« Djenné clean water initiative » : le projet prend fin

Mise en œuvre depuis 3 ans par les anciens du programme  Mandela Washington Fellowship, l’initiative « Djenné Clean Water »  s’est achevée le 21 mars 2024 lors d’une cérémonie de clôture tenue à Bamako. Son objectif était d’atténuer les effets du changement climatique et de renforcer les capacités locales à Djenné par le biais de solutions innovantes telles que les filtres Biosand .

Le projet  a permis de déployer 20 filtres Biosand dans 4 villages et dans la ville de Djenné ainsi que le développement de  35 autres par la suite par les communautés locales elles-mêmes. Ces filtres, selon Bilaly Dicko, Directeur exécutif du projet,  ont non seulement répondu aux préoccupations sanitaires liées aux sources d’eau contaminées, mais ont également favorisé la protection de l’environnement en réduisant la dépendance aux ressources non renouvelables.

« L’initiative Djenne Clean Water a aussi permis une large diffusion d’informations sur l’adaptation au changement climatique, touchant des milliers de personnes à travers les émissions de radio et le matériel distribué, renforçant l’engagement communautaire face aux défis environnementaux », a-t-il indiqué.

« L’accès à l’eau potable n’est pas seulement une nécessité humaine de base, mais aussi un élément essentiel du développement durable. En fournissant de l’eau propre aux communautés dans le besoin, nous améliorons non seulement  la santé publique , mais nous autonomisons également les individus pour prospérer », a souligné pour sa part Rachna Korhonen, ambassadrice des Etats Unis au Mali.

Impact positifs

A en croire Abdrahamane Dembélé, adjoint au maire de la commune urbaine de Djenné, le déploiement de filtres Biosand dans les 4 villages et dans la ville de Djenné,  a permis la réduction considérable du taux de maladie liées à la consommation de l’eau.

« Ces maladies ont beaucoup baissé avec l’utilisation de ce système. Contrairement aux années précédentes, les statistiques de nos centres de santé montrent que le nombre de personnes atteintes est à la baisse », a-t-il témoigné.

Par ailleurs, les femmes formées, peuvent désormais mettre sur pied elles-mêmes les filtres, même après la fin du projet.  « Nous avons beaucoup appris à travers ce projet. En tant que femmes nous ne savions pas que nous pouvons traiter l’eau et la rendre potable sans recourir à des traitements en laboratoire. Nous avons découvert qu’il est possible de purifier l’eau en utilisant simplement du sable, du gravier et du charbon, des matériaux que nous avons tous à notre disposition chez nous », a confié Mme Maiga Begna Maiga, représentante des femmes participantes du projet.

Soutenue par le département d’Etat des Etats-Unis à hauteur de 22 millions FCFA, l’initiative « Djenné Clean Water » a réalisé d’importantes avancées dans l’autonomisation des communautés et à la promotion de la résilience environnementale.

 

 

 

Rentrée Littéraire : Dix ans déjà !

 

Pour marquer les dix ans de cet évènement majeur pour la culture et la création au Mali, les organisateurs ont concocté un programme spécial pour célébrer le livre et les créateurs. Des conférences, des ateliers d’écriture, des expositions photos, rythmeront la semaine du 17 au 24 février à Bamako, Djenné et Tombouctou.

De 5 livres produits en 2008, lors de sa première édition, la rentrée littéraire au Mali en a enregistré 36 lors de l’édition de 2017. Un progrès certes, mais bien en deçà des potentialités et surtout au regard de ce que le Mali devrait représenter dans le domaine de l’écriture, avec les villes de Djenné et Tombouctou, berceaux de manuscrits anciens. Une des raisons qui justifient d’ailleurs le choix de ces villes pour abriter avec Bamako les festivités de ces dix ans. Pour « célébrer le lien » et incarner cet espace de débats et de rencontres, la rentrée littéraire se passe cette année sous le thème de « l’humanité est un lien ». Cet espace sera aussi un pont entre le Mali et tous les autres pays qui seront présents à cette dixième édition.

Des rencontres et échanges

2018, étant aussi une année d’élections au Mali, les organisateurs veulent « interpeller » les candidats à l’élection présidentielle sur les problèmes que rencontrent le secteur du livre et leurs solutions. Cette édition spéciale sera aussi l’occasion d’une série d’hommages à ceux qui ont accompagné l’évènement depuis ses débuts. Au total 50 auteurs venus des 5 continents seront présents au rendez-vous. Plusieurs personnalités du monde de la culture seront également présentes et un invité d’honneur, en la personne de l’artiste africain Alpha Blondy, pour sa contribution originale à la promotion du livre. En marge des rencontres, débats, 4 expositions dont une consacrée aux auteurs maliens et une au fleuves du monde, donnera aux visiteurs la possibilité de découvrir 19 fleuves de 25 pays à travers 131 photographies. Les différentes activités dont l’accès est gratuit, se dérouleront dans les six communes du District de Bamako et dans les villes de Djenné et Tombouctou. Les sites sont la Bibliothèque nationale, les lycées (10 pour chacune des rives de Bamako), les grandes écoles, l’Institut Français de Bamako et le centre culturel Blonba.

