Maroc: baisse considérable des infections pour la 7ème semaine consécutive

Le ministère de la Santé et de la Protection sociale a souligné, mardi, la nécessité du maintenir de la stabilité de la situation épidémiologique au Maroc qui demeure «  »sous contrôle » sur l’ensemble du territoire national, à la lumière d’une augmentation hebdomadaire des infections au Covid-19 au plan mondial pour la première fois depuis cinq semaines. »La propagation du nouveau coronavirus demeure faible dans toutes les régions du Royaume, où une baisse considérable des infections a été enregistrée pour la septième semaine consécutive », a-t-on affirmé dans le bilan bimensuel de la situation épidémique (28 février/14 mars 2022), présenté par le coordonnateur du Centre national des opérations d’urgence de santé publique, Mouad Mrabet.

Au total 450 nouveaux cas ont été enregistrés la semaine dernière, soit une baisse de 40% par rapport à la semaine d’avant, a indiqué le responsable sanitaire, notant que la décrue rapide des contaminations a été accompagnée d’un net recul du taux de positivité des tests, qui s’est établi à 0,8%, soit le taux le plus faible depuis le début de la circulation communautaire du virus au Maroc.

Relevant l’enregistrement d’un indice de reproduction à moins de 1 depuis 52 jours, M. Mrabet a fait état d’une baisse considérable du nombre de cas graves dans les services de réanimation pour la sixième semaine consécutive, avec 63 malades la semaine dernière, tandis que 83 autres ont quitté suite à l’amélioration de leur état.

Les décès ont, eux aussi, continué à connaître une baisse significative, avec 22 cas au cours de la dernière semaine, soit une baisse de 44% par rapport à la semaine d’avant, a-t-on poursuivi.

Pour ce qui est de la campagne nationale de vaccination, le taux des personnes ayant pris la première dose a atteint 67,5%, contre 63,4% pour celles ayant reçu la deuxième dose, alors que 16,3% ont reçu la dose booster, selon le ministère de la Santé et de la Protection sociale.

Hooliganisme et hausse des prix au menu des quotidiens marocains

Les violences dans les stades et la flambée des prix des denrées alimentaires sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.Maroc-Presse

+Aujourd’hui Le Maroc+, qui revient sur les violences dans les stades, déplore les incidents « très graves » qui se sont produits dans le complexe Moulay Abdellah de Rabat à la fin du match de football entre le club des FAR et le MAS de Fès.

Bien qu’il n’y ait pas eu de morts malgré le niveau de violence, il est urgent aujourd’hui de se pencher sérieusement sur un tel phénomène qui peut dégénérer et surtout déborder en dehors des stades, préconise la publication qui rejette l’idée de lier ce phénomène à une question de niveau de vie ou au système éducatif.

Ce phénomène est en revanche le symptôme d’un malaise à caractère sociétal parmi les catégories d’individus qui en sont les auteurs, estime-t-il, appelant les chercheurs en sciences humaines et en sociologie à apporter leur expertise pour une cause utile à la société.

+L’Opinion+, qui s’est dit “abasourdi” face à “cette envolée inattendue de la violence”, souligne que “ces échauffourées sont un phénomène qui n’est pas propre au Maroc”, rappelant que les responsables anglais n’avaient jamais éradiqué la violence dans les stades du premier coup, mais se sont barricadés dans des bureaux, armés d’un arsenal de règlements avant d’atteindre les résultats extraordinaires auxquels nous assistons aujourd’hui.

Le comportement agressif de l’individu au sein des manifestations à caractère social “est perçu comme une soupape” et “trahit une expression de refus de toutes formes de norme et d’autorité”, explique-t-il.

Mais, ce qui s’est passé à la fin de ce match “interpelle la justice, interpelle la sûreté, interpelle la presse, interpelle un arsenal de règlements pour mettre hors d’état de nuire tous ces énergumènes qui doivent être sévèrement punis”, suggère-t-il.

+Al Bayane+, qui aborde la problématique de la flambée des prix des denrées alimentaires, appelle le gouvernement à chercher des solutions pour faire face cette hausse terrible des prix des produits alimentaires.

Le quotidien souligne la nécessité de “s’en prendre résolument aux médiateurs” qui enflamment de façon illicite les tarifs des productions de consommation.

Il plaide pour des mesures drastiques contre la spéculation, qui ne cesse de gangrener dans le tissu commercial aux dépens aussi bien des agriculteurs que des consommateurs, tout en appelant à se montrer de plus en plus loyal en termes de considération de la chose agricole à travers la consolidation et la régulation du marché local.

Marrakech abrite la 31e session de l’Assemblée annuelle de la BERD

La 31e session de l’Assemblée annuelle de la Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement (BERD) aura lieu du 10 au 12 mai 2022 à Marrakech. Un mémorandum d’entente (MoU) relatif à l’organisation de l’édition 2022 de l’assemblée annuelle de la Banque a été signé ce lundi entre la ministre de l’Economie, Nadia Fettah Alaoui, et le Secrétaire Général de la BERD, Kazuhiko Koguchi. 

S’exprimant à cette occasion, la ministre marocaine s’est réjouie de la tenue, à Marrakech de cette 31ème session de l’assemblée annuelle de la Banque qui démontre, selon elle, de la confiance dont jouit le Maroc auprès de ses partenaires internationaux, notamment dans sa capacité à accueillir et à organiser les événements d’envergure internationale 

Mettant en avant la qualité des relations entre le Maroc et la BERD et l’accompagnement apporté par la Banque depuis 2012 aux efforts de développement économique du Royaume, la ministre a indiqué que cet événement constitue un moment pour faire le point sur l’activité de la banque et plus spécifiquement sur les partenariats entre la BERD et le Maroc, ainsi que sur les belles réalisations sur les 10 dernières années, notamment en matière d’accompagnement du secteur privé.

Pour sa part, le Secrétaire général de la BERD a souligné que cette assemblée annuelle est une occasion pour démontrer l’engagement de la Banque envers les pays dans lesquels elle opère et de débattre des moyens de renforcer leurs économies, en particulier après deux années de pandémie et la crise internationale actuelle.

La tenue de l’événement de la BERD au Maroc, souligne-t-il, démontre la résilience de ce pays et permettra de mettre en avant son attractivité en tant que pôle d’affaires et destination touristique de premier ordre.

Pour rappel, l’assemblée annuelle de la BERD, est une manifestation organisée annuellement dans un des 38 pays dans lesquels la Banque investit, et à laquelle assistent des délégations officielles conduites par les ministres chargés de l’Economie et des Finances, des personnalités du monde des affaires et de la finance internationale et des représentants de la société civile.

Premier symposium Maroc-Israël sur l’agriculture et la pisciculture en mars prochain 

Le premier « Symposium Maroc-Israël sur l’agriculture et la pisciculture » se tiendra, les 16 et 17 mars courant à Ait Melloul, près d’Agadir, à l’initiative de la Chambre de Commerce et d’Industrie Maroc-Israël (CCIMI). Organisé en partenariat avec la Région Souss-Massa, ce symposium vise à faciliter l’échange d’informations et de connaissances entre les professionnels des deux pays et fera état de l’évolution du secteur des fruits et légumes et de la pisciculture, indique la CCIMI dans un communiqué.

Le symposium qui aura lieu à l’Institut Agrovétérinaire (IAV) Hassan II à Aït Melloul (campus d’Agadir), abordera en priorité la problématique liée à l’eau et à l’utilisation des nouvelles technologies pour l’optimisation de l’irrigation, enjeu vital pour le secteur, ajoute la même source.

Lors de cet événement, les producteurs de la région de Souss-Massa, d’où proviennent 85% des exportations agricoles du Royaume, pourront se familiariser avec les nouvelles orientations du secteur, explorer des partenariats potentiels en recherche et développement, entre universités et producteurs, et identifier des opportunités communes avec les start-ups de l’Agro Tech et les investisseurs potentiels d’Israël, fait remarquer le communiqué. Il s’agit d’une initiative qui s’inscrit dans la nouvelle lignée de reprises des relations entre le Maroc et Israël, ainsi que dans la stratégie de relance de l’activité économique au Maroc post-covid, pour construire une économie plus résiliente et durable, en alignement avec les directives du Nouveau Modèle de Développement. 

Cette action visera la participation de plus de 250 entrepreneurs, officiels et représentants de compagnies du secteur, startups, laboratoires et instituts de recherche provenant du Maroc et d’Israël. Selon la CCIMI, ce symposium sera une contribution importante et concrète à l’effort national d’amélioration de la productivité, des compétences, de l’innovation et des nouvelles technologies pour l’agriculture au Maroc. 

La CCIMI est un organisme indépendant officiellement mandaté qui complète l’environnement institutionnel. Elle a pour but de soutenir le réseau d’affaires entre le Maroc et Israël.

Maroc: la 51e édition du Festival national des arts populaires du 1er au 5 juillet à Marrakech 

L’Association Le Grand Atlas  a annoncé ce lundi la tenue, du 1er au 5 juillet, de la 51e édition du Festival national des arts populaires à Marrakech, placé sous le thème « Chants et Rythmes éternels ». Le festival, organisé en collaboration avec le Ministère de la Culture et qui célèbre les arts populaires depuis plus de 50 ans à travers toutes les régions du Maroc se veut être une véritable action culturelle de préservation du patrimoine marocain, indique un communiqué des organisateurs qui insistent sur l’originalité et la diversité de l’héritage des arts du pays. 

L’édition de cette année plongera les spectateurs dans une authentique fusion artistique et une véritable « rénovation en profondeur d’un patrimoine aux multiples facettes artistiques et aux dimensions sociales et spirituelles », affirme le communiqué. 

Cette 51e édition du Festival national des arts populaires après la pandémie du Covid-19 « est plus qu’une promotion de la cité ocre et du patrimoine culturel national; c’est un véritable défi du temps par l’authenticité des arts ancestraux qui demeurent encore plus vivants au fil des années », ajoute-t-on.

Royal Air Maroc et EL AL d’Israël signent un accord de partage de codes

La compagnie aérienne marocaine Royal Air Maroc (RAM) et El Al Israel Airlines ont signé, ce lundi à Tel Aviv, un accord de partage de codes (codeshare), en marge de la cérémonie du vol inaugural de RAM entre Casablanca et Tel Aviv, a été présidée par le Président Directeur Général de la compagnie marocaine, Abdelhamid Addou et le Directeur exécutif de la compagnie Israélienne, Avigal Soreq. Le partage de codes, effectif dès aujourd’hui, inclura, dans une première phase, les vols directs entre le Maroc et Israël opérés par les deux compagnies entre le Maroc et Israël. En effet, EL AL programme des vols réguliers reliant Tel Aviv et Marrakech à raison de trois rotations par semaine. Quant à Royal Air Maroc, elle vient d’inaugurer sa nouvelle route aérienne directe reliant Casablanca à Tel Aviv à raison de quatre fréquences dans un premier temps, pour passer rapidement à cinq vols par semaine, indique un communiqué conjoint des deux compagnies.

