Maroc/Covid-19 : Les techniques utilisées dans les tests sont « fiables » (ministère)

Le ministère marocain de la santé a affirmé les outils et techniques utilisés dans les tests du Covid-19 son « fiables » et se « basent sur des analyses de l’acide nucléique ».

 « C’est l’une des méthodes utilisées à l’échelle internationale », fait savoir un communiqué publié par le  ministère en réaction  à des publications sur les réseaux sociaux faisant état de supposées victimes de faux tests à Casablanca.

« Il est probable d’avoir des résultats différents sur des échantillons variés suite aux tests effectués sur un malade pendant des jours. Ceci est relié au volume du virus et son comportement dans le corps humain, ainsi que la manière de prélever les échantillons », rappelle la même source, soulignant que  pour ces raisons le Maroc ne se contente pas d’un test négatif pour déclarer une guérison, mais de deux analyses négatives à 24 heures d’intervalle.

Et de préciser que l’annonce de chaque nouveau cas du Covid-19 est de la responsabilité des médecins qui ont les moyens suffisants pour le faire, ajoutant que toute autre personne qui n’est pas habilité à le faire, ne peut intervenir dans ce processus ou mettre en doute le travail des professionnels de la santé. 

« Dans le cas de deux résultats différents, c’est le test positif qui est pris en compte », est-il précisé.

 Le ministère exhorte les citoyens de ne pas suivre les rumeurs qui visent à perturber le travail des parties responsables et à déstabiliser les Marocains par rapport à l’efficacité du travail du corps médical qui continuent à lutter, aux premiers rangs, contre ce virus, conclut le communiqué.

COVID-19: Aide américaine de 5,7 millions de dollars au Maroc

Le gouvernement américain a annoncé vendredi avoir octroyé une aide de 5,7 millions de dollars au Maroc, dans le cadre du soutien à la lutte contre la pandémie du Covid-19, a indiqué le Département d’Etat américain dans un communiqué.Cette aide comprend 4 millions de dollars du Fonds de soutien économique pour favoriser la reprise socio-économique des populations marginalisées et vulnérables dans les milieux urbain et rural grâce à un programme de transferts monétaires.

Il s’agit également de 1,7 million de dollars pour aider à préparer les systèmes de laboratoire, activer la détection des cas et la surveillance épidémiologique basée sur les événements, soutenir les experts techniques en matière de réponse et de préparation, renforcer la communication sur les risques, entre autres, précise le communiqué.

« Cette aide s’appuie sur des investissements américains à long terme au Maroc de plus de 2,6 milliards de dollars d’aide au cours des 20 dernières années, dont 64,5 millions de dollars pour le secteur de la santé », ajoute la même source.

Le département d’Etat a affirmé que depuis le déclenchement de cette crise sanitaire, le gouvernement américain a mobilisé plus de 775 millions de dollars en aide d’urgence sanitaire, humanitaire, économique et de développement visant à aider les gouvernements, les organisations internationales et les ONG.

Déconfinement, politique et économie au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

Le déconfinement, le rôle des partis politiques et l’impact du Coronavirus sur l’économie sont les principaux sujets commentés par les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi.+La Vie Eco+ écrit qu’au Maroc, aux derniers chiffres, le taux de contagiosité du virus est inférieur à 1, ce qui constitue la preuve tangible que le confinement fonctionne.

Le peuple marocain, chaque jour et depuis 43 jours de confinement, prouve parfaitement qu’il a le sens de la mobilisation pour l’intérêt général, poursuit l’hebdomadaire, notant qu’il est capable de faire preuve d’engagement collectif, sans limites, à tous les niveaux et dans toutes ses composantes.

A présent, et au regard de la situation épidémiologique, il est fort à parier que dans quelques jours le plus dur sera derrière nous et une autre phase commencera: La sortie de crise, estime-t-il, soulignant qu’il est primordial de persévérer, et surtout ne rien lâcher, jusqu’au 20 mai.

+La Nouvelle Tribune+ relève que la sortie de la crise, sanitaire entre autres, devra s’accompagner d’une nouvelle vision du rôle des partis politiques.

Il s’agit notamment du report d’échéances électorales, de la mobilisation unanime, nationale peut-être, de toutes ces organisations qui ne devront pas se préoccuper de leur représentation parlementaire, mais de leur devoir d’encadrement et de conscientisation, insiste le journal.

Selon lui, les partis politiques devront saisir cette opportunité pour une réelle remise en question, une refondation de leurs méthodes et objectifs afin d’être, enfin, dans leur vrai rôle. Ou sinon, le politique disparaîtra avec la fin de la pandémie!

+Telquel+  estime que la crise pandémique est une chance énorme à saisir pour notre pays. Le Maroc a démontré ses capacités à ses partenaires étrangers. Son sens de l’anticipation et sa politique d’endiguement de la propagation du Covid-19 sont désormais salués à travers le monde.

Outre le volontarisme des pouvoirs publics, les initiatives privées sont également à saluer. Masques de protection, respirateurs…le re-engineering des infrastructures de production s’est accompli en un temps record. Aucune pénurie de médicament n’est à déplorer dans le pays. Notre base industrielle, ancrée et opérationnelle depuis au moins cinq décennies, y a veillé. Ce sens de l’excellence dont a fait preuve notre pays doit nous pousser à faire preuve davantage d’agilité et d’innovation sur le plan économique, écrit l’hebdomadaire.

+Finance News Hebdo+ fait observer que le secteur touristique accuse des pertes de 8,3 millions d’arrivées en 2020. « Nous risquons de perdre plus de 8,3 millions d’arrivées, dont 4,4 millions de touristes étrangers (et 3,8 millions de MRE) et plus de 15,2 millions de nuitées », avertit Zoubir Bouhoute, directeur du Conseil provincial du tourisme de Ouarzazate, cité par la publication.

Cela se traduirait par une contraction des recettes en devises de plus de 53,7 milliards de DH (43 milliards pour le tourisme et 10,7 milliards pour l’aérien). Selon les mêmes projections, les arrivées en provenance de France pourraient baisser de 64% en 2020 par rapport à 2019. Les arrivées en provenance d’Espagne, d’Allemagne et d’Italie baisseraient respectivement de 63%, 64% et 66%.

+Al Alam+ indique que les répercussions de la propagation du Covid-19 continuent de planer sur l’avenir de l’économie nationale, au moment où plusieurs secteurs vitaux sont à l’arrêt.

Malgré les efforts déployés pour venir en aide à l’économie, les rapports continuent de mentionner l’ampleur de l’impact de cette crise qui sévit depuis le 15 mars, date à laquelle beaucoup d’entreprises ont dû fermer boutique, écrit le quotidien.

 Dans ce sens, le ministère de l’Economie et des Finances a fait savoir que les exportations ont reculé de 80%, tandis que les exportations ont chuté de 43%, au moment où les transferts de fonds des MRE ont baissé de 10%.

+Challenge+ souligne qu’à cause de la crise économique, près de 10 millions de Marocains peuvent devenir pauvres ou risquent de tomber dans la pauvreté.

La publication qui  qui se réfère à un rapport réalisé par le PNUD, l’UNECA et la Banque mondiale sur l’impact social et économique du Covid-19 sur le Maroc, constate que l’impact de la crise sera probablement ressenti en premier lieu par ceux qui ont un emploi informel ainsi que par ceux qui ne peuvent pas travailler à distance, mais finira par s’étendre à d’autres secteurs de l’économie.

Les pertes de revenus pourraient également résulter de l’impact direct de l’épidémie sur la santé des soutiens de famille, déplore le journal.

Maroc : Les IDE atteignent plus de 445 millions de dollars à fin mars 2020

Le flux net des Investissements directs étrangers (IDE) au Maroc a atteint près de de 446 millions de dollars (4,24 milliards de dirhams) à fin mars 2020, contre 414,7 millions de dollars (3,94 milliards DH) un an auparavant, soit une hausse de 7,5%, précise l’Office des changes.Selon l’office, ce résultat s’explique par une baisse des dépenses des IDE de 41,6% à 2,3 milliards DH (1 dollar = 9,5 DH), plus importante que celle des recettes (-17,1%).

Au titre des trois premiers mois de l’année, le flux net des investissements directs marocains à l’étranger a baissé de 1,5 milliard DH à près de 1,16 milliard DH, fait savoir l’office, ajoutant que les investissements directs marocains à l’étranger ont atteint 2,46 milliards DH (-24,8%), tandis que les cessions de ces investissements ont plus que doublé (+693 millions de dirhams).

Quant aux envois de fonds effectués par les Marocains Résidents à l’étranger, ils ont enregistré une baisse de 4,7% à 14,53 milliards DH à fin mars 2020.

Pour leur part, les recettes voyages ont atteint près de 16,85 milliards DH à fin mars 2020 contre 16,47 milliards DH une année auparavant, soit une hausse de 2,3%, tandis que les dépenses voyages ont baissé de 3,6% à 4,19 milliards.

Maroc : Le conseil des droits de l’Homme et l’UNFPA se joignent pour lutter contre la pratique du mariage des enfants

Le Conseil marocain des droits de l’Homme (CNDH) et le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) ont signé, jeudi à Rabat, un accord qui porte sur la promotion des droits des femmes et des filles, y compris les droits à la santé sexuelle et reproductive au Maroc. Paraphé par Mme Amina Bouayach, présidente du CNDH, et Luis Mora, représentant de UNFPA, l’accord vise à renforcer le plaidoyer pour lutter contre la pratique du mariage des enfants, promouvoir les droits à la santé sexuelle et reproductive, et renforcer la mobilisation pour la mise en œuvre des recommandations des instruments internationaux en la matière. Cette collaboration renforcera la contribution des deux parties aux efforts visant à mettre fin au mariage des enfants.

Ce partenariat, qui vient renforcer la coopération du CNDH avec le Système des Nations Unies pour le développement au Maroc, vise à développer une information claire et complète, intégrant les éléments normatifs, constitutionnels, juridiques et les éléments de politiques publiques nationales en matière des droits à la santé sexuelle et reproductive, qui sera mise à la disposition de l’ensemble des acteurs.

Il s’agit également de renforcer l’appropriation par les acteurs de la société civile, des mécanismes internationaux visant à améliorer la situation des droits humains en général et des droits à la santé sexuelle et reproductive en particulier.

L’UNFPA appuie 150 pays, dont le Maroc, dans la collecte des données démographiques à même de comprendre leurs tendances et de développer des politiques permettant d’assurer un développement durable et inclusif.

Fête du travail et déconfinement alimentent les quotidiens marocains

La commémoration de la fête du travail et le projet de sur l’utilisation des réseaux sociaux et les scénarios de déconfinement sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.+Rissalat Al Oumma+ fait observer que la commémoration de la fête du travail se fera pour la première fois à distance, notant que les rassemblements, les marches et les manifestations sillonneront, cette fois-ci, les sites web et les réseaux sociaux au lieu des grandes artères.

Durant cette crise, c’est justement la classe ouvrière qui se trouve aux premières lignes, indique la publication, soulignant que les travailleurs sont les premières victimes des effets économiques de la pandémie, vu le nombre de salariés ayant perdu leur emploi ou ceux qui se sont vus privés de leurs salaires.

Pour ce 1er mai, la meilleure façon de féliciter et remercier la classe ouvrière est la consolidation des acquis sociaux des travailleurs, la préservation de leurs droits et leurs libertés syndicales, estime le journal, appelant par la même à assurer la protection des ouvriers contre la contamination par le Covid-19 sur les lieux de travail.

