Economie, développement et social eu menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi s’intéressent aux accords de libre-échange conclus par le Royaume, au travail de la CSMD et aux enfants exploités par les réseaux de mendicité.+Aujourd’hui Le Maroc+ écrit que pour l’année 2020, le gouvernement a clairement « inscrit sur ses projets son intention d’ouvrir le grand et épineux chapitre des accords de libre-échange ».

Il est naturel et légitime de la part de l’Etat marocain de se poser les questions sur ces accords et, pourquoi pas, de les réajuster, les réviser ou les adapter car il y va de la pérennité de l’économie et des opérateurs, notamment le secteur privé, estime le journal.

Les accords de libre-échange ne sont pas des textes figés et portent en eux-mêmes les voies légales et contractuelles qui donnent la possibilité aux pays signataires de les modifier, explique-t-il, notant toutefois qu’ « un accord de libre-échange ne saurait être profitable au Maroc que si les opérateurs du secteur privé y mettent de l’énergie et de la volonté ».

Pour sa part, +L’Economiste+ écrit que la Commission spéciale sur le modèle de Développement s’est attelé depuis peu à un « travail titanesque ».

Le but aujourd’hui, selon la publication, est de se dire droit dans les yeux ce que nous voulons pour faire avancer le pays, ce dont nous sommes capables pour y arriver et « sortir de ce satané cercle de médiocrité persistante ».

Aucune politique ne fonctionnera si les hommes n’y sont pas impliqués ni insérés, souligne-t-il, indiquant qu’au-delà des stratégies, c’est l’humain qui sera la clé.

« Se réunir est un début; rester ensemble est un progrès; travailler ensemble est la réussite », lance le quotidien, citant l’industriel américain Henry Ford.

« Chassez la misère, elle reviendra toujours au galop », écrit, de son côté, +L’Opinion + qui fait remarquer qu’au lendemain de l’annonce du plan d’action national pour la lutte contre l’exploitation des enfants à des fins de mendicité, « les enfants mendiants ont disparu comme par magie des radars à Rabat. Mais une semaine plus tard, ils sont revenus de plus belle… ».

Ce plan ambitionne de réintégrer ces victimes dans le système éducatif et de formation afin d’en faire des citoyens utiles à eux-mêmes et à leur société, rappelle la publication.

Maroc : La banque centrale maintient son taux directeur inchangé à 2,25 % et prévoit une croissance à 3,8% en 2020

La Banque centrale du Maroc décidé, mardi, de maintenir inchangé le taux directeur à 2,25 %, et table sur une accélération de la croissance à 3,8% en 2020.A l’issue de sa dernière session trimestrielle de l’année tenue mardi, le Conseil de l’institution financière a précisé que l’inflation devrait terminer l’année 2019 à 0,3%, mais s’accélérerait à 1,1% en 2020 et à 1,4% en 2021.

Après s’être établie à 1,9% en 2018, l’inflation a connu une forte décélération au cours des dix premiers mois de 2019, en lien principalement avec le recul des prix des produits alimentaires, selon la Banque.

L’inflation devrait terminer l’année avec une moyenne de 0,3%, mais s’accélérerait à 1,1% en 2020 et à 1,4% en 2021.

Pour l’ensemble de l’année 2019, la Banque centrale prévoit une croissance à 2,6%, mais table sur une accélération à 3,8% en 2020 et une consolidation à 3,7% en 2021.

Pour le secteur agricole, et sous les hypothèses de récoltes céréalières annuelles de 80 millions de quintaux et de la poursuite de la performance tendancielle des autres productions, la valeur ajoutée augmenterait de 6,2% en 2020 et de 3% en 2021.

Rabat abrite la 8ème édition du Sommet des étudiants et de la jeunesse d’Afrique

La 8ème édition du Sommet des étudiants et de la jeunesse d’Afrique sera organisée du 20 au 23 décembre, sur le site de la Cité Université Internationale de Rabat, annonce le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale.Initié par « All Africa Students Union » en partenariat avec l’Agence Marocaine de Coopération Internationale (AMCI), ce Sommet sera placé  sous le thème « L’avenir de l’Afrique : défis et perspectives pour la jeunesse».

Cet événement est le plus grand rassemblement estudiantin d’Afrique. Il s’agit d’une rencontre annuelle phare de l’union des associations d’étudiants africains. Il réunit chaque année des milliers d’étudiants africains afin de débattre des problématiques et des défis qui attendent la jeunesse africaine.

Pour cette 8ème édition, plus de 1000 participants sont attendus, parmi lesquels des étudiants, des responsables d’associations estudiantines africaines, des lauréats universitaires, des cadres et de hauts responsables parmi lesquels plusieurs ministres et ambassadeurs, en provenance de 52 pays africains.

Cette édition comprendra un espace de débat, des ateliers de travail, un espace d’exposition, un espace de discussion autour de l’entrepreneuriat en Afrique, ainsi qu’une série d’activités culturelles et sportives.

L’édition 2019 de ce Sommet, connaîtra également le lancement officiel de la plateforme digitale « Morroco-Alumni », initiée par l’AMCI en coordination avec le ministère marocaine des Affaires étrangères. Cette plateforme numérique offre un espace interactif d’échange avec des services à forte valeur ajoutée visant à rassembler et fédérer les étudiants et les lauréats étrangers du Royaume.

Afrique: comment le changement climatique limite les opérations militaires ?

Au-delà des impacts économiques et sociaux, la dégradation de l’environnement dû aux effets du changement climatique pose un problème crucial à l’efficacité des opérations militaires, notamment dans les régions désertiques comme le Sahel.« Le changement climatique rend les opérations militaires très difficiles parce que les effectifs à déployer dans les zones infestées de terroristes sont très importants, en plus de leur équipement », a déclaré à APA, le général de brigade à la retraite, Saleh Bala des forces armées nigérianes, en marge de la 4ème édition de l’Africa Security Forum tenue à Rabat du 1er au 3 décembre.

L’ancien chef d’état-major de l’infanterie de l’armée nigériane estime que la lutte contre le terrorisme dans les régions désertiques est très complexe, car il est difficile de déployer toute la logistique nécessaire à la préparation au combat dans ces zones.

« Ce n’est pas comme lancer une opération militaire dans la forêt où vous êtes couverts », a-t-il dit, soulignant que la dégradation de l’environnement est très préjudiciable à la subsistance des communautés et favorise le déclenchement de conflits internes et transnationaux.

« Plus les ressources s’amenuisent, plus les besoins existentiels des êtres humains sont menacés, tout comme la concurrence pour les ressources rares », a déclaré le Général Bala, reconnaissant du coup, les menaces induites par le changement climatique.

Si aucune mesure urgente n’est prise pour atténuer les impacts du changement climatique, « l’Afrique sera plongée dans des conflits interétatiques et multi-étatiques sur les ressources en eau et en terres, en plus de l’explosion démographique et d’une demande énergétique plus élevée », a-t-il averti.

Parmi les actions à mener, figure, selon lui, l’achèvement de l’Initiative de la Grande Muraille Verte avec un financement de quatre milliards de dollars pour régénérer la végétation comme barrière à l’empiètement du désert et pour bâtir des communautés résiliantes à travers toute la bande sahélienne.

L’autre proposition consiste à recharger la nappe du Bassin du Lac Tchad qui a subi une baisse drastique, pour une valeur de 50 milliards de dollars, car les pays de la région et les bénéficiaires de ses affluents et de ses versants sont actuellement tous enlisés dans les conflits, et subissent différents types de dégradation de l’environnement (RD Congo, Cameroun, Sud Soudan, Tchad, Niger, Nigeria et Libye).

Cependant, le général nigérian, par ailleurs président de l’Institut White Ink pour la stratégie de l’éducation et de la recherche (WISER), a déclaré que la Grande Muraille Verte et le chargement du Lac Tchad ne pouvaient réussir que si les menaces terroristes sont enrayées, et l’environnement assaini et stabilisé.

Les militaires comme solution !

Le général Bala, par ailleurs président directeur général de White Ink Consult, une société privée de conseils en recherche et défense, en communication stratégique et en formation, souligne que même si l’armée soit un instrument de guerre, elle peut toutefois s’adapter à la paix et au développement.

« Les opérations de lutte contre l’insurrection ou le terrorisme doivent aller de pair avec les opérations de stabilisation post-conflit », a-t-il déclaré.

L’implication des militaires dans l’exécution de projets est moins coûteuse et leur réalisation est plus efficiente puisqu’ils constituent en eux-mêmes des garants de sécurité pour l’environnement du projet.

Citant des exemples africains réussis d’utilisation du génie militaire, l’officier supérieur de l’armée a salué les efforts déployés par l’armée sénégalaise pour faire avancer la Grande muraille verte et la perspective du déploiement par la Gambie de ses soldats pour s’impliquer dans l’agriculture.

Néanmoins, les décideurs doivent toujours se rappeler que l’instrument militaire est un couteau à double tranchant applicable à la construction ou à la destruction.

« Les militaires doivent être déployés avec beaucoup de prudence, et en raison du contrôle politique et de la coordination diplomatique, pour éviter que ces derniers n’enveniment la situation, en particulier en cas de pillage de ressources ou de braconnage », a-t-il averti.

 Le commerce illicite, « bailleur » du terrorisme.

Les mauvais systèmes de gouvernance de la sécurité des frontières nationales et régionales contre la réalité de l’extrême pauvreté, l’injustice sociale et économique, la répression violente et la sur-réglementation ont exacerbé les taux de crimes transnationaux.

Face à une telle situation, les groupes d’insurgés au Sahel ou en Afrique centrale profitent de cette fragilité des frontières, à travers des actions criminelles (vol de pétrole, braconnage, exploitation abusive des forêts pour du charbon de bois).

En conséquence, le Vice-président de Philip Morris international pour la prévention du commerce illicite Alvise Giustiniani recommande un meilleur contrôle des frontières transnationales.

« La plupart des groupes terroristes financent leurs opérations par le commerce illégal et la contrebande pour acheter des armes et recruter des jeunes », a-t-il confié à APA en marge de l’Africa Security Forum 2019 de Rabat placé sous le thème : « L’impact du changement climatique sur la sécurité en Afrique ».

Il a en outre souligné la nécessité d’une meilleure surveillance des flux monétaires et des produits contrefaits, grâce à une étroite collaboration internationale et à la formation.

Selon lui, la cyber-sécurité est une réalité, en particulier lorsque les terroristes utilisent cet instrument pour affiner leurs stratégies en vue d’un commerce illicite transnational plus important.

Développement, agriculture et culture au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi traitent de nombre de sujets notamment à la première réunion de la Commission spéciale sur le modèle de développement, à la lecture chez les Marocains et aux contraintes de la filière de l’agriculture biologique au Maroc.+Le Matin+ rapporte que les travaux de la première réunion de la Commission spéciale sur le modèle de développement (CSMD) ont débuté lundi à l’Académie du Royaume du Maroc, sous la présidence de Chakib Benmoussa.