 

La ville de Djenné, pour faire repartir le tourisme au Mali.

 

La journée mondiale du tourisme est célébrée ce 27 septembre 2017 à travers le monde. Pour relancer un secteur qui reste l’un des plus touchés par la crise, le Mali a choisi la ville de Djenné à travers une série de manifestations.

 

C’est la ville de Djenné, classée au patrimoine mondial de l’UNESCO, connue pour sa grande mosquée notamment et ses nombreux sites touristiques qui a été choisie cette année par les autorités maliennes, pour les festivités de la journée mondiale du tourisme.

Placé dans une zone rouge depuis le début de la crise, le secteur touristique malien a presque disparu de l’aveu de certains acteurs du secteur. Hôtels vides, guides touristiques au chômage, les principales zones touristiques du Mali situées au Centre et au Nord du pays subissent durement les effets de la crise.  Et pour redonner au secteur sa place dans le développement du pays, il faut d’une part redonner confiance aux touristes mais aussi développer le tourisme intérieur en faisant notamment la promotion des autres zones touristiques du pays qui restent peu connues.

Si la première stratégie semble  une œuvre de longue haleine,  la seconde est en tout cas depuis quelques temps, envisagée par les autorités.

« C’est pourquoi nous sommes tantôt à Kayes, tantôt à Sangha et maintenant à Djenné. Nous sommes en train de faire en sorte que les Maliens prennent conscience et découvrent leur pays », indique Mr Amadou Maïga, chargé de communication au ministère de l’Artisanat et du Tourisme.

Développer le tourisme intérieur ou faire de l’écotourisme, gage d’un développement durable, d’où le thème de cette année qui est l’ « écotourisme, un outil de développement durable ».

Des visites touristiques, des courses de pirogues, des manifestations folkloriques sont quelques-unes des activités qui seront au menu du 28 au 30 septembre 2017 dans la ville de Djenné.

Redonner espoir aux acteurs et faire revivre tout le secteur, c’est désormais l’objectif que se fixe les acteurs.

 

Affrontement meurtrier à Djenné : 15 morts et des blessés graves

Quatorze morts et 46 blessés graves tel est le triste bilan d’un affrontement intervenu le samedi 25 juin dernier entre les paysans de deux villages, Mougna et Kochima, dans le cercle de Djenné (Mopti). Aujourd’hui, le calme semble être revenu avec l’arrivée en renfort des forces de sécurité.

De violents affrontements, à la suite d’un litige foncier, ont opposé dans la journée du 25 juin dernier les populations des villages de Mougna et Kochima, a indiqué le gouvernement dans un communiqué rendu public dimanche. Mougna et Kochima sont deux villages du cercle de Djenné distant d’une dizaine de kilomètres l’un de l’autre. Selon des témoignages, samedi dernier après une fine pluie, des paysans munis de leurs houes, se sont alors précipités sur les terres pour cultiver. D’autres paysans ont réagi et revendiqué les mêmes terres. Il y a d’abord eu des cris de colère échangés, puis s’en est suivie une bagarre très violente. Le litige foncier à l’origine de ces dramatiques événements remonte à plusieurs années affirment des sources locales.

Les habitants des deux localités se disputaient des terres et la justice devait trancher selon certaines sources. Mais d’autres sources affirment qu’une nouvelle décision de justice venait de tomber et c’est cela qui aurait mis le feu aux poudres. Ces affrontements ont malheureusement causé, selon les dernières informations, la mort de 15 personnes et fait 46 blessés qui sont actuellement admis au centre de santé de référence de Djenné où ils reçoivent les soins appropriés. Informé, le gouverneur de la région de Mopti s’est immédiatement rendu sur les lieux pour calmer les esprits surchauffés. Pour l’instant, les enquêtes sont en cours pour déterminer les causes exactes de cet incident meurtrier.

Cette zone de du cercle de Djenné vit des moments difficiles. D’une part, elle est constamment attaquée par les fidèles du prédicateur salafiste Amadou Kouffa et d’autre par minée par des conflits inter-communautaires. Sur place on déplore, la gestion gouvernemental de la question fonncière qui ne semble pas être une des grandes préoccupation du gouvernement.

