Santé et économie au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens parus ce mercredi consacrent de larges commentaires à la position du Conseil supérieur des Oulémas sur l’avortement, les accords de libre échange impliquant le Maroc et les impacts des pluies sur les infrastructures urbaines.Au sujet de la position du Conseil supérieur des Oulémas sur la question de l’avortement, +Aujourd’hui le Maroc+ souligne que « les érudits du Royaume viennent de donner une énième illustration de ce qu’est l’islam marocain modéré, réceptif, ancré dans la société et évolutif avec les mutations qu’elle connaît à travers le temps ».

Selon le journal, ils ont su positionner la femme comme faisant partie intégrante de la société marocaine.

« En affirmant explicitement et sans ambages que l’ljtihad et/ou l’intérêt sont les seuls motifs qui permettent de modifier les dispositions du Code pénal relatives à l’avortement, les oulémas laissent la porte largement entrouverte à un éventuel changement de position de leur part », estime la publication.

Pour sa part, +l’Economiste+ fait savoir que « le ministre marocain de l’Industrie et du Commerce s’est plaint à son homologue turque du mauvais fonctionnement » de l’Accord de libre échange liant les deux pays.

On ne sait pas si la démarche du ministre va aboutir, note le quotidien, soulignant que le message du ministre « comporte en effet des zones d’ombre et une +invitation+ à équilibrer l’affaire ».

L’article 39.2 permet de se retirer de l’accord, rappelle le journal, faisant remarquer que « tous nos Accord de libre échange (ALE) sont défavorables au Royaume ».

+L’Opinion+ relève que chaque année, il suffit d’une moyenne pluviométrique pour que l’état des chaussées se détériore et que les bouches d’égouts s’obstruent, au détriment des usagers.

Les travaux de voirie relèvent des prérogatives et de la responsabilité des collectivités locales et de leurs élus, rappelle la publication, estimant que ceux-ci devraient avoir pour premier souci de faire en sorte que les voies à l’intérieur du périmètre urbain soient praticables sans désagréments, encore plus sans danger.

Avortement : Les dispositions du code pénal marocain sont la seule référence (Conseil supérieur des érudits)

Le Conseil supérieur des oulémas affirme que les dispositions du code pénal relatives à l’avortement ne connaîtront aucune modification « sauf ce qu’exige l’intérêt et permet l’exégèse ».Les dispositions contenues dans le code pénal sont la seule référence concernant la question de l’avortement, a précisé le secrétariat général du Conseil supérieur des oulémas dans un communiqué.

« L’élaboration de cette loi était le fruit d’un travail laborieux et de concertations, auxquels ont pris part plusieurs institutions, dont le Conseil supérieur des oulémas », rappelle la même source.

Ces dispositions ne connaîtront aucune modification « sauf ce qu’exige l’intérêt et permet l’ijtihad (exégèse) », a poursuivi le texte, soulignant que chaque partie autorisée pourra réviser son avis, dans le cadre permis par la loi.

L’avortement au Maroc a toujours suscité des débats au sein de la société marocaine en raison d’une loi très répressive, tout particulièrement les articles 449 à 458 du code pénal marocain.

Pour l’heure, seuls sont autorisés les avortements dits « thérapeutiques » afin de préserver la santé ou la vie de la mère ou de l’enfant. Dans les autres cas, la loi s’applique avec sévérité aussi bien contre la personne qui aide à interrompre une grossesse que la femme qui se prête à cet acte.

Or, malgré cet arsenal juridique répressif, le phénomène de l’avortement a pris ces dernières années de l’ampleur et est pratiqué dans des conditions inappropriées.

Face à cette explosion du nombre de d’avortement et à ce tabou social, des organisations ont décidé de monter au créneau pour dénoncer les avortements clandestins, cause principale de la mortalité maternelle, et lancer des pétitions pour libéraliser l’avortement au Maroc.

FIFM 2019 : Les non et malvoyants peuvent suivre les films en audio-description

Le Festival international du film de Marrakech (FIFM-2019), dont le clap de début a été vendredi dernier dans ville ocre, offre aux non et malvoyants l’opportunité de suivre des films en audio-description.En effet, cette manifestation de grande envergure convie chaque année plus d’une centaine de non et malvoyants venus des quatre coins du Royaume pour vivre le cinéma à travers la projection de films adaptés en audio-description.

Cette technique consiste à rendre accessibles des films, des spectacles ou des expositions aux personnes non-voyantes ou malvoyantes, grâce à un texte en voix-off qui décrit les éléments visuels de l’œuvre. La voix de la description est placée entre les dialogues ou les éléments sonores importants afin de ne pas nuire à l’œuvre originale.

Jusqu’au 7 décembre, cette messe cinématographique internationale propose aux cinéphiles un programme riche et concocté aux quatre coins du monde, lequel misera sur les grandes pointures du cinéma international.

Pour sa 18e édition, le FIFM met en lumière les cinémas du monde à travers des films qui sont le reflet de la diversité et de la créativité de la production cinématographique internationale.

Plus de 95 films représentant 34 nationalités seront projetés durant le festival, dont 14 long-métrages en lice pour la très convoitée Etoile d’Or.

Il s’agit d’une sélection éclectique, qui met à l’honneur plusieurs univers cinématographiques originaires de différentes régions dans le monde avec 3 films européens (Royaume-Uni, Italie, Serbie), 2 films d’Amérique latine (Brésil, Colombie), un film américain, un film australien, 3 films asiatiques (Chine, Inde, Corée du Sud), 4 films issus de la région MENA (Maroc, Tunisie, Arabie saoudite, Sénégal).

Cette édition met à l’honneur le cinéma australien à travers la programmation de pas moins de 25 films entre films d’auteurs, grands classiques et succès populaires dans différents espaces de la ville.

Considéré comme l’un des plus anciens au monde, le cinéma australien a régulièrement fourni quelques-uns des plus importants chefs d’œuvres du cinéma mondial.

Présidé par l’actrice et productrice écossaise Tilda, le jury aura pour tâche de départager les 14 longs métrages en lice pour les principaux prix de cette édition: l’Etoile d’or – Grand Prix du festival, le prix du jury, le prix de la mise en scène et les prix de l’interprétation féminine et masculine.

Tilda sera assistée dans cette mission par les ultra-primées réalisatrices françaises et britanniques Rebecca Zlotowski et Andrea Arnold, ainsi que l’actrice franco-italienne Chiara Mastroianni.

Côté masculin, le jury est composé du réalisateur brésilien Kleber Mendonça Filho, de l’acteur suédois Mikael Persbrandt, de l’auteur primé au Goncourt et réalisateur afghan Atiq Rahimi, du réalisateur australien David Michôd, dont le dernier film « Le roi » est actuellement diffusé sur Netflix, ainsi que du réalisateur marocain Ali Essafi.

Le Festival International du Film de Marrakech rendra hommage cette année au grand cinéaste américain Robert Redford. Tout au long de sa carrière extraordinaire, Robert Redford a profondément marqué le cinéma contemporain et en est, très vite, devenu l’une des figures majeures.

Infrastructures routières, agriculture et économie au menu des quotidiens marocains

L’accident tragique qui s’est produit près de Taza (Est), l’état du réseau routier, la digitalisation agricole et l’emprunt obligataire que le Maroc s’apprête à émettre à partir de 2020 sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.+L’Opinion+ évoque l’accident mortel survenu dimanche près de Taza, soulignant qu’une enquête est actuellement en cours pour déterminer les causes du renversement de l’autocar.

Un procès sera ouvert et les victimes s’y constitueront parties civiles, poursuit-il, notant que malgré les efforts déployés durant les dernières années, les accidents meurtriers continuent à se produire à cause de « l’incivisme de certains chauffeurs derrière le volant ».

Pour sa part, +Aujourd’hui le Maroc+ fait savoir que le Maroc a construit beaucoup moins de routes sur les six dernières années qu’il ne l’a fait sur la période 2000-2010.

Les chiffres officiels du gouvernement font savoir que, sur les 44.000 kilomètres de routes goudronnées, 40% ne sont pas en bon état, ajoute la publication, relevant que paradoxalement, les budgets qui ont été alloués à la construction et à la réhabilitation du réseau routier ont explosé particulièrement depuis une dizaine d’année.

+Les Inspirations Eco+  rapporte que le Maroc vient de recevoir un nouvel appui de taille de la part de la Banque Africaine de Développement (BAD), qui   renforce son soutien au secteur agricole marocain, notamment en ce qui concerne sa digitalisation.

Revenant sur une rencontre organisée hier à Rabat, le quotidien indique que la transformation digitale de l’agriculture est aujourd’hui un passage obligé vers un nouveau palier de modernisation.

Abondant dans le même sens, Mohamed El Azizi, DG de la région Nord à la BAD, cité par le journal, estime que le potentiel des nouvelles technologies pour la réalisation des objectifs de la banque sur le continent est immense. Ainsi, on apprend que la BAD a appuyé l’utilisation de drones dans le secteur agricole, ainsi que l’inclusion digitale et le mobile banking dans plusieurs pays de la région. La banque a même récemment lancé une initiative phare à l’échelle du continent sur la digitalisation du secteur agricole.

La publication fait savoir que des études, concernant plusieurs pays dont le Maroc, ont été notamment lancées pour évaluer le potentiel de l’agriculture digitale avec l’appui de la FAO.

+Al Alam+ croit savoir que le Maroc envisagerait d’émettre, l’année prochaine, un nouvel emprunt obligataire sur le marché international.

L’abondance des capitaux sur les marchés européens poussent les investisseurs à les mobiliser pour en tirer profit car les taux d’intérêts en Europe restent faibles, expliquent des sources bien informées, citées par le journal.

Le Royaume avait récemment émis un emprunt obligataire sur le marché financier international pour un montant de 1 milliard d’euros, assorti d’une maturité de 12 ans et d’un spread de 139,7 pb, soit un taux d’intérêt de 1,5%.

ASF 2019 : le changement climatique, un facteur aggravant des conflits en Afrique

La dégradation des moyens de subsistance, les sécheresses et les inondations, entre autres conséquences du changement climatique, constituent des facteurs qui exacerbent les conflits en Afrique, ont reconnu plusieurs experts réunis lundi à Rabat dans le cadre de la 4ème édition de l’Africa Security Forum, placée sous le haut patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.« Les conséquences du changement climatique sont particulièrement destructives sur les sociétés qui ne disposent pas de mécanismes ou d’institutions efficaces de gestion de crise », a fait remarquer El Ghasim Wane, haut fonctionnaire de l’Union Africaine.

Le diplomate mauritanien qui estime qu’il n’y a pas de lien direct entre le changement climatique et conflit, souligne toutefois la « nécessité d’approfondir notre connaissance sur la nature du lien entre le changement climatique d’une part et la paix et la sécurité ».

Sans cela, soutient-il, il sera difficile d’apporter des solutions durables aux phénomènes des changements climatiques dans le continent.

Entre autres recommandations, l’ancien Secrétaire général-adjoint aux opérations de maintien de la paix de l’Union Africaine insiste sur la production « de savoir africain sur les problématiques auxquels le continent est confronté » et « l’engagement à long terme des dirigeants africains sur la problématique du changement climatique ».

La dégradation de ressources naturelles en raison de phénomènes climatiques extrêmes constitue également un facteur favorable à l’expansion du terrorisme.

Dans le Sahel par exemple, les chefs d’Etat ont vite établi une relation directe entre la sécurité et le développement.

« Aujourd’hui, la lutte contre l’insécurité alimentaire va de pair avec la lutte contre le terrorisme », a reconnu le Directeur-adjoint du Centre National d’Etudes Stratégiques et de Sécurité (CNESS) du Niger, Garba Abdoul Aziz.

Il estime que les jeunes africains qui n’ont pas d’emplois sont plus sensibles à certains discours un peu violents et radicaux.

« En créant les conditions d’emploi et de participation des jeunes au développement de nos pays, je pense qu’une grande partie de nos problèmes sera réglée », a souligné l’expert nigérien.

Co-organisée par le Centre de Recherches et d’Etudes Stratégiques Atlantis et le Forum International des Technologies de Sécurité (FITS), la 4ème édition de l’Africa Security Forum qui porte sur le thème « L’impact du changement climatique sur la sécurité en Afrique », prend fin ce mardi.

Plus de 350 experts venus d’une soixantaine de pays dont 35 du continent africain planchent sur trois axes majeurs du thème central de la rencontre : la sécurité alimentaire et la gestion de l’eau, l’accroissement démographique et le développement agricole ainsi que l’anticipation des solutions de demain.

ASF-2019 : L’Afrique appelée plus que jamais à engager une réflexion sérieuse pour faire face à l’impact du changement climatique

Le changement climatique bouleverse l’équilibre de la planète à un tel degré qu’il est difficile de cerner précisément son impact et l’Afrique, continent le plus vulnérable de la planète aux impacts des changements climatiques en raison des défis politiques, socio-économiques et démographiques, est appelée plus que jamais à engager une réflexion sérieuse pour faire face à ce phénomène destructeur, ont plaidé les participants à l’Africa Security Forum 2019, qui a démarré ses travaux, ce lundi à Rabat.Il est certain que les conséquences du changement climatique sur les écosystèmes, la biodiversité et les sociétés humaines soulèvent dès aujourd’hui de sérieux problèmes en matière de sécurité. Face à ces bouleversements climatiques, l’Afrique se doit d’adopter une feuille de route avec des mécanismes proactifs à même de réduire les impacts multidimensionnels du changement climatique, ont-ils exhorté lors de cet événement Co-organisé par le Centre de Recherches et d’Etudes Stratégiques Atlantis, et le Forum International des Technologies de Sécurité (FITS), su le thème «l’impact du changement climatique sur la sécurité en Afrique ».

Le président du Centre de recherches et d’études géostratégiques (Atlantis), Driss Benomar, a, à première vue planté le décor : « il est impératif d’engagé une réflexion sérieuse sur un nouveau modèle de coopération africaine pour faire face aux défis sécuritaires et environnementaux auxquels fait face le continent », a-t-il dit.

Pour lui, le dérèglement climatique est source de plusieurs maux, citant à égard la déstabilisation des  régions vulnérables du continent, l’accentuation des tensions outre les problèmes sécuritaires.

« Le rythme actuel des changements climatiques, notamment en termes de hausse du niveau de la mer due à la fonte des glaciers, d’extrême variabilité des précipitations, et de fréquence d’intensité accrue des tempêtes, provoquent une situation inédite à laquelle nous devons nous préparer », a-t-il relevé.

Ces phénomènes, a-t-il poursuivi, affectent les ressources en eau et les produits agricoles de même qu’ils portent atteinte à la sécurité et à la prospérité du continent africain, ajoutant qu’ils entraînent aussi l’apparition de problèmes de sécurité voire des conflits et la prolifération du phénomène de l’exode.

Lui succédant, le président fondateur de l’association Energie pour l’Afrique Jean Louis Borloo a mis l’accent sur les conséquences des changements climatiques à travers la planète, sur la sécurité alimentaire et sur les océans, relevant que le réchauffement climatique est en phase d’aggravation.

Selon lui, « le dérèglement climatique est catastrophique et se combine malheureusement avec un problème d’énergie sur le continent africain », précisant que 65% de la population n’a pas accès à l’énergie.

L’ancien ministre français a plaidé pour un plan Marshall en Afrique pour sortir de la spirale du dérèglement climatique. Ce plan, qui permettra également de faire face au phénomène de la migration, repose sur trois axes à savoir l’énergie pour tous, la sécurité alimentaire et l’amélioration des infrastructures.

« Le continent africain constitue une chance pour l’Europe », a-t-il estimé, ajoutant que l’avenir de l’Europe passe par la conclusion d’un traité de paix, de croissance et de sécurité avec l’Afrique.

L’Africa Security Forum réunit cette année les représentants de 35 pays africains, ainsi que 400 personnalités et experts issus des quatre coins du globe.

L’un des rendez-vous plus importants de l’année sur le continent, notamment pour les stratèges, décideurs publics, institutionnels, experts dans le domaine, l’ASF se veut un espace de réflexion commune autour de ces problématiques qui, par le passé, ont toujours apporté leur lot de conflits armés et de tragédies humanitaires.

Cette 4-ème édition du Forum est articulée autour de trois axes liés à la sécurité alimentaire et la gestion de l’eau, à l’accroissement démographique et au développement agricole ainsi qu’à l’anticipation des solutions de demain, notamment en matière de mécanismes d’alerte et de coopération continentale.

Pour rappel, le nombre de personnes souffrant de sous-alimentation en Afrique est estimé à ce jour à 240 millions. Selon le groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), une hausse de température comprise entre 1,2 et 1,9 degré Celsius pourrait faire exploser le nombre d’Africains sous-alimentés, qui augmentera de 25% en Afrique Centrale, de 50% en Afrique de l’Est, de 85% en Afrique Australe et de 95% en Afrique de l’Ouest.

Les répercussions de la malnutrition sur le développement des enfants africains, et donc sur l’avenir du continent, a été évalué entre 2 et 16% du PIB par la Commission Economique de l’ONU pour l’Afrique (UNECA). Un chiffre d’autant plus éloquent quand on sait que la population africaine culminera à 2 milliards d’habitants en 2050. A cet horizon, les trois-quarts des naissances mondiales auront lieu dans le Continent.

Le spectre de la malnutrition est d’autant plus à craindre que les rendements agricoles connaissent une baisse avérée en raison des changements climatiques, avec des cycles agricoles plus courts associés à d’importantes perturbations du régime des précipitations, ce qui viendra aggraver les problèmes et conflits potentiels autour des ressources en eaux.

Ainsi, la baisse des rendements agricoles, conjuguée à une très forte croissance démographique, exerceront une pression sans précèdent sur les ressources et économies africaines. Si le statu quo est maintenu, l’Afrique ne pourra subvenir qu’à 13% des besoins alimentaires de ses habitants en 2050.

La dégradation du niveau de vie des populations ne manquera pas d’engendrer d’importants flux migratoires – principalement à destination des grandes agglomérations. Ces mouvements massifs de populations seront accompagnés de leurs corollaires inévitables : chômage, violence, criminalité,…

Ouverture à Charm El-Cheikh de la conférence économique africaine

La Conférence économique africaine, organisée chaque année par la Banque africaine de développement (BAD) s’est ouverte ce lundi à Charm el-Cheikh en Egypte, sous le thème « création d’emplois, entrepreneuriat et développement des capacités de la jeunesse africaine ».Par Mohamed Fayed

Selon  Charles Boamah, vice-président de la BAD, a souligné que le choix de l’Égypte pour abriter ce forum est dicté par le fait que ce pays présente un modèle africain fort et réussi, outre sa présidence de l’Union africaine (UA), ajoutant que cette conférence s’inscrit dans le cadre de l’agenda 2063 de l’UA, qui vise à éliminer le chômage des jeunes et à leur garantir un plein accès à l’éducation.

Il a indiqué que le soutien à la jeunesse africaine fait partie des préoccupations des institutions participant à la 14e Conférence économique africaine 2019, soulignant que la conférence se focalisera sur les moyens à même de créer 25 millions d’emplois directs à la jeunesse africaine.

Pour sa part, le gouverneur de la banque centrale égyptienne, Tarek Amer, a fait savoir que l’économie égyptienne a accompli  diverses réalisations telles que l’augmentation des réserves monétaires de l’Égypte dépassant les 45 milliards de dollars, la baisse du taux de chômage au plus bas et l’augmentation des d’investissements étrangers.

De son côté, la ministre égyptienne des Investissements et de la Coopération internationale, Sahar Nasr, relevé que les jeunes du continent africain représentent environ 62% de la population, constituant une énorme richesse pour l’Afrique, ce qui stimulera la croissance économique du continent.

Elle a estimé que la méthode suivie pour renforcer les capacités, encourager les investisseurs, créer des emplois et améliorer l’accès au financement est un processus continu visant à réaliser une croissance inclusive grâce à laquelle les jeunes peuvent tirer parti des réformes économiques, appelant à l’élimination de tout obstacle à la création d’emplois pour les jeunes en Afrique.

Prenant la parole, le Directeur de la Division Macroéconomie et Gouvernance à la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (UNECA), Adam Hiraika, a souligné que l’Afrique compte le plus petit nombre de jeunes au monde, une opportunité énorme si elle était bien exploitée grâce à l’augmentation des investissements, à l’accès aux soins de santé, à l’éducation et aux compétences, ajoutant que l’Afrique dispose de tous les ingrédients nécessaires pour réaliser un essor économique.

Cette année, la 14ème édition de la Conférence réunit plus de 500 parties prenantes africaines, dont des représentants de la jeunesse, des dirigeants d’entreprises, des décideurs et des représentants des médias africains et du monde entier.

Elle offre aux chercheurs une tribune de choix pour débattre des questions relatives à l’emploi des jeunes, à leurs compétences et capacités d’entrepreneuriat, et pour évaluer les réformes et initiatives en cours visant à résoudre ces problèmes.

Les participants débattront des options politiques permettant d’optimiser les avantages de l’explosion démographique de la jeunesse africaine ; mais également de l’inadéquation des compétences des jeunes aux besoins du marché du travail.

