Maroc : Le gouvernement décidé à faire face à la hausse des prix

La majorité gouvernementale, qui s’est réunie ce mardi, a réitéré que la hausse des prix est liée à la conjoncture internationale marquée par les effets de la crise de la Covid-19.Cette réunion intervient dans un contexte très défavorable pour le gouvernement qui, en plus de la conjoncture de la pandémie de Covid, se trouve également aux prises avec une montée du prix du baril de pétrole, une flambée des prix de certains produits de base et une des plus sévères sécheresses que le Maroc ait jamais connue

Dans un communiqué publié à l’issue de leur réunion, les trois partis politiques formant la majorité gouvernementale (RNI, PAM et PI) expriment leur ferme détermination à faire face aux difficultés sociales naissantes en raison des répercussions des prix élevés sur le marché international et du déficit pluviométrique que connait le pays. Dans ce contexte, ils se sont engagés à assurer la subvention des matières premières telles que le sucre, le gaz butane, la farine de blé tendre, l’eau et l’électricité et à faire face aux difficultés rencontrées par les professionnels du transport et œuvrer à créer un équilibre en marge des répercussions de la hausse des prix du carburant à l’international.

« Nous nous sommes réunis, dans le cadre des réunions mensuelles de la majorité gouvernementale, pour examiner les sujets prioritaires pour le Maroc. Les partis de la majorité sont engagés à mettre en oeuvre le programme gouvernemental tel qu’il a été présenté et ce, sur les cinq prochaines années », a souligné Aziz Akhannouch. Et de noter que « malgré le contexte difficile, les prix des produits agricoles sont stables et les produits de grande consommation sont subventionnés par l’Etat, notamment l’électricité, la farine et le gaz ».

Pour sa part, le secrétaire général du PAM, Abdellatif Ouahbi, n’a pas manqué de rappeler que l’exécutif doit palier aux lacunes des gouvernements précédents, tout en menant les réformes nécessaires pour la relance. Il a, par ailleurs, annoncé que « de nouvelles mesures seront annoncées par le chef de gouvernement, notamment à l’approche du mois sacré du Ramadan ».

Le secrétaire général du parti de l’Istiqlal, Nizar Baraka, a relevé, de son côté, que « ce gouvernement est un gouvernement de défis, qui a un programme et une capacité à faire face aux changements et aux problématiques qui se posent actuellement. Notre objectif est de servir les Marocains et nous restons fidèles à nos engagements ».

Dimanche, des manifestations ont eu lieu dans plusieurs villes du Maroc contre la hausse des prix des produits alimentaires de base.

Les manifestants ont également souligné que plusieurs Marocains sont encore gravement touchés par la crise causée par la pandémie et déploré cette augmentation insensée du coût de la vie, appelant le gouvernement à intervenir en urgence afin de trouver des solutions.

Lutte contre la sécheresse, social et santé au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi se focalisent sur nombre de sujets notamment la sécheresse qui sévit au Maroc, le dialogue social et la situation épidémiologique dans le Royaume.+L’Opinion+ écrit que face à la sécheresse, et alors que les instructions royales ont été données pour débloquer 10 milliards de dirhams afin d’alimenter un programme exceptionnel pour soutenir les agriculteurs, se maintiennent encore des espoirs pour que le Royaume enregistre des pluies tardives salvatrices.

Selon la Direction de la Météorologie Nationale, les chances de précipitations tardives ne sont pas à exclure, surtout que 25% des précipitations annuelles sont habituellement enregistrées durant les mois de mars, avril et mai. Si elles peuvent sauver les cultures basées sur des semis tardifs et optimiser le fourrage, ces précipitations peuvent également être synonymes de risque d’inondations auquel il convient de bien se préparer.

+Al Massae+ fait savoir que le ministère de l’Intérieur recommande la rationalisation de la consommation d’eau pour faire face à la situation critique au niveau de la plupart des bassins hydrographiques du Royaume.

Ainsi, le ministre de l’Intérieur a souligné la nécessité de redoubler d’efforts pour réduire les gaspillages d’eau dans les canaux de distribution et de production et pouvoir gérer la pression de l’eau. Il a demandé aux walis des régions et aux gouverneurs des différentes préfectures et provinces du Royaume de lancer des campagnes de sensibilisation pour protéger les ressources en eau et rationaliser la consommation d’eau.

Dans une note adressée aux responsables territoriaux, le ministre, ajoute la publication, leur a demandé d’appliquer des restrictions sur les débits d’eau distribués aux usagers, d’interdire l’arrosage des espaces verts à partir des eaux conventionnelles et le lavage des voies et places publiques à partir des eaux provenant de sources naturelles, tout en veillant à empêcher les prélèvements illicites d’eau au niveau des forages, des puits, des sources et cours d’eau et des canaux d’irrigation.

+L’Economiste+, s’intéresse au dialogue social qui va démarrer ce jeudi. Selon le journal, des invitations ont été lancées aux partenaires sociaux, la CGEM et les syndicats les plus représentatifs. Le chef de gouvernement a invité les participants à ce que cette séance soit une occasion pour réfléchir de manière sérieuse et responsable afin de se mettre d’accord sur une charte nationale en la matière.

Celle-ci fixe les droits et les devoirs des différents acteurs et met en place les règles et les structures de base du dialogue.

+Aujourd’hui le Maroc+ cite une déclaration du coordonnateur du Centre national des opérations d’urgence de santé publique du ministère de la Santé, Mouad Mrabet qui a fait observer que la décrue rapide de la vague Omicron continue avec la poursuite du ralentissement de la circulation virale sur l’ensemble du territoire national.

Selon ce responsable, le Maroc passe rapidement du niveau orange (modéré) au niveau faible de transmission du SARS-CoV-2 dans sa version Omicron. Le nombre de nouvelles contaminations a diminué de 52% entre la semaine 14-20 février 2022 et celle précédente. Le taux de positivité hebdomadaire des tests a diminué aussi de 7 à 3,5%.

Le taux de reproduction effectif du virus (Rt) est de 0.79. L’amélioration concerne toutes les régions du Maroc, mais certaines provinces sont toujours au niveau modéré (orange).

Le Dr Mouad Mrabet fait remarquer que la vague Omicron n’est pas encore terminée, une autre semaine du niveau vert est nécessaire pour rester conforme aux règles d’évaluation du niveau de transmission; aussi les peu de provinces niveau orange vont passer très probablement au niveau vert. Quant à la question de savoir s’il y aura par la suite une période post ou inter vague, le Dr Mrabet signale qu’il est encore impossible à prédire actuellement. «Restons vigilants, la probabilité d’émergence d’un nouveau variant préoccupant n’est pas nulle», a-t-il indiqué.

Le Maroc et Israël signent un accord de coopération économique et commerciale

Le Maroc et Israël ont signé, lundi à Rabat, un accord de coopération économique et commerciales avec pour ambition de quadrupler leurs échanges commerciaux en les portant à plus de 500 millions de dollars par an. »Le niveau d’échanges économiques et commerciaux entre les deux pays, qui s’élève aujourd’hui à 130 millions de dollars par an n’est pas suffisant, il faut très rapidement arriver à 500 millions de dollars par an, et même aller au-delà », a déclaré la ministre israélienne de l’Economie et de l’Industrie, Mme Orna Barbivai à la presse, suite à la signature de cet accord avec son homologue marocain, Ryad Mezzour.

L’accord prévoit notamment des discussions pour la création de zones industrielles qui permettront de concrétiser la coopération Maroc-Israël-Etats-Unis dans le domaine du commerce et de l’investissement et de faciliter l’accès direct des marchandises produites dans ces zones au marché américain.

Il prévoit également de booster la coopération entre le secteur privé des deux pays et l’échange d’expertise dans le domaine de l’innovation, selon Ryad Mezzour qui a également fait part des secteurs à « fort potentiel d’investissement » dont le secteur numérique, l’agroalimentaire, l’automobile, l’aéronautique, les énergies renouvelables et l’industrie pharmaceutique.

Selon la ministre israélienne, « l’accord de coopération économique est conçu pour favoriser la croissance économique et la prospérité d’Israël et du Maroc. En travaillant ensemble, nous réaliserons le potentiel économique latent des relations bilatérales, augmenterons la portée des échanges commerciaux et renforcerons la coopération technologique parallèlement au rapprochement entre les peuples », a-t-elle déclaré.

Pour rappel, la coopération entre le Maroc et Israël s’est développée de façon accélérée depuis le rétablissement des relations diplomatiques entre les deux pays dans le cadre des accords d’Abraham négociés par les États-Unis à la fin de 2020.

Maroc: les exportations culminent à plus de 30 milliards d’euros en 2021

Les exportations marocaines, portées par l’amélioration continue et la montée en force du « made in Morocco », ont fait carton plein et ce, malgré les contraintes et les défis qu’impose la pandémie de Covid-19.Selon les statistiques de l’Office des changes, les exportations marocaines ont culminé à près de 30,1 milliards d’euros (327 milliards de dirhams) en 2021, affichant une croissance de 24,3% par rapport à 2020 et de 14,9% comparativement à 2019.

