Santé et gestion de l’eau au menu des quotidiens marocains

Les effets secondaires des vaccins contre la Covid-19, le débat sur l’adoption du pass vaccinal et la gestion du secteur de l’eau sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.+Aujourd’hui Le Maroc+, qui évoque les effets secondaires des vaccins contre la COVID-19, affirme que ces effets déclarés sur les réseaux sociaux ne reflètent pas la vérité qui a été dévoilée au grand jour par les chiffres scientifiques, dénonçant « la manipulation, dont font les frais des millions de Marocains ».

La publication, qui se réfère aux statistiques révélées par l’autorité officielle marocaine en charge de la pharmacovigilance, explique que sur les presque 26 millions de personnes ayant reçu leurs deux doses de vaccin, seuls 35.000 cas d’effets secondaires ont été déclarés, ce qui représente à peine 0,13% de l’ensemble de la population vaccinée.

De même, sur les cas d’effets secondaires recensés, 99% sont très bénins ne dépassant guère une légère fièvre voire une légère douleur à l’endroit de la piqûre, ajoute-t-il.

+L’Opinion+, qui commente le débat suscité par l’adoption du pass vaccinal, écrit que la « grogne » contre l’imposition du pass vaccinal et de l’obligation de la 3ème dose a évolué lors des derniers jours en « une série de manifestations aux slogans équivoques qui s’éloignent de plus en plus de la question sanitaire ».

Parallèlement à cette tendance, la campagne de vaccination « continue de plus belle avec 77% d’adhésion », ce qui renseigne sur la tendance de la « majorité silencieuse », soucieuse avant tout de reprendre un train de vie normal et d’éviter une nouvelle détérioration de la situation sanitaire, constate l’auteur de l’article, appelant le gouvernement à privilégier plutôt la pédagogie et la communication pour “désamorcer une situation dont les risques de récupération ne peuvent qu’augmenter en cas de pourrissement”.

+L’Economiste+, qui aborde la gestion de l’eau, note que le niveau de remplissage en eau des barrages à vocation agricole est jugé très bas au point de ne pas permettre la programmation de l’irrigation, dénonçant une « mauvaise gestion » du secteur au cours de cette dernière décennie, qui a « fortement impacté tout l’écosystème ».

De ce fait, le quotidien souligne l’impératif de revenir à la planification d’autant que les phénomènes des changements climatiques comme les sécheresses et les inondations sont devenus structurels.

Il insiste également sur la nécessité de la sensibilisation ainsi que de la réactivation des organes de contrôle afin de garantir une meilleure gestion de cette ressource.

+Al Yaoum Al Maghribi+ rapporte que le ministre de l’Equipement et de l’Eau, Nizar Baraka, a indiqué que le Maroc dispose d’importantes infrastructures hydrauliques, dont 149 barrages d’une capacité globale dépassant les 19 milliards mètres cubes (m3). Ces infrastructures comportent également neuf stations de dessalement d’eau de mer produisant annuellement 147 millions m3, ainsi que des milliers de puits d’extraction des eaux souterraines, ce qui permet aux citoyens de bénéficier en continuité de l’eau potable et de répondre aux besoins hydriques primordiaux relatifs à l’agriculture, l’irrigation, l’industrie et les énergies renouvelables, a-t-il expliqué.

Maroc : Moins de 5 millions de vaccinés pour atteindre l’immunité collectivce (ministre)

Le ministre de la Santé et de la Protection sociale, Khalid Aït Taleb, a affirmé, mardi à Rabat, que le Maroc est à moins de cinq millions de vaccinés pour atteindre l’immunité collective escomptée à savoir 80% de la population.Intervenant au parlement, le ministre a appelé à consentir davantage d’efforts en vue de renforcer la confiance des citoyens en l’efficacité et la sécurité de l’opération de vaccination, et de les pousser à prendre les doses nécessaires pour se prémunir contre les risques des décès et des contaminations au virus.

Pour consolider cette évolution positive, a-t-il dit, les autorités publiques ont opté pour le « pass vaccinal » à compter du 21 octobre, en tant que document officiel et exclusif permettant à son détenteur de se déplacer entre les différentes régions et provinces du Royaume, par ses propres moyens ou en transport public, de se rendre à l’étranger, d’accéder aux lieux et espaces publics, et d’abroger toutes les autorisations de déplacement antérieures délivrées par les autorités locales.

Sur les considérations ayant présidé à l’adoption de cette démarche par le gouvernement, il a indiqué que le Maroc n’est pas à l’abri d’une éventuelle rechute épidémiologique, particulièrement dans le sillage de la récente évolution notable et dangereuse de cette pandémie dans de nombreux pays, avec lesquels le Maroc a été contraint de suspendre les vols aériens.

Il a aussi relevé que le recours au « pass vaccinal » au cours de cette période de l’année vise à inciter les récalcitrants à se faire vacciner, suite au retard enregistré récemment dans l’affluence vers les vaccinodromes, à se prémunir contre les foyers épidémiologiques qui pourraient surgir subitement, et à mieux se préparer à la saison hivernale qui connaît naturellement une propagation accrue des nouveaux virus.

Aït Taleb a fait état d’une nouvelle stratégie visant à élargir la campagne de vaccination à d’autres catégories, dont les migrants irréguliers, les enfants délaissés âgés de plus de 12 ans, les non-scolarisés, et les personnes à besoins spécifiques non-vaccinées pour des raisons médicales.

Maroc : 102 projets d’investissement prévus dans le textile pour un montant total de plus de 285 millions d’euros

Le ministre marocain de l’Industrie et du commerce, Ryad Mezzour, a indiqué, lundi à Casablanca, que 102 projets d’investissement dans le secteur textile ont été accompagnés dans le cadre du Plan de relance industrielle (PRI), avec un montant d’investissement prévisionnel de 286 millions d’euros (3,07 milliards de dirhams).Ces projets, qui portent sur l’ensemble de la chaîne de valeur textile, devraient permettre la création de plus de 15.555 emplois stables et générer, au titre de la 3ème année, un chiffre d’affaires prévisionnel de plus de 6,96 milliards de dirhams (1 euro = 10,5 DH), dont 44% destinés au marché local, a précisé Ryad Mezzour lors d’une réunion de travail avec l’Association Marocaine des Industries du Textile et de l’Habillement (AMITH) sur l’état des lieux et les enjeux du secteur.

L’investissement dans l’amont du secteur textile, a-t-il poursuivi, est stratégique pour sa pérennisation autant que la mutation vers des business modèles orientés produits finis.

Les discussions avec les opérateurs du textile/habillement ont débouché sur l’identification des trois principaux objectifs principaux. Il s’agit du renforcement de la présence des marques marocaines sur le marché national et international, de la facilitation de l’accès du produit national sur certains marchés et du renforcement de la compétitivité et de l’intégration locale, a fait savoir le ministre.

« Le secteur doit capitaliser sur ses nombreux acquis et saisir les opportunités qu’offre ce contexte économique mondial de relocalisation des sites industriels, pour attirer plus d’investisseurs et monter en gamme », a-t-il soutenu, ajoutant que l’un des enjeux majeurs du secteur consiste à « se doter d’un amont fort pour une meilleure intégration et une plus grande compétitivité lui permettant de conquérir de nouveaux marchés à l’export ».

Évoquant les différents enjeux du secteur, M. Mezzour a souligné la nécessité, pour les opérateurs, de diversifier leurs donneurs d’ordre et de se mettre au diapason des normes environnementales et du développement durable pour un textile éco-responsable, précisant que la longévité du produit textile marocain en dépend.

« Le label marocain doit avoir une place de choix dans le marché local et international et nous ne ménagerons aucun effort pour y arriver. C’est une priorité inscrite au programme du gouvernement », a-t-il fait valoir.

« Le développement de la fabrication locale, c’est aussi le développement de marques purement marocaines de qualité et à des prix abordables pour le consommateur national », a expliqué Mezzour, appelant les opérateurs à capter la commande privée (grandes et moyennes surfaces, centrales d’achat…) et la commande publique pour le développement du Made in Morocco.

Les opérateurs de textile marocains ambitionnent de récupérer 40% de part de marché au niveau national et réaliser un chiffre d’affaires de 60 milliards DH à l’export et atteindre 60% de production en co-traitance et produit fini, a précisé la patronne de l’AMITH. 

Divers sujets au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi se focalisent sur nombre de sujets notamment le secteur hospitalier, la nouvelle liaison Casablanca-Dubaï et la situation critique de la culture l’arganier.+Aujourd’hui Le Maroc+ fait savoir que les responsables sont dans une course contre la montre pour préparer le terrain à un véritable big bang concernant le recrutement du personnel hospitalier.

Dans ce sens, Fouzi Lekjaâ, ministre délégué chargé du budget, a souligné devant les députés de la commission chargée des finances et du développement économique, la nécessité de ne plus traiter le médecin comme fonctionnaire ou salarié en particulier en ce qui concerne les indemnités. Il a évoqué à cet égard un projet de loi en préparation.

Concrètement, les réflexions vont dans le sens de l’instauration d’une indemnisation au rendement où le médecin sera payé en fonction des nombres des actes médicaux effectués par mois dans un hôpital avec la fixation d’un plafond ou un seuil minimum, indique le journal.

+Le Matin+ rapporte que la compagnie Royal Air Maroc (RAM) a annoncé, lundi, le lancement, à compter du 19 décembre prochain, d’une nouvelle ligne directe reliant Casablanca à Dubaï, à raison de trois fréquences par semaine. Les vols seront programmés au départ de Casablanca tous les mardis, jeudis et dimanches avec un décollage à 19h50 (heure du Maroc) et une arrivée à Dubaï le lendemain à 06H20 (heure locale), précise RAM dans un communiqué.

Quant aux vols au départ de Dubaï, ils seront programmés tous les lundis, mercredis et vendredis, fait savoir la même source, notant que les vols décolleront à 08h20 (heure locale) pour une arrivée à Casablanca à 13h20.

+Al Ahdath Al Maghribia+ relève que moins d’un an après la proclamation par les Nations Unies du 10 mai comme Journée internationale de l’arganier, son arboriculture n’est pas en bonne santé. En effet, une année blanche attend cette culture présente dans toute la région Sous-Massa, la région Marrakech-Safi représentée par la ville d’Essaouira ainsi que toutes les provinces de la région Guelmim-Oued Noun.

Le journal explique que, dès décembre, les femmes travaillant dans le secteur ne pourront pas collecter les fruits de l’arganier.