Cet accord permettra d’offrir aux clients des deux compagnies, plus d’options en termes d’horaires et de combinabilité entre Marrakech, Casablanca et Tel-Aviv et reliera les réseaux des deux compagnies avec des connexions plus fluides grâce à la possibilité d’enregistrement des passagers et bagages de bout en bout.

L’accord n’est qu’un premier jalon dans la coopération des deux compagnies qui se sont fixées comme objectif d’offrir à leurs clients, en partage de code, un choix de destinations plus large, des connexions plus pratiques au-delà des hubs des deux compagnies et une expérience client optimisée.

« Nous sommes très heureux de conclure ce partenariat important avec EL AL qui contribuera au renforcement de notre trafic, et permettra d’offrir à nos passagers une connexion à des destinations supplémentaires ainsi qu’un meilleur parcours client grâce aux correspondances optimisées et aux opérations d’enregistrement de bout en bout, avec une assistance internationale dans les aéroports des réseaux exploités par les deux compagnies », souligne Abdelhamid Addou, cité dans le communiqué.

« Nous nous réjouissons de ce partenariat conclu entre les deux porte-drapeaux officiels des deux pays dans le domaine du transport aérien », indique pour sa part le CEO de la compagnie israélienne EL AL, ajoutant que cette collaboration, « est une grande réalisation effectuée en un temps relativement court depuis la conclusion des accords d’Abraham qui ont permis d’instituer des relations officielles ».

Pour les Israéliens, « ce partenariat permettra une offre de voyages supplémentaire et diversifiée à des destinations au Maroc et en Afrique. Les Israéliens apprécient la destination touristique du Maroc et nous sommes convaincus que les Marocains seront également séduits par Israël en tant que destination touristique attrayante », a-t-il poursuit.

Energie et économie au menu des quotidiens marocains

Le secteur de l’énergie, la lutte contre la facturation fictive et les échanges entre le Maroc et la Russie sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.+Aujourd’hui Le Maroc+, qui s’intéresse au secteur de l’énergie au Maroc, écrit qu’à l’instar de l’eau, l’énergie et tous les enjeux qui s’y rapportent, sources, production, gestion, transition, souveraineté, constituent déjà un des défis majeurs et vitaux auxquels sera de plus en plus confronté le Maroc dans la décennie qui vient.

Et comme pour les ressources en eau, le Maroc a été, certes, un des pays précurseurs à l’échelle régionale, continentale et même mondiale, mais les évolutions naturelles, climatiques, technologiques ou encore géopolitiques actuelles et à venir sont telles que les acquis et réalisations ne peuvent pas être durables sans processus permanent de réadaptation, constate l’éditorialiste.

Renforcer l’existant ou apporter des réponses nouvelles selon les nouvelles donnes suppose un système de veille à tous les niveaux pour anticiper, combiné avec des dispositifs de recherche et développement poussés pour apporter les solutions techniques et technologiques les plus appropriées, plaide-t-il.

+L’Économiste+, qui aborde la lutte contre la facturation fictive, souligne que la Direction générale des impôts a décidé de « faire la chasse » à la facture fictive, qui a grossi “de manière phénoménale” et compte aussi “frapper fort en intégrant la case prison dès la première infraction”.

Depuis de nombreuses années, ce “maquillage comptable prolifère en toute impunité”, entraînant une “forte” aggravation des risques pour toute la société marocaine, estime le journal, expliquant que les faussaires vont même jusqu’à créer des entreprises écrans spécialisées dans ce business.

Cette “ingénierie” frauduleuse est dramatique pour toutes les entreprises, qui la subissent de plein fouet sur un marché où la différence se joue à chaque dirham, mais aussi pour le budget de l’État sur lequel pèsent de tout leur poids les nouvelles charges conjoncturelles, relève-t-il.

C’est pourquoi, cette décision du fisc devrait rétablir le sentiment d’équité et mettre en place les mêmes règles concurrentielles pour tout le monde, à condition de bien cibler les véritables sphères de l’économie souterraine.

+L’Opinion+, qui revient sur les échanges entre le Maroc et la Russie, indique que le volume des échanges entre les deux pays a enregistré une augmentation de 42% en 2021 pour s’établir à 1,6 milliard de dollars, faisant de facto du Maroc le principal partenaire économique de la Russie au niveau continental.

Une tendance qui devrait, selon le Représentant commercial russe, se maintenir et s’affermir lors de l’exercice en cours, notamment dans un contexte international difficile marqué par un conflit armé entre la Russie et l’Ukraine, relève l’éditorialiste.

Bien que, par la force des choses, la politique des sanctions économiques à l’encontre de Moscou représente une opportunité pour Rabat, cela relèverait d’une lecture au premier degré de la situation d’interpréter la posture du Maroc comme un choix calculé.

Car, la neutralité du Royaume dans le conflit qui secoue actuellement l’Europe de l’Est « est loin d’être un mouvement opportuniste », mais s’inscrit dans la continuité d’une posture diplomatique déjà mise en œuvre lors de la crise entre l’Arabie Saoudite, les Émirats Arabes Unis et le Qatar ou encore en Libye, explique-t-il.

Mutualité : Un Marocain à la tête de l’UAM

Par Hicham Alaoui — L’Union africaine de la mutualité (UAM) a élu, samedi à Salé (Maroc), un nouveau président en la personne de Moulay Brahim El-Atmani, à l’issue de son Assemblée générale de l’Union, tenue en présence de 18 pays africains représentant leurs mutuelles respectives.M. Moulay Brahim El-Atmani qui fait également fonction de président de la Mutuelle générale du Personnel des Administrations publiques (MGPAP-Maroc) a été élu à l’unanimité par les membres du Comité directeur de l’UAM.

Lors de cette Assemblée générale, tenue sous le thème « la Protection sociale, un chantier décisif pour garantir la justice sociale en Afrique », il a été procédé également à l’élection des membres du Bureau exécutif de l’Union à savoir MM. Babakar Ngom (Sénégal), premier vice-président, Djikine Babassa (Mali), 2ème vice-président, Tiomela Augustin (Cameroun), secrétaire général, Gnogbo Paul (Côte d’Ivoire), serctéaire général adjoint, Mohamed Ahaimadou (Mauritanie) Trésorier et Mme Fatima Mouigni (Comores), trésorier adjoint.

L’Assemblée a également désigné les membres du Comité Directeur de l’Union composé de 15 membres représentants les quatre régions de l’Afrique (Nord, Ouest, central et Est).

Créée en 2007, l’UAM est un instrument de mise en réseau du mouvement mutualiste en Afrique pour défendre et représenter les intérêts communs des organisations membres et apporter une assistance technique de premier ordre en matière de mutualité et dans les domaines apparentés.

Basée à Rabat, cette instance panafricaine constitue un espace d’échanges, de dialogue, de coordination et de plaidoyer du mouvement mutualiste africain auprès des gouvernements et des instances internationales dans un cadre de coopération Sud-Sud.

L’Assemblée générale de l’UAM a été l’occasion de dresser le bilan des systèmes de protection sociale et de la mutualité sur le Continent et de débattre des moyens à même de promouvoir les mécanismes de protection sociale dans un contexte post-Covid.

De même, l’accent a été mis sur l’expérience pionnière du Maroc et son savoir-faire reconnu dans le domaine de la mutualité, en tant que pan important de la protection sociale, à travers ses actions sociales et solidaires et son rôle déterminant dans la facilitation de l’accès aux soins, la prévoyance sociale et la consécration de la justice spatiale en matière de santé.

L’assistance a suivi une présentation sur la protection sociale en Afrique, un chantier gigantesque pour promouvoir la justice sociale et spatiale et améliorer les conditions d’accès des citoyens aux soins de santé et la protection des catégories vulnérables. De même, il a été mis en avant la centralité du système mutualiste, comme composante intégrante de la couverture sociale eu égard de son rôle joué dans la facilitation de l’accès aux soins, la prévoyance sociale, les actions de solidarité et la consécration de la justice spatiale en matière de santé.

Aussi, un autre exposé a été présenté sur le projet de généralisation de la couverture sociale au Maroc qui constitue une révolution sociale réelle eu égard à ses incidences directes et concrètes sur l’amélioration des conditions d’accès des citoyens aux soins de santé et la protection des catégories vulnérables.

Annoncée en juillet 2020, la généralisation de la protection sociale doit permettre dans un premier temps d’intégrer près de 22 millions de Marocains à l’assurance maladie obligatoire. Une extension ou une généralisation de la retraite, des allocations familiales et de l’indemnité pour perte d’emploi doit suivre selon un calendrier bien précis.

Maroc : Tenue de l’Assemblée Générale de l’Union Africaine de la Mutualité

L’Union Africaine de la Mutualité (UAM) a tenu, samedi à Salé, son Assemblée générale sous le thème « la Protection sociale, un chantier décisif pour garantir la justice sociale en Afrique ».Ce conclave de deux jours procédera au renouvellement de ses instances dirigeantes notamment l’élection du nouveau Président de l’UAM et des membres du Comité directeur et du Bureau exécutif, enregistre la participation des différents intervenants et acteurs de la protection sociale et de la mutualité en Afrique.

Cette AG constitue également l’occasion de dresser le bilan des systèmes de protection sociale et de la mutualité sur le Continent et de débattre des moyens à même de promouvoir les mécanismes de protection sociale dans un contexte post-Covid.

De même, l’accent sera mis sur l’expérience pionnière du Maroc et son savoir faire reconnu dans le domaine de la mutualité, en tant que pan important de la protection sociale, à travers ses actions sociales et solidaires et son rôle déterminant dans la facilitation de l’accès aux soins, la prévoyance sociale et la consécration de la justice spatiale en matière de santé.

Dans son allocution d’ouverture de ce conclave, le président du Bureau exécutif de l’UAM, Moulay Brahim El Atmani, a indiqué que cette assemblée générale est l’occasion pour recueillir les visions et renouveler les structures de l’Union, notant que les membres de l’Union ont convenu de prendre en exemple le projet royal pionnier pour la généralisation de la protection sociale, dans le but de faire bénéficier l’Union de ces chantiers, qui peuvent servir de modèle émulé dans d’autres pays africains.

