Covid-19: Les Etats-Unis retirent le Maroc de la liste des destinations à haut risque

Le Centre américain de contrôle et de prévention des maladies (CDC) a retiré le Maroc de sa liste des destinations à risque pour les voyageurs en termes de propagation de la Covid-19. Le Royaume, qui était auparavant parmi les pays dits à haut risque (niveau 3), est placé désormais dans la catégorie des destinations de voyage présentant un risque modéré (niveau 2), selon la dernière mise à jour. D’après le CDC, le niveau 2 s’applique aux pays qui ont signalé entre 50 et 100 nouveaux cas de covid-19 pour 100.000 habitants lors des 28 derniers jours.

Un total de 26 nouveaux cas de la Covid-19 a été enregistré au Maroc dans les dernières 24 heures, a indiqué lundi le ministère de la Santé et de la Protection sociale.

Selon le ministère, le nombre de primo-vaccinés a atteint 24.891.938, celui des personnes ayant reçu deux doses s’élève à 23.384.674, alors que 6.751.903 personnes ont eu trois injections du vaccin.

Le nouveau bilan d’infections porte à 1.264.342 le nombre total des contaminations depuis le premier cas signalé au Maroc le 2 mars 2020, tandis que le nombre des personnes rétablies est passé à 1.247.652, soit un taux de guérison de 98,7%.

Le Cap vert ouvre son ambassade à Rabat et un consulat à Dakhla

La République de Cabo Verde a ouvert ce mardi son ambassade à Rabat, lors d’une cérémonie présidée par le ministre capverdien des Affaires étrangères, de la Coopération et de l’Intégration régionale, Rui Alberto De Figueiredo Soares et son homologue marocain, Nasser Bourita.Dans une déclaration à la presse à l’issue de cette cérémonie, Rui Alberto De Figueiredo Soares a qualifié de « moment spécial et très important » l’inauguration de cette ambassade, exprimant ses remerciements aux autorités marocaines pour leur collaboration.

Cette collaboration a permis d’aller très vite, a-t-il dit, rappelant sa visite en juin dernier au Maroc au cours de laquelle l’annonce a été faite de l’installation imminente d’une Ambassade résidente de la République du Cabo Verde à Rabat.

Il a souligné que cette ambassade permettra d’entamer une nouvelle ère dans les relations bilatérales et offrira l’opportunité à son pays de bénéficier de l’expérience marocaine réussie dans plusieurs domaines.

« Nous avons beaucoup à apprendre du succès de l’expérience marocaine dans divers domaines de coopération », a souligné le chef de la diplomatie capverdienne.

Il a aussi fait savoir que son séjour dans le Royaume sera marqué par l’ouverture mercredi d’un consulat général de son pays à Dakhla, de même qu’il sera l’occasion d’évoquer avec M. Bourita les perspectives de la coopération bilatérale.

Et d’assurer dans ce sens que cette ambassade compte développer plusieurs activités pour le bien des relations bilatérales.

Politique et éducation au menu des quotidiens marocains

L’invitation par la Tunisie du chef du polisario au forum de coopération Japon-Afrique tenu à Tunis, la réforme de l’école et les toilettes publiques sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains ce mardi.Revenant sur l’invitation par la Tunisie du chef du polisario à la 8e TICAD, un forum de coopération Japon-Afrique tenu les 27 et 28 août à Tunis, +L’Opinion+ déplore que cet acte hostile émane malheureusement de la Tunisie, « cette voisine avec laquelle on aurait tant aimé partager des frontières terrestres et maritimes et que nous aurions vraiment dû et voulu avoir dans notre voisinage immédiat ».

La publication estime que ce pays était le “coeur” du Maghreb et sa zone franche diplomatique qui pouvait légitimement aspirer au statut de “terre de jonction et d’apaisement” entre les pays maghrébins, mais dont l’actuel président vient de “sacrifier la neutralité et la souveraineté décisionnelle pour l’introduire avec effraction” dans “le tumulte de conflits qui la dépassent”.

+Aujourd’hui Le Maroc+, qui s’attarde sur la réforme de l’école publique, écrit que depuis que le Maroc a mis sur les rails un processus lourd de réforme à travers la loi-cadre en vigueur depuis 2019, la rentrée scolaire devrait être le moment “idéal” pour “donner de la visibilité” sur l’avancement d’une telle réforme, surtout que la loi-cadre 51-17 a pour principal objectif de transformer l’école à l’horizon 2030.

La conduite d’un tel process est “naturellement complexe” aussi bien sur le plan stratégique, opérationnel que législatif et requiert “une adhésion et une implication toujours avec la même intensité”, estime le quotidien.

Et pour cela, tous les acteurs doivent disposer de manière régulière de la feuille de route, actualisée au besoin, pour savoir où on en est dans l’avancement de ce chantier vital pour l’avenir, soutient-il, estimant que la rentrée scolaire est le “meilleur moment” pour renouveler de manière collective l’engagement de la collectivité pour l’école.

+L’Economiste+ écrit que des centaines de milliers d’estivants sur les côtes marocaines ont été confrontés à un vrai calvaire cet été, étant donné que la plupart de ces côtes ne disposent d’aucune infrastructure dédiée pour les besoins naturels.

Le journal déplore l’absence de toilettes publiques dans les plages du Maroc, pourtant lieu de cristallisation du tourisme, notant que cette problématique des toilettes publiques est “récurrente” et concerne “malheureusement” la totalité du territoire.

Le Japon et la Bad appuient le secteur privé africain

Le Japon et la Banque africaine de développement (BAD) s’engagent à consacrer jusqu’à cinq milliards $, soit 3274 milliards Fcfa, au profit du secteur privé africain.L’annonce a été faite lors de la 8e Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD 8), qui s’est tenue les 27 et 28 août 2022 à Tunis, la capitale tunisienne. Elle intervient dans le cadre d’une coopération financière. L’aide s’étend sur la période la période 2023-2025.

Le financement se compose de 4 milliards de dollars au titre du guichet existant et d’un montant supplémentaire pouvant atteindre 1 milliard de dollars au titre d’un nouveau guichet spécial que le Japon mettra en place, indique une note de la Bad.

Dans le cadre de ce guichet spécial, le Japon accordera des financements aux pays qui font des progrès en matière de transparence et de viabilité de la dette et d’autres réformes, améliorant ainsi de manière régulière et significative la situation de leur dette.

Pour assurer sur le continent la sécurité alimentaire, le Japon et la BAD soutiendront l’agriculture et la nutrition, des domaines prioritaires de l’Initiative d’assistance renforcée au secteur privé en Afrique (EPSA 5) qui couvrira quatre domaines prioritaires : électricité, connectivité, santé, agriculture et nutrition pour répondre aux principaux défis de l’Afrique.

Lors de la cérémonie de lancement de l’EPSA 5, Masato Kanda, vice-ministre japonais des Finances pour les affaires internationales, a engagé son pays à soutenir les Etats africains tout en respectant leurs propres initiatives.

Akihiko Tanaka, président de l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA), a déclaré de son côté que « face à la grave situation causée par de multiples crises, le renforcement de la résilience et la promotion de la sécurité humaine sont des éléments stratégiques de l’appui japonais à l’Afrique ».

« L’EPSA est un volet essentiel de notre partenariat avec la Banque africaine de développement pour relever les défis sociaux et économiques auxquels le continent est confronté. La JICA s’engage à travailler avec l’EPSA pour créer un avenir brillant et prospère », a-t-il ajouté.

Le président de la Bad, Akinwumi Adesina, a expliqué que « l’EPSA 5 est le type de coopération dont l’Afrique et le monde ont besoin. Les impacts croissants du changement climatique, la pandémie de Covid-19 et la guerre en Ukraine signifient que nous devons faire encore plus que ce que nous avons fait précédemment, pour mobiliser le secteur privé et créer des opportunités d’emplois en Afrique ».

Cette « nouvelle initiative » vise des millions d’Africains, a-t-il fait savoir. Pour cette coopération financière, le Japon et la BAD uniront leurs forces pour soutenir les pays qui font face à d’énormes défis, notamment en matière de sécurité alimentaire, de changement climatique, de santé et de dette.

Le Japon avait annoncé le lancement de l’EPSA lors du sommet du G8 à Gleneagles en 2005. Depuis la TICAD 6 en 2016, Tokyo met à jour l’EPSA lors de la TICAD. Actuellement, le Japon apporte son soutien par le biais de l’EPSA4 (3,5 milliards de dollars USD de 2020 à 2022), qui a été lancé à la TICAD7, en 2019.