+Al Bayane+ se fait l’écho de la déclaration du secrétaire général de l’UMT, Miloudi Moukharik, qui a appelé les autorités compétentes à renforcer le dispositif des mesures préventives dans les lieux du travail, et les employeurs à ne pas exploiter cette crise pandémique pour mettre à la rue des salariés.

« Il faut maintenir et entretenir l’élan de solidarité nationale et cette mobilisation de solidarité pour réussir une relance de l’économie nationale, en préservant la santé et la sécurité des travailleuses et des travailleurs », a indiqué pour sa part, Abdelkader Zair, secrétaire général de la (CDT).

De son côté, l’organisation démocratique du travail (ODT) a exhorté le ministère de l’emploi et de l’insertion professionnelle à indemniser les travailleurs et les travailleuses contaminés sur les lieux du travail par le nouveau coronavirus et de prendre en charge tous les frais occasionnés par les soins dans ce sens.

Revenant sur le projet de loi relatif à l’utilisation des réseaux sociaux, des réseaux de diffusion et réseaux similaires, +Bayane Al Yaoum+ écrit qu’on ne peut plus légiférer sans s’ouvrir sur la société et sans impliquer les acteurs concernés, ajoutant qu’il est inadmissible de profiter d’une situation délicate et surfer sur les dispositions de l’état d’urgence sanitaire pour faire adopter de tels textes de loi.

Le Maroc peut légiférer dans des domaines relatifs au crime électronique et des questions qui y sont liées, estime le quotidien, notant toutefois que ni le timing ni la méthode ne sont réussis.

Mener une réflexion en vue d’un encadrement juridique de ces questions nécessite le lancement de larges consultations, notamment auprès des experts techniques, juridiques et professionnels, souligne-t-il, ajoutant qu’il est primordial de tenir compte des débats engagés dans les différentes instances internationales.

Abondant dans le même sens, +l’Opinion+ note que même s’il ne s’agit que d’un draft, c’est l’intention qui compte et celle-ci, comme le dit le proverbe arabe, est « plus parlante que l’acte en lui-même », estimant que l’attitude opportuniste de ceux qui ont essayé de faire passer cette loi dans le tumulte du Coronavirus, dénote une mauvaise foi manifeste.

« Heureusement, la réaction des Marocains a été à la hauteur de leur déception, se félicite le journal, avançant que cette réaction est sans doute l’unique point positif à retenir de cette affaire.

+Libération+ rapporte que l’activité de la pêche maritime se poursuit afin de maintenir l’approvisionnement régulier du marché et l’offre en poisson est amenée à être renforcée actuellement, selon le ministère de l’Agriculture et de la Pêche maritime.

« La période actuelle devrait connaître une offre plus importante grâce à une montée en charge des activités de pêche qui traversaient lors du premier trimestre de l’année la basse saison habituelle du secteur de la pêche (particulièrement pour la pêcherie pélagique), ainsi que les mauvaises conditions météorologiques ayant marqué cette même période, souligne un communiqué du ministère, cité par la publication..

Les débarquements se situent ainsi au niveau des moyennes habituelles observées durant cette période (1.900 T/jour depuis début mars), note la même source.

+Akhbar Al Yaoum+ rapporte que les dispositions de déconfinement prévu pour le 20 mai, n’incluent pas la possibilité de circulation entre les villes.

Selon le le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit, l’interdiction jusque-là du transport entre les villes de Royaume a aidé à limiter la propagation du Coronavirus, notant que « personne n’essaie de restreindre la liberté de circulation, mais la mesure est encore nécessaire ».

D’après les données recueillies à travers le monde, l’éradication du Covid-19 ne semble pas être pour bientôt, a-t-il ajouté, notant que les Marocains devront apprendre à cohabiter avec cette pandémie. Il a, par ailleurs, fait savoir que son département planche actuellement sur les scénarios de l’après 20 mai et ce, en fonction du développement de l’épidémie.

Pour sa part, +Al Massae+ souligne qu’à  l’heure où des scénarios pour la levée progressive de la quarantaine sont en cours d’élaboration, la Confédération Générale des Eentreprises du Maroc (CGEM) a mis en place une série de mesures pour permettre un retour sûr des travailleurs dans les lieux de travail.

Ces mesures, qui ont été présentées au Comité de Veille Economique, limiteraient l’apparition de nouveaux foyers de contamination qui pourraient gâcher toutes les réalisations du Royaume grâce, notamment, aux mesures d’urgence.

 Il est vrai que personne ne peut donner une idée claire sur l’évolution de la situation épidémiologique dans le pays après la levée progressive du confinement, mais ce qui est certain, c’est le strict respect des mesures qui seront prises, explique le journal.

COVID-19: l’UE consacre un soutien financier à l’administration pénitentiaire marocaine

En réponse à la crise sanitaire liée au COVID-19, l’Union européenne (UE) réaffirme sa solidarité envers le Maroc, en allouant une partie des fonds prévus dans son programme d’appui à la réforme de la délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion pour faire face aux conséquences de cette crise dans les établissements pénitenciers au Maroc.Cet appui se concrétisera à travers la mise à disposition d’un fonds de 2 millions de dirhams (1 euro = 10,7 DH) pour l’acquisition de matériel sanitaire pour lutter contre la propagation du virus dans les établissements pénitentiaires, indique un communiqué de la délégation de l’UE au Maroc, parvenu à APA.

Ce matériel vise à garantir la protection et la prévention de la contamination au COVID 19 aux fonctionnaires pénitentiaires dans l’exercice de leurs fonctions et de préserver les bonnes conditions sanitaires des détenus.

Le programme vise l’accompagnement de l’administration pénitentiaire à la mise en place de sa nouvelle stratégie et de sa prise en charge de ses nouvelles prérogatives qui a pour objectifs principaux la modernisation de la gouvernance du système pénitentiaire et le renforcement des capacités institutionnelles et techniques des acteurs ; et la mise en place des politiques de réinsertion sociale des détenus et de prévention de la récidive et de dynamiser la coopération et renforcer l’impact la société civile et les institutions des droits de l’Homme.

Maroc : Une femme tue ses trois enfants et tente de se donner la mort

Un terrible drame a secoué la ville de Casablanca en ce mois sacré du Ramadan. Une femme a commis le forfait de tuer ses trois enfants en coupant les artères de leurs poignets à l’aide d’un objet contondant avant de tenter de se donner la mort en assénant avec le même objet des coups au niveau du poignet et du ventre. Et pour cause des différends familiaux.En effet, la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) a indiqué que les techniciens de la scène du crime et les officiers de la police judiciaire du District de police de Hay Hassani à Casablanca ont entamé, jeudi après-midi, les procédures d’examen des corps de trois frères, âgés respectivement de 9, 7 et 3 ans, retrouvés au domicile familial avec les artères de leurs poignets tranchés avec un objet contondant.

Les techniciens de la scène du crime et les officiers de la police judiciaire ont également examiné la mère des trois victimes, trouvée inconsciente avec des blessures au niveau du poignet et du ventre, infligées par le même objet tranchant, a précisé la DGSN dans un communiqué, soulignant que la mère a laissé un message écrit qui fait référence à sa volonté de se donner la mort pour des différends familiaux.

Des médicaments susceptibles d’avoir été utilisés pour droguer les enfants victimes avant leur assassinat ont été saisis sur la scène de crime, a poursuivi la même source, notant que la mère blessée a été placée sous surveillance médicale à l’hôpital, alors qu’une enquête préliminaire a été ouverte par le service préfectoral de la police judiciaire sous la supervision du parquet compétent.

L’enquête se poursuit avec le mari pour déterminer les tenants et aboutissants de cette affaire, ajoute le communiqué, ajoutant que le message écrit ainsi que des contenues numériques échangés par la mère avec sa famille avant la commission de ces actes criminels ont été soumis à l’expertise technique et informatique, et ce pour s’assurer de l’éventualité d’un crime de meurtre accompagné de tentative de suicide.

Evolution du coronavirus en Afrique

Le nouveau coronavirus provoque une crise sanitaire inédite dans le monde entier et l’Afrique est de plus en plus touchée. Avec cet article, mis à jour régulièrement, APA suit pour vous l’évolution du Covid-19 sur le continent.

NOMBRE DE PAYS TOUCHÉS

 
53

NOMBRE DE CAS RECENSÉS

38.330

NOMBRE DE DÉCÈS

1599

 Afrique du Sud : Cas (5647) – Guérisons (2073) – Décès(103)

La nation arc-en-ciel annonce ce jeudi 297 nouveaux cas de coronavirus.

Algérie : Cas (4006) – Guérisons (1779) – Décès (450)

158 nouveaux tests positifs ont été effectués aujourd’hui. En plus, il y a eu 6 décès.

Angola : Cas (27) – Guérisons (7) – Décès (2)

Luanda ne rapporte rien aujourd’hui.

Bénin : Cas (64) – Guérisons (33) – Décès (1)

L’ex-Dahomey n’indique rien ce jour. 

Botswana : Cas (23) – Guérisons (5) – Décès (1)

Ce pays de l’Afrique australe ne décompte rien ce jeudi.

Burkina Faso : Cas (645) – Guérisons (506) – Décès (43)

Au pays des hommes intègres, il y a quatre nouvelles contaminations.

Burundi : Cas (11) – Guérisons (4) – Décès (1)

Ce pays ne recense rien aujourd’hui.

Cameroun : Cas (1832) – Guérisons (934) – Décès (61)

Au pays de Paul Biya, on signale 26 nouveaux cas.

Cabo Verde : Cas (121) – Guérisons (4) – Décès (1)

Dans cet archipel, le virus est réapparu ces derniers jours. Huit cas de plus sont notés ce jeudi.

Centrafrique : Cas (50) – Guérisons (10) – Décès (0)

Le virus a récemment refait surface en RCA. Mais c’est le statu quo aujourd’hui.

Comores : Cas (1) – Guérisons (0) – Décès (0)

Les îles Comores sont désormais touchées par le coronavirus.Un cas a été détecté ce jeudi.

Congo : Cas (220) – Guérisons (19) – Décès (9)

Ce pays de l’Afrique centrale n’annonce rien.

Côte d’Ivoire : Cas (1275) – Guérisons (574) – Décès (14)

37 cas de Covid-19 ont été notés ce jeudi. 

Djibouti : Cas (1089) – Guérisons (642) – Décès (2)

Douze nouveaux cas sont signalés ce jour. 

Egypte : Cas (5537) – Guérisons (1381) – Décès (392)

Dans ce grand pays de l’Afrique du nord, on note aujourd’hui 269 nouveaux cas et 12 morts.

Erythrée : Cas (39) – Guérisons (26) – Décès (0)

Asmara enchaîne les jours sans cas notifiés. Mieux, sept patients ont recouvré la santé.

Eswatini : Cas (100) – Guérisons (12) – Décès (1)

L’ex-Swaziland rapporte neuf cas aujourd’hui. 

Ethiopie : Cas (131) – Guérisons (59) – Décès (3)

Ce pays, abritant le siège de l’Union Africaine (UA), déclare un cas ce jeudi.

Gabon : Cas (276) – Guérisons (67) – Décès (3)

Le pays d’Ali Bongo annonce 38 contaminations.

Gambie : Cas (11) – Guérisons (8) – Décès (1)

Ce pays enclavé signale un cas aujourd’hui.

Ghana : Cas (2074) – Guérisons (212) – Décès (17)

Accra rapporte aujourd’hui 403 cas et 1 décès.