Tournée d’IBK à Mopti : beau rythme pour les travaux du « Seuil de Djenné »

Long d’environ 346 m, le barrage « Seuil de Djenné », promet d’être un bel ouvrage hydro-agricole et qui devrait bénéficier à  la région. Sur le site de construction qui s’étend jusqu’au casier de Djenné, une vue des fondations érigées sur d’immenses pylônes de béton, donnent une idée de l’avancée des travaux. L’ouvrage est constitué d’une seuil mobile constitué d’un radier en béton de 315m de long, d’une passe à  poisson situé sur la rive droite, qui doit permettre la libre circulation des poissons migrateurs, au moyen de 44 bassins de 2m de largeur séparés par des chutes de 0,15m.Le pont route du barrage, long de 346 m, situé au dessus du seuil et les digues de fermeture complètent cet ouvrage dont le délai d’exécution tourne autour de 45%. La 2è phase s’étend de Mai 2014 à  Octobre 2015. Pour rappel, les travaux du Seuil de Djenné ont débuté en Septembre 2011. Supervisé par le Programme de l’irrigation dans le Bassin du Bani et à  Sélingué(PDI BA), l’ouvrage est soutenu par plusieurs acteurs comme l’Agetier, réalisé par l’entreprise chinoise China Geo Engineering Corporation(CGC) et financé par la Banque islamique de développement, la BAD, la BIDC et le Fond Koweitien parmi d’autres bailleurs. Pour un coût de plus de 19 milliards, la durée totale des travaux s’étend à  36 mois. IBK visite le seuil de Djenné L’occasion était toute indiquée pour le chef de l’état en tournée dans la région de Mopti de jeter un œil sur l’avancée des travaux du barrage du Seuil de Djenné. Sur la rive droite du barrage, les populations étaient sorties massivement pour accueillir le président qui a aussi lancé les travaux du périmètre irrigué rizicole de Sarantomo. « Nous avons toujours eu le souci de la maà®trise de l’eau dans ce pays pour rendre à  l’agriculture tout son sens. l’initiative de ce seuil est révélatrice. Le seuil de Talo a déjà  produit ses effets. On le sait aujourd’hui, des cultures de contre saison sont possibles grâce au seuil de Talo », a déclaré IBK en marge du lancement. En terme de productivité agricole, le barrage du Seuil de Djenné va permettre d’améliorer les rendements agricoles grâce à  l’irrigation et l’aménagement de plus de 60 000 hectares dans cette zone dont 15000 hectares sont déjà  cultivables. Dès que l’ouvrage sera achevé, des aménagements entreront en production », a indiqué Soumaila Samaké, directeur du Génie rural. En attendant, le chantier emploie 50 travailleurs permanents et 110 journaliers pour une livraison en Mai 2016. La construction de l’ouvrage n’aura pas fait que des heureux, puisque trois villages ont été déplacés et 27 familles sont concernées. Sensibles aux désagréments causés à  ces riverains, le président a promis une indemnisation de ces personnes à  hauteur de 222 millions de francs CFA. Un chèque d’une première tranche de 107 millions a ainsi été remis au Président de la Commission arbitrale de Djenné en faveur du fonds d’indemnisation.

Travaux du seuil de Djenné : satisfecit des partenaires financiers

Le PDI BS a pour objectif de contribuer à  l’accroissement de la sécurité alimentaire et à  la réduction de la pauvreté. Il couvre trois zones à  savoir : la zone de Maninkoura ou intervenait le projet d’aménagement du périmètre irrigué de Maninkoura, la zone du Moyen Bani ou intervenait le projet de mise en valeur des plaines du Moyen Bani et la Zone de Djenné dans la région de Mopti. La mise en œuvre de cet important projet permettra la mise en valeur d’environ 25 000 ha de terres rizicoles en submersion contrôlée, 1673 ha de riziculture sous maà®trise totale de l’eau. Au total il est attendu du projet, une production additionnelle annuelle de 52 000 tonnes de paddy, 3620 tonnes de légumes, 588 tonnes de viandes bovines, 6000 litres de lait et 880 tonnes de poisson. En somme, le programme touchera directement 52 000 exploitants, soit quelque 100 000 personnes. Le financement du programme est assuré par un pool de bailleurs de fonds constitué de la BAD, la BADEA, la BID, la BDIC, la BOAD, le FIDA, le FKDEA, le fonds de l’OPEP, le FS, la Banque mondiale, le FIDA et le budget national du Mali. Lancé en 2009, ce projet a connu une perturbation avec la suspension du principal bailleur, la BAD et autres partenaires à  cause de la crise. A ce jour, à  part la BOAD qui n’a pas encore élaboré le programme, les autres partenaires financiers maintiennent leur participation au financement du programme. Ce qui fait dire au coordinateur du PDI BS que cette mission avait pour objectif principal d’assurer une meilleure coordination des partenaires du programme en vue d’harmoniser les interventions. Spécifiquement, il s’agit de mettre au même niveau d’information, l’ensemble des partenaires du programme par rapport à  l’état d’avancement ; examiner la proposition de révision de la liste des biens et services et arrêter définitivement les domaines d’intervention de chaque partenaire, examiner les difficultés qui entravent la mise en œuvre du programme et proposer des solutions concrètes d’amélioration etc. La visite des chantiers a commencé par le site de construction du barrage seuil de Djenné jusqu’au casier de Djenné en passant par les voies d’accès. Une vue d’ensemble du chantier prouve à  suffisance l’avancée des travaux assurés par CGC. Le taux d’exécution est de 42% pour un délai consommé de 40 % selon le coordinateur du PDI BS, Lassana Touré. Selon un technicien rencontré sur le chantier, l’entreprise prévoit de faire les travaux en deux phases et en une phase intermédiaire. La première phase termine dans la période 2013-2014, la phase d’intermédiaire sera le prolongement du batardeau et la dernière phase du seuil est prévue pour la période 2015. Le financement de cette partie du projet est assuré par le FAD, FKDEA, BADEA, BIDC, Fonds saoudien. Au terme de cette visite à  Djenné, les partenaires financiers sous la houlette de Macky Dioum, représentant de la BAD a exprimé saa satisfaction sur l’état d’avancement des travaux. « Nous sommes satisfaits de ceux que nous avons vu sur le terrain par rapport à  l’exécution des travaux », a-t-il dit. Ils ont aussi félicité EGK, une entreprise locale pour son sérieux dans le bon déroulement des travaux d’exécution. Les voies d’accès du seuil de Djenné Après la visite des travaux du barrage, la délégation est également allée sur les voies d’accès du seuil rive gauche et droite. Cette partie est financée par la banque islamique de développement. Le taux d’exécution est de 38,70% pour un délai consommé de 34%. Il en est de même pour la voie d’accès du seuil rive gauche o๠les travaux ont beaucoup avancé. Dans ce même lot, les travaux d’aménagement du périmètre de Sarantomo et l’ouvrage du Pondori sont en cours. A signaler que dans la réalisation du seuil de Djenné deux villages ont été déplacés. En dédommagement le programme a aménagé et viabilisé deux sites sur lesquels la délégation s’est rendue. Le Casier de Djenné Il est situé dans le lot 1 pour le compte du projet de développement agricole de Djenné (PDA Djenné) dans le cadre du programme de développement de l’irrigation dans le bassin du Bani et à  Selingué (PDI BS). Les travaux sont financés par la banque islamique de développement(BID) à  hauteur de 80% et le budget national à  20%. Ces travaux sont exécutés par l’entreprise d’EGK. A souligner que la représentante de la BOAD a affirmé que son institution élaborera le programme à  la fin du mois de janvier 2014. Quant au représentant de la BAD, il a rassuré la partie malienne qu’en cas de non engagement de certains partenaires, la BAD est prête à  prendre le relais. Cette mission était composée du coordinateur PDI BS, Lassana Touré, du représentant de la Banque africain du développement (BAD), des représentants de la banque islamique de développement (BID), du représentant de la banque d’investissement et de développement de la CEDEAO (BIDC) sans oublier les représentants du département de tutelle.