OCP fait don de 50.000 tonnes d’engrais à l’Ethiopie

Le Groupe OCP a fait don de 50.000 tonnes d’engrais à un programme de développement de la culture estivale du blé irrigué en Éthiopie, rapporte l’agence de presse éthiopienne (ENA).Selon Mohamed Anouar Jamali, Directeur Général de OCP Africa, cette initiative vient en soutien à l’Ethiopie dans ses efforts pour atteindre l’autosuffisance en production de blé, s’engageant ainsi  à soutenir l’Ethiopie dans l’agriculture et la sécurité alimentaire.

Pour sa part, le ministre éthiopien de l’Agriculture, Omar Hussein a déclaré que ce soutien renforcera le développement du blé irrigué en Éthiopie, et que ce don est considéré comme spécial car il est accordé à un moment critique où le prix des engrais a considérablement augmenté.

Selon la même source, ce don du Maroc renforcera davantage la coopération entre les Africains car elle va « d’Africains à Africains ».

Pour sa part, la ministre d’État auprès du ministère de l’Agriculture éthiopien, Sofia Kasa, a déclaré qu’il était prévu de semer un million d’hectares de blé pendant l’été.

Il a également été indiqué que les engrais offerts par le groupe seront utilisés pour fertiliser près de 500.000 hectares de terres.

Sahara: L’Allemagne réitère son soutien au plan marocain d’autonomie

L’Allemagne considère le plan d’autonomie, présenté par le Maroc, comme une bonne base pour une solution acceptée par les parties concernant la question du Sahara.Dans une déclaration conjointe adoptée à l’issue des entretiens, jeudi à Rabat, entre le ministre marocain des Affaires étrangères et son homologue allemande, Mme Annalena Baerbock, qui effectue une visite de travail dans le Royaume, l’Allemagne «considère le plan d’autonomie présenté en 2007 comme un effort sérieux et crédible du Maroc et comme une bonne base pour une solution acceptée» par les parties.

Dans ce sens, la ministre allemande a réitéré « le soutien de longue date de l’Allemagne au processus mené par les Nations Unies pour une solution politique réaliste, pragmatique, durable et mutuellement acceptable pour les parties».

 Les deux ministres sont convenus, de même, de l’exclusivité de l’ONU dans le processus politique et ont réaffirmé leur soutien à la résolution 2602 du Conseil de sécurité de l’ONU, qui a noté le rôle et la responsabilité des parties dans la recherche d’une solution politique réaliste, pragmatique, durable et fondée sur le compromis.

Le Maroc et l’Allemagne ont, par ailleurs, salué la nomination de l’envoyé personnel du secrétaire général des Nations unies, Staffan de Mistura, et réaffirmé leur soutien actif à ses efforts pour faire avancer le processus politique sur la base des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité des Nations unies.

Ils ont également réitéré leur soutien à la MINURSO, précise-t-on dans la déclaration conjointe.

Maroc : nouveau cas confirmé de variole du singe

Le Maroc a enregistré un nouveau cas confirmé de Monkeypox, la variole du singe, détecté chez un ressortissant étranger, a indiqué jeudi le ministère de la Santé et de la Protection sociale.Dans le cadre du dispositif national de vigilance et de surveillance épidémiologique, et en application de sa politique de communication, le ministère de la Santé et de la Protection Sociale annonce à l’opinion publique qu’un cas confirmé de Monkeypox, ou variole du singe, a été enregistré au Maroc chez un citoyen étranger », a indiqué le ministère dans un communiqué, précisant qu’il s’agit d’un cas importé.

Le ministère explique que les premiers éléments relatifs à l’état de santé du patient indiquent qu’il est « en bonne santé, que son état demeure stable et ne suscite aucune inquiétude ». Le patient est pris en charge conformément aux procédures sanitaires adoptées en la matière, relève le communiqué.

Et d’ajouter que les équipes des centres national et régional des opérations d’urgence de santé publique et les équipes d’intervention rapide veillent à la délimitation des cas contact en vue de les soumettre au contrôle médicale et prendre les mesures préventives conformément aux normes nationales et internationales de sécurité sanitaire.

Selon le ministère, il s’agit du troisième cas confirmé de Monkeypox au Maroc depuis le premier cas enregistré le 02 juin dernier.

Et de conclure que le ministère de la Santé et de la Protection sociale continuera à communiquer avec l’opinion publique nationale, et à l’informer de toutes les évolutions, comme il le fait depuis le début de cette alerte sanitaire mondiale.

La cheffe de la diplomatie allemande entame une visite au Maroc

La ministre allemande des Affaires étrangères Annalena Baerbock, entame, ce mercredi 24 août 2022, une visite de travail de deux jours à Rabat, a-t-on appris de source bien informée.La ministre allemande, qui sera accompagnée de députés et de responsables de son département, tiendra une réunion élargie avec son homologue marocain Nasser Bourita.

Le développement de coopération énergétique, tout particulièrement en ce qui concerne l’hydrogène vert figurera, a-t-on indiqué, au centre de ces entretiens bilatéraux. 

Le Royaume, qui pourrait entamer prochainement la production d’hydrogène vert Made in Morocco, dispose des potentialités nécessaires pour s’ériger en exportateur de cette énergie propre vers l’Union européenne.

Le trophée de la Coupe du monde fera escale au Maroc les 10 et 11 septembre

Le prestigieux trophée de la Coupe du monde fait une tournée à travers tous les pays qualifiés. Après avoir débuté le 24 août à Séoul, il fera escale au Maroc en septembre prochain. Le trophée original de la Coupe a quitté le siège de la FIFA à Zurich en Suisse, en prévision de sa grande tournée qui a démarré à Séoul en Corée du Sud.

Pour la première fois de l’histoire, il sera exposé dans les 32 pays qualifiés pour la compétition qatarie (20 novembre -18 décembre 2022).

Ainsi, le trophée sera au Maroc les 10 et 11 septembre 2022, a annoncé mercredi la FIFA.

Il sera notamment au Sénégal les 6 et 7 septembre, en Tunisie les 13 et 14 septembre, en Belgique les 4 et 5 octobre, en France entre les 6 et 9 octobre, au Brésil du 21 au 23 octobre,

La première tournée de l’histoire du trophée de la Coupe du Monde a démarré en 2006. La FIFA et ses partenaires ambitionnent de réaliser une tournée des 211 associations membres, lors de l’édition en centenaire, en 2030.

Politique, tourisme et économie au menu des quotidiens marocains

La scène politique nationale, le secteur touristique et les subventions accordées aux professionnels du transport routier sont les principaux sujets traités par les quotidiens parus ce mercredi.+Aujourd’hui Le Maroc+, qui revient sur la scène politique nationale, écrit qu’après quelques semaines de la trêve estivale, le conseil de gouvernement s’apprête à tenir sa première réunion de la rentrée.

Cette rentrée politique intervient alors que la scène publique a été marquée par des moments politiques importants: c’est le cas pour le discours du Trône adressé à la Nation, où SM le Roi a maintenu le cap des grandes réformes et des projets structurants à la fois pour le Royaume et le peuple marocain.

Le gouvernement va également mener à bien les réformes prévues dans le cadre du chantier de la généralisation de la protection sociale, qui a également été réitéré, ajoute le quotidien.

Un autre moment politique « fort » a concerné la publication de la lettre de cadrage pour l’élaboration de la loi de Finances pour l’année prochaine, relève-t-il, soulignant que de “nouveaux défis” restent à relever pour le pays.

+L’Opinion+, qui s’attarde sur les subventions accordées par le gouvernement aux professionnels du transport routier, relève de la “fraude” dans cette opération, expliquant que certains transporteurs, sans utiliser leurs véhicules souvent loués à d’autres personnes, “usent des artifices les plus ingénieux” pour ainsi bénéficier indûment de cette aide.

Ces pratiques déloyales ont pris des proportions telles qu’on parle désormais d’un “commerce des agréments”, dénonce le journal.

Si le gouvernement puise dans les caisses publiques pour venir en aide aux transporteurs, c’est pour préserver le pouvoir d’achat des citoyens et non pas pour que l’argent public aille dans les poches d’une “poignée de manipulateurs”, souligne-t-il, estimant nécessaire une “réaction ferme et intransigeante vis-à-vis de toute tentative de contourner la loi”.

+L’Economiste+, qui revient sur la situation du secteur touristique, juge qu’en matière de tourisme, “nous ne sommes pas près de gagner la partie”.

“Les touristes sont revenus, mais les problèmes de fond sont restés les mêmes. Le service n’a pas fait de bond miraculeux en avant, les tarifs par contre oui”, souligne le quotidien.

Ce qui répugne le plus les touristes, qui se lâchent sur les réseaux, ce sont le harcèlement, les vols à l’arrachée, les achats forcés, la violence, la saleté des plages et les accidents de la route, entre autres, relève-t-il, estimant ces faits “très graves”, avec un “retentissement viral”, qui “nuit indubitablement à la destination”.