La crise a commencé avec l’envolée des prix de l’huile d’argan sur les marchés, atteignant les 300 dirhams pour un seul litre, soit une augmentation allant de 75 jusqu’à 100 dirhams. Alors qu’elle circulait dans un premier temps entre les différentes coopératives spécialisées dans le secteur de l’arganier, l’information a été rendue publique depuis le jeudi dernier, précise le quotidien.

Membre de la Chambre agricole de la région Souss-Massa et secrétaire générale de la Fédération interprofessionnelle dédiée au secteur, Nadia Fatmi a exhorté le président de la Chambre agricole de la région, Youssef Jabha, à remonter la situation critique de la culture l’arganier aux responsables de tutelle, notamment le ministère de l’Agriculture. Parmi les revendications, l’envoi d’une équipe d’experts dans les régions de l’arganier pour comprendre l’absence des fruits.

COP26: le Roi Mohammed VI insiste sur l’urgence d’une « volonté politique réelle » face à la menace climatique

Le Roi Mohammed VI a souligné, dans un discours adressé la 26ème Conférence des parties à la Convention-cadre de l’ONU sur les changements climatiques (COP26) à Glasgow (Ecosse), l’urgence d’une « volonté politique réelle », en s’engageant plus équitablement en faveur de pans entiers de l’humanité, contraints de subir les effets d’un ordre économique mondial, qui ne leur profite pas dans de justes proportions.« Dans la suite logique des rapports successifs sur le climat, une évidence s’impose désormais à tous : les scénarios les plus sombres brossent la réalité amère d’une humanité appelée à choisir entre la tentation périlleuse de s’abandonner à un laisser-aller autodestructeur et la volonté sincère et déterminée d’engager sans délai des dispositions pratiques et propres à induire un véritable changement du paradigme actuel qui s’est révélé inefficace », a dit le Souverain marocain dans son discours, dont lecture a été donnée par le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch.

L’organisation de la réponse à la menace de la pandémie de Covid19, a relevé le Souverain, a montré que la communauté mondiale disposait d’atouts réels, ceux-là mêmes qui, paradoxalement, étaient dépeints comme faisant défaut dans le cas de la lutte contre le changement climatique.

Plusieurs pays à qui incombe la responsabilité historique et morale de l’état actuel de dégradation de l’environnement ont réussi, à l’occasion de la crise sanitaire, à mobiliser des ressources financières considérables, a fait observer le Souverain, notant que, par leur action, ces pays ont également montré que la réduction des activités nuisibles au climat et à l’environnement était tout à fait possible, sans conséquences insoutenables.

Évoquant les dommages climatiques infligés au continent africain, le Roi du Maroc a précisé que les faibles financements et l’appui technologique insuffisant qui sont dévolus à l’Afrique, illustrent, de la manière la plus flagrante, la défaillance du système international en place.

Par ailleurs, il a formé le vœu de voir cette session de la COP26 promouvoir, au niveau mondial, « une intelligence collective qui ouvre la voie à l’avènement d’une société humaine pérenne, solidaire et propice aux principes de justice et d’équité, aux valeurs du vivre-ensemble ».

Fort de cette conviction, le Maroc appuie son engagement multidimensionnel en faveur des questions du climat, en rehaussant ambitieusement le seuil de sa contribution déterminée au niveau national, soit l’équivalent d’une réduction des émissions de gaz à effet de serre de 45,5% d’ici 2030, a-t-il dit.

Le Souverain a indiqué, à cet égard, que ce dessein s’inscrit dans le cadre d’une stratégie intégrée de développement bas carbone à l’horizon 2050, visant le passage à une économie verte qui soit en accord avec les objectifs de durabilité, de renforcement de la résilience, d’adaptation et de protection de l’environnement, sur lesquels repose le nouveau Modèle de développement du pays.

Le Maroc, avec la même détermination, se joint aux pays africains dans une adhésion plus affirmée aux efforts de lutte contre les effets dévastateurs du changement climatique, tant par les initiatives qu’il a lancées en matière d’adaptation de l’agriculture, de sécurité, de stabilité et d’accès à l’énergie durable, que par le truchement des trois Commissions africaines du climat, issues du « Sommet africain de l’Action », tenu en novembre 2016, à Marrakech, a précisé le Roi.

Pour le Souverain, les changements qui doivent être opérés pour enrayer l’aggravation de la crise climatique sont désormais clairement identifiés. La communauté internationale, a ajouté le Roi, doit cesser de tergiverser et s’attacher plutôt à progresser vers la mise en œuvre de solutions concrètes selon un calendrier bien défini.

« Cette action doit prendre appui sur une volonté politique forte afin d’inverser le cours inquiétant que prend la situation climatique dans le monde », a dit le Roi, qui a appelé à « un éveil de la conscience mondiale et à un engagement collectif responsable permettant de faire face aux changements climatiques », pour assurer un avenir meilleur à toute l’humanité.

Politique, environnement et santé au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi se focalisent sur nombre de sujets notamment la résolution du Conseil de sécurité sur le Sahara, la participation du Maroc à la COP26 à Glasgow, la politique du Maroc en matière d’énergies renouvelables et la production des vaccins anti-covid made in Morocco.+L’opinion+ écrit que la résolution du Conseil de sécurité sur le Sahara apporte cinq « importantes » réponses aux manœuvres et agitations des adversaires de l’intégrité territoriale du Royaume.

Ainsi, la première réponse a trait au format du processus. Quant à la deuxième, elle se rapporte à la finalité du processus qui doit déboucher sur une solution réaliste, pratique et basée sur le compromis. Pour ce qui est de la 3ème réponse, l’Algérie, citée 5 fois dans la résolution, au même titre que le Maroc, a une responsabilité à assumer dans ce dossier.

Partant de cela, la résolution du Conseil affirme que l’Algérie est appelée à s’impliquer tout au long du processus politique en vue de son aboutissement. Concernant la quatrième, elle est en lien avec la rupture du cessez-le-feu, dans ce sens, l’organe exécutif de l’ONU a exprimé sa « profonde inquiétude. En ce qui concerne la 5ème réponse, elle est relative aux acquis engrangés par le Maroc au fil des résolutions adoptées par le Conseil de sécurité ces dernières années, souligne le journal.

+Le Matin+ rapporte que le chef du gouvernement Aziz Akhannouch présidera la délégation marocaine devant participer, en ce début de semaine, aux travaux de la 26e Conférence des Parties des Nations Unies sur le changement climatique (COP26), qu’abritera Glasgow, en Écosse, du 1er au 12 novembre.

La délégation marocaine comprend Mohamed Sadiki, ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, et Leila Benali, ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, indique un communiqué du département du Chef du gouvernement, cité par le quotidien.

Cette conférence constituera une occasion pour présenter les politiques et stratégies ambitieuses que le Maroc a engagées avec succès afin de consolider les bases du développement durable, encourager la transition énergétique et soutenir les technologies propres, et ce dans le cadre du renforcement de la contribution effective du Royaume aux efforts internationaux dans ce domaine, conformément à ses obligations internationales, souligne le communiqué.

+Al Ittihad Al Ichtiraki+ relève que le Maroc a misé, depuis des décennies, sur les énergies renouvelables, notamment l’énergie éolienne, comme alternative aux énergies fossiles, pour un avenir sans carbone, assurant la pérennité des ressources naturelles pour les générations futures et l’approvisionnement en une énergie qui protège la planète des dangers de la pollution.

Depuis 2009, le Royaume a adopté une stratégie énergétique qui a fixé pour objectifs la montée en puissance des énergies renouvelables, le renforcement de l’efficacité énergétique et l’intégration régionale. Cette stratégie a été déclinée en feuilles de route avec des objectifs à court, moyen et long termes, dont l’accélération de la transition énergétique en portant la part des énergies renouvelables à 52% à l’horizon 2030.

En effet, les chiffres de 2018 publiés sur le site web du ministère de la Transition énergétique et du développement durable, révèlent que les efforts du Royaume ont permis d’atteindre une puissance installée de 1.220 mégawatts (MW) d’énergie éolienne, soit 11% de la capacité électrique, tandis que l’ensemble des énergies renouvelables (éolienne, hydroélectrique et solaire) constituent 34% de la capacité électrique totale (3.700 MW).

+Aujourd’hui le Maroc+ indique que les premiers vaccins «made in Morocco», attendus pour décembre prochain, devraient concerner le laboratoire chinois Sinopharm.

Selon Dr Said Afif, membre du Comité technique et scientifique de la vaccination, cité par la publication, le Maroc pourra dès décembre prochain produire 5 millions de doses du vaccin chinois mensuellement.

Pour rappel, un contrat avait été signé pour la mise à la disposition de l’État marocain des installations de remplissage aseptiques de la Société de thérapeutique marocaine (Sothema) pour la fabrication du vaccin anti-Covid-19, propriété de la société Sinopharm.

Politique, santé et économie au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

La résolution du Conseil de sécurité sur le Sahara, la campagne de vaccination, les développements sur la scène politique nationale et les enjeux des investissements chinois au Maroc sont les principaux sujets traités par les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi.+Le Matin+ rapporte que le Conseil de sécurité des Nations-Unies a décidé, vendredi, de proroger pour une année le mandat de la MINURSO, tout en consacrant, une fois de plus, la prééminence de l’initiative marocaine d’autonomie pour résoudre le conflit artificiel autour du Sahara marocain.

Le Conseil de sécurité « décide de proroger le mandat de la MINURSO jusqu’au 31 octobre 2022 », lit-on dans le texte de la résolution présentée par les Etats-Unis. Dans ce texte, l’instance exécutive des Nations-Unies a consacré, encore une fois, la prééminence de l’initiative d’autonomie, présentée par le Maroc le 11 avril 2007, en se félicitant des efforts « sérieux et crédibles » du Royaume, reflétés dans la proposition marocaine.

+Tel Quel+, qui s’interroge : « Obliger ou inciter à la vaccination ? », écrit que 20 mois après le début de la pandémie, le Maroc sous Covid-19 se voit aujourd’hui confronté à cette dualité.

En instaurant l’obligation du pass vaccinal à partir du 21 octobre, le gouvernement a décidé de conditionner les déplacements entre villes et régions, ainsi que l’accès aux différents services publics et lieux non essentiels, à la présentation de ce document, qui atteste que l’usager s’est bien fait vacciner.

