’ils veulent avancer dans la compétition », prévient Fatoumata Doumbia prédisant une victoire 2-0 pour la Côte d’Ivoire.

« Nos joueurs aiment  se mettre en difficulté toujours. Ils auraient pu nous éviter cette situation de calcul de probabilité s’ils avaient battu le Maroc. Bon, je ne crois plus en cette équipe », peste, pour sa part, Richmond Kouamé, chirurgien-dentiste, évoquant même « une possible victoire de la Namibie » pour « nous renvoyer à la maison ».

Pour Dramane Koné, si la Côte d’Ivoire veut passer « il faut que le coach Ibrahim Kamara revoie sa copie en alignant des joueurs qui peuvent mouiller le maillot sinon, nous aurons nos yeux pour pleurer une élimination qui se profile à l’horizon ».

Les Namibiens qui ne sont pas encore éliminés, vont « jouer crânement leurs chances. Il ne faudra pas les sous-estimer. Autant que nous, ils aspirent, également, à une qualification. Ce qui rend le match complexe pour les Ivoiriens », indique Jules Claver Amani, ex-footballeur. 

« Que les garçons sachent que c’est le match qu’on ne doit pas rater », conseille-t-il, pronostiquant une victoire (2-1) pour la Côte d’Ivoire. 

Sur place au Caire, des supporters ivoiriens du CNSE (Comité national de soutien aux Eléphants) sont entre doute et espoir après que le ministère des Sports leur ait demandé de « libérer les chambres et de se tenir prêts à partir directement à l’aéroport pour le vol retour », écrit le journaliste sportif-bloggueur, Fernand Dedeh sur sa page officielle Facebook.

Ces supporters  s’expliquent, difficilement, ce « pessimisme » du ministre ivoirien des sports qui « prédit une défaite » de la sélection nationale face à la Namibie. Ce que réfute le mis en cause interrogé par le même confrère.

Pour le ministre Paulin Danho, « les billets d’avion ont été établis depuis Abidjan. Et tout le monde le savait. Après le premier tour, tout le monde retournait au pays le 2 juillet. Quel que soit le résultat », rapporte le journaliste-bloggueur.

« (…) ce n’est pas être pessimiste que de le dire, si l’équipe perd, tout le monde doit être dans l’avion pour le vol retour », insiste Paulin Danho soulignant, cependant, que « si nous gagnons, et je sais que la Côte d’Ivoire va gagner, ils réintègrent les chambres et nous faisons la fête et préparons la suite », lit-on sur la page officielle du confrère.

Plus de 500 000 candidats à l’assaut du CEPE en Côte d’Ivoire

Les épreuves écrites de la session 2019 du Certificat d’études primaires élémentaires (CEPE) qui enregistrent 552 115 candidats en Côte d’Ivoire ont débuté lundi sur toute l’étendue du territoire national avec des «dispositions convenables » contre la fraude.A Lakota dans le Sud-Ouest ivoirien où ces épreuves ont été lancées par Abdoulaye Kouyaté, le chef de cabinet du ministère ivoirien de l’éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, les autorités ministérielles se sont félicitées des « dispositions convenables » contre la fraude.

« Les dispositions qui sont prises ici sont convenables », a dit à la presse Ibrahima Kourouma, coordonnateur général de l’inspection générale invitant candidats et parents d’élèves « à ne pas tomber dans la fraude».

 Selon les autorités ministérielles, les résultats de cet examen qui se déroule sur une journée seront proclamés le 15 juillet prochain. 

Ces épreuves écrites du CEPE feront place à celles du Baccalauréat du 08 au 12 juillet prochain. Auparavant, les candidats à cet exament qui ouvre les portes de l’enseignement supérieur,  affrontent les épreuves orales du 25 juin au 05 juillet 2019. Les épreuves écrites du BEPC ont pris fin le 21 juin dernier.

La lutte contre la fraude aux examens à grand tirage est une préoccupation majeure des autorités éducatives en Côte d’Ivoire.

 La semaine dernière, six enseignants ont été appréhendés pour fraude à la session 2019 de  l’examen du Brevet d’étude du premier cycle (BEPC). Quatre d’entre eux ont été jugés et condamnés à 12 mois de prison avec une amende de 300 000 FCFA.

Les deux autres ont été relaxés pour délit non constitué. Au total 1 289 603 candidats sont en lice pour la session 2019 des différents examens à grand tirage en Côte d’Ivoire, soit 552 115 candidats pour le CEPE, 439 529 candidats pour le BEPC et 273 348 candidats pour le baccalauréat.

Les Eléphants footballeurs retiennent l’attention de la presse ivoirienne

A quelques heures de leur troisième et dernier match comptant pour la phase de poules de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) Egypte 2019, où ils croiseront le fer avec l’équipe nationale de football de la Namibie, les Eléphants retiennent toute l’attention des journaux quotidiens ivoiriens parus, lundi, sur l’ensemble du territoire national.« Namibie-Côte d’Ivoire aujourd’hui à 16h. Eléphants, la victoire ou la porte », affiche Super Sport. Il va falloir « gagner pour continuer l’aventure », admet le coach Kamara Ibrahim dans ce journal.

« Il n’y a plus de calcul à faire », poursuit-il dans Le Rassemblement avant d’annoncer en couverture de Le Jour Plus, «des changements » dans son équipe. Ce qui fait dire en Une de LG Infos à l’ancien international ivoirien Ben Badi que le coach Kamara doit prendre ses responsabilités pour espérer une qualification en 8è de finales.  

« Nous sommes prêts à mieux faire », promet de son côté le défenseur Serey Dié dans les colonnes de Super Sport. Pour le milieu de terrain Franck Kessié « nous travaillons tous pour donner encore plus », rapporte Notre Voie à côté de LG Infos qui citant Wilfried Kanon écrit que « nous allons mieux faire ».

Cacao ivoirien: vers un prix rémunérateur aux paysans d’au moins 70% du prix CAF

La Côte d’Ivoire, premier producteur mondial de cacao, envisage d’octroyer comme prix rémunérateur aux paysans, au moins 70% du prix CAF contre 60% actuellement, si la tonne de cacao est vendue à 2600 dollars US (1,5 million Fcfa) sur le marché international tel qu’exigé en accord avec le Ghana.La Côte d’Ivoire et le Ghana, deuxième producteur mondial, qui cumulent 60% de la production sur le marché international, ont récemment décidé à Accra de suspendre la vente de leurs fèves de cacao jusqu’à nouvel ordre, en vue d’obtenir des marchés un prix plancher de 2600 dollars US (1,5 million Fcfa). 

« La mesure dit qu’on doit vendre la tonne de cacao à 2600 dollars et que la Côte d’Ivoire décide de donner au moins 70% du prix CAF aux producteurs », a dit à APA Maurice Sawadogo, un producteur ivoirien ayant pris part aux échanges à Accra entre les industriels, les chocolatiers et les deux pays.

« Si on prend le prix du dollar, aujourd’hui, et qu’on voudrait appliquer cette mesure, on est à 1.055 Fcfa le Kg de cacao » contre un prix garanti actuel de 750 Fcfa/Kg, a indiqué Maurice Sawadogo, premier vice-président de la Fédération des organisations des producteurs de cacao de Côte d’Ivoire. 

Pour M. Sawadogo, également président des agriculteurs d’Abengourou, une zone cacaoyère dans l’Est ivoirien, « le fait que la Côte d’Ivoire et le Ghana se mettent ensemble pour influencer le prix du marché est une bonne chose », mais « est-ce que cela suffit pour que les producteurs sortent de la misère ».

« Les industriels sont conscients que les paysans vivent mal et nous ne bénéficions pas des fruits de nos efforts, mais est-ce que l’argent qu’on va nous donner va atteindre le producteur », lance Maurice Sawadogo,  quelque peu sceptique.  

Il faut, dira-t-il une mesure durable, car au lendemain de cette décision à Accra, le prix à l’international a grimpé à 2.500 dollars US la tonne (1,44 million Fcfa), avant de chuter aujourd’hui. C’est pourquoi les deux pays devront diversifier leurs sources de revenus ainsi que celles des paysans et être capables de stocker leurs productions.  

 « A partir de septembre, octobre prochain, si le cacao ne se vend pas, les enfants n’iront pas à l’école et aucune activité dans la zone de production cacaoyère ne va marcher », prévient Maurice Sawadogo, qui fait observer qu’actuellement, c’est la période creuse dans la campagne de commercialisation.

Jointe, Victoire Kouaglou, meilleure productrice nationale de cacao pour la campagne 2017-2018 en Côte d’Ivoire, affirme que « les ventes sont ralenties sur le terrain, c’est seulement ceux qui ont l’argent qui paient » pour s’approvisionner.   