Les missions attribuées à la CSMD sont axées sur deux principaux objectifs », a souligné son président, Benmoussa qui s’exprimait à l’ouverture de la première réunion solennelle de cette commission.

Il s’agit de faire un diagnostic « précis et objectif » de la situation actuelle, en vue d’observer les dysfonctionnements à corriger pour déterminer les points de force, de manière à renforcer les acquis et de tracer les contours du nouveau modèle de développement qui « devrait permettre au Maroc d’accéder aux rangs des pays avancés », a-t-il expliqué, cité par la publication.

+Al Alam+ se fait l’écho d’un rapport du Conseil économique, social et environnemental (CESE), qui a conclut que pour les Marocains, le livre n’est pas une priorité.

Cette situation a conduit un grand nombre de librairies à mettre la clé sous la porte. Le Maroc compte actuellement 609 bibliothèques publiques, indique le CESE faisant état d’une situation alarmante du côté des éditeurs dont le taux d’édition reste très modeste.

Si les Marocains ne lisent que très peu, c’est parce que le milieu socio-économique n’encourage généralement pas cette habitude, poursuit la même source, notant que seulement 38% des élèves marocains disposent de livres ou de supports de lectures dans leur domiciles.

Selon le CESE, cet état de fait s’explique par la situation socio-économique des familles et l’absence des conditions optimales pour la lecture dans les transports en commun et les espaces publics.

+L’Economiste+ relève que la filière de l’agriculture biologique au Maroc a du mal à se développer. Le journal a ssure que ce fleuron du secteur primaire souffre de nombreuses contraintes.

De quoi faire appel à l’aide de l’Etat, faute de moyens financiers propres. Le quotidien dénombre les freins de la filière. « A commencer par le déficit de la logistique aussi bien à l’export que sur le marché local », vu l’absence de stations de conditionnement certifiées Bio.

A cela s’ajoute le manque d’intrants et d’équipements spécifiques, en particulier les semences, les fertilisants et les produits de traitement. Le quotidien évoque aussi l’étroitesse du marché local, accentuée par le problème de gestion des risques de contamination (environnement, visiteurs, transport, emballage, conditionnement, insectes…). Sans oublier le manque de personnel qualifié bio.

La publication évoque également du problème du foncier, puisqu’il est difficile de trouver des terres vierges favorables. De plus, « les délais de location proposés sont aussi assez courts pour investir dans la fertilité des sols et assurer un système de production approprié».

Les parlements marocain et gabonais appelés à contribuer au renforcement des relations bilatérales (Président de l’AN gabonaise)

Les parlements marocain et gabonais sont appelés à contribuer à la consolidation des relations entre les peuples des deux pays, a affirmé, lundi à Rabat, le président de l’Assemblée nationale du Gabon, Faustin Boukoubi.Dans une déclaration à la presse à l’issue de ses entretiens avec le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, le responsable gabonais a affirmé que le Gabon tire déjà profit des excellentes relations avec le Royaume notamment sur le plan économique où les investisseurs marocains exercent dans différents secteurs de l’économie gabonaise.

Sur le plan social, les étudiants gabonais qui ont poursuivi leurs études au Maroc contribuent au processus de développement de leur pays, a-t-il fait observer, évoquant aussi les fortes relations bilatérales sur le plan culturel.

En vertu du mémorandum signé ce lundi entre les parlements marocain et gabonais, les deux institutions s’engagent à consolider les relations dans divers domaines et à organiser des visites et des rencontres bilatérales pour les délégations parlementaires afin de faciliter l’interaction entre les deux institutions dans divers domaines déterminés d’un commun accord.

Le mémorandum d’entente ambitionne de consolider les relations entre le groupe d’amitié « Gabon – Maroc » à l’Assemblée nationale du Gabon et le groupe d’amitié « Maroc – Gabon » à la Chambre des représentants marocaine, à travers l’intensification des contacts et l’échange de plusieurs visites.

Maroc : Première réunion de la Commission spéciale sur le modèle de développement

La commission spéciale sur le modèle de développement au Maroc, a tenu, lundi à Rabat, sa toute première réunion, sous la présidence de Chakib Benmoussa, chargée de chapeauter les travaux de cette commission.Cette réunion, qui intervient juste après la nomination par le Roi Mohammed VI de ces 35 membres, qui appartient à divers horizons, vise un état des lieux minutieux et objectif et à tracer les contours d’un modèle de développement renouvelé.

Selon M. Benmoussa, les missions attribuées à la Commission sont axées sur deux principaux objectifs: faire un état des lieux précis et objectif en vue de relever les dysfonctionnements et les points forts et tracer les contours d’un modèle de développement renouvelé à même de permettre au Maroc d’accéder aux rangs des pays avancés.

Il a également souligné que la mission de cette Commission revêt une importance extrême, au vu de l’énormité des attentes et de l’ampleur des défis que le Maroc doit relever à travers une nouvelle dynamique lui permettant de jeter les fondements du processus de développement global sur des bases solides et durables.

Cette dynamique, a-t-il estimé, représente la pierre angulaire du nouveau modèle de développement, dont les contours doivent être tracés dans l’objectif de diversifier les sources de création de richesses et d’élargir le cercle des bénéficiaires à l’ensemble des catégories sociales et espaces territoriaux, précisant que la réussite de cet important chantier national exige des membres de la Commission de faire montre d’audace dans leurs propositions, en totale harmonie avec les principes fondateurs de la Constitution du Royaume, tout en veillant à ce que les suggestions soient réalistes et exécutables.

Pour lui, l’adoption d’une approche participative favorise la mobilisation de tous les acteurs aussi bien gouvernementaux que non gouvernementaux, autour de la nécessité impérieuse de sortir avec des propositions et conclusions qui bénéficient du soutien de la majorité des parties, facilitant de ce fait, l’appropriation collective des réformes fondamentales et garantissant leur réussite.

Le président de la CSMD a de même expliqué que les principes régissant le travail de la Commission reposent essentiellement sur l’efficacité, la transparence et l’action participative, le but étant de créer un espace propice à l’intelligence collective.

Par ailleurs, M. Benmoussa a relevé que la révision du modèle de développement a été dictée par la nécessité d’accompagner les mutations structurelles que connaît le contexte national et international, faisant savoir que la composition de la Commission réunit les conditions de cohésion et de complémentarité, ce qui constitue les piliers à même d’enrichir le débat et d’aboutir à des solutions innovantes et novatrices dans le cadre d’un modèle de développement au diapason des ambitions du Maroc et de ses citoyens.
Au-delà des compétences et du principe d’intégrité, la composition de la Commission reflète des considérations importantes qui consistent, notamment, en l’appréhension des questions liées à la société marocaine, au vu des secteurs vitaux que représentent ses membres, mais aussi dans la diversité et la pluralité des spécialités et de leur symbiose, ce qui crée un climat propice à l’intelligence collective et à la convergence des visions conformément à un dialogue constructif,

Ces considérations, a-t-il estimé, consistent également à insuffler un sang nouveau en impliquant des membres jeunes pour contribuer à l’élaboration des choix fondateurs du Maroc de demain, tout en s’ouvrant sur les Marocains du monde vu leur importance comme passerelle entre le Royaume et son environnement international.

Développement, politique et religieux au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi se focalisent sur le travail de la commission spéciale sur le Modèle de Développement, le bilan de 20 ans de Bayt Mal Al-Qods et la 3ème session du Conseil supérieur de la Fondation Mohammed VI des Oulémas africains.+Aujourd’hui Le Maroc+ écrit que « le compte à rebours a déjà commencé », pour  la Commission spéciale sur le modèle de développement, qui tient aujourd’hui sa réunion inaugurale.

Pour le quotidien, la composition de la commission a tenu toutes ses promesses avec la présence de grands noms dans des domaines aussi grands que variés.

Ces membres doivent rencontrer d’innombrables personnalités dans différents domaines d’activités, fait savoir le quotidien, expliquant que le but est de sortir avec des résultats probants et à la hauteur des attentes de tous les Marocains.

Abordant dans le même sens, +L’Economiste+ estime que la diversité du casting confirme les ambitions dans une démarche qu’il est permis de ranger au rayon des initiatives d’administration consultative.

Le modèle de développement se voit apporter au fonctionnement démocratique une occasion de renouvellement méthodologique, soutient la publication, notant que les transformations qui doivent être négociées sont censées être incarnées par les différentes composantes de la société.

Le succès n’est pas d’emblée assuré, prévient-il, soulignant que la commission a aujourd’hui le bénéfice du doute. Mais dans un peu plus de six mois, elle ne sera pas évaluée à ses têtes mais à ses faits.

+Le Matin+ se fait l’écho du Directeur chargé de la gestion de l’Agence Bayt Mal Al-Qods Acharif, Mohamed Salem Cherkaoui qui a fait savoir que l’Agence a réalisé en 20 ans des projets structurants d’une valeur de 60 millions de dollars.

S’exprimant lors d’un colloque organisé par l’agence à l’occasion de la commémoration du cinquantenaire de la création de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) sur « les aspects de l’action sociale à Al-Qods à travers l’expérience de l’Agence Bayt Mal Al-Qods Asharif », M. Cherkaoui a affirmé que ces projets ont été initiés dans les domaines de la santé, de l’éducation et de l’habitat, mais aussi en matière de promotion de la femme, les jeunes et l’enfance. S’y ajoutent, selon lui, les programmes d’assistance sociale qui couvrent les différents quartiers de la ville sainte, au bénéfice de toutes les catégories sociales, qu’il s’agisse de populations de confession chrétienne ou islamique.

+Rissalat Al Oumma + rapporte que le Conseil supérieur de la Fondation Mohammed VI des Oulémas africains tiendra sa troisième session à Fès les 17 et 18 décembre courant.

Cette session verra la participation des membres du Conseil supérieur de la Fondation, à savoir 357 oulémas issus de 32 pays africains, dont 90 femmes, ainsi que 20 membres marocains, dont 4 femmes, indique un communiqué de la Fondation, cité par le journal.

Le projet du programme annuel de la Fondation au titre de l’année 2020 sera examiné et approuvé lors de cette session, tandis que les quatre commissions permanentes (la Commission des activités scientifiques et culturelles, la Commission des études de la Charia, la Commission chargée de la revitalisation du patrimoine islamique africain et la commission de la communication, de la coopération et du partenariat) seront activées.

Sur un autre registre, +L’Opinion+ souligne que la santé publique est le miroir sincère qui révèle le niveau de développement ou d’arriération d’un pays, faisant remarquer que durant ces dernières années, « notre secteur de la Santé a enregistré une incontestable régression ».
Dans ce sillage, la publication regrette que le ministre de l’Economie et des Finances ait choisi de surtaxer la cigarette électronique, qui est « un moyen de sevrage tabagique efficace », tout en maintenant inchangé le taux d’imposition de la cigarette réelle, dont on sait tous le danger pour la santé et le coût en matière de sécurité sociale.