« Le principe de précaution impose un allègement des mesures restrictives pour les personnes vaccinées, qui sont aujourd’hui en majorité », justifiait le ministre de la Santé, Khalid Ait Taleb, devant la Chambre des représentants. Une première mesure aussi forte que soudaine. Reste que si la stratégie s’avère payante de prime abord, la mesure se heurte déjà à de nombreuses situations complexes, estime la publication.

+Finances News Hebdo+ souligne que la ministre de l’Economie et des Finances, Nadia Fettah Alaoui, a « réussi son premier test », lors de son grand oral devant les parlementaires et en commission pour défendre la Loi de Finances 2022.

Mais ceux qui s’attendaient à des annonces croustillantes « ont vite déchanté », car elle « n’a rien lâché », sauf une seule information, à savoir que le grand emprunt national prévu par le Maroc n’aura pas lieu en 2021, constate l’hebdomadaire.

« En 2022 alors ? Là, par contre, on ne peut être formel. Il faut, nous dit-elle, que ce soit opportun pour l’Etat et les épargnants », rapporte-t-il.

+La Nouvelle Tribune+ écrit, de son côté, que « les premières manifestations de la politique politicienne se sont déjà produites », quelques jours après l’investiture du gouvernement, et notamment dans « leur expression la plus classique », les attaques ad hominem.

« Certains groupes, qui n’ont guère brillé durant le précédent mandat parlementaire, cherchent déjà à effacer ce bilan (…). Et manifestement, c’est sur le terrain parlementaire que cette stratégie a commencé de s’appliquer », constate le journal.

Bien évidemment, c’est la première formation de la majorité qui fait les frais de ces « offensives opportunistes », de la part de courants politiques qui « semblent avoir tout oublié » et « rien retenu » de leurs récentes expériences, estime-t-il.

+Challenge+, qui s’attarde sur les enjeux des investissements chinois au Maroc, écrit qu’alors que certains pays devraient connaître des taux de croissance record les années à venir grâce aux investissements chinois, qui visent la proximité avec l’Europe et l’Orient, le projet de Tanger Tech n’est pas encore finalisé, soulignant la nécessité de concevoir « une politique beaucoup plus prospective, beaucoup plus active ».

« Nous sommes à 14 kilomètres de l’Europe, un hub pour l’Afrique, où la Chine est déjà présente. Nous sommes concurrentiels pour recevoir les investissements chinois, mais il faut aller les chercher et c’est le rôle des décideurs », estime-t-il.

Le Maroc salue la résolution du Conseil de sécurité de l’ONU sur le Sahara

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a salué, vendredi, la résolution 2602 du Conseil de sécurité de l’ONU sur le Sahara, « au vu de son contexte, de son contenu et des positions exprimées lors de son adoption (..), et qui a conforté les acquis réalisés par le Royaume dans ce dossier. « Le Maroc salue cette résolution importante « , a déclaré M. Bourita lors d’un point de presse tenu suite à l’adoption de la résolution 2602 qui a prorogé pour une année le mandat de la MINURSO, tout en consacrant, une fois de plus, la prééminence de l’initiative marocaine d’autonomie pour résoudre ce conflit.

 Cette résolution, adoptée avec 13 voix pour, contre deux abstentions (Russie et Tunisie), est importante car intervenant dans un contexte où le Maroc a réalisé de nombreux acquis depuis la résolution d’octobre 2020, a-t-il poursuivi.

Parmi ces acquis, le SG de l’ONU a cité dans son dernier rapport la sécurisation du poste-frontière d’El Guergarat et le rétablissement de la libre circulation à son niveau, la reconnaissance par les Etats-Unis de la marocanité du Sahara et l’ouverture de plusieurs consulats dans les provinces du sud du Royaume, a précisé M. Bourita, soulignant que ces acquis font partie des développements majeurs qu’a connus ce dossier.

La résolution 2602 apporte cinq réponses « importantes » aux manœuvres et agitations des adversaires de l’intégrité territoriale du Royaume, a soutenu le ministre, citant, dans ce cadre, les tables rondes, avec la participation de toutes les parties, comme seul mécanisme de gestion du processus politique, la finalité du processus devant déboucher sur une solution réaliste, durable et basée sur le compromis, la responsabilité de l’Algérie dans ce processus, la « profonde inquiétude » du Conseil de sécurité concernant la rupture du cessez-le-feu, et le plan d’autonomie comme seule perspective d’une issue au dossier du Sahara.

 Le Conseil de sécurité « décide de proroger le mandat de la MINURSO jusqu’au 31 octobre 2022 », lit-on dans le texte de la résolution présentée par les Etats-Unis.

 Dans ce texte, l’instance exécutive des Nations Unies a consacré, encore une fois, la prééminence de l’initiative d’autonomie, présentée par le Maroc le 11 avril 2007, en se félicitant des efforts « sérieux et crédibles » du Royaume, reflétés dans la proposition marocaine.

Sahara: Le Conseil de sécurité renouvelle pour une année le mandat de la MINURSO

Le Conseil de sécurité de l’ONU a décidé, vendredi, de proroger pour une durée d’une année le mandat de la Mission des Nations Unies au Sahara (MINURSO).Le Conseil de sécurité « décide de proroger le mandat de la MINURSO jusqu’au 31 octobre 2022 » , lit-on dans le texte de la résolution présentée par les Etats-Unis.

Dans ce texte, l’instance exécutive des Nations-Unies a consacré, encore une fois, la prééminence de l’initiative d’autonomie, présentée par le Maroc le 11 avril 2007, en se félicitant des efforts « sérieux et crédibles » du Royaume, reflétés dans la proposition marocaine. 

Réagissant à l’adoption de cette résolution, l’ambassadeur représentant permanent du Maroc auprès des Nations Unies, Omar Hilale, a indiqué que le Maroc se félicite du vote de la résolution 2602, relative à la prorogation pour une année le mandat de la MINURSO.

La nouvelle résolution, qui s’inscrit dans le sillage des quatre dernières résolutions du Conseil de Sécurité, «conforte et confirme le continuum du processus des tables rondes avec ses modalités et avec ses quatre participants- le Maroc, l’Algérie, la Mauritanie et le polisario – en tant que seul et unique cadre pour le règlement» du différend régional autour du Sahara, a-t-il souligné lors de sa conférence de presse au Conseil de sécurité suite à l’adoption de la nouvelle résolution.

 A cet égard, le Conseil de sécurité a décidé, une fois de plus, que l’objectif final du processus politique est de parvenir à une solution politique, réaliste, pragmatique, durable, mutuellement acceptable et basée sur le compromis, a relevé l’ambassadeur.

 «Dans cette perspective et en réitérant dans sa 18è résolution consécutive la prééminence, le sérieux, la crédibilité de l’initiative marocaine d’autonomie, le Conseil de sécurité confirme, si l’on est encore besoin, que l’autonomie reste et sera l’ultime et finale solution à ce différend régional», a indiqué Hilale, notant que l’adoption de cette nouvelle résolution survient dans un contexte «gorgé d’optimisme» pour la reprise du processus politique, et ce suite à la nomination de M. Staffan de Mistura en tant que nouvel envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU pour le Sahara.

Dans ce sens, le diplomate marocain a tenu à exprimer au nouvel envoyé personnel du SG de l’ONU ses «chaleureuses félicitations» et de l’assurer du plein soutien et de la coopération du Maroc pour la réussite de sa facilitation.

Covid-19 : Seuls cinq pays africains atteindront l’objectif de 40% de vaccination (Oms)

Moins d’un cinquième des 54 nations du continent devraient atteindre l’objectif de vaccination de 40% de leur population contre le Covid-19 d’ici la fin de l’année, a déclaré jeudi l’Organisation mondiale de la santé (Oms).Cette dernière projection intervient alors que la Région s’efforce de répondre à la demande croissante de produits de vaccination essentiels, tels que les seringues.

Trois pays africains, les Seychelles, Maurice et le Maroc, ont déjà atteint l’objectif fixé en mai, selon l’Assemblée mondiale de la santé, la plus haute instance mondiale chargée de définir les politiques de santé.

Selon l’Oms, si les efforts pour accélérer le rythme ne décollent pas, seuls cinq pays atteindront l’objectif de l’Oms à la fin de 2021.

Au rythme actuel, seuls deux autres pays, la Tunisie et le Cap Vert, atteindront également l’objectif, a déclaré le Bureau Afrique de l’agence sanitaire des Nations unies.

En outre, l’accès limité à des produits essentiels tels que les seringues pourraient ralentir le déploiement des vaccins Covid-19 en Afrique.

L’Organisation des Nations unies pour l’Enfance (Unicef) a signalé une pénurie imminente de 2,2 milliards de seringues autobloquantes pour la vaccination Covid-19 et la vaccination de routine en 2022. Cela inclut les seringues autobloquantes de 0,3 ml pour la vaccination Covid-19 de Pfizer-BioNTech.

Selon l’Oms, il n’existe pas de stock mondial de seringues spécialisées de 0,3 ml, qui diffèrent des seringues de 0,5 ml utilisées pour les autres types de vaccins Covid-19 et la vaccination de routine.

Le marché des seringues autobloquantes de 0,3 ml est serré et extrêmement compétitif, indique l’Oms, ce qui entraîne une pénurie d’approvisionnement qui durera au moins jusqu’au premier trimestre de l’année prochaine.

Certains pays africains, comme le Kenya, le Rwanda et l’Afrique du Sud, ont déjà connu des retards dans la réception des seringues.

Economie et politique dominent la Une des quotidiens marocains

La relance économique, les derniers développements sur la scène politique nationale, la hausse des produits de consommation de base et le pass vaccinal sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que la relance économique est érigée par le gouvernement actuel en priorité, en lui programmant « un budget sans précédent » dans le cadre du projet de loi de Finances pour 2022.

Ce grand effort financier consenti par l’Etat est justement destiné à consolider les bases de la relance après une période relativement longue marquée par la crise et les restrictions sanitaires, note le journal.

Le gouvernement étant conscient de l’ampleur des enjeux, la réflexion a déjà commencé concernant les moyens de stimuler l’investissement, constate-t-il, soulignant que le pari pour l’exécutif est de « générer plus d’investissements très rapidement » pour renforcer la croissance économique et surtout créer plus d’emploi sur le marché.

+L’Économiste+, qui aborde les développements sur la scène politique nationale, écrit que sans surprise pour l’heure, c’est le budget qui doit susciter les critiques, notant que l’exécutif va devoir convaincre sur la suppression de l’IS progressif, une mesure qui semble accueillie avec beaucoup de réserves par le patronat, relève la publication.