De plus, il met en garde contre une “vision précaire” du tourisme, à savoir augmenter le nombre de nuitées, sans remédier aux à-côtés qui font partie d’un package touristique, tout en préconisant la mise en place d’une « véritable stratégie touristique intégrée », sinon “nous sacrifierons nos visiteurs pour d’autres destinations plus agréables à vivre”.

La 4ème édition de la semaine du film ivoirien au Maroc, du 18 au 24 septembre à Tanger

La 4ème édition de la Semaine du Film Ivoirien au Maroc aura lieu du 18 au 24 septembre à Tanger, annonce mardi le Centre Cinématographique marocain (CCM).Tenue dans le cadre de la consolidation des relations entre le Royaume du Maroc et la République de Côte d’Ivoire, et en application des dispositions de l’Accord de Coproduction et d’Échanges Cinématographiques entre le CCM et l’Office National du Cinéma de Côte d’Ivoire (ONACI-CI), signé à Abidjan le 28 novembre 2011, cet événement culturel est organisé en marge de la 22ème édition du Festival National du Film (FNF) qui aura lieu du 16 au 24 septembre, note le CCM dans un communiqué.

La tenue de cet évènement durant la même période que le FNF permettra aux festivaliers et aux ressortissants africains résidant à Tanger, notamment la communauté ivoirienne, de suivre la production cinématographique ivoirienne récente, et sera aussi une opportunité pour les professionnels ivoiriens et marocains de se rencontrer et de discuter de futurs projets de coopération et de coproduction.

Cette manifestation s’inscrit dans le cadre de l’action menée par le Maroc en faveur de la coopération sud-sud dans le domaine cinématographique et son engagement à soutenir le cinéma africain en général. Le Maroc est signataire de 09 Accords de Coproduction et d’Échanges Cinématographiques avec des pays africains, et a coproduit, depuis 1983, plus de 50 films africains.

Le programme de cette manifestation sera marqué par la projection de longs métrages ivoiriens et la présence d’une délégation de professionnels de cinéma composée de cinéastes, de comédiens, de journalistes et d’officiels représentant l’ONACI-CI.

Enseignement et économie au menu des quotidiens marocains

La rentrée scolaire 2022-2023, la gestion des finances des collectivités locales et les enjeux de la réglementation de la cryptomonnaie au Maroc sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.+L’Opinion+, qui s’attarde sur la rentrée scolaire 2022-2023, écrit que contrairement aux rentrées scolaires des trois dernières années, qui avaient subi de plein fouet les turbulences causées par la pandémie du Coronavirus, celle de l’année 2022/2023 semble jusqu’ici s’acheminer vers un scénario normal et sans accrocs, du moins sur le plan sanitaire.

Ce retour à la normalité doit être estimé à sa juste valeur et mis à profit afin de redonner à l’enseignement la centralité qui a toujours été la sienne dans la vie sociale et communautaire, soutient le journal.

Au-delà de l’aspect purement éducatif, les enjeux d’un tel repositionnement sont multidimensionnels et concernent l’équilibre psychologique, affectif, social et culturel de nos enfants, qui reste intimement lié au statut de l’école en tant que socle inébranlable de valeurs, estime-t-il.

Mais, pour qu’elle puisse jouer pleinement un rôle stabilisateur, l’école se doit d’être forte et exempte de tous les torts et travers qui contribuent à la détérioration de l’environnement intra et extrascolaire, notamment l’encombrement des classes et le manque d’outils pédagogiques, sans oublier l’environnement social volatil de l’enseignement, jalonné de tensions et de grèves à répétition.

+Aujourd’hui Le Maroc+ évoque un paradoxe concernant les finances des communes, où le besoin est « énorme », mais qui dégagent “continuellement” des excédents importants.

Face à cette situation, dont les raisons sont “imbriquées”, la publication estime important d’ouvrir le chantier de la réforme des finances et surtout des taxes locales, soulignant que les collectivités territoriales peuvent être réellement riches si les recettes locales sont optimisées, à commencer par les taxes et la fiscalité locale.

Il plaide, en conséquence, en faveur d’une fiscalité plus simple, mais performante, se demandant “à quoi bon avoir des dizaines de taxes si, au final, le recouvrement n’est pas fait à temps”.

+L’Economiste+, qui aborde les enjeux de la réglementation de la cryptomonnaie au Maroc, écrit que le Maroc a annoncé, il y a quelques mois, la préparation d’un arsenal juridique dédié, tirant les leçons des expériences internationales, l’objectif étant de mettre en place des “garde-fous” pour éviter les dérapages d’une activité difficilement contrôlable.

Réglementer cette activité, encore balbutiante au Maroc, permettra d’éviter un dangereux laisser-aller.

Car, si les cryptomonnaies apportent de nouvelles souplesses, en permettant de contourner les complexités du circuit financier conventionnel, elles peuvent tout aussi bien être un terrain privilégié des activités criminelles, comme le financement du terrorisme et le blanchiment de capitaux, explique le quotidien.

Maroc: Décès d’Abdelhak Khiam, ex-patron du BCIJ

Abdelhak Khiame, ancien patron de la Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ) et du Bureau central d’investigations judiciaires (BCIJ) est décédé ce mardi 23 août au matin à Casablanca à l’âge de 64 ans, apprend-on de source proche.Né à Casablanca, Abdelhak Khiam avait fait ses armes au sein de la Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ). En 2004, il avait été placé à sa tête, à une période particulièrement sensible : un an auparavant, avaient eu lieu les attentats du 16 mai ayant frappé la capitale économique. 

Véritable expert en terrorisme et crime organisé, Abdelhak Khiame avait été appelé à prendre la tête du BCIJ dès sa création en 2015.

Il a passé le relais en novembre 2020 à Habboub Cherkaoui. Depuis, il était chargé de mission au cabinet du patron du pôle DGSN-DGST, Abdellatif Hammouchi.

Au sein du BCIJ, Khiam avait été au cœur de la coopération sécuritaire avec les pays étrangers, dont notamment la France et l’Espagne. À la tête de ce que la presse avait appelé le « FBI marocain », Abdelhak Khiam avait aussi initié la communication sur les actions anti-terroristes du Maroc.

La presse marocaine décrypte le discours royal

Le discours adressé samedi par le Roi Mohammed VI à l’occasion du 69ème anniversaire de la Révolution du Roi et du Peuple est le sujet principal traité par les quotidiens marocains parus ce lundi.+Aujourd’hui Le Maroc+ écrit que le discours royal a rappelé que la question du Sahara marocain est « déterminante », d’autant plus que le Maroc attend de ses partenaires une “plus grande clarté” de leur positionnement sur la question du Sahara marocain.

Les positions “ambiguës” de certains partenaires, traditionnels ou nouveaux, sur l’affaire du Sahara commencent à susciter des interrogations auprès du peuple marocain sur les vrais amis du Royaume et ceux qui profitent de la situation, relève le quotidien.

Pour ces pays “probablement dépassés” par les événements ou bien voulant ménager les adversaires directs du Maroc, “le temps est venu pour faire un choix”, écrit-il, estimant “inconcevable” d’être avec le Maroc dans les coulisses profitant des partenariats économiques et des marchés publics juteux, puis jouer à la neutralité positive ou bien ressasser un discours qui ne convainc plus personne sur une solution juste et équitable.

Même son de cloche chez +l’Économiste+, qui estime que le message royal est limpide, étant donné que le dossier du Sahara “est le prisme à travers lequel le Maroc traite avec ses partenaires” et que c’est à cette aune que le Royaume mesure désormais la nature de ses partenariats.

Le signal est donc donné aux partenaires dont la position reste ambigüe de clarifier leur positionnement “de manière qui ne prête à aucune équivoque”, note-t-il.

“L’idée est de les inciter à sortir de la zone grise confortable et de cesser de vaciller, au gré des circonstances. Autrement dit, choisir son camp”, explique-t-il.

+L’Opinion+ évoque la “force” du lien qui unit indéfectiblement les Marocains du monde à leur patrie et leur engagement de faire du Maroc une nation prospère.

Pour la publication, cette “richesse patriotique”, n’étant ni infinie, encore moins inépuisable, devrait être entretenue et encouragée, premièrement, et comme l’a bien ordonné le Souverain lors de son discours, à travers la mise en place d’un mécanisme dédié capable d’appuyer les initiatives et les projets de ces Marocains.

L’enjeu est “décisif” du moment que la communauté marocaine à l’étranger est la première ressource en devises du Maroc, dépassant même le tourisme, secteur pivot de l’économie nationale, estime-t-il.

Mais l’inclusion des MRE passe également par la participation effective à la scène politique et à l’élaboration des politiques publiques spécifiques à cette communauté, ajoute-t-il.

+Assabah+, qui reprend des extraits du discours royal, souligne que le dossier du Sahara est le prisme à travers lequel le Maroc considère son environnement international et l’aune qui mesure la sincérité des amitiés et l’efficacité des partenariats que le Royaume établit.

