Maroc : Un crâne fossile de crocodile datant de 56 millions d’années présenté à Rabat

Un crâne fossile de crocodile datant de 56 millions d’années, extrait du Royaume de manière illicite et restitué par les autorités américaines en février 2022, a été présenté jeudi lors d’une cérémonie, en présence du ministre marocain de la Jeunesse, de la culture et de la communication, Mohamed Mehdi Bensaid et des représentants des ambassades étrangères au Maroc.

Cette cérémonie organisée, au parc zoologique de Rabat, a été également l’occasion de présenter des fossiles paléontologiques rapatriés au Maroc après avoir été extraits du pays de manière illicite.

Le crâne fossile du Crocodilus phosphaticus a été retrouvé par le Bureau fédéral des investigations des Etats-Unis d’Amérique dans une ferme appartenant à un archéologue amateur américain dans l’Etat d’Indiana en 2014, aux côtés de 7.000 autres artefacts. Cette restitution s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la Convention de l’UNESCO de 1970 concernant les mesures à prendre pour interdire et empêcher l’importation, l’exportation et le transfert de la propriété illicite des biens culturels.

Elle entre également dans le cadre de la coopération entre le Maroc et les Etats-Unis d’Amérique, notamment le Mémorandum d’entente pour la préservation du patrimoine culturel marocain, signé le 14 janvier 2021 à Rabat.

Aux côtés de ce fossile, d’autres artefacts ont été présentés, saisis sur le territoire français entre 2005 et 2006 et restitués au Maroc le 5 janvier 2021, grâce aux efforts du Royaume et de la France ainsi que la coopération des autorités compétentes des deux pays.

« Nous nous retrouvons aujourd’hui ici, au zoo de Rabat, à l’occasion de cette cérémonie pour rappeler à ceux qui font de l’Histoire des Peuples et des espèces un marché lucratif, que nous sommes attachés, auprès de nos partenaires, à ce que l’Histoire reste un bien commun de l’humanité, et qu’il nous revient, en tant que responsables, de veiller sur cet indispensable devoir de mémoire », a indiqué le ministre marocain dans une allocution prononcée à cette occasion.

Et d’ajouter que « ce fossile qui a traversé les siècles protégés dans la roche marocaine peut désormais y retourner et nous contera son Histoire, et nous livrera plusieurs de ses secrets ».

M. Bensaid a exprimé sa détermination à prévenir toutes « les atteintes faites à notre patrimoine, que ce soit à travers la spoliation des biens historiques, ou de l’Histoire elle-même par les uns ou les autres, à des fins politiques ou pécuniaires, il ne saurait être question de rester sans agir ».

Selon lui, la sécurité du patrimoine national et la lutte contre le trafic illicite des biens culturels marocains constituent un enjeu prioritaire de la politique culturelle « que nous menons et notre rencontre aujourd’hui en est un témoin clé ».

De son côté, la conseillère culturelle à l’Ambassade de France, Clélia Chevrier Kolačko, a relevé que cette opération reflète la volonté commune des autorités marocaines et françaises de lutter fermement contre le trafic illicite des biens culturels.

Pour sa part, la conseillère aux Affaires publiques à l’Ambassade US, Kathleen Eagen, a souligné l’engagement des Etats-Unis d’Amérique à appliquer le mémorandum d’entente signé entre les deux pays pour la préservation du patrimoine culturel marocain, se disant « heureuse de voir le crâne fossile du Crocodilus phosphaticus revenir à sa terre d’origine après avoir été présenté lors d’une cérémonie à l’Ambassade du Maroc à Washington ».

Elle a, en outre, estimé que l’engagement américain que dénote cette restitution renseigne sur la « coopération étroite entre nos deux gouvernements ».

Afrique : de nouveaux fonds dédiés aux startups

Microsoft vient d’annoncer un financement potentiel de 500 millions de dollars en partenariat avec des investisseurs en capital-risque pour soutenir les jeunes entreprises africaines.Les petits poucets africains bénéficient de plus en plus de la confiance des investisseurs. Dans un communiqué diffusé ce jeudi, la multinationale américaine Microsoft a fait savoir qu’elle apportera un demi milliards de dollars aux entrepreneurs du continent. Ce fonds permettra de soutenir 10 mille start-ups au cours des cinq prochaines années.

Le lancement de l’initiative est prévu en même temps que le Microsoft Startups Founders Hub. Ce dernier est un centre en libre-service qui fournit aux PME/PMI une très large palette de ressources comme l’accès à des formations spécifiques, ainsi que de nombreux outils tels que Microsoft Azure et GitHub, et de l’assistance.

Par ailleurs, Microsoft prévoit de signer de nouveaux partenariats avec des accélérateurs et des incubateurs pour fournir aux startups un accès aux marchés, des compétences techniques et des financements. La priorité sera donnée aux sociétés ayant une portée mondiale et des bases régionales solides.

Inflation en Afrique, un lien avec la guerre en Ukraine ?

Sur les marchés traditionnels comme dans les supermarchés du continent, les prix des denrées de première nécessité ne cessent de flamber alors que certains experts font un rapprochement entre cette situation et l’invasion russe en Ukraine.Le monde retient encore son souffle au huitième jour des bombardements russes chez son voisin ukrainien. Si les Africains n’ont pas encore fini de dénoncer les « mauvais traitements » de leurs compatriotes dans ce théâtre de guerre, ils sont confrontés chez eux par une hausse démesurée des prix des produits alimentaires de base. Une situation qui met les États, les consommateurs et le secteur privé sous pression.

Dans plusieurs pays de l’Afrique de l’Ouest, en Côte d’Ivoire, au Sénégal, au Mali ou en Mauritanie, le sac de farine de blé de 50 kg a sensiblement augmenté de même que le litre d’huile et le kilo de pommes de terre. Un alourdissement de la facture des courses alimentaires qui entraîne des protestations contre la vie chère.

Plusieurs Etats ont pris une batterie de mesures, allant de l’instauration de prix plafond à la suspension des taxes à l’importation ou douanières en passant par la baisse de TVA et le renforcement des contrôles des tarifs réglementés, dans le but de protéger le pouvoir d’achat.

Au Sénégal, le président Macky Sall a annoncé notamment une baisse des prix la semaine dernière. Il s’agit de l’huile qui passe de 1200 FCFA à 1100 FCFA le litre, du riz brisé non parfumé de 15.000 FCFA le sac de 50 kg à 13.750 FCFA et du kilogramme de sucre de 625 FCFA à 600 FCFA. « Ces importantes mesures, au bénéfice des populations, auront un impact aussi bien au niveau de la mobilisation des recettes qu’au niveau budgétaire pour un montant global annuel de près de 50 milliards FCFA », avait assuré le chef de l’Etat sénégalais.

 Un «choc majeur» sur l’économie

Cependant, tous les commerçants, à l’image de Unacois/Jappo, ne sont pas d’accord avec ces mesures. Ils fondent leur raisonnement sur l’inflation sur les importations, consécutive au contexte de tensions entre la puissance russe et les occidentaux. « Le ministre du Commerce ne nous a pas consultés, alors que les prix de certains de ces produits sont homologués par les cours mondiaux. Pis, les prix indiqués ne peuvent pas être appliqués », a fait savoir Moustapha Lô, membre de cette association.

« Il n’y a que les importateurs qui sont en face des traders. (…) Ils importent en même temps que l’inflation qui s’est accentuée avec la guerre en Ukraine, mais aussi le rétrécissement et le recentrage des produits d’exportation de certains pays avec les effets de la pandémie de Covid », explique-t-il dans le journal Vox Populi.

L’économiste algérien Rabah Arezki semble appuyer cette thèse, en relevant dans une tribune publiée par Le Monde que « l’Afrique est très vulnérable à la hausse des prix des produits énergétiques et alimentaires ».  Il met en garde contre un « choc majeur » pour les ménages du continent, du fait des répercussions de l’offensive russe sur les marchés.

« L’invasion de l’Ukraine par la Russie a accentué la tendance à la hausse, déjà bien prononcée, des prix de l’énergie et des produits alimentaires. En plus d’être producteurs de gaz naturel et de pétrole, la Russie et l’Ukraine comptent ensemble pour à peu près 30 % de la production globale de blé et 80 % de l’huile de tournesol », a expliqué l’ancien économiste en chef de la Banque mondiale pour la Région Moyen-Orient et Afrique du Nord.

Alors que le cessez-le-feu réclamé par l’Ukraine et la communauté internationale n’est pas encore obtenu, les sanctions des occidentaux continuent de se durcir contre la Russie, maintenant l’avenir économique du monde, notamment des Africains, dans une posture floue.

Maroc: lancement d’une e-vitrine des produits du terroir

Une vitrine digitale dédiée à la promotion des produits du terroir marocain (www.terroirdumaroc.gov.ma), a été lancée ce jeudi par l’Agence pour le développement agricole (ADA).Il s’agit de la première plateforme du genre, qui propose une large gamme des produits du terroir. Plus de 680 articles, produits par 70 groupements de produits du terroir (représentant plus de 5.000 producteurs dont 46% sont des femmes rurales), sont proposés. Ils sont issus de coopératives des différentes régions du Maroc.

L’objectif est d’atteindre 200 groupements à fin 2022. Cette e-vitrine sera le lien direct entre les consommateurs et professionnels nationaux et internationaux, d’une part, et les producteurs de produits du terroir, d’autre part, indique l’ADA.