Sans surprise, le secteur des phosphates et dérivés a été la locomotive de ces exportations avec une hausse de 57,1%, tandis que l’aéronautique a renoué avec la performance, signant une progression de 21,9%.

De son côté, l’automobile a vu ses exportations augmenter de 15,9% à plus de 83,78 milliards de DH en 2021, grâce à la demande extérieure adressée à la construction (+35,2%).

S’agissant des exportations en textile et cuir, elles se sont élevées à plus de 36,38 milliards DH (+ 21,6%) alors que les exportations en agriculture et agro-alimentaire (+9,2%) ont dépassé 68,37 milliards DH.

Lancement le 13 mars de la nouvelle desserte Casablanca-Tel Aviv

La compagnie marocaine d’aviation civile, Royal Air Maroc (RAM) lance, à compter du 13 mars prochain, sa nouvelle ligne régulière reliant Casablanca et Tel-Aviv.Cette nouvelle route sera opérée à raison de quatre fréquences par semaine dans un premier temps, pour passer rapidement à cinq vols par semaine, indique lundi la RAM dans un communiqué parvenu à APA.

Les vols sont programmés au départ de Casablanca mardi, mercredi, jeudi et dimanche à 23h55 (heure du Maroc) avec une arrivée à Tel-Aviv à 06h15 (heure locale), précise-t-on.

Les vols au départ de Tel Aviv sont programmés lundi, mercredi, jeudi et vendredi avec un décollage à 07h15 (heure locale) et une arrivée à Casablanca à 12h10 (GMT+1).

Cette nouvelle liaison répond aux attentes de la communauté marocaine établie en Israël qui entretient des liens forts avec son pays d’origine et vise aussi à permettre aux touristes, ainsi qu’aux femmes et hommes d’affaires, de se rendre au Maroc ou en Israël, selon le communiqué.

Ressources hydriques, économie et santé au menu des quotidiens marocains

La problématique de la pénurie d’eau, le renchérissement des prix des denrées alimentaires et la formation des médecins sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.+L’Opinion+, qui s’attarde sur la problématique de la pénurie d’eau, écrit que longtemps perçu comme une menace lointaine, le stress hydrique et tout ce que cela implique comme impact sur la vie des Marocains, qu’ils soient ruraux ou citadins, est aujourd’hui une réalité.

Avec un déficit pluviométrique de 64% enregistré depuis le début de l’année, conjugué à la baisse des niveaux des barrages dont le taux de remplissage s’établit à 33%, le Royaume doit faire face à un niveau inégalé de sécheresse, explique le quotidien.

Une situation qui, en plus de menacer l’industrie agricole qui représente 12% du PIB et reste l’un des plus importants pourvoyeurs d’emplois du pays, risque de perturber la vie quotidienne des Marocains qui doivent déjà composer avec une inflation galopante, estime-t-il, estimant capital de sensibiliser le grand public sur la nécessité d’adopter une consommation rationnelle et raisonnée en eau potable et de revoir la politique agricole, le secteur accaparant près de 87% de la consommation nationale en eau.

+L’Economiste+, qui revient sur le renchérissement des prix des denrées alimentaires, écrit que cette flambée ne peut être expliquée uniquement par la variation de l’offre et de la demande, car un facteur exogène fausse le jeu: les intermédiaires qui « font écran » entre les chaînes de production et le consommateur, récupérant l’essentiel des bénéfices.

Ce sont donc les producteurs et consommateurs qui y laissent des plumes et au bout du compte, c’est l’économie nationale et sa compétitivité qui pâtissent de ce “jeu truqué”, explique la publication.

La lutte contre ces mauvaises pratiques nécessite un effort de longue haleine, pour espérer des résultats probants et durables, estime-t-il, soulignant la nécessité d’une “véritable mise à niveau” des différentes composantes de la chaîne de valeur.

+Aujourd’hui Le Maroc+, qui aborde la formation des médecins, écrit qu’aujourd’hui, le Maroc qui a enclenché la réforme de son système de santé et la généralisation de la protection sociale se trouve face à un obstacle de taille : les effectifs de médecins déjà en exercice et ceux à venir, en fonction du cursus de formation actuel, resteront toujours très en deçà des besoins.

Le journal estime que la piste “la plus viable” pour remédier à cette problématique est de “trouver le moyen d’en former plus et plus rapidement”.

Et pour la mettre en application, il n’y a pas deux solutions possibles: il faut plus de places dans les facultés de médecine et moins de temps de formation, explique-t-il.

Sommet UE-UA: vers un partenariat renouvelé (déclaration conjointe)

Le 6ème Sommet Union Africaine-Union Européenne a clos ses travaux, vendredi à Bruxelles, par l’adoption d’une déclaration conjointe prônant un partenariat renouvelé dans différents domaines, tels que la sécurité et le développement durable. »Conscients des possibilités et des défis communs sans précédent et toujours plus nombreux, les dirigeants de l’UE et de l’UA adhèrent à une vision commune d’un partenariat renouvelé pour construire un avenir commun, en tant que partenaires et voisins les plus proches », peut-on lire dans la déclaration.

Pour les chefs d’Etat et de gouvernements de l’UE et de l’UA, cette vision commune vise à « consolider un partenariat renouvelé pour la solidarité, la sécurité, la paix, le développement économique durable et inscrit dans la durée et la prospérité » pour les générations futures et réunissons les peuples, les régions et les organisations.

« Ce partenariat renouvelé aborde tant les perspectives et les défis immédiats que les possibilités à long terme offertes par notre coopération », ont-ils souligné dans la déclaration.

L’accès équitable aux vaccins constitue le premier défi. « Ensemble, nous soutiendrons les mécanismes locaux et régionaux de passation de marchés, ainsi que l’attribution et le déploiement de produits médicaux », ajoutent-ils.

En effet, l’UE réaffirme qu’elle est déterminée à fournir à l’Afrique au moins 450 millions de doses de vaccin, en coordination avec la plateforme de l’équipe spéciale pour l’acquisition de vaccins en Afrique (AVATT), d’ici la mi-2022. En mettant plus de 3 milliards de dollars (soit l’équivalent de 400 millions de doses de vaccin) à la disposition du mécanisme COVAX et des efforts de vaccination sur le continent africain, l’Équipe Europe contribue à cet objectif et complète les actions de cette équipe spéciale, selon le déclaration conjointe.

Pour accélérer le rythme de la vaccination, l’Équipe Europe mobilisera 425 millions d’euros. Un montant destiné à « soutenir la distribution efficace de doses et la formation des équipes médicales, ainsi que pour renforcer les capacités d’analyse et de séquençage ».

Par ailleurs, la déclaration conjointe a souligné l’importance d’un partenariat renforcé et réciproque dans le domaine de la migration et la mobilité, ainsi que la nécessité de continuer à traiter tous les aspects des flux migratoires et de mobilité de manière intégrée, globale et équilibrée dans un esprit de responsabilité et d’engagement communs.

Les chefs d’État et de gouvernement ont réitéré l’importance d’une action conjointe et le renforcement des capacités, y compris avec des institutions africaines dédiées, particulièrement l’Observatoire africain des Migrations, pour prévenir la migration clandestine, renforcer la coopération contre la contrebande et la traite des êtres humains, ainsi que soutenir une gestion renforcée des frontières et obtenir des améliorations effectives en matière de retour, de rapatriement et de réintégration.

Ils se sont également engagés à combattre les flux financiers illicites (FFI) et à lutter contre l’érosion de la base d’imposition et le transfert de bénéfices (BEPS), ainsi qu’à coopérer en matière de transparence fiscale. Mieux encore, les chefs d’État et de gouvernement ont confirmé un paquet d’investissements Afrique-Europe d’au moins 150 milliards d’euros répartis sur sept ans. Ces financements vont aller dans des secteurs clés comme la santé et l’éducation.

Lutte contre la sécheresse, investissement et PIB au menu des hebdomadaires marocains

Le programme exceptionnel conçu pour atténuer les effets de la sécheresse, le projet de la Nouvelle Charte de l’investissement, et le doublement du PIB par habitant à l’horizon 2035, sont les principaux sujets traités par les hebdomadaires marocains parus ce samedi.+Challenge+ indique qu’en réunissant le chef de gouvernement et le ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et forêts, le Roi Mohammed VI « a donné un signal fort à nos responsables politiques », aussi bien ceux disposant d’une majorité politique que « ceux jouant difficilement le rôle d’opposition ».

Un plan d’urgence a été adopté avec un financement global de 10 milliards de dirhams et décliné le lendemain autour de trois principaux axes dont la protection du capital animal et végétal, la gestion de la rareté des eaux, l’assurance agricole et l’allégement des charges financières des agriculteurs, explique l’hebdomadaire.

Le projet de la nouvelle charte de l’investissement, dont les grandes lignes ont été présentées mercredi devant le Souverain, revêt quant à lui une importance stratégique, ajoute-t-il.

Il est surtout question de passer à l’action, d’accélérer la mise en œuvre des grandes réformes stratégiques, car il est impossible d’espérer réaliser une croissance inclusive sans des investissements privés de qualité, c’est-à-dire producteurs de richesses et d’emploi, explique-t-il.

Le gouvernement actuel a l’avantage de disposer d’un nouveau modèle de développement, en tant que « boussole », pour élaborer les politiques publiques et se doter d’un mode de pilotage efficace, estime-t-il.

+La Vie Eco+ écrit que le « grand virage » que prendra le Maroc pour les 15 prochaines années dans le cadre du Nouveau modèle de développement nécessitera des révisions en profondeur dont quelques-unes sont d’ailleurs déjà enclenchées.

Sur le plan institutionnel, les 15 prochaines années devraient en toute logique voir émerger un acteur central qui est la Région appelée à devenir le principal moteur du développement territorial dans une optique de rééquilibrage spatial de la croissance économique et de ses effets induits.

Sur le plan économique, aussi bien macro que micro, la transformation industrielle avec la nouvelle logique de souveraineté, la stratégie agricole de nouvelle génération ou encore la refonte fiscale, en plus d’autres plans sectoriels à venir, constitueront la colonne vertébrale pour réinventer le tissu économique et productif.

+Finances News Hebdo+, qui aborde le doublement du PIB par habitant à l’horizon 2035, un objectif mentionné dans le Nouveau modèle de développement, se demande si le Maroc est vraiment capable d’y parvenir.

Il ne s’agit pas d’être pessimiste, mais la structure actuelle de l’économie nationale autorise à émettre de « sérieux doutes », car cet objectif exige du Royaume d’atteindre un nouveau palier de croissance, qui doit se situer à un rythme moyen annuel supérieur à 6%, explique l’éditorialiste.

Déjà, pour l’exercice 2022, tout est compromis. D’abord, le « petit » 3,2% sur lequel tablait le gouvernement est loin de l’ambition véhiculée par le nouveau modèle de développement. Ensuite, même ce niveau de croissance, qui ne permet guère de résorber le chômage endémique, ne sera probablement pas réalisé, car l’économie marocaine est confrontée au fléau structurel qu’est la sécheresse, qui devient de plus en plus récurrente et sévère, notamment avec le changement climatique, ajoute-t-il.

« Alors, un taux de croissance moyen annuel supérieur à 6% à l’horizon 2035, est-ce une ambition réaliste ou simplement une vue de l’esprit ? », s’interroge-t-il. « Tant que l’économie nationale restera autant tributaire de l’agriculture, et donc des précipitations, cette ambition restera, à coup sûr, une simple clause de style », estime la publication.

Sommet UA-UE: le Roi Mohammed VI fixe les nouvelles priorités du partenariat

Le Roi Mohammed VI a adressé ce vendredi un message au sommet Union européenne (UE)-Union Africaine (UA) qui s’est ouvert jeudi à Bruxelles.Dans ce message, lu en son nom par le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, le Souverain a dressé les priorités post-Covid, particulièrement celles qui nécessitent une convergence des efforts entre les continents africain et européen.

« L’éducation, la culture, la formation professionnelle, la mobilité et la migration : telles sont les priorités de Notre action : au Maroc, en Afrique et dans le cadre de notre partenariat avec l’Union Européenne », a-t-il souligné.

Le Souverain a appelé les pays européens et africains à adopter « une action commune » en vue de relever les défis liés à ces secteurs.

« D’abord et avant tout, parce que c’est sur la jeunesse – notre capital humain – que ces thématiques convergent et que c’est pour elle que le Partenariat entre les deux continents doit investir, pour atteindre son plein potentiel. Ensuite, parce que ces secteurs majeurs ont été touchés de plein fouet par la pandémie, ce qui exige de nous une action commune d’envergure », a-t-il ajouté.

 

Dans le secteur de l’éduction, où « 94% des élèves du monde ont subi les fermetures des établissements au plus fort de la pandémie », il faudra « sanctuariser la continuité de l’enseignement, en tenant compte du nouveau contexte de transformation digitale de l’éducation », selon le discours royal.

Pour le Souverain, « cette exigence générale est particulièrement vitale en Afrique où 50% de la population ont moins de 20 ans ».

Dans le domaine de la culture, qui « n’a pas non plus été épargné par la crise sanitaire », il s’agira de « rétablir les coopérations culturelles, afin de relancer le secteur véritable levier de rapprochement en Afrique, en Europe et entre l’Afrique et l’Europe ».

 

Le Roi du Maroc s’est également arrêté sur les défis liés à la migration. « La pandémie a démontré qu’en termes de mobilité, les migrants ne portent pas atteinte à l’économie. Ils ont même un impact positif, pour les pays d’accueil – où ils sont souvent des « travailleurs essentiels » – et pour leurs pays d’origine. Il faut donc appréhender la question de la migration pour ce qu’elle est : non pas seulement un défi, mais bien plutôt un condensé d’opportunités », a ajouté le Roi Mohammed VI.

D’ailleurs, le Maroc s’est érigé comme « leader de l’Union africaine sur la question de la migration ».

 

« Nous l’affirmons avec d’autant plus de conviction qu’en notre qualité de Leader de l’Union Africaine sur la question de la migration, nous avons toujours souhaité dissiper les malentendus. Telle est d’ailleurs la vocation de l’Observatoire Africain des Migrations, dont Nous avons impulsé la création : objectiver les données ; rétablir les vérités ; concilier les intérêts de l’Afrique et de l’Europe lorsqu’ils semblent contradictoires et substituer, au tout-sécuritaire, le continuum mobilité-développement, dans l’esprit humaniste du Pacte de Marrakech », a fait savoir le Souverain.

Pour lui, l’accès à l’éducation et à la formation, l’employabilité de la jeunesse, la promotion de la culture et d’une migration ordonnée constituent l’enjeu du Partenariat entre l’Union Africaine et l’Union Européenne.

Et d’affirmer que « c’est avec ces objectifs porteurs d’avenir que notre approche du partenariat doit se mettre en phase. Ni l’Afrique ni l’Europe ne peuvent les atteindre en agissant de manière isolée. Notre responsabilité est commune. Notre intérêt ne l’est pas moins ».

« La vraie richesse du partenariat entre l’Union Africaine et l’Union Européenne, n’est pas de réunir 81 pays ; c’est de les engager résolument vers la paix, la stabilité et la prospérité partagée ; c’est-à-dire, vers l’avenir de tous les citoyens, africains et européens », a conclu le Roi.

Le sommet UE-UA soulève de « grands espoirs », selon Faki Mahamat

Le sixième sommet euro-africain suscite de « réelles » attentes au sein des gouvernements, des élites et des peuples des deux continents, a soutenu jeudi le président de la Commission de l’Union africaine.Le changement s’impose désormais dans les relations entre l’Afrique et l’Europe. S’exprimant à l’ouverture de cette rencontre qui se tient à Bruxelles, la capitale de l’UE, Moussa Faki Mahamat a fait savoir que « de grands espoirs sont soulevés aujourd’hui par notre sommet. Les attentes qu’il suscite au sein des gouvernements, des élites et des peuples des deux continents sont réelles ».

Quarante chefs d’Etat et de gouvernements africains et vingt-sept dirigeants européens sont réunis dans la capitale belge pour un sommet de refonte de la relation Afrique-Europe. Les dirigeants se retrouvent deux jours autour de tables rondes thématiques pour élaborer une série de projets concrets dans tous les domaines.

C’est ainsi que le président de la Commission de l’Union Africaine a mis hier sur la table une série de questions à propos de l’avenir des relations des deux continents. « Sera-t-il par ses décisions innovantes et courageuses ce sommet d’un partenariat rénové, revitalisé, nourri d’une âme nouvelle de pragmatisme créateur de projets concrets, structurants et transformateurs dont l’espérance a marqué ses travaux préparatoires ? Saura-t-il refonder les relations Afrique-Europe, dont le solide socle invite instamment à une adaptation à l’évolution mondiale vertigineuse où les exigences de rationalité, de technicité, de transparence, de redevabilité, d’égalité, sont les vrais paramètres de performance et de modernité de la gouvernance ? », s’est interrogé le Tchadien.

D’après M. Mahamat, il se dégage du parcours jusqu’ici accompli par le partenariat UA-UE « une préoccupation sur le comment de la mise en œuvre efficace et efficiente des différentes activités figurant dans les plans d’action. La lisibilité du partenariat ne pouvant être reflétée que dans des résultats tangibles. Ce souci du comment interpelle notre commune réflexion ».

Selon le président de la CUA, « deux paramètres » pourraient être conjointement pris en compte, à savoir, d’une part les mécanismes de financement et d’autre part les mécanismes de suivi et d’évaluation des projets et programmes.

Moussa Faki Mahamat souligne que les mécanismes classiques ont « clairement affiché leurs limites », invitant les deux Unions à « en inventer de nouveaux plus souples, plus efficaces, plus producteurs de résultats ». Pour lui, ces dernières devront surtout « coopérer plus efficacement dans la lutte contre les flux financiers illicites et rapatrier les fonds issus de tels flux vers l’Afrique ».