A Djenné, l’espoir renait chez les vendeurs d’artisanat

Appelée sœur jumelle de la ville de Tombouctou à  cause de son style architectural et l’implantation forte de la religion islamique, la ville de Djenné est située à  quelques 300 km de la capitale malienne. Les touristes qui convergeaient vers cette ville de la région de Mopti sont absents depuis le début de la crise du nord. Par conséquent, les guides touristiques, les promoteurs des hôtels et mêmes les vendeurs d’artisanat ne cessaient de raser les murs. Désormais, une lueur d’espoir se profile pour les vendeurs de bijoux, perles, bracelets, tissus bogolans et autres merveilles locales avec l’arrivée de quelques visiteurs dans le cadre de la réalisation des projets de construction de barrages. Mais comme il y’a peu d’affluence touristique, chaque artisan veut vendre le premier aux visiteurs du jour! « Il faut qu’on évacue nos produits que nous stockons depuis plus d’un an», témoigne Fatoumata Kantao, marchande de perles et de bracelets. Voyage au fil de l’eau Pour se rendre à  Djenné, il faut traverser le fleuve Bani sur un bac à (4000 CFA). « C’est là  qu’ils nous ont sauté dessus dès que nous sommes descendus du bac ! Il y’a beaucoup de bijoux », déclare un sénégalais dans notre délégation au seuil de Djenné. La bas, on peut voir des masques qui ne sont pas anciens mais des reproductions. Des tissus bogolans à  foison, des toiles en coton peintes avec des plantes ou des écorces. Les couleurs sont le marron, l’ocre, le noir. On peut aussi admirer de belles statuettes, des cannes, des tabourets sculptés dans le bois. Djaraba Diakité, une fillette de 8 ans déclare avoir fait un bon marché avec le passage de la délégation de : « J’ai vendu pour 2250 CFA aujourd’hui. Et sinon, on pouvait vendre pour 10 000 CFA avant le départ des blancs », confesse un vendeur de bijoux locaux. D’autres dames nous indiquent qu’elles aident leurs parents financièrement pour la gestion familiale. A Djenné, toutes les maisons sont en banco (en terre). Djenné fait partie du Patrimoine mondial de l’Unesco. Il y a plusieurs bâtiments intéressants à  visiter. Au milieu de la ville, on peut voir la grande mosquée, la plus grande mosquée en banco du monde. Elle est très belle. L’entrée est interdite aux non-musulmans mais les touristes peuvent y aller pour 7.50 € par personne…