M. El Atmani, qui préside également le Conseil d’Administration de la Mutuelle générale du Personnel des Administrations Publiques (MGPAP), a ajouté que ce projet communautaire représente une véritable révolution sociale en raison de son impact direct et tangible sur l’amélioration des conditions d’accès des citoyens aux soins de santé et la protection des groupes vulnérables, considérant que la solidarité basée sur une vision claire est la base de toute réforme sociale.

En outre, il a mis en avant la nécessité d’une participation effective dans le domaine de la santé sur le continent africain, en élargissant le réseau des États membres, en formant des cadres, en assurant des revenus et en nouant des partenariats avec des organismes internationaux d’assurance, tout en appelant pour le positionnement de l’Union Africaine pour la solidarité de manière responsable et efficace et la mise en place d’une administration capable de traiter les dossiers.

Pour sa part, la directrice de l’Agence de régulation de la mutualité sociale en Côte d’Ivoire, Mme Koné Colette, a fait état de l’implication de son pays dans l’Union africaine de la mutualité en vue de construire une vision unifiée sur la réforme et la protection, faisant observer, à cet égard, que la relation forte entre le Maroc et la Côte d’Ivoire peut bénéficier au secteur mutualiste en Afrique.

De même, elle a plaidé pour une mobilisation des synergies africaines pour soutenir la protection sociale qui, selon elle, joue un rôle essentiel dans la construction d’un avenir sain et sûr.

De son côté, le vice-président de l’UAM et Président de la Fédération nationale des mutuelles sociales du Cameroun, Augustin Tiomela, a relevé, que cette Assemblée Générale mettra en évidence la centralité des systèmes mutualistes, en tant que partie intégrante de la sécurité et couverture sociales.

Dans ce contexte, il a souligné la nécessité de s’inspirer de la longue et fructueuse expérience marocaine pour le développement de la protection sociale en Afrique.

Créée en 2007, l’UAM est un instrument de mise en réseau du mouvement mutualiste en Afrique pour défendre et représenter les intérêts communs des organisations membres et apporter une assistance technique de premier ordre en matière de mutualité et dans les domaines apparentés.

Basée à Rabat, cette instance panafricaine constitue un espace d’échanges, de dialogue, de coordination et de plaidoyer du mouvement mutualiste africain auprès des gouvernements et des instances internationales dans un cadre de coopération Sud-Sud.

Le Maroc et la Mauritanie boostent leurs relations bilatérales avec la signature de 13 conventions de coopération

La 8e édition de la haute commission maroco-mauritanienne, dont les travaux ont été co-présidé ce vendredi à Rabat par le chef du gouvernement du Maroc, Aziz Akhannouch, et le Premier ministre de la Mauritanie, Mohamed Ould Bilal Messoud, a été couronnée par la signature de 13 conventions de coopération et d’un mémorandum d’entente.

Les conventions signées couvrent un large éventail de domaines. Elles concernent notamment l’agriculture, la production et la santé animales,  la pêche maritime et l’aquaculture, la protection de l’environnement et le développement durable, le tourisme, l’industrie, la santé, la formation professionnelle, ainsi que l’aménagement du territoire, l’urbanisme et l’habitat.

Dans le domaine agricole, le ministre de l’Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts, Mohamed Sadiki, et son homologue mauritanien, Sidina Ould sidi Mohamed Ould Ahmed Ely, ont signé un accord de coopération qui vise à donner une nouvel élan à la coopération bilatérale dans le domaine agricole, dont le développement des filières agricoles, de la recherche et de l’innovation, ainsi que l’échange d’informations dans ce domaine, ainsi que le soutien à l’investissement, aux partenariats publics et privés pour le développement de projets agricoles, agro-industriels et des services agricoles.

Les deux ministres ont aussi signé une convention de coopération dans le domaine de la production et la santé animales qui reflète l’ambition des deux pays à développer et élargir les échanges commerciaux des animaux et de la production animale et renforcer leur relation dans ce domaine.

Cette convention a également pour objectif le développement de la richesse animale en termes de santé, production et commercialisation du lait, production, industrialisation et commercialisation des viandes rouges ainsi que l’élevage de volailles et l’échange d’informations et d’expertise.

La troisième convention, qui a été signée par  Sadiki et le ministre mauritanien des Pêches et de l’économie maritime, Dy Ould Zein, intéresse la pêche maritime et l’aquaculture. Elle vise à instaurer les bases et dispositions régissant la coopération entre les deux parties dans ce domaine, ainsi que la formation maritime, la recherche scientifique, l’industrie de valorisation, de transformation et de commercialisation des produits de pêche et la lutte contre la pêche illégale sans autorisation ni organisation.

Dans le domaine de la protection de l’environnement et du développement durable, la ministre de la Transition écologique et de développement durable, Laila Benali, et Dy Ould Zein ont signé un mémorandum d’entente de préservation de l’environnement et du développement durable. Ce mémorandum ambitionne de développer la coopération bilatérale dans le domaine de l’environnement sur la base de l’égalité en matière de droits et avantages mutuels dans le cadre des prérogatives et lois de chaque pays.

En vertu de ce mémorandum, les domaines de coopération comprennent le changement climatique, la mise en œuvre des Contribution déterminées au niveau national (NDC) conformément à la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, la protection de la biodiversité, gestion des ressources naturelles, la protection de l’environnement marin et du littoral, la lutte contre la pollution industrielle, la gestion et la valorisation des déchets. 

Dans le domaine touristique, la ministre du Tourisme et de l’économie sociale et solidaire, Fatima-Zahra Ammor, et la ministre mauritanienne du Commerce, de l’industrie, de l’artisanat et du tourisme, Naha Mint Hamdy Ould Mouknass, ont signé une convention ayant pour but d’encourager la coopération entre les deux parties dans le domaine de l’aménagement, de l’investissement et de la formation, l’échange d’expériences entre les deux parties à travers la promotion de la participation aux foires, festivals et événements touristiques organisés dans les deux pays et l’incitation des investisseurs à échanger des visites.

La dite convention vise également à encourager les investisseurs marocains à entreprendre des projets touristiques en Mauritanie, à partager l’expérience marocaine avec la partie mauritanienne en matière d’ingénierie de la formation, en la dotant des outils pédagogiques nécessaires à la formation hôtelière et touristique, et à accompagner la partie mauritanienne à travers le partage de l’expertise, des documents et des informations nécessaires à la bonne gestion des centres et écoles de formation professionnelle dans le domaine de l’hôtellerie et du tourisme.

Pour leur part, le ministre de l’Industrie et du commerce, Riyad Mezzour, et son homologue mauritanienne, Naha Mint Hamdy Ould Mouknass, ont signé un mémorandum d’entente qui a pour objectif de mettre en place un cadre d’échange scientifique et technique dans le domaine de la standardisation, de la qualité, de la certification, de l’évaluation de la conformité et de la formation.

Conformément à cet accord, les deux parties s’engagent à échanger les visites et les projets d’intérêt commun, y compris les visites d’experts et de techniciens, à coopérer dans le domaine de la formation et à participer à des conférences, ateliers, expositions et réunions liés au sujet de ce mémorandum.

Les deux ministres ont, en outre, signé un programme exécutif dans le domaine industriel qui vise à mettre l’expérience marocaine dans le domaine industriel et des activités connexes à la disposition de la Mauritanie.

En vertu de ce programme, les deux parties procéderont notamment à l’organisation de rencontres, de visites de terrain et de travail afin d’accompagner les petites et moyennes entreprises et partant améliorer leur productivité et leur compétitivité, ainsi que l’organisation de rencontres entre industriels et hommes d’affaires marocains et mauritaniens dans les secteurs d’intérêt commun dans le but de développer des programmes de mise à niveau et de restructuration des entreprises industrielles.

En matière de prise en charge médicale des patients mauritaniens dans les hôpitaux publics marocains, le ministre de la Santé et de la protection sociale, Khalid Ait Taleb, et la ministre mauritanienne de l’Action sociale, de l’enfance et de la famille, Naha Mint Haroune Ould Cheikh Sidiya, ont signé une convention qui met en place un cadre général pour assurer la prise en charge de certains patients mauritaniens qui déposent les charges financières liées aux soins de santé dans toutes les spécialités disponibles au Centre Hospitalier Universitaire Ibn Sina à Rabat et au Centre Hospitalier Universitaire Ibn Rochd à Casablanca.

En sus, le ministre de l’Inclusion économique, de la petite entreprise, de l’emploi et des compétences, Younes Sekkouri et Naha Mint Haroune Ould Cheikh Sidiya ont signé une convention-cadre de coopération dans le domaine de la formation professionnelle entre l’Office de la formation professionnelle et de la promotion du travail (OFPPT) et le ministère de l’Éducation nationale et de la réforme du système éducatif.

Cette convention vise à mettre en place un cadre de coopération entre les deux parties à travers l’accompagnement par l’OFPPT de la partie mauritanienne dans la mise en œuvre de son plan de développement des ressources humaines, pour la mise en place d’un système dédié à l’organisation des établissements de la formation professionnelle et l’élaboration d’un plan d’action en vue d’améliorer l’action des établissements actifs dans ce domaine, outre l’organisation de sessions de formation en matière de création de petites et moyennes entreprises au profit des établissements mauritaniens.

Un plan d’action exécutif a été aussi signé par la ministère de l’Aménagement du territoire, de l’urbanisme, de l’habitat et de la politique de la ville du Royaume du Maroc, Fatima Zahra Mansouri et le ministre de l’Habitat, de l’urbanisme et de l’aménagement du territoire de la République islamique de la Mauritanie, Sid Ahmed Ould Mohamed.

Ce plan vient fixer le cadre de la coopération entre les deux parties dans les domaines de l’habitat, la politique de la ville, l’urbanisme et de la planification territoriale en vue de développer et mettre en œuvre des programmes conjoints relevant de leurs champs de compétences et conformément à leurs lois nationales, à travers l’échange d’expériences et de bonnes pratiques, le développement des capacités et l’échange d’expertises dans les domaines d’intérêt commun.

Par ailleurs, un mémorandum d’entente dans le domaine de la coopération sécuritaire a été signé entre la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) au Maroc et la direction générale de la sûreté nationale en Mauritanie.