« Si la Côte d’Ivoire et le Ghana ont fait fusion et que le producteur ivoirien peut gagner comme ceux du Ghana, cela va nous faire plaisir », a laissé entendre Mme Victoire Kouaglou, qui souligne que le prix bord champ du kg de cacao au Ghana « est plus élevé que pour la Côte d’Ivoire ».

« Moi, je demande à la Côte d’Ivoire de ne pas s’arrêter à 70% du prix CAF, si le Cameroun va jusqu’à 75%, le Nigeria à 90%, pourquoi la Côte d’Ivoire ne peut pas aller à 80% », s’interroge Maurice Sawadogo, avant d’ajouter «  nous demandons aussi à la Côte d’Ivoire de faire mieux ».

La Côte d’Ivoire, pays leader avec près de 2 millions de tonnes, a revu à la baisse le prix du kg de cacao aux paysans, après la chute d’environ 40% des cours sur le marché international en 2016 et 2017, ce qui a conduit l’Etat ivoirien à réduire des poches de dépenses budgétaires. 

Face à la baisse des cours, ces deux pays voisins veulent conjuguer leurs efforts pour juguler cette dépression des prix sur le marché international. Dans ce contexte, le Ghana et la Côte d’Ivoire ont signé un protocole afin de piloter la gouvernance de l’économie cacaoyère mondiale.  

Abidjan abrite depuis le 25 avril 2017, le siège statutaire de l’Organisation mondiale du cacao (Icco). Cette délocalisation de Londres à Abidjan,  la capitale économique ivoirienne, intervient après 44 ans. Le pays veut saisir cette opportunité pour assurer aux producteurs un meilleur prix rémunérateur.

Une réunion devant regrouper le Conseil café-cacao de Côte d’Ivoire, le Cocoa board du Ghana et les industriels du chocolat, est prévue à Abidjan le 3 juillet 2019. Les techniciens des différentes parties, après analyse devraient signer un « engagement », selon une source proche du dossier.

Les violences meurtrières de Béoumi imputées aux «acteurs politiques tapis dans l’ombre»

La ministre ivoirienne de la solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté, Pr Mariatou Koné a estimé, samedi, à Béoumi que rien ne peut justifier les violences ayant fait seize morts, cent-vingt blessés, trois cent déplacés et d’importants dégâts matériels en mai dernier dans cette dite ville du Centre du pays.Elle s’exprimait à l’occasion de la cérémonie de compassion du gouvernement ivoirien aux blessés et ayants droit des décédés de ce conflit communautaire.

Pour l’anthropologue Mariatou Koné, la longue tradition de cohabitation pacifique entre Baoulé et Malinké à Béoumi, traduit par un brassage à travers les unions matrimoniales ne peut être ébranlée par ce qui peut être considéré comme un simple coup de vent si les conditions d’une telle fracture sociale n’ont pas été savamment et soigneusement préparées par des pyromanes aux visages masqués.

 « Les femmes, les jeunes, les cadres et élus locaux ainsi que les religieux et les chefs ont parlé et certaines causes reviennent », a-t-elle souligné.
Au nombre de ces causes identifiées lors des différents ateliers du dialogue intercommunautaire (qui s’est tenu en marge de la cérémonie de compassion) on peut noter malheureusement, les rivalités entre partis politiques, la manipulation des communautés par les acteurs politiques, la manipulation des jeunes par des acteurs politiques, le refus des résultats des urnes de la dernière élection municipale.

« Je crois que personne n’est dupe, ne venez pas me dire que 16 morts et 120 blessés et ces milliers de destructions de biens sont le fait d’un banal accident entre un chauffeur de taxi-moto Baoulé et conducteur de minicar Malinké », a fait ensuite remarquer Mariatou Koné, précisant que cela n’est qu’un prétexte parce que « rien ne peut justifier un tel débordement aux conséquences dramatiques si ce n’est le fait d’acteurs politiques, tapis dans l’ombre, tirant à merveille sur les ficelles de la conflagration sociale ».

« Nous devons comprendre que la vie de chaque être humain est précieuse et protégée aussi bien par ceux qui aspirent au pouvoir que par ceux qui gouvernent», a-t-elle signalé, notifiant dans la foulée que la haine, la violence, la vengeance et l’intolérance ne sont pas des programmes de société.

« Hommes et femmes politiques, cadres et élus évitons de faire la politique qui réduit à néant en quelques minutes » à l’instar de Béoumi où 16 personnes dont un bébé d’à peine une année, deux enfants de 14 et 15 ans et un septuagénaire ont perdu la vie, et 120 autres personnes ont été blessées par balles ou par des armes blanches avec son corollaire de plusieurs centaines de déplacés et de milliers de destructions de biens, tout simplement à cause de leur différence.

C’est pourquoi, elle a tenu à rappeler aux hommes politiques que ce n’est pas par la violence qu’on devient leader mais uniquement par la force des arguments.

A ce propos, dira-t-elle « un homme politique qui a le sens de l’intérêt général c’est lui qui sait rassembler. C’est celui qui sait agir sur les différences pour bâtir ».

« Inciter à la haine, à la violence et à la révolte aboutit inévitablement à ce que Béoumi vient de connaitre (…) Nous venons de faire la preuve que les rumeurs peuvent être meurtrières et elles ont été meurtrières à Béoumi. Evitons donc la manipulation des populations par des rumeurs qui tuent.», a-t-elle conclu.

Diamond League 2019: l’Ivoirienne Ta Lou remporte l’étape de Stanford

La sprinteuse ivoirienne Marie Josée Ta Lou a remporté, dimanche, le meeting de Stanford aux Etats-Unis, comptant pour la Diamond League 2019.Avec un chrono de 11s02, la double vice-championne du monde (100 m et 200 m), logée dans le couloir 4, a dominé la course du début à la fin pour remporter, ainsi, sa première épreuve de la saison.

Le 16 juin dernier, Ta Lou avait terminé au 2è rang derrière la Nigériane Blessing Okagbaré avec un temps 11s09 à l’étape de Rabat au Maroc de la compétition. Avec la victoire à Stanford, l’Ivoirienne confirme sa progression.

Côte d’Ivoire: le coût du carburant reste inchangé pour le mois de juillet

Le coût du carburant reste inchangé pour la période du 1er au 31 juillet en Côte d’Ivoire, renseigne un communiqué de la direction des hydrocarbures transmis, dimanche, à APA.De  fait, le prix du litre de l’essence super sans plomb pour cette période  reste à 630 FCFA comme le mois de juin 2019. Celui du gasoil est, également, maintenu à 615 FCFA.

L’augmentation ou la diminution substantielle des prix à la pompe du  carburant se fait chaque mois conformément aux dispositions du mécanisme  automatique des prix de ces hydrocarbures sur le marché international. 

Près de 65 milliards FCFA de l’UEMOA pour 35 projets en Côte d’Ivoire

Un portefeuille de près de 65 milliards de FCFA de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) est consacré ces dernières années à la réalisation en Côte d’Ivoire d’infrastructures et d’équipements dans des domaines divers tels que l’agriculture, l’eau, l’environnement, l’énergie, la métrologie, les transports, les routes et l’enseignement supérieur.L’annonce a été faite, vendredi soir à Abidjan, par le Représentant résident de la Commission de l’UEMOA en Côte d’Ivoire, Jean Gustave Sanon lors de la célébration éclatée du 25è anniversaire de cette institution sous-régionale destinée à informer et sensibiliser davantage les populations sur le processus d’intégration ainsi que sur les programmes et projets financés par l’Union dans ce pays.

« Au cours des 25 dernières années, la Côte d’Ivoire a réalisé des performances économiques remarquables » s’est félicité M. Sanon, citant la mise en œuvre de réformes sectorielles traduite par une progression remarquable faisant passer le taux d’application de 9% en 2012 à 73% en 2018, ce qui a fait rebondir le taux de croissance annuel en moyenne de plus de 7% depuis 2012.

La bonne trajectoire de la Côte d’Ivoire pour le respect des critères de convergence de 1er rang à l’horizon 2019 et la transposition de la législation communautaire en matière de promotion du secteur privé et l’animation du marché commun, « permettent ainsi à la Côte d’Ivoire de jouer pleinement son rôle de locomotive économique de l’Union », a relevé le Représentant résident de l’UEMOA.

« Dans le domaine des programmes et projets, c’est un portefeuille de 64,427 milliards FCFA que l’UEMOA consacre à la réalisation en Côte d’Ivoire d’infrastructures et d’équipements» pour 35 projets réalisés ou en cours de réalisation « dans des domaines divers tels que l’agriculture, l’eau, l’environnement, l’énergie, la métrologie, les transports, les routes et l’enseignement supérieur », a ajouté Jean Gustave Sanon.