Fès abrite la 3ème session de la Fondation Mohammed VI des oulémas africains

La capitale spirituelle du Maroc, Fès, abrite les 17 et 18 décembre la troisième session de la Fondation Mohammed VI des Oulémas africains, à laquelle prendront part près de 357 chercheurs venant de 32 pays africains représentant les sections de l’institution.Cette session, qui s’inscrit dans le cadre des  objectifs de la Fondation, procédera à l’examen et à l’approbation du projet de programme annuel de la Fondation au titre de l’année 2020 et la mise en oeuvre de l’action des quatre commissions permanentes de l’institution, indique un communiqué de la Fondation.

Il s’agit des commissions chargées des activités scientifiques et culturelles, des études de la charia, de la renaissance du patrimoine islamique africain et celle chargée de la communication, de la coopération et des partenariats.

Selon le texte de sa création, la Fondation Mohamed VI des Ouléma Africains veille à unir et coordonner les efforts des théologiens musulmans du Maroc et des autres pays africains afin de présenter, diffuser et consolider les valeurs islamiques tolérants.

La Fondation œuvre, entre autres, à unifier et coordonner les efforts des érudits musulmans, au Maroc et dans les autres Etats africains, en vue de faire connaître les valeurs de l’islam tolérant, de les diffuser et de les consolider et à prendre toute initiative permettant d’intégrer les valeurs religieuses de tolérance dans toute réforme à laquelle est subordonnée toute action de développement en Afrique, que ce soit au niveau de continent qu’au niveau de chaque pays.

Elle se propose d’animer l’action intellectuel, scientifique et culturel en rapport avec la religion musulmane, de consolider les relations historiques qui lient le Maroc aux autres Etats africains, d’encourager l’institution des centres et des établissements religieux, scientifiques et culturels et d’instaurer des relations de coopération avec les associations et les organismes poursuivant les mêmes objectifs.

Les pays africains membres du Conseil supérieur de la Fondation sont: Niger, Kenya, Somalie, Burkina Faso, Tchad, Mauritanie, Comores, Bénin, Gambie, Mali, Djibouti, Angola, République centre africaine, Gabon, Éthiopie, Sierra Leone, Madagascar, Guinée-Bissau, Nigéria, Rwanda, Afrique du Sud, Sénégal, Côte d’Ivoire, Cameroun, Congo, Togo, Sao Tome, Libéria, Ghana, Guinée Conakry, Tanzanie et Soudan.

Le Roi Mohammed VI félicite le nouveau président algérien et appelle à ouvrir une nouvelle page dans les relations bilatérales

Le Roi Mohammed VI a adressé un message de félicitations à Abdelmjid Tebboune, suite à son élection en tant que président de la République algérienne.Dans ce message, le Souverain exprime ses sincères félicitations et ses vœux de plein succès à Abdelmjid Tebboune dans ses hautes missions.

Il réitère son précédent appel pour ouvrir une nouvelle page dans les relations entre les deux pays voisins, sur la base de la confiance mutuelle et du dialogue constructif.

Abdelmadjid Tebboune, ancien ministre puis chef de gouvernement du président Bouteflika, âgé de 74 ans, a été élu dès le premier tour, président de la république algérienne en recueillant 58,15% des suffrages a annoncé vendredi l’Autorité nationale des élections.

Dans ce scrutin, plus de 24,5 millions d’Algériens étaient appelés à élire le successeur d’Abdelaziz Bouteflika parmi cinq candidats, dans une atmosphère très tendue marquée par des protestations sociales qui durent depuis le 22 février dernier.

C’est le troisième scrutin présidentiel que les autorités tentent d’organiser cette année, après ceux du 18 avril dernier qui devait ouvrir la voie au cinquième mandat d’Abdelaziz Bouteflika, avant qu’il ne soit contraint à démissionner, et du 4 juillet 2019 qui avait dû être annulée, aucun candidat ne s’étant déclaré face à l’ampleur de la contestation sociale.

L’art Gnaoua déclaré par l’UNESCO patrimoine culturel immatériel de l’humanité

L’art Gnaoua a été inscrit par le Comité intergouvernemental de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) à la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité.La candidature de l’art Gnaoua a été approuvée lors de la 14ème session annuelle du Comité intergouvernemental de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel de l’Unesco qui tient ses travaux du 09 au 14 décembre dans la capitale colombienne, Bogota en présence de plus de 124 pays, dont le Maroc.

L’art Gnaoua vient s’ajouter à sept autres éléments du patrimoine national déjà inscrits sur cette liste, en l’occurrence « L’espace culturel de la place Jemaa el-Fna », « Le Moussem de Tan-Tan », « La diète méditerranéenne », « La fauconnerie », « Le festival des cerises de Sefrou », « Les pratiques et savoir-faire liés à l’arganier » et « La Taskiwin », danse martiale du Haut-Atlas occidental classée comme « nécessitant une sauvegarde urgente ».

Pour rappel, la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité, qui compte à ce jour 429 éléments inscrits, vise à assurer une plus grande visibilité aux pratiques culturelles et aux savoir-faire portés par les communautés.

Divers sujets au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi s’intéressent à nombre de sujets notamment l’inauguration du vivarium du Jardin zoologique national de Rabat, la monarchie au Maroc, la centralité de la Région dans le développement et l’adhésion de la RAM à Oneworld.+Le Matin+ rapporte que la Princesse Lalla Khadija a présidé, vendredi, la cérémonie d’inauguration du vivarium du Jardin zoologique national de Rabat.

Érigé sur 1.700 m2, le vivarium abrite plus de 150 espèces animales représentant 46 espèces de reptiles, dont des serpents, des crocodiles et des tortues, et leurs biotopes qui s’étalent du Maroc à Madagascar.

Cet espace a pour rôle principal de présenter la grande diversité biologique du continent africain et ses spécificités et d’éveiller la conscience écologique des citoyens.

+L’Observateur du Maroc+ écrit que « la monarchie marocaine est le produit de son histoire », expliquant que l’attachement populaire massif lui est acquis depuis toujours et en retour, l’écoute des aspirations du peuple fait partie de ses valeurs centrales.

C’est pour cela que face aux défis de l’histoire, c’est cette unité qui a permis au Maroc, à chaque fois, d’en sortir grandi, poursuit l’hebdomadaire, soulignant que le Roi Mohammed VI est à la fois l’incarnation de la Nation, le garant de l’intégrité territoriale et le maître d’œuvre de la cohésion sociale.

Pour sa part, +Le Temps+ s’intéresse à la centralité de la Région dans le développement économique et social, estimant que « des batailles ont été engagées contre le sous-développement », mais que « la guerre n’est pas encore gagnée ».

« Dans l’immédiat, le pays a besoin d’un plan quinquennal, peut-être décennal, couvrant le mandat du gouvernement qui sortira des urnes en 2021 », soutient la publication.

Pour réussir, ce plan ne saurait être pensé et encore moins déployé en dehors de la centralité de la Région, souligne le journal, expliquant que les 12 régions sont autant de territoires où s’expriment les attentes, les espoirs et les frustrations de tout le pays.

+L’Opinion+ fait savoir que Oneworld et ses treize compagnies membres ont voté à l’unanimité, mardi dernier, la date du 31 mars 2020 pour l’intégration de la Royal Air Maroc à cette Alliance aérienne de premier plan.

Avec ce vote, les membres de Oneworld ont largement approuvé le bilan des chantiers engagés par la compagnie nationale depuis décembre 2018, date à laquelle elle avait été invitée à intégrer cette Alliance.

La RAM sera ainsi la première compagnie africaine à devenir membre à part entière de Oneworld. Avec son réseau de plus de 100 destinations dans 49 pays, Royal Air Maroc permettra à Oneworld d’ajouter 34 nouvelles destinations et 21 pays à sa carte, rappelle le quotidien.

Finance, développement humain et politique au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi se focalisent sur nombre de sujets notamment l’adoption du Projet de loi de finances 2020, le rapport de la Cour des comptes européenne, le classement des pays en matière de développement et le Forum parlementaire franco-marocain.+Aujourd’hui le Maroc+ évoque un nouvel exercice réussi pour l’argentier du Royaume au Parlement, faisant savoir que le projet de loi de Finances a été adopté définitivement par les deux Chambres.

Sous le titre « Triomphe », la publication relève que l’examen du projet de budget n’a pas été de tout repos, expliquant que « la tâche n’a pas été facile en raison des polémiques nées au cours de l’examen du budget par l’institution législative ».

Après l’adoption du PLF, ce sont de nouveaux chantiers qui seront ouverts à la fois par le Parlement et le gouvernement au cours des prochains mois, fait-il remarquer, notant que c’est la raison pour laquelle il faut garder la même vitesse.

+L’Économiste+ commente, pour sa part, l’analyse de la Cour des comptes de l’Union européenne, « qui se penche sur ce que le Maroc fait de l’argent de l’Union ».

Globalement, l’aide de l’Union sert à l’installation des valeurs, note le quotidien, indiquant que ce sont aussi des valeurs que le Maroc défend, à savoir « modernisation, accès égal aux services publics à améliorer, droits de l’Homme, bonne gouvernance… ».

De son côté, +L’Opinion+ écrit que le classement annuel des pays en matière de développement révèle à sa juste valeur l’efficacité des politiques sociales des gouvernements, soulignant que le Maroc a vu son classement avancer de deux rangs par rapport à l’année d’avant et que son indice de développement humain est en progression depuis plus de deux décennies.

+Libération+ rapporte que le 4ème Forum parlementaire franco-marocain se tient du 12 au 14 décembre à Paris, avec la participation d’une délégation du Maroc conduite par les présidents de la chambre des représentants et de la chambre des conseillers, Habib El Malki et Hakim Benchamach.

Ce forum sera l’occasion d’aborder des thématiques importantes pour les deux pays liées au rôle de la diplomatie parlementaire dans la lutte contre les défis planétaires face aux changements climatiques et à la consolidation de la démocratie, précise la même source.

Il sera question aussi d’examiner le partenariat maroco-français en matière de renforcement de la sécurité et du développement en Afrique, ainsi que les enjeux en matière de paix et de sécurité et au développement dans ses dimensions, politique, économique, territoriale et humaine.

+Al Massae+ fait savoir que bon nombre d’agents de circulation se sont équipés, au cours de cette semaine, de cameras pour enregistrer leurs interactions avec les contrevenants lors des infractions.

Par ailleurs, les équipes d’enquêtes et d’investigations et celles chargées du maintient de l’ordre dans les stades seront aussi équipés de ces cameras, qui sont déjà opérationnels dans certains rond-points, indique-t-il.

Cette mesure intervient après celle entreprise par la gendarmerie royale qui avait recouru aux caméras pour filmer les interpellations des contrevenants et la rédaction de PV, et ce dans le but d’empêcher toute tentative de corruption.