Signé par le directeur de la police judiciaire à la DGSN, Mohamed Dkhissi, et le directeur de la police judiciaire à la direction générale de la sûreté nationale en Mauritanie, Abdellah Ould Mbarek, ce mémorandum vise à développer les relations de coopération sécuritaire entre les deux pays, notamment en matière de prévention et de lutte efficiente contre la criminalité, particulièrement en ce qui concerne la criminalité organisée, les grands gangs criminels, le terrorisme, les crimes liés à la drogue et à ses dérivés, le trafic illégal d’armes, ainsi que l’aide à l’entrée, au transit et au séjour irrégulier.

A cette occasion, la Caisse de dépôt et de gestion (CDG) et la Caisse des dépôts et de développement en Mauritanie ont signé un mémorandum d’entente qui a pour objectif d’instaurer des relations multidimensionnelles dans les domaines liés au développement durable, à la transition énergétique et écologique, à la gestion des risques, aux systèmes d’information et à la transition numérique.

Ce mémorandum a été signé par le directeur général de la CDG, Abdellatif Zaghnoun, et le directeur de la Caisse des dépôts et de développement en Mauritanie, Youssouf Diagana. Un accord de coopération a été en outre signé par le président de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), Chakib Laalej, et le président de l’Union nationale du patronat mauritanien, Zein El Abidine Ould Cheikh Ahmed, sur le renforcement des opportunités d’investissement et d’affaires entre le Royaume du Maroc et la Mauritanie.

Ledit accord vise à renforcer les relations directes entre les hommes d’affaires marocains et mauritaniens et à les inciter à intensifier leurs activités au service de l’économie des deux pays, à organiser des activités de promotion au service de leurs produits et à surmonter les obstacles pouvant nuire à la mise en œuvre des projets d’investissements et des échanges commerciaux entre les deux pays, et à échanger les expériences dans le domaine de la formation, le déploiement de l’assistance et le conseil aux entreprises des deux pays, outre les échanges massifs et réguliers de visites, et l’organisation des rencontres, des forums et des expositions.

Protection sociale: le Maroc abrite samedi l’AG de l’Union africaine de la mutualité

Des acteurs de la protection sociale en provenance de différents pays africains sont attendus ce samedi à Salé, à l’occasion de l’Assemblée générale de l’Union africaine de la mutualité (UAM) qui se tient sous le thème : » La protection sociale, un chantier décisif pour garantir la justice sociale en Afrique ».
Au programme: le renouvellement des instances dirigeantes, à savoir l’élection du nouveau Président de l’UAM et la désignation des membres du Comité directeur et du Bureau exécutif, selon un communiqué de l’organisation panafricaine.

Le choix de la thématique de « la protection sociale, un chantier décisif pour garantir la justice sociale en Afrique » tombe à point nommé, surtout dans un contexte post-Covid qui a remis sur le devant de la scène les faiblesses du système de couverture sanitaire dans le continent africain. D’ailleurs, un état des lieux des systèmes de protection sociale et de la mutualité dans le continent africain sera établi lors de cet événement, précise le communiqué de l’UAM.

Un débat sur « les moyens à même de promouvoir les mécanismes de protection sociale dans un contexte post-Covid » est également prévu, ajoute la même source. C’est dans ce sens que l’expérience marocaine en termes de généralisation de la couverture sociale sera mise en avant. « Le chantier de généralisation de la couverture sociale, lancé sous l’impulsion de SM le Roi Mohammed VI, que Dieu l’Assiste, pour promouvoir la justice sociale et spatiale, sera présenté aux participants, un projet social pouvant servir de modèle aux pays africains frères et amis », lit-on dans le communiqué.

Par ailleurs, les discussions porteront également sur « le système mutualiste, comme composante intégrante de la couverture sociale eu égard de son rôle joué dans la facilitation de l’accès aux soins, la prévoyance sociale, les actions de solidarité et la consécration de la justice spatiale en matière de santé ».

Ouverture à Rabat de la huitième session de la haute commission mixte maroco-mauritanienne

Les travaux de la huitième session de la haute commission mixte maroco-mauritanienne, co-présidée par le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch et le Premier ministre mauritanien, Mohamed Ould Bilal, se sont ouverts, vendredi à Rabat.Cette session constitue une occasion d’examiner de nouveaux horizons pour la consolidation des relations de coopération entre le Maroc et la Mauritanie, et une opportunité d’asseoir des partenariats fructueux dans de nombreux domaines.

A l’ouverture de cette session, le Premier ministre mauritanien a affirmé, que le Maroc et la Mauritanie sont déterminés à hisser leurs relations bilatérales à des perspectives plus larges à même de réaliser les aspirations des deux peuples amis à davantage de prospérité et de développement.

« les liens de fraternité unissant nos deux pays et nos deux peuples frères sont solides avec des fondements spirituels bien ancrés et une longue histoire de solidarité et de coopération bilatérale dans tous les domaines », a-t-il dit.

Il a souligné, dans ce sens, la nécessité de « renforcer notre action commune, à travers l’actualisation et l’élargissement d’instruments de notre coopération, à même de garantir, d’une part, leur compatibilité avec les objectifs fixés, et d’autre part, avec les exigences des réalités nouvelles dans nos pays et dans le monde qui nous entoure ».

Le responsable mauritanien a, en outre, mis en avant la nécessité d’inciter les acteurs du secteur privé à prendre des initiatives et à tirer profit des opportunités d’investissement et de partenariat offertes dans les différents domaines.

« Les conventions, les mémorandums d’accord et les programmes opérationnels, dont nous allons signer au cours de cette session sont de nature à faire avancer la dynamique escomptée pour notre coopération bilatérale, puisqu’elle couvre la bonne partie des domaines de développement, dont les secteurs de la sûreté, la santé, la pêche maritime, l’agriculture, le développement de l’élevage, le commerce, l’industrie, le tourisme, la formation professionnelle, l’habitat, l’urbanisme, l’enseignement supérieur et les affaires sociales et environnementales, outre le renforcement du partenariat entre les hommes d’affaires de nos pays, a-t-il relevé.

De son côté, le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch a appelé à une plus forte adhésion des acteurs économiques et du secteur privé du Maroc et de la Mauritanie afin d’insuffler une nouvelle dynamique à la coopération économique et de promouvoir les échanges commerciaux entre les deux pays.

Il a assuré qu’une forte implication des opérateurs économiques des deux pays permettra la réalisation de projets d’investissements conjoints qui profitent aux deux parties, ainsi que la mise en place de projets productifs et de partenariats stratégiques pouvant servir de modèle de coopération Sud-Sud.

Le Chef du gouvernement a souligné que le Maroc et la Mauritanie ont réussi, au cours des dernières années, à établir un cadre juridique, dense et diversifié, pour la coopération bilatérale dans de nombreux domaines, se félicitant du dynamisme des relations de coopération entre les deux pays qui s’est traduit par l’accélération du rythme des échanges de visites et d’expertises, ainsi que par les conventions, mémorandums d’entente et programmes exécutifs qui seront signés lors de cette session.

Il a indiqué que la 8ème session de la Haute commission mixte maroco-mauritanienne se veut « une opportunité idoine pour passer en revue et évaluer le bilan de notre coopération dans les différents domaines aussi bien politique, économique, culturel que social » et représente également une occasion pour mener, de concert, une réflexion sur les moyens à mettre en place pour asseoir un partenariat agissant dans l’optique de l’exploitation optimale des potentialités économiques des deux pays.

Cette rencontre constituera, sans nul doute, « un nouveau jalon dans le processus distingué de nos relations bilatérales », a-t-il soutenu, saluant la dynamique positive que connaissent dorénavant ces relations et la volonté constante de les raffermir et de les développer au service des intérêts des deux pays et des deux peuples frères.

Relevant la densité des liens unissant les deux pays sur les plans spirituel et culturel, en raison notamment des constantes religieuses communes, représentées par le rite malékite, le dogme Achaarite, le soufisme et les confréries soufies (Tijaniya, Kadiriyah et Chadiliya), il a noté que la République Islamique de Mauritanie figure parmi les premiers pays africains dont les étudiants bénéficient de bourses et de places pédagogiques au sein des divers universités et instituts supérieurs du Royaume.

M. Akhannouch a réitéré la volonté du Royaume du Maroc d’apporter un soutien financier et logistique aux organisations régionales concernées, notamment le Groupe CEN-SAD et le Groupe des cinq États du Sahel (G5 Sahel), ajoutant qu’au niveau continental, le Maroc insiste sur l’importance de parachever la réforme institutionnelle de l’Union Africaine et de renforcer sa politique de développement économique, afin de promouvoir des relations équilibrées, fondées sur la coopération et la solidarité face aux défis.

Et de conclure que « la volonté collective et sincère de nos deux pays nous permettra de gagner le pari, de relever les défis et d’atteindre l’objectif de booster le niveau de nos relations distinguées dans divers domaines ».

L’actualité économique au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi se focalisent sur nombre de sujets notamment le stock de blé dans le Royaume, la culture du tournesol et la relance de l’investissement.+Al Akhbar+ rapporte que d’après des sources au sein de l’Office national interprofessionnel des céréales et des légumineuses (ONICL), le royaume disposerait actuellement en stock de l’équivalent de cinq mois de consommation de blé. Ces réserves sont constituées en partie de la production nationale qui avait profité l’année dernière d’une bonne campagne agricole.

Selon les mêmes sources, les tensions sur le marché des céréales deviennent de plus en plus importantes, au fur et à mesure que le conflit entre la Russie et l’Ukraine se poursuit. Dans ce contexte, les cours du blé ont dépassé la barre des 450 dollars la tonne, poussant ainsi les professionnels à chercher à renforcer leurs stocks. C’est le cas aussi au Maroc, à en croire le quotidien, où l’Etat a mis en place certains encouragements comme la suppression des taxes douanières.

+Les Inspirations Eco+ estime que les oléagineux répondent au besoin d’autonomie alimentaire mais offrent aussi des solutions écologiques. Le journal annonce l’objectif d’atteindre 80.000 hectares de colza (30.000 ha) et de tournesol (50.000 ha) à l’horizon 2030. Il affirme que l’objectif est de « couvrir 15% des besoins nationaux ». Cela permettrait la création de « plus de 170.000 emplois ».

Le quotidien affirme que « la clé du succès pour une agriculture plus performante réside dans le transfert des bonnes pratiques aux agriculteurs ». Dans ce sens, « le Programme Maghreb Oléagineux s’inscrit dans la stratégie agricole du Maroc en misant sur la formation et la sensibilisation des producteurs au sujet des semences européennes de colza et de tournesol, et de leurs atouts ».