Economie, politique, santé et ressources hydriques au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi traitent de nombre de sujets notamment les répercussions de la guerre entre l’Ukraine et la Russie sur l’économie marocaine, la non-participation du Maroc au vote à l’AG de l’ONU concernant la situation entre la Fédération de Russie et l’Ukraine, les tests PCR qui ne sont plus obligatoires pour tous les voyageurs à l’arrivée aux aéroports du Royaume et la situation hydrique alarmante suite au déficit pluviométrique.+Aujourd’hui le Maroc+ relève que le Maroc n’est pas épargné par les retombées de la guerre entre la Russie et l’Ukraine. En 2021, les achats du Maroc de ces deux marchés se sont chiffrés à 15,43 milliards de dirhams (1 euro = 10,6 DH), alors que les exportations se chiffraient à 1,33 milliard.

Toutefois, « il est prématuré de parler d’impact sur l’activité » bien que le Maroc ait avec l’Ukraine “un commerce non négligeable”, selon Hassan Sentissi Idrissi, président de l’Association marocaine des exportateurs, cité par la publication.

Mais, si cette guerre perdure, elle va impacter les touristes en provenance de la Pologne, principal marché émetteur d’Agadir, ou encore ceux de la Tchéquie, qui est un “important marché” pour la destination Maroc, selon Rachid Dahmaz, président du CRT Souss-Agadirn, cité également par le quotidien.

+Le Matin+, s’intéresse à la résolution de l’Assemblée générale de l’ONU sur la guerre entre l’Ukraine et la Fédération de Russie. Selon le journal, la non-participation du Maroc au vote à l’AG de l’ONU ne saurait faire l’objet d’aucune interprétation par rapport à sa position de principe.

La non-participation du Maroc ne saurait faire l’objet d’aucune interprétation par rapport à sa position de principe concernant la situation entre la Fédération de Russie et l’Ukraine, telle que réaffirmée dans le communiqué du ministère des Affaires étrangères, en date du 26 février 2022.

+Maroc le Jour+ rapporte que la compagnie aérienne Royal Air Maroc (RAM) a annoncé, mercredi, le renforcement de son offre en faveur des Marocains établis en Ukraine, avec deux nouveaux vols samedi prochain au départ de Kosice (Slovaquie) et Varsovie vers Casablanca.

Ces nouveaux vols seront effectués au même tarif fixe de 750 dirhams TTC, précise la RAM sur son compte Twitter. Ces nouveaux vols viennent s’ajouter aux trois autres annoncés mardi par le transporteur national pour les 3 et 4 mars au départ de Bratislava, Bucarest et Budapest vers Casablanca et aux trois vols programmés pour mercredi au départ de Bucarest, de Budapest et de Varsovie à destination de la capitale économique du Royaume.

+L’Opinion+ fait savoir qu’à l’arrivée aux aéroports du Royaume, les tests PCR ne sont plus obligatoires pour tous les voyageurs. « A l’arrivée aux aéroports du Maroc, les tests de dépistage ne sont plus systématiques pour tous les passagers. Le test antigénique rapide est effectué de manière aléatoire », a tweeté l’ONDA.

Cette mesure intervient quelques heures après l’annonce faite par le ministère de la Santé et de la Protection sociale informant de la fin de la vague Omicron.

+Al Akhbar+, qui évoque la situation hydrique qui prévaut au Maroc suite au manque de précipitations, indique que le ministre de l’Équipement et de l’eau Nizar Baraka a fait un exposé alarmant, devant les parlementaires, sur la situation hydrique au Maroc. 54 villes risquent de manquer d’eau potable cet été.

Le quotidien rapporte que ce déficit hydrique menace de soif de nombreuses agglomérations urbaines et rurales. Dans son exposé, le ministre a indiqué que le volume des retenues des barrages a atteint, à fin février, près de 5,3 milliards de mètres cubes soit un taux de remplissage de 32,7 % contre 49,1 % enregistré à la même période de l’année dernière.

Les réserves d’eau disponibles actuellement dans les barrages peuvent assurer les besoins de toutes les grandes villes exceptées celles situées dans les bassins de la Moulouya, Tensift et Guir-Ziz-Rheris qui risquent de connaitre des difficultés d’approvisionnement.

Selon le ministre, plusieurs mesures urgentes ont été prises pour garantir l’alimentation en eau potable dans ces agglomérations, grâce au déblocage d’un budget de 2,42 milliards de dirhams.

Ce déficit hydrique est la conséquence d’une faible pluviométrie qui, comparée à la même période de l’année précédente, a enregistré une baisse qui varie entre 30 et 50%, voire 80% dans certains bassins comme ceux de Souss-Massa, Tensift, Moulouya et Oum Er Rbia.

Kenya: le Maroc élu président de la 6ème Assemblée de l’ONU pour l’environnement

Le Maroc a été élu, mercredi à Nairobi, par acclamation Président de la 6ème Assemblée des Nations Unies pour l’Environnement (UNEA-6), pour un mandat de deux ans.Le Maroc, représenté par Mme Leila Benali, ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, a été élu à la présidence de l’UNEA-6 après sa désignation, lundi, à l’issue d’un vote majoritaire reflétant un large soutien au sein du groupe africain, en tant que représentant du Continent à ce prestigieux poste, relevant du Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE).

Le Royaume assumera pour la première fois la présidence de cette instance d’envergure, qui constitue le forum mondial sur l’environnement de haut niveau le plus important au monde, et dont la mission consiste à discuter et rendre mondiaux les engagements pour la protection environnementale.

Dans une déclaration à cette occasion, Mme Benali a exprimé ses remerciements aux différents pays pour la confiance accordée à la candidature du Maroc, se disant honorée d’assumer cette responsabilité.

C’est un honneur pour le Maroc et pour toute l’Afrique, a-t-elle déclaré, adressant, par la même, ses félicitations au président de l’UNEA-5, Espen Barth Eide, ministre du Climat et de l’Environnement de la Norvège, pour son leadership et son rôle dans l’avancement des discussions autour de toutes les questions soulevées dans le cadre de l’Agenda de l’Assemblée.

Soulignant la conjoncture actuelle marquée par une crise environnementale, la ministre Benali a noté que le seuil de l’irréversibilité sera bientôt dépassé en l’absence d’une action immédiate.

« Dans un esprit de continuité et d’efficacité, nous souhaitons consolider les acquis de nos prédécesseurs et accélérer la mise en œuvre des résolutions déjà adoptées. Nous voulons contribuer efficacement à la réalisation des objectifs de développement durable convenus il y a des années,” a-t-elle affirmé.

Elle a de même insisté sur l’impératif de traduire les résolutions en des actions concrètes et commencer par celles relatives à la pollution plastique et aux produits et déchets chimiques, estimant que les solutions préconisées doivent être ressenties par les citoyens du monde, comme leur droit à un environnement durable.

La responsable gouvernementale a également affirmé sa détermination à ne ménager aucun effort et travailler avec toutes les régions, afin de consolider l’autorité de l’UNEA en tant qu’institution fixant l’agenda environnemental mondial.

« Outre l’efficacité, la clé de notre succès réside dans les partenariats que nous réussirons à forger entre les gouvernements, le secteur privé et la société civile, » a poursuivi la ministre, soulignant l’importance de la coopération multilatérale et la solidarité internationale en matière de lutte contre les défis environnementaux.

Créée en 2012, lors de la Conférence des Nations Unies sur le développement durable (Rio+20), l’ANUE correspond à la volonté de la communauté internationale de renforcer le rôle du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) pour mieux lutter contre la dégradation de l’environnement, le changement climatique et la montée des inégalités au sein de la population mondiale.

Economie et diplomatie au menu des quotidiens marocains

La problématique de l’emploi, la propreté de la ville de Marrakech et la diplomatie marocaine concernant le conflit entre la Russie et l’Ukraine sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.+Aujourd’hui Le Maroc+, qui s’attarde sur la problématique de l’emploi, écrit que le doublement du volume de l’investissement privé est un passage obligé vers une croissance génératrice d’emplois.

Les investissements publics étant par nature concentrés sur les équipements et infrastructures, ce sont les opérateurs privés qui demeurent le principal canal pour la création massive d’emplois dont le Maroc a grandement besoin, constate le journal.

La preuve, sur les presque 27 millions de citoyens en âge de travailler, qui ont 15 ans et plus, 14 millions, donc plus de la moitié, sont totalement en dehors du marché du travail, explique-t-il.

+L’Economiste+, qui s’attarde sur la propreté de la ville de Marrakech, dénonce un « laisser-aller inadmissible » pour la capitale touristique du Maroc, celle même qui “rafle distinctions sur distinctions à travers le monde”.

Bien que deux nouveaux délégataires chargés de la propreté aient démarré en janvier 2021 sur la base d’un nouveau cahier des charges et qu’un 3e prestataire ait été spécialement dédié à l’entretien des plantes et de l’aménagement des espaces verts, « rien n’est visible sur le terrain », constate le quotidien.

« A qui la faute? Aux élus, aux délégataires, à l’incivisme? Que dire aux professionnels du tourisme qui se sont battus comme des lions pendant toute cette crise sanitaire pour rouvrir la ville et leurs hôtels aux voyageurs? Quelle image offrir à ces touristes, qu’on espère avec ferveur, et qui viendront flâner dans les rues? », se demande-t-il,

+L’Opinion+, qui revient sur la diplomatie marocaine concernant le conflit russo-ukrainien, écrit que le communiqué publié samedi par le ministère marocain des Affaires étrangères concernant le conflit déclenché par la Russie contre l’Ukraine est « une démonstration d’équilibrisme qui mérite d’être saluée ».

Le Maroc a décidé d’assumer ses responsabilités en tant que membre agissant de la communauté internationale en rappelant certains principes de base de sa doctrine diplomatique dont celui du respect de l’intégrité territoriale des États, ainsi que des évidences comme la proscription du recours à la violence, explique la publication.