Guinée : Cas (1495) – Guérisons (329) – Décès (7)

Conakry répertorie aujourd’hui 144 nouveaux cas.

Guinée-Bissau : Cas (205) – Guérisons (19) – Décès (1)

Ce pays lusophone ne déclare pas de cas supplémentaires. 

Guinée équatoriale : Cas (315) – Guérisons (9) – Décès (1)

Malabo ne déclare aucun nouveau cas ce jeudi.

Kenya : Cas (396) – Guérisons (144) – Décès (17)

Ce pays de l’Afrique de l’est a communiqué ce jeudi 12contaminations et 2 décès.

Lesotho : Cas (0) – Guérisons (0) – Décès (0)

Cet Etat enclavé échappe, pour le moment, au virus.

Liberia : Cas (141) – Guérisons (45) – Décès (16)

Monrovia respire ce jeudi.

Libye : Cas (61) – Guérisons (18) – Décès (3)

Aujourd’hui, Tripoli fait part d’un décès.

Madagascar : Cas (128) – Guérisons (92) – Décès (0)

Dans la Grande île, deux guérisons sont confirmées ce jour.

Malawi : Cas (37) – Guérisons (7) – Décès (3)

Rien à signaler aujourd’hui.

Mali : Cas (490) – Guérisons (135) – Décès (26)

Ce pays ouest-africain recense huit infections et un décès aujourd’hui.

Maroc : Cas (4423) – Guérisons (984) – Décès (170)

Ce jeudi, 102 personnes ont contracté le virus dans le Royaume. Deux patients sont morts. 

Maurice : Cas (332) – Guérisons (310) – Décès (10)

Aujourd’hui, quatre malades ont vaincu le virus.

Mauritanie : Cas (8) – Guérisons (6) – Décès (1)

La République islamique ne déclare rien ce jeudi après le cas positif d’hier.

Mozambique : Cas (76) – Guérisons (12) – Décès (0)

Maputo ne constate aucune nouvelle infection. 

Namibie : Cas (16) – Guérisons (8) – Décès (0)

Cet Etat n’a dénombré aucun cas ces derniers jours.

Niger : Cas (719) – Guérisons (452) – Décès (32)

Niamey déclare ce jeudi six nouveaux cas.

Nigeria : Cas (1728) – Guérisons (307) – Décès (51)

196 nouveaux cas et 7 morts recensés dans ce grand pays de l’Afrique de l’ouest. 

Ouganda : Cas (83) – Guérisons (52) – Décès (0)

Kampala constate deux infections.

RD Congo : Cas (500) – Guérisons (65) – Décès (31)

Kinshasa déclare neuf cas supplémentaires et un décès.

Rwanda : Cas (243) – Guérisons (104) – Décès (0)

Le pays de Paul Kagamé déclare 25 contaminations.

Sao Tomé-et-Principe : Cas (14) – Guérisons (4) – Décès (0)

Dans ce pays insulaire du Golfe de Guinée, le virus y a fait son entrée avec quatre cas. Six infections ont été annoncéesaujourd’hui.

Sénégal : Cas (933) – Guérisons (334) – Décès (9)

Ce jeudi, le Sénégal a réalisé 1161 tests dont 51 sont positifs. Il s’agit de 40 cas contacts suivis et de 11 cas issus de la transmission communautaire.

Seychelles : Cas (11) – Guérisons (6) – Décès  (0)

Ce pays n’a pas découvert de cas aujourd’hui.

Sierra Leone : Cas (124) – Guérisons (21) – Décès (7)

Ce pays anglophone indique ce jeudi vingt infections et trois morts.

Somalie : Cas (601) – Guérisons (31) – Décès (28)

Les autorités sanitaires ont déclaré aujourd’hui 19 cas.

Soudan : Cas (442) – Guérisons (39) – Décès (31)

Khartoum annonce 67 nouveaux cas et 3 décès. 

Soudan du Sud : Cas (35) – Guérisons (0) – Décès (0)

Le dernier Etat africain indépendant confirme une infection ce jeudi.

Tanzanie : Cas (480) – Guérisons (167) – Décès (16)

Ce pays n’annonce rien aujourd’hui.

Tchad : Cas (73) – Guérisons (33) – Décès (5)

Cet Etat dirigé par Idriss Déby indique ce jeudi 21 cas et 3 décès.

Togo : Cas (116) – Guérisons (65) – Décès (9)

Les autorités sanitaires annoncent aujourd’hui sept cas et deuxdécès.

Tunisie : Cas (994) – Guérisons (305) – Décès (41)

Tunis indique quatorze infections ce jeudi.

Zambie : Cas (106) – Guérisons (55) – Décès (3)

Lusaka rapporte aujourd’hui neuf contaminations.

Zimbabwe : Cas (40) – Guérisons (5) – Décès (4)

Dans ce pays de l’Afrique australe, il n’y a aucun nouveauporteur du virus ce jour.

Maroc : Naissance de la Confédération africaine des TPE-PME

La Confédération africaine des Très Petites, Petites et Moyennes entreprises TPE-PME a vu le jour après plus de 18 mois de discussions entre les responsables des structures africaines.Conscients du rôle essentiel des TPE-PME dans l’essor des économies Africaine, la confédération Africaine des TPE-PME se fixe comme objectifs majeurs de créer une synergie entre ces entreprises sur l’ensemble du continent, assurer un climat favorable des affaires, créer les conditions adéquates à la promotion des TPE-PME en Afrique ou encore relever de nouveaux défis dans le cadre de l’intégration des marchés et des économies africaines.

La Confédération reconnait également la nécessité, pour tous les Etats membres de se doter d’un instrument global d’orientation des politiques en faveur des TPE-PME africaines et l d’accroître les échanges commerciaux économiques et financiers entre les TPE-PME africaines, ainsi que l’importance de faciliter l’accès des TPE-PME aux marchés et aux financements publics et privés.

La nouvelle structure africaine, qui comprend à ce jour dix pays dont le Maroc, le Sénégal, la Côte d’Ivoire, le Tchad, la Guinée, le Cameron, le Burkina Faso, porte également la mission de développer l’esprit entrepreneurial chez la population africaine, affirmant par ailleurs que l’intégration des TPE-PME africaines est propre à un écosystème incitatif à la création d’emplois, aux transferts de technologies et au partage d’expériences.

Selon un communiqué de la confédération, les présidents des structures des TPE-PME africaines ont décidé de réaliser une plus grande unité et solidarité entre les TPE-PME africaines, de favoriser la coopération sous régionale et internationale des TPE-PME et de créer les conditions appropriées permettant aux TPE-PME de jouer le rôle qui est le sien dans l’économie africaine.

Il s’agit également de coordonner et harmoniser les politiques africaines en faveur des TPE-PME, d’oeuvrer de concert avec les partenaires techniques et les bailleurs de fonds en vue de lutter efficacement contre le chômage et la pauvreté et d’accélérer le développement du continent par la promotion de la recherche notamment dans le domaine de la science et de la technologie ainsi que de défendre et protéger les droits et intérêts des TPE-PME africaines.

Le bureau exécutif élu a confié la présidence à Abdellah Fergui, président de la confédération marocaine des TPE-PME. La première mission de ce bureau sera la relance des TPE-PME dans ces pays d’Afrique.

Un « Comité de Relance » sera créé dès la semaine prochaine pour préparer le redémarrage des TPE-PME africaines menacées de faillites si des mesures ne sont pas prises pour les accompagner, note le communiqué.

Bilan 2019 et actualité économique au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

Les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi se focalisent sur le bilan de l’année 2019, les attentes qui pèsent à la fois sur l’année 2020 et sur la Commission spéciale sur le modèle de développement (CSMD), le modèle entrepreneurial réussi et la stratégie des énergies renouvelables.+Challenge+ relève qu’en 2019, le Maroc a réalisé certaines avancées importantes, notamment en termes de climat des affaires où il a été propulsé à la 53ème position par Doing Business, soulignant qu’en matière d’infrastructures, le Royaume a de quoi s’enorgueillir: sa principale fierté, le Port Tanger Med, a hissé le pays au rang des grandes nations maritimes.

Sur le plan politique, l’année 2019 a infligé de nombreux camouflets au principal ennemi de l’intégrité territoriale du Royaume, ainsi qu’à ses alliés dont le cercle n’a eu de cesse de se rétrécir, fait-il observer, notant que l’année 2020 apportera son lot de surprises, « bonnes dans l’ensemble ». La publication cite à titre d’exemple la toute petite l’augmentation des pensions de retraites à partir du 1er janvier, notant qu’à partir de cette même date, les Marocains pourront vendre leur résidence principale sans attendre la période incompressible de six ans ouvrant droit à l’exonération de la taxe sur profit immobilier (TPI).

Les bonnes surprises ne s’arrêtent pas là, elles concernent cette fois-ci les jeunes entrepreneurs, puisqu’en ce premier jour de l’an, le Fonds de soutien à l’entrepreneuriat devra être opérationnel, ajoute l’hebdomadaire.

Avec tout ce qui a été programmé et promis, on est en droit de penser que l’année qui commence va être l’année du big-bang marocain. En juin 2020 justement, le Maroc aura officiellement son nouveau modèle ou sa nouvelle vision du développement, écrit, de son côté, +La Vie Éco+, estimant que ceci est déjà un premier événement majeur qui devrait inscrire 2020 dans les annales de l’histoire.

Mais bien avant, et à en croire tout ce qui a été présenté ces dernières années, 2020 sera également l’année d’achèvement d’autres programmes majeurs et politiques sectorielles comme le Plan d’accélération industrielle (PAI), le Plan Maroc Digital et la très ambitieuse stratégie nationale pour le développement durable, rappelle le journal.

Lors de cette même année, l’assurance-maladie obligatoire doit être généralisée, le Maroc devrait faire son entrée historique dans le Top 50 des meilleurs pays en matière de climat des affaires et la réglementation de change marocaine « restée sclérosée durant des décennies » devrait également évoluer.

Pour sa part, +Maroc Hebdo+ s’est attardé sur l’action de la Commission spéciale sur le modèle de développement (CSMD), avec à sa tête l’ambassadeur du Maroc en France, Chakib Benmoussa.

« Par modèle de développement, beaucoup ont cru qu’il s’agissait d’une question purement économique, alors que c’est beaucoup plus large comme le prouve le fait que ladite commission comprenne, parmi ses trente-cinq membres, de purs penseurs des sciences humaines tels le professeur universitaire Rachid Benzine ou encore le sociologue Mohamed Tozy », fait remarquer la publication.

Pour Maroc Hebdo, cette Commission tombe « a point nommé », du fait que la société marocaine a besoin d’une refondation du contrat sur lequel elle s’est établie il y a plus de douze siècles.

+Al Bayane+ relève que pour réussir le choc entrepreneurial, il faudrait se donner les moyens d’atteindre rapidement près de 10 milliards DH (1 euro = 10,7 DH) par an à engager par le budget et près de 40 milliards DH sous forme de garanties publiques aux prêts bancaires », indique le Conseil économique, social et environnemental (CESE) dans son rapport intitulé

« Le nouveau modèle de développement du Maroc: Contribution du CESE ». Cet accompagnement devra être destiné à tous les secteurs pour qu’ils soient en mesure de saisir l’ensemble des opportunités de création de valeur, que celles-ci soient latentes ou à créer via l’innovation, souligne le Conseil, cité par le quotidien.