Ainsi, poursuit le quotidien, le Souverain a adressé un message clair à certains pays comptant parmi les partenaires traditionnels ou nouveaux du Maroc qui affichent des positions «ambiguës» au sujet de la question du Sahara marocain, les appelant à clarifier et revoir le fond de leur positionnement, qui ne doit prêter à aucune équivoque.

Selon le journal, ce message est spécifiquement adressé à certains pays, avec à leur tête la France. La position de ce pays relativement à la question du Sahara est aujourd’hui dépassée, même en Europe. Elle reste encore très timide, relève le quotidien. La France est donc appelée à faire montre de plus de courage et surtout d’une position politique au niveau de celle des Etats-Unis, de l’Espagne, de l’Allemagne et même du Royaume-Uni qui vient d’exprimer son soutien au Maroc.

 

Ce dernier pays s’y est d’ailleurs pris de manière assez timide, commençant d’abord par diffuser la carte complète du Maroc dans ses administrations et ses médias publics. L’autre pays également évoqué implicitement dans ce discours, estime le quotidien, est Israël qui vient d’affirmer son soutien franc à la marocanité du Sahara. De la Chine, dont le Maroc a soutenu l’intégrité territoriale à plusieurs reprises et lors de multiples crises mondiales, le Royaume attend également une position aussi ferme que franche vis-à-vis de son intégrité territoriale.

+Al Akhbar+ titre « Le temps de la clarté ». Le quotidien arabophone reprend la phrase dans laquelle le souverain affirme que le dossier du Sahara est le prisme à travers lequel le Maroc considère désormais ses rapports avec les autres pays, tout en précisant que c’est une phrase lourde de sens.

Le quotidien indique ainsi que le Royaume exige désormais une clarté dans la position de ses partenaires. Sans la citer, le discours, estime-t-il, fait allusion à la France. Un pays auquel le Maroc est lié par des relations stratégiques, sécuritaires, économiques et commerciales. Ce pays, pour garder son statut, est appelé aujourd’hui à ne plus jouer sur les deux tableaux. C’est donc un message, conclut l’éditorialiste, que le Souverain a adressé à la France et que les décideurs de ce pays devront prendre en considération.

En reprenant cette même phrase, le quotidien +Al Ahdath Al Maghribia+ parle, lui, d’une « vision pertinente ». « Nous estimons, ou plutôt nous sommes convaincus, qu’il n’y a pas de message plus clair », écrit le quotidien. Les partenaires avec lesquels le Maroc a décidé de faire un bout de chemin doivent comprendre définitivement cette donne. Ils doivent surtout comprendre pourquoi le Royaume insiste pour faire du dossier du Sahara le prisme à travers lequel il considère son environnement international, et l’élément essentiel à travers lequel il mesure la sincérité de ses amitiés et l’efficacité de ses partenariats, enchaine-t-il.

Le Maroc a pu résister pendant un demi-siècle et, malgré toutes les difficultés qu’il a pu rencontrer, il n’a jamais changé sa position. Le Sahara est marocain et le restera. Un point c’est tout. Telle a toujours été sa position. Nous parlons d’un pays, poursuit le quotidien, qui a construit et continue de construire sa stratégie de développement sur ce que représente pour lui cette partie de son territoire.

Le dossier du Sahara est le prisme par lequel le Maroc considère son environnement international (Souverain marocain)

Le Roi Mohammed VI a affirmé samedi que le dossier du Sahara est « le prisme à travers lequel le Maroc considère son environnement international ».« Compte tenu de ces développements positifs impliquant des pays de tous les continents, Je voudrais adresser un message clair à tout le monde : le dossier du Sahara est le prisme à travers lequel le Maroc considère son environnement international. C’est aussi clairement et simplement l’aune qui mesure la sincérité des amitiés et l’efficacité des partenariats qu’il établit », a dit le Souverain dans son discours prononcé à l’occasion de l’anniversaire de la Révolution du Roi et du Peuple.

Le Roi a rappelé que ces dernières années, le Maroc a réalisé de « grandes percées aux niveaux régional et international qui, toutes, ont été favorables à la position juste et légitime du Royaume sur la marocanité du Sahara ».

« C’est ainsi que de nombreux pays influents, respectueux de la pleine souveraineté du Maroc sur ses territoires, ont manifesté leur réceptivité et leur soutien à l’Initiative d’autonomie, considérée comme la seule voie possible pour le règlement de ce conflit régional artificiel », a-t-il poursuivi.

Il a, ainsi, cité la position des Etats-Unis d’Amérique qui, nonobstant le changement d’administration ou l’évolution de la conjoncture, est « restée constante, cet accueil favorable est désormais incontournable ».

De même, le Souverain a salué la position « claire et responsable » de l’Espagne, ce pays voisin qui « connaît parfaitement bien l’origine et la véritable nature de ce conflit ».

Selon lui, « cette posture constructive a marqué une étape nouvelle dans le partenariat hispano-marocain que nulle contingence régionale, nul développement politique interne ne peuvent désormais affecter ».

Et d’ajouter que « le positionnement constructif à l’égard de l’Initiative d’autonomie, affiché par certains pays européens comme l’Allemagne, la Hollande, le Portugal, la Serbie, la Hongrie, Chypre et la Roumanie, contribuera à poser un nouveau jalon dans les relations de confiance avec ces nations amies, à renforcer le partenariat de qualité qui les lie à notre pays ».

Parallèlement à ce soutien, une trentaine de pays ont ouvert des consulats dans les provinces du Sud, marquant ainsi leur appui clair et net à l’intégrité territoriale du Royaume et à la marocanité du Sahara, a-t-il enchainé.

Le Roi Mohammed VI a également saisi cette occasion pour réitérer l’expression de sa considération aux Rois, Emirs et Présidents des pays arabes, notamment la Jordanie, le Bahreïn, les Emirats Arabes Unis, Djibouti et les Comores, qui ont ouvert des consulats à Laâyoune et à Dakhla.

Nous remercions également le reste des Etats arabes qui ont constamment affirmé leur soutien à la Marocanité du Sahara, et tout particulièrement les pays du Conseil de Coopération du Golfe, l’Egypte et le Yémen.

« Par ailleurs, les positions de nos frères d’Afrique sont un réel sujet de fierté pour Nous, puisqu’environ 40% des Etats africains, relevant de cinq groupements régionaux, ont ouvert des consulats à Laâyoune et à Dakhla », a-t-il souligné.

« Cette dynamique concerne aussi les pays d’Amérique latine et des Caraïbes dont un grand nombre ont ouvert des consulats dans le Sahara marocain alors que d’autres ont décidé d’étendre leur domaine de compétence consulaire aux Provinces Sud du Royaume », a-t-il encore rappelé.

S’agissant de certains pays comptant parmi nos partenaires, traditionnels ou nouveaux, dont les positions sur l’affaire du Sahara sont ambiguës, le Souverain dit attendre qu’ils « clarifient et revoient le fond de leur positionnement, d’une manière qui ne prête à aucune équivoque ».

Maroc : le Roi appelle à la création d’un mécanisme d’accompagnement des compétences marocaines à l’étranger

Le Roi Mohammed VI a appelé, samedi, à la création d’un mécanisme chargé d’accompagner les compétences et les talents marocains à l’étranger, d’appuyer leurs initiatives et leurs projets, soulignant la nécessité d’établir une relation structurelle suivie avec ces compétences, y compris avec les Marocains juifs.Dans un discours adressé à l’occasion du 69ème anniversaire de la Révolution du Roi et du Peuple, le Souverain marocain a affirmé que ce mécanisme « permettra in-fine de mieux connaître les profils, d’interagir en permanence avec eux et ainsi de leur présenter les atouts dont dispose leur pays dans les secteurs liés au processus de développement et d’investissement ».

Il a, à ce propos, exhorté, une fois de plus, les jeunes et les porteurs de projets marocains, résidant à l’étranger, à profiter des multiples opportunités d’investissement offertes par la mère-patrie, à tirer le meilleur parti des mesures d’incitation et des garanties que prévoit la nouvelle Charte de l’Investissement.

En ce sens, le Roi a invité les établissements publics et le secteur national de la finance et des affaires à s’ouvrir davantage sur les investisseurs parmi les membres de la communauté, et à mettre en place, en leur faveur, des mécanismes efficaces de parrainage, d’accompagnement et de partenariat.

Le Souverain a également appelé à moderniser et à mettre à niveau le cadre institutionnel afférant à cette catégorie de citoyens et à reconsidérer le modèle de gouvernance des institutions existantes afin d’en rehausser l’efficience et la complémentarité et ce, compte tenu des aspirations sans cesse renouvelées des Marocains du monde.