Maroc: Arrestation d’un extrémiste affilié à l’Etat islamique

Les services sécuritaires marocaines ont interpellé mercredi à la ville de Tata (sud-est du Maroc) un extrémiste affilié à l’organisation « Etat islamique », présumé impliqué dans la préparation de plans terroristes aux ramifications transfrontalières, dans le cadre d’un projet collectif visant à porter gravement atteinte à l’ordre public.Le suspect, âgé de 27 ans, a téléchargé et collecté plusieurs contenus numériques de sites extrémistes en vue de s’informer sur la nature des produits et préparations se trouvant sur le marché et qui sont utilisés dans la fabrication d’explosifs, indique un communiqué du Bureau Central des Investigations Judiciaires (BCIJ).

Il s’est également informé sur la manière de préparer des engins explosifs en vue de les utiliser dans des opérations terroristes à l’aide d’une « voiture piégée »

Le suspect préparait l’exécution de son projet terroriste en coordination avec un extrémiste à l’étranger ayant un lien avec des évènements terroristes en Europe et qui était chargé de fournir les fonds et le soutien logistique pour l’achat d’armes et de matériel entrant dans la fabrication d’explosifs

Le suspect interpellé au Maroc était chargé de l’enrôlement et de l ’embrigadement des personnes choisies pour l’exécution du plan terroriste dans le royaume.

Les investigations ont révélé que le plan terroriste visait l’attaque d’étrangers au Maroc et de hauts responsables de départements ministériels et sécuritaires, plusieurs établissements gouvernementaux, bancaires et des bâtiments sécuritaires sensibles dont les photos ont été téléchargées pour faciliter leur attaque.

Les perquisitions menées au domicile du mis en cause ont permis la saisie de substances suspectes entrant dans la fabrication d’explosifs à savoir le soufre, la poudre de charbon, une quantité d’engrais et une balance électronique, souligne le BCIJ.

Maroc : Rappel à l’ordre du Conseil de la Concurrence contre les ententes sur les prix

Le Conseil de la Concurrence rappelle que les prix des biens, produits et services sont déterminés par les mécanismes de la libre concurrence.Dans un communiqué, publié ce mardi, le Conseil de la Concurrence, une institution indépendante chargée, dans le cadre de l’organisation d’une concurrence libre et loyale, d’assurer la transparence et l’équité dans les relations économiques, rappelle à tous les acteurs économiques, publics ou privés, ainsi qu’aux associations professionnelles et syndicales qui les représentent que compte tenu des fluctuations des prix de certains produits et services aux niveaux international et national, , les prix des biens, produits et services sont déterminés par les mécanismes de la libre concurrence.

En conséquence, tous les accords, alliances explicites ou implicites, ou directives destinés à influencer la formation des prix soit en les augmentant ou en les baissant sont interdits, et ce sous quelque forme que ce soit notamment par le biais d’une fixation conjointe de prix de gros ou de détail, d’échange d’informations ou de coordination concernant le niveau et la proportion de leur hausse ou de leur baisse, ou à travers la détermination du niveau de la marge bénéficiaire applicable, de la composition des prix, de la fixation d’un prix de référence ou une structure de prix de référence unifiés entre un groupe d’acteurs, ou la pratique du stockage clandestin, à leur initiative ou sous le contrôle de leur association professionnelle ou syndicale, indique l’instance constitutionnelle.

Dans ce cadre, le Conseil de la concurrence renvoie à toute fin utile, à son guide pratique relatif à l’adoption de programmes de conformité au sein des entreprises ou des associations professionnelles, qui détaille les pratiques interdites et les moyens d’éviter les risques qui y sont associés.

Le Conseil souligne la commission des actes et pratiques susmentionnés, si elle est avérée, quelle que soit leur cause ou leur contexte, constitue une violation des dispositions de la loi susmentionnée.

Maroc: fin de la vague Omicron (ministère)

Les autorités sanitaires marocaines ont annoncé, mardi, la fin de la vague « Omicron », après deux semaines consécutives de niveau vert et le début de la phase post-vague ou la troisième inter-période. »La vague Omicron a été, comme prévu, une vague rapide et courte qui a duré 11 semaines et a atteint son apogée dans la semaine du 17 au 23 janvier 2022″, a indiqué le coordonnateur du Centre national des opérations d’urgence de santé publique du ministère de la Santé et de la Protection sociale, Mouad Mrabet, dans sa présentation du bilan bimensuel de la situation épidémiologique au cours de la période allant du 15 au 28 février 2022.

Contrairement à la vague « Delta », la vague Omicron est moins virulente et moins létale, car le pourcentage de cas graves et critiques au cours de la vague Delta était de 4,3%, tandis que ce pourcentage était de 2% au cours de la vague Omicron, ce qui représente moins plus de la moitié, a précisé Mrabet.

Ce mardi, le Maroc a enregistré un total de 156 cas d’infection au Covid-19 et 6 nouveaux décès.

Maroc: Atelier de sensibilisation des médias au droit et à la politique de la concurrence

Le Conseil de la Concurrence au Maroc organise, le 7 mars courant, un atelier de sensibilisation au droit et politique de la concurrence au profit des médias.Initié conjointement avec le Groupe de la Banque Mondiale et la participation de la Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le Développement « CNUCED », cet atelier s’inscrit dans le cadre de l’approche pédagogique du Conseil de la concurrence consistant à associer les médias dans le processus de sensibilisation aux vertus d’une concurrence libre et loyale, ainsi qu’à la promotion de la culture de la concurrence auprès des acteurs de l’écosystème concurrentiel et de l’opinion publique, indique un communiqué du Conseil parvenu à APA.

Le but étant d’associer les médias pour valoriser l’action du régulateur des marchés en faveur d’un climat concurrentiel sain et de la protection du consommateur.

Il est à souligner que des sessions de formations et des meetings, du genre, seront organisés périodiquement, pour imprégner les journalistes du jargon du droit et de l’économie de la concurrence et les sensibiliser aux problématiques en la matière, en vue de mieux cerner et analyser en profondeur les questions ayant trait à ce droit spécifique et pas assez connu.

Plusieurs thématiques seront débattues lors de cet atelier se rapportant au « Rôle des médias dans les affaires de concurrence – exemples tirés des affaires clés de l’UE », aux « Objectifs, pouvoirs et outils du Conseil de la Concurrence – structure organisationnelle ; derniers développements du Conseil ; canaux de communication »,  outre un « aperçu des concepts les plus pertinents du droit de la concurrence à l’égard du cadre juridique marocain et international » et « Considérations pratiques sur l’accès à l’information – droits des parties, confidentialité, publicité des affaires, aperçu des programmes de clémence ».

Guerre en Ukraine: l’UA exige un bon traitement des réfugiés africains

Au sixième jour de l’invasion russe, de nombreuses personnes dont des Africains continuent d’affluer aux frontières pour quitter l’Ukraine même si l’Union africaine (UA) déplore les « mauvais traitements » dont ces derniers sont victimes.C’est une attitude « inacceptable » à l’égard des ressortissants africains, selon Macky Sall et Moussa Faki Mahamat, respectivement Président en exercice de l’UA et Président de la Commission de cette organisation continentale.

Suivant de près l’évolution de la situation en Ukraine, ils se disent « particulièrement préoccupés par les informations rapportées selon lesquelles les citoyens Africains, se trouvant du côté Ukrainien de la frontière, se verraient refuser le droit de traverser la frontière pour se mettre en sécurité ».

Selon le quotidien burkinabè Wakatsera, des milliers d’Africains, ressortissants essentiellement de l’Afrique du sud, du Nigeria ou de la Côte d’Ivoire, pour ne citer que ces pays, sont « pris non seulement au piège » de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, mais également de la « discrimination dans la tentative de traversée » vers les pays frontaliers pour échapper aux roquettes, obus et autres artillerie lourde. S’ils réussissent à traverser l’Ukraine sous la pluie des bombes, c’est la « désillusion » qui les attend aux frontières qu’ils doivent traverser pour s’éloigner du théâtre du conflit.

Face à ces rapports sur le « traitement différent inacceptable » des Africains, le chef de l’Etat sénégalais et le diplomate tchadien estiment qu’ils « seraient choquants et racistes et violeraient le droit international ».

Ce mardi, le journal rwandais The New Times  livre un témoignage fort sur la situation infernale des Africains en Ukraine. Il raconte « la triste histoire de deux sœurs rwandaises », Emmanuella Kanyana et Aline Uwamahoro. Les deux étudiantes sont « coincées » dans la ville de Soumy, dans le Nord-Est de l’Ukraine, à moins de 50 kilomètres de la frontière russe, non loin de Kharkiv, la deuxième plus grande ville du pays et théâtre d’intenses combats.

« Lorsque vous essayez de sortir de la ville, vous rencontrez des forces ukrainiennes ou russes et ils vous disent simplement de rentrer chez vous », dit Uwamahoro. En plus de cela, elle craint justement « que certaines personnes racistes en Ukraine ne profitent d’une telle période de chaos pour maltraiter les Noirs ». « Nous avons des gens racistes ici. Et le plus drôle, c’est que beaucoup de gens ont reçu des armes pour combattre les Russes. Il y a donc aussi un risque de se faire tirer dessus par des racistes », affirme-t-elle.

De ce fait, Macky Sall et Moussa Faki Mahamat exhortent « tous les pays à respecter le droit international et à faire preuve de la même empathie et du même soutien envers toutes les personnes qui fuient la guerre, nonobstant leur identité raciale ».

Par ailleurs, « les deux Présidents rappellent que toute personne a le droit de franchir les frontières internationales pendant un conflit et, à ce titre, devrait bénéficier des mêmes droits de traverser la frontière pour se mettre à l’abri du conflit en Ukraine, quelle que soit sa nationalité ou son identité raciale ».