 La publication révèle que le Royaume est dans le top 10 des premiers importateurs mondiaux d’huile alimentaire. Cela est justifié par les chiffres, puisqu’en 2020-2021, 77.000 tonnes d’huiles de colza et de tournesol et 460.000 tonnes de tourteaux de colza et de tournesol ont été consommés au Maroc.

+L’Economiste+ fait savoir que chaque année, l’Etat injecte environ 200 milliards de DH (1 euro = 10,6 DH) dans l’économie. Un montant correspondant aux budgets d’investissement de l’Etat, des collectivités territoriales et des entreprises et établissements publics.

Pour cet exercice, un peu plus de 20% du PIB est consacré à l’investissement. Une «manne» qui devrait profiter au plus grand nombre d’entreprises. Or, jusque-là, seule une poignée de grandes structures en bénéficie. Les PME en particulier sont confrontées à des difficultés d’accès qui tiennent entre autres à la complexité de la législation.

Le Premier ministre mauritanien en visite de travail au Maroc

Le Premier ministre mauritanien, Mohamed Ould Bilal, est arrivé jeudi à Rabat pour co-présider avec le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, les travaux de la huitième session de la haute commission mixte maroco-mauritanienne, prévue vendredi.Un communiqué du département du Chef du gouvernement indique que le Premier ministre mauritanien est accompagné d’une délégation composée de ministres, de hauts responsables et d’hommes d’affaires.

La huitième session de la haute commission mixte maroco-mauritanienne offre l’opportunité pour donner un nouvel élan aux relations bilatérales auxquelles le Roi Mohammed VI et le Président Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani accordent un grand intérêt, ajoute la même source.

Le Maroc et l’UE signent du document relatif au projet « LINK UP AFRICA »

Le Maroc et l’Union Européenne (UE) ont signé, jeudi à Rabat, le document relatif au projet « LINK UP AFRICA », le premier du genre dans le cadre du Partenariat entre le Royaume et l’UE.Signé par le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, et le Commissaire européen chargé du voisinage et de l’élargissement, Oliver Varhelyi, à l’issue de leurs entretiens bilatéraux, ce projet s’appuie sur la priorité donnée par le Royaume et l’UE au développement de la coopération avec l’Afrique, en s’appuyant sur une approche de coopération triangulaire Maroc-UE au profit des Etats africains, et sur un faisceau d’actions convergentes menées par différents acteurs marocains.

Ce projet, qui implique principalement l’Agence Marocaine de Coopération Internationale (AMCI) et l’Agence belge de coopération « ENABEL », désignée comme partenaire d’exécution, donne également la priorité à l’emploi, l’intégration socio-économique et la citoyenneté des jeunes ayant bénéficié du savoir-faire marocain, ainsi qu’à la mobilité intra-africaine et son apport au développement du Continent.

Étendu sur une période de quatre ans, il s’articule autour de deux projets complémentaires d’un budget de 4,15 millions d’euros. Le premier est une action qui bénéficiera de l’enveloppe bilatérale UE-Maroc financée par l’instrument européen de voisinage (uniquement dédiée à l’AMCI) de l’ordre de 3,15 millions d’euros.

Quant au second projet (1 million d’euro), il complète un programme préexistant de l’UE et vise à appuyer la CCG en faveur de l’entreprenariat et l’innovation au Maroc et dans les pays du réseau africain des institutions de garantie.

« LINK UP AFRICA » a pour objectif principal de renforcer la coopération technique, les liens académiques et économiques entre le Maroc et d’autres pays d’Afrique, avec la participation de l’UE et à travers un accent mis sur le développement des opportunités économiques pour les jeunes africains.

Cet objectif se décline en deux actions, à savoir le renforcement des capacités de l’AMCI pour la mise en œuvre de ses objectifs de coopération académique et technique, et la consolidation des opportunités d’emplois et des liens économiques pour les lauréats africains d’un diplôme marocain (boursiers de l’AMCI ou non).

Ledit projet permettra un renforcement des capacités de l’AMCI à travers une action sur son offre de coopération technique et académique, un soutien à la consolidation du fonctionnement et des performances de l’AMCI, une amélioration des mécanismes d’appui à la coopération triangulaire, à travers leur opérationnalisation et leur accessibilité, et la mise en place de mécanismes de sélection et référencement des étudiants porteurs d’initiatives économiques viables.

Il permettra aussi une offre d’outils et de services adaptés pour favoriser l’accès à l’emploi et/ou les projets de création d’entreprises, la formation de certains lauréats, en relation avec leur projet professionnel et un accompagnement des entreprises innovantes (startups) portées par les lauréats africains.

Maroc: une politique dédiée à l’autonomisation économique de la femme rurale en gestation (Banque centrale)

La Banque centrale du Maroc a annoncé, mardi, le lancement, dans le cadre de ses initiatives pour la promotion de l’inclusion financière, du processus de conception d’une politique dédiée à l’autonomisation économique de la femme rurale, en collaboration avec la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD).Le lancement de ce processus intervient suite à une analyse approfondie de la situation socio-économique de la femme rurale au Maroc, réalisée par la banque centrale, avec le soutien de l’Alliance pour l’inclusion financière (AFI) et de l’institut international Fletcher School, indique la Banque dans un communiqué.

Le projet entre désormais dans la phase de formulation dont l’objectif est de construire une politique nationale centrée sur les besoins et les aspirations des femmes dans le monde rural. 

Dans ce cadre, précise le communiqué, l’institution monétaire marocaine a organisé, mardi 8 mars, un premier workshop qui a permis de dresser l’état des lieux de l’inclusion financière et économique de la femme rurale, d’identifier les défis à relever et la politique à mettre en place, de déterminer les piliers potentiels pour l’autonomisation économique de la femme rurale et de convenir de l’approche à adopter pour la conduite des prochaines étapes du projet.

Maroc/Agriculture: les exportations ont le vent en poupe

Les exportations de produits agroalimentaires et maritimes ont poursuivi leur progression durant la campagne 2021-2022. La valeur des exportations de ces produits a atteint 68,4 milliards de DH (1 euro = 10,6 DH) en 2021, soit un bond de 9% par rapport à 2020, selon les données du ministère de l’Agriculture. Parallèlement, les exportations des produits maraîchers ont atteint un volume de 773.000 tonnes lors de cette campagne (septembre 2021-février 2022), un chiffre en hausse de 18% par rapport à la même période de la campagne 2020-2021. Concernant les ventes d’agrumes, elles ont atteint 566.000 tonnes, en progression de 37% par rapport à la précédente campagne.

Quant aux exportations des produits agricoles transformés (hors sucre et ses préparations), elles ont atteint un volume de 525.000 tonnes en 2021, soit une croissance de 14% par rapport à 2020. Cette tendance à la hausse est maintenue durant le début de 2022, avec un taux de croissance à fin février dernier, de 11% en volume et 43% en valeur par rapport à la même période de 2021.

Maroc: Appel à réformer le Code de la famille pour l’harmoniser avec les engagements internationaux (CESE)

Le Code de la famille nécessite une « révision ambitieuse » pour mieux protéger les femmes et garantir leurs droits, selon une note publiée mardi par le Conseil Économique, Social et Environnemental (CESE) à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes.Pour le Conseil, l’égalité entre les femmes et les hommes et la pleine participation des femmes à l’ensemble des aspects de la vie active « ne peut se faire sans un cadre juridique en harmonie avec les ambitions du pays, qui permet aux femmes de jouir pleinement de leurs droits, sans discrimination ».

« Il est temps d’opérer une révision du Code de la Famille (adopté en 2004), en conformité avec la Constitution et en accord avec les Conventions internationales ratifiées par le Maroc et en ligne avec les ambitions d’émancipation des femmes et d’égalité des sexes inscrites dans le Nouveau Modèle de Développement », lit-on dans le document.

Près de 20 après l’adoption du Code, « le Maroc a ratifié de nombreuses conventions internationales portant sur les droits des femmes, dont notamment la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes (CEDAW), et s’est doté d’une nouvelle Constitution qui institue le principe d’égalité entre les femmes et les hommes et appelle à la mise en conformité des lois en vigueur avec les engagements internationaux du pays », souligne la même source.

Le Conseil considère « qu’il est temps de faire évoluer le Code de la Famille pour le faire correspondre aux juridictions nationales et internationales ».

Selon le CESE, des discriminations existent toujours au niveau de plusieurs points, citant, notamment, la tutelle sur les enfants. « Les femmes ne peuvent être tutrices de leurs enfants. Dans les faits, la mère a la garde exclusive des enfants par défaut, sauf cas particuliers, et le père est considéré comme l’unique tuteur légal des enfants. Cette situation va à l’encontre des principes de partage entre les conjoints des responsabilités familiales, et notamment celle des enfants. Elle porte également préjudice aux droits et aux obligations des parents divorcés vis-à-vis de leurs enfants lorsque les conflits entre époux séparés se poursuivent. En plus, le droit de se remarier est sanctionné pour les femmes par la perte de la garde des enfants, sauf dans des cas exceptionnels », indique le CESE.

Il s’agit également du mariage précoce, une pratique qui continue à faire l’apanage du pouvoir discrétionnaire des juges, relève le CESE, ajoutant qu’elle doit être abolie en vertu de l’intérêt supérieur de l’enfant garanti par la Constitution et les conventions internationales ratifiées par le Maroc notamment la CIDE et la CEDAW.

Il est aussi question des biens acquis durant la vie conjugale, dont le partage entre époux, en cas de divorce ou de décès du conjoint, constitue également un point à faire évoluer dans la juridiction. « En effet, le travail domestique des femmes pendant la durée du mariage n’est pas reconnu et conduit à leur privation de leur part des biens acquis par le ménage durant la vie de couple lorsqu’elles ne sont pas en mesure de prouver leur contribution directe à fructifier les biens familiaux », explique la note.

Le CESE a mis également l’accent sur les délais des procédures de divorce pour cause de discorde « Chiqaq » qui sont souvent longs et dépassent les 6 mois. « Lors de cette période, les conditions de vie du ménage deviennent compliquées et les tensions autour de la procédure peuvent conduire à des violences conjugales et familiales », souligne le Conseil.

Ces discriminations participent au renforcement du sentiment d’insécurité juridique et judiciaire, économique et sociale des femmes, estime le Conseil, notant qu’elles conduisent à des restrictions de leurs libertés et de leurs droits et les renvoient à une dépendance d’autrui.