Rappelant l’intérêt particulier accordé à l’implication de la communauté des MRE dans le processus de développement, il a souligné que le Maroc a besoin de « tous ses enfants et de toutes les compétences établies à l’étranger ».

« Ces compétences peuvent ainsi s’installer et travailler au Maroc, comme elles peuvent apporter leur concours, via toutes sortes de partenariats, depuis leurs pays d’accueil », a relevé le Souverain, faisant observer que la communauté marocaine à l’étranger est notoirement connue pour les profils de classe mondiale qu’elle compte dans différentes filières : scientifiques, économiques, politiques, culturelles, sportives et autres.

« Ces ressources sont un motif de fierté pour le Maroc et pour tous les Marocains », a-t-il affirmé.

Mettant en exergue les efforts considérables déployés par l’Etat afin de garantir un bon accueil aux Marocains du monde, le Souverain a estimé que ce « dispositif demeure insuffisant ».

« En effet, bon nombre d’entre eux, hélas, se heurtent encore à plusieurs écueils pour régler leurs affaires administratives ou pour lancer leurs projets. Il convient par conséquent de remédier à cet état de fait », a constaté le Roi, notant que le temps est « venu de doter cette communauté de l’encadrement nécessaire ainsi que des moyens et des conditions pour qu’elle donne le meilleur d’elle-même, dans l’intérêt bien compris de son pays et de son développement ».

Il a en outre rappelé que le Maroc dispose d’une communauté estimée à quelque cinq millions d’individus, auxquels s’ajoutent des centaines de milliers de juifs marocains à l’étranger, tous disséminés aux quatre coins du monde, relevant que ces Marocains du monde représentent « un cas d’exception », eu égard à la force du lien qui les unit indéfectiblement à leur patrie, leur attachement à ses symboles sacrés et leur engagement déterminé à défendre ses intérêts supérieurs, quels que puissent être les problèmes et les difficultés qu’ils affrontent.

Deux diplomates marocains dévalisés par des jeunes femmes en Colombie

Deux diplomates marocains affectés en Colombie ont été drogués et dépouillés de leurs effets personnels par deux jeunes femmes rencontrées sur Tinder, selon une source diplomatique marocaine.Les deux membres de l’ambassade du Maroc – un conseiller et un comptable – ont été rappelés à Rabat où ils devront comparaitre devant un conseil de discipline pour avoir nui à l’image du ministère, ajoute-t-on de même source.

Ils sont susceptibles d’être démis définitivement de leurs fonctions.

Une enquête a par ailleurs été ouverte pour décider d’éventuelles procédures judiciaires à leur encontre.

Une télévision locale de Bogota, City TV, citant un chef de la police, a rapporté jeudi que des diplomates marocains avaient été dépouillés de leurs portables et d’une tablette après avoir été drogués par deux jeunes femmes.

Selon Farida Loudaya, ambassadrice du Royaume en Colombie, les faits remontent au lundi 15 août, jour où ils ont fait la connaissance de deux jeunes filles sur une application de rencontres. Rendez-vous est pris séance tenante pour un dîner et la rencontre a bien lieu.

«C’était censé être un dîner des plus ordinaires. Mais dès leur sortie du restaurant, les deux diplomates ont eu une sensation de vertige, alors qu’ils n’avaient même pas pris d’alcool », confie Farida Loudaya au site électronique marocain le360. Ce sont « de jeunes hommes extrêmement professionnels et aux bonnes mœurs, mais qui se sont fait avoir, par manque de vigilance», a-t-elle regretté.

Les deux filles, prétextant aider les deux jeunes diplomates, proposent de les raccompagner et appellent un taxi dans ce sens. A leur arrivée au domicile de l’un d’entre eux, les deux diplomates perdent totalement connaissance. A leur réveil, ils découvrent qu’ils ont été dépouillés, tant de l’argent qu’ils avaient sur eux que deux portables et d’une tablette.

Ils ont par la suite dû être hospitalisés, et c’est à partir de ce moment que l’affaire a éclaté au grand jour, à travers la chaîne de télévision locale Citytv.

« Contrairement à ce qui a pu circuler, l’affaire n’a pas dépassé le stade d’un simple fait divers qui est loin, très loin, d’avoir fait la une des journaux, et seule cette chaîne en a parlé », précise la diplomate marocaine. Disparues dans la nature, les deux femmes sont activement recherchées par la police colombienne.

Un haut gradé de la police, cité par la presse locale, a précisé qu’il existe des «pistes clés» qui permettront de localiser les deux voleuses. La police scientifique colombienne a par ailleurs investi l’appartement où se sont déroulés les faits, à la recherche d’indices. Et selon les premiers éléments de l’enquête, les victimes ont été étourdies à l’aide d’une « espèce de somnifère ».

« Malheureusement, ce genre de pratique est courant en Colombie, notamment dans les grandes villes comme Bogota, Medellin ou Cartagena. Et les principales proies sont les étrangers. D’ailleurs, ce n’est pas du tout parce qu’ils sont diplomates, mais des étrangers, que les deux Marocains ont été pris pour cibles», a-t-elle précisé.

A leur sortie d’hôpital, les deux fonctionnaires ont été rappelés immédiatement au Maroc. Ils ont été soumis à un conseil disciplinaire et une enquête a été ouverte à leur encontre par l’inspection générale du ministère des Affaires étrangères. Si aucune décision n’a pour l’heure été prise, ils risquent gros: le licenciement et la fin pure et simple de leur carrière diplomatique.

«Au ministère, c’est tolérance zéro pour ce genre d’incidents. L’exemplarité n’est pas négociable. Victimes ou non, les membres de nos ambassades à l’étranger se doivent d’être au-dessus de tout soupçon», résume l’ambassadrice.

La fête de la jeunesse au menu des quotidiens marocains

La Fête de la Jeunesse, est le sujet principal traité par les quotidiens marocains parus ce vendredi.+L’Opinion+ écrit que cet événement, que le peuple marocain va célébrer dimanche, met en lumière l’engagement résolu du Souverain à concrétiser le projet sociétal pour lequel il a jeté les bases depuis son accession au Trône.

Il s’agit d’un projet qui incarne l’espoir et les aspirations de la jeunesse pour l’édification d’un Maroc moderne, assurant aux différentes franges du peuple, particulièrement les jeunes, les conditions d’une vie digne et épanouie, relève le journal.

Si, durant les dernières années, la courbe d’évolution des conditions de vie de cette partie de la population a été ralentie par les différentes crises mondiales, le Royaume, grâce à la vision avant-gardiste du Souverain, tourne une nouvelle page, porteuse d’espoir, constate-t-il.

Même son de cloche chez +Aujourd’hui Le Maroc+, qui estime que depuis des années, le pays, sous une impulsion royale, multiplie les initiatives et les actions en faveur de la jeunesse, afin de permettre aux jeunes femmes et hommes de vivre pleinement leur jeunesse, mais également et surtout de s’inscrire dans la nouvelle dynamique connue par le pays à différents égards.

La publication estime toutefois « souhaitable » que toutes les composantes de la société et à leur tête les jeunes puissent jouer un rôle déterminant pour relever les défis posés.

Car, aujourd’hui, le Royaume veut devenir un pays émergent et une locomotive dans la région et le continent, mais ces ambitions nécessitent beaucoup d’efforts et imposent l’implication de tous, principalement les jeunes, explique-t-il.

+L’Economiste+ écrit que les jeunes, censés participer activement au développement du pays, sombrent dans l’inactivité. Leur chômage est “l’un des visages les plus rebutants de notre modèle de développement”.

“La place des jeunes révèle très clairement comment la société se conçoit elle-même. Ils sont perçus comme une aubaine quand elle se veut en mouvement. Mais lorsqu’elle reste figée dans des modes de fonctionnement archaïques, ils sont exclus et marginalisés”, explique le quotidien.

Ces jeunes “ne doivent plus être perçus comme un problème à régler mais comme une solution. Celle qui doit être au cœur de notre projet de société”, soutient-il.

Le Maroc se félicite de la décision du Pérou de retirer sa reconnaissance de la pseudo « rasd »

Le Maroc se félicite de la décision de la République du Pérou de retirer sa reconnaissance de la pseudo « rasd » – prise il y a un an, et de soutenir l’intégrité territoriale du Royaume et son initiative d’autonomie, indique un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères.Cette décision intervient suite à l’entretien téléphonique que le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a eu avec son homologue péruvien, Miguel Ángel Rodríguez Mackay.

Le Royaume apprécie et salue cette décision de la République du Pérou, qui ouvre une nouvelle page dans les relations avec ce pays ami. Elle permettra l’approfondissement de la concertation politique et le renforcement de la coopération sectorielle, notamment dans les domaines de l’agriculture et des fertilisants.

Dans ce cadre, des actions concrètes seront menées très rapidement, souligne le communiqué. Grace aux actions menées au cours des dernières années, de nombreux pays ont retiré leur reconnaissance de l’entité fantoche, rappelle-t-on.