La Commission de l’UEMOA a également initié plusieurs réformes qui ont contribué notamment à la modernisation du cadre macroéconomique, à la facilitation des transports et des échanges commerciaux avec les autres pays de l’Union.

La Côte d’Ivoire est la locomotive de l’UEMOA avec 34,61% du Produit intérieur brut (PIB) total de l’Union en 2018.

« Après 25 ans de fonctionnement et en dépit des difficultés qui continuent de jalonner son parcours, il n’est pas exagéré de dire comme vous pourrez en juger vous-mêmes que le bilan à date de l’UEMOA constitue un réel motif de satisfaction pour les chefs d’Etat et de gouvernement », a souligné à son tour Adama Coulibaly, représentant le ministre ivoirien de l’Economie et des finances, Adama Koné.

En effet, a-t-il rappelé, en 2018, la croissance économique de l’UEMOA est ressortie à 6,6% avec l’augmentation de la demande intérieure, l’accroissement des ressources publiques affectées au financement des infrastructures et la baisse des pressions inflationnistes grâce à la stabilisation des prix énergétiques et des produits alimentaires.

« La Côte d’Ivoire, affichant un taux de croissance de 7,4% en 2018, demeure un acteur clé », a ajouté Adama Coulibaly, également directeur de cabinet du ministère ivoirien de l’Economie et des finances.

La célébration du 25è anniversaire de l’UEMOA a été lancée le 10 janvier 2019 à Ouagadougou par le Président Alassane Ouattara, Président en exercice de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union, en présence de son homologue du Burkina Faso, Marc Roch Christian Kaboré.

C’est le 10 janvier 1994 que les chefs d’Etat et de gouvernement des pays d’Afrique de l’Ouest ayant en partage l’usage du franc CFA ont signé à Dakar (Sénégal) le traité portant création de l’UEMOA en vue de la construction d’un espace économique harmonisé au sein duquel circulent librement les personnes, les capitaux, les biens et les services.

L’UEMOA regroupe le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée-Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo.

Côte d’Ivoire: l’agriculture et ses activités connexes représentent 50% de la demande en emballage

Le secteur de l’agriculture ivoirienne et ses activités connexes représentent plus de 50% de la demande en emballage et conditionnement, suivi du secteur de l’agro-alimentaire, et des boissons, a annoncé, vendredi à Abidjan, le président de l’Association des professionnels de l’emballage en Côte d’Ivoire (APECI), Ismaël Boga-N’guessan.Il s’exprimait à l’ouverture des premières journées de l’emballage en Côte d’Ivoire autour du thème, « emballer pour créer de la valeur ajoutée ».   

« En Côte d’Ivoire, le secteur de l’emballage est lié à celui de l’agriculture et de ses activités connexes, qui représentent plus de 50% de la demande en emballage et conditionnement, suivi du secteur de l’agro-alimentaire, et des boissons », a souligné le président de l’APECI, notant aussi une « forte demande dans le secteur du BTP, en particulier dans la cimenterie ».

Poursuivant, il a relevé d’autres marchés émergent à la faveur d’une montée en puissance de la classe moyenne consommatrice de produits made in Côte d’Ivoire valorisés par l’emballage.

Quant à l’offre, elle est constituée par une cinquantaine d’entreprises traitant divers matériaux tels l’acier, l’aluminium, le bois, le carton ondulé, le carton plat, le papier, les plastiques, le jute et les matériaux complexes.

« Toutefois, certains matériaux tel le verre n’est pas couvert par l’offre locale et continue d’être importé », a précisé Ismaël Boga-N’guessan, indiquant que l’emballage est un secteur dynamique et performant qui sait s’exporter dans la sous-région, voire au-delà.

« C’est d’ailleurs pour cela que dans la Stratégie nationale d’exportation, l’emballage figure en bonne place, parce qu’il contribue à l’excédent de la balance commerciale directement. Et indirectement, par la valorisation des produits à l’exportation », a-t-il expliqué.

L’Association de professionnels de l’emballage a pour  objectif de renforcer les capacités par la formation et la collaboration internationale, de rechercher de nouveaux emballages adaptés aux besoins locaux et respectueux de l’environnement, et maintenir des liens avec des organismes internationaux d’emballage et  de conditionnement afin d’être informés des dernières tendances du secteur .

Elle a également pour objectif de participer à des conférences, expositions et foires internationales sur l’emballage pour partager des informations et des expériences  et contribuer à l’augmentation des exportations grâce à une présentation améliorée du produit et un conditionnement efficace.

Aider les industries, en particulier les petites et moyennes entreprises, à mettre au point ou à trouver des emballages de qualité et économiques afin de rendre leurs produits compétitifs sur le marché sous-régional et à l’international, et être un centre sous-régional de formation et de développement de l’expertise en emballage et conditionnement, figurent aussi sur la liste des objectifs de l’APECI.

Enfin, elle veut soutenir le développement d’emballages appropriés pour la manutention, le stockage et la distribution des cultures vivrières afin de minimiser les pertes après récolte, et participer à l’élaboration de normes d’emballages nationales appropriées pour assurer la sécurité des produits.

Un concours de dessin pour véhiculer les messages des mutuelles sociales en Côte d’Ivoire

La Côte d’Ivoire connaît ces dernières années un développement du mouvement mutualiste dont les messages parfois «complexes» sont expliqués à travers un concours de dessin remporté, vendredi à Abidjan, par Raoul N’guessan Kouadio, étudiant en 3è année à l’Institut national supérieur des arts et de l’action culturelle (INSAAC) d’Abidjan.Le thème de la santé solidaire a été bien respecté par l’ensemble des huit participants issus de l’INSAAC, de l’Institut des sciences et techniques de la communication (ISTC Polytechnique) et de l’Ecole de spécialités multimédia d’Abidjan (ESMA).

La qualité et la diversité des productions étaient telles que le jury composé du ministère de l’emploi et de la protection sociale, de l’Agence ivoirienne de régulation de la mutualité sociale (AIRMS), du Programme d’appui aux stratégies mutualistes (PASS), de l’Union nationale des mutuelles de Côte d’Ivoire (UNMCI), de l’Alliance des mutuelles sociales de Côte d’Ivoire (AMSCI), de Gbich éditions, de Afrika Toon a eu du mal à sélectionner les lauréats du concours après l’examen des dessins qui étaient tous magnifiques, mais il fallait bien choisir, selon le porte-parole de ce jury, Lassiné Méïté.

Selon les critères de la pertinence du message, de l’originalité et de l’esthétique, le premier prix de ce concours promu par le PASS a été décroché par Raoul N’guessan Kouadio (INSAAC), suivi de Bernard Tia (2è, INSAAC) et de Mlle Samuelle Kouamé (3è, ISTC Polytechnique). 

« J’ai relaté l’histoire d’un jeune couple dont l’époux n’avait aucune conscience de la mutualité. La femme a souhaité leur adhésion à une mutuelle, mais l’époux a refusé. Un jour après la survenue d’un problème de santé, l’époux a regretté de n’avoir pas suivi les conseils de son épouse parce qu’il devrait beaucoup d’argent, quand son voisin mutualiste ne devrait payer qu’un tarif dérisoire », a expliqué Raoul N’guessan Kouadio qui bénéficie d’un ordinateur portable et d’un stage chez Afrika Toon, un studio de production de films d’animation 2d/3d.

Le directeur du PASS, Jean-Philippe Huchet a rappelé à la cérémonie de clôture de ce concours que l’objectif était « d’essayer de mettre ensemble à la fois les porteurs du mouvement mutualiste et des talents qui sortent des écoles qui sont en capacité de transformer des messages qui sont un peu complexes des fois à faire passer en les illustrant et aidant à la compréhension de ces messages des mutuelles à destination de leur mutualistes et surtout de leurs futures mutualistes ».

A travers le thème de la solidarité au niveau de la couverture santé, il s’agissait de montrer l’intérêt de se mettre ensemble pour se couvrir collectivement au niveau des dépenses de santé, a poursuivi le patron du PASS.

« Nous avons réuni tous les étudiants de trois écoles pour une formation, pour leur parler de ce qu’est la protection sociale, la couverture santé ou la mutualité, on a leur a donné tous les éléments de manière qu’à partir de ces éléments, ils transforment ça en message humoristique pour mieux faire passer encore les idées », a-t-il conclu.

 

Face au Maroc, la Côte d’Ivoire a «manqué de jus», selon Serge Aurier

Le capitaine de la sélection ivoirienne, Serge Aurier, a expliqué la défaite de la Côte d’Ivoire, vendredi soir, face au Maroc (0-1) en match comptant pour la 2è journée du groupe D de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football en Egypte, par le « manque de jus » de ses coéquipiers et lui.« Je pense qu’on est tombé sur une équipe qui avait davantage de jus que nous. Ils ont eu un jour de récupération en plus. Je crois qu’on a manqué de fraicheur, tout simplement, ce soir… », a-t-il justifié la défaite au micro de Radio France Internationale (RFI).