Economie, justice et santé au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi se focalisent sur nombre de sujets notamment les répercussions de la hausse des prix, les amendements apportés au projet de loi relatif à la procédure pénale, l’ampleur de l’impact du conflit en Ukraine sur l’économie marocaine et l’amélioration de la situation épidémiologique dans le Royaume.+Assahra Al Maghribia+ souligné que les répercussions de la hausse des cours mondiaux des matières premières en raison de la diminution de la gravité de la crise sanitaire et de la hausse de la demande, en plus de la crise russo-ukrainienne, exigent de recourir à des scénarios et alternatives pour réduire l’ampleur de l’impact sur le Maroc, selon plusieurs économistes.

Alors que certains estiment que l’État a assumé ses responsabilités en maintenant le prix du pain inchangé et continuant à subventionner le gaz butane et l’électricité, d’autres pensent que la situation actuelle appelle à plus de résistance aux séquelles de cette crise mondiale, rapporte-t-il.

+Les Inspirations Eco+ estime qu’il est certainement trop tôt de mesurer l’ampleur de l’impact du conflit en Ukraine sur l’économie nationale. Une chose est certaine: les répercussions sur cette dernière seront importantes, vu les échanges commerciaux entre le Royaume et les deux pays en guerre.

Certes, l’invasion russe de l’Ukraine va sans aucun doute avoir des répercussions sur l’économie marocaine. Le conflit impacte déjà les cours mondiaux (céréales ou pétrole).

Toutefois, le journal pense que « si la crise se prolonge dans le temps, il ne serait pas surprenant que « le problème ait des répercussions sur les prix à l’importation ». Même le gouvernement en est convaincu.

Le quotidien rappelle que le porte-parole du gouvernement a affirmé que le conflit entre l’Ukraine et la Russie aura un impact sur le niveau des prix, notamment ceux du pétrole et du blé », même s’il « n’y aura ni problème ni effet sur l’approvisionnement du marché local ».

Mais pour la publication, « il va falloir attendre un peu pour voir quelle va être la situation sur le marché Ukrainien ». Il assure, cependant que des solutions de substitution existent notamment via d’autres pays comme la Turquie, le Brésil, voire même en Europe.

+L’Economiste+, qui s’intéresse aux amendements introduits au projet de loi relatif au code de procédure pénale, écrit que ceux qui remettaient en cause l’impartialité de la justice devront revoir leurs calculs. Si le projet de loi relatif à la procédure pénale est adopté, il sonnera alors la fin de l’exception judiciaire.

Car, jusqu’ici, les dignitaires de l’Etat ne craignaient pas d’être inquiétés par la justice pendant l’exercice de leurs fonctions. Qui oserait diligenter une enquête contre un ministre, un chef de gouvernement…?

Pourtant, certains membres du gouvernement étaient passibles de poursuites. En tout cas, avec la mouture du projet préparée par le ministère de la Justice, il sera possible d’activer des poursuites pour des actes imputés à ces dignitaires de l’Etat, souligne le journal.

Côté pandémie, +Al Alam+ donne la parole à Tayeb Hamdi, médecin et chercheur en politiques et systèmes de santé, qui a révélé des informations suscitant de l’optimisme sur l’épidémie de coronavirus au Maroc.

Dans sa dernière sortie, il a souligné que la situation épidémique au Maroc s’est sensiblement améliorée, ce qui permet d’entamer le retour à une vie normale. Pour étayer son opinion, Hamdi a avancé plusieurs arguments, citant notamment le taux élevé de vaccination que connaît le Maroc grâce au succès de la campagne nationale de vaccination ainsi que la grande surveillance de la propagation du virus, puisque le Maroc n’enregistre que quelques cas par jour.

Il a par ailleurs déclaré au journal que la probabilité de l’émergence de variants du virus dans cet environnement épidémique est plus faible par rapport aux pays qui connaissent une large propagation du virus et de faibles taux de vaccination.

Rabat abrite l’exposition et le musée international de la vie du prophète 

L’Organisation du monde islamique pour l’éducation, les sciences et la culture (ICESCO), la Ligue islamique mondiale (LIM) et la Rabita Mohammadia des oulémas ont annoncé le lancement des préparatifs pour la tenue de l’exposition et du musée consacrés à la vie (Sîra) du prophète et la civilisation islamique au siège de l’organisation à Rabat.L’événement coïncide avec la célébration de la ville de Rabat, désignée capitale culturelle du monde islamique pour l’année 2022, selon un communiqué de l’ICESCO.

L’exposition internationale et le musée de la Sîra du Prophète et de la civilisation Islamique, abritée à Médine, s’emploie à la présentation du message de l’Islam qui prône la justice, la paix, la compassion, la tolérance, la coexistence et la modération, en se basant sur le Coran et la Sunna et la brillante histoire islamique, indique le communiqué.

Plus de 1.530 Marocains ont quitté l’Ukraine (MAE)

Le nombre des Marocains ayant quitté l’Ukraine, via les postes frontières, s’est élevé lundi à 1.534 personnes, annonce-t-on à Rabat.Ce nombre, appelé à évoluer, est répartie entre la Pologne avec 720 personnes, la Roumanie avec 384 personnes, la Slovaquie avec 300 personnes et la Hongrie avec 130 personnes, indique l’agence de presse marocaine citant le ministère des Affaires étrangères.

Le pic des sorties a été enregistré ce lundi au poste frontière avec la Pologne avec 600 Marocains qui ont quitté l’Ukraine, suite à l’opération militaire lancée par la Russie.

Le ministère marocain des Affaires étrangères a dépêche une vingtaine de fonctionnaires consulaires, dont quatre anciens consuls généraux, pour assister et aider les équipes des ambassades marocaines déjà sur le terrain, à accueillir et fournir l’aide nécessaire aux Marocains dans les quatre pays limitrophes de l’Ukraine, souligne-t-on de même source.

Le Maroc attaché à la sécurité et à la stabilité de la Libye

Le président de la Chambre des représentants, Rachid Talbi Alami, s’est entretenu, lundi à Rabat, avec le président du Conseil National des libertés publiques et des droits de l’Homme de Libye, M. Omar Hamad Attiyallah Hijazi, en visite de travail au Maroc à la tête d’une importante délégation.Lors de cet entretien, M. Talbi El Alami a relevé que le Maroc est attaché à la sécurité, la stabilité et l’unité de la Libye, soulignant l’accompagnement par le Royaume des efforts de réconciliation inter-libyenne ainsi que sa disponibilité permanente à partager ses expériences et son expertise, indique un communiqué de la Chambre des Représentants.

Il a passé en revue les principaux jalons de l’expérience singulière et distinguée du Royaume en matière de droits de l’Homme, soulignant que « la réconciliation et la réparation se sont déroulées dans un cadre de consensus, les recommandations de l’Instance Équité et Réconciliation (IER) ont été constitutionnalisées sur la base des droits de l’homme tels qu’universellement reconnus, et le Conseil National des Droits de l’Homme (CNDH) a été créé en tant qu’institution constitutionnelle indépendante chargée d’examiner les questions relatives à la défense et à la protection des droits de l’homme et des libertés ».

De son côté, M. Omar Hamad Attiyallah Hijazi, a salué l’expérience marocaine en matière des droits et des libertés. « Nous voulons construire sur des bases solides, et le Maroc a été notre destination eu égard à sa langue expérience en la matière », a-t-il dit, se félicitant que « le Royaume du Maroc place les intérêts de la Libye au-dessus de toutes considérations ».

Le responsable libyen n’a pas manqué de passer en revue l’évolution et les prérogatives du Conseil National des libertés publiques et des Droits de l’Homme de Libye, relevant que le Conseil est en train de mettre en place un partenariat solide avec le CNDH.

Maroc : Clôture en apothéose des 1ers Championnats scolaires de tennis et de tennis de table  

Par Hicham Alaoui — Les premiers championnats scolaires au niveau national du tennis et du tennis de table ont pris fin dimanche à Rabat, avec la consécration des vainqueurs des deux disciplines dans les catégories garçons et filles.Pour le tennis de table (simple/garçons), la première place est revenue à l’équipe de Casablanca, suivie de Rabat, alors que les écoles Casablanca/Rabat ont remporté la troisième place.

Côté filles, Casablanca s’est adjugée la 1ère et la 2ème places, alors que Souss-Massa a occupé la 3ème place.

Pour le tennis de table (doubles/garçons), la première marche du podium est revenue à Rabat suivie de Casablanca. La a 3ème position a été remportée par Souss-Massa et Béni-Mellal. Côté filles, Casablanca est arrivée en tête du classement suivie de Béni Mellal. La troisième place est revenue ex-aequo à Meknès et Souss Massa.

Dans l’épreuve du tennis, la région de l’Oriental a remporté la médaille d’or dans la catégorie garçons, suivie des régions Marrakech-Safi et Fès-Meknès.

Pour les filles, la région de Souss-Massa s’est adjugée le titre, suivie de la région de l’Oriental.

Dans une déclaration à APA, le Secrétaire général du ministère de ministère de l’Education Nationale, du Préscolaire et des Sports, Youssef Belqasmi, a indiqué que ce championnat constitue une occasion pour « identifier les talents, ce qui nous permettra de les accompagner et de les mettre à la disposition du sport d’élite pour gagner des médailles par la suite et monter sur podium sur les plans africain et international ».

« Pour accompagner ces talents il y a tout un travail qui se fait au niveau des établissements scolaires en coordination avec les fédérations », a-t-il fait savoir, ajoutant que le programme sport-étude permet d’associer les deux (établissements scolaires et fédé) et d’ailleurs le dernier résultat de la sélection nationale féminine scolaire de football qui a remporté le championnat d’Afrique à Kinshasa (19 et 20 février 2022), est un exemple plus concret ».

Pour lui, l’intégration du sport et du sport scolaire au sein du même ministère, a facilité la communication et la coordination avec l’ensemble des fédérations et permis une diversification de la pratique sport.

Placée sous le signe « le sport scolaire au service des talents et des futurs champions », cette première édition a été organisée par le ministère de ministère de l’Education Nationale, du Préscolaire et des Sports en partenariat avec les Fédérations royales marocaines de tennis et de tennis de table et avec le soutien de la Fédération royale marocaine des sports scolaires (FRMSS).

Social, sécurité routière et sport au menu des quotidiens marocains

La réforme du système des retraites, la problématique des accidents de la route et la Ligue des champions d’Afrique sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.+Aujourd’hui Le Maroc+, qui aborde la réforme du système des retraites, écrit que la réforme en profondeur des retraites ne pouvant se faire qu’à travers une démarche collective et concertée, le dialogue social constitue presque le « passage obligé » pour cette réforme, qui n’a jamais pu réellement être enclenchée faute de cette démarche.

Aujourd’hui, une “fenêtre de tir” semble s’ouvrir pour l’entamer, étant donné que les indicateurs financiers actuels et les projections n’annoncent rien de bon pour les dix prochaines années.

En plus, les concertations enclenchées par le gouvernement avec les autres parties prenantes, surtout les syndicats, semblent être empreintes d’une “réelle volonté” d’instaurer une démarche collective et concertée, seule voie viable pour réussir une réforme “délicate”, “complexe” mais “vitale” pour tous, relève-t-il.

+L’Economiste+, qui s’attarde sur la problématique des accidents de la route, qui fauchent au moins 3.700 Marocains par an et coûtent 19,5 milliards de DH, soit 1,7% du PIB, écrit que le facteur humain en est, certes, la première cause, mais aussi l’état des véhicules et d’autres paramètres tels que la qualité des routes et des trottoirs et l’existence ou pas de barrières pour protéger les piétons, entre autres.

Aujourd’hui, un changement de paradigme est “nécessaire pour stopper l’hécatombe”, et favoriser l’économie de plusieurs milliards, une manne qui pourra servir à la réalisation d’autres chantiers urgents, préconise-t-il, appelant à ne pas compter uniquement sur le civisme de nos concitoyens, mais à privilégier la sensibilisation, laquelle doit être adaptée aux spécificités des “catégories à risque”, notamment les jeunes, qui compte dans ses rangs les “livreurs” et les “drifteurs”.

Et si la fermeté doit rester de mise en matière de contrôle de vitesse et d’alcoolémie, les autres leviers, plus transverses, doivent aussi être activés: cela va de la mise à niveau des infrastructures routières à l’amélioration de la qualité de la signalétique, en passant par le renforcement des capacités d’intervention à la survenance du sinistre, note-t-il.

+L’Opinion+, qui s’attarde sur la victoire du Wydad Casablanca sur les Egyptiens du Zamalek, un match disputé samedi à Casablanca dans le cadre de la Ligue des champions africaine, écrit que cette “précieuse” victoire laisse “un goût de revanche”, non seulement aux Wydadis, mais à l’ensemble des Marocains.

D’abord “une revanche footballistique” sur une équipe égyptienne qui compte dans ses rangs des joueurs ayant porté le maillot de ces mêmes Pharaons qui ont éliminé les Lions de l’Atlas de la dernière Coupe d’Afrique des Nations, indique la publication.

Cette victoire est également une “revanche des joueurs locaux” sur leurs homologues professionnels internationaux que le sélectionneur national Vahid Halilhodzic continue malgré tout à privilégier pour la composition du onze national.

Elle est de même “une revanche sur les privations” et les restrictions” du Covid que les tribunes archi-combles du complexe Mohammed V de Casablanca ont englouties “dans la ferveur d’une soirée mémorable qui signe de belle manière le retour à une vie quasi-normale”, ajoute-t-il.

Ligue des champions d’Afrique : Le Wydad de Casablanca bat le Zamalek d’Egypte (3-1)

Le club marocain du Wydad de Casablanca a battu, samedi à domicile, le Zamalek d’Egypte sur le score de 3 à 1 dans un match comptant pour la phase de poules de la ligue des champions d’Afrique.Ce match, suivi par un public nombreux après que le gouvernement ait autorisé, jeudi, le retour des supporters dans les stades, est considéré comme une finale précoce vu le niveau des deux équipes et leurs présences distinguées sur la scène footballistique africaine.

Le Zamalek a surpris le Wydad de Casablanca dès l’entame du match après un but magnifique de l’attaquant égyptien Zizou à la 4ème minute du jeu. Les casablancais se sont par la suite lancés dans l’attaque et réussi à égaliser à la 27ème minute par une réalisation de Zouhair Moutaraji.

Mieux encore, les Wydadis ont inscrit dix minutes plus tard leur deuxième but par l’intermédiaire de Amine Farhane.

De retour des vestiaires, le Zamalek a dominé toutes séquences du jeu mais sans pour autant réussir à égaliser. Le Wydad qui défendait magistralement son camp est parvenu à inscrire son 3ème but sur contre-attaque bien organisée. Le capitaine Yahya Jabrane a été bien servi sur la surface de réparation n’a pas trouvé de difficulté pour tromper le gardien égyptien Abou Jabal.

A la faveur de ce score, le Wydad de Casablanca se positionne à la 2ème position avec 6 points derrière le club Angolais Petro Athletico (7 points). Le Zamalek compte deux points.

Pour rappel, le Wydad de Casablanca a remporté cette prestigieuse coupe continentale deux fois en 1992 et 2017.

Le Maroc suit avec « inquiétude » l’évolution de la situation entre la Russie et l’Ukraine

Le Maroc suit avec inquiétude l’évolution de la situation entre la Fédération de Russie et l’Ukraine, a indiqué, samedi, le ministère marocain des Affaires étrangères.Maroc-Russie-Ukraine

Le Maroc suit avec « inquiétude » l’évolution de la situation entre la Russie et l’Ukraine

 

Dans un communiqué, le ministère ajoute que le Royaume « réitère son soutien à l’intégrité territoriale et à l’unité nationale de tous les Etats membres des Nations Unies ».

« Le Royaume du Maroc rappelle, également, son attachement au principe de non recours à la force pour le règlement des différends entre Etats et encourage toutes les initiatives et actions favorisant un règlement pacifique des conflits », conclut le communiqué.

Vendredi, l’Ambassade du Maroc à Kiev a appelé les Marocains ayant choisi de rester en Ukraine à respecter les consignes des autorités ukrainiennes, et ceux désirant quitter le pays à se rendre aux points frontaliers avec la Roumanie, la Hongrie et la Slovaquie. Une liste des points de transit a également été publiée accompagnée des numéros à contacter.

Ce samedi, l’Ambassade a également annoncé la mise en place de nouveaux numéros pour les citoyens souhaitant contacter les cellules d’accueil et d’accompagnement aux points d’accès frontaliers de la Roumanie, la Hongrie, la Slovaquie et la Pologne.

Pour rappel, la Russie a lancé jeudi une opération militaire contre l’Ukraine, une attaque qui a suscité une vague de condamnations des Etats-Unis, de l’UE, de l’OTAN, de l’Union Africaine, et de plusieurs pays.

Economie et politique au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

Les enjeux de la réforme de l’impôt, les répercussions de la guerre en Ukraine, la scène politique nationale et l’appui de la BERD aux entreprises publiques marocaines sont les principaux sujets traités par les quotidiens et hebdomadaires et marocains parus ce samedi.+Challenge+, qui s’attarde sur les enjeux de la réforme de l’impôt, écrit que loin d’être réduit à un mode de calcul et à des méthodes sophistiquées de contrôle, l’adhésion volontaire des citoyens à l’impôt-contribution, est le « meilleur indicateur » de la maturité civique et politique de toute formation sociale.

Car, la réussite des grands chantiers stratégiques entamés ou programmés qui vont certainement façonner totalement le Maroc, dépend « étroitement » de ce chantier tout autant « stratégique » qu’est la réforme de l’impôt-contribution, pour doter le Royaume d’un système fiscal « efficient, transparent et équitable », estime le journal.

« C’est un premier pas incontournable » dans la construction d' »un autre Maroc où règnent les valeurs de liberté, de justice et de dignité », ajoute-t-il.

+La vie Eco+, qui revient sur les répercussions de l’offensive militaire lancée jeudi par la Russie contre l’Ukraine, écrit que la crise de l’Ukraine, qui vient rappeler à tous l’extrême fragilité d’une économie planétaire devenue mondialisée, se répercute presque instantanément sur l’économie marocaine par le truchement des échanges commerciaux.

La crise de gaz que connaîtra assurément l’Europe sera ressentie, le renchérissement de denrées vitales comme le blé sera “inévitablement” ressenti au Maroc comme ailleurs, relève l’éditorialiste.

Plus que jamais, la souveraineté économique semble s’imposer comme une orientation stratégique majeure si le Maroc veut, non pas échapper totalement aux effets de crises mondiales, mais seulement en atténuer le plus possible les effets, préconise-t-il.

Par ailleurs, +L’Observateur du Maroc et d’Afrique+ écrit que certaines voix tentent d’utiliser la « démoralisation » de certains individus d’“une manière politicienne », en proposant notamment de refaire les élections dans un an.

« C’est d’un ridicule absolu », car il n’y a aucune « crise politique au Maroc », ni « aucun dysfonctionnement », relève la publication, soulignant que les institutions fonctionnent parfaitement, dans le cadre des prérogatives qui leur ont été fixées par la Constitution de 2011.

+Le Matin+ fait svaoir que la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) poursuit son appui aux entreprises publiques marocaines. Ainsi, un accord de don a été scellé avec le ministère de l’Économie et des finances afin d’accompagner la Direction des entreprises publiques et de la privatisation dans le déploiement d’une politique actionnariale de l’État.

«La convention de subvention a été signée à la suite d’une rencontre entre Odile Renaud-Basso, présidente de la BERD, et Nadia Fettah Alaoui, ministre marocaine de l’Économie et des finances, lors du sixième sommet Union européenne-Union africaine, qui s’est tenu à Bruxelles les 17 et 18 février 2022», indique la banque dans un communiqué.

L’accord d’assistance comprend notamment la mise en place de la nouvelle Agence nationale de gestion stratégique des participations de l’État.

+Libération+ rapporte que les services sécuritaires de Casablanca ont réussi, vendredi, à mettre en échec une opération de trafic de 12.000 comprimés psychotropes. Cette opération sécuritaire a permis d’intercepter un camion utilitaire de transport de marchandises juste après son arrivée à la rocade de Casablanca en provenance d’une ville du nord du Royaume.

Les opérations de fouilles à l’intérieur du camion ont permis la saisie de 12.000 comprimés de type « Rivotril » et 10 unités d' »Ecstasy », outre une dose de cocaïne, indique la Direction Générale de la Sûreté Nationale (DGSN).

Maroc/dialogue social: des mesures de soutien direct aux secteurs productifs en perspective

Le gouvernement marocain et les principales centrales syndicales qui prennent part au dialogue social ont finalement trouvé un terrain d’entente sur plusieurs revendications syndicales.Réuni ce vendredi avec les syndicats, le gouvernement a annoncé que des mesures seront bientôt prises pour préserver le pouvoir d’achat, à travers notamment des subventions directes à plusieurs secteurs sociaux productifs et aux produits de consommation, selon un communiqué du département du chef du gouvernement.

Globalement, les deux parties ont convenu d’institutionnaliser la méthodologie du dialogue. Dans ce sens, un comité consultatif présidé par le chef du gouvernement sera mis en place. Présidée par le chef du gouvernement et composée des secrétaires généraux des syndicats les plus représentatifs, la CGEM et les ministres concernés, aura pour mission d’examiner les travaux des commissions spéciales, et de trois autres commissions qui seront créées.  

Le gouvernement et les syndicats ne se sont pas engagés sur un calendrier précis, mais ont convenu de la nécessité de parvenir à des accords clairs dans des délais raisonnables.

Maroc/Schéma vaccinal: Pas de retenues sur les salaires des fonctionnaires

Le gouvernement marocain a décidé, vendredi, de ne pas mettre en application la procédure de retenue sur les salaires des fonctionnaires et employés des établissements publics qui n’ont pas encore achevé leur schéma vaccinal.Cette décision a été prise à la lumière de l’engagement positif des fonctionnaires et employés des établissements publics envers les procédures et mesures prises pour préserver les acquis réalisés par le Royaume face à la pandémie, à travers l’accélération du parachèvement de leur schéma vaccinal, indique le ministère dans un communiqué.

Elle intervient également, ajoute la même source, sur la base des directives du chef du gouvernement concernant l’interaction positive avec la demande des centrales syndicales les plus représentatives, prônant la flexibilité et l’approche de sensibilisation en matière de suivi de l’engagement des fonctionnaires à respecter les procédures et mesures prises dans divers établissements publics.

Cette décision émane également du souci du gouvernement de créer un climat propice au dialogue social avec les partenaires sociaux, précise le communiqué.

Après avoir souligné l’importance de l’implication des administrations publiques dans la poursuite de l’adoption des mesures préventives, afin d’assurer la sécurité des employés, le ministère a appelé l’ensemble des fonctionnaires et employés des établissements publics à respecter les directives émises par les autorités publiques à l’effet de limiter la propagation de l’épidémie au Maroc et partant, aboutir à l’immunité collective.

Economie et politique dominent la Une des quotidiens marocains

Le développement des investissements au Maroc, les répercussions du conflit entre la Russie et l’Ukraine et la dernière réunion de la majorité sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.+Aujourd’hui Le Maroc+, qui s’attarde sur le développement des investissements au Maroc, écrit que malgré une conjoncture internationale assez difficile, le gouvernement est en train de « mettre les bouchées doubles » pour l’accélération des investissements, comme cela laisse déduire de la réunion présidée par le chef du gouvernement avec les représentants du secteur bancaire et la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM).

Il est aujourd’hui question d’augmenter la participation du privé dans les grands projets créateurs de valeur et d’emploi, estime le quotidien, soulignant l’importance majeure de profiter aujourd’hui de la reprise pour permettre à l’économie nationale de retrouver son rythme.

Le gouvernement entend ainsi « maintenir le cap » en associant les entreprises au grand effort national de développement, constate-t-il.

+L’Opinion+, qui évoque les répercussions du conflit entre la Russie et l’Ukraine, écrit que vu d’ici, du lointain Maroc où l’on se débat pour « exorciser » les effets conjugués de la crise du Covid et de la sécheresse, ce conflit paraît « tellement proche qu’on a l’impression qu’il est à notre porte ».

En plus de Marocains, étudiants ou autres, toujours coincés en Ukraine, ce sont les effets de ce conflit sur les cours mondiaux des matières premières, céréales et hydrocarbures en tête, qui suscitent les plus fortes inquiétudes, juge l’éditorialiste.

Il estime délicat de relever les immenses défis que pose la conjonction inédite entre des événements aussi catastrophiques que la sécheresse, l’explosion des coûts des matières premières en raison des impacts cumulés de la pandémie du Covid, qui ne feront que s’exacerber par la guerre en Ukraine, l’explosion du chômage et le “vacillement” de pans entiers de l’économie.

+L’Economiste+, qui revient sur la dernière réunion de la majorité, écrit qu’alors que tout le monde s’attendait à l’annonce de décisions concrètes pour riposter à la hausse des prix, les trois dirigeants de la majorité (RNI, PI et PAM) ont fait valoir les différentes pressions exercées sur le budget, avec un total des charges supportées par l’État de l’ordre d’une quarantaine de milliards de dirhams.

Rien à voir avec le programme destiné à atténuer les effets de la sécheresse, un dispositif précis et concret qui permet d’injecter 10 milliards de DH dans le monde rural, relève le journal.

Pourtant, il y a encore peu, quand deux des dirigeants de la majorité étaient dans l’opposition, ils réclamaient à cor et à cri au gouvernement des mesures concrètes pour augmenter le pouvoir d’achat des citoyens, relève-t-il.

Maroc : Le gouvernement décide de rouvrir les stades

Le gouvernement a décidé la réouverture des stades devant le grand public, a annoncé un communiqué du département du chef du gouvernement, Aziz Akhannouch.Ce dernier a reçu, ce jeudi 24 février, le président de la Fédération royale marocaine de football (FRMF), Fouzi Lekjaa, pour discuter de la réouverture des stades devant le public, explique ledit communiqué.

La décision a été prise conformément aux dispositions juridiques relatives à la gestion de l’état d’urgence sanitaire et suivant les recommandations du comité scientifique et technique tout en prenant en considération l’évolution positive de la situation épidémiologique dans le Royaume.

Akhannouch a exhorté le président de la FRMF à prendre toutes les dispositions et mesures susceptibles d’assurer la mise en œuvre de cette décision.

A cet effet, Fouzi Lekjaa s’est réuni avec le Comité directeur de la FRMF en présence des présidents des clubs et a annoncé que le public pourrait revenir dès ce weekend pour les matchs de la Ligue des Champions et de la Coupe de la CAF.

Le Raja accueille, ce vendredi, le Horoya Conakry, dans le cadre de la troisième journée de la phase de groupe de la  C1. Le Wydad reçoit le Zamalek, pour la même compétition, samedi. Et dimanche, la Renaissance de Berkane sera l’hôte de Simba SC (Tanzanie), pour le compte de la 3e journée de la phase de groupes de la C3.

Toutefois, cette option est conditionnée à l’aval de la Confédération africaine de football. Le patron de la FRMF a déclaré avoir envoyé une demande à la CAF et qu’il attendait la réponse du président Patrice Motsepe, ce soir.

Concernant les clubs du championnat marocain, dans ses deux divisions, ils peuvent accueillir leur public respectif dès la 18e journée, qui débute vendredi 25 février.

Crise ukrainienne : pas d’impact sur l’approvisionnement du marché marocain

La crise russo-ukrainienne n’aura aucun impact sur l’approvisionnement du marché marocain, a assuré, jeudi à Rabat, le porte-parole du gouvernement,  Mustapha Baitas. »Ce conflit n’aura pas d’impact sur l’approvisionnement du marché marocain et la fourniture des denrées nécessaires », a-t-il déclaré lors d’un point de presse à l’issue du Conseil de gouvernement, notant dans ce contexte que le gouvernement a pris l’initiative durant les mois de janvier et février d’importer des quantités importantes de blé.

Le responsable a déclaré que le stock national de blé tendre et dur a été renforcé, ajoutant que le gouvernement prendra les mesures nécessaires pour réduire l’impact de l’augmentation des prix de certains produits de consommation.

Concernant la possibilité de promulguer une loi de finances rectificative en lien avec le contexte géopolitique international, Baitas a écarté cette hypothèse. « Il n’y a pas lieu de modifier la loi de finances, le gouvernement disposant d’une marge de manœuvre pour faire face à un ensemble de contraintes imposées par le contexte international et suivre de près les prix des denrées alimentaires », a-t-il dit.

L’Ukraine a été attaquée jeudi par la Russie le long des frontières russe et depuis la péninsule ukrainienne de Crimée, annexée par Moscou en 2014, selon un communiqué les garde-frontières ukrainiens.

« La frontière d’État ukrainienne a été attaquée par des troupes russes depuis la Russie et le Bélarus », a précisé la même source.

« Des attaques sur les unités aux frontières et les points de contrôle se font avec usage d’artillerie, d’équipements lourds et d’armes légères », ajoute-t-on.

Politique, social et économie au menu des quotidiens marocains

La réunion de la majorité gouvernementale, la problématique de la réforme du système des retraites et les enjeux de la reprise des relations entre le Maroc et Israël sont les principaux sujets traités par les quotidiens parus ce jeudi.+L’Opinion+, qui revient sur la réunion de la majorité gouvernementale, écrit que les leaders des trois partis de la coalition se sont réunis mardi dans le cadre de la concertation établie par la Charte de la majorité, pour trouver des solutions palpables à la hausse des prix, la sécheresse, le stress hydrique, les problèmes d’approvisionnement à l’international, qui ravagent le pouvoir d’achat de la population.

L’Exécutif a reconnu que la situation est sinistrée et que le désarroi des citoyens est justifié, s’engageant à ne ménager aucun effort pour apaiser le quotidien du Marocain lambda, relève le jorunal.

L’honnêteté implique également de dire que la mission ne sera pas du gâteau et qu’elle risque d’être partiellement accomplie, car les problèmes auxquels fait face le Royaume sont hérités des politiques défaillantes cumulées depuis plusieurs années, ajoute-t-il, notant que les défis sont donc de taille, mais l’approche et le positionnement « sincères » adoptés par la majorité prêtent à l’optimisme.

+Aujourd’hui Le Maroc+, qui s’attarde sur la réforme du système des retraites, écrit que techniquement, la réforme aurait pu être lancée depuis longtemps, mais l’action était ralentie, voire freinée, le plus souvent par manque de consensus entre les innombrables parties prenantes dont les politiques, les syndicats, les gestionnaires de régimes, les représentations des employeurs, sans oublier les responsables de l’administration publique.

La situation n’a fait que se détériorer d’année en année suivant une courbe inversement exponentielle, à tel point qu’aujourd’hui, il ne reste plus ni marge de manœuvre pour les solutions paramétriques ni autre possibilité que de lancer la vraie grande réforme, estime la publication, constatant que l’inertie aura coûté des dizaines de milliards DH.

+L’Économiste+, qui aborde les enjeux des relations entre le Maroc et Israël, indique qu’à travers la reprise de leurs relations, les deux pays “ont montré la voie loin des crispations, de la démagogie et de l’idéologie”, soulignant que le réchauffement des relations a ouvert le champ des possibles en termes de coopération, d’opportunités d’affaires, de partage d’expériences et d’échanges culturels et humains.

Aujourd’hui, le Maroc se doit de saisir cette opportunité historique pour promouvoir autrement son image à l’international et faire valoir ses acquis et ses droits. C’est l’occasion aussi de prouver au monde entier la particularité d’un Maroc pluriel, tolérant, cosmopolite, préconise le quotidien.

Néanmoins, cette alliance ne pourra donner ses effets qu’avec “une greffe de la société civile”, soutient-il, expliquant que le challenge consiste à associer les jeunes générations afin qu’elles puissent “se réapproprier l’histoire récente de leurs grands-parents”.

Ryad, capitale de la nouvelle Arabie Saoudite

Envoyé spécial — Le voyage en Arabie Saoudite est surprenant et plein d’émotions et de mystères. Notre véhicule nous conduit sur la colline de l’Oued Namar, au sud de la capitale Ryad, de sorte que la ville apparaît de loin comme une mer de lumière au milieu de l’obscurité de la nuit dans le désert tentaculaire du Najd.La cité s’est parée de ses plus beaux atours pour une occasion mémorable dans l’histoire du pays. Il s’agit de la célébration de la « Journée de la fondation », qui marque le jour où l’imam Mohammed Ibn Saoud a établi en 1727 le premier Etat saoudien dans la ville de Dariya, au nord-ouest de Riyad. 

 Ryad se projette aussi dans l’avenir, car il s’agit aux yeux des Saoudiens d’une « renaissance » qui a commencé ces dernières années, lorsque le jeune prince héritier Mohammed Ibn Salmane a annoncé l’ambitieuse Vision 2030.

Des centaines de voitures se pressent à l’entrée de la vallée, leurs propriétaires veulent réserver une place dans une plate-forme en face du lac artificiel, qui s’étend sur plus de deux kilomètres, et est entouré de rochers montagneux de la vallée des deux côtés, pour devenir ainsi la plus célèbre attraction touristique de la ville. Ce soir c’est un rendez-vous avec l' »Opérette de la Fondation », où les Saoudiens chanteront pour l’histoire.

La plupart des participants sont de jeunes hommes et femmes, vêtus de costumes traditionnels nomades, munis des téléphones portables de dernière génération. Le mélange de bédouin et de modernité était évident à leurs yeux, alors qu’ils interagissaient avec la comédie musicale et applaudissaient les spectacles de lumière qui retrace l’histoire de la fondation de leur État.

L’histoire raconte que les Banou Hanifa se sont installés au milieu de la péninsule arabique au cours du Ve siècle après JC, soit près de deux siècles avant la mission du Prophète, et qu’ils y ont établi le royaume d’Al-Yamamah, qui est devenu plus tard une partie du premier Etat. Les Banou Hanifa sont les ancêtres des Al-Saoud.

Lorsque le califat islamique quitte Médine, il se dirige vers le Levant, puis l’Irak, et enfin vers Astana, la centralité de la péninsule arabique s’est plongée dans des ères « d’instabilité et de faiblesse ». Un originaire des Banou Hanifa nommé Mani Ibn Rabi’a Al-Mouridi s’est dirigé du Hijaz, vers la terre de ses ancêtres à Najd, où il fonda la ville de « Al-Dariyah », en l’an 1446, devenant ainsi le grand-père des Al-Saoud.

La ville a été transformée en un petit émirat, où se sont succédé les fils d’Al-Mouridi pendant près de trois siècles, jusqu’à ce que l’imam Mohamed Ben Saoud ait pris le pouvoir et transformé le petit émirat en 1727 en un État qui protège les convois de pèlerins, marchands et prédicateurs. Il avait lancé le projet d’unification des tribus arabes, et construit le premier mur de Dariyah, la capitale du premier État saoudien.

Le projet d’État a franchi de nombreuses étapes, jusqu’à ce qu’il devienne ce qu’il est aujourd’hui, car il a fait face au début aux complexités de la situation régionale, lorsque sa capitale a été détruite en 1818 par les Turcs, mais le roi Abdelaziz Al Saoud est revenu au début du XXe siècle pour unir à nouveau les tribus, et réussit à faire face à la situation internationale turbulente. En 1932 il annonça l’unification du Najd, du Hijaz et du reste des régions sous la bannière du « Royaume d’Arabie Saoudite ».

À cette époque, l’État est entré dans une ère dont la mission principale de servir les deux lieux saints de l’Islam avec comme principale ressource les champs de pétrole à l’Est.

Selon ces proches, le roi Salman Ibn Abdelaziz, qui a pris le pouvoir en janvier 2015, a un grand intérêt pour l’histoire, et les intellectuels saoudiens le considèrent comme une référence importante dans l’histoire de la péninsule arabique. Et c’est cette conscience historique qui l’a conduit de signer le mois dernier un décret royal pour célébrer le 22 février de chaque année la « journée de la fondation », afin de lier le présent du Royaume à son premier passé, selon les mots d’un prédicateur saoudien, au milieu d’une exposition en forme de « marché populaire» installé au musée de Ryad.

Le jeune prédicateur se tenait au milieu de la foule, vêtu d’une robe blanche, surmontée d’un voile marron et d’un bandeau noir, il portait un livre sous la forme d’un vieux manuscrit, se déplaçant avec une grande légèreté, parlant avec l’éloquence la langue Najd, citant preuves et récitation de poèmes, dans une simulation claire de l’atmosphère des marchés d’il y a plusieurs siècles.

Dans l’exposition du marché, les Saoudiens incarnent leur passé et façonnent leur vie à l’établissement de leur premier État au début du XVIIIe siècle. On retrouve des femmes filant la laine et fabriquant des vêtements brodés. Dans l’une des boutiques, un jeune homme, vêtu des vêtements de son grand-père, s’assoit, fabriquant des œuvres d’art en pierres et reconstruisant les détails d’une vie qu’il n’a pas vécue, mais il l’a ressuscitée de la mémoire collective.

Au milieu de la place du « marché », des jeunes hommes vêtus de vêtements clairs, et à la main des épées d’argent étincelantes, dansent au rythme des tambours. C’est la « Ardah » ou la danse qui incarne la guerre dans l’histoire du État saoudien, car l’épée a une grande place dans cette histoire, à tel point qu’elle est devenue un emblème de l’État et une partie du drapeau national, avec un certificat d’unification.

Dans un autre coin de la place, un marié célébré par ses pairs avec des tambours. Ils chantent et dansent avec une grande joie, et dans un autre coin des hommes récitent des mélodies qui ravissent et étonnent à la fois, c’est la « Daha » du nord.

C’est ainsi que l’Arabie saoudite œuvre depuis des années pour faire émerger la joie dans les cœurs des citoyens, en tant qu’élément important de la vision du prince héritier Mohammed Ibn Salmane de ce que le Royaume qui entreprend des transformations sociales majeures, avec des projets économiques prometteurs, qui font entrer le plus grand pays du Moyen-Orient dans l’ère post-pétrolière.

Mais le jeune prince semble avoir de grands rêves, et il mise sur les jeunes pour les réaliser, notamment lorsqu’il leur raconte l’histoire de son pays bien ancré dans l’histoire et disposant d’une civilisation qui converge avec plusieurs autres dans le monde

« L’Arabie saoudite change vite », c’est l’expression exprimée par tous les responsables et intellectuels saoudiens que nous avons rencontrés, lors de notre couverture des activités de la journée de fondation. Ils sont unanimes sur le changement et sa rapidité, un changement incarné dans la ville de Ryad, qui compte plus de sept millions d’habitants et qui se développe très rapidement.