Par conséquent, « la bonne pratique d’évaluation périodique et régulière mérite d’être rapidement prise en compte, car elle offre le bénéfice de faciliter les ajustements conjoncturels requis et d’envisager l’avenir avec plus d’assurance et de maîtrise », suggère le Tchadien.

Maroc : Saidia abrite la 6ème édition de son Festival du cinéma du 24 au 26 février

La 6ème édition du Festival de cinéma de Saidia «Cinéma sans frontières», aura lieu du 24 au 26 février, à l’initiative de l’Association Al Amal pour la cohabitation et le développement.Reportée à deux reprises en raison des circonstances liées à la pandémie de Covid-19, cette édition se tiendra avec le soutien du ministère de la Jeunesse, de la culture et de la communication, du Centre cinématographique marocain (CCM), de la préfecture de la province de Berkane et des autorités locales et de la commune de la ville Saidia, indique jeudi un communiqué de l’association.

Pour les organisateurs, ce Festival est de nature à de contribuer à l’animation de la «Perle Bleue» et faire connaître la production cinématographique nationale et internationale.

Au menu de cette édition figurent 14 films (7 longs métrages et 7 courts métrages) représentant le Maroc, la Tunisie, l’Egypte, l’Algérie, la Palestine, la France, l’Espagne, la Macédoine du Nord et les Etats-Unis d’Amérique.

Les films participants concourront pour les prix de la meilleure réalisation, du meilleur scénario, du meilleur acteur et actrice et du jury en plus du Grand Prix «La Perle Bleue» du long métrage, et du «Prix de l’Orange» du court métrage.

Le programme de ce festival comporte des conférences, rencontres et ateliers autour de questions culturelles et sociales, dont l’industrie cinématographique dans la région de l’Oriental, l’écriture dans le cinéma marocain et international et le langage cinématographique.

Ces rencontres connaîtront la participation d’experts et spécialistes de la chose cinématographique, et seront rehaussées par la signature d’ouvrages sur le cinéma.

Avec ses quatorze kilomètres de sable doré et son interminable plage sablonneuse conjuguée à un éclat solaire ensorcelant, la ville marocaine de Saidia s’impose en tant que perle incontournable de la Méditerranée et un pôle d’attraction pour de nombreux estivants nationaux et étrangers.

Maroc: le gouvernement présente son programme anti-sécheresse 

Au lendemain de la rencontre entre le Roi Mohammed VI et le chef du gouvernement Aziz Akhannouch, au cours de laquelle le Souverain a appelé à la mise en place de mesures urgentes pour faire face aux conséquences de la sécheresse, l’exécutif marocain a annoncé ce jeudi son programme visant à atténuer ces effets. »Conformément aux instructions royales (…), le gouvernement a élaboré un programme exceptionnel visant à atténuer les effets du retard des précipitations et à alléger leur impact sur l’activité agricole, en apportant de l’aide aux agriculteurs et aux éleveurs concernés, indique un communiqué du département du chef du gouvernement.

Le Programme s’articule autour de trois axes principaux: le premier concerne la protection du capital animal et végétal et la gestion de la rareté des eaux, le deuxième vise l’assurance agricole et le troisième a trait à l’allègement des charges financières des agriculteurs et des professionnels, précise le communiqué.

Le Fonds Hassan II pour le développement économique et social contribuera avec 3 milliards de dirhams en faveur de ce programme, selon la même source.

Dans le détail, le programme d’action du premier axe, dont le coût s’élève à 281 millions d’euros (3 milliards de DH), porte sur la distribution de 7 millions de quintaux d’orge subventionné au profit des éleveurs et de 400.000 tonnes d’aliments composés au profit des éleveurs de vaches laitières.

 L’objectif étant d’atténuer l’impact de la hausse des prix des aliments du bétail et de la régression des disponibilités en fourrage, pour un coût global de 2,1 milliards de DH, ainsi que la vaccination et le traitement de 27 millions de têtes d’ovins et de caprins, de 200.000 têtes de camelins et le traitement des abeilles contre le Varroa, pour un budget de 28 millions d’euros (300 millions de DH).

Ce programme comprend également la réhabilitation des périmètres de petite et moyenne hydraulique pour l’entretien des équipements et la création d’opportunités d’emploi à travers le développement et la mise à niveau des canalisations et Khettara, pour un budget de 255 millions de DH, l’abreuvement du cheptel à travers l’aménagement et l’équipement de points d’eau, l’acquisition de citernes et camions citernes et l’aménagement de parcours sur une superficie de 10.000 hectares, pour un budget de 224 millions de DH, et l’irrigation de complément pour la pérennisation des vergers nouvellement plantés (de 2 à 5 ans ), aménagés dans le cadre de l’agriculture solidaire sur une superficie de 55.000 hectares, pour un budget global de 121 millions de DH.

S’agissant du deuxième axe du programme, relatif à l’assurance multirisque de l’actuelle campagne agricole, il porte sur l’accélération de la mise en œuvre de l’assurance sécheresse pour les agriculteurs, pour un capital assuré par les agriculteurs atteignant 112 millions d’euros (1,12 milliard de DH) sur une superficie de 1 million d’hectares.

Le troisième axe, relatif à l’allègement des charges financières des agriculteurs et des professionnels, est doté d’un budget de 562 millions d’euros (6 milliards de DH), et vise le rééchelonnement de la dette des agriculteurs, le financement des opérations d’approvisionnement du marché national en blé et aliments du bétail, en plus du financement des investissements innovants en matière d’irrigation.

L’opérateur Maroc Telecom compte plus de 74 millions de clients

Le groupe Maroc Telecom a annoncé, jeudi, que sa base clients a atteint plus de 74 millions de clients en 2021, s’inscrivant ainsi dans une hausse de 1,8%, annonce jeudi le groupe dans un communiqué sur ses résultats consolidés au 31 décembre 2021.Selon le communiqué, cette hausse est tirée notamment par la croissance de la base clients des filiales.

Le parc mobile s’est élevé à 19,9 millions de clients, en augmentation de 2,1% sur un an, fait savoir la même source.

S’agissant du parc Fixe, il a baissé de 1,7% pour s’établir à près de 2 millions de lignes à fin 2021. Quant au parc haut débit, il compte 1,7 million d’abonnés, l’expansion du parc FTTH (+47%) compense en grande partie les pertes de clients ADSL.

A l’international, le parc Mobile a atteint 50.130.000 clients, répartis sur la Côte d’Ivoire (10.489.000), Burkina Faso (10.457.000), Mali (8.163.000), Tchad (5.138.000), Bénin (5.132.000), Niger (3.212.000), Mauritanie (2.985.000), Togo (2.687.000), Gabon (1.656.000) et Centrafrique (210.000).

La santé doit être « au cœur » du partenariat Afrique-Europe (Macky Sall)

Pour le chef de l’Etat sénégalais et président en exercice de l’Union Africaine (UA), « sans sécurité sanitaire, la relance économique est impossible ».La relance économique tant espérée par les dirigeants a des préalables. Et la plus importante, selon le président Macky Sall, est la sécurité sanitaire. S’exprimant dans une tribune publiée, ce jeudi, premier jour du sixième Sommet Union Européenne (UE)-Union Africaine (UA), qui se tient à Bruxelles (Belgique), il a fait savoir que la santé est l’un secteur crucial que doit prendre en compte le partenariat entre les deux continents.

« Sans sécurité sanitaire, la relance économique est impossible. La crise du Covid-19 le prouve, de même qu’elle a prouvé l’interdépendance entre nos deux continents », a soutenu Macky Sall, rappelant que la santé ne faisait pas partie, en 2017, des quatre domaines stratégiques considérés comme prioritaires à l’occasion du cinquième sommet entre l’UE et l’UA.

Le président en exercice de l’UA relève qu’entre-temps, la pandémie de Covid-19 « a dévasté le monde, nous rappelant une vérité que nous avions tendance à oublier : notre santé, clé de notre bien-être, est aussi le fondement de notre agenda de développement commun ». Il a ainsi invité les uns et les autres à ne pas reproduire « les mêmes erreurs ».

Par ailleurs, le président Macky Sall a rappelé que « de nombreux pays d’Afrique ont vu leur marge budgétaire se réduire et leurs efforts en matière de santé mis à mal ». Cela a durement affecté les programmes de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, trois épidémies qui freinent considérablement le développement de l’Afrique, a-t-il ajouté.

Partant de constat, Macky Sall a souligné la nécessité pour le partenariat UE-UA de reconnaître l’urgence de renforcer les systèmes de santé des pays africains et d’en faire un domaine d’investissement prioritaire. A l’en croire, cela permettra de concrétiser la relance et prémunir les économies des conséquences d’une future pandémie.

Pour le chef de l’Etat sénégalais, « ce sommet sera aussi celui qui changera, pour de bon, le paradigme de la coopération entre l’UE et l’Afrique, que nous souhaitons voir fondée sur une relation de partenariat entre pairs, sur la base d’objectifs partagés. » Selon lui, « la santé en est un ».