Ainsi, sur les 193 pays membres des Nations Unies, 84% ne reconnaissent pas la pseudo « rasd », soit les deux tiers des pays africains, 68% des pays d’Amérique Latine et des Caraïbes, 96% des pays asiatiques et 100% des pays européens et nord-américains, conclut le ministère.

Maroc: Ammouta, nouvel entraineur du Wydad de Casablanca

Le Wydad de Casablanca a désigné Houcine Ammouta, en tant que nouvel entraineur du club de football, champion en titre du Maroc et d’Afrique.Le contrat avec Ammouta a été conclu une fois fixés l’ensemble des objectifs, « notamment le maintien du leadership sur les échelles nationale et continentale », précise jeudi un communiqué du club casablancais .

Ammouta avait déjà présidé aux destinées de l’équipe A durant une saison couronnée par les titres de la Ligue des champions et du championnat national, rappelle-t-on.

Le nouvel entraîneur sera officiellement présenté lors d’une conférence de presse, dans les jours à venir, fait-on savoir.

Migration, investissement et accidents de la route au menu des quotidiens marocains

Les efforts du Maroc pour lutter contre l’immigration irrégulière, les enjeux de l’investissement dans le capital humain et les accidents de la route, sont les principaux sujets traités par les quotidiens parus ce jeudi.+L’Opinion+, qui aborde les efforts faits par le Maroc pour combattre l’immigration irrégulière, écrit que les moyens déployés par Rabat pour amortir l’onde de choc migratoire qui menace aujourd’hui le Vieux Continent, « sont extrêmement coûteux aussi bien sur le plan matériel qu’humain ».

La facture finale est “bien plus salée” que l’éventuelle enveloppe européenne de 500 millions d’euros pour financer les efforts de Rabat déployés pour contrer l’immigration irrégulière, relève l’éditorialiste.

Aujourd’hui, il est de notoriété publique que le Maroc veut faire de la lutte contre la migration clandestine la force et non le talon d’Achille du partenariat entre l’Europe et l’Afrique.

Mais pour ce faire, il faut dissiper les “malentendus” et la “polémique” qui entourent le phénomène migratoire, “qui n’est ni une arme, ni un instrument de pression marocain”, soutient-il.

+L’Economiste+, qui aborde les enjeux de l’investissement dans le capital humain, en se focalisant sur le groupe OCP, écrit que pour partager avec la société une partie de la richesse qu’il crée, le groupe OCP a choisi d’investir dans l’humain, expliquant que l’université Mohammed VI polytechnique (UMP), les écoles 1337 et YouCode, et le lycée d’excellence «Lydex» sont autant d’exemples de cette orientation.

Le groupe n’a pas fait dans la demi-mesure: des enseignants chercheurs de renommée nationale et internationale, des infrastructures haut standing et des équipements à la pointe de la technologie ont été mobilisés, relève-t-il.

Les étudiants, eux, sont choisis sur la base de leur mérite, et la majorité sont boursiers, ajoute-t-il.

En l’espace de trois ans, entre 2017 et 2020, l’UM6P a produit plus de 660 publications scientifiques et compte aujourd’hui une trentaine de brevets, soit une moyenne de 6 par an, constate-t-il.

+Aujourd’hui Le Maroc+, qui s’attarde sur les accidents de la route, qui continuent de faucher tant de vies humaines dans le Royaume, écrit que la guerre des routes fait encore des victimes dans notre pays et que la saison estivale, qui connaît une augmentation exponentielle du trafic routier, rend le risque encore plus important.

Alors que l’année 2020 avait connu une certaine baisse du bilan des victimes en raison des restrictions sanitaires et du couvre-feu, le nombre des morts et des blessés graves semble aujourd’hui repartir à la hausse, constate la publication.

Bien qu’au cours des dernières années, le code de la route ait été changé et des radars aient été installés, les résultats peinent toujours à suivre, déplore-t-il, estimant nécessaire de rendre les sanctions encore plus dissuasives.

Maroc: le bilan de l’accident d’autocar grimpe à 23 morts

Le bilan de l’accident de l’autocar qui s’est renversé sur la route nationale n°11, qui relie les villes de Khouribga et Fqih Bensalah, ce mercredi matin, monte à 23 morts.L’accident qui a eu lieu, ce mercredi matin, au niveau de la commune de Boulanouare, dans la province de Khouribga, a fait 23 morts selon les autorités locales. 

L’autocar assurait la liaison entre Casablanca et la région rurale d’Aït Aatab, près de la ville de Béni Mellal, au centre du Maroc.

Les blessés ont été évacués vers l’hôpital provincial de Khouribga et une enquête a été ouverte.

Les accidents de la circulation sont très fréquents et souvent meurtriers au Maghreb, où les routes sont réputées parmi les plus dangereuses au monde.

L’hécatombe routière persiste au Maroc avec plus de 3.500 morts par an. Les accidents de la route ne provoquent pas seulement des pertes humaines, mais ont également des conséquences économiques néfastes, leur facture dépassant 12 milliards de dirhams par an (1,2 milliard de dollars), soit 2,5% du PIB.

Maroc: 15 morts dans le renversement d’un autocar

Quinze personnes ont été tuées et 37 autres blessées à divers degrés dans le renversement, mercredi matin, d’un autocar sur la route nationale n° 11 au niveau de la commune de Boulanou.L’autocar provenant de Casablanca et se rendant à Aït Aatab dans la province d’Azilal via la ville de Béni Mellal (centre du Maroc) s’est renversé dans un virage sur la route nationale n°11, précise la même source.

Aussitôt alertés, les autorités locales et sécuritaires ainsi que les services de la protection civile et une équipe médicale se sont rendus sur le lieu du drame.

L’ensemble des blessés ont été évacués à l’hôpital pour y recevoir les soins nécessaires.

Une enquête a été ouverte par les autorités concernées, sous la supervision du parquet compétent, pour déterminer les circonstances de cet accident grave.

Immobilier, tourisme et feu de forêt au menu des quotidiens marocains

La situation de l’immobilier, le secteur du tourisme et le feu de forêt déclaré près de la ville de M’diq sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.+L’Opinion+ estime que l’immobilier continue de crouler sous le poids de la flambée des coûts des matériaux et des frais logistiques, qui perdure en raison de la guerre en Ukraine.

Certes, après un premier trimestre jugé en deçà des attentes par les professionnels, l’activité commence à remuer pas à pas, grâce à la remontada de la demande et la baisse des prix constatée ce dernier trimestre, et qui varie de 4% à 8% selon la nature du bien immobilier.

Cependant, le déséquilibre entre l’offre et la demande se creuse, faute de nouveaux logements, notamment dans des villes comme Casablanca, où la demande serait presque 9 fois plus importante que l’offre, laissant le terrain à de nouvelles opportunités de croissance pour les opérateurs, constate-t-il.

+L’Economiste+, qui évoque le manque de ressources humaines dans le secteur du tourisme, estime que la crise de ressources humaines que vit le secteur du tourisme « semble irrémédiable », expliquant que toutes les compétences ont pris la fuite pendant le Covid, et se sont pour la plupart formées et reconverties dans d’autres domaines avec succès, ou sont parties à l’étranger.

La publication s’interroge comment pouvoir gérer l’afflux massif de visiteurs, après “deux années blanches” où les opérateurs ont dû se défaire d’une grande partie de leur personnel par manque de finances ?.

Longtemps, le secteur du tourisme et ses sous-métiers ont négligé la valorisation des jeunes et leur formation, ainsi que leur rétribution, déplore-t-il.

 
+Aujourd’hui Le Maroc+ dénonce les auteurs qui seraient responsables du feu de forêt de Mediq (nord), qui a causé des “dégâts importants” et la perte de trois sapeurs-pompiers, tombés en accomplissant leur devoir.

Bien que l’enquête ouverte sur ce sujet pour révéler si ce sinistre est d’origine criminelle ou dû à l’insouciance n’est qu’à ses débuts, les premiers éléments montrent que quatre personnes seraient impliquées dans ce drame, regrette le quotidien.

La forêt étant un patrimoine national, construit sur plusieurs générations, la moindre erreur peut avoir des conséquences dramatiques pour des familles et pour tout le pays, relève-t-il.

Maroc: Trois personnes mortes asphyxiées dans une mine de charbon

Trois personnes ont trouvé la mort, asphyxiées par le CO2, dans une mine de charbon à Jerada, ce mardi 16 août 2022.Selon les autorités locales de cette cité minière de l’Oriental, les trois personnes décédées travaillaient dans une mine exploitée, de manière légale, par une association dans la zone forestière relevant de la commune de Laâouinate.

Malgré les efforts des autorités pour leur porter secours, les défunts ont rendu l’âme. Elles étaient âgées respectivement de 43, 44 et 52 ans.