À travers le partage de connaissances et d’études de cas sur les bonnes pratiques, les intervenants proposeront des stratégies et des recommandations concrètes pour accélérer la mise en œuvre des principales politiques de développement telles que l’Agenda 2063 de l’Union africaine et les ODD.

Le thème de cette année s’aligne également sur le programme de développement des partenaires de la Conférence, notamment la BAD, qui, entre 2016 et 2018, a créé 3,6 millions d’emplois directs grâce à des investissements de 10 milliards de dollars américains dans 102 projets réalisés dans 32 pays.

En outre, le Conseil d’administration de la Banque a récemment approuvé quelque 318 projets dans 48 pays africains, d’une valeur de 9,15 milliards de dollars et qui devraient générer 4,2 millions d’emplois directs.

Economie, énergie, culture et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi traitent de nombre de sujets dont la réussite de la levée de fonds opérée par le Maroc, les performances du Royaume en matière de pétrole vert, le Festival international du film de Marrakech et la lutte conre le dopage dans le sport.+L’Economiste+ rapporte par la voix de Mme Faouzia Zaâboul, directrice du Trésor au ministère de l’Economie et des finances, que le Maroc, il y a de cela 5 ans, avait emprunté 1 milliard d’euros sur 10 ans. Montant du taux d’intérêt: 3,5%.

Aujourd’hui, le même montant a été accordé au Royaume, mais sur 12 ans et pour seulement 1,5%. C’est cette prouesse que Faouzia Zaâboul, a défendu dans un entretien accordé au quotidien.

Pour elle, la différence entre les deux périodes tient, certes, à la baisse des taux en Europe, mais aussi à l’amélioration des équilibres macroéconomiques. Les investisseurs, essentiellement des gestionnaires de fonds et des compagnies d’assurances, font ainsi preuve de confiance quant au «risque Maroc» en lui concédant, de la sorte, une baisse de 75 points de base de prime de risque.

Les roadshows menés par les Finances à l’international ont également permis au Trésor de mieux calibrer sa sortie, dit Zaâboul. «Nous projetions par exemple une émission sur 12 ou 20 ans. Les investisseurs étaient plus intéressés par la maturité à 12 ans», souligne-t-elle.

+Rissalat Al Oumma+ relève que le Maroc pourra devenir avant 2030 un exportateur de pétrole vert, a affirmé l’Institut de Recherche en Énergie Solaire et en Énergies Renouvelables (IRESEN), qui annonce que la réalisation des plateformes de l’Institut et de ses partenaires, dédiée à l’hydrogène et l’ammoniac verts, commencera dès janvier prochain.

La baisse des coûts des énergies renouvelables et l’abondance de sites marocains alliant un fort ensoleillement et des vitesses de vent élevées « ouvrent de nouvelles opportunités pour produire de l’hydrogène ou des dérivés sans CO2 », indique un communiqué de l’IRESEN, cité par la publication.

L’Institut, à travers Green Energy Park, et ses partenaires – OCP et l’Université Mohammed VI Polytechnique du côté marocain, ainsi que Fraunhofer et ses instituts du côté allemand, « mettent le turbo sur le Power-to-x », se réjouit le communiqué.

Côté culture, +Le Matin+ se fait l’écho de l’éditorial écrit par le Prince Moulay Rachid, Président de la Fondation du Festival, qui a souligné qu’après une édition riche en émotions, le Festival international du Film de Marrakech, « revient cette année pour affirmer plus que jamais notre engagement en faveur des valeurs qui nous animent : le rapprochement des cultures, la rencontre de l’autre, au service d’un monde meilleur ».

« Cette dix-huitième édition mettra encore plus en avant la beauté du septième art : une programmation riche en découvertes, avec toujours une compétition officielle révélatrice de nouveaux talents, sous le regard scrutateur d’un jury présidé par l’immense actrice, productrice et interprète écossaise, Tilda Swinton », fait-il savoir dans son traditionnel éditorial publié sur le site web du Festival, pour présenter ce grand événement cinématographique qui se tient, du 29 novembre au 7 décembre prochain.

Au registre sportif, +L’Opinion+ relève que la rentrée en application de la loi antidopage dans le domaine du football, avant même le lancement effectif de l’Agence Marocaine Antidopage, augure de remous majeurs dans le déroulement des compétitions footballistiques nationales.

Les prélèvements biologiques inédits effectués vendredi dernier sur les joueurs des FAR et de l’Ittihad de Tanger, constituent les premiers jalons de la mise en œuvre d’une stratégie nationale antidopage globale voulue conforme aux standards internationaux.

D’autres disciplines sportives, telles que l’athlétisme, risquent de suivre rapidement, annonçant d’emblée la multiplication d’affaires de dopages dans une scène sportive nationale où ce sujet est resté jusqu’à aujourd’hui un grand tabou, écrit le quotidien.

Politique, économie et sécurité au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

Les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi consacrent de larges commentaires à la question palestinienne, à la liste grise des paradis fiscaux, à la facture écologique du progrès économique et la politique fiscale et à l’opération de déminage au Sahara.+Le Matin+ rapporte que le Roi Mohammed VI a insisté sur la nécessité de replacer la question palestinienne au cœur des priorités internationales, soulignant que la solution des deux États demeure le préalable essentiel pour mettre fin au conflit israélo-palestinien et instaurer une paix globale au Moyen-Orient.

« (…) Nous insistons sur la nécessité de replacer cette question au cœur des priorités internationales, plutôt de s’incliner devant un fait accompli qui ne sert aucune des parties », a relevé le Souverain dans un message adressé au président du Comité des Nations-unies pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien, Cheikh Niang, à l’occasion de la journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien.

+La Vie Eco+ écrit que « le Maroc se retrouve victime de la schizophrénie, voire de l’hypocrisie de l’Europe », rappelant que de hauts fonctionnaires de la super administration de Bruxelles avaient décidé il y a quelque temps que le Maroc faisait partie d’une liste dite grise de paradis fiscaux.

La schizophrénie réside, selon l’hebdomadaire, dans le fait que les responsables de haut rang et membres des gouvernements de ces pays membres de l’Europe visitent régulièrement le Maroc, entre autres, pour défendre leurs entreprises respectives, pour signer des contrats mirobolants pour leurs produits et souvent aussi pour demander à l’Administration marocaine de faciliter la vie à leurs entreprises qui viennent s’installer et investir chez nous.

Pour sa part, +Challenge+, qui voit que la pollution est le prix du progrès économique, écrit que le développement économique a des conséquences sur la nature puisqu’il s’est accompagné d’une hausse rapide des émissions de polluants.

Au Maroc, la pollution de l’air extérieur était à l’origine de 8.750 décès en 2017 dont pratiquement la moitié à Casablanca, relève la publication, citant le rapport de la Banque mondiale sur le coût de la dégradation de l’environnement.

+Telquel+ relève que la libéralisation de l’économie au Maroc a permis au PIB de tripler en vingt ans, notant toutefois que « cette formidable génération de richesses a surtout profité à quelques happy few ».

L’instrument fiscal visant les grandes fortunes manque cruellement à l’appel, estime le journal, rappelant qu’aucune mention n’y fut faite lors des assises de la fiscalité en mai dernier.

+Al Alam+ indique que le nombre des interdits de chéquier au Maroc est de 700.000 personnes, a annoncé le ministre de l’Economie et de la réforme de l’administration, Mohamed Benchaâboun.

Lors de l’examen détaillé du Projet de Loi de Finances 2020 à la Chambre des Conseillers, le ministre a réclamé une amnistie générale pour ces personnes qui ont commis des transactions illégales par chèque. Cette amnistie permettra, selon Benchaâboun, de dynamiser l’Economie nationale et y injecter des fonds, notant qu’interdire plus de 700.000 Marocains d’utiliser les chèques bancaires est à même de nuire à l’économie nationale.

+Al Bayane+ se fait l’écho d’une déclaration de Mohamed Boudra, président de l’Association marocaine des présidents des conseils communaux (AMPCC), qui a affirmé que l’élection du Maroc à la présidence de l’organisation Cités et Gouvernements Locaux Unis-Monde (CGLU-Monde), se veut une reconnaissance des efforts soutenus du Royaume en faveur du renforcement de la démocratie locale, du développement de la décentralisation et de la régionalisation avancée, ainsi qu’en matière de développement durable.

S’exprimant lors d’une conférence de presse à l’occasion de son élection à la tête de cette organisation mondiale, Boudra, a indiqué que l’orientation du Royaume s’inscrit dans le droit fil des références onusiennes et engagements internationaux et continentaux ayant des objectifs mondiaux, notamment l’Agenda 2063 de l’Union africaine (UA), le programme 2030 des Nations-unies et l’accord de Paris sur les changements climatiques.

+Al Ahdath Al Maghribia+ fait svaoir que le Maroc a découvert et détruit un total de 96.727 mines terrestres depuis le début de l’opération de déminage dans les provinces du Sud, en 1975, dont 49.325 mines antipersonnel et 20.543 restes explosifs de guerre,

« Reconnaissant le danger que représentent les mines et les restes de guerre pour la population, les Forces Armées Royales ont entrepris des opérations de déminage depuis 1975 afin de réduire l’impact de tels dispositifs, lesquelles ont été renforcés en 2007 avec une campagne de dépollution à grande échelle », a affirmé l’ambassadeur du Maroc en Norvège, Mme Lamia Radi lors de la quatrième Conférence d’Examen de la Convention d’Ottawa sur les mines antipersonnel (25-29 novembre).

Au registre sportif,  +L’Observateur du Maroc et d’Afrique+ souligne que les chansons et les tifos montés lors du Derby Raja-WAC de Casablanca « nous racontent une jeunesse qui a soif d’égalité, de liberté, mais qui s’inscrit dans un projet collectif ».

Il faut valoriser cette contestation pacifique, éclairée et joyeuse, soutient l’hebdomadaire, faisant remarquer que les partis politiques n’attirent plus cette force vive.

Selon lui, le stade réunit, dans une ambiance exubérante et surtout fédératrice, parce qu’il s’agit de couleurs et de drapeaux. « Au-delà du sport, c’est le vivre ensemble qui est célébré ».

Biennale africaine de la photographie de Bamako : la RAM transporteur officiel

La compagnie marocaine de l’aviation civile, Royal Air Maroc (RAM) est le transporteur officiel de la Biennale africaine de la photographie de Bamako pour les prochaines éditions (2019 et 2021) en vertu d’un accord signé récemment avec le ministère malien de la Culture, de l’Artisanat et du Tourisme.A l’occasion du lancement des Rencontres de Bamako-Biennale africaine de la photographie, qui aura lieu dans la capitale du Mali du 30 novembre au 31 janvier 2020, Royal Air Maroc réitère son engagement auprès de cette prestigieuse manifestation culturelle et artistique, indique un communiqué de la compagnie aérienne.