« Dans ces conditions, il devient difficile de lutter contre la persistance des violences à l’égard des femmes lorsque celles-ci risquent de se retrouver dans une situation de précarité financière suite au divorce, en raison d’un système de partage des biens non équitable », relève le Conseil.

Conscient de la primordialité de disposer d’un arsenal juridique qui sécurise les citoyens, et notamment les femmes, et les protège contre toute forme de discrimination ou de violence, le Conseil appelle ainsi à opérer une révision du Code de la Famille en lançant sans tarder le « débat public ouvert, pluriel et responsable ».

Le Conseil appelle également à la réflexion collective, éclairée par le concours de l’expertise des instances compétentes en la matière, sur l’ensemble de questions liées au mariage, au divorce, à la succession, à la filiation, au droit de garde des enfants et à la reconnaissance du travail domestique des femmes.

Ce débat devrait porter également sans tabou sur les questions relatives aux droits individuels, à la santé et au bien-être des femmes, a conclu la note.

Sahara: Washington réitère son soutien au plan d’autonomie marocain

La Sous-secrétaire d’État américaine, Wendy Sherman a réitéré, mardi à Rabat, le soutien de Washington au plan d’autonomie, proposé par le Maroc en 2007, en tant que solution définitive au conflit autour du Sahara. »Les États-Unis continuent de considérer le plan d’autonomie marocain comme sérieux, crédible et réaliste, et en tant qu’approche pouvant répondre aux aspirations des populations de la région », lit-on dans déclaration conjointe publiée à l’issue de la session du dialogue stratégique Maroc-États-Unis sur les questions politiques régionales.

Cette session a été coprésidée par la responsable américaine et le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita.

A cette occasion, les deux parties ont exprimé leur « soutien ferme » à l’Envoyé Personnel du Secrétaire général de l’ONU, M. Staffan de Mistura, dans la conduite du processus politique relatif au Sahara, mené sous les auspices des Nations Unies, indique un communiqué conjoint ayant sanctionné cette session du dialogue stratégique.

Elles ont d’ailleurs évoqué la Déclaration conjointe, signée le 22 décembre 2020 par le Royaume du Maroc, les Etats-Unis d’Amérique et l’Etat d’Israël, consacrant la reconnaissance américaine de la pleine souveraineté du Royaume sur son Sahara, de même qu’ils ont discuté des moyens de renforcer cette coopération.

La responsable américaine a salué, dans ce sens, l’approfondissement continu des relations entre le Maroc et Israël.

Le dialogue stratégique Maroc-États-Unis sur les questions politiques régionales a été l’occasion pour les diplomaties américaine et marocaine de passer en revue une série de questions d’intérêt commun, dont la coopération dans le domaine de la sécurité et des droits de l’Homme, et de couvrir des questions d’ordre régional ayant trait au Sahel, à la Libye et à l’Ukraine.

Ce dialogue s’inscrit dans le cadre des consultations stratégiques régulières entre le Royaume du Maroc et les Etats-Unis d’Amérique.

Développement : Rabat abrite la conférence sur l’intelligence artificielle

« L’intelligence artificielle au service de nouveaux modèles de développement », est le thème d’une conférence qui aura lieu, mardi à Rabat, dans le cadre du programme d’étude et d’évaluation des besoins du continent africain en matière d’Intelligence artificielle (IA) réalisé par l’UNESCO auprès de 32 pays africains.Organisé à l’Université Mohammed VI polytechnique (UM6P)- Campus de Rabat, en partenariat avec la Fondation OCP et le Centre international d’intelligence artificielle du Maroc « Ai Movement », ce conclave mettra en relief les apports potentiels de l’IA au continent africain et à l’élaboration de nouveaux modèles de développement adoptés par le Maroc et d’autres pays de l’Afrique, selon un communiqué conjoint des organisateurs.

La conférence abordera le sujet de « L’Intelligence Artificielle au service de nouveaux modèles de développement » et, en particulier au Maroc qui a élaboré un « Nouveau Modèle de Développement », afin de favoriser une croissance globale et inclusive plaçant le citoyen au cœur de ce modèle, libérer les énergies, restaurer la confiance et accélérer la marche vers le progrès et la prospérité pour tous en accordant un intérêt particulier à la jeunesse, selon la même source.

En 2018, l’UNESCO, l’Office chérifien des phosphates (OCP) et l’UM6P avaient initié une réflexion stratégique autour des différentes dimensions de l’IA en Afrique.

Economie, santé et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi se focalisent sur nombre de sujets notamment la hausse des prix, les défis du budget de l’Etat, la baisse des tests de dépistage Covid-19 et le retour de l’hooliganisme dans les stades.+Al Alam+ relève que les prix de nombreux produits de consommation courante au Maroc continuent de monter en flèche ces derniers temps, ce qui a un impact négatif sur la situation financière des citoyens, en particulier les catégories modestes.

En effet, les Marocains souffrent du renchérissement de la plupart des produits de consommation, tels que les denrées alimentaires de base, les légumes, les fruits, les carburants et tous les produits liés à l’agriculture, tels que l’alimentation du bétail.

D’autre part, bien que le revenu par habitant reste faible, les prix de certains produits ont doublé. Et avec la faible pluviométrie et les licenciements d’un certain nombre de travailleurs dans certains secteurs d’activité, la situation s’aggrave de plus en plus, si bien que des usagers des réseaux sociaux ont appelé à une augmentation des salaires et à un rétropédalage sur le renchérissement des prix des produits de consommation courante, indique le journal.

+Al Ittihad Al Ichtiraki+ fait observer que le budget de l’État se trouve confronté cette année à des défis sans précédent, notamment des ressources limitées par rapport à une augmentation inattendue du volume des dépenses, en raison de l’évolution rapide de la scène internationale et de la volatilité des marchés des produits de base.

Si le gouvernement a fondé sa loi de finances sur l’hypothèse d’une production de 80 millions de quintaux de céréales et de 67 dollars le baril de pétrole, il est aujourd’hui appelé à revoir tous ses calculs après que les prix du pétrole brut ont bondi à plus de 105 dollars le baril pour la première fois depuis 2014, alors que ceux du blé battent des records quotidiens jamais enregistrés depuis 14 ans.

Ce changement de situation, s’ajoutant à une année de sécheresse sévère qui laisse envisager une maigre production agricole, augmentera certainement les besoins du Maroc en importations, souligne le quotidien.

Assahra Al Maghribia indique que les laboratoires de référence pour le dépistage du Covid-19 enregistrent, depuis plus de deux semaines, une baisse du nombre de tests PCR effectués au niveau national, selon des sources médicales.

Quelque 7.293 tests ont été effectués durant les 24 heures avant dimanche soir, portant ainsi le nombre total de tests réalisés au Maroc à plus de 11 millions et 108 mille, depuis l’apparition de la pandémie jusqu’à aujourd’hui, selon les mêmes sources, citées par la publication.

Cette courbe, qui renseigne donc sur une régression évidente de l’épidémie, s’explique par un ensemble de facteurs scientifiques et objectifs, dont la stabilité de la situation épidémique marquée par une faible propagation du virus.

Côté sport, +Assabah+ fait remarquer que la réouverture des stades, attendue depuis plusieurs mois, a été marquée par le retour de l’hooliganisme. Plusieurs stades, de Rabat à Berkane, en passant par Tanger, ont été le théâtre d’actes violents dans les gradins, parfois jusqu’à la pelouse.

Samedi dernier, le stade Prince Moulay Hassan de Rabat a été le théâtre de cet hooliganisme à l’occasion du match opposant le Fath union sportive (FUS) aux Forces armées royales (FAR). Le derby de la capitale du Royaume, qui s’est soldé par une victoire des premiers sur un score de 2-1, a été entaché d’actes violents. Selon le quotidien, un affrontement a éclaté entre les forces de l’ordre et une partie des supporters de l’équipe défaite.

Ces derniers sont même allés jusqu’à agresser les passants près de la gare dédiée aux grands taxis dans le quartier Takadoum à Rabat, situé près du stade Prince Moulay Hassan. Une situation qui a poussé les forces de l’ordre à renforcer leurs dispositifs pour disperser les supporters et assurer la sécurité des passants. De leur côté, plusieurs supporters des FAR ont dénoncé ces actes violents, perpétrés notamment par des mineurs.

Plus au nord, le stade Ibn Batouta de Tanger a, lui aussi, fait les frais de l’hooliganisme, à l’occasion du match opposant l’équipe locale, l’Ittihad riadhi de Tanger (IRT), à la Jeunesse sportive Soualem (JSS). Les Tangérois n’ont pas trouvé mieux, pour célébrer le but de la victoire inscrit par Axel Ndong Méyé Me à la 93e minute, que d’arracher les sièges du stade et les jeter vers la pelouse.

Dimanche, la Renaissance de Berkane accueillait le Raja de Casablanca dans un match sous haute tension. D’après le quotidien, le spectacle offert par les deux équipes n’a pas empêché les supporters de recourir à des actes violents. La victoire des visiteurs, sur un score de 1-2 après un pénalty raté des Berkanis à la dernière minute, n’a pas arrangé les choses. D’autant que la violence des gradins s’est invitée sur la pelouse, entre les joueurs des deux clubs.

Maroc: la loi de la concurrence expliquée aux médias

Un atelier de sensibilisation des médias au droit et à la politique de la concurrence a été organisé, lundi, à Rabat, à l’initiative du Conseil de la Concurrence.Organisé en partenariat avec la Banque mondiale et la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED), cet atelier a rassemblé une brochette de journalistes des différents supports médiatiques. Différents sujets ont été débattus lors de cette rencontre, notamment le rôle des médias dans les affaires de concurrence, les objectifs, pouvoirs et outils du Conseil de la concurrence, ainsi que des considérations pratiques sur l’accès à l’information.

Selon le président du Conseil de la Concurrence, Ahmed Rahhou, cet atelier vise à expliquer la loi de la concurrence, la loi de la protection du consommateur, ainsi que le rôle du Conseil de la concurrence.

Il a aussi pour objectif de mettre en exergue la manière de formation des prix et les domaines où l’État intervient dans les prix, en vue de faire comprendre des données et une grille de lecture à la presse pour comprendre les décisions du Conseil et mieux informer les citoyens.

Pour lui, le but ultime du Conseil consiste à assurer une concurrence saine et loyale et la protection du consommateur, notant que cela permet d’avoir des produits disponibles, le meilleur produit possible et le meilleur prix.