Politique, développement et économie au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi consacrent de larges commentaires, au conseil des ministres présidé par le Souverain, au travail de la Commission spéciale sur le modèle de développement, au classement du Maroc dans l’indice de développement humain et l’investissement du secteur privé dans le secteur des énergies renouvelables.+Le Matin+ rapporte que le Roi Mohammed VI a présidé, mercredi à Rabat, un Conseil des ministres, au cours duquel il a été procédé à l’approbation de deux projets de loi et de deux conventions internationales.

Il s’agit d’un projet de loi organique complétant la loi organique relative à la nomination aux hautes fonctions et d’un projet de loi relatif au contrôle de l’exportation et de l’importation des biens à double usage, civil et militaire, et des services qui leur sont liés, souligne la publication.

Dans le cadre du respect du Maroc de ses engagements régionaux et internationaux, le Conseil des ministres a approuvé deux projets de conventions multipartites, appuyés par deux projets de loi. Il s’agit d’une Convention multipartite pour la mise en œuvre des mesures relatives aux conventions fiscales pour prévenir l’érosion de l’assiette fiscale et le transfert de bénéfices, ainsi que d’une convention multipartite entre les autorités compétentes en matière d’échange de renseignements fiscaux concernant chaque pays, ajoute-t-il.

+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que les détails fournis par, Chakib Benmoussa, président de la Commission spéciale sur le modèle de développement, vont faciliter pour un large public la compréhension du futur travail qui sera accompli.

C’est un travail intense qui attend durant les six prochains mois les membres de ladite commission qui pourraient être nommés très bientôt, estime la publication, indiquant que « la barre a été placée très haut sachant que le travail de la commission sera très suivi à la fois au Maroc et à l’étranger ».

« Le chrono est d’ores et déjà lancé! », prévient l’auteur, notant que les résultats du dur labeur de la commission seront dévoilés dans six mois.

Pour sa part, +l’Economiste+, rappelle que le Royaume est depuis longtemps dans le calcul IDH du PNUD, le Programme des Nations unies pour le développement, notant qu’il a progressé par rapport à son dernier classement, « si bien que son classement n’a pas remonté ».

Le classement est d’un côté mauvais par rapport au niveau de développement commercial du Maroc, estime le journal, soulignant qu’il est, d’un autre côté, « honteux en raison de meilleurs scores dans des pays que l’on croyait moins bons que nous ».

Sur un autre registre, +Al Bayane+ écrit que « tous les ingrédients sont réunis pour une éclaircie tonitruante de la ville d’Agadir », notant que durant ce mois de fin d’année dont les ultimes souffles se comptent, la capitale du Souss en aura vu de toutes les couleurs.

Les diverses activités pleuvent à torrents, fait remarquer le quotidien, évoquant notamment le congrès international de l’arganier et le colloque sur la régionalisation avancée.

Selon lui, « il serait insensé de garder indéfiniment le même statut ségrégatif envers une région qui, depuis belle lurette, donne beaucoup plus qu’elle ne reçoit ».

Il est peut-être temps de lever cette anomalie déconcertante, à tous les niveaux, prévient-il, expliquant qu’il y va de l’intérêt de tout le pays.

+Al Massae+ croit savoir que le gouvernement s’apprête à permettre aux acteurs privés d’investir dans le domaine des énergies renouvelables. Il a, dans ce sens, simplifié les procédures administratives à travers un nouveau projet de loi relatif aux énergies renouvelables.

Ce projet vise l’amélioration du cadre législatif et réglementaire régissant les investissements privés dans ce domaine, tout en garantissant la sécurité du système et l’équilibre de toutes ses composantes. En vertu de ce projet de loi, les investisseurs devront déposer une caution pour la réalisation de leurs projets et attendre l’accord de l’administration en cas de changement dans les taux de participation de l’exploitant, fait savoir la publication.

Maroc : L’OCI fête ses 50 ans

L’Organisation de la Coopération Islamique (OCI) a célébré ce jeudi ses 50 années d’existence dans la capitale du Maroc, Rabat, qui a vu la naissance de cette organisation le 25 septembre 1969.Une cérémonie est organisée à cette occasion en présence de ministres marocains, du secrétaire général de l’OCI, d’anciens Secrétaires généraux de l’OCI et d’une pléiade de diplomates et des personnalités de divers horizons.

Au début de cette cérémonie, le ministre marocain des Affaires étrangères et de la Coopération a donné lecture d’un message du Roi Mohammed VI à cette occasion dans lequel il a affirmé que le bilan fructueux d’un demi-siècle de travail constructif et assidu « nous conforte dans notre volonté de corriger la trajectoire suivie dans e cadre de l’action islamique conjointe, car il faut in fine assurer la stabilité politique, la prospérité économique, le bien-être social auxquels aspitent les peuples musulmans ».

Le Souverain a  rappelé que l’OCI s’est activement employée à renforcer le dialogue inter-religieux et interculturel, à contrecarrer deux défis majeus du monde musulman : extrémisme et tentation du repli sur soi. Elle a également concouru à faire régner un climat de concorde et de tolérance entre les peuples et les nations, à consolider la paix et la stabilité internationales.

Il a appelé à l’adoption d’une feuille de route nouvelle pour mettre à profit « nos ressources humaines et nos richesses naturelles et favoriser in fine une amélioration significative de la qualité de vie dans les pays musulmans ».

Ce défi, a poursuvi le Roi, implique une redéfinition des modèles de développement en vigueur selon un schéma qui intègre les postulats spécifiques de l’ordre économique mondial, qui tire parti des expériences réussies, axées principalement sur le dévelopement et la mise à niveau de l’élément humain. Le but ultime est d’atteindre l’essor souhaité et de poser les jalons d’un renouveau civilisationnel à vocation économique, sociale et environnementale, a-t-il dit.

La célébration d’un demi-siècle de l’OCI a été l’occasion pour passer en revue le contexte de sa création ainsi que les efforts qu’elle a déployés par l’organisation dans divers domaines et notamment en faveur du peuple palestinien qui milite pour l’instauration d’un Etat palestinien indépendant avec comme capitale Al-Asharif.

Pour rappel, l’OCI a été créée sur décision du sommet historique qui a eu lieu à Rabat, le 25 septembre 1969, à la suite de l’incendie criminel de la Mosquée al-Aqsa.

L’OCI, devenue la deuxième plus grande organisation après les Nations unies, est composée de 57 États membres en plus de pays observateurs comme la Russie.*

Actuellement, l’OCI dispose d’organismes dans divers secteurs comme l’économie, le culturel et l’humain. Dès le départ, la création de l’OCI s’est assignée pour objectifs d’améliorer et consolider les liens de fraternité et de solidarité entre les États membres, sauvegarder et protéger les intérêts communs, soutenir les justes causes des États membres et coordonner et unifier les efforts des États membres face aux défis auxquels se trouvent confrontés le monde islamique en particulier et la communauté internationale en général.

Le Roi Mohammed VI souligne l’impératif d’établir un diagnostic précis et objectif de la situation dans le monde islamique

Le Roi Mohammed VI a souligné, jeudi, l’impératif d’établir un diagnostic précis et objectif de la situation dans le monde islamique, qui devrait être évaluée, de manière approfondie et impartiale.« A cette fin, des stratégies et des programmes de développement appropriés, en parfaite adéquation avec les spécificités nationales, doivent être élaborés et mis en œuvre, selon l’idéal de solidarité et de coopération qui constitue l’esprit de la Charte de l’Organisation», a relevé le Souverain dans un message adressé aux participants à la cérémonie commémorative du cinquantenaire de la création de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI), organisée à Rabat, et dont lecture a été donnée par le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita.

Il a, dans ce cadre, préconisé l’intensification de la coopération Sud-Sud dans la perspective d’augmenter les capacités productives des pays musulmans et de rendre leurs économies plus résilientes, exhortant les Etats membres à participer activement à la prise de décision politique et économique, à l’échelle internationale, pour mieux défendre les intérêts de la région islamique.

Le Roi a également lancé un appel pressant à une lecture proactive de l’avenir permettant d’élaborer les stratégies et les plans les mieux adaptés aux générations futures, de manière à relever les grands défis à venir.

Il n’a pas manqué de saluer toute initiative visant à développer les groupements économiques dans la perspective de la création d’une zone de libre-échange à l’intérieur de l’espace islamique, « épine dorsale d’un développement durable intégré, centré sur le facteur humain ».

Au sujet de la question palestinienne, le Souverain, Président du Comité Al -Qods, a réitéré l’engagement constant du Maroc à défendre Al-Qods Acharif et la Palestine, faisant part de son intime conviction que la paix au Moyen-Orient passe nécessairement par l’établissement d’un Etat palestinien indépendant, défini selon les frontières de 1967 et dont la capitale est la partie orientale d’Al-Qods.

Il a exhorté, dans ce contexte, la communauté internationale « à une implication responsable pour l’élaboration d’une nouvelle feuille de route permettant de mettre en œuvre les résolutions de la légalité internationale et les accords de paix conclus jusqu’ici, de trouver ainsi des solutions pratiques à la situation de crise au Moyen-Orient ».

Le Souverain a mis l’accent, par ailleurs, sur les projets concrets supervisés par l’agence Beit Mal Al-Qods Acharif, pour appuyer la résistance des Maqdissis face aux politiques systématiques de judaïsation, visant à altérer le statut juridique, historique et démographique de la ville sainte.

Pour rappel, l’OCI a été créée sur décision du sommet historique qui a eu lieu à Rabat, le 25 septembre 1969, à la suite de l’incendie criminel de la Mosquée al-Aqsa.

L’OCI, devenue la deuxième plus grande organisation après les Nations unies, est composée de 57 États membres en plus de pays observateurs comme la Russie.

Actuellement, l’OCI dispose d’organismes dans divers secteurs comme l’économie, le culturel et l’humain. Dès le départ, la création de l’OCI s’est assignée pour objectifs d’améliorer et consolider les liens de fraternité et de solidarité entre les États membres, sauvegarder et protéger les intérêts communs, soutenir les justes causes des États membres et coordonner et unifier les efforts des États membres face aux défis auxquels se trouvent confrontés le monde islamique en particulier et la communauté internationale en général.

Aide au développement du Maroc : La Cour des comptes européenne recommande d’améliorer les indicateurs de performance

La Cour des comptes européenne a recommandé de concentrer l’aide destinée au Maroc sur un plus petit nombre de secteurs, d’améliorer les indicateurs de performance afin qu’ils permettent une évaluation objective, de renforcer les procédures de contrôle relatives aux décaissements, d’intensifier le dialogue sectoriel et d’accroître la visibilité du soutien de l’UE.Dans une analyse des aides versées directement par l’UE sur le compte du Trésor public marocain pour la période 2014-2018, les auditeurs de la Cour ont constaté que « la gestion, par la Commission, des programmes d’appui budgétaire en faveur du pays a pâti de faiblesses dans la manière dont ils ont été conçus, mis en œuvre et suivis, ainsi qu’en matière d’évaluation des résultats ».