Il est aussi judicieux d’accompagner toutes les étapes du cycle de vie de l’entreprise tant en période de création, de croissance (TPE à PME, PME à ETI), que de transmission ou de redressement, recommande-t-il.

+L’Opinion+ note que le Maroc poursuit sa montée en puissance en énergies renouvelables afin de répondre à la hausse soutenue de la demande en électricité et réduire sa dépendance énergétique quasi-totale de l’extérieur.

Une tendance confirmée par le lancement de la réalisation du parc éolien de Taza (150 MW). A ce titre, des contrats de projets relatifs à la réalisation de la première phase (87 MW) de ce site ont été signés entre l’ONEE, MASEN ainsi que la société de projet « Parc Eolien Taza SA », composée du groupement EDF Renouvelables (France) et du japonais Mitsui & Co. Situé à 12 km de Taza, ce site produira l’équivalent de la consommation électrique d’une ville d’environ 350.000 habitants. Sa mise en service est prévue pour fin 2021.

+Rissalat Al Oumma+ rapporte que l’aéroport international Mohammed V de Casablanca a battu, jeudi, un record de fréquentation annuelle en franchissant, pour la première fois de son histoire, la barre des 10 millions de passagers.

A cette occasion, une cérémonie à été organisée à l’initiative de l’Office national des Aéroports (ONDA) et Royal Air Maroc (RAM) pour accueillir le 10 millionième passager venu à bord du vol AT 205 de RAM, en provenance de Miami, nouvelle destination de la RAM lancée en avril dernier. Ainsi, la compagnie nationale a offert au 10 millionième passager un billet d’avion business class sur son réseau international.

L’heureux passager a également reçu d’autres cadeaux de la part de l’Office National des Aéroports, fait savoir le quotidien.

Social et économie s’imposent à la Une des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi se focalisent sur nombre de sujets notamment la revalorisation de la pension des retraités de la CNSS, l’entrée en vigueur de l’accord de code-share signé entre RAM et American Airlines, l’alerte par rapport au danger du « Skimming » et le financement via crowfunding.+L’Economiste+ fait savoir que les retraités Caisse Nationale de la Sécurité Sociale (CNSS)  vont voir leur pension augmenter de 5% sans que le minimum ne soit inférieur à 100 DH à partir de janvier 2020.

La dernière revalorisation date de 2007, 4% avec effet rétroactif d’une année. Cette hausse bénéficiera à 603.290 pensionnés dont 415.345 retraités et 182.369 pensions de survivants, rappelle le quotidien.

Elle aura néanmoins un impact important. L’étude réalisée par la CNSS fait ressortir une facture de 821 millions de DH par an. Ce qui précipiterait le régime dans le déficit dès 2021 au lieu de 2024. Une situation qui renvoie à l’urgence d’une réforme.

+Aujourd’hui le Maroc+ rapporte que l’accord de code-share signé entre Royal Air Maroc et American Airlines est entré en vigueur, indique la compagnie aérienne nationale.

L’accord porte sur le partage des codes sur les lignes transatlantiques reliant Casablanca à Miami, New York, Washington et Boston, ainsi que quelques destinations domestiques marocaines du côté des vols opérés par Royal Air Maroc.

En ce qui concerne les vols opérés par American Airlines, Royal Air Maroc note qu’elle placera son code sur les lignes reliant l’aéroport New York-JFK aux principales destinations intra-américaines, ainsi que les vols Casablanca-Philadelphie qui seront commercialisés par American Airlines pendant l’été 2020, précise la publication, citant toujours le communiqué de RAM.

+Al Bayane+ relève que l’alerte par rapport au danger du « Skimming », une technique, apparue en 2008, de piratage des données des cartes monétiques refait à nouveau surface.

Cette fraude consiste à enregistrer les codes PIN des cartes guichet et à les encoder dans de nouvelles cartes à pistes magnétiques. Il consiste également à pirater des automates et terminaux de paiement (distributeurs de billets et terminaux de paiement dans les commerces, les stations-service, la restauration…), indique-t-il.

La vigilance reste toujours de mise malgré les contrôles permanents assurés par les prestataires des banques. Néanmoins, ce risque ne touche pas toutes les cartes bancaires. La Banque centrale invite les banques à plus de vigilance et recommande la mise en place de mesures appropriées pour éviter cette fraude.

+Bayane Al Yaoum+ rapporte que le projet de loi relatif au financement collaboratif (crowdfunding) vise la mobilisation de nouvelles sources de financement au profit des très petites, petites et moyennes entreprises (TPME) et des jeunes porteurs de projets innovants.

Cité par le quotidien, le ministre de l’Economie et des finances Mohamed Benchaâboun, a indiqué que le Maroc est l’un des premiers pays en Afrique et au Moyen Orient à avoir mis en place un cadre juridique régissant les activités de financement collaboratif, notant que ce texte a pour objectif notamment la libération du potentiel créatif et culturel des jeunes et la participation active des donateurs et des contributeurs dans les projets de développement au Maroc, via un mécanisme de financement simple, sécurisé et transparent.

Ce projet de loi vise aussi à renforcer l’attractivité et le rayonnement de la place financière de Casablanca Finance City, a ajouté le ministre qui présentait ledit projet devant la Commission des finances et de développement économique à la Chambre des représentants.

Maroc : Les enfants de moins de 5 ans vont bénéficier de la gratuité des traitements des cancers

Désormais, les enfants âgées de moins de 5 ans, peuvent bénéficier de la gratuité des traitements des cancers, auprès des établissements de santé publics et hospitaliers, a annoncé jeudi le ministère marocains de la Santé.Ainsi, la prise en charge des traitements des enfants âgés de cinq ans et moins, qui sont atteints de maladies cancéreuses et ne disposant pas de couverture médicale, indique un communiqué du ministère.

Soucieux de traduire dans les faits son engagement et de promouvoir les conditions de l’enfance, le ministère de la Santé a décidé d’institutionnaliser le traitement et la prise en charge gratuite des maladies de cancer touchant les enfants de moins de cinq ans qui ne disposent d’aucune couverture médicale dans le cadre de l’assurance maladie obligatoire (AMO).

Sur le même registre, le ministère exhorte les directions régionales et provinciales de la Santé et les centres hospitaliers universitaires (CHU) de mettre en place les mesures nécessaires pour assurer l’institutionnalisation de la gratuité du traitement, ainsi que la prise en charge du cancer chez les enfants de moins de cinq ans, indique le communiqué.

Selon la même source, cette mesure s’inscrit dans le cadre de la mise en application des directives royales sur la compatibilité des législations nationales avec les pactes internationaux relatifs aux droits de l’Homme, ainsi que les recommandations résultantes de la 16e Conférence nationale des droits de l’enfant, qui s’est tenue entre le 20 et le 23 novembre 2019, à Marrakech.

Dans cette perspective, le ministère a appelé à la prise des mesures nécessaires et appropriées pour faciliter l’accès gratuit aux soins préventifs et curatifs, et prendre pleinement en charge cette catégorie d’enfants atteints de cancer, y compris au sein de l’hôpital de jour et en réanimation.

Cette initiative pourra épargner à de nombreuses familles marocaines, dont les moyens sont limités et qui ne disposent pas de couverture médicale, les coûts exorbitants du traitement du cancer.

Maroc : Entrée en vigueur de l’accord de code-share entre Air Maroc et American Airlines

L’accord de code-share signé entre Royal Air Maroc et American Airlines entre en vigueur à compter de ce jeudi, annonce un communiqué de la compagnie marocaine de l’aviation civile.Cet accord porte sur le partage des codes sur les lignes transatlantiques reliant Casablanca à Miami, New York, Washington et Boston ainsi que quelques destinations domestiques marocaines du côté des vols opérés par Royal Air Maroc, précise la même source.

En ce qui concerne les vols opérés par American Airlines, Royal Air Maroc placera son code sur les lignes reliant l’aéroport New York-JFK aux principales destinations intra-américaines ainsi que les vols Casablanca-Philadelphie qui seront commercialisés par American Airlines pendant l’été 2020.

Cet accord vient établir des liens solides de coopération entre les deux compagnies et s’inscrit dans le projet d’adhésion de Royal Air Maroc à l’alliance oneworld dont American Airlines est membre fondateur, ajoute le texte du communiqué.

Cette nouvelle coopération entre les deux compagnies se renforcera très prochainement pour inclure l’ensemble des destinations américaines couvertes par American Airlines.

Ainsi, les clients de Royal Air Maroc auront un vaste choix de fréquences et de destinations sur le sol des Etats-Unis à bord de American Airlines, la plus grande compagnie aérienne au monde.

De même, l’extension prochaine de ce nouveau Code-share permettra à American Airlines de placer son code sur le réseau continental de Royal Air Maroc, ce qui renforcera la position de notre compagnie nationale en tant que leader en Afrique et permettra davantage l’ouverture de l’Afrique sur le monde.

Economie et société au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi se focalisent sur nombre de sujets notamment l’analyse des principaux indicateurs économiques du Maroc, les accords de libre-échange signés par le Royaume et le lancement d’une opération de traque de réseaux de prostitution d’émigrés subsahariens.+Aujourd’hui le Maroc+ rapporte que le Comité de coordination et de surveillance des risques systémiques vient de livrer son diagnostic sur la situation économique et financière, rapporte ainsi, précisant qu’il compte dans ses rangs la banque centrale, l’AMMC, l’ACAPS et le ministère de l’Économie, des finances et de la réforme de l’administration.

Le Comité, qui dresse un tableau sur les indicateurs déterminants pour le pays, nous apprend que la croissance du secteur non agricole connaîtra une certaine amélioration pour passer de 2,6% en 2018 à 3,3% en 2019, puis à 3,5% en 2020, avant d’atteindre 3,7% en 2021, indique le quotidien, estimant que c’est le résultat direct des choix judicieux du Maroc pour lutter contre le chômage et la réforme de l’éducation.

Toutefois, le déficit budgétaire hors privatisation se creuserait à 4,1% du PIB en 2019 après 3,7% en 2018. Pour y remédier, la publication préconise d’adopter un nouveau cadre réglementaire et légal concernant les dépenses et recettes de l’Etat, de chercher de nouveaux modes de financement, comme le crowdfunding, et de créer une commission interministérielle pour l’exploration des mesures susceptibles d’améliorer les finances publiques à tous les niveaux.

Pour sa part, +l’Économiste+ s’attarde sur les propos du gouverneur de la banque centrale, selon lesquels le Maroc peine à tirer profit des accords de libre-échange qu’il a conclus. À ce sujet, le quotidien reproche à la Banque centrale de ne pas avoir réussi à surmonter « le tabou » de la valeur du dirham, soulignant qu’ « un dirham cher est une autoroute pour les exportateurs turcs, égyptiens, tunisiens ».

Il pointe également du doigt les trafics dans le Sud et dans l’Est qui « détruisent l’industrie orientée vers le marché local », ou encore le recours à des pratiques désuètes, comme l’augmentation des prix du marché en supprimant la concurrence, pour redresser les sociétés en difficulté.

+Assabah+ fait savoir que la police s’active aussi bien à Casablanca qu’à Mohammedia pour démanteler un réseau de prostitution d’émigrées subsahariennes, monté sous couvert de massage sur commande.

Ces jeunes femmes proposent ainsi des services sexuels de tout genre, dans des lieux tenus secrets, aussi bien dans les quartiers huppés que populaires. Elles sont accessibles par téléphone via leurs comptes sur internet et notamment sur les réseaux sociaux, rapporte le quotidien.

D’après le journal, ces jeunes femmes sont toutes installées au Maroc de manière illégale et potentiellement porteuses de maladies sexuellement transmissibles (MST). Ce qui, ajoute le journal, « représente un danger pour les «proies» qui tombent dans leurs filets et auxquels elles proposent toutes sortes de «services» dont le tarif est clairement affiché.

Les sommes demandées contre ces services peuvent ainsi aller de 30 à 100 euros, écrit le quotidien qui cite des sources concordantes. Bien sûr, les membres de ce réseau prennent soin de changer régulièrement leur numéro de téléphone pour ne pas être démasqués et interpellés par la police. Et, pour leur sécurité, les « masseuses » n’hésitent pas à solliciter les services de jeunes gens, également émigrés d’origine subsaharienne, qui se chargent de leur assurer une protection rapprochée.

Des sources citées par le quotidien affirment de même que les émigrés clandestins d’origine subsaharienne, surtout les femmes, s’adonnent à cette activité dans le but d’économiser assez d’argent pour payer leur traversée vers l’Europe. Les mêmes sources soulignent que le réseau se renouvelle continuellement. Ainsi, une nouvelle femme vient, à chaque fois, remplacer celle qui s’en va.

Maroc : Un diplomate gabonais retrouvé mort à son domicile à Rabat

Un diplomate gabonais a été retrouvé, mercredi mort à l’intérieur de son domicile à Rabat, rapporte la presse digitale marocaine.Selon le site électronique +Actu Maroc+, le diplomate exerçait ses fonctions comme conseiller de communication au sein de l’ambassade du Gabon à Rabat.

Les circonstances du décès ne sont pas encore déterminées, fait savoir la même source, ajoutant que les autorités judiciaires se refusent à établir un rapport sur les circonstances du décès dans l’attente d’une autopsie médicale pour déterminer la cause.

 Une enquête est diligentée par les services sécuritaires de Rabat en collaboration avec les membres de l’ambassade de Gabon au Maroc pour jeter la lumière sur cette affaire.

Près de 200 migrants subsahariens secourus par les gardes côtes espagnoles

Les gardes côtes espagnols ont secouru le jour de Noël quelque 200 migrants subsahariens qui avaient pris la mer à bord d’embarcations de fortune, selon un porte-parole de Service de sauvetage en mer espagnol.« Mardi, tout au long de la journée, trois embarcations de fortune qui transportaient huit, neuf et dix personnes ont été secourues dans la zone (des provinces) de Murcie et Cartagène » (sud-est), a précisé la même source.

Durant la nuit, 11 personnes ont été secourues dans les eaux du Détroit de Gibraltar et sont arrivées dans l’enclave espagnole de Sebta, dans le nord du Maroc, précise-t-on.

Dans les îles Chaffarines, au large des côtes marocaines, « 61 personnes arrivées sur l’île du roi ont été récupérées puis transportées à Melilla »,  autre enclave espagnole au Maroc, a ajouté le porte-parole.

Les sauveteurs ont également pris en charge 61 autres migrants arrivés sur l’îlot d’Alboran, à 57 km des côtes marocaines, et les ont emmenés au port espagnol de Motril, selon la même source.

Enfin, les gardes côtes ont secouru 22 autres personnes qui voulaient gagner l’archipel des Canaries dans l’Atlantique.

Au moins 1.246 migrants sont morts en 2019 en tentant de traverser la Méditerranée, selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).

Quatre sites marocains inscrits à la liste finale du patrimoine islamique

Quatre sites marocains ont été inscrits à la liste finale du patrimoine islamique à l’issue de la réunion extraordinaire de la commission du patrimoine dans le monde islamique, a indiqué mardi un communiqué du ministère marocain de la Culture.Il s’agit de la mosqué Al-Quaraouiyine à Fès, la mosquée de Tinmel des Almohades situé dans le Haut Atlas occidental, le site de Ksar Sghir dans la province de Tanger (Nord) et de l’Oasis de Feguig (Est), a fait savoir le ministère.

Par ailleurs, les sites de Moulay Idriss Zerhoun, la ville de Taza, le site du Lixus, le monument funéraire d’Al Kour dans la province d’El Hajeb, la grotte de Taforalt dans la province d’Oujda, le parc de Talassemtane dans la province de Chefchaouen, la réserve des arbres dragonniers Ajgal dans l’anti-Atlas, le parc de Khenifiss, le parc national de Dakhla, la ville de Casablanca et le bassin de l’Oued-noun ont été ajoutés à la liste préliminaire du patrimoine du monde islamique.

Le choix de ces sites historiques et naturels vise à valoriser le patrimoine culturel marocain et de le faire connaitre aux niveaux national et international et constitue une reconnaissance de la valeur et des dimensions humaines de ces sites.

Maroc : Un taureau en furie sème la panique à Rabat

Un taureau, qui s’est échappé d’un abattoir dans les environs de Rabat a semé la panique parmi les habitants et des promeneurs sur la côte de Rabat de la capitale.Dans sa course folle, la bête a au passage blessé un homme et une femme et endommagé des véhicules stationnés dans le quartier de l’Océan près de la plage de Rabat.

La bête n’a pas été facile à neutraliser. Fort heureusement, les dégâts ont été limités rapidement. Elle a été capturée dans un filet avant d’être ligotée par les services de sûreté et les passants. Elle a été conduite à l’abattoir d’où elle s’est enfuie.

Les deux blessés, quant à eux, ont été transportés dans un centre hospitalier pour recevoir les soins nécessaires.

Politique, développement, économie et sport eu menu des quotidiens marocains

La mort du général algérien Ahmed Gaid Salah, l’action de la Commission spéciale sur le Modèle de Développement (CSMD), la lutte contre l’économie informelle et le hooliganisme, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.+Al Massae+ écrit que l’Algérie a perdu, avec la mort de «Gaïd Salah, le général qui a pris la fuite dans la bataille d’Amgala 1», laissant derrière lui plusieurs dizaines de prisonniers algériens, suite au revers cinglant infligé par les Forces armées royales à ses troupes, le 27 janvier 1976.

Une déroute qui a mis l’ancien président Houari Boumediène dans tous ses états avant d’ordonner que le «moujahid» Gaïd Salah revienne sur les bancs d’une école militaire pour apprendre les rudiments de son métier. Cet épisode de la guerre du Sahara, comme celui de la Guerre des Sables de 1963, est à l’origine du «complexe militaire» algérien à l’égard du royaume. Ce qui explique grandement, précise le quotidien, la haine viscérale que Gaïd Salah a toujours cultivée, jusqu’à sa mort, envers le Maroc.

Pour sa part, +Al Akhbar+ estime que l’Algérie vient de perdre « l’homme qui détenait la réalité du pouvoir » dans le pays et revient sur les péripéties qui ont marqué son «hégémonie» depuis qu’il a « démissionné » Abdelaziz Bouteflika en vue de tenter de calmer la rue qui revendiquait la fin du système, c’est-à-dire la fin de la mainmise de l’armée sur le pouvoir en Algérie.

Visé et conspué nommément par les manifestants des vendredis et mardis, qui défilent en masse depuis le 22 février 2019 dans les artères des grandes villes algériennes, feu le général Gaïd Salah a tenté d’impliquer des pays étrangers (le Maroc et la France) en les accusant de manipuler et d’encourager les manifestants dont les rangs ne cessaient de grossir de semaine en semaine.

Sa seule « réussite » aura été d’avoir organisé une « mascarade électorale », permettant ainsi à Abdelmajid Tebboune, son homme de paille, d’être élu président de l’Algérie. Une victoire à la Pyrrhus qu’il n’aura finalement pas eu le temps de savourer.

Une chose est sûre, assure +Assabah+, les manifestants ont gagné une manche après que le destin a fait disparaître à jamais l’homme qui les haranguait chaque semaine, à partir de l’une des casernes militaires du pays, en se montrant tantôt insultant, tantôt menaçant, mais toujours arrogant.

Sur un autre registre, +Al-Alam+ indique que si la commission chargée du nouveau modèle de développement doit jouir de bonnes conditions de travail, il est également nécessaire d’accompagner son travail par un débat constructif et fructueux, pour que son action ne soit pas détachée des préoccupations de l’opinion publique, soulignant que les médias nationaux doivent encadrer ce débat et offrir à tous les intervenants la possibilité de l’enrichir.

Mais avant de se lancer dans la recherche d’un nouveau modèle de développement issu de la réalité marocaine, la Commission doit d’abord s’atteler à une évaluation complète et générale de la situation pour pouvoir proposer les alternatives adéquates, estime le quotidien.

+L’Economiste+ estime que « la lutte contre l’informel est devenue un rituel un peu convenu », notant que les gouvernements réitèrent chaque année leurs engagements sur ce front mais peinent en réalité à apporter une réponse sans équivoque à cette « vieille plaie de l’économie marocaine ».

Dans un paysage marocain où les frontières entre formel et informel sont loin d’être étanches, le patronat lui-même semble hésitant sur la position à adopter, fait observer la publication, relevant que ce statu quo offre une double lecture: soit que l’informel se nourrit d’un déficit de contrôle, soit que l’écosystème entrepreneurial est surcontrôlé, et devient un pousse-au-crime vers l’informalisation.

Dans le premier cas, le quotidien préconise de remédier à la situation en insistant sur l’importance du civisme fiscal et en convainquant du bon usage de la contrepartie de l’impôt, notamment à travers une qualité de service public irréprochable. Tandis que dans le second cas, « il faut traquer toutes les pesanteurs potentielles qui subsistent, que celles-ci portent sur le marché de l’emploi, le financement, l’investissement ou la fiscalité ».

Pour sa part, +Aujourd’hui Le Maroc+ s’attarde sur les actes de hooliganisme qui ont émaillé le derby casablancais, relevant que « des dizaines des soi-disant supporters du Raja et du Wydad ont attendu la fin du match au complexe Mohammed V pour s’affronter à l’aide de jets de pierres ».

Plusieurs pistes de réforme existent actuellement pour trouver des solutions à ce fléau, indique le journal, appelant à recruter des chercheurs et à octroyer des bourses d’excellence aux Marocains et étrangers en créant des centres de recherche dans les douze régions du Royaume pour comprendre au mieux ce phénomène qui est déjà entré dans les mœurs des supporters.

Il faut également accorder des subventions à des associations et au secteur privé pour sensibiliser aux dangers de ce phénomène, conclut-il.

Régionalisation et économie au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi se focalisent sur nombre de sujets notamment le chantier de la régionalisation avancée, le financement de l’UE de nouveaux programmes de coopération et l’introduction de moto électrique à Casablanca.+Le Matin+ se fait l’écho de l’intervention du ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit à la séance de clôture des 1-ères Assises nationales de la régionalisation avancée (20-21 décembre), qui a affirmé que la mise en œuvre de la déconcentration administrative constitue le prélude à une gestion régionale solide.

Le ministre, cité toujours par le quotidien, a souligné l’importance de renforcer l’édification institutionnelle et de jeter les fondements d’une gestion régionale forte pour que les régions puissent s’acquitter de leurs missions, notamment à travers le renforcement de leurs ressources financières et humaines.

Il a, en outre, relevé que parmi les réalisations phares dans ce domaine figure la mise en place du Cadre d’orientation de l’exercice des compétences de la région, « fruit d’un processus de consultation entre les responsables des départements ministériels et les présidents des régions ».

+Libération+ fait savoir que le Maroc et l’Agence Française de Développement (AFD) ont conclu deux conventions de financement en faveur de la régionalisation des politiques publiques : un prêt de 150 millions d’euros en faveur de l’insertion économique des jeunes ainsi qu’une subvention de 9 millions d’euros destinée à appuyer la régionalisation de la politique migratoire marocaine.

« Ces deux financements soutiennent un objectif commun à savoir encourager la territorialisation des politiques publiques dans le cadre de la mise en œuvre de la régionalisation avancée », explique l’AFD dans un communiqué, cité par la publication.

D’une durée de 4 ans, le programme d’insertion économique des jeunes s’inscrit dans le cadre du Plan National de Promotion de l’Emploi porté par le ministère du Travail et de l’Insertion Professionnelle.

+L’Economiste+  rapporte que les tout premiers scooters 100% électriques sillonnent déjà les rues et boulevards de Casablanca. Il s’agit d’une gamme de trois nouveaux modèles (S5, X1 et S4) de la marque chinoise Lvneng.

Des véhicules commercialisés par E-moto.ma, importateur-distributeur exclusif de la marque au Maroc destinés aussi bien au marché des particuliers qu’aux flottes entreprises et des professionnels. La vitesse maximale est de 45 km/heure. Ce qui correspond à une utilisation optimale en ville. « Le scooter électrique peut rouler 100 km avec l’équivalent de 4 DH de recharge électrique contre 35 à 40 DH de carburant (essence) pour les cyclomoteurs thermiques », relève l’importateur-distributeur de la marque, cité par le journal.

+Aujourd’hui Le Maroc+ rapporte que la Commission européenne a adopté de nouveaux programmes de coopération à hauteur de 389 millions d’euros en faveur du Maroc. Ces programmes viennent renforcer l’appui de l’Union européenne (UE) au Royaume afin de soutenir les réformes, le développement inclusif et la gestion des frontières et d’œuvrer au développement d’un « Partenariat euro-marocain pour une prospérité partagée », précise un communiqué de l’exécutif européen. « Le Maroc est depuis longtemps un partenaire privilégié de l’Union européenne avec lequel nous partageons nos frontières et aspirations », a souligné à cette occasion le Haut représentant de l’UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité et Vice-président de la Commission, Josep Borrell, cité dans le communiqué.

Maroc : Le film documentaire « Guerre oubliée » remporte le Grand Prix du Festival du film sur la culture sahraouie hassanie à Laayoune

Le film documentaire « Guerre oubliée » de sa réalisatrice Asmae El Moudir a remporté le Grand Prix de la 5ème édition du festival du film documentaire sur la culture, l’histoire et l’espace sahraoui hassani, qui s’est tenue du 19 au 22 décembre à Laayoune, chef-lieu des provinces du Sud du Maroc.Cette œuvre documentaire relate l’histoire de quatre résistants ayant participé à une révolution historique déclenchée par un petit soulèvement en 1957 avant de se transformer en guerre menée par des résistants marocains appartenant aux tribus d’Ait Baamrane épaulés par l’armée de libération pour libérer la ville de Sidi Ifni de l’emprise coloniale espagnole. Cette guerre s’est soldée par le retrait du colonisateur espagnol de la ville.

Dans une déclaration à APA, la réalisatrice de ce documentaire, Asmae El Moudir n’a pas caché sa joie et son émotion après avoir remporté ce Grand prix et aussi le prix de la meilleure Réalisation, soulignant qu’elle n’a pas pensé à gagner « deux prix en même temps avec une compétition acharnée de 12 documentaires ».

« Ce documentaire rappelle que cette guerre a bel et bien existé et remporté par les tribus d’Ait Baamarane », a-t-il estimé, ajoutant qu’il s’agit d’un film avec toile de fond le politique mais avec un angle d’attaque très humain ».

« On a raconté cette histoire ces anciens combattants eux-même ayant vécu cette guerre », a enchainé Mme Asmae El Moudir qui vient de remporter le Prix de l’atelier de l’Atlas de développement du Festival International du Film de Marrakech 2019 pour son documentaire « Mensonge originel ».

Pour le prix de la meilleure musique, il a été attribué au documentaire « Oued Noun et le commerce caravanie » de son réalisateur Yassine Ait Fakir, et au documentaire « Bassiri, scène perdue » réalisée par Mme Loubna Younsi.

Quant au prix du meilleur Montage, il a été décérné au documentaire « Mikhyal » de son réalisateur Ahmed Bouchelka, tandis que le Prix du Jury n’a été attribué à aucun film documentaire en compétition.

La 5ème édition du festival du film documentaire sur la culture, l’histoire et l’espace sahraoui hassani s’est ouverte, jeudi à la ville de Laayoune, chef-lieu des provinces du sud du Royaume) en présence de grands noms de cinéma national et des personnalités des mondes de la culture, des arts et des médias.

Intiée par le Centre Cinématographique Marocain (CCM), cette grand-messe cinématographique a proposé aux cinéphiles un programme riche de films documentaires sur le patrimoine, la culture et l’histoire hassanie du Sahara.

Ce festival, haut en couleurs, a mis en compétition 12 longs métrages documentaires sur le thème de la culture, de l’histoire et de l’espace sahraoui, dont trois films réalisés par des femmes, qui ont en majorité bénéficié du soutien à la production d’oeuvres cinématographiques.

Le jury du festival, présidé par le scénariste et expert en communication et publicité, Mohamed Laâroussi, est composé de Zoubida Selami, militante des droits de l’Homme, Raâboub Bhay, journaliste et chercheur en culture hassani, Charaf Eddine Zine El Abidine, journaliste et directeur de festival cinématographique, et Mahjoub Doua, réalisateur, scénariste et producteur.

Selon les organisateurs, le festival du film documentaire sur la culture, l’histoire et l’espace sahraoui hassani a pour objectifs d’encourager les films documentaires et les productions cinématographiques dans les provinces du Sud.

Il vise aussi à promouvoir et à faire connaître les productions documentaires traitant des différents aspects du patrimoine culturel hassani, en tant que composante essentielle de l’identité marocaine.

Maroc : Le festival du film documentaire sur la culture et l’histoire sahraouie s’invite à la prison Laâyoune

Les détenus de la prison civile de Laayoune, chef-lieu des provinces du sud du Maroc, ont été, samedi, invités à un rendez-vous inédit qui les a fait sortir de leur univers clos pour s’ouvrir sur le 7ème art et côtoyer des stars du cinéma marocain.Par Hicham Alaoui

Première du genre, cette initiative, organisée par le Centre Cinématographique Marocain (CCM) en marge du festival de la 5ème édition du festival du film documentaire sur la culture, l’histoire et l’espace sahraoui hassani, qui se tient à Laayoune du 19 au 22 décembre, a permis aux détenus du pénitencier local de la ville d’être les spectateurs du film « Korsa », réalisé par Abdallah Ferkouss.

Le moment fort de cet événement était sans nul doute la présence de stars du grand écran en l’occurrence Mohamed Khouyi, Azelarab Kaghat et Bouchra Ahrich, qui a joué le rôle principal dans le long-métrage projeté.

C’est ainsi qu’un vibrant hommage a été rendu à ces grands acteurs connus des téléspectateurs et qui se sont illustrés dans divers rôles au cinéma, au théâtre et à la télévision, sous les applaudissements et l’excitation palpable des détenus de la prison.

Des prix leur ont été remis à cette occasion, qui coincide avec la célébration de la journée nationale du détenu qui vise à sensibiliser davantage la société marocaine à la nécessité d’œuvrer pour la réinsertion sociale et professionnelle des détenus en vue de préserver leur dignité et de les préparer à mieux assumer leurs responsabilités personnelle, familiale et sociale en les faisant bénéficier de programmes d’éducation et de formation et en leur apprenant des métiers pouvant leur assurer une vie décente.

Visiblement émus, ces cinéastes talentueux ont tenu à remercier le CCM qui a initié cette rencontre avec les pensionnaires de la prison, laquelle s’inscrit dans le cadre d’une convention signée en 2018 entre le CCM et la Délégation générale de l’administration pénitentiaire et de la réinsertion (DGAPR), soulignant que le cinéma permet de changer le comportement des personnes, de se tourner vers l’avenir et d’éviter de récidiver et de retomber dans la criminalité.

« Éprouver de la compassion pour ceux qui souffrent d’absence de liberté peut être ce geste qui aidera le prisonnier à qui on rendra visite à se relever et à prendre un autre chemin de vie », ont-ils lancé à l’adresse des détenus présents dont la majorité des mineurs.

Commentant cette initiative humaniste, le Directeur de la prison locale de Laayoune, Hassan Bachir a indiqué que cette action intervient dans le cadre des activités culturelles organisées du 9 au 20 décembre par cet établissement pénitencier à l’occasion de la célébration des journées nationales du détenu.

Ces activités, qui ont vu la participation de 140 détenus, dont 66 mineurs et 13 femmes, reflètent le climat de fraternité et de convivialité qui lient les pensionnaires de l’espace carcéral et leur environnement extérieur, a-t-il déclaré à APA, ajoutant que cette initiative permet l’humanisation des conditions d’incarcération et la préparation des détenus à la réinsertion.

Une initiative louable que le CCM compte perpétuer au profit des détenus chaque fois qu’un festival du cinéma est organisé, l’objectif étant d’associer les pensionnaires des prisons aux activités culturelles éducatives et de les faire participer à la vie sociale, une action qui se veut porteuse de sens pédagogique, de raffermissement de la relation avec le monde extérieur et partant de contribuer à la préparation du détenu à une réinsertion aisée dans les tissus économique et social.

Revenant au film « Korsa » projeté à cette occasion, il relate l’histoire du propriétaire (Maati) d’un corbillard, chargé par une famille de transporter le corps de leur proche de la ville de Marrakech à celle de Tétouan (Nord) pour son inhumation suite à son testament.

Accompagné par sa femme enceinte, Maati va faire face à des événements tragi-comiques et des situations contradictoires au cours de ce voyage. Le couple s’aperçoit de la cupidité et l’égoïsme de la famille du défunt qui n’ont pour but que le partage de l’héritage.

Développement, régionalisation, politique et sport au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

Les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi traitent de nombreux sujets notamment l’action de la Commission spéciale sur le Modèle de Développement, la régionalisation avancée, la rencontre de haut niveau Maroc-France et le championnat marocain de football.+Le Temps+  relève qu’un mois est passé entre l’installation du président de la Commission spéciale sur le Modèle de Développement (CSMD), Chakib Benmoussa, et le premier conclave avec les membres au grand complet. « Il y a assurément là de quoi susciter des élans d’optimisme », estime la publication.

S’agissant des membres de la Commission, l’hebdomadaire indique qu’il s’agit de 35 spécialistes, incarnant l’essence intellectuelle et managériale du pays. « Ils ont un semestre pour livrer leur diagnostic sur ce qui ne va pas ou va mal dans le pays ».

Sur le même registre, +Telquel+ écrit que « les 35 de Benmoussa ont des airs de dream team », indiquant que les membres de la CSMD sont un échantillon de ce que le Maroc a de mieux à offrir sur le plan intellectuel.

Au sein de cette commission, les personnalités courageuses ne manquent pas, note le journal, soulignant que nombre d’entre elles ont fait preuve de franc-parler dans un passé récent où la subversion pouvait briser une carrière.

« Avant que le véritable travail ne commence, savourons cette belle brochette de talents », lance-t-il.