Une enquête a été ouverte pour élucider les circonstances de ce drame.

Divers sujets au menu des quotidiens marocains

La gestion des catastrophes naturelles et le travail post-covid sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.+L’Opinion+, qui aborde la gestion des catastrophes naturelles, estime que les catastrophes naturelles coûteraient au Royaume plus de 575 millions de dollars par an, en plus des budgets dédiés au Programme de gestion intégrée des risques de catastrophes naturelles et de résilience, qui dépassent les 400 millions de dollars.

Des enveloppes qui risquent de s’alourdir, du moment que l’urbanisation tous azimuts et le changement climatique risquent d’accroître la fréquence et la gravité des phénomènes météorologiques, met en garde l’éditorialiste.

L’anticipation, la vigilance ainsi que la réduction des risques de catastrophes revêtent donc une importance capitale pour un pays comme le Maroc qui, de par sa position géographique, reste fortement et dangereusement exposé aux risques géologiques et climatiques, estime-t-il.

Un travail préventif qui débute par le renforcement de la résilience des collectivités territoriales en les dotant, entre autres, d’infrastructures capables de supporter les catastrophes, et dont l’intensité reste minime au Royaume, ajoute-t-il.

+Aujourd’hui Le Maroc+, qui s’attarde sur le monde du travail post-covid, écrit qu’avec l’atténuation de la crise sanitaire, qui a baissé d’intensité, les salariés et les fonctionnaires ont repris leur routine quotidienne, mais que le retour à la normale ne veut nullement dire que les changements accompagnant la crise sanitaire ont disparu.

Les managers et les entreprises doivent faire le job en mesurant l’ampleur des changements installés et leur impact sur la relation des salariés avec l’entreprise et le monde professionnel, soutient la publication

Il s’agit d’anticiper les problèmes qui peuvent ressurgir à n’importe quel moment et surtout ouvrir un débat avec les premiers concernés pour explorer toutes les pistes possibles, estime-t-il, soulignant l’importance majeure de mener des études sociologiques afin de cerner les changements et leur évolution dans le temps.

Sur un autre registre, +L’Economiste+ estime « décisif » de redonner espoir aux jeunes, soulignant que l’esprit des «winners» doit prendre le dessus sur le défaitisme ambiant, surtout lorsqu’on sait que plus d’un jeune sur 4, âgés de 15 à 24 ans, ne travaille pas, n’est pas à l’école et ne suit aucune formation.

Pris dans la spirale de la marginalisation, plusieurs jeunes en manque de perspectives ont sombré dans la drogue, la délinquance et la violence, déplore le journal.

Inverser la tendance implique un changement de paradigme, plaide-t-il , plaidant pour une “dynamique collective” pour permettre de “libérer la créativité de chacun”.

Le secteur agricole au Maroc s’apprête à opérer sa révolution technologique

Le département de l’Agriculture au Maroc est sur un projet d’une feuille de route stratégique pour enclencher la révolution digitale du secteur.Selon le ministère, la digitalisation de l’agriculture n’est pas une option, mais une nécessité dans un contexte mondial marqué par la montée en puissance des technologies adaptées à l’agriculture.

“La transformation digitale est un élément central de gestion efficiente. La technologie offre aujourd’hui une large gamme d’outils performants, tout au long de la chaîne de valeur agricole et agroalimentaire pour améliorer la productivité, la qualité et la compétitivité et, par conséquent, constituer un relais de croissance pour le secteur agricole”, souligne le ministère.

Ce dernier doit ainsi commanditer le 29 septembre prochain, l’étude devant servir de base à la réflexion stratégique qui permettra de doter le secteur d’une vision intégrée pour opérer sa transformation digitale.

La stratégie digitale en projet concerne aussi bien les institutions (administrations centrales, services déconcentrés, Office régional de mise en valeur agricole – ORMVA, établissements et structures sous tutelles du département de l’Agriculture) que les exploitations agricoles et le long de la chaîne de valeur des filières agricoles.

L’étude à laquelle le ministère consacre un budget de plus de 4,5 millions de DH (1 euro = 10,6 DH) devra définir des axes d’orientation de la stratégie de digitalisation du secteur en matière de cadrage stratégique : vision et ambitions à moyen et long termes.

De même, la consultation établira un plan d’action détaillé qui comprend une description des programmes, sous-programmes, projets, mesures et leviers prioritaires pour atteindre les objectifs, les cas d’usage prioritaires, les fondements technologiques, les parties prenantes, le modèle organisationnel, le leadership, la gouvernance, le calendrier de mise en œuvre et une estimation des coûts.

Booster la croissance par la technologie

Le Maroc ne peut rester en marge de la transition digitale que connaît l’agriculture à l’échelle mondiale. Le Royaume, pays où l’agriculture est un réel moteur de développement social et économique, devrait faire de la dynamique de la transformation digitale du secteur un vrai challenge.

“Cette dynamique est liée à l’adoption de technologies de pointe au niveau du secteur et au renforcement des capacités des agriculteurs pour accompagner l’évolution dans les modes de travail et de production et faire face aux différents enjeux. Le train de la transformation digitale est donc une opportunité pour l’agriculture d’aspirer à un nouveau palier de développement”, souligne le ministère.

Selon lui, les opportunités offertes par l’ancrage aux technologies numériques permettraient à l’agriculture de passer d’un modèle de production traditionnel et semi-moderne vers une agriculture moderne répondant aux impératifs de productivité, de compétitivité et de durabilité.

En effet, explique le département de l’Agriculture, la technologie offre une large gamme d’outils «performants» tout au long de la chaîne de valeur agricole pour améliorer la planification des campagnes agricoles, la gestion efficace des intrants et des ressources, la productivité, la qualité et la compétitivité.

Concrètement, le numérique concerne divers domaines de l’agriculture à travers une multitude d’outils intelligents et de solutions techniques de précision dont, en particulier les satellites et les drones imageurs qui permettent de cartographier les paramètres biophysiques des cultures, les robots agricoles à champs, les engins autoguidés, les tracteurs autonomes et les sondes et capteurs fixes au niveau du sol pour mesurer la température et l’humidité. Dans l’activité d’élevage, des technologies adaptées sont également disponibles.

Il s’agit entre autres de l’étable connectée à travers l’utilisation de trayeuses automatiques et la fourniture automatique de ration alimentaire adaptée, les ruches intelligentes, les data-drivers logiciels et les services d’aide à la décision.

Selon une enquête de la FAO, les nouvelles technologies et Internet présentent un potentiel énorme, à même d’augmenter de 70% la productivité agricole d’ici 2050. Une projection qui réconforte le choix du Maroc d’aller vers une agriculture 4.0.

Environnement, diplomatie et colonies de vacances au menu des quotidiens marocains

Le débat sur la plantation de palmiers dans les rues, le durcissement par la France des conditions d’obtention des visas et les enjeux des colonies de vacances sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.+L’Opinion+, qui revient sur les remous provoqués par la plantation de certaines espèces de palmiers dans les rues principales des villes, écrit que bien que les arbres embellissent plus ou moins nos agglomérations, la tendance de privilégier différentes espèces de palmiers semble cependant se généraliser.

Raser de grands arbres dans beaucoup de boulevards et les remplacer par des palmiers irritent un grand nombre d’environnementalistes, qui estiment que, malgré leur qualité esthétique indiscutable, les palmiers ne sont pas forcément les arbres les plus ombrageux, relève le quotidien.

Au moment où la tendance haussière des températures se poursuit, une mise à profit intelligente du végétal dans les villes marocaines devient un « enjeu stratégique », qui peut participer à rafraîchir naturellement les espaces urbains, estime-t-il.

De ce fait, compter sur les seuls palmiers washingtonia pour constituer des oasis de fraîcheur dans l’aridité brûlante du béton, “ne peut être qu’un mirage”, estime-t-il.

+L’Economiste+, qui aborde le durcissement par la France des conditions d’obtention des visas à l’égard des Marocains, souligne la nécessité d’avoir “l’honnêteté de s’affranchir des vérités”, de “reconnaître ses torts et les réparer”, et surtout de “trouver une solution plus digne pour les demandeurs de visas”.

Ces restrictions imposées par la France “ne font qu’envenimer la situation”, et “alimentent le rejet de l’autre”, estime la publication.

Elles ont aussi créé par la force des choses, des marchés illicites de vente de rendez-vous, qui profitent à des hackers en tous genres, ajoute-t-il.

Du côté du Maroc, les responsabilités “doivent être assumées, quelle que soit l’origine du problème, ou les conditions, car ce sont les populations locales qui sont prises en otage de ce différend”, note-t-il.