Selon Serge Aurier sorti sur blessure (69è), les Marocains ont été meilleurs dans l’engagement, soulignant, également, le manque de réalisme de l’équipe ivoirienne.

« On s’est créé des occasions de but, mais on n’a pas été réalistes. Eux, sur leur première ou leur deuxième occasion, ils ont réussi à marquer », déplore le capitaine  des Eléphants de Côte d’Ivoire pour qui «l’objectif était de se qualifier, ce soir (vendredi) en huitièmes de finale ».

 Cependant, à en croire le défenseur de Tottenham (Premier League anglaise), l’espoir d’une qualification n’est pas perdu.

« Il nous reste encore un match pour ça. On va tout faire pour le gagner », espère-t-il, insistant qu’ « on n’était pas très bien, physiquement, durant ce match-là. On va donc bien se reposer pour pouvoir bien finir avec ce dernier match qui peut être synonyme de qualification », ajoute le joueur.

Pour y parvenir,  « il faudra être plus costaud et mieux organisé pour pouvoir le remporter », prévient le capitaine de la sélection ivoirienne, soulignant que son équipe « a perdu une bataille mais pas la guerre ».

Sur sa blessure, Serge Aurier affiche un pessimisme pour la suite de la compétition.

« Pour moi, je pense que c’est peut-être terminé parce que j’ai ressenti quelque chose. C’est peut-être un claquage ou une déchirure », déclare-t-il, dubitatif, dans l’attente  des «examens », sinon, pour l’heure,  « ce n’est pas top top ».

CAN 2O19/ Après la défaite des Eléphants, «découragement n’est pas ivoirien»

Après la défaite des Eléphants de Côte d’Ivoire face aux Lions de l’Atlas du Maroc (0-1), vendredi soir au Caire, en match comptant pour la 2è journée du groupe D de la CAN 2019, les Ivoiriens ont salué la victoire des Marocains soulignant que « découragement n’est pas ivoirien» pour la suite de la compétition.« Bravo au Maroc pour sa victoire. Nous avons encore nos chances de qualification pour le deuxième tour. Face à la Namibie, c’est quitte ou double. Comme découragement n’est pas ivoirien, il y a de l’espoir que les jeunes sortent de ce groupe pour les huitièmes de finale », résume Béhi Alain.

C’est au Café Choco à Treichville, au sud d’Abidjan que des supporters marocains et ivoiriens se sont retrouvés pour suivre « ce choc » du groupe D ensemble dans une ambiance de fraternité, les uns raillant les autres à chaque occasion de l’une ou l’autre équipe. 

« Ce match va consolider la solidarité et la fraternité entre les deux pays », indique Mohamed Hassan, arborant les couleurs de son pays comme ses compatriotes marocains. 

« Dans affaire de ballon, il n’y a pas de fraternité, c’est la victoire pour l’honneur du pays », réplique, sur un air taquin, Coulibaly Moussa louant « les exploits des joueurs ivoiriens ».

Lorsque Youssef En-Nesyri marque pour le Maroc (23è), la colonie marocaine donne de la voix pour saluer l’ouverture du score. « Nous allons égaliser, vous allez voir », se convainc M. Béhi quand son compatriote Ferdinand Kouassi est déjà, gagné par la déception.

« Avec cette équipe qui joue sans milieu de terrain, comment on peut égaliser ? », interroge-t-il. A la pause, les frères Hotan manifestent, bruyamment, l’avantage au score des Lions de l’Atlas. 

Jusqu’au coup de sifflet final de l’arbitre camerounais Alioum Alioum, ils célèbrent la victoire des siens par des « you you », saluant le bel esprit qui a prévalu. « Certes le Maroc a gagné sur le terrain mais l’amitié entre les deux peuples qui a gagné. Les Ivoiriens n’ont pas démérité. Vive le Maroc, vive la Côte d’Ivoire», salue, pour sa part, Abdoul Mohamed. 

Pour Jean-Paul Ottrou, cette défaite n’enlève rien « à la valeur de nos Eléphants qui peuvent barrir devant la Namibie pour arracher la qualification ». 

« Les Marocains ont été forts. J’ai apprécié ici la belle ambiance durant le match où supporters marocains et ivoiriens se taquinaient. A nos joueurs, je demande de ne pas se décourager pour gagner le dernier », résume Koné Boundiara la gérante du Café Choco.

L’Etat ivoirien veut une transparence dans la gestion des finances locales

L’Etat ivoirien, qui envisage d’exécuter un budget-programme en 2020, vient d’outiller les élus locaux et gouverneurs de Districts sur la gestion optimale des finances locales, ce qui devrait permettre une exécution transparente des fonds alloués pour l’amélioration des conditions de vie des populations.Pour un meilleur suivi des procédures d’exécution des budgets  alloués aux collectivités territoriales, la direction générale du Trésor  et de la comptabilité publique, a organisé jeudi à Abidjan une session  de formation des élus locaux et des gouverneurs de Districts.

Cette  séance qui a réuni notamment les gouverneurs de Districts, les  présidents de Conseils régionaux et les maires, a permis de passer au  peigne fin les règles de gestion des collectivités territoriales, afin  qu’ il n’y ait pas de gabegie dans l’utilisation des budgets des  collectivités. 

Le directeur général du Trésor  et de la comptabilité publique, Jacques  Assahoré Konan, a relevé qu’en  sa qualité de conseiller des élus locaux, son institution a l’obligation  de faire en sorte que la gestion des finances locales se fasse de façon  consensuelle, dans la légalité et la transparence. 

«  Ce séminaire fera suite à des formations éclatées des collaborateurs  des administrateurs des collectivités à savoir les membres des  différents Conseils, les directeurs généraux, les secrétaires généraux,  les régisseurs de recettes et d’avances », a-t-il annoncé.

Le  représentant du ministre de l’Economie et des finances, Bernard Akpess  Yapo, a déclaré qu’ « il est impérieux pour les collectivités  territoriales de disposer d’un système de finance locale efficace pour  garantir une autonomie de gestion financière ».

La  mobilisation des ressources propres des collectivités territoriales  requiert le renforcement des capacités des acteurs de la gouvernance  locale. Cette séance intervient pour faire bénéficier aux acteurs les  rudiments indispensables à l’exercice de leurs fonctions dans la gestion  des finances locales. 

Concernant les appuis  budgétaires de l’État en direction des collectivités, le représentant du  ministre de l’Économie, a relevé un montant de 160,2 milliards FCFA,  composé de 97,9 milliards FCFA pour les quotes-parts d’impôts rétrocédés  et 62,3 milliards FCFA pour les subventions octroyées pour l’année  2018.

Ces subventions et quotes-parts d’impôts,  a-t-il indiqué, représentent 61,87% des recettes recouvrées par les  collectivités territoriales. Au cours de ce séminaire, les élus locaux  et les gouverneurs de Districts, qui ont soulevé des problématiques  afférentes, ont trouvé des réponses à leurs préoccupations. 

Les  élus locaux ont été notamment outillés sur le régime juridique et les  procédures liées à la gestion budgétaire financière et comptable des  collectivités territoriales. Une formation qui permettra de clarifier le  rôle et les responsabilités des différents acteurs intervenant dans la  gestion des collectivités territoriales. 

Le  Trésor public, a fait savoir M. Assahoré, « n’a jamais perçu les  rapports ordonnateurs/comptables sous l’angle conflictuel, mais plutôt  sous celui de la collaboration en vue de l’atteinte de l’objectif ultime  de développement local pour le bonheur de nos populations ». 

A  l’issue des travaux,  le trésor public et élus locaux se sont accordés,  dans un cadre de « collaboration fructueuse », à travailler de concert à  l’effet de lever les  obstacles majeurs entravant dans la pratique, la  bonne gestion des budgets des collectivités territoriales.    

Avec  un budget de plus de 8.000 milliards Fcfa pour l’exercice 2020, l’Etat  de Côte d’Ivoire, veut rationaliser la gestion des finances publiques et  des fonds alloués aux collectivités, en vue d’un impact direct sur les  populations, surtout les plus démunies. 

La répression contre les hôtels et restaurants hors-la-loi démarre fin juin en Côte d’Ivoire

La répression contre les restaurants, hôtels, night-clubs, agences de voyage et autres lieux de loisirs « hors-la-loi» en Côte d’Ivoire, démarre le 30 juin prochain avec 72 agents assermentés pour le contrôle, a appris APA mardi auprès du ministère ivoirien du tourisme et des loisirs.Selon une note d’information transmise à APA,  sur instruction du ministre Siandou Fofana, 72 agents assermentés (12 commissaires, 15 inspecteurs et 45 contrôleurs) de ce département ministériel ont été instruits mardi à Abidjan lors d’un séminaire à l’effet de mettre fin au désordre dans le secteur touristique dans le pays.