Sur d’autres sujets, la situation peut paraître assez cocasse, si l’on constate qu’une partie des critiques est portée par des partis de la majorité, à l’instar de l’Istiqlal, ajoute-t-il.

A y regarder de près pourtant, les alliés au pouvoir seront loin de jouer un mauvais tour, si une partie d’entre eux se garde de toute complaisance, car étant donné que l’opposition est jugée faible numériquement, il y a peut-être là des leviers de rééquilibrage pour garantir des débats d’une meilleure qualité au Parlement, soutient-il.

+L’Opinion+, qui s’attarde sur les répercussions du renchérissement des produits de consommation de base, écrit que la flambée des prix de ces produits, dont l’indice a grimpé de 5%, est « le premier stress-test » pour le nouveau gouvernement

Cette conjoncture vient rappeler l’urgence de la mise en place de « stocks stratégiques » qui auraient permis de prémunir le Royaume de ce genre de contre-chocs, voire de démarrage rapide de mesures de soutien aux classes moyennes et défavorisées, déployables pour atténuer l’effet de ces flambées subites qui risquent de se multiplier, soutient le quotidien.

Seule une réelle souveraineté économique basée sur une autosuffisance industrielle et agricole est capable d’offrir un bouclier au Royaume, juge-t-il.

+Le Matin+ relève que les cafés, restaurants et hôtels déplorent une baisse de fréquentation. Semaine difficile pour les restaurateurs et gérants de cafés depuis l’obligation du pass vaccinal. Outre l’application sur le terrain, qui a occasionné des difficultés et provoqué parfois des situations ingérables, les professionnels déplorent une baisse de fréquentation et donc de revenus, note le journal.

Alors que l’activité pâtit toujours des retombées de la crise sanitaire, cette nouvelle mesure vient lui donner le coup de grâce, estime l’Association nationale des propriétaires et gérants des cafés et restaurants, citée par la publication.

Covid-19: Le Maroc est passé au niveau vert (ministre)

Le Maroc est passé au niveau vert grâce à la grande amélioration de la situation épidémiologique liée à la Covid-19, a indiqué le ministre de la Santé et de la protection sociale, Khalid Ait Taleb.Lors d’un exposé présenté devant le conseil de gouvernement, réuni jeudi, le ministre s’est félicité de la nette amélioration des indicateurs épidémiologiques, ce qui a permis au Royaume de passer au niveau vert de transmission, a indiqué un communiqué du ministère délégué auprès du Chef du gouvernement, chargé des Relations avec le parlement.

Dans ce sens, le ministre a souligné que dans le cadre de cette amélioration palpable, la campagne nationale de vaccination se poursuit dans un climat marqué par l’adhésion des citoyens à l’approche préventive basée sur l’adoption du « pass vaccinal » pour les déplacements et l’accès aux lieux publics, a ajouté le communiqué.

Le nombre de personnes ayant bénéficié d’au moins une dose s’est élevé à 24.053.942, soit plus de 64% de la population, alors que 21.835.545 ont reçu les deux doses, soit plus de 57,6% des Marocains, a précisé le ministre, ajoutant que 1.263.441 personnes se sont vu administrer une troisième dose de rappel.

M. Ait Taleb a, par ailleurs, appelé à davantage de vigilance et de respect des mesures préventives, faisant constater que malgré l’amélioration enregistrée, le Maroc n’est pas à l’abri d’une nouvelle vague due à la flambée des cas de contamination dans plusieurs pays du monde suite à l’apparition d’un nouveau variant.

Il a, dans ce sens, appelé à préserver les acquis réalisés par le Royaume à travers le maintien de la vigilance et l’observation stricte des mesures préventives, notamment celles décrétées par les autorités, qui sont en train d’être allégées progressivement, parallèlement à l’avancement de la campagne de vaccination, en vue d’atteindre l’immunité collective souhaitée.

La Colombie décide d’étendre sa juridiction consulaire sur tout le territoire marocain, incluant le Sahara

La Colombie décide d’étendre sa juridiction consulaire sur tout le territoire marocain, incluant le Sahara. C’est ce qu’a annoncé la Vice-Présidente et ministre colombienne des Relations Extérieures, Mme Marta Lucia Ramírez lors d’un point de presse conjoint tenue, jeudi à Rabat, avec son homologue marocain, Nasser Bourita.La Colombie décide d’étendre sa juridiction consulaire sur tout le territoire marocain, incluant le Sahara

La Colombie décide d’étendre sa juridiction consulaire sur tout le territoire marocain, incluant le Sahara. C’est ce qu’a annoncé la Vice-Présidente et ministre colombienne des Relations Extérieures, Mme Marta Lucia Ramírez lors d’un point de presse conjoint tenue, jeudi à Rabat, avec son homologue marocain, Nasser Bourita.

Selon une déclaration conjointe publiée à l’issue de leurs entretiens, la responsable colombienne a souligné, tel qu’il a été reconnu dans différentes résolutions du Conseil de Sécurité de l’ONU, les efforts sérieux déployés par le Maroc dans la recherche d’une solution politique, pragmatique, réaliste et durable à ce différend, dans le cadre du processus politique mené sous les auspices exclusifs de l’ONU.

Dans ce sens, la vice-présidente et ministre colombienne des Relations Extérieures a souligné l’importance de l’Initiative Marocaine pour la région du Sahara présentée par le Maroc en 2007, en vue de parvenir à une solution politique, réaliste, durable et basée sur le compromis de toutes les parties, pour mettre fin à cette question, qui est vitale pour le Maroc, dans le cadre de sa souveraineté et de son intégrité territoriale.

Compte tenu de l’impact du phénomène migratoire, les deux ministres, lit-on dans la déclaration conjointe, ont convenu que ce phénomène représente un véritable défi pour la communauté internationale.

Dans le domaine de la coopération culturelle et éducative, les deux parties ont convenu de la pertinence de continuer à les promouvoir et de les élargir à divers secteurs d’intérêt commun, à travers des activités académiques et des échanges entre les institutions universitaires des deux pays.

Les deux ministres ont également décidé de lancer, très prochainement, deux programmes intégrés dans le domaine de l’agriculture (systèmes d’irrigation, cartographie des sols, fertilisants, etc.) dans deux régions de la Colombie qui seront identifiées dans les côtes Atlantique et Pacifique.

Politique, santé et économie au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi traitent de nombreux sujets notamment la nomination de secrétaires d’Etat, la campagne de vaccination et l’industrie touristique.+ Al Ahdath Al Maghribia+ écrit que plusieurs ministères se retrouvent pour ainsi dire gelés en attendant que le gouvernement soit au complet.

Citant certaines sources gouvernementales, le quotidien affirme que plusieurs ministres ont déjà tenu des réunions avec certains directeurs centraux qui relèvent de leur département, mais pas avec d’autres qui relèvent pourtant, eux aussi, du même ministère. Un cafouillage total, écrit le quotidien en citant comme exemple le département chargé des Marocains Résidant à l’Etranger, qui relève des Affaires étrangères, et dont au moins cinq directeurs centraux auraient été exclus de ce genre de réunions.

En conséquence, poursuit le quotidien, au moins 170 fonctionnaires de ce département sont aujourd’hui au « chômage technique », en attendant la nomination d’un secrétaire d’Etat qui devrait se charger des affaires de plusieurs millions de Marocains du monde. Ce n’est le seul département ministériel concerné qui se trouve dans cette situation, poursuit le journal. Celui des Sports, rattaché dans l’actuelle configuration gouvernementale au ministère de l’Education nationale, se trouve également dans une situation similaire. Il est dans le flou, en attendant la désignation d’un secrétaire d’Etat.

Le quotidien rappelle que, pour que le gouvernement soit au complet, il est attendu qu’au moins cinq secrétaires d’Etat le rejoignent dans les jours à venir. Les ministères concernés par ces nouvelles nominations sont, en plus des Affaires étrangères et de l’Education nationale, l’Intérieur, la Justice et l’Agriculture. Ces nouvelles nominations devraient répondre aux seuls critères de la compétence et du renouvellement des élites. Il ne sera donc pas question d’un quelconque quota à remplir pour satisfaire les attentes des partis membres de la coalition gouvernementale.

+Le Matin+ fait savoir que le Comité scientifique et technique de la vaccination anti-Covid, réuni mardi, renforce la veille internationale relative au développement du variant Delta+ et se félicite de l’augmentation du nombre de primo-vaccinés au Maroc depuis l’annonce de l’obligation du pass vaccinal.

Dans une réunion tenue, mardi 26 octobre, le Comité scientifique et technique de la vaccination anti-Covid a souligné avec beaucoup de satisfaction l’augmentation du nombre des vaccinés au Maroc, que ce soit pour la première, la deuxième ou la troisième dose. Joint par la publication, le professeur Saïd Afif, membre de ce comité note que cette augmentation a été observée à compter du jeudi 21 octobre 2021, date à laquelle la décision de rendre obligatoire le pass vaccinal est entrée en vigueur. « C’est un constat tout à fait logique qui a été observé dans d’autres pays dès l’adoption de l’obligation du pass vaccinal », explique Dr. Afif.

Chiffres à l’appui : l’expert indique que 630.000 personnes ont reçu la première dose, et ce du jeudi 21 octobre au lundi 25 octobre. Un record a été également enregistré, selon l’expert, pour la deuxième dose avec 602.000 personnes vaccinées durant la même période et aussi pour troisième dose avec 387.000 vaccinées.

Sur un autre registre, Dr Afif indique que le Comité suit de très près le développement du nouveau variant Delta+ qui se propage dans le monde avec pour objectif, d’une part la définition du degré de sa contagiosité, et d’autre part la vérification de l’efficacité et la capacité des différents vaccins dont dispose le Maroc actuellement pour y faire face.

+L’Economiste+ rapporte que le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a reçu, mercredi à Rabat, une délégation de l’American Jewish Committee (AJC).

Dans une déclaration à la presse à l’issue de cette entrevue, le responsable des affaires politiques au sein de l’AJC, M. Jason Isaacson, a indiqué que les entretiens avec M. Bourita ont porté notamment sur la stabilité régionale, la paix et l’importance des relations entre les États-Unis et le Maroc, « un Etat ayant la plus longue relation diplomatique avec notre pays » et qui « partage les mêmes valeurs » avec les États-Unis d’Amérique. Et d’ajouter que les membres de la délégation ont discuté avec M. Bourita « des intérêts communs entre notre communauté et le peuple marocain ainsi que de la souveraineté du Royaume sur le Sahara marocain ».

M. Isaacson a, en outre, affirmé, que le Maroc « a marqué l’histoire » sous la conduite de SM le Roi Mohammed VI, par la signature des Accords d’Abraham et la normalisation des relations avec Israël.

+Les Inspirations Eco+ relate le mal-être des opérateurs de l’industrie touristique qui ont été déboussolés par la dernière décision de suspension de tous les vols en provenance et à destination de quatre marchés majeurs de la destination Maroc (Allemagne, Royaume-Uni et Hollande, en plus de la Russie, fermée depuis plusieurs semaines) représentants des bassins émetteurs, pour la saison d’hiver.

Le quotidien rappelle que quelques mois avant l’avènement de la pandémie, « le nombre de nuitées cumulées des touristes, en provenance d’Allemagne, s’élevait à 1.745.560, soit 10% de part du marché (PDM) national. Ceux venant du Royaume-Uni totalisaient 2.223.512 nuitées, (13% de PDM) alors que les Hollandais ont enregistré 436.033 nuitées (2.5% de PDM) ». Il ajoute que « ces trois pays représentent 25,5% du marché national, soit plus d’un quart de l’activité touristique et plus de 30% des recettes, pour une manne de 2,22 milliards d’euros de devises ».

 

Le journal rapporte des annulations en cascade, suite à ces annonces, non seulement des marchés précités, mais aussi des marchés traditionnels du Maroc

Pire, cela touche, également, les intentions de départ des autres marchés. Des marchés qui justement s’éloignent davantage, d’après le quotidien. A l’image de l’organisation de l’assemblée générale de l’Organisation mondiale du tourisme prévue à Marrakech du 30 novembre au 3 décembre 2021 qui a été annulée.

La publication pense qu’en l’absence de mesures d’accompagnement concrètes et immédiates, à la hauteur de l’aggravation de la situation du secteur, les acteurs du secteur touristique disent éprouver une difficulté grandissante à envisager l’avenir de leur industrie, et in fine, craindre une implosion de son tissu économique.

La BAD mobilise plus de 114 millions d’euros pour soutenir une agriculture plus résiliente et plus inclusive au Maroc

Le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement a approuvé, mercredi à Abidjan, un prêt de plus de 114 millions d’euros en faveur du Maroc pour financer le Programme d’appui au développement inclusif et durable des zones agricoles et rurales (PADIDZAR), indique un communiqué de l’institution panafricaine parvenue à APA.Ce nouveau projet d’adaptation climatique, qui constitue le premier financement axé sur les résultats dans le secteur agricole en Afrique du Nord, contribuera à renforcer la résilience de l’agriculture marocaine face aux effets du changement climatique afin d’améliorer les conditions de vie des populations rurales.

Le programme déploiera une approche de développement plus durable et plus inclusive et favorisera l’émergence d’une classe moyenne, notamment par la création d’emplois en milieu rural et l’appui aux jeunes et femmes entrepreneurs agricoles.

Afin de renforcer la résilience climatique de l’agriculture marocaine, en particulier pour les petits producteurs, le programme soutiendra une utilisation plus efficiente des ressources en eau avec une meilleure valorisation de l’eau d’irrigation et introduira de nouvelles techniques de conversion du sol. Il permettra également de renforcer les capacités des acteurs, notamment les associations des usagers des eaux agricoles et les coopératives agricoles.

 « Une agriculture plus durable, plus résiliente et plus inclusive, c’est notre priorité avec cette opération, qui soutient la nouvelle vision stratégique du secteur agricole « Génération Green 2020-2030 », a affirmé Mohamed El Azizi, directeur général de la Banque africaine de développement pour l’Afrique du Nord. Notre appui consolide les précédentes réalisations qui, sur plus d’une décennie, ont permis de passer d’une logique de production à une logique de transformation avec une plus grande valeur ajoutée, au bénéfice des populations rurales. »

Le programme appuiera ainsi le développement de systèmes de production plus efficients, plus résilients et plus durables. Il œuvrera à l’amélioration des chaînes de valeur toujours plus inclusives, plus performantes et plus pérennes. Il soutiendra également le renforcement des capacités institutionnelles pour faciliter la mise en œuvre des réformes et l’exécution des investissements.

« Premier financement axé sur les résultats dans le secteur agricole en Afrique du Nord, il porte en lui l’exigence, encore plus forte, d’inclusion, de performance et de durabilité, a souligné Achraf Hassan Tarsim, le responsable-pays de la Banque pour le Maroc. L’amélioration de l’efficience et de la résilience climatique des périmètres irrigués, la promotion des femmes, l’appui aux jeunes entrepreneurs et la formation des producteurs ouvriront, entre autres, le champ des possibles dans ce secteur, en particulier pour les petites et moyennes exploitations. Nous aiderons ainsi à créer de nouveaux emplois pour améliorer durablement les conditions de vie des populations rurales. »

Le programme est aligné sur les cinq priorités stratégiques de la Banque, les « High 5 » en particulier la réalisation des objectifs « nourrir l’Afrique » et « améliorer la qualité de vie  des populations africaines ». Il soutient également la nouvelle stratégie agricole du Royaume du Maroc, intitulée « Génération Green 2020-2030 », et le Programme national d’approvisionnement en eau potable et d’irrigation 2020-2027.

L’engagement de la Banque africaine de développement au Maroc, depuis un demi-siècle, s’élève à plus de dix milliards d’euros. Les financements couvrent les secteurs de la santé, de l’énergie, de l’eau, des transports, du développement humain, de l’agriculture et du secteur financier.

Une délégation de l’American Jewish Committee reçue à Rabat

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a reçu, mercredi à Rabat, une délégation de l’American Jewish Committee (AJC).Dans une déclaration à la presse à l’issue de cette entrevue, le responsable des affaires politiques au sein de l’AJC, M. Jason Isaacson, a indiqué que les entretiens avec M. Bourita ont porté notamment sur la stabilité régionale, la paix et l’importance des relations entre les États-Unis et le Maroc, « un Etat ayant la plus longue relation diplomatique avec notre pays » et qui « partage les mêmes valeurs » avec les États-Unis d’Amérique.

Et d’ajouter que les membres de la délégation ont discuté avec M. Bourita « des intérêts communs entre notre communauté et le peuple marocain ainsi que de la souveraineté du Royaume sur le Sahara marocain ».

M. Isaacson a, en outre, affirmé, que le Maroc « a marqué l’histoire » sous la conduite de SM le Roi Mohammed VI, par la signature des Accords d’Abraham et la normalisation des relations avec Israël.

Maroc: la Banque africaine de développement soutient l’agriculture

L’institution financière a mobilisé plus de 114 millions d’euros pour financer une agriculture plus résiliente et plus inclusive selon un communiqué parvenu mercredi à APA.Cet appui financier destiné au Programme d’appui au développement inclusif et durable des zones agricoles et rurales (PADIDZAR) contribuera à renforcer la résilience de l’agriculture marocaine face aux effets du changement climatique.

Ce nouveau projet d’adaptation climatique constitue, selon la note, le premier financement axé sur les résultats dans le secteur agricole en Afrique du Nord. Il déploiera une approche de développement plus durable et plus inclusive et favorisera l’émergence d’une classe moyenne, notamment par la création d’emplois en milieu rural et l’appui aux jeunes et femmes entrepreneurs agricoles.

Le programme soutiendra en particulier les petits producteurs à travers une utilisation plus efficiente des ressources en eau avec une meilleure valorisation de l’eau d’irrigation. Il introduira aussi de nouvelles techniques de conversion du sol. Il permettra également de renforcer les capacités des acteurs, notamment les associations des usagers des eaux agricoles et les coopératives agricoles.

« Une agriculture plus durable, plus résiliente et plus inclusive, c’est notre priorité avec cette opération, qui soutient la nouvelle vision stratégique du secteur agricole +Génération Green 2020-2030+ », a affirmé le directeur général de la Bad pour l’Afrique du Nord, Mohamed El Azizi, cité par le communiqué.

« Notre appui consolide les précédentes réalisations qui, sur plus d’une décennie, ont permis de passer d’une logique de production à une logique de transformation avec une plus grande valeur ajoutée, au bénéfice des populations rurales », a-t-il ajouté.

Le programme appuiera ainsi le développement de systèmes de production plus efficients, plus résilients et plus durables. Il œuvrera à l’amélioration des chaînes de valeur toujours plus inclusives, plus performantes et plus pérennes. Il soutiendra également le renforcement des capacités institutionnelles pour faciliter la mise en œuvre des réformes et l’exécution des investissements.

« Ce projet porte en lui l’exigence, encore plus forte, d’inclusion, de performance et de durabilité », a souligné le responsable-pays de la Banque pour le Maroc, Achraf Hassan Tarsim.

Selon lui, l’amélioration de l’efficience et de la résilience climatique des périmètres irrigués, la promotion des femmes, l’appui aux jeunes entrepreneurs et la formation des producteurs ouvriront, entre autres, le champ des possibles dans ce secteur, en particulier pour les petites et moyennes exploitations.

« Nous aiderons ainsi à créer de nouveaux emplois pour améliorer durablement les conditions de vie des populations rurales », espère-t-il.

Le programme est aligné sur les cinq priorités stratégiques de la Banque, les « High 5 » en particulier la réalisation des objectifs « nourrir l’Afrique » et « améliorer la qualité de vie des populations africaines ». Il soutient également le Programme national d’approvisionnement en eau potable et d’irrigation 2020-2027 du royaume.

Divers sujets au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi se focalisent sur nombre de sujets notamment la tenue du Symposium scientifique international de la Fondation Mohammed VI des Ouléma Africains, la 2ème Réunion ministérielle UA-UE et la culture du cannabis. +Le Matin+ rapporte que le Symposium scientifique international de la Fondation Mohammed VI des Ouléma africains aura lieu du 29 au 31 octobre à Abuja, sous le thème « Le patrimoine islamique africain: Mémoire et Histoire », annoncent les organisateurs. 

 Cet évènement international, qui réunira près de 400 participants de 34 pays, s’assigne comme objectifs de découvrir le patrimoine islamique africain, ses composantes, ses étapes de développement, les contributions des différents milieux, ses figures marquantes, notamment les érudits, les savants et les soufis, ainsi que sa force de créativité et ses mécanismes de communication et d’échanges interculturels, indiquent les organisateurs.

 +Al Bayane+ fait savoir que la 2ème réunion ministérielle Union Africaine–Union Européenne, dont les travaux préparatoires ont été lancés mardi, se penchera sur la riposte face à la pandémie de la Covid-19 et la relance après la crise sanitaire mondiale. 

 Lors de la réunion préparatoire, consacrée aux hauts fonctionnaires des ministères des Affaires étrangères des Etats membres de l’UA et de l’UE, les dirigeants des deux organisations continentales ont plaidé pour un partenariat solide et solidaire pour surmonter les défis engendrés par la pandémie de coronavirus, indique le journal. 

 Intervenant à cette occasion, la vice-présidente de la Commission de l’union africaine (CUA) et cheffe de la délégation de la CUA, Monique Nsanzabaganwa, a mis l’accent sur les bouleversements provoqués par la pandémie de la Covid-19, insistant sur l’impératif d’un fort partenariat Afrique-Europe pour relever les défis communs.

+L’Opinion+ souligne que depuis l’adoption de la loi autorisant l’usage thérapeutique du cannabis au Maroc, bon nombre d’études et de rapports ont vu le jour dévoilant les différentes potentialités offertes par cette légalisation en matière d’industrialisation et de commercialisation. 

Parmi les bienfaits de cette mesure, et non des moindres, figure la prospérité économique des régions du Nord du Royaume, où les agriculteurs de chanvre vivent depuis des décennies dans des conditions déplorables, suite à la prédominance de l’informel et les contraintes judiciaires. A cela s’ajoutent les quelque 100 milliards de dirhams (1 euro = 10,3 DH) de revenus que pourrait engranger le Maroc de cette culture à l’horizon 2023.

Maroc Telecom compte près de 73 millions de clients à fin septembre 2021

Le nombre de clients de l’opérateur marocain de téléphonie, Maroc Telecom, a atteint près de 73 millions à fin septembre 2021, en hausse de 3,3% par rapport à la même période de 2020.Cette évolution est attribuable à la hausse de la base clients dans les filiales (+4,2%), explique le groupe dans un communiqué sur ses résultats consolidés à fin septembre.

Le parc Mobile enregistre une hausse de 1,6% sur un an pour atteindre plus de 20 millions de clients tiré aussi bien par le parc Prépayé que Postpayé (+1,7% et +0,9% respectivement) grâce à un regain d’activité observé ce trimestre après la réouverture des frontières, relève la même source.

Celui Fixe est quasi stable sur un an (-0,4%), à près de 2 millions de lignes, précise le groupe, ajoutant que le parc Haut Débit progresse de 1,8%, pour atteindre 1,7 million d’abonnés tiré par des installations records de lignes Fibre Optique (+53%).

A l’international, le parc Mobile a atteint 48.546.000 clients, répartis sur le Burkina Faso (10.259.000), Côte d’Ivoire (9.877.000), Mali (8.011.000), Bénin (4.995.000), Tchad (4.919.000), Niger (3.059.000), Togo (2.847.000), Mauritanie (2.753.000), Gabon (1.605.000) et Centrafrique (221.000).

Le parc Fixe, lui, s’est élevé à 347.000 abonnés sur Mali (184.000), Burkina Faso (76.000), Mauritanie (58.000) et Gabon (30.000), tandis que le parc Haut débit fixe s’est situé à 140.000 clients.

Le partenariat UA-UE doit faire l’objet d’une mise à jour stratégique (Bourita)

Il est temps que le partenariat Union africaine (UA)-Union européenne (UE) fasse l’objet d’une mise à jour stratégique, a affirmé, ce mardi 26 octobre 2021 à Kigali, le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita. »Notre partenariat ne devrait pas être réduit à adopter des documents et à applaudir des consensus âprement négociés. Mais au contraire, il devrait mesurer le progrès et se féliciter des projets réalisés », a souligné M. Bourita qui intervenait lors de la seconde réunion ministérielle préparatoire du 6ème Sommet UA-UE qui se tient dans la capitale rwandaise, Kigali.

Evoquant le caractère stratégique du partenariat Afrique-Europe, le ministre a relevé que ce partenariat est né d’une volonté commune de bâtir un espace de dialogue et de coopération pour la sécurité, le développement et la prospérité partagée.

Ce partenariat, a dit M. Bourita, a « démontré sa pertinence, puisque nous y restons attachés depuis deux décennies », ajoutant que le partenariat UA-UE a gagné en structuration, avec des ministérielles régulières et des groupes de travail permanents entre l’UA et l’UE.

Cette structuration est nécessaire, mais n’est pas une fin en soi, a fait observer le ministre, notant dans ce sens que « le but ultime reste la réalisation des objectifs-cadres formulés dans les Déclarations du Sommet du Caire d’Avril 2000 et du Sommet d’Abidjan de Novembre 2017 ».

Par ailleurs, M. Bourita a fait remarquer que si les objectifs demeurent pertinents, la démarche collective, elle, gagne à se renouveler.

« Depuis 2000, nous avons adopté 3 Feuilles de route, mais combien en avons-nous réalisées ? », s’est-il interrogé, estimant que l’action collective tarde encore à se traduire en réalisations tangibles.

Evoquant le 6ème Sommet UA-UE prévu l’année prochaine à Bruxelles, le ministre a indiqué que ce sommet sera l’occasion de donner un nouveau souffle au partenariat Afrique-Europe.

Il a, d’autre part, salué une proposition du ministre rwandais des Affaires Etrangères, Vincent Biruta, visant la création d’un Comité ministériel restreint de suivi et de mise en oeuvre pour assurer des résultats tangibles, une mise en oeuvre effective des objectifs.

Selon le ministre, ce comité pourrait contribuer à rendre le partenariat UA-UE plus visible pour les populations des deux continents, notamment les plus jeunes, à travers notamment l’identification et le développement des activités ayant un impact sur la vie quotidienne.

« Le Maroc est disposé à faire partie de ce comité et à abriter sa première réunion », a-t-il annoncé.

En marge de sa participation à la 2ème Réunion ministérielle UA-UE, M. Bourita a tenu une série de rencontres bilatérales avec plusieurs ministres des Affaires Etrangères africains et européens.

Cette 2ème réunion est présidée conjointement par le Ministre des Affaires Étrangères de la RDC, M. Christophe Lutundula, dont le pays préside actuellement l’UA, et le Haut Représentant de l’Union Européenne pour les Affaires Étrangères et la Politique de Sécurité et Vice-Président de la Commission Européenne, M. Josep Borrell.

Lors de cette réunion, les ministres des Affaires étrangères de l’UE et de l’UA ont fait le point sur les progrès accomplis depuis le cinquième sommet UE-UA (Abidjan, 29-30 novembre 2017), en procédant à un échange de vues sur le partenariat UE-UA ainsi que sur les moyens de renforcer la coopération.

Le pass vaccinal au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi se focalisent sur la polémique autour de la généralisation du pass vaccinal. +L’Economiste+ écrit que depuis l’entrée en vigueur de l’obligation du pass vaccinal, jeudi dernier, plusieurs dérapages ont été signalés. Des citoyens ont déploré « l’excès de zèle » dans l’application de cette décision, qualifiée « d’imbroglio juridique ».

Absence d’une base légale régissant cette obligation, impact sur le libre exercice des droits de base des citoyens, protection des données personnelles… Plusieurs griefs ont été pointés par des partis politiques, des ONG, ou encore le Conseil national des droits de l’Homme. Les détracteurs de cette décision appellent aussi à instaurer un délai raisonnable, afin de favoriser une meilleure adaptation.

+Al Ahdath Al Maghribia+ souligne que quelques jours seulement après son entrée en vigueur, la généralisation du pass vaccinal fait polémique. Ce qui a poussé le gouvernement, à l’origine de la décision annoncée le 18 octobre dernier, de réagir. Dans un communiqué émanant du département du Chef du gouvernement, l’Exécutif dit avoir accueilli avec satisfaction la grande affluence vers les centres de vaccination suite à l’adoption de la nouvelle démarche préventive basée sur le pass vaccinal, assurant que la réalisation de l’immunité collective et le retour à la vie normal sont tributaires de la participation massive de tous à cet effort national, rapporte le quotidien.

« Suite à l’opérationnalisation de la nouvelle démarche préventive basée sur l’adoption du pass vaccinal comme document essentiel de déplacement, le gouvernement salue la grande adhésion des citoyennes et citoyens ayant répondu à cet appel national, et se sont engagés massivement dans la campagne nationale de vaccination contre le nouveau coronavirus », selon le communiqué du département du Chef du gouvernement, cité par le journal.

Cette réaction de l’Exécutif intervient au lendemain d’un week-end mouvementé, sous le sceau de la contestation du pass vaccinal. Le refus de cette décision ne se limite plus aux réseaux sociaux, tant certaines voix s’élèvent désormais dans l’espace public.

+Assahraa Al Maghribia+ écrit que Khalid Ait Taleb, ministre de la Santé et de la Protection sociale, n’a pas mâché ses mots, soulignant que sans la poursuite de la campagne nationale de vaccination et l’adoption du pass vaccinal, il ne serait pas possible de sortir de la Covid 19.

S’exprimant lors de la séance des questions à la Chambre des représentants, Ait Taleb a expliqué qu’il n’y avait pas possibilité d’éviter l’adoption du pass vaccinal obligatoire face à une éventuelle vague épidémique « plus dangereuse » que les précédentes, soulignant que cette mesure était la seule permettant d’éviter un retour au confinement.

Ce 24 octobre à Rabat, des dizaines de personnes sont sortis manifester leur refus de la généralisation du pass vaccinal devant le Parlement. Interdits de protester face à l’hémicycle, les manifestants, dont des personnes vaccinées, scandaient “Non au Pass vaccinal”, tout au long du boulevard Mohammed V.

Cette tension s’est faite ressentir jusqu’à la Chambre des représentants, dont le bureau a annoncé la semaine dernière que l’accès au Parlement est conditionné par la présentation du pass vaccinal. Connue pour son opposition à la vaccination contre le Covid, la députée et la secrétaire générale du PSU, Nabila Mounib, a été empêchée d’accéder à l’hémicycle ce 25 octobre, à l’occasion de la séance hebdomadaire des questions orales, la première du gouvernement Aziz Akhannouch, indique la publication.

Maroc: Le pass vaccinal ne vise pas à limiter les libertés (ministre)

L’adoption du pass vaccinal en cette période de l’année est une mesure qui vise à inciter les citoyens à se faire vacciner rapidement, a indiqué, lundi à Rabat, le ministre de la Santé et de la protection sociale, Khalid Ait Taleb.La polémique autour de l’obligation du pass vaccinal, décidée le 18 octobre dernier par le gouvernement, s’est invitée, ce lundi, au débat parlementaire. La question a constitué l’un des principaux axes de l’intervention du ministre de la Santé, Khalid Aït Taleb, lors de la séance plénière consacrée aux questions orales à la Chambre des représentants.

Pour le ministre, l’objectif est également de se prémunir contre les nouveaux foyers de contamination qui peuvent resurgir, et de se préparer à l’hiver, qui est une saison propice à l’apparition de nouvelles vagues épidémiques.

Il a relevé que le pass vaccinal a été adopté non pas comme mesure contraignante, mais au contraire, constitue un document officiel qui va permettre aux personnes entièrement vaccinées à reprendre progressivement leur vie normale, notant que la logique de la prévention exige d’assouplir les mesures restrictives pour la communauté des vaccinés.

L’adoption du pass vaccinal contribuera assurément à se prémunir du risque de transmission du virus par les personnes non encore vaccinées, et incitera les récalcitrants et les indécis à franchir le pas et à prendre leurs doses du vaccin, a-t-il ajouté.

M. Taleb a souligné à cet égard que cette mesure ne pourra que pousser les non-vaccinés à adhérer en masse à la campagne nationale de vaccination qui constitue jusqu’à présent le seul moyen pour éviter les complications graves liées au nouveau Coronavirus.

L’adoption du pass vaccinal en tant que seul document officiel permettant le déplacement des personnes et l’accès aux espaces publics et privés est une décision sage, et ce, afin d’éviter toute dégradation de la situation sanitaire avec tout ce que cela engendre comme conséquences sur le système de santé, surtout que tous les indicateurs montrent que la prochaine vague sera plus violente que les précédentes, a-t-il soutenu.

Le ministre a de même réitéré son appel à davantage de prudence, de vigilance et à continuer à interagir avec beaucoup de responsabilité avec les décisions prises par les pouvoirs publics pour préserver les vies et la santé publique, notamment la vaccination et le téléchargement du pass vaccinal, et ce, afin de contribuer à l’effort collectif de prévention contre les risques de cette pandémie.

Une adhésion massive à la campagne de vaccination permettra d’en finir une fois pour toute avec cette crise sanitaire, a-t-il dit, rappelant que le ministère de tutelle a informé les citoyens ayant reçu la première dose du vaccin anti-Covid qu’ils peuvent obtenir un pass vaccinal provisoire téléchargeable directement dès l’injection de la première dose du vaccin, et ce à partir de ce lundi.

Les primo-vaccinés pourront obtenir un pass de vaccination complet dès réception de la deuxième dose, 28 jours après la première injection, ainsi qu’un pass actualisé après la troisième dose, six mois après la deuxième injection, a fait savoir le ministre, relevant que les personnes auxquelles il est interdit de se faire vacciner pour des raisons de santé, comme celles souffrant d’allergies sévères peuvent également obtenir un pass vaccinal à condition de présenter un certificat délivré par un médecin spécialisé attestant d’une contre-indication à la vaccination contre le Covid-19.

Maroc : Reprise des vols de la RAM avec Miami et Doha à partir de décembre prochain

La compagnie marocaine de l’aviation civile, Royal Air Maroc (RAM) rétablira sa route aérienne directe reliant Casablanca et Miami à compter du 12 décembre prochain, et celle reliant Casablanca à Doha, à partir du 24 décembre, a annoncé lundi un communiqué de la compagnie marocaine. »Dans le cadre de la reprise progressive du trafic aérien, Royal Air Maroc rétablira, à compter du 12 décembre prochain, sa route aérienne directe reliant Casablanca et Miami. Elle rouvrira également sa liaison directe reliant Casablanca à Doha (Qatar), à partir du 24 décembre 2021″, indique RAM dans un communiqué.

Les deux lignes avaient été suspendues en mars 2020 en raison de la crise sanitaire, rappelle le communiqué, faisant savoir que les vols au départ de Casablanca vers l’aéroport de Miami seront opérés à raison de deux fréquences par semaine, en Boeing 787 Dreamliner.

Ils seront programmés tous les vendredis et dimanches à 16H30 (heure locale) avec une arrivée à Miami à 19h50 (heure locale). Les vols au départ de Miami seront programmés tous les vendredis et dimanches à 21H50 (heure locale) pour une arrivée à Casablanca à 11H45 (j+1).    

L’aéroport International de Miami est une plateforme de correspondances permettant de relier divers aéroports avoisinants en Floride, ainsi que plusieurs aéroports du sud des États-Unis d’Amérique comme la Géorgie et le Texas.

Royal Air Maroc se donne aussi comme ambition de relier l’Afrique à l’Amérique Centrale grâce aux nombreuses possibilités de connexions qu’offre cet aéroport, ainsi que les opportunités en codesharing via son partenaire American Airlines, les deux compagnies étant membres de la prestigieuse Alliance Oneworld.

La reprise de cette ligne aérienne vient renforcer le réseau de liaisons directes de Royal Air Maroc avec le continent Nord-Américain. La Compagnie marocaine compte trois autres lignes directes opérationnelles au départ de Casablanca : New-York, Washington et Montréal. Cette dernière ligne sera rétablie dès le 29 octobre prochain.

Par ailleurs, Royal Air Maroc reprendra les vols reliant Casablanca à l’aéroport international de Doha selon la programmation suivante : les vols se feront au départ de Casablanca tous les mercredis et vendredis à 14H30 (heure locale), avec une arrivée à Doha à 23h20 (heure locale). Les vols au départ de Doha seront programmés tous les jeudis et samedis à 01H20 (heure locale) pour arriver à Casablanca à 07h25 (heure locale).

À noter que depuis 2015, un partenariat stratégique lie Royal Air Maroc et Qatar Airways offrant beaucoup d’avantages aux clients des deux compagnies membres de Oneworld grâce aux meilleures connexions de leurs réseaux respectifs à Casablanca et à Doha avec le continent africain et asiatique.

Maroc: Arrestation de 262 candidats à l’immigration clandestine à Laâyoune

Un total de 262 candidats à l’immigration clandestine et plusieurs passeurs a  été arrêté durant la dernière semaine dans la province de Laâyoune, chef-lieu des provinces du sud du Maroc, lors de plusieurs opérations menées par les services de sécurité contre les réseaux de traite des êtres humains qui ont permis la saisie de sommes d’argent et d’équipements et du matériel de navigation.Ainsi, 29 candidats à l’émigration clandestine, dont deux organisateurs, ont été interpelés le 19 octobre dernier et une importante somme d’argent a été saisie.

Trois jours plus tard, 57 personnes, qui voulaient se rendre aux Iles Canaries, ont été arrêtées et des chambres à air utilisées comme bouées de sauvetage et un GPS ont été saisis.

Les services de sécurité ont également interpellé le 24 octobre à Laâyoune un total de 132 individus qui guettaient le moment propice pour effectuer la traversée vers les côtes espagnoles.

Une autre tentative d’émigration clandestine au niveau de la commune Foum El Oued a été avortée et 44 candidats ont été interpelés avec saisie d’une embarcation pneumatique et deux motogodilles.

Les éléments du service préfectoral de la police judiciaire à Laâyoune avaient précédé jeudi, en coordination avec leurs homologues de Guelmim, à l’interpellation de trois personnes, dont un qualifié d’organisateur principal, qui s’activent dans l’organisation des traversés vers les Iles Canaries, avec saisie de 03 embarcation et deux motogodilles et une somme d’argent importante.

Economie et santé au menu des quotidiens marocains

La transition énergétique, la rationalisation des dépenses publiques et le pass vaccinal sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.Evoquant les enjeux des énergies renouvelables, +Aujourd’hui le Maroc+ écrit que les choix faits par le Maroc, il y a plusieurs années déjà, sont visionnaires et judicieux.

Pour le journal, la transition énergétique mise en marche depuis longtemps, et confirmée par le nouveau gouvernement à travers son institutionnalisation comme département ministériel à part entière, « n’est plus une option écologique ni un luxe, mais véritablement le seul choix viable pour l’avenir ».

Pour sa part, +L’Economiste+ indique que le volontarisme affiché pour les énergies renouvelables dans le mix énergétique est à la hauteur des enjeux, mais nul doute que l’orientation bien engagée nécessitera une remise sur les rails pour corriger les défaillances constatées en cours de route sur des projets majeurs.

« Nous voilà aussi tenus d’aller le plus loin possible en matière d’efficacité énergétique », estime la publication, soulignant la nécessité de mener cette bataille sur deux fronts: production et consommation.

+L’Opinion+, qui aborde la rationalisation des dépenses publiques, écrit que le Maroc, pris dans les filets de la dette publique, n’a plus d’autre choix que de se serrer la ceinture pour redresser ne serait-ce qu’en partie le déséquilibre budgétaire qui menace le potentiel de croissance du pays.

Le quotidien estime que la nouvelle équipe gouvernementale opterait pour une gestion stricte du budget 2022, en réduisant à minima les dépenses de fonctionnement au niveau de tous ses départements.

Avec un déficit budgétaire frôlant les 6% pour l’année prochaine, l’Exécutif préfère l’austérité dans les dépenses liées aux déplacements, aux missions, aux constructions de nouveaux bâtiments, ou encore à l’achat de nouveaux véhicules de fonction, afin de drainer l’essentiel des ressources financières vers les investissements, ajoute-t-il.

+Libération+ rapporte que les citoyens ayant reçu leur première dose du vaccin anti-Covid pourront obtenir un pass vaccinal provisoire à partir du lundi.

Un communiqué du ministère de la Santé informe « les citoyens ayant reçu la première dose du vaccin contre le nouveau coronavirus qu’ils peuvent obtenir un pass vaccinal provisoire téléchargeable directement après avoir reçu la première dose du vaccin, et ce à partir du lundi 25 octobre », notant que ces derniers pourront obtenir un pass de vaccination complète après avoir reçu la deuxième dose, 28 jours après la première, ainsi qu’un pass actualisé après la troisième dose, six mois après la deuxième.

Le Maroc renonce à abriter l’assemblée générale de l’Organisation mondiale du tourisme

Le Maroc a renoncé à abriter l’assemblée générale de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT), initialement prévue du 30 novembre au 3 décembre 2021 à Marrakech, en raison de la situation épidémiologique mondiale qui ne permet pas de garantir les conditions de sécurité sanitaire des participants.« Le gouvernement du Maroc a informé le secrétariat de l’OMT que l’évolution de la situation mondiale actuelle, liée à la pandémie de Covid-19, ne permet pas la tenue de la 24e session de l’AG à Marrakech 2021 aux dates convenues, du 30 novembre au 3 décembre, dans des conditions garantissant les conditions de santé et de sécurité nécessaires aux participants », explique un courriel adressé ce samedi aux membres de l’OMT.