Wawou Naciré, « recycleuse » avant l’heure

« Mes sandales avaient brûlé, J’étais tellement frustrée que je me suis mise à  jouer avec la pate de plastique molle qui était à  mes pieds. Et C’’est comme ça que tout a commencé », raconte Wawou Naciré, la cinquantaine pétillante. Cela fait près d’une quarantaine d’années que Wawou a inventé son métier. Elle est devenue recycleuse de sandales en plastiques, alors même que la notion de recyclage était inconnue sous nos cieux. Du flair, de l’ingéniosité et voilà , le système D qui crée des richesses. Un savoir-faire partagé A partir de la matière plastique récupérée et ramollie, elle fabrique bracelets, bagues et colliers qui ont fait sa réputation à  Djénné, sa ville natale et bien au-delà . « Quand les touristes venaient, mes produits étaient parmi les plus prisés » explique-t-elle en précisant que depuis presque deux ans maintenant, les affaires ne marchent plus bien. Avant, les marchands d’objets d’art en argent et autres maroquiniers venaient troquer leur marchandise contre la sienne qui avait plus de succès auprès des visiteurs. «Aujourd’hui, ce n’est pas pareil. Mais ce n’est pas pour autant que je vais arrêter ! » s’empresse-t-elle d’affirmer. Il est vrai que Wawou a tout gagné avec le plastique recyclé. Un savoir-faire qu’elle a transmis à  plusieurs générations après elle. Mais aussi des revenus conséquents qui lui ont permis de subvenir aux besoins de sa famille. Mariée et mère de dix enfants, elle a transmis sa connaissance à  plusieurs de ses filles qui suivent ses traces. Elle a également réussi à  regrouper les femmes de Djénné au sein d’une coopérative dénommée « Sabou Maaya »qui regroupe une centaine de femmes. « Nous avons inventé les bracelets pour la diva Oumou Sangaré. D’ailleurs ces créations portent son nom. Nous en sommes très fières. Mais on ne s’arrête pas en si bon chemin. Même si le marché n’est plus très bon, on continue d’innover. Il ne se passe pas une semaine sans qu’on en crée quelque chose. Là , on a fait des bagues avec de jolies couleurs, mais il y aussi plein d’autres choses ». Pour Wawou Naciré, ce qui manque le plus ce sont les fonds et les contacts. Car, elle aimerait bien participer à  des foires internationales, comme les autres artisans maliens et porter le message de ses sœurs de Djénné qui ont adhéré avec elle au principe que « rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme ».

Présidentielle 2012 : Soumaila Cissé en pélerinage à Djenné

A quelques mois de la présidentielle au Mali, les candidats sont en quête d’électeurs et de militants. Les leaders de l’Union pour la République et la démocratie(URD) se trouvaient eux dans la Venise malienne. Il est 11 heures 15 minutes lorsque l’aéronef s’immobilise sur le tarmac de l’Aéroport international de Mopti. La foule était si dense à  l’accueil qu’il était difficile pour le candidat et sa femme Assan Traoré, de se frayer un chemin, à  leur descente de l’avion. Il fallait serrer la main de tous ces militants, fans et sympathisants pour former une haie d’honneur. Une colonne de quarantaine véhicules ont pris la direction de la ville de Mopti pour respecter la traditionnelle visite de courtoisie des autorités religieuses et traditionnelles. Le cortège s’est ensuite dirigé vers Djenné avec une escale un escale à  Sofara. A Djenné , Soumaila Cissé et sa forte délégation ont reçu accueil populaire au bord du fleuve Bani. Arrivée dans la ville au style architectural mythique (Djenné) le chef du village a reçu Soumaila dans son vestibule. Octogénaire de son état , le chef du Village a accompagné Soumaila Cissé par des bénédictions. Le candidat s’est ensuite rendu chez l’imam. Manifestement enthousiaste, le dignitaire religieux a béni le candidat : « Ici à  Djenné, le pouvoir est une bénédiction, je formule le vœu afin que Dieu vous accorde sa grâce dans la course vers Koulouba ». Appel à  la Paix et à  l’Unité C’’est ainsi que la délégation s’est rendue à  la place de l’indépendance pour la cérémonie de clôture de la 10e conférence régionale des sections. l’annonce de la rentrée de l’enfant de Niafounké a provoqué un véritable embouteillage dans la ville. Emu par ce public venu de toutes les communes de Djenné pour l’accueillir, le candidat investit de l’URD s’est dit très honoré: « Je suis de Djenné, parce qu’elle est la ville jumelle de Tombouctou, ma région natale ». « On ne peut parler du Mali sans parler de Djenné et Tombouctou . Ce sont des villes plus connues à  l’extérieur que le Mali lui-même. Je suis venu me confier aux sages de Djenné ». Soumi s’est dit conscient des problèmes de la ville de Djenné. Selon lui, rien ne vaut la paix : «Â  Le Mali, C’’est le Mali. Et J’appelle les maliens à  la paix et l’unité». La conférence régionale de section de la région de Mopti recommande la mise en place des coordination régionales et locales pour les élections générales de 2012. s’y ajoute le choix judicieux des délégués des bureaux de vote et leur formations , la mise en place d’une bonne stratégie campagnes pour gagner des élections. Et puis la conférence recommande de soutenir le président de la république pour son projet de reforme constitutionnelle et mobilise le population à  dire OUI au referendum. La cérémonie a de clôture de la conférence a enregistré des adhésions d’une cinquantaine des conseillers municipaux venus des autres formations politiques. Modibo Fofana