Engagée auprès de la Biennale africaine de la photographie depuis 2015, Royal Air Maroc assurera le transport des participants à ce festival qui est une manifestation de grande envergure pour la promotion de l’art de la photographie en Afrique, poursuit la même source.

En effet, ajoute le communiqué, les Rencontres de Bamako constituent une plateforme unique de visibilité pour les photographes du continent, d’autant plus que depuis plus de vingt ans, la Biennale de la photographie de Bamako expose aux publics malien, africain et international les talents des professionnels de cet art qui occupe une place prépondérante dans les arts contemporains.

Elle participe ainsi à l’émergence des photographes africains pour en faire un moteur de création, d’espoirs et de réalisation du rêve dans le monde des arts contemporains.

Fondée en 1994, la biennale de Bamako est la première et principale plateforme internationale incontournable de révélation et de visibilité pour les photographes et les vidéastes de l’Afrique et de ses diasporas. Principale manifestation consacrée à la photographie africaine, les Rencontres de Bamako s’inscrivent comme un lieu de rencontre des photographes africains avec les professionnels du monde entier.

La Biennale de la Photographie Africaine est, pour le public malien, une opportunité exceptionnelle de découvrir la richesse et la diversité de la création photographique sur le continent, des images de l’autre, proche ou lointain. Cette douzième édition, et célébration de son 25ème anniversaire, sera donc pour l’ensemble de ces publics et pour les artistes un rendez-vous exceptionnel et très attendu, estime la même source.

Après la 10ème et la 11ème édition, dont les thématiques sont respectivement « telling time » et « Afrotopia », la 12ème édition des Rencontres de Bamako-Biennale africaine de la photographie, aura pour thème « Courants de conscience».

Environ 85 artistes de tout le continent africain et de la diaspora sont invités à présenter leurs projets artistiques à l’occasion de cette Biennale, qui proposera un programme public riche.

La compagnie assure des liaisons régulières entre les principaux aéroports du Maroc et plus de 80 aéroports à travers le monde. En 2018, elle a opéré plus de 2300 vols réguliers par semaine et transporté près de 8 millions de passagers.

Grâce à Royal Air Maroc, Casablanca est devenue une plateforme de correspondances aériennes incontournable entre l’Afrique et le reste du monde. Ce qui facilite le rapprochement entre le Maroc et les pays africains, et contribue au rayonnement du pays dans le continent. La compagnie assure le transport de 1,8 million de passagers sur les lignes africaines dont 60% en continuation.

La conclusion de ce partenariat permet à Royal Air Maroc de renforcer son engagement vis-à-vis de la culture et l’art en Afrique, souligne le document, notant qu’en soutenant les plus grandes manifestations culturelles et artistiques du continent (la Biennale de l’art contemporain de Dakar au Sénégal, le FESPACO au Burkina Faso, le MASA en Côte d’Ivoire, Ecrans Noirs au Cameroun), la compagnie aérienne marocaine contribue à promouvoir l’image du continent dans le monde.

Maroc : Agadir accueille deux événements internationaux majeurs autour de l’arganier et sa biosphère

La ville d’Agadir abritera du 7 au 11 décembre prochain la 5ème édition du congrès international de l’Arganier, qui coïncidera cette année avec la tenue de la toute première édition du Salon international de l’Arganier, a appris APA auprès des organisateurs.Initiés par l’Agence marocaine pour le Développement des Zones Oasiennes et de l’Arganier (ANDZOA), ces deux événements majeurs permettront aux différents acteurs du secteur de discuter des moyens de promotion et de valorisation de la chaîne de valeur de l’arganier afin de renforcer son rayonnement à l’échelle nationale et internationale.

L’organisation du congrès et du salon de l’arganier constituera l’occasion idoine pour mettre en valeur les progrès réalisés par les acteurs du secteur, et permettre de capitaliser sur les efforts déployés dans le cadre du Plan Maroc Vert afin de créer les synergies et convergences nécessaires à la protection des acquis riches et variés de ce secteur vital, indiquent les organisateurs dans un communiqué.

La 5ème édition du Congrès International de L’Arganier se tient sous le thème : « Capital naturel de l’arganier : valeur et valorisation », avec la participation de plus de 230 chercheurs et experts dans le secteur représentant plus neuf pays et qui s’attelleront aux dernières contributions de la communauté scientifique et académique pour orienter et développer le secteur et évaluerons les moyens de valoriser la réserve de biosphère de l’arganier (RBA) tout en exposant leurs recherches et travaux scientifiques.

Un des moments forts du congrès sera également le couronnement de jeunes chercheurs et doctorants ayant effectué les meilleures recherches scientifiques publiées par des institutions scientifiques nationales et internationales.

Parallèlement au congrès, la première édition du Salon international de l’Arganier se tiendra du 7 au 11 décembre offrant aux visiteurs une immersion dans l’univers de la biosphère de l’arganeraie à travers la visite de divers espaces et expositions de photographies et de peintures.

Par ailleurs, ce salon de cinq jours sera l’occasion d’organiser des réunions en BtoB et des Side-events qui réuniront les différents acteurs et professionnels du secteur dans le but de créer des réseaux d’échange d’expériences et de promotion des produits de l’arganeraie et de sa dimensions culturelle et patrimoniale.

Dans le cadre des activités parallèles, un espace a été consacré aux histoires et contes autour du patrimoine de l’arganier, et un autre espace dédié aux enfants afin d’enseigner aux jeunes générations une culture de la préservation du patrimoine matériel et immatériel de l’arganier.

Les visiteurs découvriront également les méthodes traditionnelles d’extraction de l’huile d’argan, et pourront s’offrir une dégustation de plats préparés à base de cette huile.

Afin de créer une dynamique à l’échelle de toute la ville, cinq sites ont été dédiés aux activités commerciales et culturelles dans les principales places de la ville d’Agadir avec la participation de 200 coopératives issues de huit provinces de la biosphère de l’arganeraie : Essaouira, Tiznit, Taroudant, Chtouka Ait Baha, Inezgane Ait Melloul, Guelmime, Agadir Ida-Ou-Tanane.

Certes, ces deux événements internationaux permettront de créer une dynamique entre les différents acteurs de la chaîne de valeur de la filière, de consolider les acquis et de donner un nouvel élan au renforcement d’une filière économiquement viable et socialement équitable dans un environnement durable.

Supercoupe : La Renaissance de Berkane rejette l’option de disputer la finale (Presse)

Les responsables du club marocain de la Renaissance sportive de Berkane ont rejeté l’option de disputer la finale de la Supercoupe d’Afrique contre l’Espérance de Tunis à Doha, en remplacement du club égyptien du Zamalek, rapporte le quotidien arabophone +Al Ahdath Al Maghribia+ dans son numéro à paraître vendredi.Après le refus du Zamalek de jouer la Supercoupe d’Afrique, le 14 février prochain à Doha au Qatar, la Renaissance de Berkane a refusé de remplacer le club égyptien et disputer la finale contre l’Espérance de Tunis, croit savoir la publication.

«La Renaissance Sportive de Berkane (RSB)n’a reçu aucune demande officielle de la CAF, et même dans ce cas nous allons décliner cette requête. Le RSB n’ira pas jouer une finale en tant que dauphin du vainqueur de la Coupe de la CAF», a déclaré Hicham Mehdaoui, membre du comité directeur du club berkani, cité par le journal.

Une autre source au sein de la RSB, citée par la publication a expliqué ce refus par le fait qu’il serait indécent de jouer une finale qui aurait dû être jouée par le Wydad, mais qui en a été privé par le scandale de Radès.

Pour le moment, le Zamalek est prêt à jouer cette finale au stade Rades, mais la CAF en a décidé autrement après la réussite de l’édition de 2018 à Doha quand la finale de la Supercoupe qui avait opposé le Raja à l’Espérance de Tunis et s’est soldée par la victoire du club de Casablanca 2-1.

Pour expliquer son refus de disputer cette finale à Doha, le président du Zamalek, Mourtada Mansour a évoqué les statuts de la CAF, dans une tentative d’écarter le doute sur sa position ferme dictée par des raisons purement politiques.

Economie et cinéma au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi traitent de nombre de sujets notamment à la nouvelle vision touristique, aux investissements britanniques au Maroc et à l’ouverture de la 18ème édition du Festival International du Film de Marrakech.L’Economiste+  rapporte que la vision 2020 est bel et bien enterrée. Le journal avance que Nadia Fettah Alaoui, la nouvelle ministre du Tourisme, veut se concentrer sur les programmes d’action. A commencer par « le soutien et l’amélioration du produit » via l’activation de l’investissement touristique qui nécessite la présentation d’un appui financier et technique pour les projets d’investisseurs publics et privés.

L’objectif est de les mettre en valeur ou de les sauver. «Un soutien sera apporté aux PME qui souhaitent investir dans le domaine, particulièrement dans l’animation», relève le quotidien.

Il est aussi question de la dynamisation de l’investissement mixte et le financement concessionnel à travers l’intégration des fonds souverains dans ce créneau. A cela s’ajoute le développement de l’investissement à travers l’intégration des capitaux privés (private equity) dans l’investissement touristique. Sans oublier, l’activation des fonds de garantie et la dynamisation du financement bancaire pour développer l’investissement dans le tourisme.

Pour ce qui est de l’offre balnéaire, le journal indique que le ministère entend « renforcer Agadir, redynamiser la station d’Essaouira Mogador » mais aussi consolider des centres émergents comme Moulay Bousselham et Oualidia. Une étude de terrain sera lancée pour une révision de l’approche de développement des stations touristiques du plan Azur.

+Aujourd’hui le Maroc+ relève que le premier investisseur étranger est un pays anglo-saxon. Ce fut l’une des rares fois d’ailleurs l’année dernière où un pays comme l’Irlande est devenu premier investisseur au Maroc.

Un classement qui est probablement synonyme d’une nouvelle ère. En tout cas, le chef de file du monde anglo-saxon, la Grande Bretagne, est en train de revoir sa position sur le plan économique au Maroc. Les capitaux issus du Royaume-Uni se positionnent ainsi en force dans l’économie marocaine à tel point que les grands quotidiens des îles britanniques s’en font l’écho. Ce fut le cas il y a quelques jours après l’annonce d’un nouveau deal entre une entreprise de transport et la plus grande ville du Maroc, Casablanca.