Seule une concurrence loyale garantit cela, a-t-il assuré, ajoutant à cet égard que le Conseil est une institution indépendante chargée de garantir l’équité dans les relations économiques, à travers l’analyse et la régulation de la concurrence sur les marchés.

Pour sa part, le secrétaire général du Conseil, Mohamed Abouelaziz a rappelé les principes de l’économie de marché, à savoir la liberté d’entreprendre, le libre jeu de la concurrence, la fixation des prix par le libre jeu de l’offre et de la demande.

Dans ce sens, il a indiqué que ces libertés doivent s’exercer selon des règles qui garantissent la loyauté de la concurrence, d’où le rôle du Conseil.

Évoquant la mission de régulation du Conseil, M. Abouelaziz a affirmé que le Conseil dispose d’un pouvoir décisionnaire vis à vis des pratiques anticoncurrentielles, notamment les ententes et les abus de domination, et aussi contre les pratiques de prix abusivement bas et les concentrations économiques.

La responsable du programme IFC au Maroc, Ghita Hanane a, de son côté, souligné que le nouveau modèle de développement a accordé une importance particulière au renforcement du partenariat, ce qui implique de garantir des règles stables et impartiales à tous les opérateurs économiques.

Ces derniers doivent pouvoir trouver un partenaire de confiance dans l’administration publique, un fonctionnement sain et une concurrence loyale, qui sont considérés comme des conditions préalables pour encourager les initiatives du secteur privé, a-t-elle fait valoir.

Elle a réitéré l’engagement de la Banque mondiale à accompagner le Royaume dans son développement et le bien-être de ses citoyens.

Maroc: plus de 660.000 passagers accueillis dans les aéroports en moins d’un mois

Les aéroports marocains ont accueilli un total de 660 045 passagers à travers 5 714 vols aériens, arrivées et départs internationaux, durant la période allant du 7 au 28 février 2022, selon l’Office national des aéroports (ONDA).Ces vols ont permis d’atteindre un taux de récupération par rapport à la même période de l’année 2019, de 55% pour les passagers et 65% pour les mouvements, précise l’ONDA dans un communiqué sur le bilan d’activité du 7 au 28 février.

L’aéroport Casablanca-Mohammed V, première plateforme aéroportuaire du Royaume, a enregistré, durant cette période, 50% du volume du trafic aérien global, en accueillant 2 724 vols internationaux transportant 328 627 passagers, soit un taux de récupération par rapport à la même période de l’année 2019, de 72% pour les passagers et 74% pour les mouvements aéroportuaires, fait savoir la même source.

L’Europe s’accapare 64% du trafic aérien international, suivie par les marchés du Moyen-Orient et de l’Afrique avec 13% chacun, et l’Amérique du Nord avec 6%.

Pour rappel, le trafic aérien a repris depuis le 7 février et pour répondre aux nouvelles conditions sanitaires édictées par les autorités marocaines, l’ONDA a mis en place un important dispositif pour l’implémentation de ces nouvelles conditions d’accès au territoire national permettant l’accueil des passagers dans les meilleures conditions de santé, de sécurité et de qualité de service. Deux chapiteaux d’une superficie globale de 1 500 m² ont été installés et équipés pour permettre au personnel de la Santé de procéder aux tests antigéniques et les tests PCR dans les meilleures conditions.

L’ONDA fait aussi état d’un renforcement des équipes d’exploitation de l’aéroport par des agents d’orientation, et des effectifs renforcés aux niveaux des zones contrôle passeports et des comptoirs d’enregistrement, permettant de réduire le délai de traitement du passager depuis le débarquement jusqu’à la sortie de l’aéroport de 25%.

L’Office a également mis en place un centre de relations clients opérationnel 24h/24, permettant d’obtenir toutes les informations pratiques relatives à cet aéroport et recueillir les réclamations des passagers.

Lancement à Rabat de l’Association africaine de Radiopharmacie

L’Association africaine de Radiopharmacie (AFRAR), fruit du projet régional du renforcement des capacités de radiopharmaceutiques en Afrique, a été lancée vendredi dernier à Rabat, par le Centre marocain de l’énergie, des sciences et des techniques nucléaires (CNESTEN), annonce lundi un communiqué du Centre.Cette association, lancée dans le cadre du partenariat du CNESTEN avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) et l’Accord africain de promotion des sciences et technologies nucléaires (AFRA), se veut un cadre de promotion des échanges d’expertises entre les professionnels du domaine de la médecine nucléaire et de la radiopharmacie, y compris les régulateurs, les fabricants, les opérateurs industriels et hospitaliers, les universitaires, ainsi que les associations professionnelles similaires, précise le communiqué. 

La création de l’AFRAR est de nature à renforcer davantage les liens de coopération du CNESTEN et des institutions nationales concernées, dans les différents domaines des sciences et techniques nucléaires à l’échelle continentale, conclut la même source.

Diplomatie, social et économie au menu des quotidiens marocains

L’approche de la diplomatie marocaine, la parité homme-femme au Maroc et les répercussions de la crise Russie-Ukraine sur l’économie marocaine sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.+L’Opinion+, qui évoque l’approche de la diplomatie marocaine, écrit que la décision du Royaume de ne pas participer au vote par l’Assemblée générale de l’ONU, le 2 mars, d’une Résolution exigeant de la Russie de « cesser immédiatement d’employer la force contre l’Ukraine » vient confirmer la « neutralité » de Rabat dans le conflit qui secoue l’Ukraine.

Sans se soumettre à la tendance générale, le Royaume a maintenu ses liaisons aériennes avec la Russie, exactement comme il l’avait fait pour le Qatar, dont la crise avec l’Arabie Saoudite avait secoué le Moyen-Orient de juin 2017 à janvier 2021, constate le journal.

Cette posture renseigne, par ailleurs, sur la “souveraineté décisionnelle” du Royaume qui, loin de s’aligner “aveuglément” sur les positions occidentales ou autres, vise avant tout à protéger ses intérêts, vu l’évolution de la situation au Sahel et les relations économiques qui lient Rabat à Moscou, ajoute-t-il, soulignant que la neutralité du Maroc dans ce conflit s’inscrit également dans la politique de diversification des partenariats stratégiques mise en œuvre par le Maroc.

Même son de cloche du côté de +l’Économiste+, qui écrit que le Maroc a, encore une fois, fait preuve de “clairvoyance” dans ses positions diplomatiques, notant que sa décision a été prise “en toute indépendance”, sans suivre aucun des deux camps.

“Une neutralité positive” avec un appel à la désescalade et à l’ouverture des discussions politiques entre les deux parties en conflit, note le journal, soulignant que cette position “souveraine” s’inscrit dans le cadre d’une diplomatie tournée vers la paix mais qui prend aussi en compte les intérêts du Royaume.

C’est le cas notamment de la cause nationale qui détermine les positionnements de la diplomatie marocaine, surtout face à des membres permanents du Conseil de sécurité, relève-t-il.

+Aujourd’hui le Maroc+, qui aborde la parité homme-femme au Maroc, écrit qu’il est aujourd’hui indiscutable que durant ces 20 dernières années, et plus particulièrement depuis la grande réforme du Statut personnel (Moudawana) en 2004, la femme marocaine a commencé à retrouver progressivement le rôle et la place qui lui reviennent dans l’édifice sociétal.

Il n’en demeure pas moins que certains faits, chiffres et indicateurs démontrent qu’elle est encore loin d’avoir atteint une parité parfaite, relève la publication.

Si les femmes au foyer, qui sont environ 8 millions au Maroc, sont considérées, au sens statistique et scientifique, comme étant des personnes improductives, ce qui est une énorme injustice au regard de la réalité de leur rôle, dans le monde de l’entreprise, les femmes sont encore sous-représentées dans les instances de gouvernance et atteignent laborieusement des postes de gouvernance, avance-t-il.

Ceci n’est pas forcément dû à une résistance organisée, mais seulement peut-être le résultat de lourdeurs et de résidus du passé dont la société marocaine n’arrive pas encore à se défaire, estime le quotidien.

+Le Vie Eco+ relève que le Maroc n’échappera pas aux conséquences de cette guerre car il est économiquement lié à ces deux pays. En témoignent le volume des échanges commerciaux entre le Royaume et les deux pays belligérants.

Depuis l’Ukraine, le Maroc a importé en 2021 plusieurs matières comme le blé, le maïs ou encore les matières plastiques pour un coût de 2,7 milliards de dirhams. Et il a exporté des engrais naturels et chimiques, des voitures de tourisme ou encore du poisson contre un montant de 677 millions de dirhams.

Idem pour la Russie à laquelle le Maroc a exporté, entre autres, des agrumes, des fruits frais ou secs ou encore du sucre brut à hauteur de 654 millions de dirhams. De l’autre côté de la balance, le pays a importé, pour près de 13 milliards de dirhams, plusieurs produits, comme le gasoil et fuel-oil, l’essence et le gaz de pétrole ou encore l’ammoniac.

Deux produits phares retiennent l’attention de la publication: le blé importé de l’Ukraine moyennant 1,1 milliard de dirhams et les agrumes exportés en Russie pour un montant de 323 millions de dirhams. De quoi pousser le journal à s’interroger sur les conséquences de la guerre entre les deux pays sur l’approvisionnement du blé et l’écoulement des agrumes.

Du côté de l’Exécutif, la guerre n’a aucun problème ni effet sur l’approvisionnement sur le marché local. D’après le journal qui cite des responsables au ministère de l’Agriculture, le Maroc dispose d’un stock officiel de cinq mois, en plus d’une réserve disponible auprès des agriculteurs.

Le Maroc abritera la 2ème édition de la Coupe d’Afrique scolaire

Le Maroc abritera la 2ème édition de la Coupe d’Afrique scolaire, a annoncé samedi, le président de la Fédération royale marocaine de football, Fouzi Lekjaa.Lors d’une cérémonie organisée, à Casablanca en l’honneur de l’équipe nationale féminine de football scolaire, championne d’Afrique, M. Lekjaa a noté que les résultats obtenus incarnent le succès de la filière « sport et étude» sur laquelle a misé l’instance fédérale et le ministère de l’Éducation nationale, du préscolaire et des sports.

À cette occasion, le ministre de l’Éducation nationale, du préscolaire et des sports, président de la Fédération royale marocaine du sport scolaire, Chakib Benmoussa, et Fouzi Lekjaa, ont présidé la cérémonie de signature d’une convention de partenariat et de coopération.

