Maroc : Interpellation de 11 personnes présumées impliquées dans des affaires d’extorsion et d’agression sexuelle à Fès et Meknès

Les services sécuritaires de Fès et Meknès ont procédé à l’arrestation de 11 personnes, dont 8 femmes, pour leur implication présumée dans des affaires d’extorsion, d’agression sexuelle et de vol par violence, indique dimanche la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN).Certains suspects arrêtés faisaient l’objet de mandat de recherche national pour des affaires d’escroquerie, d’agression sexuelle, et de violence physique, précise un communiqué de la DGSN.

Les mis en cause séquestraient leurs victimes avant de les photographier dans des positions compromettantes et les dépouiller de leur argent, ajoute la même source.

Selon la DGSN, les perquisitions de la police judiciaire, effectuées dans le cadre de cette affaire, ont permis la saisie de plusieurs enregistrements de ces opérations criminelles tournées dans les villes de Fès, Meknès, mais aussi à Casablanca.

Les suspects ont été placés en garde à vue dans le cadre de l’enquête menée sous la supervision du parquet général compétent.

Le Roi Mohammed VI s’informe auprès du chef du gouvernement de la mise en œuvre des orientations du discours du trône

Le Roi Mohammed VI a reçu en audience samedi à Rabat, le Chef du gouvernement, Saâdeddine Othmani, indique un communiqué du Cabinet royal.Lors de cette audience, le Souverain s’est informé auprès du chef du gouvernement de l’état d’avancement dans la mise en oeuvre des Orientations Royales telles que contenues dans le Discours du Trône de 2019, ajoute le communiqué.

Ces instructions royales au chef du gouvernement portaient sur la soumission à au Roi de propositions de renouvellement et d’enrichissement des postes de responsabilité, tant au sein du gouvernement que de l’administration.

Le Maroc élu à la présidence du Forum des organismes de réglementation nucléaire en Afrique

Le Maroc a été élu, jeudi à Vienne, à la présidence du Forum des organismes de réglementation nucléaire en Afrique (FNRBA), en marge de la 63ème conférence générale de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA).Le Maroc, représenté par le directeur général de l’Agence marocaine de sûreté et de sécurité nucléaires et radiologiques (AMSSNuR), El Khammar Mrabit, a recueilli 16 des 17 voix des instances des Etats membres présentes lors du vote, sur un total de 35 organes de contrôle dans les domaines nucléaire et radiologique africains membres du Forum.

Selon le DG de la AMSSNuR, l’élection du Royaume à la présidence du FNRBA est une reconnaissance des étapes franchies au niveau de la réglementation et de la régulation et de son leadership continental dans les domaines nucléaire et radiologique.

Cette responsabilité, dit-il, offre l’occasion de promouvoir une coopération Sud-Sud effective et efficace dans le domaine de la réglementation et du contrôle des activités nucléaires et radiologiques dans le cadre d’une étroite coopération avec l’AIEA et les pays soutenant des projets régionaux dans ce domaine.

La directrice générale de l’Autorité de radioprotection, de sûreté et de sécurité nucléaires de Côte d’Ivoire, Mme Marie-Chantal Goffri Kouassi, a souligné que l’élection du Maroc à la présidence du Forum émane de « notre confiance en sa capacité à faire progresser ce chantier en Afrique et constitue une confirmation de son leadership au niveau de la régulation, de la formation et du développement des capacités ».

La directrice de l’Autorité de radioprotection et sûreté nucléaire du Sénégal, Mme Ndèye Arame Boye Faye, a affirmé, pour sa part, que le choix du Maroc à la majorité des voix pour assurer la présidence du FNRBA « vient confirmer notre volonté de bénéficier, dans le cadre d’une organisation étatique, de son expérience et de son expertise accumulées sur le terrain et afin de soutenir les efforts des pays africains pour développer leurs structures de régulation nationales dans les domaines nucléaire et radiologique ».

Outre le Maroc, le Nigeria a été élu vice-président du FNRBA, le Tchad en tant que secrétaire du Forum et le Ghana comme secrétaire adjoint, outre des coordonnateurs régionaux à savoir l’Egypte pour l’Afrique du Nord, le Sénégal pour l’Afrique de l’Ouest, le Kenya pour l’Afrique de l’Est, la République démocratique du Congo pour l’Afrique centrale et le Zimbabwe pour l’Afrique Australe.

