États unis : Une nouvelle base à Agadez pour mieux  sécuriser

Le gouvernement américain a confirmé la construction en cours d’une méga-base de drones à Agadez au Niger. Avec une piste d’atterrissage de 1 830 m, d’un espace de parking avion de 17 458 m² et de trois hangars mobiles pour abriter des avions, ainsi que des installations de défense et d’accueil des troupes pour la protection de la zone.

Situé au nord du pays à moins de 300 Km de la frontière avec l’Algérie, la nouvelle base américaine d’Agadez est censée donner à l’armée américaine une plus grande capacité d’utilisation des drones.

Cette infrastructure militaire en cours de construction permettra également aux américains de déployer des transporteurs lourds C17, et différents avions lègers pour l’ISR…Cet univers militaire abriterait une piste d’atterrissage de 1 830 m, d’un espace de parking avion de 17 458 m² et de trois hangars mobiles pour abriter des avions. Ainsi que des installations de défense et d’accueil des troupes pour la protection de la zone. Étant le seul pays dans la région a accepté une base pour les drones MQ-9 Reapers un nouveau modèle de drone potentiellement plus mortel  que le drone Predator, le  Niger se positionne comme le centre régional clé pour les opérations militaires des États-Unis, avec Agadez servant comme premier avant-poste  pour le lancement d’opérations de renseignement, de surveillance, et des missions de reconnaissance. Géographiquement et stratégiquement, Agadez présente une option intéressante pour assurer la sécurité étant donné sa proximité avec les menaces dans la région .
En clair, ce positionnement permettra de suivre de plus près les routes empruntées par les djihadistes qui trafiquent entre le Mali et le sud de la Libye, mais permettra également de garder éventuellement un oeil sur les activités de Boko Haram. La construction de cette base aérienne entre dans le cadre d’une politique visant à renforcer la contribution des Etats-Unis à la lutte contre le terrorisme dans la région, selon les experts militaires.
Ce site militaire devrait coûter 100 millions de dollars, environ 50 milliards de francs CFA, selon The Intercept » et sera géré uniquement par les Etats-Unis.

Un drone abattu aux frontières algéro-maliennes

C’’est à  proximité de la frontière algéro-malienne que la destruction d’un drone français ou américain de type Predator a été signalée ce lundi par les forces de défense algériennes. D’après le quotidien El Khabar, des individus, dont les identités sont encore inconnues, auraient abattu l’engin en plein vol à  l’aide de missiles sol-air russes, un arsenal provenant des anciens stocks de l’armée loyaliste libyenne. l’armée malienne aurait récupéré les débris dans la région de Ouikran, près de la frontière algérienne. Selon le quotidien, le drone a été détruit alors qu’il effectuait un vol de reconnaissance à  l’ouest de la ville de Toudenni. l’incident témoigne du climat qui règne actuellement dans la région du Sahel. Ces drones, très utilisés en matière de surveillance par les puissances occidentales, servent notamment à  se renseigner sur les déplacements des groupes armés qui opèrent dans la bande sahélienne. Les drones au Sahel, une nouveauté ? Les services occidentaux sont très actifs dans la sous-région du Sahel. Mais, longtemps réservée à  des zones comme le Pakistan ou l’Iran, l’utilisation par ces mêmes services de drones se développe au Sahel. Pour l’heure, ni les Etats-Unis, fournisseurs de ces drones Predator, ni la France qui en possède quelques-uns, n’ont exprimé le moindre mot à  ce sujet. Des sources ont indiqué que ces engins volants étaient aussi utilisés pour rendre comptes des circulations du Mouvement de libération de l’Azawad (MNLA) et d’Al-Qaà¯da au Nord du Mali. Ils auraient commencé à  survoler le territoire après la chute de Kadhafi, pendant la présence des forces américaines et françaises. l’Algérie, qui a plus de 1 300 kilomètres de frontière avec le Mali, a interdit à  ces deux pays de faire voler leurs drones au-dessus de son territoire. Ces drones pourraient aussi être un moyen de localiser les otages aux mains des groupes terroristes. Actuellement, une douzaine de personnes est gardée prisonnière par Al-Qaà¯da au Maghreb islamique (Aqmi) et le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao).