Covid-19 : le Maroc suspend les vols vers l’Allemagne, les Pays-Bas et le Royaume-Uni

Le Maroc a décidé de suspendre les vols en direction de l’Allemagne, des Pays-Bas et du Royaume-Uni.L’annonce a été faite par l’Office marocain des Aéroports sur son compte Twitter. Les vols seront suspendus à partir de ce mercredi 20 octobre à 23h59 et ce jusqu’à nouvel ordre, ajoute la même source.

Cette décision est justifiée par l’apparition d’un nouveau sous-variant du très contagieux Delta notamment au Royaume Uni.

Confronté à une hausse des contaminations au COVID-19, le gouvernement britannique, a indiqué mardi « surveiller de très près » un nouveau sous-variant se propageant dans le pays, sans qu’il soit établi en l’état s’il est plus contagieux.

Ce variant « AY4.2 » est un sous-variant du très contagieux Delta apparu initialement en Inde et qui avait provoqué une reprise de l’épidémie en fin de printemps et début d’été.

L’émergence de ce nouveau variant malgré la très forte contagiosité du Delta ayant tendance à écarter les nouvelles souches fait craindre une transmissibilité encore plus forte.

Elle survient alors que le Royaume-Uni, qui déplore près de 139.000 morts du Covid-19, se trouve confronté à un nombre croissant de cas positifs, dépassant désormais 40.000 chaque jour, soit un taux d’incidence bien plus élevé que dans le reste de l’Europe.

Diplomatie, économie et santé au menu des quotidiens marocains

Les enjeux de la nomination de nouveaux ambassadeurs, le projet de loi de finances pour 2022 et la gestion des implications de l’épidémie de coronavirus sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus mardi.+L’Economiste+, qui revient sur les enjeux de la nomination de deux ambassadeurs, à savoir Mohamed Benchaaboun en France et Youssef Amrani auprès de l’Union européenne, écrit que ces nominations « tombent à pic », d’autant que les deux ambassadeurs sont d’anciens ministres, dotés de l’expérience du terrain pour avoir piloté des dossiers importants.

A ce titre, ils sauront relever les grands défis mondiaux qui les attendent, dans un environnement régional tendu, entravant le bon voisinage Maroc-Europe, estime la publication.

Sur la scène internationale, le Maroc ayant marqué de nombreux points ces dernières années, ne serait-ce que sa conquête du continent africain qui suscite parfois les envies, “la diplomatie nouvelle version, aujourd’hui à l’œuvre, doit rassurer sur la dynamique enclenchée”, mais aussi “explorer les nouveaux partenariats possibles”, soulève-t-il.

+Aujourd’hui le Maroc+, qui s’attarde sur le projet de loi de finances (PLF) pour 2022, écrit que ce projet sera la première vraie occasion pour le gouvernement d’acter réellement et concrètement le changement.

Le PLF 2022 sera donc une occasion pour le gouvernement de donner le signal de départ à son action concrète sur le terrain et donner corps aux choix et orientations annoncés, précise le quotidien.

Plus spécialement pour le PLF 2022, année censée être de lancement de grands chantiers dans des secteurs sociaux, les traditionnels arbitrages budgétaires entre départements auxquels procède le chef du gouvernement ne seront pas basés seulement, et comme d’habitude, sur des considérations de l’ordre de l’équilibre financier, mais prendront certainement et plus en considération les impératifs qu’imposent les réformes sociales, ajoute-t-il.

+L’Opinion+, qui revient sur la gestion des implications de l’épidémie de coronavirus, souligne l’importance majeure de “saluer le professionnalisme et la bravoure des garants de notre sécurité”.

Pour le journal, l’un des aspects “les plus révélateurs” de la gestion “réussie” par le Maroc du contexte pandémique se situe au niveau du front sécuritaire.

Autant que l’angoisse sanitaire, et un peu plus que les soucis d’ordre socio-économique, la préservation de la sécurité des gens, de leurs biens et de leur intégrité physique était l’une des aspirations les plus prégnantes au moment de la propagation du Coronavirus, relève-t-il.

Au prix d’efforts et de sacrifices titanesques, les femmes et les hommes des divers corps sécuritaires, en tête desquels la DGSN, la DGST, la Gendarmerie Royale et les Forces Auxiliaires, sont en effet parvenus à procurer aux Marocains ces sentiments de sécurité, de sérénité et de quiétude sans lesquels toute vie sociale et communautaire est vouée à devenir invivable, ajoute-t-il.

Maroc : Mise en échec une grande opération de trafic international de drogue au port de Tanger

Les services sécuritaires du port Tanger Med (nord), ont mis en échec, lundi, une grande opération de trafic international de drogue et de psychotropes et saisi une tonne et 355 kg de cocaïne, indique un communiqué de Direction générale de la sûreté nationale (DGSN).Les mesures de contrôle de fouilles menées les services de la sûreté nationale ont suscité des suspicions concernant la méthode de scellement d’un conteneur à bord d’un bateau de croisière battant pavillon d’un Etat européen qui avait pris le départ d’un port au Brésil à destination des ports d’Anvers et de Portbury ce qui a nécessité de le soumettre à une fouille minutieuse par les brigades cynotechniques, ajoute la même source.

Cette fouille a permis la découverte et la saisie de cargaisons de cocaïne emballées et dissimulées dans 40 valises noires, précise la DGSN.

Les constatations et les expertises techniques réalisées ont révélé que la contrebande de cette quantité record de cocaïne s’est faite selon la méthode criminelle connue sous le nom « rip-on/rip-off » qui consiste à briser les plombs douaniers scellant les conteneurs destinés à l’export au pays d’embarquement pour pouvoir les charger en cocaïne avant d’apposer de nouveaux plombs falsifiés et illégaux, sachant que les conteneurs en question étaient scellés après avoir fait l’objet des procédures de contrôle.

La recherche et l’investigation dans cette affaire ont été confiées à la brigade nationale de police judiciaire sous la supervision du parquet compétent en vue d’identifier l’ensemble des personnes liées à ce réseau criminel impliqué dans la tentative de trafic de cargaisons de cocaïne, conclut le communiqué.

Maroc: Le gouvernement table sur un taux de croissance de 3,2%

Le Conseil de gouvernement, réuni lundi sous la présidence du Chef du gouvernement, M. Aziz Akhannouch, a examiné les grandes lignes du projet de Loi de finances (PLF) pour l’année 2022 qui table sur un taux de croissance de 3,2% et un déficit budgétaire de 5,9% du PIB.Le projet de loi de Finances 2022 prévoit la création de 250.000 emplois directs en deux ans.

Les hypothèses de la Loi de Finances 2022 ont été annoncées lors d’un point de presse tenu à l’issue du Conseil de gouvernement par le ministre délégué chargé des Relations avec le parlement, Porte-parole du gouvernement, M. Mustapha Baitas, la ministre de l’économie et des Finances, Mme Nadia Fettah Alaoui et le ministre délégué chargé du budget, M. Faouzi Lekjaa.

Selon les responsables, ce projet de loi de finances a été élaboré sur la base de l’hypothèse d’une campagne agricole estimée à 80 millions de quintaux et d’un cours moyen de gaz butane de 450 dollars la tonne.

Le PLF pour l’année à venir traduit l’orientation du gouvernement à consacrer l’effort social du Royaume.

Maroc : Le pass vaccinal obligatoire dès jeudi

Le gouvernement a décidé d’adopter, à partir de jeudi prochain, une nouvelle approche préventive basée sur le « pass vaccinal » en tant que document agréé par les autorités sanitaires et ce, conformément aux dispositions juridiques relatives à la gestion de l’état d’urgence sanitaire. »Dans le cadre du renforcement du développement positif que connaît la campagne nationale de vaccination, tout en prenant en considération la baisse progressive du nombre d’infections par le coronavirus grâce aux mesures prises par les autorités publiques, et conformément aux recommandations du comité scientifique et technique, le gouvernement a décidé d’adopter, à partir du jeudi 21 octobre, une nouvelle approche préventive, basée sur le pass vaccinal, en tant que document agréé par les autorités sanitaires et ce à travers une série de mesures », indique un communiqué du gouvernement.

Ces mesures, précise-t-il, concernent l’autorisation des personnes à se déplacer entre les préfectures et les provinces, à travers les moyens de transport privés ou publics, à condition de présenter exclusivement le « pass vaccinal », l’adoption de ce « pass » comme document de voyage à l’étranger et l’annulation de l’autorisation de déplacement délivrée par les autorités locales compétentes.

Les fonctionnaires, les employés et les usagers des administrations sont également tenus de fournir le « pass vaccinal » pour accéder aux administrations publiques, semi-publiques et privées, ajoute la même source, indiquant qu’il est nécessaire de présenter ce « pass » pour accéder aussi aux établissements hôteliers et touristiques, aux restaurants, aux cafés, aux espaces fermés, aux commerces, aux salles de sport et hammams.

Tous les responsables des secteurs public et privé se doivent de veiller à l’application saine de toutes ces mesures, sous leur responsabilité juridique directe, poursuit le communiqué.

Rappelant que les autres mesures préventives déjà instaurées restent en vigueur, le gouvernement appelle les non-vaccinés à recevoir leur deux doses de vaccin dans les plus brefs délais et les personnes vaccinées depuis plus de six mois à prendre la troisième dose en vue de renforcer leur immunité.

À ce propos, les citoyens et citoyennes ayant reçu les deux doses du vaccin doivent télécharger le « pass vaccinal » sur le site web dédié à la campagne nationale de vaccination contre la Covid-19 sur le lien « www.liqahcorona.ma ».

Ils peuvent également le demander au niveau des annexes administratives proches de leur lieu de résidence au cas où ils ne parviennent pas à le télécharger dudit site, conclut la même source.

Santé, social et économie au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi se focalisent sur nombre de sujets notamment, la campagne de vaccination, la situation sanitaire dans le Royaume, les droits des femmes et l’état de la filière de la conserve de poisson.Evoquant la situation sanitaire au Maroc, +Le Matin+ indique que le Royaume passe à la vitesse supérieure pour vacciner la totalité des personnes éligibles d’ici fin novembre 2021.

A cet effet, le ministre de la Santé et de la protection sociale, Khalid Aït Taleb, a adressé une circulaire aux directeurs des délégations régionales de la Santé pour mettre en œuvre un plan d’accélération de la vaccination anti-Covid au niveau des régions.

Le ministre insiste également sur le suivi de l’opération d’administration de la deuxième dose aux primo-vaccinés et la généralisation de la troisième dose au niveau de toutes les stations de vaccinations et des vaccinodromes.

+L’Economiste+ se fait l’écho d’une déclaration du coordonnateur du Centre national des opérations d’urgence de santé publique au ministère de la Santé et de la Protection sociale, Mouad Merabet, qui a affirmé que le Maroc passe cette semaine au niveau faible de transmission du SARS-CoV-2 (Covid-19).

Après 4 semaines consécutives de transmission modérée du SARS-CoV-2 (niveau de criticité Orange), le taux de positivité enregistré cette semaine est le plus faible depuis 16 semaines avec 3.5%, a-t-il révélé dans un post sur LinkedIn, précisant que cette valeur est la plus basse avec une incidence hebdomadaire en baisse continue de 8/100.000 hts, outre un nombre de décès en baisse également depuis 13 semaines.

+Aujourd’hui le Maroc+ fait savoir que l’Association démocratique des femmes du Maroc (ADFM) a appelé à nouveau à la nécessité de réviser les lois et les politiques publiques relatives aux droits des femmes, en priorité le Code de la famille.

Dans un communiqué, publié à l’occasion du 17ème anniversaire de la réforme du code de la famille, l’ADFM réclame en urgence à ce que ces lois et les politiques publiques soient harmonisées avec la Constitution et les obligations internationales. « Le code de la famille nécessite une refonte globale de manière à combler les lacunes, remédier aux défaillances et contradictions de certaines dispositions », indique l’association, citée par le quotidien En notant que « de nombreuses dispositions de ce texte n’ont fait qu’aggraver la situation sociale de la femme marocaine et pérenniser les injustices sociales et familiales».

+L’Opinion+ souligne que la filière de la conserve de poisson, qui n’a jamais bénéficié de subventions et qui a permis au Maroc de se positionner comme un leader au niveau mondial, est actuellement en train de vivre une crise sans précédent.

Les professionnels du secteur ont récemment alerté l’opinion publique et les décideurs sur une situation intenable qui risque de détruire les acquis en la matière. Paradoxalement, ces deux dernières années ont été marquées par des épisodes de captures « miraculeuses » de la sardine dans divers ports du Royaume.

Maroc : L’association « Reins » plaide pour la réforme de la loi régissant la transplantation d’organes

L’Association « REINS » de lutte contre les maladies rénales se bat sur tous les fronts. Elle milite pour la promotion du don d’organes, initie des campagnes de sensibilisation au don et la transplantation d’organes mais aussi elle organise de nombreuses campagnes d’inscription sur le registre de don d’organe. C’est un combat sans cesse mené d’arrache-pied à longueur de l’année par l’équipe de cette association, sous la supervision de Amal Bourquia, Professeur en néphrologie et en néphrologie pédiatrique, présidente de l’association « REINS » et experte en éthique médicale.Professeure Bourquia a bien voulu livrer une interview à APA à l’occasion de la Journée mondiale du don et de la transplantation d’organes, célébrée le 17 octobre de chaque année.

Propos recueillis par Hicham Alaoui

Quelle est la situation du don des organes au Maroc ?

La première transplantation rénale avec donneur vivant a été réalisée au Maroc en 1986, cependant et à ce jour le Maroc n’a pu effectuer que 600 transplantations rénales, dont 60 à partir de sujets en état de mort encéphalique, soit environ 17 greffes par million d’habitants depuis 1990, des chiffres dérisoires comparés à la demande. L’analyse de ces chiffres : 600 transplantations rénales depuis 34 ans et près de 1200 donneurs potentiels, permet de constater qu’ils ne traduisent ni le niveau médical du Maroc ni la générosité des Marocains. Au Maroc, un nombre sans cesse croissant de patients décèdent parce qu’ils n’ont pas pu être transplantés. Ils quittent ce monde sans qu’elle ait eu leur chance d’avoir une greffe qui pourrait les sauver. Les candidats éventuels au don d’organes après la mort sont aussi très rares au Maroc malgré les dispositions légales. On peut noter que la loi concernant la greffe d’organes a vu le jour en 1998. Mais très peu de Marocains se sont inscrits aux registres du don d’organes après la mort, près de 1100 personnes dont plus de 700 à Casablanca.

Quels sont les efforts que vous déployez pour la sensibilisation au don ?

Tout d’abord l’association « REINS », est la seule association au Maroc qui travaille pour la promotion du don d’organes en militant sur tous les fronts. Le don d’organes est un acte de générosité, citoyen, permettant de sauver des vies, que l’Islam encourage et que la loi encadre de façon très précise et nous faisons tout pour le promouvoir dans notre société. Notre association a engagé de nombreuses actions depuis plus de quinze ans pour sensibiliser la population mais également les professionnels de la santé. Parmi ces actions, « REINS » a développé régulièrement des actions de communication et d’information pour être proche du citoyen et l’aider à faire son choix en ayant toutes les informations nécessaires.

REINS a donc produit de très nombreux documents très variés touchant tous les aspects du don en langue Française et arabe : des livres, des dépliant, des affiches… Elle a aussi créé et gère de nombreux réseaux sociaux dont le site web www.reins.ma qui fournit d nombreuses informations, quatre pages Facebook dont celle du « réseau marocain pour le don d’organes », produit des films institutionnels. Elle a également organisé des sessions de signatures du registre du don au niveau des tribunaux de première instance (Casablanca, Rabat, Tanger…).

Selon vous, quelle serait la mesure la plus efficace pour aboutir à un don massif des organes ?

Il est certain que pour le développement de la greffe d’organes au Maroc, nous plaidons pour le changement de la loi pour que les Marocains deviennent tous donneurs potentiels en dehors de ceux qui exprimeraient leur refus. C’est la seule voie actuelle qui pourraient aider à sauver les personnes en attente de greffe. Un militantisme dans ce sens paraît essentiel. Forte de son expérience et de ses actions inlassables tendant à promouvoir le don d’organes dans notre pays, l’Association REINS continue de plaider pour aider les patients dialysés à sortir de la dialyse par le développement de la greffe.

Force est de constater que le Maroc accuse un grand retard, en matière de greffe d’organes en général et rénale en particulier. Chaque jour, des hommes, des femmes et des enfants meurent parce qu’ils n’ont pas pu être transplantés au moment opportun… Ils quittent ce bas monde alors que la médecine aurait été en mesure de les sauver. Pour parler de la transplantation rénale le Maroc compte près de 32.000 patients sous dialyse qui espèrent ardemment d’être transplanté, pour soulager leur souffrance et améliorer la qualité de leur vie.

La transplantation d’organes demeure une thérapeutique peu développée au Maroc. Jusqu’à la fin 2020, près de 600 malades ont pu être greffés du rein, essentiellement avec des donneurs vivants et une soixantaine avec donneurs en état de mort cérébrale. Alors qu’un nombre important et non identifié en attente d’un organe vitale comme le cœur ou le foie, meurt faute d’être transplante.  Au Maroc, le don d’organes reste très insuffisant et ce pour de nombreuses raisons. Plusieurs problèmes limitent l’accès à la transplantation, dont l’insuffisance de fonds alloués, le manque d’informations et la faible sensibilisation. Une réflexion nationale, avec l’implication de tous les acteurs, s’avère nécessaire pour optimiser les dépenses et concevoir une stratégie pour le futur où l’on verrait la transplantation rénale comme une alternative indispensable.

Maroc : Le Conseil des ministres examine le projet de loi de finances et adopte nombre d’accords internationaux

Le Roi Mohammed VI a présidé ce dimanche à Fès, un Conseil des ministres, consacré à l’examen des orientations générales du Projet de loi de finances pour l’année budgétaire 2022, l’adoption d’un projet de loi organique et de nombre d’accords internationaux, ainsi qu’à des nominations aux fonctions supérieures.Au début des travaux du Conseil, la ministre de l’Économie et des Finances a présenté un exposé sur les orientations générales du Projet de loi de finances pour l’année 2022, indique un communiqué lu par le porte-parole du palais royal.

La ministre a affirmé que ce projet a été élaboré dans un contexte marqué par l’émergence de signes d’une reprise de l’économie nationale, les enseignements tirés de la gestion de la crise pandémique et le début de la mise en œuvre du Modèle de développement en tant que responsabilité nationale nécessitant la participation de toutes les énergies et forces vives du pays.

Le gouvernement a veillé à ce que le Projet de loi de finances soit un point de départ pour la mise en œuvre des Hautes Orientations Royales et du programme gouvernemental.

Les orientations générales du projet de loi de finances pour l’année 2022 reposent sur quatre axes. Il s’agit premièrement de la consolidation des bases de la relance de l’économie nationale, à l’effet de permettre aux différents secteurs de reprendre leur dynamisme ainsi que d’améliorer leur capacité à préserver les emplois et d’en créer d’autres. Il s’agit également de la poursuite de la mise en œuvre du Plan de relance de l’économie nationale ainsi que l’opérationnalisation du Fonds Mohammed VI pour l’Investissement, la mise en place de la charte de l’investissement, l’amélioration du climat des affaires et la mise en œuvre de la loi-cadre relative à la réforme fiscale.

Deuxièmement : Le renforcement des mécanismes d’inclusion et l’avancement dans la généralisation de la protection sociale. Outre la poursuite de la mise en œuvre de la généralisation de l’Assurance Maladie Obligatoire de base au profit des travailleurs non-salariés, l’année 2022 marquera le lancement de la deuxième phase de ce grand chantier portant sur l’élargissement de la population bénéficiaire aux catégories vulnérables et pauvres.

En parallèle, les mesures nécessaires seront prises pour la généralisation progressive des allocations familiales, à travers la mise en œuvre du Registre Social Unifié, une attention particulière sera accordée à l’intégration sociale des personnes en situation de handicap, en plus d’ériger la promotion de l’égalité des sexes dans divers domaines économiques et sociaux parmi les priorités de l’action gouvernementale.

Le troisième axe porte sur renforcement du capital humain, en prenant les mesures nécessaires visant à permettre à l’école publique de retrouver son double rôle de transfert du savoir et de promotion sociale.

Le gouvernement œuvrera aussi au lancement d’une réforme profonde du système de santé de manière à réhabiliter le secteur de la santé et accompagner le chantier de la généralisation de la protection sociale.

Le quatrième axe prévoit  la réforme du secteur public et le renforcement des mécanismes de gouvernance , à travers l’accélération de la mise en œuvre du chantier de la régionalisation avancée, la mise en place des mesures nécessaires pour la concrétisation des dispositions de la loi-cadre relative à la réforme des Établissements et Entreprises Publics, et l’opérationnalisation de l’Agence nationale de la gestion stratégique des participations de l’Etat.

Il en est également de l’accélération de la réforme de l’administration, à travers l’activation de la Charte des services publics et du chantier de la simplification des procédures administratives, la généralisation de l’administration numérique, ainsi que la concrétisation de la Charte de la déconcentration administrative.

Dans le cadre de la consolidation des relations de coopération et de partenariat liant le Maroc à plusieurs pays et du renforcement de sa position aux niveaux continental et international, le Conseil des ministres a approuvé sept accords internationaux, dont quatre bilatéraux et trois multilatéraux.

A l’issue des travaux du Conseil, le Roi a procédé à la nomination de Mohamed Benchaaboun, ambassadeur du Maroc en France et de Youssef Amrani, ambassadeur du Maroc à l’Union européenne.

Politique, économie et santé au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

La constitution du nouveau gouvernement et le gazoduc Maroc-Nigéria, le partenariat OCP et Israel Chemicals et les principaux dossiers du ministère de la Santé, sont les principaux sujets traités par les hebdomadaires et quotidiens marocains ce samedi.+La Vie éco+, qui évoque l’installation du gouvernement Akhannouch, écrit que le gouvernement est officiellement et solennellement investi et peut donc se mettre au travail, après « un véritable marathon mené au pas de charge, mais qui n’aura duré que 34 jours depuis la nomination du nouveau chef de gouvernement, le 10 septembre ».

L’hebdomadaireestime que cette performance “mérite d’être relevée”, tant “elle contraste avec ce qui a été observé dans de précédentes expériences”.

Elle est surtout décryptée comme étant annonciatrice de l’amorce de changement, celui-là même voulu par les citoyens tels qu’ils ont exprimé clairement le 8 septembre, estime-t-il, notant que par ses gestes et ses actions, la nouvelle équipe va s’efforcer désormais de traduire ce changement dans les faits.

+Tel Quel+ rapporte que des appels d’offres de la Banque islamique de développement (BID) laissent présager un financement du projet gazoduc Maroc-Nigéria par l’institution. En effet, la BID vient de lancer deux appels d’offres pour des études d’impact social et environnemental des sections onshore et offshore du pipeline Nigéria-Maroc.

Ces appels portent notamment sur les terrains à acquérir afin de réaliser le projet dans les différents pays qui seront traversés par le futur gazoduc. Les études devraient être lancées par les consultants retenus au cours du premier trimestre 2022, et s’étaleront sur une période de 12 à 14 mois, fait savoir la BID. Les entreprises intéressées ont jusqu’au 29 octobre 2021 pour se manifester.

+Le Vie Eco+ fait savoir que le Groupe OCP et Israel Chemicals ont signé au cours de la semaine, à Benguerir, un protocole d’accord pour la promotion de la recherche appliquée et l’excellence académique à travers le financement de programmes axés autour de la durabilité menés conjointement par l’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P) et l’Université Ben-Gourion du Néguev (BGU) destinés aux étudiants, au corps professoral et aux collaborateurs des deux universités respectives.

Ce partenariat, qui permet d’apporter un cadre institutionnel à l’engagement des deux universités en faveur de la durabilité, s’articule autour de domaines pluridisciplinaires axés sur les défis du monde contemporain : La sécurité alimentaire, l’écologie de la restauration, l’agriculture intelligente et durable, l’eau, le changement climatique, les télédétections, les énergies renouvelables, l’entrepreneuriat, le capital-risque et l’industrie hôtelière, souligne la publication.

+Le Matin+ relève que Khalid Aït Taleb, qui vient d’être reconduit à la tête du ministère de la Santé, a du « pain sur la planche ». Outre la gestion du dossier de la vaccination anti-Covid, il va devoir mener à bien des chantiers majeurs érigés en priorités par le nouveau gouvernement.

Il s’agit entre autres de pallier le manque de personnel de santé et d’atténuer les disparités de l’offre sanitaire, note le quotidien.

Le Marocain Fathallah Sijilmassi, premier directeur général de l’histoire de la Commission de l’UA

Le Marocain Fathallah Sijilmassi devient le premier directeur général de l’histoire de la Commission de l’Union Africaine (CUA).Ce nouveau poste, créé au terme du 11e commet extraordinaire des Chefs d’Etat et de gouvernement de l’UA en novembre 2018, entre dans le cadre de la réforme structurelle de la Commission de l’UA.

Sijilmassi accède, ainsi, au poste non électif le plus haut dans la hiérarchie de la Commission de l’Union africaine. Il s’inscrit dans la suite des responsabilités internationales qu’il a déjà occupées comme secrétaire général de l’Union pour la Méditerranée.

Fathallah Sijilmassi aura, notamment, la charge de conduire la gouvernance transversale des structures de la Commission de l’UA (CUA), d’assurer la coordination opérationnelle entre les différents départements de la CUA et avec les Etats membres, ainsi que la responsabilité de veiller à une performance optimale de la technostructure panafricaine.

La confiance placée en ce diplomate marocain expérimenté est un témoignage de la crédibilité dont jouissent le Royaume et ses ressources au sein de l’Union africaine et à l’échelle du continent.

Elle intervient dans un contexte marqué par un engagement soutenu du Maroc, depuis son retour à l’organisation panafricaine en janvier 2017, en faveur de la mise en œuvre de la réforme globale de l’UA et l’instauration d’une bonne gouvernance administrative et financière au sein de l’institution.

Diplomate de carrière, Sijilmassi a occupé de hauts postes de responsabilités nationales et internationales. Outre secrétaire général de l’UPM, il a été, notamment, ambassadeur du Maroc à Paris et à Bruxelles.

Politique, santé et éducation au menu des quotidiens marocains

Les enjeux du programme gouvernemental, la gestion de la crise sanitaire et les bourses estudiantines sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.+Aujourd’hui Le Maroc+ écrit que le programme du quinquennat paraît déjà assez chargé et l’équipe gouvernementale compte bien aller rapidement en se focalisant sur les priorités, notamment la santé, l’éducation et l’emploi, notant que le feu vert obtenu du Parlement après le vote de confiance va permettre au gouvernement de s’attaquer aux premiers dossiers.

La composition du gouvernement, l’architecture de ses départements et portefeuilles ainsi que le parcours de son chef rassurent déjà l’opinion publique, relève le quotidien, ajoutant que le Parlement aura également une part de responsabilité importante puisque la majorité des réformes sont portées par des textes qui transitent par l’Institution législative avec ses deux Chambres.

« La complémentarité entre le gouvernement et les deux Chambres parlementaires sera ainsi déterminante pour l’accélération des rythmes de réformes », conclut-il.

Abordant la gestion de la crise sanitaire, +Al Bayane+ constate qu’en dépit de la baisse substantielle des cas positifs et l’assouplissement graduel des mesures restrictives, « il semble que l’Etat tergiverse encore sur le maintien de cet allègement modéré ou encore la levée entière de ces contraintes », soutenant qu’après environ une dizaine de semaines de relâchement, les indicateurs du Covid sont au vert et révèlent la dégringolade naturelle du virus, suite à l’escalade au pic de son évolution.

La troisième vague étant en fébrilité, la propagation paraît faiblissante, fortement fragilisée par la montée en flèche de l’épreuve vaccinale dont la cadence parmi les différentes couches sociales s’avère galopante, explique l’auteur de l’article.

« Mais le virus est toujours dans nos murs, bien qu’on se soit relativement libéré du faîte vital », prévient-il, faisant savoir que le salut réside au fait, en l’accélération davantage des taux de vaccins, dans les diverses tranches d’âge, ce qui a été déjà entamé notamment dans les milieux scolaires.

+L’Economiste+ rapporte que le Sénégal accorde 150 places pédagogiques avec bourses aux étudiants marocains souhaitant s’inscrire dans ses établissements d’enseignement supérieur. Les bacheliers de 2020 ou 2021, avec une moyenne supérieure ou égale à 13/20, peuvent postuler en ligne pour l’une des 5 disciplines couvertes par le programme (Médecine générale/dentaire, pharmacie, ingénierie et agriculture).

Le dernier délai pour candidater est le 20 octobre 2021. La Russie, quant à elle, offre 44 bourses (26 en licence, 9 en master et l en doctorat) pour 2022-2023. Les candidatures, exclusivement en ligne sont ouvertes jusqu’au 1er novembre 2021. L’Irlande, pour sa part, octroie des bourses en master, doctorat et postdoctorat. La date limite pour postuler est le 21 octobre 2021.

Maroc: Le CMC table sur une croissance de 7,1% en 2021 avant un retour au « calme » en 2022

Le Centre Marocain de Conjoncture (CMC) vient de publier son rapport annuel consacré à la relance économique.Dans ce document, le CMC affiche un optimisme sans précédent, tablant sur un taux de croissance de 7,1% au titre de l’année 2021.

« L’amélioration des conditions sanitaires, la cadence soutenue de la campagne de vaccination, l’engouement des opérateurs pour la reprise de l’activité, l’excellente campagne agricole et la forte croissance qui se profile pour l’économie mondiale sont autant de facteurs qui présagent un relèvement appréciable de l’économie nationale en 2021 », indique le Centre dans un communiqué.

Le CMC affirme qu’un début de redressement semble se dessiner depuis le début de l’année, ce qui permettrait, à terme, de retrouver les performances d’avant la crise. Toutefois, cette reprise doit « être accompagnée par la mobilisation du système financier pour permettre au système productif de consolider sa marche vers l’émergence économique, condition sine qua none à toute amélioration du niveau de vie de la population », ajoute le Centre.

Pour autant, ce souci de relancer la machine productive ne doit pas négliger les risques macroéconomiques susceptibles de surgir en 2021 et en 2022, met en garde le Centre, précisant que l’année 2022 sera marquée par un retour au calme de la croissance qui devrait se situer aux alentours de 4,1% au regard d’un scepticisme qui persistera dans l’esprit des opérateurs économiques.

En effet, le CMC ne manque pas de relever les incertitudes quant aux performances attendues l’année prochaine. « Les grosses vagues de craintes et d’incertitudes engendrées par le Coronavirus devraient, en effet, s’aplanir avec l’avancée des mesures prophylactiques, mais le climat de confiance ne se serait pas entièrement rétabli. Le doute et la peur d’un retour de manivelle devraient persister dans les esprits des opérateurs économiques », prévient le Centre. 

Ces attitudes « compréhensibles et légitimes sont les traces d’une année et demie de traversée du désert caractérisée par une énorme instabilité des situations et un va-et-vient sinusoïdal de la propagation du virus ». 

Pour le CMC, l’apaisement de cet état de psychose ne peut s’opérer et ramener la sérénité dans les comportements des agents économiques que par une avancée forte et généralisée des campagnes de vaccination dans toutes les régions de la planète.

Maroc : Nabila Rmili remplacée par Khalid Ait Taleb à la tête du ministère de la Santé

Une semaine seulement après sa nomination à la tête du ministère de la Santé, Nabila Rmili a été remplacée ce jeudi par Khalid Ait Taleb, qui n’est autre que son prédécesseur à la tête de ce même département.En effet, le Roi Mohammed VI a approuvé la nomination de Khalid Ait Taleb, au poste de ministre de la Santé, en remplacement de Nabila Rmili, indique un communiqué de Cabinet Royal.

Cette nomination intervient suite à une demande déposée par le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, pour permettre à Nabila Rmili de se consacrer à ses fonctions de maire de Casablanca.

Le communiqué du Cabinet royal précise que Rmili a elle-même sollicité de « se consacrer pleinement à ses fonctions de présidente du Conseil de la ville de Casablanca ». Et ce, « après qu’elle se soit rendu compte de la charge du travail de cette mission représentative, et du suivi continu des affaires de ses habitants et des chantiers ouverts dans cette grande métropole, ce qui était de nature à impacter les multiples engagements et le suivi quotidien que nécessite le secteur de la santé, surtout en cette période de pandémie ».

Le Souverain « a bien voulu donner son approbation à la proposition du Chef du gouvernement de nommer M. Aït Taleb, afin de poursuivre les chantiers ouverts et les défis urgents du secteur de la santé, dont en premier chef la poursuite de la gestion du volet sanitaire de la pandémie du Covid-19 et le bon déroulement de la campagne nationale de vaccination », indique le communiqué du Cabinet royal.

Economie et santé au menu des quotidiens marocains

Le rôle des banques dans la relance de l’économie, le pouvoir d’achat des Marocains et la lutte contre la pandémie du nouveau coronavirus sont les principaux traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.+Aujourd’hui le Maroc+, qui aborde le rôle des banques dans la relance de l’économie, écrit que la relance « impérative » de la machine économique ne repose pas seulement et uniquement sur des dispositifs d’accompagnement publics, mais également sur les banques qui, estime-t-il, devraient être « en première ligne » pour que le Maroc puisse faire redémarrer les investissements privés et la création d’emplois.

Doté de savoir-faire, de professionnalisme et, surtout, du sens de l’engagement et d’implication auprès des autres composantes dans les grands défis, le secteur bancaire marocain est appelé à jouer un rôle essentiel dans la transformation de l’économie, qui est sur le point d’être enclenchée, conformément au programme gouvernemental et aux orientations du nouveau modèle de développement, relève l’éditorialiste, exhortant les banquiers à faire preuve de plus d' »audace » et de « créativité » pour réinventer une banque à la hauteur des ambitions d’un Maroc nouveau.

+Bayane Al Yaoum+, qui évoque le pouvoir d’achat des Marocains, écrit que le renchérissement des prix de plusieurs denrées alimentaires, conjugué aux répercussions de la pandémie et aux frais scolaires de la rentrée des classes, fait aujourd’hui du dossier du pouvoir d’achat et de l’amélioration du niveau de vie des Marocains un vrai test qui mettra à l’épreuve le discours du gouvernement et les mesures et dispositions qui seront inscrites dans le nouveau projet de loi de finances.

En dépit des fluctuations des marchés mondiaux, de la hausse des coûts de transport et des contextes politiques régionaux et internationaux qui affectent à leur tour les marchés et les échanges commerciaux, le discours sur « l’État social » devrait se focaliser essentiellement sur la protection du pouvoir d’achat des Marocains et l’amélioration de leurs conditions de vie, précise le quotidien.

+L’Opinion+, qui revient sur la lutte contre la Covid-19, indique que le « doute » sur l’efficacité de la vaccination contre la pandémie pourrait être « dévastateur » sur la santé, précisant que les personnes qui hésitent à se faire vacciner « ignorent les appels des autorités sanitaires par crainte, doute, ou parfois par nonchalance ».

La publication estime que bien que l’immunisation des Marocains avance « de façon remarquable », « on ne peut se réjouir tant le camp de la réticence résiste ».

Au-delà du risque de ralentissement de l’atteinte de l’immunité collective, les réticents font courir un « risque majeur » à la société, qui n’est pas à l’abri d’une nouvelle vague, provoquée par l’apparition d’un nouveau variant, avertit-il.

Maroc : La chambre des représentants accorde sa confiance au nouveau gouvernement

La Chambre des représentants du Maroc a adopté à la majorité, ce mercredi, le programme gouvernemental présenté par le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch.Le programme gouvernemental a été adopté par 213 voix pour, 64 contre et 1 abstention. Ainsi, la Chambre des représentants a accordé sa confiance au nouveau gouvernement.

Pour rappel, l’article 88 de la Constitution stipule que « le gouvernement est investi, après avoir obtenu la confiance de la Chambre des représentants, exprimée par le vote à la majorité absolue des membres composant ladite chambre, en faveur du programme du gouvernement ».

Avec l’adoption par la Chambre des représentants du programme du gouvernement, le nouvel exécutif a parachevé les conditions constitutionnelles pour exercer ses prérogatives.

Marrakech accueille la Biennale de la danse en Afrique

La ville de Marrakech sera l’hôte de la biennale de la danse en Afrique du 22 au 27 novembre prochain, un événement, organisé à l’occasion de la 15e édition du Festival international de danse contemporaine à Marrakech «On Marche».Il s’agit d’une rencontre entre deux événements phares. D’un côté́, le festival « On Marche », qui s’est forgé, depuis sa création en 2005, une place de choix dans le paysage culturel marocain. De l’autre, la Biennale de la Danse en Afrique, lancée en 1997, avec l’objectif de faire découvrir des talents et d’assurer la promotion de la création chorégraphique du continent. La biennale est itinérante. Elle s’est déjà tenue à Luanda (Angola), Antananarivo (Madagascar), Paris (France), Tunis (Tunisie), Bamako (Mali), Johannesburg (Afrique du Sud) et Ouagadougou (Burkina Faso).

Pendant 6 jours, Marrakech vibrera au rythme d’un programme riche en master class, en conférences, en projections de films sur l’histoire des danses africaines et en représentations chorégraphiques. Plusieurs performances artistiques sont au programme  dans des espaces publics. 

Le programme gouvernemental commenté par la presse marocaine

Les quotidiens marocains parus ce mercredi se focalisent sur le programme gouvernemental pour le prochain quinquennat et les perspectives de la réalisation des objectifs de ce programme.+Aujourd’hui le Maroc+ estime que c’est un programme ambitieux que le nouveau Chef du gouvernement Aziz Akhannouch vient de présenter devant les deux Chambres du Parlement. En effet, son plan rime avec création d’emplois, accompagnement des personnes exclues du marché du travail, croissance, investissement, et sauvetage rapide des entreprises menacées de faillite.

Dans le détail, la politique du nouveau gouvernement se décline en cinq principaux axes: une relance immédiate, la mise en place d’un programme national et régional soutenant les startups dans les secteurs porteurs, l’activation des réformes structurelles pour l’économie nationale, la mise en oeuvre des politiques sectorielles ambitieuses aux niveaux national et territorial, et l’adoption d’une politique efficace pour porter l’activité économique des femmes, souligne le quotidien.

Ainsi, pour encourager la compétitivité et l’innovation, des incitations fiscales ciblant les entreprises innovantes seront mises en place. Pour améliorer le climat des affaires, la Charte nationale des investissements sera mise en œuvre.

Le gouvernement s’engage aussi à lancer un plan visant à développer une industrie génératrice d’emplois, décarbonée et davantage compétitive à l’international.  Il mettra également en place un système national intégré relatif au stock stratégique de matières premières.

+Al Ahdath Al Maghribia+ souligne que le gouvernement d’Aziz Akhannouch prône une politique sociale reposant sur la contribution au renforcement des piliers de l’Etat social. Il s’agit d’assurer une réelle égalité des chances à tous les citoyens et valoriser le capital humain du Royaume.

Principal projet sur la table du gouvernement Akhannouch: la mise en œuvre du chantier de la généralisation de la protection sociale, conformément à la vision royale. « En application des hautes directives royales, notamment celles contenues dans le discours de vendredi dernier, à l’occasion de l’ouverture des travaux de ce mandat législatif, le gouvernement s’est engagé dans la poursuite du chantier de la protection sociale sous le haut patronage du Roi Mohammed VI », annonce le Chef du gouvernement ce lundi 11 octobre.

Si la généralisation de la protection sociale est son premier pilier, trois autres piliers complètent la politique sociale du gouvernement Akhannouch, rappelle Al Ahdath Al Maghribia. Parmi eux, la création d’un véritable système d’aide sociale ciblant les familles les plus vulnérables, avec un revenu stable au minimum pour préserver la dignité des personnes âgées, ainsi que des allocutions pour les familles nécessiteuses, tout en accélérant la mise en place du registre social.

Le troisième pilier de la politique sociale présentée devant les deux Chambres du Parlement repose sur les investissements importants prévus dans le secteur stratégique de la santé. Aziz Akhannouch s’engage ainsi à renforcer le service de santé publique, à travers la mise en œuvre d’un plan ambitieux pour répondre à l’urgence à court-terme, tout en se donnant les moyens de développer l’offre de santé sur le long terme. Le quatrième pilier, lui, concerne la réforme de l’école publique et sa réhabilitation pour qu’elle soit attractive et pépinière de compétences futures.

+Assabah+ Le programme du nouveau gouvernement est articulé autour des engagements, des principes et des angles qui font du social et du capital humain les principaux leviers du développement du Maroc.

Le gouvernement présidé par Aziz Akhannouch a basé son programme sur plusieurs engagements, principes et angles qu’il a promis de réaliser pendant son mandat qui s’étale sur la période de 2021 à 2026. Le quotidien rapporte que le nouvel Exécutif est appelé à mettre en œuvre les dix commandements considérés comme un contrat signé avec les citoyens qui ont voté pour la coalition tripartite pour les gouverner.

Il s’agit de relever le rythme de la croissance pour atteindre une moyenne de 4%, créer un million d’emplois, relever l’activité des femmes à plus de 30%, mettre en œuvre la généralisation de la protection sociale, sortir un million de familles de la précarité, protéger et élargir la classe moyenne au monde agricole, réduire les disparités sociales à moins de 39%, mobiliser le système éducatif pour qu’il soit classé parmi les 60 meilleurs pays du monde, généraliser l’enseignement fondamental à partir de 4 ans et renforcer le caractère officiel de l’amazighité en lui consacrant un budget d’un milliard de dirhams.

+Le Matin+ indique que le nouveau gouvernement fait de l’emploi l’un de ses principaux engagements. Il prévoit, dans son programme pour les cinq prochaines années, la création d’au moins 1 million d’emplois nets et lie cet objectif à la relance de l’économie et à la sortie de la crise.

L’emploi occupe une place centrale dans le plan d’action du nouveau gouvernement. La nouvelle équipe aux commandes de l’Exécutif prévoit, en effet, de créer au moins un million d’emplois nets durant les cinq ans que durera son mandat. Elle en fait l’un de ses dix grands engagements et lie la création de l’emploi à la relance de l’économie et à la sortie de crise, commente la publication.

Ainsi, le gouvernement lancera, à partir de 2022 et pour une durée de deux ans, un programme de petits et grands chantiers publics dans le cadre de contrats d’intérim, au niveau des collectivités territoriales, et ce en partenariat avec les associations et les coopératives locales, sans conditions de qualifications. Ce qui devra permettre de créer au moins 250.000 emplois directs dans deux ans, fait savoir le quotidien.

Eliminatoires Mondial-2022 : Le Maroc se qualifie pour le 3ème tour

La sélection marocaine de football s’est qualifiée pour le 3ème et dernier tour des éliminatoires africaines du Mondial 2022 de football, en s’imposant face à son homologue de la Guinée sur le score de 4 buts à 1, mardi à Rabat, en mise à jour de la 2è journée (groupe I).Les réalisations des Lions de l’Atlas ont été l’oeuvre Ayoub El Kaabi (21è), Selim Amallah (42è, 65è) et Sofiane Boufal (89è), tandis que Mamadou Kane a réduit la marque pour les Guinéens à la 31ème minute du jeu.

Grâce à ce succès, les Marocains occupent la première place (12 pts) de leur groupe, tandis que la Guinée est toujours 3è avec 3 points. La Guinée Bissau occupe la deuxième position (4 pts), alors que le Soudan ferme la marche du groupe avec 2 points.

Maroc : La croissance économique serait de 5,7% (FMI)

Le Fonds monétaire international (FMI) a révisé à la hausse le taux de croissance pour l’économie marocaine en 2021.Dans son rapport intitulé «World Economic Outlook», rendu public ce mardi, le FMI s’attend désormais à ce que le taux de croissance économique du Maroc pour l’année 2021 atteigne 5,7%, soit 1,3 points de plus que le taux prévisionnel annoncé en avril dernier.

Les statistiques du FMI montrent que le Maroc devrait afficher le taux de croissance le plus vigoureux des pays de la région MENA. Le Maroc fait mieux en particulier que l’Egypte (3,3%), la Tunisie (3%), l’Algérie (3,4%), les Emirats arabes unis (2,2%), ainsi que la Jordanie (2%).

L’institution de Bretton Woods souligne, en outre, que le chômage devrait grimper à 12% en 2021 avant de légèrement reculer à 11,5% l’an prochain. L’indice des prix à la consommation restera stable et se situera respectivement à 1,4% en 2021 et 1,2% en 2022, selon les mêmes projections.

Au niveau mondial, le FMI a légèrement abaissé ses projections de croissance, tablant désormais sur 5,9 % cette année et 4,9 % en 2022, tout en relevant la persistance à court terme des répercussions de la pandémie et ses effets divergents.

Maroc: Les cas positifs de Covid-19 enregistrent une tendance baissière

Les cas positifs de Covid-19 enregistrent une tendance baissière pour la neuvième semaine consécutive dans toutes les régions du Royaume, a annoncé mardi le ministère de la Santé.Présentant le bilan bi-mensuel de la situation épidémiologique (28 septembre/11 octobre), le chef de la division des maladies transmissibles, Abdelkrim Meziane Bellefquih, a précise que les contaminations sont passées de 10.000 cas hebdomadaires, il y a deux semaines, à moins de 4.000 la semaine dernière.

Cette tendance, qui s’est nettement confirmée durant la quinzaine écoulée, est signalée dans toutes les régions du Royaume. Aussi, le taux de reproduction du virus (R0) a continué de reculer pour se situer à 0.8, de même que le taux de positivité qui est passé de 8 à 4,5% durant la même période.

La même tendance a été observée au niveau du nombre de cas actifs, qui sont passés de 17.000 à moins de 7.000 cas en date du lundi 11 octobre, soit une baisse de 60%.

Les cas sévères ou graves ont chuté de 40% avec 692 patients à la même date, contre 1.148 il y a deux semaines. Par conséquent, le taux d’occupation des lits de réanimation Covid-19 est de l’ordre de 12%, contre 21% le 28 septembre.

Le nombre des malades placés sous intubation a connu une baisse significative de 21% durant les deux dernières semaines, tandis que la courbe hebdomadaire des décès a enregistré un net fléchissement pour la septième semaine de suite (118 décès contre 172 décès, soit une baisse de 31,4%).

Par ailleurs, M. Bellefquih a souligné que les cas sévères d’infection à la Covid-19 touchent particulièrement les personnes âgées, les personnes atteintes de maladies graves ou d’obésité ainsi que les femmes enceintes, poursuivant que les contaminations chez les personnes vaccinées interviennent généralement au bout de 6 mois après les injections du vaccin.

Mali : l’insécurité, gros frein pour la tenue des élections

Le ministre malien des Affaires étrangères, en visite au Maroc, a jeté un coup de froid sur la tenue des élections en février 2022.Abdoulaye Diop a laissé entendre lors d’une visite officielle à Rabat (Maroc) lundi, que la présidentielle et les législatives du 27 février 2022, pourraient ne pas se tenir « si la situation sécuritaire n’est pas prise en charge ».

Selon le chef de la diplomatie malienne qui animait une conférence de presse conjointe avec son homologue marocain Nasser Bourita, « un défi supplémentaire est venu avec le désengagement du partenaire français qui risque de créer un vide sécuritaire que l’Etat malien doit combler » indique-t-il.

Paris a entrepris de réorganiser son dispositif militaire au Sahel, en quittant notamment les bases les plus au nord du Mali (Kidal, Tombouctou et Tessalit) et en prévoyant de réduire ses effectifs dans la région d’ici à 2023 à 2.500-3.000 hommes, contre plus de 5.000 aujourd’hui.

Cette décision de la France change forcément la donne selon Abdoulaye Diop, qui appelle les partenaires extérieurs du Mali à avoir une autre lecture de la situation. « Nous nous sommes engagés sur un calendrier pour tenir les élections en février. Nous sommes dans cette lancée mais (…) cette approche dogmatique de dire +c’est le 27 février ou rien+, je crois qu’il faudra que nos partenaires prennent un peu de recul pour regarder l’ensemble de la situation », a-t-il souligné

Le ministre malien des Affaires étrangères plaide pour une solution qui prendra en compte les réalités locales, car à ses yeux « les Maliens ont le sentiment chaque fois que c’est des partenaires à l’extérieur du Mali qui nous donnent les prescriptions, et souvent ça ne marche pas » dit-il.

Une nouvelle démarche de la communauté internationale s’impose selon lui pour éviter le chaos. « L’état d’esprit doit changer. Qu’on sorte de la prescription, des diktats, des invectives, des ultimatums, pour entrer dans le cadre d’un dialogue et une écoute sincère avec les Maliens » lance-t-il à l’endroit des partenaires.

Pays enclavé de l’Afrique de l’Ouest, le Mali tente de sortir de la crise politique depuis le coup d’Etat perpétré par l’armée le 18 août 2020 contre le président Ibrahima Boubacar Keïta.

Les militaires qui reprochaient au régime d’IBK son inaction face aux attaques jihadistes qui secouent le pays depuis 2012, se retrouvent à leur tour englués dans une tourmente sécuritaire depuis la prise du pouvoir.

Et selon Youssouf Coulibaly, conseiller juridique du président de la transition Assimi Goïta, une « rectification de la trajectoire de la transition » est inéluctable. Selon ce proche du colonel, cette promesse de la junte d’organiser les élections en février 2022 et de transmettre le pouvoir aux civils ne pourra pas être tenue.

Par ailleurs, le ministre des Affaires étrangères malien porteur d’un message de paix du président de la transition adressé au Roi Mohammed VI, a annoncé lors de cette visite, la « reprise imminente de la coopération bilatérale entre le Maroc et le Mali ». A ce titre, Rabat accompagnera le Mali dans divers programmes de développement dans les secteurs comme l’agriculture, l’eau, la santé, l’information et les infrastructures.

Politique et santé au menu des quotidiens marocains

Le Discours adressé par le Roi Mohammed VI au parlement et le programme du gouvernement présenté, lundi, devant les parlementaires et les lots de vaccins reçus par le Maroc, sont les sujets traités par les quotidiens marocains parus mardi.+Al Ittihad Al Ichtiraki+ écrit que le discours royal comporte des signaux qu’il convient de capter avec un sens patriotique, qui devrait faire la part du devoir de servir, d’abord, le Maroc dans une conjoncture mondiale difficile, mettant en évidence trois étapes d’une importance capitale qui représentent les clés permettant de saisir les enjeux de la conjoncture.

La première étant liée au climat positif dans lequel se sont déroulées les élections, en mettant l’accent sur la signification politique de la large participation enregistrée dans les provinces du Sud.

La deuxième a mis l’accent sur la nécessité pour l’État, le gouvernement et les différents acteurs de prêter attention aux défis à relever et de privilégier solidarité, partenariat et écoute afin de pouvoir défendre pertinemment la Nation et ses intérêts supérieurs.

Alors que la troisième a évoqué les indicateurs positifs de l’économie nationale par rapport à ce qui se passe dans le monde en raison des répercussions de la pandémie et des mutations géostratégiques sur les plans régional et international, explique l’éditorialiste.

De son côté, +L’Opinion+ écrit que le marqueur le plus évident du Discours Royal est sans nul doute son ton optimiste et porteur d’espoir.

L’espoir d’abord en une sortie imminente de l’actuelle crise pandémique qui a plongé le Maroc, comme le reste du monde, dans une situation de psychose sanitaire où il a fallu redoubler d’efforts, de sacrifices, d’engagement et d’ingéniosité afin d’éviter à notre pays l’hécatombe.

L’espoir ensuite d’une relance économique rapide à même d' »extirper le Royaume des griffes d’une récession planétaire » face à laquelle seuls les États les plus résilients et les mieux organisés ont pu s’en sortir avec un taux maîtrisable de dégâts, note le journal.

L’autre motif de satisfaction et d’optimisme est l’excellent déroulement des dernières élections, qui ont permis un renouvellement total de la classe dirigeante et représentative, dans un réel esprit d’engagement populaire et d’alternance démocratique qui n’étaient pas du tout acquis en cette période dominée par les soubresauts politiques, ajoute-t-il.

Abordant le programme du gouvernement présenté lundi devant le parlement, +Aujourd’hui le Maroc+ évoque un contenu qui dénote du « pragmatisme » et d’une « volonté d’agir vite et bien », car, explique-t-il, le programme a été présenté comme étant un « véritable plan de transformation économique et sociale ».

Une transformation dictée par l’ampleur des attentes des citoyens, la multitude des défis qui attendent le pays dans les années qui viennent, la nécessité de parer prioritairement aux dysfonctionnements révélés précisément par la conjoncture sanitaire et enfin l’urgence de relancer la machine économique, relève l’éditorialiste.

Le tout en préservant et en confortant les grands choix faits par le Maroc sur le plan économique, social et sociétal, à commencer par ceux du nouveau modèle de développement ou encore en termes de positionnement continental, régional et international, ajoute-t-il.

+Al Massae+ rapporte qu’un gros lot de vaccins Sinopharm, environ 5 millions de doses, est arrivé dimanche à l’Aéroport Mohammed V. Le dernier lot que le Maroc avait reçu était constitué d’environ 12,5 millions de doses des vaccins Sinopharm et AstraZeneca, selon une source du journal, qui souligne que le Maroc s’est engagé à acheter 65 millions de doses de vaccins chinois et britanniques.

Les nouvelles quantités de vaccins permettent d’accélérer le rythme de vaccination, notamment à la lumière de l’annonce par le ministère de la Santé du lancement de l’administration de la 3ème dose pour les personnes vaccinées depuis 6 mois.

+Al Bayane+ fait savoir que la session d’automne de la 42ème édition du Moussem culturel international d’Asilah se tiendra, du 29 octobre au 18 novembre à l’initiative de la Fondation du Forum d’Asilah.

 Cette manifestation artistique et culturelle d’automne sera marquée par l’organisation de six colloques dans le cadre de la 35ème édition de l’Université ouverte Al-Mouatamid Ibn Abbad.

Maroc: Présentation du programme gouvernemental pour les cinq prochaines années

Le nouveau chef du gouvernement marocain a présenté, ce lundi, le programme gouvernemental devant les deux Chambres du Parlement.Akhannouch, qui défile cette fois-ci au Parlement avec sa nouvelle casquette de chef de l’exécutif, a détaillé les grandes lignes de son programme pour les cinq prochaines années.

La sortie avec succès de la crise liée à la pandémie de la Covid-19, la consolidation du choix démocratique et le renforcement de ses mécanismes, ainsi que l’engagement à mettre en oeuvre le contenu du nouveau modèle de développement sont les principaux axes qui régiront la ligne de conduite du gouvernement tout au long du mandat.

Selon Akhannouch, ce programme gouvernemental est en droite ligne avec le nouveau modèle de développement du Maroc.

L’équipe gouvernementale s’est fixée des priorités de taille, en l’occurrence le renforcement des piliers de l’État social. Sur ce point, il s’agira de poursuivre un chantier lancé par le Roi, à savoir la généralisation de la protection sociale. Le gouvernement s’engage également à créer un système d’aide sociale ciblant les familles les plus vulnérables. C’était d’ailleurs l’un des engagements phares pris par Akhannouch dans le cadre de la campagne électorale. L’ambition du nouveau chef de l’exécutif est d’assurer « un revenu stable au minimum pour préserver la dignité des personnes âgées et des compensations pour les familles nécessiteuses ».

L’autre priorité annoncée dans le programme gouvernemental présenté devant les députés porte sur la stimulation de l’économie nationale au profit de l’emploi. A cela s’ajoutent la consécration d’une bonne gouvernance dans la gestion publique, et l’établissement d’une forte relation de coopération entre les organes exécutif et législatif.

Pour Akhannouch, « le programme gouvernemental apporte des réponses réalistes et ambitieuses pour sortir de la crise et se projeter dans l’avenir avec détermination et constance, en adoptant une batterie de mesures visant à mettre en œuvre le nouveau modèle de développement et les actions à mener contenues dans les programmes des partis formant la majorité gouvernementale ».

Le gouvernement, a-t-il poursuivi, s’engage pendant la période de son mandat à améliorer progressivement les équilibres macroéconomiques du Royaume.

Aziz Akhannouch a, par ailleurs, expliqué que la majorité des électeurs ont choisi, lors des échéances communales, régionales et législatives, de soutenir les partis politiques ayant présenté des programmes ambitieux et réalistes et qui comportent des mesures chiffrées et précises.

Il a estimé que la volonté populaire a montré, à travers le taux de participation et les résultats des urnes, que le rétablissement de la confiance en l’action politique passe immanquablement par la présentation d’options et de programmes sociaux crédibles qui abordent les priorités réelles des citoyens.

Le Mali engagé à retrouver et traduire en justice les assassins des camionneurs marocains

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a reçu, lundi à Rabat, son homologue malien , Abdoulaye Diop, porteur d’un message écrit du président de la transition du Mali, M. Assimi Goïta, au Roi Mohammed VI.Abdoulaye Diop a par ailleurs précisé que le gouvernement malien est engagé à tout mettre en œuvre pour retrouver et traduire devant la justice les responsables du meurtre des deux camionneurs marocains au Mali.

Diop, qui s’exprimait lors d’une conférence de presse à l’issue de son entretien avec M. Bourita, a souligné qu’il s’agit d’un « acte barbare perpétré par les ennemis de la paix et du développement de nos deux pays ».

Il a, par ailleurs, exprimé « les condoléances du président de la transition et chef de l’État du Mali, Assimi Goïta, du gouvernement et de l’ensemble de la population malienne à l’adresse de SM le Roi Mohammed VI, du gouvernement et du peuple marocains » suite à cette perte.

Le chef de la diplomatie malienne a soutenu que « ces actes ne doivent pas nous décourager », ajoutant qu’ils « sont là pour rappeler le danger que nous vivons au quotidien ».

La presse marocaine décrypte le discours royal

Le Discours royal adressé au Parlement, à l’occasion de l’ouverture la 1ère année législative de la 11ème législature, est le thème principal traité par les quotidiens marocains parus ce lundi.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que le discours Royal « a dressé un tableau clair, lucide et parfaitement synthétique de l’ampleur de la tâche » qui attend la nouvelle équipe aux commandes du gouvernement.

Le Souverain a bien souligné, « explicitement » et « en filigrane », qu’au final, seul compte l’intérêt général du Maroc et rien d’autre, estime l’éditorialiste. Ceci est d’autant plus vrai que l’épisode pandémique sans précédent a démontré que face à une crise majeure, tous les pays, quel que soit leur niveau de développement, ne peuvent compter que sur leurs propres moyens, explique-t-il.

De son côté, +L’Opinion+ souligne que le Discours Royal a été l’occasion pour le Souverain de fixer les priorités du nouveau gouvernement, à savoir le renforcement de la Souveraineté nationale à tous les niveaux, l’accélération des efforts de relance économique et le démarrage effectif du chantier du Nouveau Modèle de Développement.

Un message reçu cinq sur cinq par l’équipe Akhannouch, qui a décidé de démarrer son mandat sur les chapeaux de roue en programmant son premier Conseil de gouvernement lundi 11 octobre, où serait dévoilée la feuille de route de l’Exécutif pour les cinq années à venir, relève le quotidien.

Cette rentrée parlementaire est la première à enregistrer une homogénéité en termes de composition de la majorité, depuis les deux Chambres jusqu’aux collectivités locales, en passant par les Conseils régionaux, constate-t-il.

Cette assise territoriale « inédite », associée au contrôle du circuit législatif grâce à une confortable majorité tant chez les conseillers que chez les députés, devrait aider le gouvernement à mettre en œuvre son programme sans à-coup, ajoute-t-il.

+Rissalat Al Oumma+ souligne que le Discours Royal a insisté sur deux impératifs à la suite de la crise sanitaire: poursuivre le processus du développement et relever les défis extérieurs.

Les nouveaux responsables devraient comprendre qu’un Maroc nouveau, stable et prospère est né de la crise pandémique, qui a secoué le Monde et que le Royaume a réussi à gérer grâce à son histoire et à l’intelligence collective dans la lutte contre les retombées négatives de la crise sanitaire, écrit la publication, mettant l’accent sur la valorisation des acquis et leur consolidation par un nouveau programme gouvernemental homogène ainsi que par un travail parlementaire efficace qui soit en mesure de satisfaire les attentes des citoyens en matière de santé, d’emploi et d’éducation.

Pour Bayane Al Yaoum, le Discours Royal a donné des orientations précieuses et un référentiel central insistant sur la question sociale et sur la santé, appelant le nouveau gouvernement à faire la part belle à la centralité du choix démocratique, au pluralisme politique et au rôle des partis.

Eliminatoires Mondial-2022 : Le Maroc bat la Guinée Bissau (3-0)

L’équipe marocaine de football s’est imposé face à son homologue de la Guinée Bissau, samedi à Casablanca, en match comptant pour les éliminatoires de la Coupe du monde Qatar-2022.Les réalisations des Lions de l’Atlas ont été l’œuvre de Ayman Kaabi (10e et 70e) et Ayman Barkok à la 20ème minute du jeu.

Les Marocains, qui affrontent la Guinée dans trois jours, sont à une victoire de la qualification pour les barrages. Ils comptent actuellement 9 points bien devant la Guinée Bissau (4 points), la Guinée (3 points) et le Soudan avec 2 points.

Sommet Afrique-France: restitution de 26 œuvres d’art pillées en Afrique

La France restituera fin octobre des œuvres d’art pillées au Bénin.Ces vingt-six (26) trésors qui appartiennent au Bénin sont exposés au musée du Quai Branly dans le 7e arrondissement de Paris. Cette mesure forte qui sera effective à la fin du mois d’octobre, sera suivie par d’autres restitutions d’œuvres d’art à la Côte d’Ivoire et au Sénégal avant de s’étendre aux autres pays africains.

« À la fin octobre, on va rendre 26 trésors au Bénin » dans une cérémonie organisée en présence du président béninois Patrice Talon, a déclaré M. Macron au sommet Afrique-France qui se tient à Montpellier

Et de poursuivre: « restituer des œuvres à l’Afrique, c’est rendre accessible à la jeunesse africaine sa culture. Ces restitutions seront aussi la fierté de la France », a déclaré le Président français.

Cette annonce du chef de l’Etat français s’inscrit dans le cadre d’un engagement pris en novembre 2018 a l’Université de Ouagadougou (Burkina Faso) de restituer 26 oeuvres d’art réclamées par le Bénin, provenant du « Trésor de Béhanzin » pillé au palais d’Abomey en 1892 pendant les guerres coloniales.

Emmanuel Macron milite en retour pour la construction de musées en Afrique permettant la bonne conservation de ces trésors. C’est seulement à travers de telles décisions, que la jeunesse africaine pourra découvrir sa culture et aussi les créations artistiques européennes, tout en permettant aux jeunes Européens de découvrir la culture africaine dit-il.

Pour la première fois depuis 1973, aucun chef d’État africain n’a été convié au sommet Afrique-France qui se tient vendredi 8 octobre à Montpellier (France). Le président français Emmanuel Macron a décidé de s’adresser à la jeunesse africaine plutôt qu’aux présidents africains.

Les défis du futur gouvernement au menu des hebdomadaires marocains

Les défis du futur gouvernement est le sujet principal traité par les hebdomadaires marocains parus ce samedi.+La Vie Eco+ souligne qu’en prenant leurs fonctions à un moment où le Maroc, comme le monde, est à la sortie d’une longue période de crise sanitaire et économique, ministres, parlementaires, élus territoriaux et acteurs du champ politique de manière générale ne peuvent être que d’accord sur la nécessite de se mettre en action et le plus rapidement possible.

Les citoyens qui ont été cette année plus nombreux à manifester leur regain de confiance en se déplaçant en masse aux urnes attendent des signaux rapides de la part des acteurs politiques, relève l’auteur de l’article, notant que ces derniers devront démontrer aux citoyens que leur confiance était fondée en planchant sur les questions qui préoccupent le plus les Marocains et les Marocains, comme la santé, l’éducation, l’emploi, la protection sociale et les retraites.

« A tout cela, enfin, il faudra ajouter la feuille de route des dix années à venir telle que tracée dans le nouveau modèle de développement », indique-t-il.

+La Nouvelle Tribune+ écrit que l’opinion publique au lendemain du 8 septembre, est dans une position d’attente exceptionnelle et que beaucoup d’espoirs portent sur les prochaines actions du gouvernement, fondés à la fois sur la mise en œuvre des recommandations Royales et de la Commission Spéciale sur le Modèle de Développement, ainsi que sur les priorités que définiront les grands axes du prochain programme gouvernemental.

« Le gouvernement devra être obligatoirement et profondément différent de ceux qui l’ont précédé », estime la publication, relevant que les citoyens attendent des ministres dynamiques, dont les qualités seraient reconnues par leurs propres expériences dans les domaines dont ils auront la responsabilité, et qu’ils soient des ministres aux ambitions d’Hommes d’État.

« Les citoyens espèrent donc fortement que l’équipe qui va se mettre en place sera bien teintée d’un vernis puissant d’exemplarité..», conclut-il.

Maroc : Le Roi Mohammed VI fixe les priorités de la nouvelle législature

Le Roi Mohammed VI a fixé, au gouvernement comme au Parlement, les trois priorités sur lesquelles ils doivent s’atteler. Dans son discours à l’ouverture de la nouvelle législature parlementaire, le Souverain a insisté sur les trois priorités qui doivent être mises en oeuvre à savoir la défense des intérêts supérieurs du pays et le positionnement du Maroc aussi bien à l’échelle régionale qu’internationale, la relance de l’économie et la mise en œuvre du Nouveau modèle de développement qui ouvre la voie à une nouvelle génération de projets.« Cette législature s’amorce à un moment où le Maroc entre dans une phase nouvelle qui requiert la mutualisation des efforts autour des priorités stratégiques. Ainsi, notre pays sera plus apte encore à poursuivre son processus de développement et à relever les défis extérieurs », a lancé le Souverain à l’ouverture de la cette session législative, qui coïncide avec la nomination hier jeudi de la nouvelle équipée gouvernementale, dirigée par Aziz Akhannouch.

Pour lui, trois volets principaux retiennent essentiellement son attention. Il s’agit de la nécessaire » consolidation de la place occupée par le Maroc et la défense impérieuse de ses intérêts supérieurs, particulièrement dans la conjoncture présente qui charrie dans son sillage défis, risques et menaces ».

« De fait, la crise pandémique a révélé le retour en force du thème de la Souveraineté. Qu’elle soit sanitaire, énergétique, industrielle, alimentaire ou autre, sa préservation est devenue l’enjeu d’une véritable compétition qui suscite des réactions fébriles chez certains », relève-t-il.

« Si de nombreux pays ont connu d’importants dysfonctionnements dans la fourniture et la distribution des produits de première nécessité, le Maroc a réussi, lui, à gérer ses besoins en la matière et à assurer un approvisionnement normal et suffisant de ses marchés, s’est réjoui le Souverain.

Pour consolider la sécurité stratégique du pays, le Roi a appelé à la création d’un dispositif national intégré ayant pour objet la réserve stratégique de produits de première nécessité, notamment alimentaires, sanitaires et énergétiques et à la mise à jour continue des besoins nationaux en la matière.

Le deuxième volet porte sur la gestion de la crise pandémique et la poursuite de la relance économique. Selon lui, le fait d’assurer « la gratuité du vaccin, en dépit du coût qui se chiffre en milliards, l’État s’est acquitté de son devoir, veillant à ce que les besoins fondamentaux des citoyens soient satisfaits et que la période de crise soit la moins pénible possible pour eux ».

« Cependant, l’État ne peut se substituer aux citoyens à qui il incombe de se protéger et de prémunir leurs familles. Il leur appartient ainsi de se faire vacciner, d’utiliser les moyens de prévention disponibles et de respecter les mesures édictées par les pouvoirs publics », a-t-il insisté.

Quant au troisième volet, il a trait à l’opérationnalisation du modèle de développement et au lancement d’une nouvelle génération de projets et de réformes intégrés.

A cet égard, le Roi aspire à ce que cette législature « soit le point de départ de cette dynamique volontariste ambitieuse incarnant l’intelligence collective des Marocains ».

Ainsi, « il convient de rappeler que le modèle de développement n’est pas un plan de mesures figé au sens conventionnel du terme », mais, selon le Roi, il constitue plutôt « un cadre général propice à l’action et apte à instaurer de nouvelles règles, à ouvrir de larges perspectives devant chacun et tous ».

En outre, « le Pacte national pour le Développement » représente un levier essentiel pour la mise en œuvre de ce modèle, en ce qu’il symbolise un engagement national souscrit envers Notre Majesté et à l’égard des Marocains ».

Selon le Souverain, le modèle de développement offre de vastes champs d’action tant pour le gouvernement que pour le Parlement, avec toutes ses composantes.

« Le modèle de développement offre de vastes champs d’action tant pour le gouvernement que pour le Parlement, avec toutes ses composantes», a souligné le Roi, invitant le nouveau gouvernement à « définir les priorités et les projets à mettre en chantier au cours de son mandat et mobiliser les ressources nécessaires pour assurer leur financement».

Le nouvel exécutif a également été exhorté par le Souverain à « parachever les grands projets déjà lancés, au premier rang desquels le chantier de généralisation de la protection sociale auquel Nous accordons une sollicitude toute particulière ».

Le Roi n’a pas manqué de citer d’autres chantiers primordiaux pour le pays et à leur tête la réforme du secteur de la santé. « Le défi majeur consiste à opérer une véritable mise à niveau du système de santé, conformément aux meilleurs standards et en synergie totale entre secteurs public et privé», a indiqué le Roi.

« Cette même logique doit guider la mise en œuvre de la réforme des entreprises et établissements publics et présider à la réforme fiscale, qu’il convient de conforter, avec la plus grande célérité, par une nouvelle charte compétitive de l’investissement », a-t-il ajouté le Souverain.

Afrique-France: un sommet pour « écouter la parole de la jeunesse »?

Ce Sommet est inédit dans son nouveau format.Pour la première fois depuis 1973, aucun chef d’État africain n’a été convié au sommet Afrique-France qui se tient vendredi 8 octobre à Montpellier (France). Le président français Emmanuel Macron va s’adresser à la jeunesse africaine plutôt qu’aux présidents africains.

Ce nouveau format porte l’empreinte de l’intellectuel camerounais Achille Mbembe. Le théoricien du post-colonialisme a piloté les préparatifs de la rencontre avant de remettre son rapport au président français sur la « refondation des relations entre la France et le continent ».

L’historien camerounais estime que la France est trop déconnectée « des nouveaux mouvements et des expérimentations politiques et culturelles » portés par la jeunesse africaine.

Ce nouveau format sera l’occasion « d’écouter la parole de la jeunesse africaine et de sortir des formules et des réseaux sociaux » selon un communiqué de la présidence française.

Pour cette 28ème édition, ce sont des jeunes entrepreneurs, des membres de la société civile, du secteur associatif, du sport et de la culture qui sont les invités de ce sommet.

Autour de cinq grandes thématiques : l’engagement citoyen, l’entreprenariat et l’innovation, l’enseignement supérieur et la recherche, la culture et le sport, ils échangeront pendant une demi-journée sur la manière de nouer des nouveaux réseaux, de concevoir des projets communs, de bâtir des ponts.

Emmanuel Macron devrait échanger avec douze jeunes invités, dont aucune personnalité connue, repérés lors de débats préparatoires tenus dans 12 pays africains. Les débats tourneront sur « les pistes de réconciliation ». Les questions économiques seront aussi débattues avec 350 entrepreneurs africains sélectionnés.

En outre, une table ronde sur la restitution des biens culturels pillés durant la colonisation et dont le processus est en cours sera au cœur des échanges. A ce titre, Macron devra revenir sur sa promesse faite en novembre en 2017 à l’Université de Ouagadougou (Burkina Faso) de « créer les conditions pour des restitutions temporaires ou définitives du patrimoine africain en Afrique » au plus tard en 2022.

Mais pour l’intellectuel sénégalais Boubacar Boris Diop qui s’est exprimé à la veille du sommet dans une tribune publiée sur senegalactu.info, « le face-à-face entre Macron et la société civile africaine aurait été beaucoup plus crédible ou même fructueux si on avait au moins senti sur le terrain des signes concrets de sa volonté de changement. »

A l’issue des échanges, Emmanuel Macron devrait annoncer la création d’un Fonds destiné à soutenir les initiatives de promotion de la démocratie, des programmes permettant une plus grande mobilité étudiante, ou la mise en place d’un « forum euro-africain sur les migrations.