Macky Sall a appelé « l’Union européenne, ses Etats membres et la communauté internationale à renforcer sa collaboration avec le Fonds mondial et l’ensemble des organisations multilatérales de santé afin que nous puissions, ensemble, continuer à sauver des vies et préserver nos perspectives communes de développement équitable et durable ».

La Banque de l’UE soutient le secteur privé africain

L’institution financière va débloquer 62 millions d’euros pour accompagner les entreprises privées touchées par la crise sanitaire de la Covid-19.L’investissement dans le secteur privé en Afrique, comme partout ailleurs dans le monde, est indispensable pour remédier aux conséquences de la crise sanitaire et enclencher une croissance durable. Les fonds de la Banque européenne d’investissement (BEI) promis en marge du Sommet Union européenne-Union africaine (17-18 février à Bruxelles) permettront de financer six initiatives d’investissement à fort impact en faveur du secteur privé.

Il s’agit entre autres de l’accélération de l’investissement dans les jeunes pousses du secteur technologique d’Afrique, la garantie de l’accès au financement des populations éloignées et fragiles et le soutien au financement du secteur privé avec les principales banques africaines locales.

Economie, santé et sommet UA-UE au menu des quotidiens marocains

L’annulation de la hausse des tarifs du transport de marchandises, la vaccination obligatoire et les enjeux du sommet Union africaine-Union européenne sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.+L’Opinion+, qui revient sur l’annulation de la hausse des tarifs du transport de marchandises, annoncée auparavant par l’Association marocaine du transport et logistique (AMTL), écrit que moins de 24 heures après la déclaration de cette hausse, le Conseil de la Concurrence a signifié le caractère illégal de cette décision, dont la mise en oeuvre aurait été désastreuse pour l’ensemble du tissu économique.

Sur le fond, le rétropédalage de l’AMTL peut s’expliquer par deux raisons: soit son objectif était justement de « tenter un bluff » pour déclencher des négociations avec le gouvernement, soit que cette association avait sous-estimé “l’engrenage” qu’allait enclencher son communiqué, en plus de porter atteinte aux lois de la concurrence, explique le journal.

Quoi qu’il en soit, cette attitude renseigne sur un problème majeur qui mine notre économie : la méconnaissance du droit de la concurrence par une partie du secteur privé, constate-t-il, estimant que les juristes spécialisés dans ce type de législation font cruellement défaut, ce qui renforce l’ignorance des donneurs d’ordres en la matière.

+L’Economiste+, qui aborde la vaccination obligatoire, relève que tant d’énergie est « gaspillée” pour accélérer la 3ème dose du vaccin, qui avance à un rythme lent.

La publication souligne l’importance de la sensibilisation, particulièrement dans un contexte marqué par un net recul du nombre des nouvelles contaminations.

Aujourd’hui, la mobilisation doit se concentrer en toute urgence sur un plan anti-sécheresse vital aux agriculteurs et éleveurs qui n’ont toujours pas de visibilité, sur les prix des carburants qui flambent ainsi que sur le pouvoir d’achat mis KO par la hausse des prix, entre autres, préconise par ailleurs la publication.

+Aujourd’hui Le Maroc+, qui s’attarde sur le sommet Union européenne-Union africaine, prévu les 17 et 18 février à Bruxelles, estime que cette grande rencontre est présentée, du moins sur papier, comme étant une occasion pour les deux partenaires de repartir sur de nouvelles bases en construisant ensemble une “vision commune pour 2030”.

La croissance, la santé, l’éducation, l’intégration économique mais aussi la paix, la sécurité, la gouvernance ou encore les défis climatique, énergétique sont les grandes thématiques qui devraient faire l’objet des pourparlers, relève le quotidien.

Prétendre ou espérer qu’en l’espace de moins de 10 ans, le continent africain avec tous ses déficits abyssaux pourra sérieusement entamer une courbe ascendante serait faire preuve d’irréalisme, car “non pas que l’Afrique n’en ait pas les moyens ou les capacités mais plus parce que de l’autre côté de la Méditerranée, les actes sur le terrain ne traduisent pas toujours les bonnes intentions”, estime-t-il.

Et la pandémie qui dure depuis deux ans l’a démontré, d’autant plus que les pays du continent africain peinent à acquérir les volumes de doses nécessaires alors que des stocks importants de vaccin “dorment dans des entrepôts de la rive nord”, ajoute le quotidien, plaidant pour un esprit d’entraide et de solidarité.

Le Maroc prévoit de porter la part du privé aux deux tiers de l’investissement total à l’horizon 2035

Le Roi Mohammed VI a présidé, ce mercredi à Bouznika, une séance de travail consacrée à la nouvelle charte de l’investissement.Au cours de cette séance, un exposé des grandes lignes du projet de la nouvelle charte de l’investissement a été présenté devant le Souverain par le ministre délégué chargé de l’investissement, de la convergence et de l’évaluation des politiques publiques, indique un communiqué du Cabinet royal.

Le projet, qui s’inscrit dans l’esprit et l’ambition du Nouveau modèle de développement, se fixe comme objectif d’inverser la tendance actuelle où l’investissement privé représente près d’un tiers seulement de l’investissement total, l’investissement public représentant les deux tiers. Il prévoit ainsi de porter la part de l’investissement privé aux deux tiers de l’investissement total à l’horizon 2035.

Les objectifs majeurs assignés à la nouvelle charte de l’investissement sont la création d’emploi, la promotion d’un développement équitable des territoires et la priorisation des secteurs porteurs pour l’économie nationale.

A cet effet, le projet de la nouvelle charte comprend notamment un dispositif de soutien principal. Il s’agit de primes communes, en soutien aux investissements en ligne avec les orientations royales, les objectifs du Nouveau Modèle de Développement et les priorités fixées par le gouvernement, d’une prime territoriale additionnelle, visant à encourager l’investissement dans les provinces les moins favorisées et d’une prime sectorielle additionnelle, accordant des incitations en vue de dynamiser les secteurs porteurs.

Le projet prévoit également des mesures d’appui exclusives pour les projets à caractère stratégique tels que les industries de la défense ou l’industrie pharmaceutique, dans le cadre de la Commission Nationale des Investissements, ainsi qu’un dispositif de soutien spécifique destiné aux très petites, petites et moyennes entreprises, en plus d’un dispositif pour le développement des investissements marocains à l’étranger.

Le Roi a encouragé le gouvernement pour le travail réalisé, et donné ses instructions pour la préparation des détails de mise en œuvre de la nouvelle charte de l’investissement.

Il a également insisté sur le relais que devrait prendre le secteur privé national dans ce chantier, en invitant le gouvernement à associer activement les opérateurs privés, dont la CGEM (Confédération générale des Entreprises du Maroc) et le GPBM (Groupement Professionnel des Banques du Maroc), au processus de mise en œuvre de la charte.

le Roi a, par ailleurs, rappelé que la rénovation des dispositifs juridiques et incitatifs reste tributaire de leur bonne implémentation et du suivi régulier de leur exécution sur le terrain, afin d’imprimer une nouvelle dynamique à l’investissement privé et de consacrer le Royaume comme terre privilégiée d’investissement à l’échelle régionale et internationale.

Sahara: l’UE réitère sa position inchangée de non reconnaissance de la « rasd »

L’Union européenne (UE) a réitéré, mercredi, que sa position n’a pas changé concernant la question du Sahara, précisant qu’aucun de ses Etats membres ne reconnaît la « République arabe sahraouie-Rasd ».Répondant à une question sur une invitation qui serait adressée aux séparatistes pour le sommet Union européenne-Union africaine qui s’ouvre jeudi à Bruxelles, le Porte-parole de l’UE pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité Peter Stano, a insisté sur le fait que la partie européenne n’a pas invité le polisario.

« Le point fondamental à clarifier est que pour ce Sommet, l’Union européenne est co-organisateur avec l’Union Africaine (…) donc c’est l’Union Africaine qui s’est chargée de l’invitation » du côté africain, a-t-il expliqué.

Il a précisé que cette invitation de l’Union Africaine « ne change rien à la position de l’Union européenne », à savoir qu’elle ne reconnaît pas cette entité, pas plus qu’aucun des Etats membres de l’UE ne la reconnaît.

Il y a lieu de rappeler que cette position s’inscrit dans la continuité de celle que l’UE avait exprimée lors du Sommet UE-UA d’Abidjan en 2017.

Tourisme: lancement de deux nouvelles campagnes pour promouvoir la destination Maroc

L’Office national marocain du tourisme (ONMT) a lancé, mercredi, deux campagnes simultanées pour promouvoir la destination Maroc, l’une pour le tourisme national, l’autre en direction des marchés internationaux. »Après avoir assuré un redémarrage commercial effectif via une tournée européenne auprès des principaux acteurs du tourisme, ayant permis de relancer la confiance et de sécuriser les capacités aériennes et les offres des voyagistes, l’ONMT se mobilise simultanément sur un autre axe principal de sa mission : la promotion de l’image de la destination Maroc », indique l’Office dans un communiqué. 