« En point de mire de cette session, la mise en application de la missive du ministre Siandou Fofana invitant tout établissement de tourisme, c’est-à-dire d’hébergement, les restaurants et toutes autres activités de loisirs et de détente, les agences de bureaux de voyages, les agences de location de voitures, etc, à se conformer à la réglementation en vigueur. Et ce, au plus tard le 30 juin 2019, délai de rigueur », rapporte la note, soulignant que les « services compétents » procèderont à la «fermeture systématique » des établissements contrevenants.

Au nom du ministre du tourisme et des loisirs, son directeur de cabinet Dr Germain N’Dri Aphing-Kouassi a indiqué aux agents sous serment que l’heure de la sensibilisation est passée et place désormais à la répression.

 Au-delà, il a soutenu que cette mise aux normes et règles des établissements intègre la stratégie nationale de développement du tourisme, « sublime Côte d’Ivoire», conclut le texte.

Le programme Sublime Côte d’Ivoire comprend 18 projets et 09 réformes phares à mener d’ici à 2025 avec entre autres, la création de Abidjan Business City, une plateforme de 1000 chambres comprenant un centre de congrès sur la route d’Abatta à l’Est d’Abidjan.

 La Côte d’Ivoire, rappelle-t-on, envisage de devenir un hub touristique sur le continent et une destination de référence en Afrique de l’ouest avec cinq millions de visiteurs à l’horizon 2025.

Côte d’Ivoire: plus de 76 milliards Fcfa pour lutter contre la traite des enfants

La Première dame de Côte d’Ivoire, Dominique Ouattara, a procédé mardi à Abidjan au lancement d’un Plan d’action national de lutte contre la traite, l’exploitation et le travail des enfants, d’un coût de plus de 76 milliards Fcfa pour la période 2019-2021.Mme Dominique Ouattara a lancé, dans un discours, « un appel solennel et pressant à toutes les parties prenantes impliquées dans la lutte contre le travail des enfants en Côte d’Ivoire (…) en vue d’éliminer du pays le travail des enfants d’ici à 2025 ». 

Elle a invité tous les acteurs à « encore plus d’engagement car la lutte contre le travail des enfants est un devoir collectif et une responsabilité partagée », tout en assurant rester convaincue que si toutes leurs énergies sont unies, ils « parviendront à éliminer durablement le travail des enfants » du pays.

Le budget prévisionnel indique un coût global de 76,156 milliards Fcfa, soit environ 132 millions de dollars US dont près de 10 milliards Fcfa  pour les partenaires techniques et financiers, 5 milliards Fcfa pour l’industrie du chocolat et du cacao et 25 milliards pour les programmes sociaux du gouvernement.  

Le plan d’action national de lutte contre la traite des enfants est soutenu par le gouvernement ivoirien,  l’industrie du cacao et du chocolat, les partenaires techniques et financiers, les organisations du système des Nations-Unies, les ONG nationales et internationales. 

La Côte d’Ivoire a élaboré son premier Plan national pour la période de 2012-2014. Au terme de la mise en œuvre de ce plan, le bilan a démontré que les activités prévues ont été réalisées à plus de 80%. Au regard du succès de celui-ci, il a été mis en place un second plan pour la période 2015-2017.

Le directeur régional adjoint du Bureau international du travail (BIT), Peter Van Rooij, a assuré que l’UNICEF et son institution, accompagneront le 3è Plan national de lutte contre la traite, l’exploitation et le travail des enfants qui s’étend sur la période 2019-2021.  

La stratégie de ce troisième Plan prend en compte les services sociaux de base (éducation, santé,  état civil), la réduction de la vulnérabilité des familles en luttant contre la pauvreté, et le renforcement du cadre institutionnel et juridique, a rapporté Patricia Yao, secrétaire exécutive du Conseil national de surveillance des actions de lutte contre la traite, l’exploitation et le travail des enfants.  

Selon la Première dame de Côte d’Ivoire, présidente de ce Conseil national de surveillance, les actions menées ont permis de porter assistance et secours à plus de 8 000 enfants qui ont été retirés des mains des trafiquants. 

Une enquête effectuée en 2013 en Côte d’Ivoire révèle qu’ « environ 1,4 million enfants sont impliqués dans le travail dans tous les secteurs d’activité et sur ce nombre, 49,1% travaillent dans l’agriculture, plus de 38% dans le secteur des services et plus de 12% dans l’industrie ». 

La Côte d’Ivoire, premier producteur mondial de cacao était accusée de l’exploitation des enfants dans les champs. En 2010, le cacao ivoirien était menacé d’embargo. À son accession au pouvoir, le chef de l’Etat Alassane Ouattara a pris deux décrets contre la traite, l’exploitation et le travail des enfants.

Le ministre ivoirien de l’Emploi et de la protection sociale, Pascal Abinan, a exprimé l’engagement de l’Etat de Côte d’Ivoire à jouer sa partition afin de consolider les acquis obtenus avec les deux plans précédents en vue de favoriser l’élimination du travail des enfants. 

L’Afrique est le continent le plus touché par ce phénomène. Selon Organisation internationale du travail (OIT), un enfant sur 5 est astreint au travail. La Côte d’Ivoire a réalisé des « progrès appréciables sur la voie de l’élimination des pires formes de travail des enfants » ces dernières années.

CAN: les équipes se battent pour le trophée…les couples luttent la télécommande

La 32è édition de la Coupe d’Afrique des Nations Africaines (CAN) de football bat son plein aux pieds des Pyramides, en Egypte où 24 nations vont se battre pour remporter le trophée quand dans les salons, la bataille pour le contrôle de la télécommande de la télévision fait rage dans les foyers.Entre le père mordu du football, les enfants férus  des dessins animés ou la femme scotchée aux séries brésiliennes ou africaines, la télécommande est au centre de petites « querelles » dans les couples.

C’est dans ce contexte que se déroule la fête du football africain en Egypte avec son lot de retransmissions en direct des matches et autres émissions dérivées de la compétition qu’aucun sportif n’imagine pas de rater.

« Moi, je viens devant l’écran de télévision pour suivre les informations en temps normal », affirme Yéo Mathias, infirmier de son état, « passionné » de football qui n’est pas « prêt à lâcher la télécommande aux heures de diffusion des matches » au profit de son épouse et des enfants.

« On a juste un mois pour le football. Or, leurs séries Novelas ou autres passent chaque jour avec même des rediffusions, alors j’ai dit à madame que ce mois, la télécommande est sous mes ordres », explique-t-il avec un sourire.

En temps de CAN, les télévisions nationales bouleversent leur grille des programmes avec la part belle au football. Avec deux ou trois matches par jour, la télécommande est « confisquée » par monsieur.

Pour éviter cette « guerre de télécommande»,  dans son foyer qu’elle parte avec son épouse et leur garçon de 10 ans, Lambert Loua, cadre commercial, a eu recours aux nouvelles techniques de l’information.

« Avec ma tablette connectée à l’internet, je suis les matches sur l’application  MyCanal ou streaming. Comme ça, je laisse la télécommande à mon épouse pour ses séries », soutient-il. Ce qui n’est pas le cas pour Amani N’dri Hubert, enseignant.

« Je suis le chef de la famille. Je ne sais pas pourquoi on doit me priver de ma passion qu’est le football. Au début de la CAN, j’ai dit à ma maisonnée que leurs films sont en veilleuse le temps de la compétition. Nous nous sommes accordés.», dit M. Amani.

Pour Liliane Gnahoré, la question ne se pose pas dans son foyer. « Aux heures des matches, je demande aux enfants d’aller regarder leurs films dans la chambre. Monsieur et moi étant tous deux des passionnés de football, ils nous laissent la télécommande pour suivre nos matches », souligne-t-elle.

Si le couple Gnahoré sait faire la part des choses, il n’en est pas de même chez les Doumbia Mamadou où selon l’épouse de cet opérateur économique  « la télévision a volé en éclats pendant que mes deux enfants luttaient la télécommande le jour du match Maroc-Namibie ».

« Le plus grand voulant regarder un documentaire, s’est heurté au refus du benjamin et a lancé la télécommande en direction de la télévision dont l’écran s’est brisé», raconte-t-elle.

Pour contenter ses progénitures, Doumbia père « a acheté deux télévisions le lendemain pour installer une dans leur chambre et l’autre au salon ».

Ils ne sont pas nombreux les couples à s’offrir un tel luxe pour départager les membres de la famille qui ne veulent pas voir les habitudes changées devant l’écran de télévision. Or, les habitudes devraient l’être en cette fête du football où bon gré mal gré, le chef de famille impose ses préférences.