Alsa est ainsi devenue le nouveau délégataire du transport par autobus dans la métropole. Cette entreprise est connue pour être espagnole pour le grand public, mais elle est surtout connue sous d’autres cieux pour être une filiale d’un grand groupe britannique spécialisé dans le transport.

 L’annonce faite par les autorités casablancaises a été jugée si importante que de grands journaux britanniques en ont fait l’annonce. Et pour cause. Le chiffre d’affaires d’Alsa après la signature de son contrat à Casablanca pourrait atteindre 1 milliard d’euros. Ce n’est pas tout. La presse britannique affirme que le nouveau délégataire du transport à Casablanca fait office désormais d’un véritable moteur de croissance pour National Express group, maison mère anglaise de la société Alsa. Mais le secteur des transports en commun est loin d’être une exception. Les capitaux britanniques se positionnent également dans le secteur stratégique des banques et de la finance. Cette fois-ci ce ne sont pas des capitaux privés mais un organisme public britannique qui se positionne, revèle la publication.

+Al Massae+ fait observer que les chiffres inquiétants sur l’usage du téléphone portable au volant ont été révélés. Ainsi, sur les autoroutes marocaines, 35% des conducteurs utilisent leur téléphone tenu en mains, tandis que 57% téléphonent en utilisant un kit mains libres ou Bluetooth et 18% envoient et/ou lisent des SMS ou des e-mails au volant.

Par ailleurs, 25% des conducteurs marocains manipulent leur GPS ou une application de navigation au volant. Ces chiffres alarmants ont été dévoilés lors de la 3e édition de la Conférence internationale sur la mobilité durable organisée à Marrakech par Autoroutes du Maroc (ADM), la Fédération routière internationale (IRF) et l’Association européenne des concessionnaires d’autoroutes et d’ouvrages à péage (ASECAP).

+Libération+ rapporte que le Festival international du film de Marrakech (FIFM) va célébrer, lors de sa 18ème édition, dont l’ouverture sera donnée ce vendredi, toute la richesse du cinéma en rendant hommage à quatre grands noms en provenance de divers horizons.

Après l’immense réalisateur, producteur et acteur américain Robert Redford, qui avait déjà confirmé sa venue à Marrakech pour recevoir l’étoile d’or du festival en reconnaissance de sa prodigieuse carrière, le festival dévoile de nouvelles séquences fortes de sa 18ème édition, à travers la célébration de trois autres grandes personnalités, aux parcours et aux accomplissements aussi différents qu’exceptionnels, fait savoir le journal.

Tout au long de sa carrière extraordinaire, Robert Redford a profondément marqué le cinéma contemporain et en est, très vite, devenu l’une des figures majeures. Son impressionnante filmographie compte des classiques du cinéma mondial et des succès impérissables. Acteur engagé, il est également un ardent défenseur de l’environnement et du cinéma indépendant, pour lequel il a créé l’institut Sundance en 1981, écrit le quotidien.

Tanger : Clap de début pour la 17ème édition du festival méditerranéen du court-métrage

Le coup d’envoi de la 17ème édition du festival méditerranéen du court-métrage a été donné, lundi dans la soirée au cinéma Roxy de Tanger en présence d’un parterre de cinéastes, professionnels du cinéma et de producteurs venus des différents pays du pourtour méditerranéen.Par Hicham Alaoui

Et c’est la réalisatrice, scénariste et productrice marocaine, présidente du jury de ce festival, Laila Kilani, qui a annoncé l’ouverture de cette messe cinématographique qui vise à inciter et promouvoir les échanges entre les cinéastes des deux rives de la Méditerranée.

Pendant une semaine, les cinéphiles vont pouvoir découvrir une panoplie de films dont 46 court-métrages en compétition officielle venus de 17 pays méditerranéens. Cinq films marocains sont en compétition. Il s’agit de « Les 400 Pages » de Ghizlane Assif, « Le Chant du Cygne » de Yazid El Kadiri, « Les Enfants des Sables » d’El Ghali Grimaiche, « La Route » de Mohamed Oumai et « Yasmin a» de Ali Smili et Claire Cohen. En effet, ces films ont été évalués par une commission de sélection nationale composée des professionnels du 7ème art.

Les films en compétition vont concourir pour remporter le « Grand prix », les prix du « jury », de la « réalisation », du « meilleur scénario », du « meilleur rôle masculin » et du « meilleur rôle féminin ».

Ainsi le « prix des jeunes » sera attribué par les étudiants réalisateurs participant au festival, dans le cadre d’une séance dédiée spécialement aux films des écoles.

Par ailleurs, cette manifestation prévoit l’organisation de plusieurs sections dont une intitulée «Compétition». Celle-ci est ouverte aux productions réalisées par des cinéastes méditerranéens en 2014 et 2015, un spécial « court métrage marocain », une leçon de cinéma, des débats autour des films en compétition ainsi que d’autres activités en parallèle.

Dans une allocution à l’ouverture de ce festival, le Secrétaire général du ministère de la Communication et de la culture, Département de la Culture, M. Mostafa Attini a souligné que cette manifestation tend à créer un brassage d’idées et de cultures, à s’informer des productions cinématographiques des uns et des autres et à échanger entre les professionnels et industriels du cinéma dans les deux rives de la Méditerranée.

Il a qualifié de « positives » les performances du secteur du cinéma au niveau national, faisant savoir que les subventions accordées à la production cinématographique nationale ont atteint 43 millions DH (1 euro = 10,7 DH), dont plus de 34 millions DH destinés au soutien aux manifestations et festivals de cinéma.

Pour ce qui est  des productions étrangères, ils sont au nombre de 98 durant la période allant du 1er janvier à fin août 2019, pour un coût de 667 millions DH soit plus de 91% par rapport à 2018.

Le SG n’a pas manqué de dévoiler que son département travaille sur l’organisation de l’industrie cinématographique pour être au diapason des développements survenus sur la scène internationale.

Rabat accompagne Dakar dans la réhabilitation des espaces publics et la valorisation du patrimoine architectural

Une rencontre a été organisée, lundi à Rabat, pour activer la mise en œuvre d’une convention de partenariat entre Rabat et Dakar, conclue dans le cadre de la 8ème édition Sommet Africités en novembre 2018 à Marrakech.Cette réunion s’inscrit dans le cadre d’une visite de travail qui se poursuit jusqu’à 3 octobre, effectuée par une délégation de la capitale sénégalaise conduite par la maire de la ville, Soham El Wardini, visant à accompagner Dakar dans la mise en place d’un projet pour la réhabilitation des espaces publics et la valorisation du patrimoine architectural.

La visite intervient conformément aux conventions signées à l’occasion d’un atelier sur « planification urbaine et développement territorial : enjeux et opportunités pour les villes en Afrique » initié par la Fédération des agences urbaines du Maroc et couronné par la conclusion de la convention de partenariat entre les deux capitales.

Pour le ministre marocain de l’Aménagement du Territoire national, de l’urbanisme, de l’habitat et de la politique de la ville, Abdelahad Fassi Fihri, cette rencontre offre une opportunité pour resserrer et valoriser les liens bilatéraux à travers la diplomatie des villes.

 « Aujourd’hui, nous sommes tous conscients qu’il s’agit de construire une vision commune sur les processus d’aménagement du territoire, pour un renouveau de la planification urbaine en Afrique, tel que recommandé par Africités », a-t-il indiqué, mettant en avant l’importance de travailler ensemble pour des villes africaines productives, inclusives, résilientes et durables.

Il a, ensuite souligné que la planification urbaine implique une mutualisation des efforts et interpelle sur une réflexion commune des pouvoirs publics. « Il est en effet à rappeler que les villes africaines et leurs périphéries comptent environ la moitié de la population de nos pays, engendrant des dysfonctionnements porteurs de risques économiques, sociaux et environnementaux », a fait observer le ministre.

De son côté, le maire de Rabat Mohamed Sadiki a souligné que la coopération entre les capitales marocaine et sénégalaise traduit l’engagement du Royaume en faveur des relations d’échange et de partenariat et pour un pacte des villes et territoires par le biais d’une « politique audacieuse de coopération bilatérale et multilatérale intégrant les divers secteurs et acteurs dans l’objectif d’insuffler une nouvelle dynamique de développement durable et équitable ».

« Dakar et Rabat disposent d’atouts qui doivent constituer le socle d’une complémentarité en termes de moyens et de fonctionnement », a-t-il fait savoir, notant que cette rencontre ambitionne de lancer la mise en œuvre du plan d’action dressé à Dakar lors la dernière rencontre qui a permis d’identifier les axes de travail et d’initier une plateforme de concertation afin de dégager une feuille de route opérationnelle avec un plan d’action étalé sur trois ans.

Sécurité hydrique, migration et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi se planchent sur nombre de sujets dont la sécurité hydrique, l’expansion du champ géographique du phénomène de l’immigration clandestine et la situation financière des clubs marocains de football.Sous le titre « Marrakech capitale internationale de la sécurité hydrique », rapporte que le ministère de l’Equipement, du transport, de la logistique et de l’eau organisera, de concert avec le Réseau international des organismes de bassins (RIOB) et l’Institut international pour l’eau, l’environnement et la santé (GIWEH), le sommet international sur la sécurité hydrique du 1er au 3 octobre 2019 à Marrakech, sous le thème «La gestion participative et innovante du bassin».

Le sommet de Marrakech, qui s’inscrit dans le processus des événements préparatoires du 9e Forum mondial de l’eau qui aura lieu en mars 2021 à Dakar, a pour objectif de mobiliser plus de 500 experts nationaux et internationaux des secteurs public et privé dans le domaine de l’eau.

+L’Opinion+ s’intéresse, pour sa part, au phénomène de l’immigration clandestine, faisant remarquer que depuis plusieurs années, en raison du durcissement de la surveillance et des contrôles dans le détroit, le drame des « Pateras » progresse numériquement et géographiquement jusqu’à « venir frapper à nos portes ».

Le naufrage d’Ain Harrouda nous apprend que la tragédie des « boat people » n’est plus cantonnée aux seules régions du Nord du Royaume, souligne la publication, ajoutant que les statistiques de la gendarmerie et de la marine royales renseignent, quant à elles, que ce funeste phénomène se propage pour couvrir de nouveaux territoires, allant de Larache jusqu’à Agadir.

« Nous en sommes donc arrivés au point que des Marocains et des Marocaines, évidemment désespérés, soient disposés à braver l’océan déchaîné des jours durant et à risquer une mort quasi-certaine », constate-il.

Au registre sportif, +Al Ahdath Al Maghribia+ fait savoir que plusieurs clubs du championnat marocain de football seront interdits de recruter durant le prochain mercato d’hiver. Une décision prise par la Fédération marocaine de football après le rapport rédigé par le président de la commission chargée de l’examen des finances des clubs.

Son verdict est sans appel: 40% des budgets alloués à ces clubs sont engloutis par la résolution des litiges avec les joueurs et les techniciens, rapporte le quotidien.

Le rapport de ladite commission a fait un relevé exact des dettes de chaque club, et sur cette base la Fédération a soustrait les montants de cette dette des droits télé qu’elle devait reverser aux clubs et qui s’élèvent à 2 millions DH (1 euro = 10,7 DH) pour chacun.

Selon le quotidien, la fédération avait demandé des garanties financières aux clubs qui désiraient recruter en été, mais cette décision n’a pas été respectée en raison du calendrier serré de la Fédération qui préparait son AG ainsi que le début de la saison footballistique.

Pour des motifs d’organisation du prochain mercato, la fédération va regrouper les clubs en trois catégories allant des plus endettés qui ne pourront pas recruter, à ceux qui bénéficieront d’un montant à ne pas dépasser et enfin la catégorie des clubs dont les finances présentent un équilibre.

Ce dispositif vient corriger l’anomalie des clubs marocains qui souffrent de la multiplication des litiges dont le nombre a été estimé à 673 la saison dernière.

Le Roi Mohammed VI contracte une pneumopathie bilatérale aiguë

Le Roi Mohammed VI a récemment contracté une pneumopathie bilatérale aiguë d’origine virale, a indiqué dimanche le Cabinet royal dans un communiqué.En conséquence, le médecin personnel du Souverain lui a prescrit un repos médical de quelques jours, ajoute le communiqué.

Par ailleurs, le Souverain avait prévu de se rendre en France afin de présenter à titre privé ses condoléances à la famille et aux proches du défunt président Jacques Chirac, eu égard aux fortes et profondes relations qui ont toujours lié les deux familles et à l’affection et considération particulières portées par le Souverain à l’endroit de ce grand ami du Maroc, souligne le Cabinet royal.

Ainsi, le Roi sera représenté aux obsèques officielles du défunt président Français par le prince héritier Moulay El Hassan, précise la même source.

Compétitions africaines : Les clubs marocains s’en sortent bien

Les clubs marocains engagés dans les différentes compétitions africaines ont décroché leur billet de qualification pour le prochain tour.Dans la Ligue des champions d’Afrique, le Raja de Casablanca s’est qualifié en phase de poules après son match nul face à Al Nasr Benghazi (1-1), ce samedi soir au Complexe Mohammed V de Casablanca.

C’est Mohcine Metouali qui a inscrit le seul but rajaoui de la rencontre après un début de match tonitruant des siens. A peine le temps de savourer ce premier but que les Libyens revenaient au score après une grossière erreur du défenseur Abderrahim Achchakir. Le latéral international s’est fourvoyé en tentant une passe en retrait, finalement bien trop molle.

En embuscade, le Camerounais Junior Figongang a été le plus prompt pour récupérer le ballon et devancer Anas Zniti pour l’égalisation (24e).

A aller, le Raja s’est imposé sur le score de 2 à 1.

L’autre représentant du Maroc dans cette prestigieuse compétition, le Wydad de Casablanca, jouera demain à domicile face au club mauritanien de Nouadhibou. A l’aller les Marocains se sont imposés sur le score de 2 à 0.

Dans la coupe de la CAF, la Renaissance sportive de Berkane a obtenu sa qualification au prochain tour après avoir battu les Ghanéens d’Ashanti Gold (2-0).

De son côté, le Hassania d’Agadir, tenu en échec par les Libyens d’Al Ittihad (0-0), a validé son billet pour le tour barrage qui précède la phase de poules de la Coupe de la CAF, à la faveur du résultat du match aller (1-1).

Sécurité, santé et aviation au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

La culture du débat, les efforts de la DGSN, la fuite des cerveaux, la création d’un comité technique pour la surveillance de la résistance aux antimicrobiens et les performances de la RAM en Afrique, sont les principaux sujets traités par les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi.Commentant le débat actuel entre le gouverneur de la banque centrale et le Haut Commissaire au Plan, +La Vie éco+ écrit que pour les communautés des affaires, les contributeurs sérieux, les esprits constructifs et positifs, ce genre de débat sereins, posés, scientifiques, rationnels sont à dupliquer sans modération dans tous les domaines.

« C’est exactement le genre de débat dont a grandement besoin le Maroc aujourd’hui », souligne le journal, notant que les débats auxquels devront se livrer des centaines, voire des milliers de Marocaines et Marocains dans les semaines qui viennent au sujet du modèle de développement et de société dessineront le Maroc des 50 prochaines années.

Et de conclure : « Chacun doit prendre pleinement et assumer publiquement ses responsabilités, accepter la diversité d’opinions et avoir le courage de faire sa propre autocritique, le tout avec une seule et unique finalité qui est la recherche de l’amélioration collective ».

Pour sa part, +Le Temps+, met l’accent sur l’approche de proximité adoptée par la DGSN et qui a fondé l’un des « traits culturels » de la Police au Maroc.

La publication a, en effet, évoqué la rencontre du 19 septembre a été présenté aux médias le bilan de la Sûreté nationale au titre des 9 mois écoulés de 2019. Ce qu’il y avait d’intéressant à retenir dans ce bilan est la baisse « significative » de tous les types de délits de vols sur le territoire national.

Rapidité des interventions et efficacité des interpellations expliquent partiellement ces statistiques, estime le l’hebdomadaire.

Pour sa part, +Finance News Hebdo+  fait savoir que plus de 600 ingénieurs quittent le Maroc annuellement, soulignant que cette épineuse problématique de fuite des cerveaux touche tous les secteurs.

Pour le journal, il semble qu’il y ait une raison plus profonde à cet « exil économique » que l’argument de meilleures opportunités de carrière, à savoir le manque de confiance.

« Que faire alors pour retenir cette élite qui prend la poudre d’escampette ? Simplement lui redonner cette confiance perdue en son pays », avance-t-il, précisant que cela passe d’abord par avoir des gouvernants crédibles et capables, qui savent lui donner les bons signaux.

+Le Reporter+  écrit qu’en quête perpétuelle de nouvelles destinations, la Royal Air Maroc (RAM), transporteur officiel de la Biennale de Luanda-Forum panafricain pour la Culture de la paix, n’en oublie pas pour autant son engagement envers l’Afrique et les Africains.

Avec 1,7 million de passagers, soit 25% du trafic de la RAM, l’Afrique s’impose donc comme une destination stratégique, et l’idée est là de porter ce taux à un tiers, d’ici peu. Le passage de sept destinations pour l’Afrique en 2004 à 32 en 2019, dont trois fréquences par semaine vers Luanda et une vingtaine pour Dakar, témoigne ainsi de l’importance que représente l’Afrique pour la RAM, qui ambitionne de continuer à développer davantage son éventail de destinations vers le continent.

+Al Ahdath Al Maghribia+ rapporte que le ministère de la santé a annoncé la création d’une unité de coordination nationale et d’un comité technique pour la surveillance de la résistance aux antimicrobiens dans le cadre des efforts déployés en matière de prévention contre les maladies contagieuses.

« Conscient des menaces de la résistance aux antimicrobiens sur la santé publique, réduisant ainsi la capacité de traiter les maladies transmissibles, le ministère de la santé a mis en place une stratégie nationale de lutte contre la résistance aux antimicrobiens, et ce pour assurer la prévention contre les maladies contagieuses », précise ce département dans un communiqué, cité par le quotidien.

La FISA va former les aviculteurs des pays de l’Afrique de l’Ouest

La Fédération interprofessionnelle du secteur avicole au Maroc (Fisa) a remporté l’appel à proposition de projet pour la formation en aviculture des opérateurs des pays de l’Afrique de l’Ouest lancé par l’US Grains Council -(USGC).La Fisa était en compétition avec 3 universités nord-américaines. Le protocole d’accord définit les axes de collaboration entre l’USGC et la Fisa pour mettre en œuvre des programmes de formation à Avipole Casablanca et dans les pays concernés au profit des opérateurs du secteur avicole des pays de l’Afrique de l’Ouest.

Doté d’un budget de près de 9 millions DH (1 euro = 10,7 DH), ce programme a pour objectifs de soutenir le développement du secteur avicole moderne dans les pays de l’Afrique de l’Ouest et de promouvoir les bonnes pratiques de production et de conduite des exploitations avicoles.

Pour rappel, le zoopole de Casablanca est une réalisation du ministère de l’agriculture qui regroupe les centres de formation des 3 filières animales, à savoir les filières laitières, viandes rouges et produits avicoles.

Maroc : Près de 6000 athlètes au marathon de Casablanca le 6 octobre prochain

Pas moins de 6.000 athlètes prendront part à la 12ème édition du marathon international de Casablanca qui aura lieu le 6 octobre prochain, selon les organisateurs.Ces athlètes sont en provenance de 35 pays participeront pour aux trois grandes courses de ce grand rendez-vous sportif annuel. Si le marathon, le semi-marathon et les 10 km se disputeront le dimanche 6 octobre au matin, les festivités commenceront dès le 1 octobre, date à laquelle les portes du village ouvriront leurs portes.

Coeur battant de l’évènement, le village du marathon sera situé sur l’esplanade du complexe Mohammed V, qui sera l’espace de rencontres et de rassemblement incontournable de tous les sportifs.

De nombreux stands et animations pour petits et grands animeront l’espace. Siège de l’organisation des courses et de la gestion de l’évènement, le village sera à proximité de la ligne de départ, et c’est aussi le lieu où dossards et kits de participation seront disponibles, et remis aux participants. La Kids Run aura lieu le 5 octobre à 11h, sur le mythique terrain d’athlétisme du complexe Mohammed V.

Organisé par la Commune de Casablanca et Casablanca Events et Animation, ce marathon, implique fortement la société civile, non seulement dans le cadre de la participation aux courses, mais aussi dans l’organisation avec les indispensables bénévoles, qui agrémentent la fête.

Politique, presse et reddition des comptes au menu des quotidiens marocains

Les tractations pour le remaniement ministériel, le décès de Jaques Chirac, le rôle de la presse et le rapport de la Cour des comptes sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.+Al Ahdath Al Maghribia+ rapporte que c’est ce vendredi que le chef du gouvernement, Saâd-Eddine El Othmani, entame le deuxième round des consultations avec les chefs des partis de la majorité en prévision de l’imminent remaniement ministériel tant attendu.

Selon le quotidien, la même méthode de négociation adoptée au premier round sera maintenue.

En effet, Saâd-Eddine El Othmani, malgré les nombreuses voix qui fusent au sein de la majorité pour décrier sa méthode de négociations séparées avec chaque parti de la coalition gouvernementale, a décidé de ne rien changer à sa manière d’agir.

Selon une source proche du gouvernement qui s’est confiée au quotidien, il faut s’attendre à l’annonce du nouveau gouvernement au plus tôt à partir du 1er octobre, et au plus tard dans les 6 jours suivants. Cette source craint juste que le temps réduit ne soit mis à profit par certains partis pour créer un blocage en se montrant gourmands, quantitativement et qualitativement, en matière de portefeuilles ministériels, dont il est quasiment certain que le nombre sera réduit à 25 ministres, ajoute la source du quotidien.

+L’Economiste+ s’intéresse au décès de l’ancien président français Jaques Chirac, passant en revue quelques moments forts de sa vie politique, notamment ceux en lien avec le Maroc.

Le jorunal revient en particulier sur le défilé militaire du 14 juillet auquel avait assisté feu SM Hassan II aux côtés de l’ancien président français et lors duquel la garde royale avait joué l’hymne nationale, devenant ainsi “la première armée étrangère qui participait à ce symbole absolu de la souveraineté française”.

+Al Bayane+ évoque le rôle de la presse dite autonome et en particulier le volet digital.

Sans avoir aucunement l’intention de généraliser ce constat, « on ne fait que manipuler l’information, intoxiquer voire envenimer cette mission sociétale », déplore-t-il.

Le rôle de la presse, celui de relèvement du niveau de conscience du citoyen et de propagation des vertus des continences, est sévèrement piétiné par des agissements nauséeux de certains impudents de cette profession noble et décente, constate l’auteur, soulignant qu’il y a « du pain sur la planche pour rincer ce linge, en mal de souillures crasseuses! »

Sur un autre registre, +Al Alam+ écrit que le dernier rapport de la Cour des comptes est une condamnation explicite des politiques gouvernementales dans les différents secteurs car il révèle des vérités qui impliquent une responsabilité juridique et judiciaire.

Le rapport a remis en question la crédibilité du gouvernement dans la mise en œuvre du principe de la gouvernance, estime le quotidien, ajoutant que « les Marocains auront désormais du mal à croire le discours du gouvernement concernant la rationalisation des dépenses ».

Le silence du gouvernement face à ce rapport ne fait qu’augmenter l’inquiétude sur le sort de la gestion de la chose publique dans notre pays, estime la publication.

Le Maroc appelle à la création d’un fonds pour soutenir les ODD en Afrique

Le chef du gouvernement marocain, Saâd Dine El Otmani, a appelé, mercredi à New York, à la création d’un fonds pour soutenir la mise en œuvre des objectifs de développement durable (ODD) en Afrique.Dans une allocution prononcée lors du Forum politique de haut niveau pour le développement durable, organisé dans le cadre de la 74ème session de l’Assemblée générale, il a insisté sur l’impératif d’accorder aux pays africains une attention particulière et un soutien approprié, soulignant l’engagement du Maroc à partager ses expériences et expertises dans ce domaine avec les pays du continent.

Il a estimé que la réalisation des ODD est tributaire de l’engagement de l’ensemble des acteurs, sur la base d’une solidarité étroite et agissante, en particulier envers l’Afrique, à même de susciter l’espoir des populations fragilisées en de nouvelles perspectives et d’assurer la sécurité de la planète pour les générations futures.

A cet égard, il a fait savoir que le Royaume est impliqué, depuis des années, dans la mise en oeuvre de ses engagements pour un développement durable et soutenu et a récemment mis en place un système de gouvernance par la création d’un comité national composé des différents intervenants et présidé par le chef du gouvernement, afin d’assurer un meilleur suivi et une coordination plus efficace.

Le Royaume, a-t-il ajouté, a réalisé des progrès notables dans les 17 objectifs, notamment en ce qui concerne la réduction du nombre de décès maternels, la lutte contre la pauvreté, la facilitation de l’accès aux services publics de base et l’amélioration des conditions de vie de la population, outre le développement des infrastructures et le renforcement des droits et libertés.

Décès de Chirac : Le Roi Mohammed VI salue la mémoire d’un grand homme d’État qui dédia sa vie à la politique avec détermination

Le Roi Mohammed VI a adressé un message de condoléances au président français, Emmanuel Macron, suite au décès de Jacques Chirac, dans lequel le souverain « salue la mémoire d’un grand homme d’État qui dédia sa vie à la politique avec détermination ».Le Souverain, qui a affirmé avoir appris la nouvelle du décès du président Chirac avec « une vive émotion », a souligné que la disparition du président Chirac ne touche pas seulement la France qu’il servit avec ferveur, mais aussi toute la communauté internationale qui reconnaissait en lui un homme de dialogue et de convictions, profondément attaché au respect du droit international et de la justice à l’échelle mondiale.

« Le Royaume du Maroc gardera précieusement le souvenir d’un grand ami qui a activement contribué à la consolidation des relations d’amitié entre nos deux pays en les érigeant en un partenariat d’exception. Ce partenariat, unique en son genre, constitue désormais la référence de notre coopération », écrit-il.

Dans ces douloureuses circonstances, Mohammed VI a présenté au président Macron et à l’ensemble du peuple français, en son nom personnel et en celui du peuple marocain, ses condoléances les plus attristées et l’expression de sa sincère compassion.

La Fédération égyptienne de l’Assurance et la FMSAR s’allient pour booster leur coopération

La Fédération égyptienne de l’Assurance (IFE) et la FMSAR ont signé, mardi à Marrakech, une convention de partenariat qui a pour ambition de renforcer leurs liens de coopération dans les domaines de l’assurance et de la réassurance.Signée en marge de la 26ème Conférence de la Fédération Afro-Asiatique d’Assurance et de Réassurance (FAIR-2019), tenue du 23 au 25 septembre 2019 à Marrakech, cette convention s’assigne pour objectif de renforcer les rapports qu’entretiennent les deux marchés en favorisant l’échange d’expériences et de bonnes pratiques notamment dans les domaines du développement durable, de la micro-assurance, des événements catastrophiques et de l’assurance agricole.

Cette convention permettra également aux deux marchés d’échanger sur leurs cadres réglementaires, de mettre en place des formations professionnelles et de partager les études et recherches réalisées pour le secteur.

Placée sous le thème « les nouvelles barrières économiques dans les marchés afro-asiatiques des assurances », la 26ème FAIR-2019 a accueilli le gotha du secteur de l’assurance avec plus de 900 participants représentants de compagnies d’assurances et de réassurances d’Asie, d’Afrique, du Moyen-Orient et d’Europe.

Au premier jour de cette conférence, organisée à l’initiative de la Société centrale de réassurances (SCR), le Maroc, en la personne de Youssef Fassi Fihri, a été élu pour un mandat de deux ans président de la Fédération Afro-asiatique d’assurance et de réassurance (FAIR).

Lors de ce conclave, les participants ont identifié les voies et les solutions idoines pour permettre au secteur de l’assurance et de la réassurance de jouer pleinement leur rôle et notamment la sécurisation des personnes et des biens et la mobilisation de l’épargne pour la région Afrique-Asie.

Organisée tous les deux ans alternativement en Afrique ou en Asie par la « Fédération Afro-Asiatique d’Assurance et de Réassurance», les conférences FAIR regroupent l’ensemble des professionnels des régions Asie, Afrique et Moyen-Orient et constituent des Etats-généraux de la profession au sein desdites régions.

Portant l’objectif du développement de l’industrie des assurances dans les pays afro-asiatiques et visant à promouvoir la coopération entre les sociétés d’assurance et de réassurance d’Afrique et d’Asie, par le biais d’un échange régulier d’informations, de compétences et du développement des relations commerciales, la « Fédération Afro-Asiatique d’Assurance et de Réassurance » (FAIR) a vu le jour en septembre 1964 et s’inscrit en suite de la Déclaration de Bandung dans son chapitre relatif à la coopération économique.

La FAIR est structurée en Pool (par branche) avec l’idée d’utiliser le système de pool de réassurance au profit des entreprises afro-asiatiques. La Société Centrale de Réassurance est ainsi chef de file du Pool FAIR Aviation depuis Novembre 1989.

FAIR comprend aujourd’hui 245 membres issus de 54 pays d’Afrique, d’Asie et du Moyen Orient.

Politique et économie au menu des quotidiens marocains

Le leadership africain du Maroc, l’accès à l’information et la croissance de l’économie nationale sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.+Aujourd’hui Le Maroc+ revient sur le leadership du Maroc sur le plan africain, indiquant que le message du Souverain à la communauté internationale lors de la dernière AG de l’ONU « a démontré encore une fois la constance du Maroc dans ses causes en faveur des peuples d’Afrique ».

Sous le titre « Leadership naturel », le journal écrit que la finalité des initiatives concrètes du Maroc à travers et pour l’Afrique est de redonner au continent la place qui lui revient naturellement.

Ce qui manque à l’Afrique, c’est une stratégie basée sur une vision collective et un ou des portes voix légitimes et crédibles, résume-t-il, estimant que « le Maroc a largement démontré qu’il est à la hauteur de ce statut de leader ».

Pour sa part, +l’Économiste+ s’intéresse à la problématique de l’accès à l’information, faisant remarquer que les populations qui ont un accès égal à l’information sont celles qui réduisent le mieux les inégalités.

Il faut absolument que l’information circule. « C’est la première loi de développement en ce XXI siècle », estime la publication.

Au Maroc, cela ne se passe pas partout ainsi, regrette-il, indiquant que l’information est à ce point bloquée que l’on trouve des trous, y compris dans les séries statistiques fournies aux instances internationales.

Les mauvais élèves sont, selon lui, les départements de « la Santé publique, l’Éducation nationale, les censures +sélectives+ des finances et le Commerce-industrie ».

Nombre d’élus locaux sont encore sincèrement persuadés que les finances locales relèvent du secret-défense, déplore-t-il.

+Al Ahdath Al Maghribia+ relève que la croissance de l’économie nationale a régressé, s’établissant à 2,7% en 2019, tandis qu’elle devrait s’accélérer à 3,8 en 2020.

Selon le gouverneur de la banque centrale, Abdelatif Jouahri, cité par le quotidien, les comptes extérieurs du Maroc devraient continuer à afficher un déficit élevé : 5,1% du PIB en 2019 après 5,5% en 2018, alors qu’une amélioration est prévue en 2020 à 3,6%.

S’agissant des finances publiques, le déficit budgétaire hors privatisations s’est accentué sur les huit premiers mois de l’année de 5,8 milliards de dirhams à 34,9 milliards (1 euro = 10,7 DH).