Ryad est récemment devenue une destination pour les artistes saoudiens dans la mesure où les clubs culturels sont prisés et les projets de jeunes entrepreneurs se sont multipliés, se transformant en un vaste marché sur lequel les entreprises internationales cherchent à pénétrer, notamment les sociétés de prestations, du transport et de livraison ainsi que et d’autres entreprises.

Au cœur de Ryad, à l’intersection de l’avenue Roi Fahd Ibn Abdelaziz et du boulevard Abdelmalik Ibn Marouane, nous avons visité le siège du Fonds saoudien pour le développement, un bâtiment composé de dalles de verre et de béton peintes de marbre rocheux. A l’entrée, on était accueilli par une jeune Saoudienne qui parle arabe et anglais. Elle est la chargée de communication  du Fonds. Elle supervise une équipe d’ingénieurs, tous saoudiens, qui ont fait des présentations sur le travail du Fonds dans toutes les régions du monde et sa contribution pour promouvoir la position de l’Arabie saoudite au niveau mondiale.

Au cours de l’année 2020, le Fonds a financé près de 300 projets de développement dans divers coins du monde, avec une enveloppe financière de plus de 21 milliards de dollars. La plupart de ces financements sont allés à l’Afrique et l’Asie. Mieux encore, les financements du Fonds ont dépassé les deux continents, pour inclure 84 pays à travers le monde.

Le siège du Fonds ressemblait à un organisme des Nations Unies, où des peintures d’enfants, de femmes et d’hommes, de couleurs, de races et de peuples divers, étaient accrochées à ses légendes. 

Tous, le Fonds saoudien a réussi à changer leur vie, depuis l’Indonésie jusqu’à la Mauritanie, en passant par le Pakistan, le Burkina Faso, la Somalie, la Jordanie et l’Algérie. 

La jeune femme saoudienne conclut sa présentation en disant que leur devise est: « Nous prospérons ensemble ».

L’Arabie saoudite célèbre pour la première fois la « Journée de la fondation »

L’Arabie saoudite a célébré mardi 22 février la « Journée de la fondation », une journée mémorable qui marque le jour où l’imam Mohammed Ibn Saoud a établi en 1727 le premier Etat saoudien dans la ville de Dariya, au nord-ouest de Riyad. Décrété le mois dernier par le roi Salmane ben Abdelaziz al-Saoud, cet anniversaire qui exprime la fierté des racines solides de cet État et du lien étroit qui unit ses citoyens avec ses dirigeants, depuis l’ère de l’imam Mohamed Ibn ben Saoud, il y a trois siècles, vient s’ajouter à la fête nationale de l’Arabie saoudite, célébré le 23 septembre de chaque année pour commémorer l’unification des royaumes du Najd et du Hejaz.

Une série d’événements est organisée dans toutes les villes pour mettre en valeur le patrimoine, l’histoire et la culture du royaume.

Dans un post sur Twitter, le roi Salman Ibn Abdelaziz a écrit à cette occasion: « Nous sommes fiers de la célébration de l’anniversaire de la fondation de cet État béni en l’an 1139 de l’hégire (1727). Depuis et jusqu’à aujourd’hui, cet Etat a jeté les bases de la paix, de la stabilité et de la justice ».

Et d’ajouter que « la célébration de cet anniversaire est la commémoration de l’histoire d’un pays, de la cohésion d’un peuple, de la résilience face à tous les défis pour se tourner vers l’avenir ».

Dans une déclaration au site d’information « Sahara Media », le chef du comité d’information de cette journée de la fondation, Mohamed Ben Fahd Al-Harthy a indiqué que cette journée est « chère à nos cœurs car elle nous relie à l’expansion de l’État saoudien pendant trois siècles, et c’est une occasion de se souvenir des sacrifices de nos aïeux, qui ont créé cet État dont nous sommes fiers ».

M. Al Harthy, qui fait fonction de chef de l’Autorité de la radio et de la télévision saoudienne, a expliqué que l’Arabie saoudite « célébrait généralement la fête nationale associée à la fondation du troisième État saoudien par feu le roi Abdelaziz, mais l’occasion du jour de la fondation nous lie à la fondation du premier État saoudien par l’Imam Mohamed Ibn Saoud en 1727 ».

Pour lui, la célébration du jour de la fondation « nous donne un aperçu de la de notre réalité actuelle. Ces dernières années, l’Arabie Saoudite a réalisé sans aucun nul doute un développement sans précédent et s’achemine vers la réalisation de la Vision 2030 qui vise à développer une économie dynamique et prospère mais aussi à bâtir une société vivante et dynamique dont les objectifs portent sur le développement de la qualité de la vie, de la culture, des loisirs, de l’éducation et de la santé. Ce développement, a-t-il poursuivi, « bénéficiera à tous les pays de la région, du fait que Royaume est un pays important et influent entretient des relations avec de nombreux pays ».

Commentant l’événement, le ministre saoudien des Affaires étrangères, le Prince Faiçal Ben Farhan Ben Abdellah Al-Saoud a déclaré que « c’est une occasion qui appelle à la fierté », ajoutant que le décret royal désignant le 22 février en tant que jour de commémoration de la fondation de l’État saoudien est la confirmation que le royaume est une très ancienne nation avec une civilisation et un patrimoine pluridimensionnel et ancré dans l’histoire.

Dans un message vidéo via Twitter le ministre souligné que « le rôle politique agissant du royaume aux niveaux régional et international ne saurait se réaliser sans sa conviction en une approche fondée sur la modération, l’ouverture, le dialogue et la coopération avec les membres de la communauté internationale, de manière à jeter les bases de la paix et la sécurité internationales ».

Les activités célébrant la journée de la fondation ont eu lieu dans les grandes villes, tandis que la capitale, Riyad, était le centre de ces célébrations, au cours desquelles la «marche de la fondation» a été organisée, un grand spectacle où plus de 3.500 acteurs et interprètes y ont participé. Ils ont présenté l’histoire de l’Arabie saoudite pendant trois siècles, son identité culturelle et son patrimoine arabe et islamique, avec des opérettes exécutées par des artistes de renom, à l’instar du Saoudien Mohamed Abdou.

La «marche de la fondation» s’est tenue à l’Oued Namar, près de la ville de la capitale Riyad, et comprenait des expositions visuelles sous forme de panneaux d’exposition, dont le premier portait le nom de « la voix de la terre » et le second, « La situation avant Mani Al-Mouridi », le grand-père des Al Saoud qui a fondé la ville de Dariyah, première capitale de l’État saoudien.

Quant au troisième panneau, il racontait l’histoire de l’arrivée de Mani Al-Muraydi à Najd et de la fondation de la ville de Dariyah, tandis que le quatrième incarnait l’état « d’instabilité ». Le cinquième décrit la « fondation de l’État » par l’Imam Mohamed Ben Saoud et d’autres panneaux retracent l’histoire des « Bannières de l’unité. » et aussi le rôle des femmes dans la construction de l’État saoudien sous le titre « Dames de gloire ».

La marche comprenait des hologrammes qui peignaient des images sur les rochers de la vallée, retraçant l’histoire de la fondation de l’État saoudien, avant de se terminer par des feux d’artifice qui s’élevaient dans le ciel de la capitale Riyad.

Dans le bâtiment du musée de Riyad, une exposition patrimoniale se tenait sous forme de marchés à l’époque du premier État saoudien, c’est-à-dire au milieu du XVIIIe siècle, et elle s’appelait « Najnaj », qui désigne des marchés populaires fréquentés par de nombreuses personnes et mêlés de voix et d’agitation.

Sur le marché, des aliments populaires, des vêtements, des ornements et des ustensiles utilisés à cette époque ont été exposés, dont la plupart sont encore présents dans la vie des gens aujourd’hui. Le marché (Souk), comporte cinq portes chacune menant à l’une des régions du Royaume d’Arabie saoudite (régions du centre, de l’est, du nord, de l’ouest et du sud).

Maroc: pas de hausse du prix du pain 

Les autorités marocaines ont démenti mardi les informations selon lesquelles le prix du pain à base de blé tendre aurait augmenté.
Le prix du pain ordinaire à base de farine de blé tendre n’a connu aucune évolution et reste à son niveau actuel, soit 1,2 dirham/unité, a  affirmé le ministère de l’Economie et des Finances. »Dans le cadre de l’intérêt que porte le gouvernement à la protection du pouvoir d’achat des citoyens et dans le contexte de la hausse continue des prix des matières premières sur les marchés mondiaux, et comme affirmé précédemment, plusieurs mesures ont été prises pour limiter les effets de ces augmentations sur les prix de certains produits de consommation et de leurs dérivés sur le marché intérieur », indique le ministère dans un communiqué. 

Ces mesures, malgré leur coût sur le budget de l’État, consistent à continuer de subventionner les prix de la farine nationale de blé tendre, du sucre et du gaz butane, en plus de la suspension des taxes douanières sur l’importation du blé tendre, du blé dur et des légumineuses, fait savoir la même source.

S’agissant du blé tendre, qui constitue environ 80% de la consommation nationale de l’ensemble des types de céréales, et dont une partie des besoins nationaux est couverte par l’importation, le gouvernement, en plus de la suspension à compter du 1er novembre 2021, des taxes douanières qui s’élevaient à 135%, a accordé une indemnité forfaitaire sur les importations de ce produit de 83 dirhams/quintal importé durant la période allant de novembre 2021 à février 2022.

Ces mesures ont permis de maintenir les prix de la farine de blé tendre à leurs niveaux actuels et par conséquent, de préserver la stabilité du prix du pain ordinaire à base de farine de blé tendre, ajoute la même source.