Elle concerne la promotion du sport scolaire dans le domaine du football et la mise en place de cursus et filières sport-étude consacrés au football en général et féminin en particulier.

Maroc: RAM lance de nouveaux vols spéciaux en faveur des Marocains établis en Ukraine

La compagnie aérienne marocaine, Royal Air Maroc (RAM) a annoncé, samedi, le lancement de nouveaux vols spéciaux en faveur des Marocains établis en Ukraine.Ces vols seront opérés les 07 et 08 mars 2022, au départ de Budapest (Hongrie) à destination de Casablanca au même tarif fixe de 750 dirhams TTC (1 euro = 10,6 DH), fait savoir la même source dans un tweet.

Les billets sont disponibles à la vente sur le site Internet de la compagnie nationale, précise-t-on.

Ces nouveaux vols viennent s’ajouter à d’autres annoncés, antérieurement, par le transporteur national pour les 3 et 4 mars au départ de Bratislava, Bucarest et Budapest vers Casablanca et à d’autres vols programmés au départ de Bucarest, de Budapest et de Varsovie à destination de la capitale économique du Royaume.

La RAM avait assuré avoir mis en place, en concertation avec les autorités marocaines, des vols spéciaux en faveur de la communauté marocaine établie en Ukraine, majoritairement composée d’étudiants, précisant que ces vols sont exclusivement réservés aux Marocains d’Ukraine et aux membres de leurs familles.

Maroc : Akhannouch rempile pour un second mandat à la tête du RNI

L’actuel chef du gouvernement marocain, Aziz Akhannouch a été réélu à l’unanimité, samedi à Rabat, président du Rassemblement national des indépendants (RNI) pour un nouveau mandat, à l’issue du 7ème congrès national du parti tenu sous le signe « La voie du développement ».Candidat unique pour la présidence du RNI, Akhannouch a été réélu par 2548 voix.

Dans une allocution de circonstance, M. Akhannouch s’est  dit conscient du poids de la responsabilité qui lui incombe à nouveau, estimant que les résultats de ce congrès sont le fruit du travail effectué au cours des cinq dernières années ayant conféré une position avancée au parti.

Il a relevé que cette confiance « donnera un nouveau souffle à la poursuite de la dynamique actuelle au sein du parti au cours des années à venir, l’objectif étant de toujours atteindre les meilleurs résultats, poursuivre la communication avec les citoyens, travailler avec sérieux, et de trouver les solutions à travers l’échange transparent et intègre avec les citoyens ».

Akhannouch a soutenu que le Maroc dispose de tous les atouts de la réussite, faisant observer que « si certains mois étaient difficiles, nous sommes prêts à œuvrer pour aller de l’avant, à travers la poursuite du travail sérieux sur le programme gouvernemental et la mise en œuvre de l’ensemble des grands programmes.

Le 7ème congrès du RNI s’est tenu les 4 et 5 mars en format hybride (présentiel et visioconférence), à travers une plateforme principale et 13 plateformes régionales, outre une plateforme à l’étranger permettant de suivre les travaux.

Pour rappel, le RNI a remporté les élections législatives de septembre 2021, mettant fin ainsi à une domination décennale du parti Justice et Développement  (PJD), qui a essuyé une cuisante défaite lors de ce scrutin.

Le conflit entre la Russie et l’Ukraine commenté par la presse marocaine

Le conflit entre la Russie et l’Ukraine, qui aura assurément un coût économique pour le Maroc, mais le confortera également dans certains choix stratégiques, est le thème principal traité par les hebdomadaires marocains parus ce samedi.+La Nouvelle Tribune+ estime que le Maroc subira « le coût économique de cette guerre plus tôt que tard », compte tenu de « la fragilité de notre économie » et de « sa dépendance aux importations de toutes sortes ».

« Nous importerons d’autant plus d’inflation et peinerons encore plus à nous financer lorsque les taux d’intérêt crèveront le plafond », souligne l’hebdomadaire.

Le chef du gouvernement et son équipe sont, certes, « pleinement conscients » qu’il sera de plus en plus difficile d’expliquer, de justifier, de convaincre les Marocains que leurs problèmes quotidiens viennent d’ailleurs, mais il faut espérer qu’ils ont identifié des solutions rapides et efficaces s’ils ne veulent pas payer le prix politique des velléités expansionnistes de certains pays, relève-t-il.

+La Vie Eco+ écrit que les répercussions que la crise d’Ukraine commence déjà à avoir sur l’économie mondiale et plus particulièrement sur les échanges internationaux et sur les prix des matières premières, « confirment d’abord quelques options prises par le Maroc depuis fort longtemps ».

Ces conséquences, qui se révèlent inévitables à cause de l’interdépendance des États, résultant de l’ouverture de leurs économies au marché mondial pour augmenter les échanges entre eux, « confortent le Maroc quant à certains choix stratégiques pris sur des thématiques cruciales, voire vitales », en vue d’assurer, entre autres, l’autosuffisance alimentaire, la transition énergétique axée en grande partie sur des énergies renouvelables et la transformation de l’industrie, constate-t-il.

Ces options n’ont pas été prises dans des « situations de détresse ou d’urgence » et, pourtant, « plus les années passent, plus leur pertinence se trouve confirmée », estime-t-il.

Pour sa part, +Challenge+ écrit que le conflit entre la Russie et l’Ukraine devrait être un déclencheur de la prise de conscience mondiale condamnant toutes les guerres, sans aucune exception, et mettant en place un nouveau système de règlement des différends où toute violence, partout dans le monde, est réellement prohibée et abolie.

A cet égard, « l’obsolescence actuelle du système onusien crève les yeux » et « sa réforme radicale ne peut plus attendre », fait remarquer la publication.

+Assabah+ recueille le témoignage Yacine Bouzarâa, footballeur marocain en Ukraine, qui a réussi, en compagnie de 800 étudiants marocains, à fuir les bombes et les missiles de la guerre et rejoindre la Roumanie..

«La matinée de jeudi 24 février restera gravée dans ma mémoire. Les guerres que nous n’avons vues que dans des films se déroulaient devant nos yeux. Des missiles et des bombes bombardent des villes ». C’est ainsi que Yacine résume la situation en Ukraine pendant le premier jour de la guerre.

Et d’ajouter que le ciel de la ville où il était installé était pollué par les bombardements et les fumées qu’ils dégageaient. Ce qui l’a poussé, a-t-il indiqué, à rejoindre des stations de métro qui servaient d’abris anti-bombes aux civils, rapporte le quotidien.

Le jeune footballeur marocain, lauréat de l’école du Raja de Casablanca, suivait ainsi la guerre depuis la station de métro, en coordonnant ses déplacements avec des étudiants dans la ville. Et dès le début de l’opération d’évacuation des Marocains établis en Ukraine, le footballeur a réussi à rejoindre la Roumanie, en compagnie de 800 étudiants. « A la frontière, nous avons été très bien accueillis par les citoyens de la Roumanie qui nous ont fourni toute l’aide nécessaire, de la nourriture, des vêtements et de l’assistance psychologique », a-t-il souligné.

Tout en remerciant les autorités compétentes marocaines d’avoir réagi rapidement et efficacement pour assurer le rapatriement des Marocains dans de bonnes conditions, moyennant 750 dirhams (1 euro = 10,6 DH), Yacine Bouzarâa a déploré le comportement de certaines parties, qu’il n’a pas nommées, qui mettent à profit cette situation dramatique pour s’enrichir en vendant les mêmes billets d’avion à plus de 1.500 dirhams.

Belgique: Arrestation d’un présumé terroriste suite à des renseignements fournis par la DGST-Maroc

La la Direction générale de la surveillance du territoire national (DGST) au Maroc a fourni aux autorités belges compétentes des renseignements précis sur un citoyen belge d’origine marocaine soupçonné d’implication dans l’incitation, la planification et la préparation de projets terroristes.Selon un communiqué du Bureau Central des Investigations Judiciaires (BCIJ), «ces renseignements mis par la DGST à la disposition des autorités sécuritaires et judiciaires belges ont permis l’arrestation du mis en cause, qui s’activait au nom de Abdellah Al-Beljiki, et sa mise en détention par la justice belge pour les besoins de l’enquête menée dans le cadre des affaires du terrorisme et de l’extrémisme violent».

Le citoyen belge d’origine marocaine a été identifié et son implication directe établie dans l’incitation à l’exécution de projets terroristes imminents, dans le cadre de l’enquête menée actuellement par le BCIJ, relevant de la DGST, sous la supervision du parquet compétent, en complicité avec un partisan de Daech, arrêté le 2 mars courant à Foum Zquid aux environs de Tata (sud-est), pour son implication présumée dans la préparation de l’exécution d’un plan terroriste aux ramifications transfrontalières, indique la même source.

Les investigations menées jusqu’à ce stade ont permis de détecter un transfert en euros effectué par le détenu en Belgique au profit du suspect arrêté au Maroc, au début du mois de mars courant, comme une première avance dans le cadre d’opérations de financement progressif pour l’acquisition de composés et de produits chimiques entrant dans la préparation et la fabrication d’explosifs.

Appuyées par les expertises numériques et techniques, les investigations ont révélé l’implication de la personne arrêtée en Belgique dans l’incitation à la création d’une organisation terroriste locale pour mener des opérations subversives au Maroc, à travers des contenus expliquant à la personne arrêtée au Maroc le modus operandi d’enrôlement et d’embrigadement ainsi que la manière de choisir les bases arrière des entraînements et les projets et les cibles à viser, ajoute le communiqué.

Il ressort également de l’enquête que les cibles imminentes de ce plan terroriste portent sur l’attaque de ressortissants étrangers, de hauts responsables de départements gouvernementaux et sécuritaires ainsi que de sites militaires et sécuritaires et d’établissements pénitentiaires à l’aide d’une voiture piégée ou d’un véhicule dans le cadre d’opérations de terrorisme individuelles, après le téléchargement des coordonnées de localisation sur Internet, outre l’attaque d’agences bancaires et de change.

Les constatations et les expertises techniques effectuées ont révélé que le prévenu interpellé au Maroc a mené trois tentatives de fabrication d’explosifs à partir des produits chimiques saisis et ce, dans la ferme de sa famille, située dans la région de Foum Zquid, aux environs de Tata.

 Les enquêtes et investigations menés par le BCIJ se poursuivent dans cette affaire sous la supervision du parquet chargé des affaires du terrorisme et de l’extrémisme pour déterminer les ramifications et liaisons nationales et internationales de ce projet terroriste, ajoute la même source.