En déployant une stratégie de communication ciblée, notamment à travers les canaux digitaux, l’Office ambitionne de relancer l’engouement autour de l’offre Maroc et de raffermir son attractivité, en tant que destination accessible, sûre et dépaysante, offrant une diversité d’expériences sans égal. 

En direction de l’international, la campagne se déploie sur trois phases, afin de capter l’attention des voyageurs potentiels et d’amorcer une reprise dynamique dès la saison Hiver en cours et pour les vacances de Printemps à venir, précise l’Office.
À partir de la fin février, il s’agira de maximiser la portée de l’opération à travers la publication de contenus vidéo inspirants intitulés Visit Morocco Originals. Ceux-ci mettront en scène les thématiques alimentant l’image de grande diversité de l’offre Maroc et répondant aux multiples aspirations des voyageurs: culture, nature, mer, montagne et désert, sport ou évasion. 

Par ailleurs, sur le segment domestique, un dispositif d’influence est également prévu, durant toute la semaine du 14 février, afin de renforcer la notoriété de la marque « Ntla9awfbladna » à travers deux concepts innovants. 

L’opération de chasse au trésor «Maroc Trip» mettra en compétition dans un parcours expérientiel deux équipes d’influenceurs marocains, un « team jeunes » et un « team famille » partant à la découverte des régions du Maroc. Par ailleurs, le concours photo sur Instagram « #Nsafro_Wnchoufo_Challenge » mobilisera des talents marocains et leurs communautés.

Covid-19, sécheresse et développement au menu des quotidiens marocains

Les répercussions de l’épidémie de Covid-19, la sécheresse et les inégalités territoriales sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.+L’Opinion+, qui aborde les répercussions de l’épidémie de Covid-19, écrit qu’alors que tout semble indiquer que le monde s’apprête à tourner la page de la pandémie pour retourner à une vie plus ou moins normale, l’année que nous vivons semble « concentrer tous les ingrédients d’une annus horribilis » sur les plans économique et social.

S’il est vrai que la gestion de la pandémie par les autorités marocaines a été jusqu’ici exemplaire, abstraction faite de quelques couacs organisationnels et communicationnels, c’est surtout au niveau de la gestion des impacts socioéconomiques de cette pandémie que l’actuel gouvernement est appelé à faire ses preuves, relève le journal.

En plus des répercussions cumulées de deux exercices budgétaires largement chamboulés par les effets de la pandémie, le gouvernement devra faire face aux dégâts sociaux exponentiels d’une sécheresse inédite depuis trois décennies, ajoute-t-il.

Bien que le pire ait été évité de justesse, tous les ingrédients d’une crise économique semblent être réunis, notamment lorsque l’on prend en compte la sécheresse sévère qui frappe nos campagnes avec tous les effets qu’elle a sur l’ensemble de l’écosystème rural et un secteur du tourisme ravagé par deux ans de pandémie, estime le quotidien.

+Assabah+ titre que le spectre de l’interruption programmée et régulière de l’eau potable pourrait bien, en effet, devenir une réalité dans les prochaines semaines.

Selon le journal, les réunions s’enchaînent entre les autorités locales et les services du ministère de l’Intérieur afin d’analyser de près l’impact du retard des pluies sur différentes régions du Royaume. L’objectif est surtout de pouvoir anticiper et mettre en place un plan d’urgence permettant de réduire sensiblement le gaspillage de l’eau, voire de rationaliser sa consommation.

 

C’est ainsi que les sources du journal n’excluent pas le recours des autorités à la limitation du temps durant lequel les foyers seront alimentés en eau potable. La fourniture de l’eau potable dans les grandes villes pourrait ainsi être limitée durant la journée, avec une suspension durant la nuit pendant une période non encore déterminée. Ce scénario, ajoutent les mêmes sources, devient de plus en plus probable au regard des dernières perspectives concernant la pluviométrie. Le ciel ne devrait, en effet, déverser que 3 mm de pluie durant les 14 prochains jours, et ce dans une majeure partie du pays.

Le quotidien ajoute que ce scénario est même prisé par les spécialistes des questions climatiques. Plusieurs d’entre eux ont déjà lancé des appels pour l’application de mesures urgentes permettant de rationaliser la consommation de cette ressource vitale. Ils expliquent également que l’usage que l’on fait aujourd’hui de l’eau dépasse de loin ce que l’on connaissait dans les années 60 par exemple, en raison principalement de la généralisation de l’accès au réseau de distribution.

+Aujourd’hui Le Maroc+, qui s’attarde sur les inégalités territoriales, écrit qu’aujourd’hui, le déficit en matière de couverture sanitaire et éducationnelle fait l’objet certes de grandes réformes menées en premier lieu par l’Etat, mais ce dernier ne pourra pas à lui seul assurer la couverture totale des besoins qui, de toutes les manières, seront toujours en constante croissance ne serait-ce que pour des raisons démographiques.

La promotion d’une classe moyenne rurale, un des objectifs majeurs de la prochaine décennie, suppose, en plus de l’habitat, de l’école et de l’hôpital, des implantations de commerces et de services, de petites industries ou encore de services de proximité aux personnes et aux entreprises, estime la publication.

Casablanca: saisie de plus de 18.000 comprimés psychotropes

Les services sécuritaires de Casablanca ont réussi, mardi à mettre en échec une tentative de trafic de 18.010 comprimés psychotropes et d’ecstasy à bord d’un camion de transport routier des marchandises.Cette opération sécuritaire a permis la saisie de cette cargaison immédiatement après son arrivée à l’entrée de la rocade de Casablanca, indique un communiqué de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN), précisant que les fouilles du camion ont permis la découverte de 18.000 comprimés de type « Rivotril » et de 10 unités d’ecstasy, minutieusement dissimulés dans la cabine du véhicule.

L’opération a permis aussi l’interpellation du conducteur du camion, âgé de 42 ans, selon la même source.

Le mis en cause a été placé en garde à vue à la disposition de l’enquête menée sous la supervision du parquet compétent, pour déterminer l’ensemble des ramifications et interpeller les éventuels complices dans cette activité criminelle.

Cette opération qualitative s’inscrit dans le cadre des efforts intenses et continus menés par les services de sécurité ont vue de lutter contre les opérations de trafic de drogue et de psychotropes aux niveaux national et international, conclut le communiqué.

Maroc: l’UE et la BEI contribuent à la construction de 150 écoles

La Banque européenne d’investissement (BEI), l’Union européenne et le ministère marocain de l’Economie et des Finances, ont procédé ce mardi 15 à la signature de deux conventions pour le financement d’un programme d’investissement portant sur la construction de 150 écoles communautaires principalement dans les zones rurales du Maroc, selon un communiqué du département de l’Education national.Le prêt de la BEI, d’un montant de 102,5 millions d’euros (plus d’un milliard de dirhams) est assorti d’une subvention de 23,30 millions d’euros (245 millions de dirhams) de l’Union européenne au titre de la plateforme d’investissement pour le voisinage, composée d’un don d’investissement de 14 millions d’euros et d’une assistance technique de 9,3 millions pour accompagner la mise en œuvre du projet. S’ajoute à cette enveloppe, une contribution du budget général de l’Etat d’un montant d’environ 100 millions d’euros pour compléter le plan de financement du programme.

L’objectif du programme est « d’augmenter les taux de scolarisation au Maroc, développer une éducation de qualité et accueillir les élèves dans des conditions adaptées », indique-t-on dans le communiqué. Le programme, qui repose sur le modèle innovant d’écoles communautaires mis en place par le Maroc, est destiné à mieux répondre aux attentes des populations rurales (élèves, enseignants et parents) en adéquation avec les besoins des territoires et les conditions socio-économiques locales. 

Foot en Afrique : les dates des barrages du Mondial 2022 fixées

Du 24 au 29 mars 2022, dix matchs permettront de connaître les cinq représentants du continent à la Coupe du monde qatarie.Dernière ligne droite. Les dix sélections, ayant terminé en tête de leur groupe au 2e tour des éliminatoires, vont s’affronter en aller et retour. À part le Mali, tous les prétendants ont déjà participé au Mondial.

Pour entrer dans ce cercle restreint, les hommes du coach Mohamed Magassouba devront vite tirer les enseignements de leur élimination en huitièmes de finale de la Can 2021. Le jeu de possession des Aigles était inefficace dans la zone de vérité. Sur les quatre buts inscrits au Cameroun, en autant de matchs disputés, trois sont des penalties transformés par l’avant-centre Ibrahima Koné.

La Tunisie a une revanche à prendre sur le Mali qui l’a battue il y a un peu plus d’un mois. Les Aigles de Carthage, qui se déplacent le 24 mars et reçoivent trois jours plus tard, sont capables du meilleur comme du pire. Bluffante face au Nigeria, la Tunisie est retombée dans ses travers contre le Burkina. Cette inconstance a causé le limogeage de l’entraîneur Mondher Kebaier remplacé par son adjoint Jalel Kadri.

Ghana – Nigeria, 24 et 27 mars 

Ces deux nations ont respectivement pris part à trois et six phases finales de Coupe du monde. Lors de l’édition 2018, les Super Eagles étaient présents en Russie contrairement aux Black Stars.