Pour la période 2014‑2020, la Commission a programmé 1,4 milliard d’euros d’aide, principalement dans les trois secteurs prioritaires que sont les services sociaux, l’état de droit et la croissance durable.

Fin 2018, elle avait conclu des contrats pour un montant de 562 millions d’euros et versé près de 206 millions d’euros au titre de son instrument d’appui budgétaire, qui vise à promouvoir les réformes et la réalisation des objectifs de développement durable et représente 75% des dépenses annuelles de l’UE en faveur du Maroc.

Si l’appui budgétaire accordé par l’UE pour les secteurs prioritaires au Maroc de 2014 à 2018 a été géré efficacement par la Commission et si les objectifs ont été atteints, les auditeurs se sont intéressés aux secteurs de la santé, de la protection sociale, de la justice et du développement du secteur privé.

« L’appui budgétaire de l’UE en faveur du Maroc n’a pas permis de soutenir suffisamment les réformes du pays et peu de progrès ont été accomplis en ce qui concerne les principaux enjeux », a déclaré Hannu Takkula, membre de la Cour des comptes européenne responsable du rapport.

«Pour optimiser l’impact des financements de l’UE, la Commission devrait concentrer l’aide sur un plus petit nombre de secteurs et renforcer le dialogue politique et sectoriel avec le Maroc ».

La Commission a considéré que l’appui budgétaire était le bon instrument pour octroyer l’aide au Maroc. Or, l’appui budgétaire de l’UE s’élève actuellement à quelque 132 millions d’euros par an, ce qui représente environ 0,37% des dépenses budgétaires annuelles du Maroc.

Concernant les trois secteurs prioritaires, la Cour a constaté qu’ils comportaient 13 sous-secteurs, dont beaucoup pouvaient eux-mêmes être considérés comme des secteurs à part entière.

« Les programmes sont actuellement toujours en cours, mais ils n’ont pas produit d’impact notable à ce jour, étant donné que moins de la moitié de leurs objectifs chiffrés étaient atteints à la fin de 2018. En outre, un certain nombre de ces objectifs n’étaient pas suffisamment ambitieux pour soutenir de véritables réformes, puisqu’ils avaient parfois déjà été atteints (ou étaient en passe de l’être) lorsque les conventions de financement ont été signées », affirment les auditeurs.

La Cour a relevé un manque de contrôles rigoureux lors de l’évaluation des résultats ainsi que des paiements effectués alors que les valeurs cibles n’avaient pas été atteintes.

Agriculture et industrie au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi traitent de nombreux sujets notamment la culture de l’arganier, l’industrie automobile et les disparités sociales et le classement du Maroc dans l’indice de la sécurité alimentaire.Evoquant le Congrès international de l’Arganier, +Aujourd’hui le Maroc+ estime qu’une conférence internationale sur cet arbre ne pouvait avoir lieu qu’au Maroc et à Agadir précisément.

« En étant le seul et donc premier pays producteur d’une denrée aussi précieuse et demandée, le Maroc détient là ce qu’on peut appeler un avantage comparatif et absolu à l’échelle mondiale », explique la publication.

Selon lui, il faut préserver cette ressource, la pérenniser pour ensuite la développer car l’argane peut demain constituer le noyau d’un écosystème à haute valeur ajoutée avec des composantes en industrie en recherche & développement et, à la clé pourquoi pas, des investissements même étrangers et surtout des emplois par milliers.

Revenant sur les déclarations du ministre français de l’Economie au sujet de la filière automobile, +l’Opinion+ indique que la décision de la localisation d’une chaîne de production ne dépend que des seuls dirigeants des entreprises concernées.

« Le ministre marocain de l’Industrie, Moulay Hafid El Alamy, s’est délecté à rappeler tout le chemin parcouru par l’industrie automobile au Maroc, avec des entreprises qui opèrent d’amont en aval de la filière et des compétences techniques maintenant reconnues à l’international », indique le journal.

L’automobile est le premier produit marocain vendu à l’étranger (65,1 milliards de Dhs chiffre d’affaires à l’export en 2018), fait savoir la publication, évoquant « des recettes supérieures à celles des phosphates ».

Pour sa part, +Al Bayane+, qui rappelle que le Maroc s’est résolument engagé dans l’édification d’infrastructures d’envergure, au niveau des aéroports, des réseaux routiers et autoroutiers, des ports, de la voie ferrée et de l’énergie renouvelable, note que ce progrès économique peine à se concilier avec la justice sociale.

Dans ce sens, la publication explique que « les disparités entre communautés et territoires dans le même pays sont tellement criardes qu’elles le tirent vers le bas, en termes d’indicateurs de croissance, malgré ses édifices indéniables ».

+Rissalat Al Oumma+ rapporte que le Maroc s’est classé 6ème parmi les pays arabes et 61ème à l’échelle internationale selon l’indice de la sécurité alimentaire mondiale 2019.

Dans ce classement, l’indice de sécurité alimentaire, qui englobe 113 pays, s’est basé sur un certain nombre de sous-indicateurs, notamment la consommation ou les dépenses alimentaires, le seuil de pauvreté (la proportion de la population avec un revenu inférieur à 3,1 dollars par jour) et l’accès des agriculteurs aux ressources financières, fait savoir le quotidien.

Maroc : Inauguration du Complexe Mohammed VI de football à Salé

Le Roi Mohammed VI a inauguré, lundi à Salé, le Centre national de Football de Maâmoura après sa rénovation et sa reconstruction.Baptisée  « Complexe Mohammed VI de Football », cette structure intégrée est dédiée à la performance et au développement d’une pratique footballistique de haut niveau.

Ce complexe, réalisé par la Fédération Royale Marocaine de Football (FRMF), est édifié sur un terrain de 29,3 ha, est destiné à accueillir les équipes nationales en stages de préparation, ainsi que les équipes nationales étrangères qui désirent effectuer leurs stages de concentration au Maroc.

L’ouverture de cet édifice sportif aux équipes étrangères lui permettra également de s’ériger en levier de développement du tourisme national et de promouvoir le rayonnement international du Royaume.

Le nouveau Complexe est doté d’infrastructures et d’équipements de pointe, conformes aux standards de la FIFA, qui en font l’un des plus importants du monde. Il comporte aussi quatre terrains de football en gazon naturel, trois terrains de football en gazon synthétique, un terrain de football couvert, un terrain de football en hybride, une salle de réathlétisation pouvant accueillir des matchs de futsal, une piscine olympique en plein air, deux courts de tennis et un terrain de Beach Soccer.

Le Complexe comprend également un Centre de médecine de sport et de performance de nouvelle génération qui répond aux normes de la FIFA en la matière et disposant de salles de physiothérapie, de test d’effort, de médecine dentaire, d’ophtalmologie, de traumatologie, de psychologie, de podologie, de médecine nutritionnelle, de radiologie, d’échographie, d’électrothérapie, d’ostéodensitométrie, de cryothérapie, outre une unité médicale mobile d’urgence.

Il abrite aussi des espaces de restauration et de détente, un auditorium de 221 places construit pour être le plus modulable et flexible possible pour accueillir diverses manifestations (conférences ou encore projections de films), ainsi que des bâtiments administratifs.

D’un coût de 66,3 millions de dollars, le Complexe Mohammed VI de Football, s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du programme national de mise à niveau des infrastructures du football national qui prévoit dans son volet «Renforcement de la Formation», outre la construction de ce Complexe, l’appui à la réalisation de Centres de formation des Clubs nationaux et l’édification de 5 centres fédéraux de formation.

Economie et pluviométrie au menu des quotidiens marocains

Les enjeux du nouveau modèle de développement, la situation des Marocains en Espagne, la facture énergétique et les retenues des barrages sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que les résultats du nouveau modèle de développement sont non seulement très attendus mais façonneront le Maroc dans les prochaines décennies.

La théorie du grand remplacement de l’Homme par la machine ne se réalisera que sur le très long terme, souligne la publication, notant que beaucoup de métiers y compris les plus valorisés aujourd’hui vont probablement et progressivement disparaître.

Le journal, qui pense que le Maroc sera forcément touché à l’instar de tous les autres pays, appelle à faire preuve d’une grande ingéniosité pour favoriser l’emploi en raison des contraintes actuelles.

+Akhbar Al Yaom+ rapporte que le nombre des immigrés marocains naturalisés en Espagne a diminué par rapport aux deux dernières années. Pourtant, l’Espagne a toujours besoin de naturaliser un grand nombre d’étrangers, au vu d’un vieillissement de la population menaçant la pérennité des caisses de retraite.

Mais ce recul ne signifie nullement que les autorités espagnoles ont abandonné leur stratégie des 13 dernières années, basée essentiellement sur la naturalisation des Marocains, dont le nombre a atteint 238.000 personnes. Il semblerait que ce recul est dû à l’afflux d’un grand nombre d’immigrés en provenance de l’Amérique latine, où certains pays sont tiraillés par des crises sociopolitiques.

Cependant un rapport de l’office de recensement espagnol indique que les Marocains continuent à occuper la première place des immigrés ayant obtenu la nationalité espagnole avec 15.398 naturalisations sur les 20.478 concernant les ressortissants africains.

+Al Ahdath Al Maghribia+ relève que malgré la diminution de la facture énergétique qui a plombé la balance commerciale ces dernières années, le déficit commercial, n’a quant à lui cessé de se creuser, notamment à cause de la hausse des importations qui ont augmenté à fin octobre dernier de plus de 12 milliards de dirhams (1 euro = 10,7 DH).

Les exportations, n’ont pour leur part, augmenté que de 7 milliards DH durant le mois d’octobre, ce qui a creusé le déficit de plus de 5 milliards DH, augmentant ainsi le déficit commercial de plus de 174 milliards DH durant les 10 premiers mois de 2019. Les dernières statistiques des échanges extérieures publiées par l’Office des changes font état d’une augmentation des importations de biens d’équipement de 9 milliards DH et de demi-produits de 4 milliards DH.

+Al Alam+ fait savoir que les retenues des principaux barrages nationaux ont atteint, à ce jour, plus de 7,2 milliards de m3, soit un taux de remplissage de 46,2%, selon la situation journalière des principaux grands barrages du Maroc établie par le Département de l’eau.

Ce niveau est inférieur à la même période de l’année 2018, durant laquelle les retenues se sont élevées à plus de 9,44 milliards de m3, soit un taux de remplissage de 62,5%, d’après les données du Département de l’eau.

Economie, social et sport au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

Les répercussions des accords de libre-échange, la mortalité des entreprises, les délais de prise de rendez-vous pour le visa Schengen, la couverture médicale pour les couples infertiles et la filière oléicole sont les principaux sujets traités par les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi.+Challenge+ écrit que les accords de libre-échange conclus avec l’Union européenne, les Etats Unis et la Turquie, ainsi que la Jordanie, l’Egypte et la Tunisie sont « un échec », expliquant que « ce sont les professionnels des secteurs du textile, de l’agriculture et de la pharmaceutique… qui confirment ce constat ».

Aujourd’hui, le gouvernement tente de sauver la situation, note la publication évoquant la rencontre du ministre de l’Industrie, du commerce et de l’économie verte et numérique, Moulay Hafid Elalamy avec son homologue turque lors de laquelle il a souligné l’aggravation du déficit commercial en faveur de la Turquie et les répercussions négatives de l’accord de libre-échange sur les entreprises marocaines.

« Une révision de ces accords s’impose pour limiter la casse”, estime l’hebdomadaire, notant que, suite à l’intervention de M. El Alamy, il a été convenu de mettre en place une équipe technique commune qui aura pour mission d’étudier les implications.

Pour sa part, +Le Temps + souligne que la mortalité des entreprises est un conte récurrent au Maroc, indiquant que l’année prochaine, « près de 9.000 entreprises pourraient mettre la clé sous la porte! ».

La publication, qui relève que les TPE et les PME constituent 94% du tissu économique du pays, estime qu’il s’agit d’un chiffre qui donne l’ampleur du malaise, tout en précisant que la plupart d’entre elles comptent parmi la cohorte des 9.000 entreprises menacées de banqueroute en 2020.

Selon lui, « la création de valeur est devenue souvent otage de la bureaucratie, de l’incompétence, du clientélisme et de la corruption ».

Sur un autre registre, +Telquel+ écrit que depuis la sous-traitance des services consulaires aux prestataires privés que sont TLS pour la France et BLS pour l’Espagne, les aspirants à un voyage dans ces deux pays « vivent un calvaire ».

« Depuis la visite au Maroc des deux chefs de la diplomatie française et espagnole en juin dernier, les délais n’ont fait que se rallonger et, avec eux, les frustrations de centaines de milliers de Marocains », note l’hebdomadaire.

Si d’un côté ces pays barricadent leurs frontières, de l’autre, ils se battent mordicus pour décrocher des contrats auprès de l’Etat marocain, fait-il remarquer, ajoutant que pour attirer des compétences dont elle a grand besoin, la France use d’un French Tech Visa confinant à la simple formalité.

+L’Opinion+ rapporte que bientôt une couverture médicale pour les couples infertiles. C’est une bonne nouvelle pour les 800.000 couples infertiles marocains, chiffre qui ressort d’une enquête de la Société Marocaine de Médecine de Reproduction.

Faute de couverture sociale, de la pauvreté et de la précarité, certains couples infertiles ne peuvent se permettre des traitements onéreux. En effet, la Procréation Médicalement Assistée (PMA), est un acte compliqué qui demande des traitements médicaux et biologiques spéciaux. De plus, sa réussite ne dépasse guère les 30%.

La nouvelle du remboursement va satisfaire plus d’un couple infertile, mais la date effective de l’entrée en vigueur de cette couverture sociale n’a pas été annoncée. La liste des 8 médicaments concernés par cette mesure hautement appréciable n’a pas encore été rendue publique, fait savoir le quotidien.

+Libération+ relève que la filière oléicole contribue à la satisfaction des besoins du Maroc en huiles alimentaires en couvrant près de 19 % de ces besoins et à l’équilibre de la balance commerciale en assurant une entrée de devises équivalente à 1,8 milliards DH (1 euro = 10,7 DH) par an (moyenne 2013-2017).

Au Maroc, l’olivier constitue la principale filière fruitière cultivée étant donné qu’elle représente 65% de la sole arboricole nationale. Par ailleurs, l’oléiculture constitue une source importante d’emplois procurant plus de 51 millions journées de travail par an, soit l’équivalent de 380.000 emplois permanents, rappelle le quotidien.

Au registre sportif, +Al Massae+ indique que samedi, à l’occasion du deuxième match de la phase de poules de la Ligue des champions, le Wydad de Casablanca affrontent les Sud-Africains Mamelodi Sundowns pour la neuvième fois en trois ans seulement.

Ce choc, devenu en quelques années un classique de la Champions league africaine, aura lieu samedi à partir de 20 heures sur la pelouse du stade Mohammed V. Le Wydad, rappelons-le, a réussi à ramener un précieux nul d’Algérie où il a rencontré, la semaine dernière, le club de l’Union sportive de la médina d’Alger (USMA). Le match s’était soldé par le score d’un but partout, grâce notamment à une égalisation tardive signée Badii Aouk.

De leur côté, les jaune et bleu du Mamelodi Sundowns ont facilement disposé du club angolais de Petro Atlético le weekend dernier par le score sans appel de trois but à zéro et réussi par la même occasion à occuper la tête du classement du groupe avec trois points.

En effet, sur leurs huit dernières confrontations, le WAC mène par 4 victoires et 2 nuls, contre deux défaites face aux Sundowns.

Maroc : Le transport des personnes à bord des triporteurs formellement interdit

Le transport des personnes à bord des triporteurs est désormais formellement interdit, a annoncé le ministre de l’Équipement, des transports, de la logistique et de l’eau, Abdelkader Amara, rapporte le quotidien +Al Ahdath Al Maghribia dans sa livraison à paraitre samedi.Selon le quotidien, le ministre, qui s’exprimait lors de la séance des questions orales à la Chambre des conseillers, a fait savoir que les moteurs à trois roues (triporteurs) sont destinés au transport de marchandises et non de personnes.

Et de préciser que «le transport des personnes à l’aide des motos triporteurs est contraire aux exigences du code de la route et des lois en vigueurs », ajoute la publication.

A ce propos, le ministre a fait savoir que la décision entrerait en vigueur immédiatement, indiquant que son département coordonne dans ce sens avec le ministère de l’Intérieur, les services de la police et de la gendarmerie royale.

D’après le ministre, environ 40% des accidents de la route sont causés par ces triporteurs. Environ un million de triporteurs sillonnent les rues et les boulevards des villes. Ces engins sont importés au Maroc depuis 2006, révèle le quotidien.

Pour la plupart non immatriculés, ils sont très utilisés dans le transport des marchandises surtout dans les grandes villes.

Depuis 2016, le ministère de tutelle a entamé des procédures en vue de réglementer le secteur, en appelant les propriétaires de ces triporteurs à disposer d’une carte crise. De même, le code de la route, dans sa nouvelle version après la réforme, a bien défini leur usage à des fins de transport de marchandises, mais les propriétaires de ces triporteurs les utilisent pour le transport de personnes notamment dans les zones périurbaines.

Rabat acceuille un séminaire international sur l’autonomisation des femmes en Afrique

« Egalité genre et autonomisation des femmes et des filles pour la mise en œuvre de l’ODD5 et de la vision africaine en matière des droits des femmes », est le thème de la conférence qui sera organisée, du 9 au 13 décembre à Rabat, par les Cités et Gouvernements Locaux Unis d’Afrique (CGLU-A).Initiée en partenariat avec l’Association Marocaine des Présidents des Conseils Communaux (AMPCC) à travers le Réseau des Femmes Elues Locales d’Afrique-Chapitre Maroc (REFELA-Maroc) et la Direction Générale des Collectivités Territoriales (DGCL) du Maroc, cette rencontre permettra de sensibiliser  sur les progrès réalisés en matière de mise en œuvre de l’ODD 5  et de la vision africaine sur les droits des femmes, apprend-on auprès des organisateurs.

Il faut rappeler que la cible 5.c de l’ODD 5 est pertinente pour les Gouvernements Locaux : «Adopter des politiques bien conçues et des dispositions législatives applicables en faveur de la promotion de l’égalité des sexes et de l’autonomisation de toutes les femmes et de toutes les filles à tous les niveaux et renforcer celles qui existent ».

Le séminaire servira également de cadre pour mettre en lumière l’engagement de CGLU-Afrique pour l’égalité genre et pour l’autonomisation des femmes et des filles au niveau des collectivités territoriales africaines, notamment à travers le Réseau des femmes élues locales d’Afrique (REFELA) qui est en même temps la Commission permanente genre de cette Organisation.

Sur la base d’une approche active et participative, ce séminaire international alternera les phases d’apports théoriques avec des exercices pratiques, les travaux de groupes, un apprentissage par les paires, des jeux de rôle, du coaching, des visites de terrain et des visites culturelles dont l’animation sera assurée par des experts et des personnes ressources de renom.

Politique, social et santé au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi traitent de plusieurs sujets notamment la visite du Secrétaire d’Etat américain au Maroc, le fléau de la mendicité et la santé maternelle et infantile.+Le Matin+ souligne que les Etats-Unis sont déterminés à œuvrer de concert avec le Maroc en vue de mettre pleinement à profit le potentiel de tous leurs citoyens afin d’assurer davantage de sécurité et de prospérité aux deux pays.

Selon un communiqué à l’occasion de la visite du secrétaire d’Etat Michael Pompeo à Rabat, le département d’Etat est revenu sur le « partenariat fort » et les liens séculaires unissant les deux pays dans divers domaines et qui ont été consolidés davantage avec la conclusion en 2006 d’un accord de libre-échange et grâce au lancement d’un Dialogue stratégique en 2012.

+L’Opinion+ revient sur le fléau de la mendicité des enfants. Au-delà de la pauvreté, ce phénomène implique l’imbrication de nombre d’épiphénomènes aussi dangereux les uns que les autres, dont on citera à titre indicatif la prolifération de réseaux organisés dédiés à l’exploitation de la misère, en général, et des enfants, en particulier, écrit la publication.

Face aux dérives devenues constantes qu’un simple passage en revue des croisements de nos villes et des allées de nos marchés permet de révéler à l’œil nu, un plan d’action national sérieux pour la lutte contre l’exploitation des enfants à des fins de mendicité, vient d’être lancé, fait savoir le journal. Il repose sur la synergie entre les efforts des divers acteurs étatiques impliqués dans ce domaine allant du social, en passant par l’économique, jusqu’à l’aspect judiciaire.

+Al Ittuhad Al Ichtiraki+ rapporte que plus de 8.000 nouveau-nés meurent chaque année au Maroc, soit 13,56 décès pour 1.000 naissances vivantes, selon le ministère de la Santé.

Un chiffre qui dénote de l’exacerbation de ce phénomène, due à certains déséquilibres sanitaires, dont le manque en matière de couveuses de 2ème et 3ème génération, la problématique de la réanimation, le manque de spécialistes, ainsi que la naissance dans des espaces insalubres. Dans ce sens, des observateurs font savoir que 30% des femmes rurales accouchent en dehors des établissements publics de santé.

+Bayane Al Yaoum+ indique que la compagnie aérienne marocain, Royal Air Maroc, invite les clients dont les vols, de et vers les destinations françaises et européennes, sont programmés pendant la période du 05 au 08 décembre 2019, de se renseigner avant de se rendre à l’aéroport sur le programme de leurs vols, en raison du mouvement de grève annoncé par les syndicats dans l’Hexagone.

En prévision des risques de perturbations du trafic aérien en France et en Europe, les clients dont les vols sont programmés pendant cette période, de et vers les destinations françaises et européennes (Suède, Danemark, Angleterre, Belgique et Pays-Bas) peuvent se renseigner auprès des services de la compagnie, alerte un communiqué de la compagnie, cité par la publication.

Maroc : Bourita et Pompeo examinent nombre de questions internationales et régionales

Le ministre marocain des Affaires étrangères et de la coopération internationale, Nasser Bourita et son homologue américain, Mike Pompeo, en visite de travail au Maroc, ont examiné et échangé les vues sur nombre de questions internationales et régionales d’intérêt commun.Dans une déclaration à l’issue de ses entretiens avec Pompeo, le ministre marocain des AE a fait état d’une convergence de vue des deux pays au sujet de la situation au Sahel, relevant que cette région est « stratégique » et nécessite une coordination commune à plusieurs niveaux.

Il a dans ce sens fait savoir que le Maroc considère que les approches unilatérales se sont avérées inefficaces et appelle à l’adoption d’une approche globale et collective basée sur la coordination entre les pays du Maghreb et les Etats du Sahel (CEN-SAD) et de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

De même, les défis sécuritaires dans la région du Sahel demeurent liés à la recrudescence du phénomène du terrorisme et du crime organisé qui menacent la stabilité et le développement de la région, a relevé le ministre.

Et de poursuivre que ces entretiens ont été ainsi l’occasion d’examiner les moyens à même de renforcer la coopération entre les deux pays au service de la stabilité régionale, notamment en matière de lutte contre les groupes terroristes et les organisations jihadistes.

Pour ce qui est de la situation en Libye, M. Bourita a fait remarquer que les deux parties ont échangé au sujet des moyens et mécanismes à même de permettre à ce pays frère de poser les jalons d’une paix et d’une sécurité durables, dans le cadre d’une solution politique et consensuelle entre les différentes parties libyennes, conformément au processus de Skhirate.

Les deux parties ont évoqué également la menace que représentent l’Iran et ses alliés, les efforts déployés pour faire face aux tentatives d’hégémonie iranienne dans la région, notamment au nord et à l’ouest du continent africain, ainsi que les actions conjointes de lutte contre le phénomène du terrorisme en Afrique à travers la consolidation et le renforcement des capacités des services sécuritaires de la région, via la mise en place d’une plateforme de coopération commune en matière sécuritaire, a conclu le ministre.

Par ailleurs, le ministre a relevé que capitalisant sur les acquis réalisés dans le cadre des relations maroco-américaines, le Maroc œuvre avec les Etats-Unis, en tant que partenaires et alliés, dans le cadre d’une collaboration étroite sur de nombreuses questions bilatérales, régionales et internationales.

Le ministre a fait savoir que le Maroc abritera la 13ème édition du sommet des affaires USA-Afrique en juin 2020 à Marrakech et la 17ème édition des manœuvres militaires annuelles « African Lion », début 2020, la plus grande en Afrique, par rapport aux manœuvres précédentes, ajoutant que le Royaume accueillera aussi la réunion de l’Équipe spéciale de lutte contre le terrorisme (CTITF) dans le cadre du congrès de Varsovie (mars 2020).

M. Bourita a en outre affirmé que la visite effectuée par M. Pompeo dans « le cadre du renforcement des relations solides, historiques et renouvelées qui lient nos pays amis et partenaires », revêt un caractère distingué à plus d’un titre, précisant qu’il s’agit du premier déplacement de M. Pompeo au Maroc et dans la région, en tant que secrétaire d’Etat.

Ce déplacement, a-t-il relevé, confirme la dynamique positive que connaissent les relations bilatérales. Une dynamique positive démontrée par les visites de M. Jared Kushner et de Mme Ivanka Trump, conseillers spéciaux du Président des Etats-Unis, a rappelé M. Bourita.

En plus de la dynamique des relations liant le Maroc et les Etats-Unis sur le plan politique, le partenariat entre les deux pays a permis de développer une coopération économique très solide, a relevé M. Bourita, précisant que le volume des échanges commerciaux entre les deux pays a atteint 51 milliards de dirhams (1 euro = 10,7 DH) en 2018, soit une augmentation de 28% par rapport à 2017.

Les Etats-Unis sont également considérés le 3ème importateur du Royaume et le 4ème exportateur, de même les investissements américains sont classés 7ème au niveau des investissements étrangers directs au Maroc, a encore dit M. Bourita, notant que plus 160 entreprises américaines sont installées dans le Royaume.

Au volet touristique, plus de 300.000 touristes américains ont visité le Royaume, soit une augmentation de 20% par rapport à 2017, a-t-il indiqué.

Medi 1 TV Afrique se met aux couleurs de la Côte d’Ivoire pendant 24 heures

La Côte d’Ivoire, première puissance économique de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa), était à l’honneur, jeudi , sur la chaîne de télévision marocaine Medi 1 TV Afrique dans le cadre d’une caravane dénommée « La voie du co-développement » qui présente le potentiel d’émergence des pays Africains. La « Journée de la Côte d’Ivoire », programmation exclusive dédiée aux mutations économiques, sociales et culturelles de l’un des pays leaders d’Afrique de l’Ouest, a eu lieu le 5 décembre 2019 sur Medi1TV Afrique, chaîne d’information en continu panafricaine francophone, accessible sur le bouquet Canal+ Afrique n° 177 et sur afrique.medi1tv.com.

Cette journée intervient après une première escale au Sénégal, la deuxième étape de la caravane « La voie du co-développement » qui présente le potentiel d’émergence des pays africains, fait escale en Côte d’Ivoire.

Medi1 TV Afrique propose notamment à ses téléspectateurs d’explorer trois axes majeurs : les grands projets structurants et sociaux, le potentiel économique de la Côte d’Ivoire ainsi que l’industrie culturelle et le dynamisme de l’écosystème des startups porté par les jeunes entrepreneurs.

Plusieurs personnalités ivoiriennes ont été interrogées sur les performances économiques et sociales du pays, entre autres, le président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, Amadou Soumahoro, et le ministre des Sports, Paulin Danho.

Omar Dahbi, directeur des Rédactions & contenus de Medi1TV et Medi1 radio s’est dit heureux que le groupe audiovisuel offre une programmation globale qui traitera des réalisations et des enjeux économiques, sociaux,  environnementaux et culturels de ce pays en pleine transformation ». 

Pour lui, c’est « un pari réussi » pour Medi1TV Afrique d’avoir pu donner une voix à l’ensemble des acteurs qui transforme le pays, que ce soit les décideurs, les experts, le secteur privé et la société civile en mettant un accent particulier sur la jeunesse entreprenante qui façonne la Côte d’Ivoire de demain.  

Pendant 24 heures, les spectateurs ont eu droit à des reportages, des entretiens et des débats, ainsi qu’un tour d’horizon des réalisations et des enjeux économiques, sociaux et culturels de la Côte d’Ivoire. Les diffusions devraient se poursuivre jusqu’au 7 décembre 2019.

Les plans diffusés ont présenté de grands projets d’aménagement urbain, le dynamisme du secteur privé, le rôle des institutions financières dans le développement national, la compétitivité des filières agricoles, la coopération interafricaine et le potentiel touristique du pays. 

Les transformations structurelles opérées montrent une amélioration des conditions de vie des populations, l’autonomisation des femmes, l’employabilité des jeunes, les startups innovantes qui répondent à des défis sectoriels, puis des initiatives en faveur de la protection de l’environnement.

Un zoom sur le sport a permis de voir une avancée des travaux concernant les infrastructures d’accueil  de la CAN 2023, surtout le stade d’Ebimpé, au Nord-est d’Abidjan. La scène artistique ivoirienne a été également mise en orbite à travers ses stars musicales, ses stylistes de renom et ses cinéastes. 

Le taux d’investissement global de 14% du Produit intérieur brut (PIB) ivoirien en 2012 s’est établi à 21% en 2018 avec un objectif de 23% en 2020. Le pays, premier producteur mondial de cacao avec près de 2 millions de tonnes, a un secteur primaire dynamique qui représente près de 20% du PIB.

La Côte d’Ivoire recèle d’un potentiel de croissance des plus importants au monde. Le secteur privé du pays représente deux tiers (2/3) du total des investissements et 83% des emplois, et contribue pour 90% des ressources de l’Etat. 

La Journée de la Côte d’Ivoire est un « projet multimédia TV, radio et digital » afin d’apporter la meilleure expérience possible à l’audience du groupe audiovisuel, avec des entretiens et des émissions diffusés sur Medi1 radio, fréquence FM 97.2 qui s’est mise aussi aux couleurs de la Côte d’Ivoire. 

Le projet devrait se poursuivre en février 2020 autour d’une conférence organisée par Medi1TV Afrique sous le thème « Côte d’Ivoire : A l’orée de l’émergence », avec des échanges sur deux thèmes majeurs, « Les fondations structurelles de l’émergence » et « Une croissance inclusive pour le progrès social ». 

Medi1TV est un bouquet de 3 chaînes d’information en continu – Maghreb, Afrique et Arabic – diffusé en français et en arabe. Medi1 TV Afrique, chaîne d’information panafricaine francophone basée à Tanger au Maroc, a été lancée en 2017 avec l’objectif d’élargir son offre audiovisuelle sur le continent.

Economie et sécurité au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus jeudi consacrent de larges commentaires à l’institution du Médiateur, à la filière oléicole, au démantèlement d’une cellule terroriste au nord-est dans le Royaume et à l’adhésion du Maroc à l’alliance Smart Africa.+Le Matin+ rapporte que l’institution du Médiateur du Royaume a reçu un total de 75.188 doléances entre 2011 et 2018, soit une moyenne de 9.398 plaintes par an, et une augmentation moyenne de 2,93 pc du nombre de plaintes, selon le rapport annuel d’activité de cette institution pour 2018.

L’institution s’est saisie, dans le cadre de ses attributions, d’un total de 17.373 plaintes, et a émis à leur égard 1.941 recommandations, couvrant ainsi 11 pc des plaintes rentrant dans le cadre de ses attributions avec un taux moyen de 14,2 pc, précise le rapport, notant que l’administration n’a mis en application que 761 recommandations, soit 39,2 pc, alors que les 60 pc restants n’ont toujours pas encore été appliqués, précise le quotidien.

+Aujourd’hui le Maroc+ indique que la filière oléicole participe à hauteur de 6 % dans la formation du PIB agricole au niveau de l’amont et à hauteur de 15 % aux exportations agroalimentaires nationales.

Elle représente une source importante d’emplois en procurant plus de 47 millions de journées de travail par an, soit l’équivalent de 190.000 emplois permanents.

Cette filière contribue également à la satisfaction des besoins du pays en huiles alimentaires en couvrant près de 20% de ces besoins et en assurant l’équilibre de la balance commerciale avec une entrée moyenne de devises équivalente à 1,5 milliard DH/an.