+Aujourd’hui Le Maroc+, qui revient sur les enjeux des colonies de vacances, écrit qu’au fil des années, le programme des colonies a évolué pour répondre à la forte demande, soulignant que de nombreuses familles sont attirées par ce genre d’initiatives pour permettre à leurs enfants de devenir véritablement autonomes.

Aussi, les normes de sécurité et d’hygiène ont beaucoup évolué au cours des dernières années au Maroc, estime le journal.

Outre de nouvelles règles entrées en vigueur suite à leur publication au Bulletin officiel, un grand effort a également été consenti concernant le contenu des programmes éducatifs et sportifs au sein des colonies, ajoute-t-il.

Ces colonies sont de véritables espaces pour inculquer les valeurs de la citoyenneté aux générations montantes, mais également un bon endroit pour découvrir des vocations et encourager les talents dans le sport ainsi que la culture, constate-t-il.

Militaire, emploi, économie et social au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce samedi se focalisent sur nombre de sujets notamment l’aide militaire américaine qui sera accordée au Maroc, la question de l’emploi, le début d’opérations de forage dans la région du Gharb et les dernières statistiques sur le chômage.+Al Akhbar+ rapporte qu’une enveloppe de pas moins de six milliards de dollars est prévue dans le projet américain de loi de finances 2023, en guise d’aide militaire aux pays du Conseil de coopération du Golfe, ainsi qu’au Maroc, à l’Egypte, à la Jordanie et au Soudan.

L’objectif de cette coopération militaire est de contrer la menace iranienne directe ou indirecte qui finance et arme des milices et des organisations terroristes. Le Maroc a été ciblé par cette aide militaire en raison des menaces de déstabilisation planifiées par le régime iranien avec ses complices dans la région, écrit le quotidien.

Dans la chronique intitulée «Lettre de Washington», la source du quotidien souligne que «les Etats Unis d’Amérique auraient obtenu des informations sur le rapprochement entre Alger et Téhéran en vue de déstabiliser l’équilibre stratégique dans le nord de l’Afrique». C’est par cet axe Algérie-Iran, poursuit la même source, « que transitent le financement et l’armement des milices du Polisario par l’Iran et le Hezbollah ».

«L’importance de l’aide américaine est à souligner dans la nature de l’armement que Washington compte livrer au Maroc et qui n’est validé par le Sénat américain qu’à un allié stratégique», souligne le journal. La décision américaine, indique la même source, a deux portées politiques. La première réside dans le fait que «le Polisario est désormais considéré par les services américains comme un bras armé de l’Iran. Ce qui conduirait à tout moment au classement des milices du Polisario parmi les organisations terroristes».

La deuxième signification de cette aide militaire est qu’elle affirme le prolongement de la position politique et diplomatique américaine reconnaissant la souveraineté du Maroc sur son Sahara. Cette reconnaissance sera confirmée par le conseil de sécurité des Nations unies lors de sa prochaine réunion, ajoute le quotidien.

 +Le Matin+ souligne qu’un nouvel élan sera donné à l’emploi l’année prochaine, annonce le gouvernement dans sa note de cadrage relative au projet de loi de Finances de 2023.

D’après ce document, il sera question de poursuivre les programmes initiés dans le cadre de ce mandat, à travers notamment la mise en œuvre du programme «Awrach» qui vise à créer quelque 250.000 emplois, au cours des années 2022 et 2023. La lettre de cadrage annonce par ailleurs la détermination du gouvernement à encourager les initiatives des jeunes entrepreneurs dans le domaine agricole et à poursuivre la mise en œuvre du programme «Intilaka», outre le programme «Forsa».

+Rissalat Al Oumma+ rapporte que SDX Energy, la société britannique d’exploration pétrolière et gazière opérant au Maroc, a annoncé le lancement des opérations de forage sur le puits SAK-1 à Lalla Mimouna dans la province de Kenitra.

Avec un réservoir à une profondeur d’environ 1.108 mètres, le puits est le premier d’une série de deux forages dans le bassin du Gharb, prévue pour le troisième trimestre 2022, selon un communiqué de la société britannique, cité par la publication.

La société envisage de lancer trois autres forages au Maroc entre le quatrième trimestre 2022 et le premier trimestre 2023, selon la même source. Dans le cadre de la phase initiale de sa campagne de forage 2021, SDX a terminé l’année dernière le forage de trois puits dans le bassin du Gharb.

+Assahra Al Maghribia+ cite les données du Haut-Commissariat au Plan (HCP), publiée à l’occasion de la Journée internationale de la Jeunesse selon lesquelles près de 3 chômeurs sur 10 (29,7%) sont des jeunes.

Selon le HCP, près de 3 jeunes chômeurs sur 4 (75,8%) résident en milieu urbain (67,3% sont des hommes et 90,1% sont diplômés). Le taux de chômage a, quant à lui, atteint 31,8% pour les jeunes âgés de 15 à 24 ans au niveau national, contre 13,7% pour les personnes âgées de 25 à 44 ans et 3,8% pour les personnes âgées de 45 ans ou plus, précise la même source.

Stress hydrique et économie au menu des quotidiens marocains

Le stress hydrique, la monnaie digitale et l’abattage des chiens errants sont les principaux sujets traités par les quotidiens parus ce vendredi.+Aujourd’hui Le Maroc+, qui aborde la question du stress hydrique au Maroc, écrit que les ressources hydriques seront « probablement l’un des principaux défis » du Maroc pour les prochaines années, d’autant plus que les besoins actuels n’ont rien à voir avec ceux des dernières décennies.

Les changements de comportements, l’urbanisation et les modes de consommation font actuellement “monter la pression sur les ressources en eau à des niveaux probablement jamais égalés”, estime le journal, estimant “nécessaire” l’implication de tous pour permettre au pays de “négocier ce virage avec les moindres dégâts ou plutôt les moindres coupures possibles”.

Il appelle également à revoir les modes de consommation de l’eau et la manière d’utiliser cette ressource vitale, en vue de parvenir à des actions et une prise de conscience de tous les Marocains concernant les véritables enjeux à la fois pour les citoyens d’aujourd’hui et les générations futures.

+Les Inspirations Eco+ relève que « l’année 2021 a été marquée par une forte accélération du développement et des échanges des crypto actifs. La capitalisation de ces derniers a presque quadruplé entre fin 2020 et fin 2021 pour atteindre près de 3.000 milliards de dollars ».

Selon le journal, la banque centrale du Maroc s’est inscrite dans une démarche proactive. Un large processus de concertation est mis en place avec toutes les parties prenantes. La banque centrale suit l’évolution que connaissent les crypto actifs ces dernières années ainsi que l’attitude des autres banques centrales et agit en conséquence.

 

«Selon la Banque des règlements internationaux (BRI), qui réalise une enquête annuelle sur le sujet, 90% des banques centrales ayant répondu à l’édition 2021 ont déclaré avoir des projets à des stades plus ou moins avancés pour explorer l’opportunité de mettre en place une MDBC (Une monnaie digitale de la Banque centrale) », informe le quotidien. Fait marquant: ce pourcentage était de 65% en 2017 et de 86% en 2020, sachant qu’en 2014, seule la banque centrale d’Uruguay avait initié une telle réflexion.

«En outre, la prise de conscience des implications d’une telle monnaie sur les paiements transfrontaliers a renforcé la collaboration entre banques centrales pour identifier les axes d’une politique commune vis-à-vis de ces nouvelles monnaies». Il y a donc enjeu pour le Royaume.

La banque centrale a raison de tempérer mais l’intérêt dont bénéficie les MDBC s’explique par le potentiel qu’elles recèlent en termes d’innovation financière, d’inclusion financière, de réduction des coûts et de délais des transactions.

«Elles pourraient permettre également d’améliorer la prise de décision en matière de politique monétaire, d’atténuer le coût financier et l’impact écologique de la monnaie fiduciaire et de contribuer à la lutte contre le financement du terrorisme et le blanchiment des capitaux», indique le journal.

+L’Opinion+, qui dénonce l’abattage des chiens errants au Maroc, estime que les raisons avancées pour justifier l’abattage de “ces créatures vivantes, dotées de sentiments”, telles que leur abondance ou leur agressivité, “manquent de bon sens”.

Force est de constater qu’abattre ces meutes de chiens qui rôdent dans les artères de nos villes ne risque pas, pour autant, d’éradiquer l’épiphénomène de la sur-reproduction de leur espèce, constate la publication.

D’autant que des méthodes plus humaines et plus saines existent, la stérilisation ou la castration “serait une solution adéquate, surtout qu’elle ne risque pas de ruiner les caisses de l’Etat”, suggère-t-il.

Et si l’euthanasie, qui reste la mesure la plus décriée par l’opinion publique, est à éluder pour éviter la grogne sociale et les polémiques difficilement gérables, “l’idéal serait de limiter la reproduction de ces êtres et mettre un terme, une fois pour toutes, à la torture animalière !” souligne-t-il.