Barrage du Seuil de Djenné : Dans la foulée des chantiers du 22 Septembre

Après le barrage de Félou ( Kayes ) inauguré en 2009, la pose de la première pierre du barrage du Seuil de Djenné, constitue un autre grand chantier voulu par ATT. A l’approche du 22 septembre, l’occasion était toute rêvée pour le président ATT de poser les fondements de ce barrage hydro-électrique, qui sera le 2è plus grand barrage après celui de Markhala et qui fournira de l’électricité. Réalisation à  hauteur de 19 milliards de nos francs, en parti financé par la BAD( Banque Africaine de Développement ), l’ouvrage devrait être prêt d’ici 37 mois. A ce moment là , C’’est le successeur d’ATT qui l’inaugurera sans doute. Situé à  Soala, une localité à  15 km de la ville de Djenné sur la rive droite du fleuve Bani, l’ouvrage ou «Â  Seuil de Djenné », devrait accroà®tre les potentialités non seulement agricoles, pastorales mais aussi économiques de cette région du Nord Mali, enclavée en palliant à  la sécheresse de la zone, tout en relançant les activités agro-pastorales. ATT, originaire lui-même du Nord a toujours eu à  C’œur de pérenniser le développement dans les contrées le plus lointaines du pays et l’inauguration valait le déplacement du président, en compagnie d’une forte délégation ministérielle. Délégation accueillie en grandes pompes par les populations locales, chasseurs et autres marionnettistes, mobilisés pour al circonstance. Fournisseur d’électricité et autres avantages Au-delà  de potentialités agricoles, l’ouvrage va fournir de l’électricité à  la ville de Djenné, et ses alentours. Un progrès de taille dans une région pauvre en infrastructures, et qui va bénéficier des retombées. l’ouvrage sera un barrage-pont de 316 mètres qui va relier les deux rives du Bani. Ce qui veut dire que les habitants de Djenné n’auront plus à  le fleuve en période de crues. Avec la construction du barrage, ce sont plus de 15 000 hectares qui seront aménagés. Vingt cinq kilomètres de routes seront bitumés. Il sera réalisé 54 km de digues de protection et plusieurs kilomètres de pistes rurales. Il est également prévu la construction d’un centre de santé communautaire à  Sarantomo et la construction du siège local pour la gestion du seuil à  Soala, rapporte un correspondant. «Â  Le barrage de Djenné a pour objectif de pallier les effets de la sècheresse et de relancer les activités agro-sylvo-pastorales dans le cercle pour le plus grand bonheur des populations», a précisé Aghatam Ag Alhassane, le ministre de l’Agriculture, qui aussi ajouté que l’ouvrage va permettre la création d’emplois directs et indirects, environ 45 000. Chose promise, chose donc due, ATT s’est dit lui fier du démarrage de cet ouvrage : «Â  Ce qui nous appartient et ce que nous avons de plus précieux, C’’est certainement l’agriculture. C’’est la raison pour laquelle nous avons mis beaucoup d’efforts dans l’aménagement de terres pour l’agriculture. Nous avons pu réaliser le seuil de Talo. Aujourd’hui par la grâce de Dieu, nous avons démarré les travaux de celui de Djenné avec l’aide des partenaires financiers que je tiens à  remercier ». Voilà  qui nourrit, le grand rêve d’ATTA de faire du Mali, une puissance verte dans la sous région ouest-africaine. Et avec l’aide des partenaires financiers fortement mobilisés. Partenaires qui sont la BAD, en tête de file, la banque islamique de développement, BID, la Banque ouest-africaine de développement (BOAD), la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA), la Banque mondiale, la Banque d’investissement et de développement communautaire (BIDC), le Fonds saoudien pour le développement (FSD), le Fonds de l’Opep (Organisation des pays producteurs de pétrole), le Fonds international pour le développement agricole (FIDA) et la Banque import-export de la Corée du Sud. Ouvrage majeur, le Barrage du Seuil de Djenné, constitue une réalisation qui va s’inscrire dans le palmarès du président Amadou Toumani Touré, et dans la perspective des chantiers du 22 septembre. A quelques mois de la fin de son mandat, ATT aura laissé son empreinte dans l’architecture agro-économique du Mali. Et situé au Nord du Mali, il n’en fallait pas plus.