Au volet sécuritaire, +Al Bayane+ fait savoir que dans le cadre des efforts continus déployés pour lutter contre le danger terroriste, le Bureau central d’investigations judiciaires (BCIJ), relevant de la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST), a réussi en coordination avec la police nationale espagnole, à démanteler une cellule terroriste partisane de « Daech », porteuse de projets terroristes et composée de 4 membres âgés entre 24 et 39 ans.

Cette opération, qui s’inscrit dans le cadre de la coopération entre les services de sécurité marocains et espagnols, a permis d’arrêter 3 individus s’activant dans la région de Farkhana et Béni Nsar (Nador), dont le frère d’un combattant présent sur la scène syro-irakienne, indique un communiqué du BCIJ.

+L’Economiste+ rapporte que le Maroc rejoint l’alliance SMART AFRICA, qui a pour ambition de hausser la compétitivité de l’Afrique à travers les nouvelles technologies de l’information, dans l’économie du savoir et dans l’économie mondiale, est-il rappelé.

La cérémonie d’officialisation de cette adhésion a eu lieu lors d’une rencontre organisée par la Fédération des technologies de l’information des télécommunications et de l’Offshoring (APEBI). Une rencontre qui a été consacrée également à la restitution des recommandations dégagées à partir d’un travail de réflexion mené par l’APEBI sous le thème « Le Digital au cœur du modèle de développement du Maroc ».

La version maghrébine HuffPost cesse de paraitre pour des « raisons stratégiques »

La version maghrébine HuffPost, qui couvrait le Maroc, la Tunisie et l’Algérie, a annoncé l’arrêt de sa publication à partir de mardi, et ce pour des « raisons stratégiques ».« À compter du 3 décembre, HuffPost Maghreb cessera de publier du contenu. Pour accéder à toutes nos publications mondiales, rendez-vous sur HuffPost.com », indique-t-on sur le site en page d’accueil.

Le site Huffpost avait été lancé en 2005 aux États-Unis et décliné depuis dans plusieurs pays. Depuis 2015, il est détenu par l’opérateur téléphonique américain Verizon. Sa version maghrébine comptait trois rédactions basées à Rabat, Tunis et Alger. Elle diffusait aussi bien des informations rédigées par ses équipes que des contributions externes dans sa rubrique blog.

La fermeture de ce site intervient après une vague de licenciements en début d’année au sein de la maison mère.

Changement climatique : l’Afrique à l’écart de la recherche des solutions (Universitaire)

Pendant que se tient à Madrid en Espagne la 25ème conférence de l’ONU sur les changements climatiques (COP 25), l’Afrique, continent le moins émetteur de gaz à effet de serre (GES), continue de souffrir de sa vulnérabilité aux divers impacts du réchauffement planétaire.Les 54 pays d’Afrique qui ne contribuent qu’à hauteur de 4% aux émissions mondiales de GES, selon les statistiques de la Banque Mondiale, sont plus que jamais concernés par le thème de la COP 25 axé sur les océans.

Cependant, « la voix de l’Afrique ne compte pas dans le domaine international parce qu’elle ne peut pas se faire entendre », a fait remarquer le professeur Abdelkader Abderrahim, chercheur à l’institut des Relations Internationales et Stratégiques.

Dans une interview avec APA en marge de la 4è édition de l’Africa Security Forum tenue du 1er au 3 décembre à Rabat (Maroc) sur le thème « L’impact du changement climatique sur la sécurité en Afrique », le Professeur de Sciences-Po Paris reconnait que la gouvernance mondiale est en train d’émerger dans un contexte de troisième révolution numérique.

« Si l’Afrique ne peut faire entendre sa voix par la parole et le dialogue, alors il faut utiliser d’autres méthodes », martèle-t-il, soulignant la nécessité de coordonner et d’harmoniser les politiques des pays africains en vue de faire face au « chantage » du « cynisme international ».

« Il faut un Etat fort capable de donner des directions et de fixer des priorités de l’Afrique », suggère le Professeur non sans reconnaitre que cet « indispensable » leadership n’est « pas facile » à instaurer.

Avec l’émergence de nouveaux acteurs internationaux comme la Russie et l’Inde qui viennent en Afrique avec des idées nouvelles, le continent est « obligé de tenir compte de toutes ces réalités et s’y adapter ».

Face aux nombreux défis de l’Afrique comme le changement climatique sur le continent, M. Abderrahim souligne l’importance d’instaurer des plateformes de rencontres et d’échanges comme l’Africa Security Forum, pour permettre aux décideurs, acteurs de la société civile et chercheurs africains de réfléchir ensemble sur les problématiques et les enjeux de l’heure.

« La coopération sud-sud est indispensable parce que s’il n’y a pas de coopération entre les pays concernés par la question climatique, alors tout le monde va mourir sans que personne ne parvienne à trouver une solution tout seul », souligne le chercheur à l’Iris.

Par ailleurs, il soutient qu’au-delà du changement climatique, d’autres menaces planent sur l’Afrique, notamment la mauvaise gouvernance, le terrorisme et la sécurité alimentaire.

Sur la question du terrorisme fortement liée aux enjeux du développement et de la gouvernance, l’universitaire plaide pour des solutions africaines aux problèmes du continent.

« Pourquoi l’Afrique n’est pas capable de penser des solutions locales en instaurer par exemple un FBI africain ? », s’interroge-t-il.

La mise en place d’un système africain de renseignements permettrait, selon lui, d’anticiper des réponses au terrorisme dans les zones affectées comme le Sahel.

Co-organisée par le Centre de Recherches et d’Etudes Stratégiques Atlantis et le Forum International des Technologies de Sécurité (FITS), la 4ème édition de l’Africa Security Forum qui a pris fin mardi portait sur le thème « L’impact du changement climatique sur la sécurité en Afrique ».

Plus de 350 experts venus d’une soixantaine de pays dont 35 du continent africain ont planché sur trois axes majeurs du thème central de la rencontre : la sécurité alimentaire et la gestion de l’eau, l’accroissement démographique et le développement agricole ainsi que l’anticipation des solutions de demain.

Maroc: La ZLECAF, levier de la croissance durable et de la création d’emplois, thème d’une conférence du 5 au 7 décembre à Rabat

La capitale marocaine, Rabat abritera, du 5 au 7 décembre courant, une conférence sur un thème d’actualité à savoir « la Zone de libre-échange continentale et intégration régionale en Afrique (ZLECAF), en tant que levier de la croissance durable et de la création d’emplois », à l’initiative de la Chaire de l’OMC, Université Mohammed V de Rabat.Organisée en partenariat avec le Programme des Chaires de l’OMC, la Commission Economique pour l’Afrique des Nations Unies (Bureau de Rabat) et l’Institut Africain de Développement Economique et de Planification de Dakar, cette rencontre scientifique sera animée par des universitaires émérites marocains et étrangers qui se focaliseront sur une multitude d’axes se rapportant notamment au multilatéralisme commercial à l’épreuve du régionalisme et du plurilatéralisme, aux méga accords régionaux et ZLECAF et à la transformation structurelle en tant que levier d’intégration régionale en Afrique.

D’autres thématiques meubleront les travaux de ce conclave. Il s’agit de la consolidation et synchronisation des communautés régionales (CER) en Afrique, de la facilitation des échanges internationaux et réduction du coût de commerce en Afrique, des nouveaux paradigmes de développement et croissance inclusive et des dimensions institutionnelles et politiques de la ZLECAF.

Ainis, la conférence se propose de favoriser l’interaction et l’échange entre les chercheurs africains et du pourtour méditerranéen sur l’intégration régionale, la diversification des économies, et la transformation structurelle et institutionnelle comme leviers de développement durable et de confronter les résultats des études théoriques et empiriques sur l’évolution économique récente des pays africains et sur l’expérience d’autres régions en matière d’émergence et développement.

Les participants auront également à analyser le rôle de l’intégration régionale et des chaines de valeur régionales dans le processus de transformation et de diversification des économies, à explorer les potentialités de la coopération multilatérale en matière d’accompagnement du processus de transformation et de diversification des économies africaines et enfin à identifier les défis à relever par l’implémentation de la ZLECAF.

La conférence, initiée aussi en collaboration avec le Centre Africain de Politique Commerciale et le Laboratoire d’économie appliquée au développement (LEAD, Université de Toulon), consacrera la jorunée du 07 décembre à l’organisation d’un séminaire d’études doctorales ouvert à de jeunes chercheurs travaillant soit sur la problématique du colloque, soit sur des questions économiques, sociales et politiques intéressant les pays de la rive sud-méditerranéenne ou africains.

Entrée en vigueur le 30 mai 2019, la mise en place de la Zone de Libre Echange Continentale en Afrique, vise à réduire les barrières tarifaires et non-tarifaires au commerce dans un espace économique aussi hétérogène que fragmenté qu’est le continent africain. Elle a pour premier objectif donc d’encourager l’ouverture des marchés et la facilitation du commerce, et à harmoniser les règles de commerce à travers le continent africain.

Un grand challenge lorsqu’on sait que vu le nombre de pays participants, la ZLECAF est la plus grande zone de libre-échange au monde depuis la création de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), couvrant un marché potentiel de 1,2 milliard de consommateurs pour un produit intérieur brut (PIB) cumulé de plus de 2.500 milliards de dollars.

Dans un monde incertain et instable en raison de la succession des crises économiques et financières et des développements géostratégiques récents  (printemps arabe, aggravation des risques sécuritaires de l’espace sahélo-saharien, etc.), les pays d’Afrique du Nord se trouvent confrontés à de nouveaux défis, au premier rang desquels l’édification d’économies diversifiées résilientes aux chocs externes, à même d’assurer un développement durable et inclusif, lit-on dans une présentation de la conférence.

Outre les facteurs extérieurs, le ralentissement de la croissance dans ces pays (plus de 10% en 2003 pour la zone Moyen Orient-Afrique du Nord selon le FMI, contre seulement 3 à 5% entre 2005 et 2018) est en partie attribuable au manque de diversification de leurs économies, au faible degré de sophistication de leurs systèmes productifs, et à la dépendance à l’égard d’un nombre restreint de partenaires.

En outre, la qualité des institutions et de la gouvernance n’ont pas permis de constituer un cadre propice aux dynamiques de croissance et de développement. La transformation structurelle et institutionnelle apparaît ainsi comme l’une des priorités politiques dans la région.

Dans ce contexte, le rôle de l’intégration régionale comme levier de la diversification et de sophistication des économies sud-méditerranéennes et subsahariennes, et donc d’une meilleure insertion dans l’économie mondiale, constitue un objet d’étude d’intérêt majeur.

Pour ne pas enfermer les économies dans une spécialisation peu porteuse, une progression dans l’échelle des avantages comparatifs, par remontée de filières et création d’activités nouvelles dans les secteurs à haute valeur  ajoutée, est nécessaire. Une politique industrielle coordonnée orientée vers la sophistication des processus de production et des exportations pourrait alors constituer le levier d’un changement structurel en mesure d’assurer la stabilité sociale et la transition politique pacifique.