Lancement à Abidjan d’une nouvelle application pour l’inclusion financière

Une nouvelle application ayant pour objectif majeur l’inclusion financière a été présentée, mardi à Abidjan, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Selon le promoteur de cette application, Olivier N’Guessan, ce nouveau produit est la résultante de plusieurs années d’expériences dans le secteur bancaire.

 « Xikka money est un facilitateur des transactions financières en ligne via un objet digital connecté  comme une tablette, un  smartphone, un téléphone, un ordinateur portable  »,  a expliqué M. N’Guessan .

Cette application, a-t-il poursuivi, favorise entre autres «  l’inclusion financière,  les transactions financières courantes, sert de  relais entre la Banque et ses clients et favorise l’utilisation de services bancaires, le règlement des factures ».

Partenaire de cette offre, Philipe Attobra, Directeur général d’une compagne d’assurance, a salué cette « plateforme puissante et professionnelle ».

 De son avis, il est nécessaire d’appuyer toutes les initiatives qui aux côtés de l’Etat font la promotion de l’inclusion financière qui passe par la gent féminine.

Le  taux de bancarisation  en Côte d’Ivoire est estimé à 16% et se situe à 34% avec les comptes «mobile money » .

 Dans l’optique d’améliorer cette situation, plusieurs projets ont été lancés par le gouvernement ivoirien notamment la mise en place d’un Observatoire de la qualité des services financiers de Côte d’Ivoire dont les activités ont été lancée en avril dernier.

Cet observatoire « répond à la volonté des pouvoirs publics de promouvoir l’inclusion financière à travers l’amélioration continue de la qualité des produits financiers offerts au public ».

Il vise également à réduire les incompréhensions et la méfiance dans la relation entre le public et les Etablissements financiers que sont les banques, les assurances, les systèmes financiers décentralisés et la poste.

Plus de 575 milliards FCFA de produits exportés par la Côte d’Ivoire sur le marché américain en 2018

La Côte d’Ivoire a exporté plus d’un milliard de dollar US, soit plus de 575 milliards FCFA de produits sur le marché américain en 2018 dans le cadre de la loi américaine sur la croissance et les opportunités en Afrique ( AGOA), a appris APA mardi sur place dans la capitale économique ivoirienne.« En termes de chiffres d’exportation pour la Côte d’Ivoire en 2018, le  pays a exporté plus d’un milliard de dollars US sur le marché  américain», a indiqué à APA, Kara Diallo, un spécialiste du forum AGOA  dont la 18è session est prévue à Abidjan du 04 au 06 août prochain. 

M.  Diallo s’exprimait à la faveur d’une session d’information sur ce forum  organisée par l’ambassade des États Unis en Côte d’Ivoire à l’attention  des journalistes. En 2019, trente-neuf pays  d’Afrique subsaharienne y  compris la Côte d’Ivoire sont éligibles à l’AGOA dont l’objectif est  d’accroître le commerce et les investissements des États Unis avec  l’Afrique de l’Ouest pour stimuler la croissance et encourager  l’intégration économique. 

« Le forum AGOA est très important. Cette  18ème session  regroupera au-delà des acteurs ivoiriens, tous les pays  qui sont éligibles. Le secteur privé sera également au rendez-vous.  Donc, le pays gagnera en visibilité. Il y aura un forum du secteur  privé, des sessions B to B entre les entreprises ivoiriennes, les  entreprises américaines et les autres entreprises africaines qui y  participeront», a expliqué M. Diallo situant les enjeux de ce 18è forum  qui va se tenir dans la capitale économique ivoirienne. 

Poursuivant, il a  fait savoir que ce sommet sera également meublé par un forum  ministériel qui réunira les ministres en charge du commerce des pays  africains bénéficiaires de l’AGOA et leurs homologues des États Unis. 

«  Il y a quatre critères pour bénéficier de l’AGOA. Le premier étant que  le pays soit de l’Afrique subsaharienne, le deuxième, c’est que le  produit à exporter doit faire partie des 6500 produits éligibles dans le  cadre de l’AGOA, le troisième est que le produit doit respecter les  règles d’origine et enfin le quatrième critère est que le produit doit  être exporté directement sur le marché américain », a fait savoir  auparavant M. Diallo dans une présentation. 

La Côte d’Ivoire qui a  adopté une stratégie nationale AGOA,  abritera à Abidjan du 04 au 06  août prochain le 18ème forum de ce programme. L’AGOA est une loi  américaine en vigueur depuis 2000 qui permet aux pays de l’Afrique de  l’ouest d’exporter sur le marché américain sans droits de douane. En  clair,  cette loi confère aux pays bénéficiaires de l’Afrique  subsaharienne une franchise totale des droits de douane sur plus de 6500  produits au niveau du marché américain. 

Admission d’une nouvelle cohorte de 10 PME au Programme Elite BRVM Lounge

Dix nouvelles Petites et moyennes entreprises (PME) ont été admises, lundi, au Programme Elite de la Bourse régionale des valeurs mobilière (BRVM) au cours d’une cérémonie présidée par le ministre ivoirien du Commerce, de l’industrie et de la promotion des Petites et moyennes entreprises (PME), Souleymane Diarrassouba.Ces entreprises qui constituent la troisième cohorte d’entreprises portent à trente, le nombre des PME bénéficiant du Programme Elite BRVM Lounge.

Issues du secteur de la sécurité, des BTP, de l’imprimerie, de la distribution, des technologies de l’information et de la communication, de l’industrie et des forages, ces entreprises ont été retenues à l’issue d’un processus de sélection.   

Il s’agit de BBS First sécurity (Burkina Faso), Banibah (Côte d’Ivoire), Gas et Oil (Côte d’Ivoire), Gebat (Côte d’Ivoire), Siag (Côte d’Ivoire), Gamma Informatique (Niger), Itech Solutions (Sénégal), La laiterie du Berger (Sénégal), Mineex (Sénégal) et Nuhmerit (Sénégal).

Le Programme Elite BRVM Lounge est un écosystème dynamique et interactif, bâti pour soutenir et favoriser l’innovation, l’entreprenariat et la croissance.

A travers ce Programme, la BRVM entend contribuer au renforcement des capacités des entreprises à fort potentiel de croissance de la sous-région en vue de leur offrir une nouvelle source de financement par le marché financier régional de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) à travers notamment, son troisième compartiment.

Le Directeur général de la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) d’Abidjan, Dr Edoh Kossi Amenounve a rappelé à cette occasion l’ambition de son institution.

«L’ambition de la BRVM, d’ici 2020, est de porter à 50, le nombre d’entreprises de notre Union à bénéficier du Programme d’excellence Elite BRVM Lounge dans le but d’alimenter progressivement le troisième compartiment de la BRVM », a-t-il expliqué.

Poursuivant, Dr Amenounve a lancé un appel aux PME de l’UEMOA de se rapprocher de la BRVM à travers ses antennes nationales de Bourse pour plus de détails sur le Programme Elite qui est entrée dans sa phase active dans l’UEMOA avec la présentation de la première cohorte le 19 mars 2018.

CAN 2019/Football: la Côte d’Ivoire réussit son entrée face à l’Afrique du Sud (1-0)

Les Éléphants de Côte d’Ivoire ont, parfaitement, réussi leur entrée en lice dans la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football, lundi au Caire, grâce à leur succès 1-0 face à l’Afrique du Sud dans le groupe D.Pourtant à la mi-temps de cette 6è confrontation entre Ivoiriens et Sud-africains, les Eléphants ont été tenus en échec (0-0). Sous une chaleur caniculaire (34 degrés), les deux équipes ont peiné à développer leur football.

Cependant, les Ivoiriens se sont montrés les plus dangereux, notamment par l’intermédiaire de Nicolas Pépé dont le  coup-franc a trouvé l’équerre de la barre transversale du gardien de but sud-africain, Rowen Williams (32è) au grand dam des supporters qui ont pris d’assaut le forum de l’Université de Cocody où la Radiodiffusion télévision ivoirien (RTI, service public) a érigé un village CAN pour permettre aux étudiants de suivre le match sur trois écrans géants.

« Ca va arriver! », espère Casimir N’dri  étudiant en criminologie qui n’en revient  pas après cette occasion ratée par Nicolas Pépé. « Ce n’est que partie remise », lâche un autre étudiant.

Sa prophétie se serait réalisée si Johnattan Kodjia, seul, face au gardien n’avait pas opté pour un tir en puissance au lieu de pousser le ballon dans les filets de Rowen Williams (38è) sur une action lumineuse de Nicolas Pépé.