La Mosquée de Djenné: le plus grand édifice en terre du monde

Elle est le plus grand édifice du monde en terre crue et considérée par de nombreux architectes comme la réalisation majeure du style architectural soudano-sahélien, tout en reflétant des influences islamiques. La construction actuelle date de 1907 En ce vendredi 18 juin 2010, cette localité a marqué tous ceux qui ont effectué le déplacement. Une visite dans la ville permet de s’imprégner d’une architecture nulle part visible par ailleurs sur le continent africain. La mosquée est située dans la cité de Djenné, au Mali, et un premier édifice fut construit en ce lieu au XIIIe siècle, mais la construction actuelle date seulement 1907. Marquant le centre de l’agglomération de Djenné, C’’est aussi l’un des symboles les plus remarquable l’Afrique occidentale de concert avec la ville de Djenné elle-même, elle est inscrite à  la liste du patrimoine mondial de l’Unesco. Selon le guide, les branches de palmier insérées dans les murs absorbent les contraintes dues aux variations climatiques et servent d’échafaudage permanent pour les opérations d’entretien de l’édifice. Toute la communauté des habitants de Djenné prend une part active à  l’entretien de la mosquée, dans le cadre de festivités annuelles, avec musique et restauration traditionnelles. Une visite qui restera gravée dans la mémoire des caravaniers. Le tour de l’Afrique de l’Ouest en 90 jours La caravane de l’intégration poursuit son chemin. Ce mardi, elle quitte le Mali pour le Burkina Faso après avoir parcouru des milliers de kilomètres en dix huit jours à  travers le Mali (Kayes, Bamako, Ségou, Niono, San, Mopti, Douenza, Tombouctou, Niafounké, Goundam, Gao, Djenné, Koutiala et Sikasso). Cette entrée au Burkina Faso conduira les caravaniers vers les localités de Koloko, Bobo Dioulasso, Gaou, Koudougou, Tougan, Ouagadougou, Ouahigouya, Kaya et enfin Fada Ngourma. Durant une semaine, les caravaniers s’imprègneront des réalités burkinabés.