Abondant dans le même sens, +Challenge+ fait savoir que les membres de cette commission sont issus de divers horizons avec des parcours académiques et professionnels pluriels et une connaissance importante de la société marocaine et des questions politiques, économiques et sociales, culturelles et environnementales.

« Les missions attribuées à la CSMD sont axées sur deux principaux objectifs: faire un état des lieux précis et objectif en vue de relever les dysfonctionnements et les points forts et tracer les contours d’un modèle de développement renouvelé à même de permettre au Maroc d’accéder aux rangs des pays avancés », précise la publicaton.

L’équipe de Benmoussa devra rendre sa copie dans six mois, une période qui, de l’avis d’observateurs, reste insuffisante, prévient-il.

+Le Matin+ se fait l’écho du message royal adressé, vendredi à Agadir, aux participants aux premières Assises nationales de la régionalisation avancée et dans lequel le Souverain a indiqué que l’application effective de la régionalisation avancée, de ses principes théoriques comme de ses modalités pratiques, reste tributaire de la mise en place d’une politique régionale clairement définie et réalisable en matière économique, sociale, culturelle et environnementale.

« Un tel processus doit être mené en accord avec une politique publique intégrant la dimension régionale, s’appuyant sur une économie forte et efficiente, génératrice de croissance, pourvoyeuse d’emplois et garante de justice sociale et s’attachant à conférer une efficacité accrue aux programmes et aux projets entrepris au niveau territorial pour qu’ils puissent profiter réellement aux bénéficiaires ciblés », a indiqué le Roi Mohammed VI dans ce message.

+Akhbar Al Yaoum+ fait savoir que la réunion de haut niveau tenue à Paris entre le Maroc et la France s’est conclue par la signature de nombreux accords.

Lors de la cérémonie de clôture, sous la coprésidence des deux chefs du gouvernement, Saâd Dine El Otmani et Édouard Philippe, des accords ont été signés dans les domaines de l’économie, de la culture et de l’éducation.

Il s’agit notamment de l’octroi d’un prêt de 150 millions d’euros en faveur de l’insertion économique des jeunes dans trois régions à savoir: Rabat-Salé-Kénitra, Tanger-Tétouan-Al Hoceima et Souss-Massa, d’une Déclaration d’intention sur la coopération dans les domaines de l’enseignement préscolaire, de la formation initiale et continue des enseignants et d’un arrangement administratif relatif au développement de la coopération en matière de propriété industrielle entre l’Institut national de la propriété industrielle (INPI) et l’Office marocain de la propriété industrielle et commerciale (OMPIC), rapporte le quotidien,

+Rissalat Al Oumma+ rapporte que les échanges commerciaux du Maroc avec la France ont augmenté de 7,1% en 2018 pour atteindre 117,1 milliards de dirhams (1 euro= 10,7 DH), après une progression de 6,6% en 2017, selon la Direction des Etudes et des Prévisions financières relevant du ministère de l’Economie et des Finances et la réforme de l’administration.

De 2012 à 2018, la France est le premier investisseur au Maroc avec une part de 28% en moyenne. En 2018-2019, elle est devenue deuxième investisseur au Royaume, devancée par l’Irlande (dont la part a atteint 20%). Sur les neuf premiers mois de 2019, les importations en provenance de la France ont rebondi de 11,5%, en glissement annuel, pour s’établir à 44,5 milliards de dirhams.

Les exportations vers la France se sont accrues de leur côté de 2,4% pour atteindre 45 milliards de dirhams. Le solde commercial reste excédentaire (443 millions de dirhams), avec un taux de couverture des importations par les exportations de l’ordre 101%.

Au registre sportif, +Al Massae+ souligne que les huit matchs de la dixième journée du championnat marocain de football se joueront dans leur totalité ce weekend. Une première depuis le début de la saison.

Mais tout le monde n’a d’yeux que pour le derby casablancais qui opposera, dimanche à partir de quinze heures sur la pelouse du complexe sportif Mohammed V, le Raja au Wydad de Casablanca, écrit le journal.

Ce derby aura un goût particulier puisqu’il intervient quelques semaines à peine après la double confrontation entre les deux équipes casablancaises en Coupe Mohammed VI des clubs champions, et qui s’est soldée par la qualification des Verts lors d’un match retour à rebondissements (1-1 au match aller, 4-4 au match retour).

Le derby du dimanche sera donc l’occasion pour les Wydadis de laver l’affront et de prendre leur revanche sur leurs voisins et rivaux.

Le Raja, qui est sur une bonne lancée depuis sa qualification pour les quarts de finale de la Coupe arabe, tentera lui de réduire l’écart qui le sépare en championnat du Wydad puisque les Verts pointent actuellement à la cinquième place du classement avec un total de 14 points, tandis que le Wydad se trouve en tête du classement du championnat avec 19 points à son compteur, rappelle le journal.

Le Roi Mohammed VI appelle à dresser un bilan rigoureux de la mise en œuvre du chantier de la régionalisation avancée

Le Roi Mohammed VI a appelé, vendredi, à une « étude constructive » et un « dialogue sérieux » pour dresser un bilan rigoureux de la mise en œuvre du chantier de la régionalisation avancée.Dans un message adressé aux participants aux premières Assises nationales de la régionalisation avancée, le Souverain a relevé que l’application effective de la régionalisation avancée, de ses principes théoriques comme de ses modalités pratiques, reste tributaire de la mise en place d’une politique régionale clairement définie et réalisable en matière économique, sociale, culturelle et environnementale.

« Un tel processus doit être mené en accord avec une politique publique intégrant la dimension régionale, s’appuyant sur une économie forte et efficiente, génératrice de croissance, pourvoyeuse d’emplois et garante de justice sociale et s’attachant à conférer une efficacité accrue aux programmes et aux projets entrepris au niveau territorial pour qu’ils puissent profiter réellement aux bénéficiaires ciblés », a-t-il indiqué.

Le Roi a également invité les régions à faire une évaluation d’étape pour redresser le cap dans la définition des projets prioritaires et leur hiérarchisation, ainsi que dans l’élaboration d’une architecture renforcée des projets programmés et de leur montage financier.

Selon lui, « le but ultime est de garantir l’efficacité de ces projets et de parvenir à faire converger les différentes politiques et les divers programmes publics au niveau régional ».

Le Souverain a aussi mis en exergue l’importance de mettre à profit les mécanismes contractuels établis entre les régions, l’État et le reste des intervenants en vue d’élaborer et de mener à bien les projets de développement prioritaires.

Il s’est dit attendre que les travaux de ce Forum débouchent sur des recommandations pratiques, qui permettront de relever le défi du développement régional, de réduire les disparités existantes, d’améliorer l’attractivité et la compétitivité au niveau des territoires, ajoutant qu’il importe de s’ouvrir aux mécanismes modernes de gouvernance financière, d’assurer l’efficacité de toutes les formes de démocratie participative, d’ériger cette dernière en levier majeur de développement socio-économique intégré et durable.

C’est aussi une importante occasion de débattre autour de l’expérience accumulée durant les quatre dernières années pour assurer la mise en œuvre des lois organiques sur les collectivités territoriales et définir les moyens de relever les multiples défis auxquels les élites régionales ont dû faire face dans l’exercice des compétences assignées aux régions, a poursuivi le Souverain.

« Il s’agit en somme, de marquer un temps d’arrêt pour mener de manière approfondie une évaluation de la situation présente, afin d’envisager une nouvelle phase d’action. Celle-ci, en même temps qu’elle s’inscrira dans la continuité, devra permettre d’affermir les règles de bonne gouvernance dans la gestion des affaires des Régions et d’aplanir les obstacles jusqu’ici rencontrés », a-t-il relevé

Les premières assises nationales de la régionalisation avancée se sont ouvertes, vendredi à Agadir. Organisées par le ministère de l’Intérieur et l’Association des Régions du Maroc, ce forum connaît la participation d’environ 1.400 personnes, notamment des élus, des représentants de divers secteurs ministériels, des institutions constitutionnelles et des institutions publiques, des universitaires, des experts nationaux et internationaux et des acteurs de la société civile, en particulier des représentants des comités consultatifs créés auprès des conseils régionaux.

Lancement à Rabat de la plateforme digitale « Morocco Alumni »

La plateforme digitale « Morocco-Alumni », un espace interactif destiné à rassembler et fédérer les étudiants et les lauréats étrangers de la coopération du Maroc, a été lancée, vendredi à Rabat.Lancée à travers l’Agence Marocaine de Coopération Internationale (AMCI) en marge de la 8ème édition du Sommet des étudiants et de la jeunesse d’Afrique, cette plateforme vise, entre autres, à renforcer les échanges et le networking entre les 14.000 étudiants étrangers inscrits actuellement, dont 12000 originaires de 47 pays africains, et 35000 lauréats étrangers à travers la coopération du Royaume.

La plateforme permet également d’accélérer la trajectoire professionnelle de tous les membres en les mettant en relation avec les entreprises et les partenaires pour une meilleure intégration dans le marché du travail.

Cet espace facilite également les discussions entre les membres des différentes communautés d’étrangers issus de la coopération du Royaume et contribue à développer les compétences des membres à travers du contenu en ligne.

Présentant cette plateforme, l’ambassadeur, Directeur-général de l’AMCI Mohamed Methqal a indiqué qu’il s’agit d’un véritable réseau social et dynamique qui offre au profit des étudiants, des lauréats et des bénéficiaires étrangers de la coopération du Royaume une multitude de services pour créer de nouvelles opportunités en Afrique et dans le monde.

Parmi ces services figure l’ « annuaire » qui est un outil interactif incontournable pour faciliter le contact entre l’ensemble des étudiants et des lauréats étrangers du Royaume.

Il s’agit aussi du service « offres d’emploi et de stages » et des supports de formation disponible en ligne sur la plateforme « moroccoalumni » pour permettre aux membres de miser sur le développement des connaissances.

En lançant dès aujourd’hui le réseau « Morocco-Alumni », l’AMCI confirme sa vocation dans la promotion du capital humain au service des pays partenaires et poursuit son accompagnement dans la formation des élites africaines de demain, a expliqué M. Methqal, faisant savoir que la plateforme se veut un espace d’échange et de développement des compétences.

Près de 12.000 jeunes africains suivent leurs études dans les universités et instituts marocains

Quelques 12.000 jeunes africains suivent leurs études dans les universités et instituts marocains dans le cadre de bourses octroyées par le Royaume, a annoncé le ministre marocain des Affaires étrangères et de la Coopération africaine, Nasser Bourita.Le ministre, qui s’exprimait à l’ouverture de la 8ème édition du Sommet des Etudiants et de la Jeunesse d’Afrique, organisée par « All Africa Students Union » en partenariat avec l’Agence marocaine de coopération internationale (AMCI) sous le thème « L’avenir de l’Afrique : défis et perspectives pour la jeunesse », a ajouté que plus de 5.000 cadres du secteur public dans de nombreux pays africains, ont bénéficié de stages de formation dans le Royaume.

Le Maroc a formé des dizaines de milliers étudiants, provenant de 47 pays africains. Plus de 90% de ces étudiants ont suivis leurs études dans les universités et les instituts de formation, a-t-il précisé.

« La formation de la jeunesse représente un chantier prioritaire de la coopération Sud-Sud, sur lequel veille l’Agence Marocaine de Coopération Internationale (AMCI). C’est une coopération solidaire et agissante, orientée vers la jeunesse et fondée sur le partage d’expérience et de savoir-faire, dans des secteurs adaptés aux besoins du marché du travail, tels que l’électrification, l’agriculture, la santé, le tourisme ou encore les infrastructures », a souligné le ministre lors de ce sommet marqué par la présence des ministres des affaires étrangère du Ghana, de Mauritanie et de Gambie.