Le Directeur général du Crou (Centre régionales œuvres universitaires), Blé Guirao profite de la pause pour encourager et remercier la RTI qui a «offert ce village de la CAN aux étudiants ».

« Eléphants allez! Allez les Eléphants. Nous remercions la RTI pour ce partenariat qui nous permet de suivre la CAN ici. Ce sera ainsi durant toute la campagne jusqu’à la victoire finale des Eléphants », indique-t-il.

A la reprise, Max Gradel déborde sur le côté gauche pour mettre sur orbite Jonathan Kodjia dont le plat du pied ne laisse aucune chance au gardien Rowen Williams (1-0; 64è). C’est l’extase!

Le directeur général du Crou et ses invités dans la loge officielle se lèvent comme un sel homme pour saluer le but. Après quoi, des clameurs saluent l’entrée de Wilfried Zaha en lieu et place de Seri Michaël (69è). « Ils vont prendre un panier de buts » prédit  la supportrice des Eléphants,  Marie Laure Soro, étudiante en médecine.

A la 88è, Pépé est fauché à la lisière de la surface de réparation sud-africaine. « But ooo but ooo but » scandent  les supporters pour encourager le préposé au shoot Nicolas Pépé dont la frappe est sortie du bout des gants par Williams.

« Ce gardien est fort », apprécie un invité de la RTI dans la loge officielle quand le coup de sifflet final de l’arbitre algérien Moustapha Ghorbal délivre les supporters ivoiriens qui peuvent exulter et danser au son de la fanfare. « On attend Hervé Renard et le Maroc », signe M. Blé « heureux pour cette bonne entrée en lice ».

Classement du groupe D

1 Côte d’Ivoire  3pts+1

2 Maroc   3pts+1

3 Afrique du Sud   0pt-1

4 Namibie   0pt-1

2è journée le 28 juin

Maroc-Côte d’Ivoire

Afrique du Sud- Namibie

L’Afrique de l’ouest enregistre 29,2% de taux de retard de croissance des enfants de moins de 5 ans, (BAD)

L’Afrique de l’ouest enregistre 29,2% de taux de retard de croissance des enfants de moins de cinq ans, a indiqué lundi à Abidjan, Dr Babatundé Omilola, manager de la division de la sécurité de la santé publique et de la nutrition à la Banque africaine de développement (BAD). Dr Babatundé s’exprimait dans un discours de  présentation de la situation de la malnutrition en Afrique de l’ouest  prononcé à la faveur d’une rencontre régionale de sensibilisation sur   la sécurité alimentaire et nutritionnelle des enfants de moins de cinq  ans en Afrique de l’Ouest et du centre initiée par la Banque africaine  de développement ( BAD).

 Ces assises qui réunissent des dirigeants de  cette institution financière  et leurs partenaires des secteurs public  et privé ainsi que des institutions bilatérales,  visent à passer en  revue la stratégie de nutrition de la Banque et à sensibiliser contre  l’insécurité nutritionnelle des enfants de moins de cinq ans dans ces  deux régions du continent. 

« La situation de retard de  croissance des enfants de moins de cinq ans est très alarmante en  Afrique de l’ouest. L’Afrique perd chaque année 25 millions de dollars  du fait de la malnutrition. L’Afrique de l’ouest enregistre 29,2% de  taux de retard de croissance des enfants de moins de cinq ans», a  déploré Dr  Babatundé. 

Selon lui, l’insécurité alimentaire est l’une des  raisons fondamentales de la persistance de la malnutrition en Afrique  de l’Ouest et du Centre. C’est pourquoi, il a appelé à prendre des «  mesures urgentes » estimant que « le coût de la malnutrition est très  élevé ». 

« A ce jour en Afrique il se pose le problème de surpoids des  adolescents avec plus de 1,6 million d’enfants atteints de malnutrition  aiguë dans la région du sahel», a dit pour sa part,  à APA, Ramata  Almamy  Mbaye, conseillère régionale à la mobilisation des ressources   à « Action contre la faim» ( ACF), soulignant que « nous voulons une  population faite de jeunes, de femmes, de personnes du troisième âge  saine et bien nourries ».

 Cette rencontre initiée par la BAD s’inscrit  dans le cadre de son plan d’actions multi-sectoriel  pour la nutrition  2018-2025 dont l’objectif consiste à réduire de 40% le retard de  croissance des enfants africains de moins de cinq ans d’ici 2025. 

C’est  en  2018 que la BAD a lancé ce plan en s’engageant à augmenter la part  de ses investissements bénéfiques pour la nutrition dans les domaines de  l’agriculture, de l’eau, de l’assainissement, du social et de la  santé. 

Un enfant malnutri jusqu’à 2 ans aura un problème psycho-émotionnel (Nutritionniste)

Un enfant malnutri jusqu’à l’âge de deux ans aura un problème de développement psycho-émotionnel, a affirmé lundi à Abidjan, Fanta Touré Diop, la conseillère régionale en nutrition et santé à l’ONG internationale « Action contre la faim » (ACF).«  Jusqu’à l’âge de deux ans, si un enfant est malnutri et qu’il n’a pas une bonne prise en charge de manière pro-active, cela va impacter négativement son développement psycho-émotionnel et aussi impacter plus tard les revenus de son pays », a expliqué Mme Diop à APA en marge d’une rencontre régionale de sensibilisation à la nutrition pour les pays de l’Afrique de l’Ouest et du Centre initiée par la Banque africaine de développement ( BAD).

 « Un enfant qui est atteint de la malnutrition aura du mal à se développer sur le plan cognitif et psycho-émotionnel. Ce retard va impacter sur son développement intellectuel», a-t-elle souligné.

Insistant sur la nécessité d’une bonne alimentation pour les enfants de moins de cinq ans, Mme Diop a indiqué qu’au-delà de l’impact au niveau humain et physique, la malnutrition a des impacts négatifs sur les pays au plan économique en terme de Produit intérieur brut ( PIB). 

La Côte d’Ivoire qui a fait de la lutte contre la malnutrition et la faim une « priorité nationale» abrite le premier Centre d’excellence régional contre la faim et la malnutrition en Afrique (CERFAM) ouvert en mars dernier.

 L’insécurité alimentaire modérée qui est la forme la plus répandue en milieu rural ivoirien touche 10,8% des ménages selon des données de 2018. En Afrique subsaharienne, plus de 23% de la population est en situation d’insécurité alimentaire et 21% en sous-alimentation.

La malnutrition chronique ou retard de croissance affecte sur le continent 30,5% des enfants de moins de cinq ans selon l’organisation mondiale de la santé (OMS).

Des acteurs de l’assurance instruits sur la gestion de la couverture des risques de terrorisme

Plusieurs acteurs de l’assurance sont instruits, à Abidjan, sur les risques de garantie des questions liées au terrorisme à l’initiative de la Compagnie commune de réassurance des Etats membres de la conférence interafricaine des marchés d’assurances (CICA-RE).Selon le Directeur général de cette compagnie panafricaine, Jean Baptiste  Kouamé, qui s’exprimait lundi à l’ouverture d’un séminaire,  « par le passé, ces garanties étaient exclues ».

« Il s’agit de permettre aux compagnies d’assurance de couvrir ce domaine, d’amener les compagnies à avoir l’appétit pour ces risques », a-t-il expliqué.

Au cours de  ce séminaire,  il sera « présenté les conditions de souscription de ces polices aux participants, booster le développement de ce nouveau produit ». 

 Outre cet aspect, « les  pratiques de la réassurance vie et la gestion techniques des sinistres IARD (incendie, accidents, risques-divers) et son application en réassurance seront au centre de ce renforcement de capacités des cadres d’assurances ».

 « En plus de sa mission de réassureur, la CICA-RE a développé depuis sa création  une politique d’assistance de proximité, incluant la formation de ses partenaires », a par ailleurs justifié M. Kouamé en évoquant les enjeux de ce séminaire.

Représentant le Directeur des assurances de Côte d’Ivoire, Simplice Ba Kouakou, a salué la tenue de ce séminaire.

« Dans un monde en mutation, il est important de s’adapter au renforcement des capacités opérationnelles des cadres », a souligné M. Kouakou qui relève « la nécessaire complémentarité entre les compagnie d’assurance  et de réassurance sans laquelle le secteur ne peut évoluer ».

Le Président de l’Association des sociétés d’assurance de Côte d’Ivoire (ASACI),  Saliou Bakayako a relevé de son côté les performances du secteur de l’assurance en Côte d’Ivoire qui donnent à fin 2018 « 360 milliards de FCFA en progression de 9% par rapport à 2017 ». La priorité reste «la dématérialisation » dans le secteur pour mieux satisfaire les clients.