Le Ghana quelconque a fait naufrage au Cameroun. Défaits par le Maroc, tenus en échec par le Gabon et surpris par les Comores, les partenaires d’André Ayew ont lamentablement été éliminés au premier tour.

Le Nigeria, au sortir de ses trois premières rencontres de haute facture dans la compétition, semblait taillé pour le titre. Mais les Super Eagles ont perdu pied dès les huitièmes de finale.

Égypte – Sénégal, 24 et 28 mars 

Le remake de la finale de la 33e édition de la Can 2021 s’annonce haletant. Le Sénégal, qui a remporté la première manche aux tirs au but, est plus que jamais sûr de ses forces. Sa malédiction s’est enfin brisée le 6 février dernier grâce notamment au leadership de Sadio Mané.  

L’Égyptien Mohamed Salah a fondu en larmes quand son coéquipier à Liverpool (Premier League anglaise) s’apprêtait à en finir avec ses espoirs de sacre. Ce coup de massue est resté en travers de la gorge du Pharaon qui rêve de priver le nouveau champion d’Afrique d’une deuxième qualification de suite à la Coupe du monde.

Cameroun – Algérie, 26 et 29 mars 

Le dernier Mondial des Lions indomptables et des Fennecs, c’était en 2014 au Brésil. Le Cameroun a clos sa Can avec une médaille de bronze arrachée au Burkina alors que l’Algérie, tenante du titre, s’est sabordée au premier tour.

Djamel Belmadi, le sélectionneur de l’Algérie, dispose de peu de temps afin de remobiliser ses troupes et retrouver l’identité qui lui a permis de monter sur le toit de l’Afrique. La plaie est moins profonde pour le Cameroun qui a fait montre de caractère dans une petite finale très mal embarquée.  

Menés trois à zéro par les Étalons à la mi-temps, les Lions indomptables ont effacé l’ardoise avant de s’imposer aux tirs au but. Un exercice qui ne leur avait pas souri quelques jours auparavant. Avec ce mental à toute épreuve, le Cameroun peut causer bien des ennuis à une Algérie convalescente.

RD Congo – Maroc, 26 et 29 mars

Les Léopards ont faim. Jusque-là, il faut remonter à 1974 pour trouver l’unique trace de la République démocratique du Congo au Mondial. Le pays s’appelait encore le Zaïre et le tournoi se déroulait en République Fédérale d’Allemagne (RFA, Ouest).

Tout un pays attend ce retour à portée de main dans le nec plus ultra du foot d’autant que Cédric Bakambu et compagnie ont regardé la Can 2021 à la télévision. Le Maroc, sorti en quarts de finale par l’Égypte (2-1 après prolongations), a plus d’expérience. Et les Lions indomptables, cinq fois mondialistes, ont développé au Cameroun un jeu séduisant.

Gestion de l’eau et Covid-19 au menu des quotidiens marocains

La gestion des ressources en eau et la vaccination contre la covid 19 sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.+Aujourd’hui le Maroc+, qui aborde la gestion de l’eau, écrit qu’en l’espace de deux décennies, le Maroc a basculé officiellement dans une situation de stress hydrique avéré, soulignant que la gestion des ressources en eau se retrouve plus que jamais au centre même de la notion de développement qui ne peut se réaliser sans l’une des denrées les plus vitales, l’eau.

Du coup, cette nouvelle donne naturelle devient un paramètre principal et transversal à prendre en compte dans toutes futures politiques publiques et pas seulement celles directement impactées par l’utilisation de la ressource comme l’agriculture ou l’industrie, avance le journal.

Urbanisme, habitat, équipements, infrastructures, transport, tourisme, éducation, santé…, dans presque tous les domaines d’activité, la gestion rationnelle des ressources en eau devrait devenir un paramètre central et décisif dans les choix, la conception et la programmation aussi bien du côté des pouvoirs publics que des opérateurs privés, précise-t-il.

+L’Opinion+, qui s’intéresse aux répercussions de la vaccination obligatoire, écrit que l’ultimatum fixé par les autorités gouvernementales aux salariés du public et du privé réfractaires au protocole de vaccination anti-Covid, pour les inciter à se laisser vacciner sous peine d’être interdits de salaires et d’accès à leurs lieux de travail, soulève plusieurs questions d’ordre éthique et juridique.

Sur le plan juridique d’abord, employés comme employeurs s’interrogent sur les modalités d’application et surtout de gestion des effets administratifs d’une mesure aussi restrictive, en l’absence d’un fondement légal propre, approuvé via le circuit législatif classique, constate le quotidien, mettant en garde contre les « répercussions judiciaires » auxquelles les employeurs, publics comme privés, s’exposent dans le cas d’une application “aveugle” de cette mesure.

Sur le plan éthique, l’État, en sa qualité de prescripteur d’un protocole de vaccination, encore au stade expérimental, “engage clairement sa responsabilité quant à ses éventuelles répercussions sanitaires immédiates ou futures”, relève-t-il, soulignant que cette responsabilité pourrait être “légitimement” invoquée par les éventuelles victimes de tel ou tel autre effet secondaire si de telles répercussions surgissaient réellement dans l’avenir.

L’enjeu pour l’actuel gouvernement, qui veut vite et bien faire pour atteindre cet objectif primordial de relance de la vie publique et économique au cours d’une année sinistrée par les effets conjugués du Covid et ceux d’une sécheresse désormais déclarée, c’est d’instaurer la confiance mutuelle, préconise-t-il.

Le patronat appelle à donner un nouveau à l’accord d’association Maroc-UE

« Il est nécessaire de donner un nouveau souffle à l’accord commercial et d’investissement Maroc-UE, adopté en 1996, afin qu’il puisse refléter la nouvelle réalité », a de nouveau insisté le président de la Confédération générale des entreprises du Maroc, Chakib Alj.Chakil Alj s’exprimait lors d’une rencontre organisée avec BusinessEurope ce lundi sur la modernisation de l’accord d’association Maroc-UE.

Cité dans dans un communiqué du patronat, Chakib Alj a affirmé que « la modernisation de l’Accord d’Association Maroc-UE offre un énorme potentiel et peut être un modèle pour une relation UE-Afrique plus forte. Le temps est à l’action ».

Même son de cloche auprès du président de BusinessEurope, Pierre GATTAZ, qui a souligné que « le monde a changé depuis l’entrée en vigueur de l’Accord d’Association UE-Maroc ». D’où la nécessité, dit-il, d’adapter ce cadre aux réalités commerciales du 21ème siècle et aux besoins des entreprises dans des domaines importants comme l’économie digitale. 

« Pour favoriser l’intégration de nos chaînes de valeur, nous devons combler les barrières non-tarifaires et faciliter les investissements étrangers et le commerce de services notamment. Cela sera encore plus important dans un contexte où beaucoup d’entreprises européennes cherchent à diversifier leurs sources d’approvisionnement », a-t-dit.

Lors de leurs interventions, les panélistes ont présenté les avantages qu’offrerait la modernisation de l’Accord d’Association Maroc-UE pour les entreprises des deux continents, notamment en termes d’intégration des chaînes de valeur, particulièrement à la lumière de l’entrée en vigueur de la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (Zlecaf).

Cette dernière donnera accès à un marché de 1,2 milliard de consommateurs et permettra de stimuler l’investissement et de créer de la valeur ajoutée et de l’emploi vers une croissance socio-économique durable du continent africain.

Pour rappel, la CGEM et BusinessEurope avaient adopté, le 21 septembre 2021, une déclaration conjointe, qui prône une modernisation du cadre des relations commerciales et d’investissement Maroc-UE, attendue depuis longtemps par les deux communautés des affaires. « Cette modernisation devra libérer le potentiel économique inexploité du partenariat précité afin de soutenir une reprise économique post-pandémique effective et durable et de saisir les opportunités liées, notamment aux chaînes d’approvisionnement, à la durabilité ou encore au numérique », conclut le patronat. 

Crise en Ukraine: Air Arabia prévoit un vol pour les ressortissants marocains

La compagnie aérienne Air Arabia a annoncé lundi l’organisation d’un vol pour les ressortissants marocains en Ukraine. Le vol reliera Kiev à Tanger le 15 février.Dans un tweet publié ce lundi, Air Arabia a annoncé qu’un vol serait assuré pour les Marocains présents en Ukraine. Le vol liera Kiev à Tanger ce mardi 15 février, avec un départ prévu à 5h10 depuis l’aéroport de Kiev. Le coût du voyage varie entre 4.111 et 4.671 dirhams (1 euro = 10,5 DH) en classe économique.

Sur les 75.000 étudiants étrangers en Ukraine, le nombre des Marocains avoisine les 8.000. Ils représentent la deuxième communauté estudiantine étrangère et la première communauté provenant d’Afrique et du monde arabe.

Pour rappel, le Maroc a appelé, samedi, ses ressortissants à quitter le territoire, sur fonds d’escalade des tensions russo-ukrainiennes.

Washington a récemment affirmé qu’une invasion russe de l’Ukraine pourrait avoir lieu dès « les prochains jours », accusation qualifiée de « provocatrice » et « d’hystérique » par Moscou.