Tournée d’ ATT en 5è région : Bandiagara, Djenné et Sofara illuminées

Inaugurées le 22 février 2010, les installations de Bandiagara concernent la réalisation d’un réseau de 11 000 m de longueur, la pose de 270 lampadaires pour l’éclairage des voies et lieux publics et à  l’installation d’un groupe électrogène de 400 kilowatts. Le coût total de ces travaux s’élève à  258 622 125 de Fcfa (hors taxes). Résoudre le problème d’eau et d’electricité Au cours de la cérémonie inaugurale, le Maire de la Commune urbaine de Bandiagara, M. Mousseà¯ni Saye, a invité le Président ATT à  s’atteler à  la résolution définitive du problème d’eau à  Bandiagara. Selon l’élu, malgré les investissements consentis par l’Etat, Bandiagara manque d’eau depuis 12 mois. M. Saye a également demandé au gouvernement de poursuivre les efforts d’extension du réseau électrique et de la réaliser la route Bandiagara-Ningari-Tedie-Douenza. En réponse à  la requête du Maire Mousseà¯ni Saye, le Ministre de l’Energie et de l’eau, dira que la pénurie d’eau à  Bandiagara, s’explique par l’irresponsabilité des élus sortants et entrants. Pour preuve, indiquera-t-il, à  Bandiagara, il n’y a même pas de comité de gestion des installations hydrauliques réalisées à  coût de millions (plus de 700 millions de Fcfa). Afin de palier à  ce problème, des travaux d’urgence seront réalisés dans 10 jours. Ce qui «Â augmentera de 10m3/h la quantité d’eau disponible et de 30 m3/h dans les 15 prochains jours », a déclaré le Ministre. Aussi, le Ministre a invité les populations de la Commune urbaine de Bandiagara à  s’approprier des nouvelles installations. Mais aussi à  prendre une part active dans leur pérennisation. Notamment, en payant les factures d’électricité et en veillant rigoureuse sur les ouvrages et équipements. Répondant au Maire, le Président de la République, pour sa part a indiqué qu’il n’a pas besoin d’être motivé par qui que ce soit pour faire quelque chose à  Bandiagara. Car C’’est dans cette ville que repose en paix la mère de notre Président, il y a 55 ans de cela. «Â Je suis de Bandiagara, C’’est pour quoi J’inscris Bandiagara sur la liste des bénéficiaires des plus grands projets du gouvernement que sont la construction des logement sociaux, l’éclairage public, les aménagements… », a ajouté ATT. En poursuivant, le Président dira qu’ «Â ici, à  Bandiagara, il y a des responsables qui ne sont pas des responsables. C’’est pourquoi le problème d’eau persiste. ». Il a d’ailleurs pris l’engagement de faire ce problème d’eau, une affaire personnelle. Par ailleurs, le Président a annoncé la réalisation de 50 logements sociaux à  Bandiagara dans les prochains jours. Djenné : que la lumière soit ! Après Bandiagara, ce fut l’étape de la ville historique de Djenné (23 février 2010). Par inauguration il s’agit aussi des installations de Djenné. Ici, les travaux ont consisté en la réalisation d’un réseau électrique de 11 000 m et la pose de 240 lampadaires pour l’éclairage public. Le coût total de ces travaux s’élève à  260.547.850 Fcfa (hors taxe). Pour le Maire de la Commune urbaine de Djenné, M. Bamoye Sory Traoré, la réalisation de ces deux projets contribuera sans nul doute à  améliorer les conditions socio-économique des populations locales. Il a par ailleurs, sollicité l’appui du gouvernement pour l’extension du réseau électrique, la construction des locaux du lycée et d’un complexe sportif. Le PDES en marche Pour sa part, le Ministre Mamadou Diarra a rappelé que ce projet est un chantier du PDES qu’il et s’inscrit dans le cadre du projet d’éclairage public des 7 localités du Mali. Il est financé par la Banque Islamique de Développement (BID) et le budget d’Etat à  hauteur de 3,2 milliards de Fcfa et 258 millions de Fcfa respectivement. «Â Il me plait de faire remarquer que la mise en service très prochaine de la nouvelle centrale électrique de Djenné sur financement de l’EDM-SA permettra d’améliorer le qualité du service, pour le bien être des usagers de l’électricité dans cette citée historique », a ajouté le Ministre. Selon le Président ATT, l’éclairage public C’’est la sécurité, la commodité et l’économie nocturne. Par ailleurs, le Président a annoncé la liste des projets que le gouvernement entend réaliser à  Djenné dans les prochains jours. Il s’agit de la construction du lycée de Djenné en 2011 dont le financement est déjà  acquis. Il y a aussi la construction d’un centre de santé (début 2011) et de 50 logements sociaux cette année. Aussi, le chef d’Etat a remis un chèque de 10 millions de Fcfa au Préfet de Djenné pour l’aménagement du terrain de football et de basket-ball. En outre, le Président a promis aux femmes de Djenné un centre d’éducation cette année. l’étape de Sofara De Djenné, ATT s’est rendu à  Sofara, dernière étape de cette série d’inauguration. Réalisé par la mairie de Fakla dont Sofara est le chef lieu, en collaboration avec la Société de Production et de gestion d’Electricité (SPGE) le projet d’électrification de Sofara porte sur l’alimentation en électricité de 570 clients domestiques, socio-communautaires et productifs. D’un coût total de 203 millions de Fcfa dont 152 millions de subvention de l’AMADER et 51 millions de Fcfa de contribution personnelle du Projet SPGE et la mairie de Fakala, le projet s’inscrit dans le cadre de son partenariat avec l’AMADER. La longueur totale du réseau de distribution est 9 km en basse tension pour une puissance installée de 200 KVA : « l’inauguration de ces installations est la preuve que le PDES est en marche dans la commune rurale de Fakala », a déclaré le Maire, M. Allassane Guindo au cours de la cérémonie inaugurale. Ce dernier a, par ailleurs, exhorté l’AMADER à  poursuivre ses efforts d’extension du réseau électrique.Pour le Ministre, cette cérémonie inaugurale est la concrétisation d’un volet essentiel de la vision du Président ATT pour le développement de notre pays, à  savoir la valorisation du secteur rural. Pour M. Mamadou Diarra, des dispositions sont en cours pour étendre ce réseau à  toutes les zones non encore couvertes. « Je suis fier des actions posées par la mairie de Sofara et je participerai à  toutes les actions que ladite mairie entend mener », a souligné, le chef d’Etat. Aussi, le Président a remis un chèque de 5 millions de Fcfa au sous préfet de Sofara. Les sous perçus serviront à  aménager le terrain de foot de ladite localité, ainsi que l’achat de 2 ballons et d’un carton de chaussures à  la jeunesse de Sofara. l’AMADER, pour étendre le réseau d’électrification Notons que l’AMADER est créée en 2003. Elle a initiée le présent projet et les 127 électrifications rurales. En tant qu’outil du gouvernement, n’a ménagé aucun effort pour jeter les bases de son programme d’électrification rurale, en partenariat avec des opérateurs nationaux et étrangers du secteurs privé, et de concert avec les populations des localités concernées. Elle apporte un concours financier sous forme de subventions aux opérateurs pour la réalisation des projets d’électrification rurale. De même, les actions de l’AMADER ont permis de porter le taux d’accès à  l’électricité en milieu rural de moins de 1% en 2004 à  plus de 12% en fin 2009. Partout o๠le Président est passé, C’’est une foule immense qui l’a accueilli. Les installations vont certainement booster les activités génératrices de revenus dans ces localités. Pour la circonstance, le chef de l’Etat malien était accompagné de personnalités dont le Ministre de l’Energie et de l’Eau, M. Mamadou Diarra, le Président du Conseil d’Administration de l’EDM-SA, M. Issoufi Maà¯ga, le PDG de l’AMADER, M. Ismaà¯l O Touré, a inauguré, du 22 au 23 février dernier, les installations électriques de Bandiagara Djenné et Sofara. A noter que, pour la circonstance le chef de l’Etat malien était accompagné de personnalités dont le Ministre de l’Energie et de l’Eau, M. Mamadou Igor Diarra, le Président du Conseil d’Administration de l’EDM-SA, M. Issoufi Maà¯ga et le PDG de l’AMADER, M. Ismaà¯l O Touré,.