La CICA-RE est un Réassureur communautaire de la CIMA (Conférence interafricaine des marchés d’assurances). Elle  a  été créée en 1981 par les douze Etats Membres de la zone Franc d’alors, à savoir: le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, la Centrafrique, le Congo, la C ôte d’Ivoire, le Gabon, le Mali, le Niger, le Sénégal, le Tchad et le Togo.

Ses activités consistent  entre autres à promouvoir le développement des activités nationales d’assurance et de réassurance dans les pays membres , à favoriser la croissance des capacités de souscription et de rétention nationales, régionales et sous-régionales  et à contribuer au développement économique de l’Afrique.

Cette activité se tient en prélude à la 37ème Assemblée générale ordinaire de la Compagnie commune de Réassurance des Etats membres de la CIMA (CICA-RE) qui débute jeudi à Abidjan.

CAN 2019 : le message de Drogba aux Eléphants avant Côte d’Ivoire-Afrique du Sud

Avant l’entrée en lice des Eléphants de Côte d’Ivoire face aux Bafana Bafana d’Afrique du Sud, à 14 h30 (GMT) au Stade Al Salam du Caire, Didier Drogba, l’ex-capitaine des Eléphants a adressé, lundi, un message de soutien à la bande au coach Kamara Ibrahim.« Eléphants jouez ballon gagneeeeeez, Eléphants jouez ballon gagneeeeeez ». C’est par ce refrain du groupe musical Magic System que Didier Drogba a débuté son post, rappelant à Serges Aurier et ses partenaires que « toute la Côte d’Ivoire vous soutient mes petits, faites-nous vibrer ».

La Côte d’Ivoire est logée dans le groupe D avec l’Afrique, le Maroc et la Namibie. Pour le premier match de ce groupe, le Maroc est venu à bout de la Namibie (1-0).

Plus de 1 300 milliards Fcfa de la Banque mondiale à la Côte d’Ivoire de 2015 à juin 2019

Les interventions de la Banque mondiale au profit de la Côte d’Ivoire sont passées de 345,64 milliards de Fcfa en 2015 à 1 300 milliards de Fcfa en juin 2019, soit une hausse de 400%, a indiqué lundi à Abidjan le Premier ivoirien Amadou Gon Coulibaly, à la Primature.« Le volume des interventions de la Banque mondiale en Côte  d’Ivoire est passé de 600 millions dollars US (345,64 milliards Fcfa) en  2015 à près de 2,4 milliards dollars US (1.382,51 milliards Fcfa) en  juin 2019, soit une hausse de 400% », a indiqué le Premier ministre  ivoirien, chargé du Budget et du portefeuille de l’Etat. 

M.  Gon Coulibaly s’exprimait à l’occasion de la 7è Revue annuelle de la  performance du portefeuille des projets financés par la Banque mondiale  en Côte d’Ivoire, en présence des coordonnateurs des projets et des  responsables en charge du budget et des finances, à l’auditorium de la  Primature. 

Aujourd’hui, le pays enregistre un  taux de décaissement global du portefeuille autour de 15% au 20 juin  2019, quasiment au même niveau qu’en 2018 contre 35,8% en 2017. Les  décaissements nominaux annuels, eux sont passés de 62 millions dollars  US (35,71 milliards Fcfa) en 2016 à plus de 235 millions dollars US  (135,39 milliards Fcfa) en 2018.  

De Façon  globale, M. Gon Coulibaly juge « satisfaisante » la performance de la  mise en œuvre des projets de la Banque mondiale en Côte d’Ivoire, mais  vu le taux de décaissement, le pays devrait rester « vigilant ». Le  gouvernement a fait signer des contrats de performance aux responsables  des projets. 

Le chef du gouvernement ivoirien a  salué le directeur des opérations de la Banque mondiale en Côte  d’Ivoire, Pierre Laporte pour sa « contribution inestimable au  renforcement du dialogue entre la banque et la Côte d’Ivoire »,   notamment dans la mise en œuvre des projets.    

Le  Seychellois Pierre Laporte, est en fin de mission en Côte d’Ivoire. Son  départ est prévu pour la fin du mois de juin 2019, a fait savoir le  Premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly, dans un discours.   

Selon  M. Laporte « la Côte d’Ivoire a encore fait un bond (passant de 3,4 à  3,5 points) dans le nouveau classement CPIA (Country policy and  institutional assessment) qui sera annoncé la semaine prochaine». Le  pays figure parmi les dix meilleurs indicateurs CPIA de l’Afrique  subsaharienne.  

Le CPIA (évaluation des  politiques et institutions nationales) a permis, en 2018, à la Côte  d’Ivoire d’accéder des ressources exceptionnelles sur l’allocation de  l’Association internationale de développement (IDA), une institution de  la banque qui vise à aider les pays les plus pauvres. 

La  Côte d’Ivoire a, avec l’IDA, obtenu des ressources additionnelles  estimées à 2,2 milliards dollars US (1267,45 milliards Fcfa) sur la  période 2018-2019. Ce qui a favorisé une augmentation du portefeuille  des projets qui est aujourd’hui composé de 28 contre 21 en 2018 pour un  engagement total de 2,6 milliards dollars US (1497,65 milliards Fcfa).    

Les projets criblés concernent des domaines  clés de l’économie ivoirienne notamment l’énergie, les infrastructures,  les transports, l’agro-industrie, l’éducation, la transformation des  matières premières agricoles. Pour 2019, sept nouveaux projets ont été  approuvés dont les filets sociaux.  

Au plan  financier, la coopération s’est enrichie avec de nouveaux instruments de  financement, à savoir le financement « Bird enclave » qui permet de  mettre en œuvre d’importants projets pour la compétitivité de la filière  anacarde et un autre programme pour le cacao, en cours de préparation. 

Les  financements IDA, eux touchent de grands projets d’infrastructures tels  que le projet d’aménagement pour la compétitivité du Grand Abidjan, la compétitivité des agglomérations économiques secondaires, les projets  de transport, de distribution et d’accès à l’électricité.  

La  Côte d’Ivoire envisage de s‘inscrire dans une « approche masse critique  de financement pour impulser de façon irréversible la transformation  structurelle » de son économie, un plaidoyer « partagé par l’ensemble  des responsables de la Banque mondiale », a fait savoir M. Gon  Coulibaly.   

Côte d’Ivoire/Apatridie : le HCR n’a aucune compétence pour donner la nationalité à quelqu’un (Magistrat)

Le Haut-Commissariat des réfugiés (HCR) n’a aucune compétence pour donner la nationalité à quelqu’un, a confié samedi à APA, en marge d’une cérémonie de délivrance de certificat de nationalité à 20 enfants trouvés ou abandonnés par leurs parents à Daloa (Centre Ouest), le Magistrat Evariste Delagoulé, Administrateur national de protection chargé de l’apatridie au bureau HCR de Guiglo (ouest-ivoirien).« Il est dit dans certaines contrées que le HCR travaille pour donner la nationalité ivoirienne. Absolument pas », insiste M. Delagoulé tout en rappelant que « la nationalité est un élément de la souveraineté nationale ».

 D’ailleurs poursuit-il, « les conditions d’obtention et d’octroi de la nationalité  sont prévues par la loi,  en dehors des conditions légales préétablies que le président de la République est habilité à prendre un décret de naturalisation ».

« Le HCR n’a aucune compétence pour donner la nationalité à quelqu’un. Il ne fait que faire le plaidoyer pour demander à l’Etat d’interagir », précise l’administrateur.

Sur la notion de l’apatridie, il indique qu’il s’agit  d’un « individu qu’aucun Etat ne reconnait  comme son ressortissant par application de sa législation (…) Quelqu’un qui n’a aucune nationalité déterminée »

 En ce qui concerne les activités du HCR,  il travaille « conformément  à son mandat international,  aux côtés de l’Etat de Côte d’Ivoire pour lui permettre d’accomplir  sereinement ses obligations internationales  consistant à faire en sorte que d’ici 2024, il n’ait aucune personne apatride sur son territoire».

 « Cela ne signifie pas  que l’Etat va donner sa nationalité à tous ceux qui vivent sur son territoire  mais trouver des solutions, faire en sorte  (…) que ceux qui peuvent légalement conformément à la loi ivoirienne ont droit  à la nationalité obtiennent les documents », réitère M. Delagoulé.

Par ailleurs l’organisme aide « ceux qui  peuvent  légitimement prétendre  à une autre nationalité puissent avoir les documents en lien  avec les représentations diplomatiques de leur Etat respectif en Côte d’ivoire ».

Les résultats d’une opération de cartographie des personnes apatrides et à risques d’apatridie en Côte d’Ivoire lancée, en août 2018, à l’initiative de l’Etat ivoirien et du Haut- Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) seront bientôt  publiés. Pour l’heure, l’on dénombre environ 700 000 apatrides en Côte d’ivoire.