Samedi, le président américain a averti son homologue russe des répercussions « sévères et rapides » que subirait Moscou en cas d’attaque de l’Ukraine.

Economie et politique au menu des quotidiens marocains

La formation des compétences, la sécheresse au Maroc et les répercussions du conflit entre la Russie et l’Ukraine sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.+Aujourd’hui Le Maroc+, qui s’intéresse à la formation des compétences, écrit qu’alors que l’investissement privé doit doubler de volume pour représenter le double de celui réalisé par le secteur public, le secteur privé sera inévitablement confronté à la problématique de la rareté des compétences et profils, y compris pour des secteurs sociaux relevant parfois du service public, comme la santé ou l’éducation.

Orienter l’effort national vers des secteurs prioritaires imposera à un moment ou un autre des mécanismes d’incitation et d’encouragement pour la formation de compétences pour ces secteurs, préconise-t-il.

Et à l’instar de la future charte d’investissement, en phase de finalisation, des mécanismes similaires de subventions pour les formations dans les secteurs prioritaires pourraient être d’une grande utilité, juge l’éditorialiste.

Par ailleurs, L’Économiste déplore l' »inaction » du gouvernement concernant les effets de la sécheresse, qui commence à « faire des ravages » dans le monde rural.

La publication fait état d’un retard pris dans l’annonce d’un plan d’urgence destiné à réduire l’impact du déficit de la pluviométrie, malgré les signaux perceptibles d’une sécheresse inévitable, notant que ce plan nécessitera la mobilisation de quelques milliards de DH à puiser dans les charges communes.

Ce dossier, qui est d’abord et avant tout d’ordre économique et social, avec ses répercussions notamment sur l’exode rural, commence à prendre “une tournure politique”, à cause du “silence radio” de l’exécutif, estime-t-il.

+L’Opinion+, qui s’attarde sur les répercussions du conflit entre la Russie et l’Ukraine, écrit que la note du ministère des Affaires étrangères appelant les ressortissants marocains à quitter le territoire ukrainien vient “chambouler le quotidien” de près de 10.000 Marocains qui ont choisi l’Ukraine pour poursuivre leurs études et qui se voient aujourd’hui obligés d’interrompre leur cursus.

Les tensions actuelles, qu’elles soient avérées ou non, représentent également une opportunité de taille pour le Royaume, notamment pour le projet du gazoduc Maroc-Nigeria, dont la réalisation représentera une alternative de taille pour une majeure partie des pays européens qui restent dépendants des expéditions de gaz russe, relève le quotidien.

Le Maroc appelle ses ressortissants à quitter l’Ukraine 

Le Maroc a conseillé, ce samedi, ses ressortissants de quitter l’Ukraine par mesure de sécurité, en pleine crise russo-occidentale. »Au vu de la situation actuelle, l’Ambassade du Maroc à Kiev recommande aux Marocains en Ukraine de quitter le territoire, via les vols commerciaux disponibles, afin de préserver leur sécurité », a indiqué l’Ambassade dans un communiqué publié sur la page Facebook du ministère des Affaires étrangères.

L’ambassade a également recommandé aux Marocains souhaitant se rendre en Ukraine de reporter leur voyage. 

Rappelons que les États-Unis ont affirmé vendredi qu’une invasion russe de l’Ukraine est possible dès les prochains jours. 

Politique, diplomatie et social au menu des hebdomadaires marocains

La question de l’intégrité territoriale, les succès de la diplomatie marocaine et le décès de Rayan sont les principaux sujets traités par les hebdomadaires marocains parus ce samedi.+Finances News Hebdo+, qui aborde la question de l’intégrité territoriale du Royaume, écrit que la posture du Royaume est claire et immuable dans le dossier du Sahara : résoudre ce conflit artificiel dans le cadre de l’initiative d’autonomie sous souveraineté marocaine.

Le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, vient de le réaffirmer encore une fois à la presse, en marge de sa participation à Addis-Abeba au 35ème Sommet ordinaire de l’Union africaine, précisant que pour le Maroc, il y a une volonté pour trouver une solution dans le cadre de l’initiative d’autonomie marocaine et rien que l’initiative d’autonomie marocaine et que le cadre est celui des tables-rondes avec la participation de la « véritable partie » à ce différend régional, rapporte le journal.

Dans le même ordre d’idées, +La Vie Eco+, qui s’attarde sur les succès de la diplomatie marocaine, écrit que les consécrations successives pour le Maroc au sein des instances africaines viennent confirmer, s’il en est besoin, que les batailles diplomatiques se gagnent sur le long terme, ce qui suppose « une vision claire du cap » et « de la persévérance dans les actes ».

Cinq ans après le retour du Maroc au sein de l’Union africaine, la quête du Maroc ne peut que se poursuivre avec plus de conviction et de détermination, car elle continue encore de produire ses effets, relève l’éditorialiste.

La preuve, en marge du dernier sommet d’Addis Abeba clôturé il y a quelques jours, l’alignement des membres a été total sur la posture du Maroc concernant sa cause nationale, puisque la question du Sahara a été purement et logiquement élaguée du rapport final : c’est une affaire qui relève de l’ONU, explique-t-il.

+Challenge+, qui revient sur le décès de Rayan suite à sa chute dans un puits à Chefchaouen, écrit que Rayan, « victime d’une négligence », est entré dans l’Histoire comme un ange pur, laissant les plus beaux messages à son pays et au monde entier.

Le premier message concerne l’enfance, où qu’elle soit. « Le monde a l’obligation la plus absolue de protéger l’enfance contre toutes les formes d’ignorance et de violence. Que ce soit en Afrique, au Moyen Orient ou partout ailleurs, et, en particulier, dans les zones où la violence armée s’est durablement installée, et où les enfants sont souvent les premières victimes », estime l’hebdomadaire.

« Le second message, plus profond, est ce rapport entre l’être humain et la nature dont il fait partie (…) La crise sanitaire mondiale qui dure depuis plus de deux ans, devrait accélérer la prise de conscience des menaces inhérentes à ce rapport actuellement globalement destructeur », ajoute-t-il.

Economie et santé dominent la Une des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi se focalisent sur nombre de sujets notamment, la situation des entreprises marocaines dans le contexte de la pandémie de covid-19 et l’importance de la 3ème dose du vaccin.+Aujourd’hui Le Maroc+ écrit que l’impact a été, certes, « important » pour certains secteurs, mais les mesures prises par l’État ont permis d' »amortir le choc », notant que les perspectives paraissent encore « meilleures » pour l’économie nationale et les entreprises.

Les entreprises marocaines, en particulier les grandes, vont reprendre le recrutement dans les jours à venir, prévoit le journal, qui estime qu’après « des mois de flou » en raison de la pandémie et son caractère imprévisible, un retour à la normale est prévu dans les prochains mois, ce qui traduit la “résilience du Maroc” et de son économie.

Il souligne l’importance majeure de capitaliser les acquis et de « se positionner sur le monde post-Covid », tout en saisissant les opportunités qui se profilent dans plusieurs secteurs économiques.

Même son de cloche chez +L’Économiste+ qui souligne que le secteur du textile est face à une « chance inespérée », à cause de la crise Covid-19, qui a chamboulé les chaînes d’approvisionnement au niveau mondial, précisant que plusieurs facteurs, tels que la hausse des coûts, la complexité de la logistique et l’imprévisibilité des délais ont poussé les principaux donneurs d’ordre européens à opter pour le “sourcing de prochain port”.

Cette reconfiguration se fait au détriment des fournisseurs lointains comme la Chine, ce qui offre aux industriels marocains la possibilité de grignoter de nouvelles parts de marché, estime le quotidien.

Le Maroc dispose d’atouts pour devenir l’un des principaux producteurs de textile propre et durable et cibler des destinations telles que le Royaume Uni ou encore les pays scandinaves, très sensibles à la question environnementale, juge-t-il.

+Libération+ se fait l’écho d’une déclaration du médecin et chercheur en politiques et systèmes de santé, Tayeb Hamdi, qui a affirmmé que face au variant Omicron du coronavirus, la troisième dose constitue un vrai rempart contre les formes graves et les décès.

« Des estimations comparent l’effet de la dose booster, vu sa réduction du risque d’infection et de réinfection, sur la transmission du virus à un confinement. La dose booster réduit également le risque du Covid long et réduit considérablement le risque d’infection pour les enfants dont les parents ont été boostés, a-t-il souligné.

Si elle rehausse l’effet protecteur des deux premières doses, elle en garde en revanche le même profil de sécurité », écrit l’expert dans un article intitulé « Bientôt le retour à la vie (presque) normale : où, qui, quand et comment ? ».

Les pays bien vaccinés connaitront dès la fin des vagues Omicron, et au moins jusqu’à l’hiver prochain ou la fin de la pandémie, une baisse de transmissibilité du virus due à la large vaccination et le taux élevé des populations qui seraient déjà touchées, sauf mauvaise surprise d’émergence d’un nouveau variant plus dangereux qu’Omicron, estime l’expert.