Tourisme, gestion des catastrophes et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi consacrent de larges commentaires à la situation du secteur touristique quite à la faillite du voyagiste britannique Thomas Cook, au projet de mise en place d’un système intégré d’aide à la gestion des risques d’inondations et à la création d’une chaine TV dédiée au sport.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que ce sont quelques milliers de clients que la faillite du voyagiste britannique risque de faire perdre au Maroc pour cette année 2019. Le voyagiste avait déjà réalisé 60% de ses objectifs en termes de clients et 90% des objectifs de sièges aériens.

Dans ce sens, l’Office national marocain du tourisme tient à apporter quelques éclaircissements sur la situation au Maroc et à rassurer sur la gestion qui est faite de la situation. « Partenaire historique de l’ONMT, Thomas Cook est présent au Maroc depuis plusieurs décennies. Cependant, tout comme d’autres opérateurs touristiques majeurs dits «classiques», Thomas Cook a vu ses parts de marché au Maroc se rétrécir année après année, au profit des nouveaux entrants, notamment les tour-opérateurs online, précise la publication.

Malgré cela, Thomas Cook figurait parmi les principaux acteurs du tourisme international au Maroc. Son objectif contractuel avec l’ONMT en 2019 était chiffré à 102.000 clients tous marchés confondus, avec la mise en place en propre de 50.000 sièges aériens charters dédiés exclusivement à sa clientèle britannique et belge», selon l’ONMT, cité par la publication.

Dans un communiqué, l’Office explique que «l’arrêt d’exploitation de Thomas Cook prenant effet ce 23 septembre met donc fin à ce contrat et ce sont quelques milliers de clients que cette situation risque de faire perdre au Maroc pour cette année 2019, puisqu’à date, le voyagiste avait déjà réalisé 60% de ses objectifs en termes de clients et 90% des objectifs de sièges aériens».

L’Office est également en train de prendre contact avec les hôteliers réceptifs de Thomas Cook pour étudier, ensemble, les plans d’actions qui s’imposent pour récupérer les parts de marché perdues, fait-il savoir.

+Le Matin+ indique qu’un projet pilote de mise en place d’un Système intégré d’aide à la gestion des risques d’inondations a été lancé, mardi à Rabat, lors d’une rencontre organisée par le ministère de l’Intérieur.

Il s’agit d’un projet pilote pour l’établissement d’un système de gestion intégrée et opérationnelle des risques d’inondations, à travers la mise en place d’un Centre opérationnel de veille, d’alerte et d’aide à la gestion des risques d’inondations au niveau du ministère de l’Intérieur, qui permettra au final d’alerter par anticipation les populations exposées aux risques d’inondations et de mettre en sécurité les personnes, les biens et les activités économiques, explique un communiqué du ministère de l’Intérieur.

Financé par le Fonds de lutte contre les effets des catastrophes naturelles, ce projet sera déployé dans un premier temps sur quatre zones représentatives des problématiques d’inondations : Mohammedia, la vallée de l’Ourika, la plaine de Gharb et la région de Guelmim. Ce projet sera par la suite déployé dans toutes les zones vulnérables prioritaires de l’ensemble du territoire national, indique le ministère.

+Assabah+ rapporte que les promoteurs de Radio Mars semblent plus proches que jamais de décrocher le précieux sésame. La Haute autorité de la communication et de l’audiovisuel (HACA) vient de donner son accord de principe à la création de la chaîne satellitaire Mars TV qui, comme sa grande sœur Radio Mars, sera spécialisée dans le sport et la musique.

Selon les sources du journal, les promoteurs de Radio Mars ont passé plus de deux mois à se réunir avec les représentants de la HACA dans le cadre de ce projet. Ces rencontres ont été consacrées à l’étude du dossier de la nouvelle chaîne de télévision, que ce soit dans ses volets réglementaires et éditoriaux, financiers et techniques.

Après une évaluation poussée du dossier, ajoute le journal, une audition a été accordée aux représentants de la nouvelle télévision auprès du Conseil supérieur de la communication audiovisuelle (CSCA) conformément aux dispositions réglementaires en vigueur. A la suite de celle-ci, les promoteurs de la chaîne ont reçu un accord de principe, ainsi que le détail du cahier des charges auquel ils doivent se soumettre pour l’étudier. La même source ajoute que d’autres réunions seront organisées avant l’octroi définitif de l’autorisation.

Casablanca : L’exploitation minière s’invite au salon international des mines et des carrières

La 6ème édition du salon international des mines et des carrières (SIMC-2019) s’est ouverte, mardi à Casablanca, avec pour sujet majeur l’exploration minière et le développement en Afrique.Initié par la revue énergies/mines et carrières avec le concours du Groupe OCP, cet événement met l’accent sur l’exploration minière et le développement en Afrique, deux défis majeurs que la gouvernance se doit relever en vue de faire améliorer le secteur des mines dans le continent qui se heurte continuellement aux difficultés de financement, de certification des études, d’opportunités, de débouchés et d’innovations.

Pour le directeur du salon, Mohamed Moudarir, cette manifestation, la seule au niveau nord-africain, offre toutes les nouveautés liées à ce secteur, rappelant que depuis la première édition plusieurs personnalités sont systématiquement conviées pour débattre des problématiques liées au secteur des mines et carrières.

Pour sa part, la représentante du ministère sénégalais des mines, Rokhaya Samba Diene, a indiqué que la coopération entre le Maroc et le Sénégal est encadrée par le protocole conclu en 2013, mettant l’accent sur les partenariats avec l’Office chérifien des phosphates dans le domaine agricole.

Le secteur des mines figure parmi les secteurs vitaux dans l’économie sénégalaise, a notamment fait savoir, indiquant que le pays tire profit de ses ressources pour créer des activités génératrices de revenu.

Le SIMC-2019 verra la participation de plusieurs personnalités de haut niveau dans le secteur des mines ainsi que nombre d’officiels, de délégations et d’experts venus d’Afrique outre une soixantaine d’exposants européens et asiatiques.

Au programme, un débat sur divers sujets se rapportant aux nouvelles stratégies de développement du secteur des mines en Afrique, à la modernisation de la réglementation pour accompagner les évolutions du marché, au développement économique et social des zones d’activités minières, au rôle et aux statuts des coopératives, au traitement et à l’exploitation et la réhabilitation des sites miniers.

Roi Mohammed VI : La lutte contre le changement climatique exige une solidarité internationale efficace

Le Roi Mohammed VI a insisté sur le fait que l’ambition de lutter contre le changement climatique « exige une solidarité internationale efficace, un financement durable et un transfert qualitatif de technologie et de savoir-faire », appelant la communauté internationale à unir ses efforts pour relever le défi de la dégradation de l’environnement.« La dégradation de notre environnement est maintenant une réalité tangible. C’est une menace à laquelle nous devons faire face ensemble », a souligné le Roi Mohammed VI dans un message adressé au Sommet d’action pour le climat, qui s’est ouvert lundi au siège des Nations Unies à New York.

Dans le message lu avant le sommet par la princesse Lalla Hasnaa, présidente de la Fondation Mohammed VI pour la protection de l’environnement, le Roi a mis l’accent sur les efforts déployés par le Maroc pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, rappelant qu’un processus global et inclusif a également été lancé pour réduire les émissions au-delà de ce chiffre.

En novembre dernier, il a indiqué que le Maroc avait décidé de poursuivre l’accélération de sa transition énergétique en se fixant l’objectif ambitieux d’assurer 52 % de sa production d’électricité à partir de sources renouvelables d’ici 2030.

Dans son message, le Souverain a évoqué la situation climatique en Afrique, soulignant que « le continent, qui souffre de l’impact du changement climatique, doit être une priorité dans notre action collective ».

Il a rappelé à cet égard que le premier Sommet d’action pour l’Afrique, tenu à Marrakech, a déclenché une dynamique sans précédent, notamment par la mise en place opérationnelle de deux commissions climatiques africaines, pour le bassin du Congo et pour la région du Sahel. Le Maroc a également lancé, avec d’autres pays africains frères, l’Initiative pour l’adaptation de l’agriculture africaine.

L’initiative, lancée en marge de la COP22 tenue à Marrakech, vise à rétablir l’équilibre des écosystèmes africains et à permettre aux pays du continent d’avoir accès aux financements climatiques. Elle se concentre aussi sur le renforcement des capacités de financement des agriculteurs africains, via la généralisation du microcrédit aux petits agriculteurs, le développement du mésocrédit aux moyennes exploitations et le déploiement de solutions bancaires mobiles.

Le Maroc a également créé, conjointement avec l’Éthiopie, une « Coalition pour l’accès durable à l’énergie » au profit des pays les moins avancés, en particulier en Afrique, a-t-il rappelé.

Marrakech abrite La 3-ème conférence internationale des régulateurs sur la sécurité nucléaire

La 3-ème conférence internationale des régulateurs sur la sécurité nucléaire aura lieu du 1er au 04 octobre prochain à Marrakech, a annoncé lundi à Rabat l’Agence marocaine de sûreté et de sécurité nucléaires et radiologiques (AMSSNUR).S’exprimant lors d’une conférence de presse consacrée à la présentation de cet événement initié par l’AMSSNUR en collaboration avec l’Agence internationale de l’énergie atomique, le directeur général de l’agence marocaine Khammar Mrabit a indiqué que l’ambition est d’augmenter la visibilité du Maroc sur la scène internationale afin de le placer parmi les leaders mondiaux, de créer un forum d’échange entre les experts pour tirer profit de leur expertise, ainsi que d’élargir les réseaux de collaboration des experts marocains.

Cette conférence qui se déroule pour la première fois en Afrique et dans le monde arabe, permettra d’améliorer le niveau de sûreté et de sécurité nucléaire du Maroc afin de protéger l’homme, la société et l’environnement de tout acte malveillant mettant en œuvre des matières nucléaires ou autres matières radioactives, a-t-il souligné.

Il s’agit également de partager les expériences et les meilleures pratiques parmi les régulateurs, les organisations de support technique et les acteurs régionaux et interrégionaux pertinents pour renforcer les activités de sécurité nucléaire aux niveaux national, régional et international.

Lors de cette conférence, plusieurs thèmes seront traités notamment le cadre de sécurité rigoureux, pérenne et indépendant, la sécurité des sources radioactives, l’évaluation du risque, l’évaluation de l’efficacité de la sécurité, la sécurité de l’information et la sensibilisation du public et la communication.

Au menu de cette manifestation qui prévoit la participation de plus de 300 invités, figurent trois événements parallèles se rapportant à la promotion de la sécurité nucléaire à travers les réseaux de coopération, l’activité interactive de l’initiative globale de lutte contre le terrorisme nucléaire et l’expérience marocaine pour la réponse aux urgences radiologiques dans le cadre d’un événement de sécurité.