Le Sommet des Etudiants et de la Jeunesse d’Afrique est le plus grand rassemblement estudiantin d’Afrique. Il s’agit d’une rencontre annuelle phare de l’union des associations d’étudiants africains. Il réunit chaque année des milliers d’étudiant africains afin de débattre des problématiques et des défis qui attendent la jeunesse africaine.

Pour cette 8ème édition, plus de 1000 participants sont présents, parmi lesquels des étudiants, des responsables d’associations estudiantines africaines, des lauréats universitaires, des cadres et de hauts responsables parmi lesquels plusieurs ministres et des ambassadeurs, en provenance de 52 pays africains.

Cette édition prévoit un espace de débat, des ateliers de travail, un espace d’exposition, un espace de discussion autour de l’entrepreneuriat en Afrique, ainsi qu’une série d’activités culturelles et sportives.

L’édition 2019 de ce Sommet, verra également le lancement officiel de la plateforme digitale « Morroco-Alumni », initiée par l’Agence Marocaine de Coopération Internationale (AMCI) coordination avec le ministère marocain, des Affaires Etrangères. Cette plateforme numérique offre un espace interactif d’échange avec des services à forte valeur ajoutée visant à rassembler et fédérer les étudiants et les lauréats étrangers du Royaume.

Social, économie et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi se focalisent sur nombre de sujets notamment le système de retraite, les performances de l’OCP et la situation financière des clubs marocains.+Aujourd’hui Le Maroc+ écrit que la structure de la société marocaine est appelée durant les prochaines années à suivre des mutations importantes, faisant remarquer que le vieillissement de la population est enclenché dès maintenant.

Dans un article intitulé « Troisième âge », la publication appelle à penser à venir en aide à cette catégorie grâce à des programmes et des mesures adaptés, notant que le système de retraite est l’un des principaux chantiers des dernières années.

« C’est un chantier stratégique auquel il faut consacrer tout le temps nécessaire et les moyens aussi pour garantir sa réussite pour les générations actuelles et celles montantes », poursuit-il.

Les responsables doivent agir principalement sur les leviers essentiels et aller droit au but vu que le temps commence à presser, prévient l’éditorialiste.

+L’Economiste+ revient, pour sa part, sur la performance « plus qu’honorable » de Mostafa Terrab, notant que le PDG de l’OCP reste sans conteste l’un des dirigeants préférés des Marocains.

Selon le journal, le travail accompli à l’Office au cours de ces dernières années contribue à adoucir une image écornée d’un secteur public en proie au doute sur sa capacité à se prendre en main, dans un champ où transgresser l’ordre établi n’est pas toujours bien perçu.

Certes les analyses peuvent toujours céder à la tentation de transformer le succès de l’échafaudage OCP en fragilité: sa dépendance de Terrab, fait-il remarquer, indiquant que « là aussi, un travail de structuration des pratiques a été entamé et doit apporter autonomie et longévité, indépendamment du casting à la tête de l’organigramme ».

+Assabah+ croit savoir qu’une grande inquiétude règne au sein de la fédération marocaine de football en raison de la détérioration des finances des clubs de la division de l’élite et de la deuxième division.

En cause, la sanction infligée par la FIFA au Chabab Rif Al Hoceima aurait poussé la fédération à se pencher sur la situation financière des clubs pour éviter

d’autres sanctions qui mettraient à mal la réputation du football marocain.

Le quotidien rapporte que la possibilité de transformer les dettes des présidents de clubs en actions dans les sociétés sportives créées ou à créer a été évoquée, mais l’explosion des dépenses et la faiblesse des revenus rendent cette option impossible à mettre en pratique.

En effet, les salaires des entraîneurs, des joueurs et des cadres du club, rapportés aux revenus, créent un grave déséquilibre, et en l’absence de la formation des jeunes et le recours systématique au recrutement, la situation ne fait qu’empirer.

Selon le journal, la responsabilité incombe à la fédération et son laxisme avec les clubs, ainsi que son incapacité à veiller au respect des cahiers de charges, estime le quotidien, ajoutant que la fédération est également tenue pour responsable du non-renouvellement du contrat de sponsoring avec Maroc Télécom, qui est arrivé à expiration le 30 juin dernier, sans qu’un nouveau sponsor ne soit choisi.

Clap d’ouverture à Lâayoune de la 5ème édition du festival du film documentaire sur la culture, l’histoire et l’espace sahraoui hassani

La 5ème édition du festival du film documentaire sur la culture, l’histoire et l’espace sahraoui hassani s’est ouverte, jeudi à la ville de Laayoune, chef-lieu des provinces du sud du Royaume) en présence de grands noms de cinéma national et des personnalités des mondes de la culture, des arts et des médias.Initiée par le Centre Cinématographique Marocain (CCM), cette grand-messe cinématographique propose aux cinéphiles jusqu’au 22 décembre courant un programme riche de films documentaires sur le patrimoine, la culture et l’histoire hassanie du Sahara.

Ce festival, haut en couleurs, mettra en compétition 12 longs métrages documentaires sur le thème de la culture, de l’histoire et de l’espace sahraoui, dont trois films réalisés par des femmes, qui ont en majorité bénéficié du soutien à la production d’oeuvres cinématographiques.

Le jury du festival, présidé par le scénariste et expert en communication et publicité, Mohamed Laâroussi, est composé de Zoubida Selami, militante des droits de l’Homme, Raâboub Bhay, journaliste et chercheur en culture hassani, Charaf Eddine Zine El Abidine, journaliste et directeur de festival cinématographique, et Mahjoub Doua, réalisateur, scénariste et producteur.

Les films compétition sélectionnés pour la compétition officielle, concourent pour décrocher un ou plusieurs prix de cette manifestation. Il s’agit du grand prix du festival, du prix du jury, du prix de la meilleure réalisation, du prix du meilleur montage et du prix de la meilleure musique.

A cette occasion, le Secrétaire général de la wilaya de la région de Laayoune-Sakia El Hamra a, au nom du wali de la région, prononcé une allocution de circonstance dans laquelle il a souligné que la culture et l’espace sahraoui se distinguent par leur caractère immatériel, une caractéristique que ce festival est appelé à préserver contre tout risque de déperdition, ajoutant que cette mémoire collective constitue une composante inéluctable de l’identité culturelle nationale et consolide la pluralité du patrimoine culturel.

« Ce festival constitue un jalon essentiel dans la préservation de ce patrimoine », a-t-il insisté, appelant à ce que les recommandations devant être adoptées lors du colloque sur la culture hassani, qui sera organisé en marge de cette manifestation, soient soumis à la Commission chargée du nouveau modèle de développement au Maroc, qui vient d’entamer ses travaux lundi à Rabat.

Selon les organisateurs, le festival du film documentaire sur la culture, l’histoire et l’espace sahraoui hassani a pour objectifs d’encourager les films documentaires et les productions cinématographiques dans les provinces du Sud.

Il vise aussi à promouvoir et à faire connaître les productions documentaires traitant des différents aspects du patrimoine culturel hassani, en tant que composante essentielle de l’identité marocaine.

Le Maroc brille par sa politique migratoire et s’impose comme référence en Afrique

La politique migratoire marocaine et ses initiatives prometteuses en faveur des migrants et réfugiés, a permis au Royaume de franchir un palier avancé dans sa gestion de question de la migration, de déconstruire les préjugés et les stéréotypes qui ignorent les besoins légitimes des migrants et partant de s’imposer comme une référence en la matière au niveau africain.Saluée et mise en exergue par des instances internationales comme l’ONU pour sa pertinence et son caractère inclusif et intégré, cette stratégie migratoire marocaine, adoptée en septembre 2013, s’érige en modèle régional de gestion de la problématique migratoire à la fois responsable et solidaire.

Une vision qui puise ses origines dans la mutation fondamentale qu’a connue le Maroc ces dernières années passant ainsi d’une terre d’émigration ou de transit à un territoire d’accueil d’immigrés provenant essentiellement de l’Afrique subsaharienne et dans une moindre mesure du Moyen-Orient, de l’Asie et de l’Europe.

Tenant compte de cette dynamique migratoire, le Maroc a tracé sa propre feuille de route qui s’articule autour d’une approche humaniste, cohérente et globale. La Stratégie marocaine d’immigration et d’asile se caractérise par sa singularité, notamment à travers l’implication des acteurs de la société civile dans sa conception et la mise en œuvre de ses actions phares.

Inscrite en faveur d’une gouvernance mondiale de la migration, la politique migratoire marocaine s’illustre également par une bonne conduite de l’opération exceptionnelle de régularisation de la situation des milliers de migrants irréguliers en vue de leur assurer une meilleure intégration et par conséquent une meilleure gestion des flux migratoires.

Dans la foulée, une grande opération de régularisation d’immigrés illégaux au Maroc a profité, dans une première phase, à 25.000 personnes suivie ultérieurement par une autre opération du même genre et du même nombre. A ce jour, pas moins de 50.000 personnes ont bénéficié de la régularisation avec toutes les implications positives pour les bénéficiaires au niveau de l’accès aux services publics de l’enseignement, de la santé et même de la couverture sociale, sans compter les opportunités d’emplois et d’entreprises dans le secteur privé.

L’un des points forts de la stratégie nationale d’immigration et d’asile est l’ouverture de l’accès des migrants et réfugiés aux services de base, notamment l’éducation, la santé, le logement, la formation professionnelle et l’emploi. Pour consolider le droit d’accès à ces services, des efforts sont à consolider particulièrement en matière d’information, de communication et de mise en place de dispositif d’orientation et de référencement de migrants et des réfugiés vers les structures concernées.

La territorialisation de la stratégie figure parmi les priorités sur lesquelles se penche le Maroc, l’objectif étant de garantir l’opérationnalité de ce dispositif et de maîtriser son impact sur les bénéficiaires.

Sur le plan africain, lors de son 28ème Sommet, tenu en janvier 2017, l’Union Africaine (UA) a confié au Roi Mohammed VI le leadership de la réflexion sur la gestion de la crise migratoire en Afrique et dès le Sommet suivant, tenu au mois de juillet à Addis-Abeba, le Souverain a présenté les premiers jalons de la vision africaine commune sur l’immigration.

Lors du 30ème Sommet de l’UA, le Souverain a proposé la création d’un Observatoire Africain de la Migration et d’un Poste d’Envoyé spécial de l’UA chargé de la migration. Ces deux propositions du Royaume ont été validées par l’organisation panafricaine au terme de son 31ème sommet à Nouakchott.

Sur le plan mondial, l’Agenda africain peut instruire le processus d’élaboration du pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières et ce, lors d’une conférence qui aura lieu à Marrakech fin 2018. Cet élan stratégique a eu pour effet de doter le Royaume d’une réelle force de proposition et de lui allouer ainsi un rôle proéminent et actif sur la scène régionale et internationale en termes de gestion de la problématique globale de la migration, s’est félicité le diplomate marocain.

Figurant parmi les rares pays à avoir élaboré une stratégie nationale pour traiter la question migratoire, le Maroc est considéré à juste titre comme un modèle à suivre en matière de la gestion de la chose migratoire, un phénomène dont pâtit le continent africain, qui compte une population de plus de 36 millions de migrants.