Ainsi, poursuit la même source, en vue de garantir la continuité des activités de l’organisation pour la période 2022-2023 et le bon fonctionnement de ses organes, conformément aux statuts, et après consultation du président du conseil exécutif et du gouvernement espagnol, la 24e session de l’AG et la 43e session plénière des membres affiliés se tiendront au siège de l’organisation à Madrid, aux mêmes dates.

Pour rappel, le Maroc avait été élu pour abriter à Marrakech en 2021, cette 24e session de l’AG de l’OMT. L’élection avait eu lieu lors de la 23e session de ladite assemblée qui s’est tenue du 9 au 13 septembre 2019 à Saint-Pétersbourg en Russie.

Santé et économie verte au menu des quotidiens marocains

L’obligation du pass vaccinal et la transition vers l’économie verte sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.+L’Opinion+, qui aborde la question de l’obligation du pass vaccinal, entrée en vigueur jeudi, écrit que cette décision peut paraître anticonstitutionnelle, mais elle a été prise dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire qui, lui, est passé par les rouages de la représentativité démocratique et a été validé et voté par les deux Chambres du Parlement.

Cette nouvelle étape dans la lutte contre la pandémie se justifie par plusieurs paramètres: le premier est que la campagne de vaccination a dépassé le seuil des 50% de la population ayant reçu les deux premières doses, tandis que le second est la nécessité d’une relance économique qui se fait attendre, constate le journal.

Toutefois, cette même décision aurait pu être prise et surtout annoncée différemment, car la logique aurait voulu qu’un effort de communication et de pédagogie soit déployé avant l’officialisation de cette décision pour éviter les inévitables cafouillages qui ne sauraient tarder au niveau des transports publics, des administrations et des centres commerciaux, déplore-t-il.

+L’Economiste+ estime que l’application de cette mesure va se heurter à la logistique, qui s’invite sur trois niveaux.

D’abord celui du contrôle du pass vaccinal qui ne peut pas s’improviser, note la publication, se demandant combien d’entreprises sont prêtes à le faire et avec quelles ressources humaines et techniques et à travers quel cadre réglementaire pour se protéger.

Ensuite, celui de la disponibilité des vaccins: là aussi, de sérieux cafouillages selon des échos d’hier, entre ceux qui en sont encore à la première dose, ceux qui se sont présentés pour la deuxième ou ceux qui se projettent sur la troisième.

Enfin, c’est un chantier qui exigera beaucoup de transparence pour montrer qu’il ne s’agira à aucun moment de renoncer à L’État de droit, explique-t-il.

+Aujourd’hui Le Maroc+, qui évoque la transition vers l’économie verte, écrit que force est de reconnaître que sur ce plan, le Maroc est aujourd’hui considéré comme l’un des précurseurs à l’échelle mondiale dans différents domaines.

Sous une impulsion royale, le pays s’est doté d’infrastructures importantes, notamment dans le domaine de l’énergie, constate le quotidien, notant que cette première base construite il y a plus d’une décennie « permet aujourd’hui au Royaume de se positionner parmi les leaders mondiaux dans le secteur des énergies renouvelables ».

Cette vision avant-gardiste va aider le Maroc à négocier l’étape post-Covid avec plus de sérénité, car il devient évident que dans les prochains mois et années, l’économie verte sera la priorité de toute la planète, estime-t-il.

Reprise des vols directs reliant le Maroc et le Canada dès le 29 octobre

Ottawa a autorisé la reprise des vols directs reliant le Maroc au Canada et ce après deux mois de suspension.La décision de suspension des vols commerciaux et privés directs de passagers, qui se rendent au Canada en provenance du Maroc, entrée en vigueur depuis le 29 août 2021, a été expliquée par une augmentation du nombre de résultats positifs à des tests de dépistage du Covid-19 chez les voyageurs arrivant du Maroc au Canada. Mais comme la situation épidémiologique s’est améliorée dans le Royaume, Ottawa a décidé de lever cette suspension.

Selon un communiqué de Transports Canada, la décision de reprise des vols a été prise compte tenu de la situation qui s’améliore en ce qui concerne le Covid-19 au Maroc, suivant ainsi l’avis de l’Agence de santé publique du Canada (ASPC).

Des mesures de santé publique supplémentaires seront toutefois mises en place, indique Transports Canada. Ainsi, les voyageurs devront présenter un résultat négatif à un test PCR de dépistage moléculaire reconnu, qui devra être effectué dans les 72 heures précédant le départ.

Les voyageurs pourront aussi présenter la preuve d’un résultat positif à un test de dépistage moléculaire fait dans les 14 à 180 jours avant le départ prévu vers le Canada. Transport Canada ajoute que les voyageurs qui peuvent entrer au Canada et qui arriveront depuis le Maroc par une route indirecte devront toujours présenter un résultat négatif à un test de dépistage moléculaire passé dans les 72 heures avant leur vol d’un pays tiers (autre que le Maroc).

Avant l’embarquement, insiste Transport Canada, “les voyageurs sont tenus de téléverser leurs renseignements sanitaires dans l’application ArriveCAN”, que ce soit au moyen de l’application mobile ou du site web. Ils devront aussi porter un masque pendant tout le voyage.

Les voyageurs qui ne sont pas en mesure de satisfaire à ces exigences se verront refuser l’embarquement, avertit Transports Canada.

Maroc: le pass vaccinal obligatoire dès ce jeudi

Le pass vaccinal, qui devient obligatoire dès ce jeudi au Maroc, sera délivré dès l’injection de la 1ère dose du vaccin anti-Covid. Mais il sera considéré comme invalide si la deuxième dose n’est pas prise après 21 ou 28 jours et la troisième après six mois, a déclaré Khalid Aït Taleb à des médias nationaux.« Le pass vaccinal comprend la première dose et la deuxième, mais il indiquera aussi la troisième », a-t-il expliqué. Cette dernière « doit se faire six mois après la deuxième dose. Si le délai de six mois est dépassé et que la personne concernée ne fait pas la troisième dose, son pass vaccinal ne sera plus valide », a alerté M. Aït Taleb.

Le pass vaccinal représente la fiche descriptive du protocole de vaccination de son détenteur. « C’est un document sanitaire mais aussi une disposition qui intègre l’arsenal des mesures préventives contre la pandémie de nouveau coronavirus », a indiqué le ministre, expliquant que cette mesure de prévention sanitaire doit être déployée dans tous les espaces auxquels les citoyens peuvent accéder. « C’est ainsi qu’on arrivera à se protéger contre le risque d’apparition de foyers épidémiques », a-t-il ajouté.

Reconnaissant l’amélioration de la situation épidémiologique au Maroc, M. Aït Taleb insiste sur l’obligation de maintenir un niveau élevé de vigilance, notamment en prenant en compte la recrudescence des cas covid dans plusieurs autres pays du monde, notamment en Europe. « L’expérience nous a appris que nous devons agir vite et par anticipation », a-t-il insisté. Et d’ajouter que si l’intervalle entre les vagues épidémiques se rétrécit, cela risque d’engendre des niveaux élevés de contaminations..

Santé, économie et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi se focalisent sur nombre de sujets notamment le pass vaccinal, le projet de loi de finances, la culture du cannabis et le retour du public sur les gradins.+Aujourd’hui le Maroc+ fait savoir que le pass vaccinal sera obligatoire dès ce jeudi 21 octobre 2021. Il permettra à son détenteur d’accéder aux espaces fermés, aux établissements hôteliers et touristiques, aux restaurants, aux cafés, aux commerces, aux salles de sport et hammams.

Les fonctionnaires, les employés et les usagers des administrations sont également tenues de fournir ce pass pour accéder aux administrations publiques, semi-publiques et privées. Il est aussi exigé pour les déplacements entre les préfectures et les provinces ainsi qu’à l’étranger.

Lors de son passage au journal télévisé, le ministre de la santé et de la protection sociale, Khalid Ait Taleb, a annoncé que le pass vaccinal sera considéré comme invalide si le délai d’injection de la 3e dose était dépassé.

+L’Economiste+ rapporte que le projet de loi de finances 2022 a inscrit 5 milliards de DH (1 euro = 10,2 DH) au titre des produits des cessions des participations de l’Etat.

Et comme la loi prévoit que la moitié des recettes de la privatisation va au budget, l’autre moitié est pour le Fonds Hassan II pour le développement économique et social. Cette opération devra porter sur une enveloppe de 10 milliards de DH.

+Rissalat Al Oumma+ indique que le Conseil Économique Social et Environnemental (CESE) a appelé, dans son rapport annuel au titre de l’année 2020, à concevoir et mettre en œuvre une stratégie intégrée de développement économique, social et environnemental dans les zones de culture du cannabis, incluant les cultivateurs locaux et les associant aux divers usages licites de la plante et à sa transformation industrielle.

Il a émis plusieurs recommandations dont l’apaisement du climat social en vue de tourner la page des poursuites judiciaires à l’encontre des cultivateurs et leurs familles, et la conception et la mise en œuvre d’un programme d’urgence de développement d’infrastructures routières et de petits ouvrages d’art dans le but de désenclaver les zones de culture du cannabis et de faciliter le développement de l’activité économique.

Au registre sportif, +Al Akhbar+ rapporte que le retour du public sur les gradins des stades se fait encore attendre. La publication explique que la Fédération marocaine de football (FRMF) a déposé une demande auprès des autorités pour permettre aux spectateurs de suivre les matchs de l’équipe nationale pendant la date FIFA du mois de novembre prochain, lors de laquelle il y aura les dernières journées des phases éliminatoires de la Coupe du monde du Qatar.

La FRMF espère un retour graduel du public dans les stades, et le début sera par les matchs de l’équipe nationale. A cet effet, elle a déposé un rapport détaillé sur la façon avec laquelle elle imagine ce retour dans les stades en expliquant aussi comment elle imposera le respect des gestes barrières. La FRMF va ainsi exiger le pass vaccinal, le port du masque et le respect des distanciations.

Selon des sources du quotidien, la FRMF se sent prête pour permettre aux spectateurs d’entrer aux stades et le test se fera pendant les matchs des Lions de l’Atlas avant la généralisation. Le taux de remplissage sera dans un premier temps de 30% avant de l’augmenter.