Créé par l’AIEA en 2009, le FNRBA compte 35 membres et constitue une plate-forme régionale pour l’échange d’expériences et le partage des connaissances pour le développement des organismes de régulation africains conformément aux normes internationales.

Le Maroc participe à une opération antiterroriste d’Interpol aux frontières maritimes en Méditerranée

Le Maroc a participé à une opération d’Interpol qui a permis la détection d’une douzaine de combattants terroristes aux frontières maritimes en Méditerranée.Selon un communiqué de l’Interpol, l’opération Neptune II a été menée du 24 juillet au 8 septembre dans sept ports maritimes des six pays participants (Algérie, Espagne, France, Italie, Maroc et Tunisie).

Cette opération, ajoute la même source, a permis la détection de plus d’une douzaine de personnes soupçonnées d’être des combattants terroristes étrangers traversant la Méditerranée.

Neptune II visait « les menaces posées par ces individus soupçonnés d’utiliser les liaisons maritimes entre l’Afrique du nord et l’Europe du sud pendant la haute saison touristique », a précisé l’organisation de coopération policière.

Avec le soutien d’une équipe d’Interpol sur le terrain, l’opération s’est appuyée sur le renseignement criminel pour viser les réseaux criminels impliqués dans la traite des êtres humains, le trafic de migrants, d’armes à feu et les stupéfiants.

« Opérant depuis sept ports maritimes des six pays participants, les équipes ont effectué plus de 1,2 million de recherches sur les bases de données d’Interpol spécialisées dans les documents de voyage volés ou perdus, les données criminelles et les véhicules volés, par l’intermédiaire du réseau mondial de communication sécurisé d’Interpol », a ajouté la même source.

L’opération a permis également l’ouverture de 31 nouvelles enquêtes, dont plus de 12 liées à la circulation de personnes soupçonnées de terrorisme, a indiqué Interpol.

Les bases de données d’Interpol contiennent actuellement des renseignements détaillées sur plus de 50.000 combattants terroristes étrangers et environ 400.000 éléments d’informations relatives au terrorisme.

Le Roi Mohammed VI appelle à investir dans les aspects immatériels du développement humain

Le Roi Mohammed VI a souligné que l’investissement dans les aspects immatériels du développement humain constitue la condition nécessaire pour l’édification du Maroc de demain.« Vous n’ignorez pas qu’investir dans les aspects immatériels du développement humain, dont la petite enfance est un axe majeur, constitue la condition nécessaire pour l’édification du Maroc de demain », a affirmé jeudi le Souverain dans un message adressé aux participants à la première édition des Assises Nationales du Développement Humain.

Cette action représente, en outre, « un défi que nous entendons relever, car elle ouvre des perspectives prometteuses aux générations montantes, en leur offrant de nouvelles opportunités », a ajouté le Souverain dans ce message dont lecture a été donnée par le ministre de l’Intérieur, M. Abdelouafi Laftit.

Le Maroc a consenti des « efforts considérables pour la prise en charge de la petite enfance, en réduisant le taux de mortalité chez les femmes enceintes et les enfants, en résorbant le retard de croissance, en améliorant l’alimentation et l’accès à l’enseignement préscolaire et aux soins de santé », a affirmé le Souverain, notant que, néanmoins, les faits attestent d’ « un déficit significatif à ce niveau, en raison d’une faible coordination de l’élaboration des politiques publiques et de l’absence de convergence, de cohérence des interventions ».

Il a relevé, à cet égard, que cet état de fait est, par ailleurs, accentué par les « disparités spatiales et socio-économiques ». « Pour remédier à cette situation critique, l’Initiative nationale pour le Développement humain (INDH), constitue un modèle à suivre, par ses interventions transversales et son rôle de levier majeur du développement social », a indiqué le Souverain, assurant que l’INDH permet de « mutualiser les efforts, de renforcer les mécanismes de la dynamique participative au niveau territorial, de coordonner les politiques publiques dans le cadre d’une stratégie échelonnée selon un échéancier rigoureusement défini, déployée sur plusieurs fronts, cohérente dans ses dimensions économique, sociale, éducative et culturelle ».

« Une bonne mise en œuvre du programme dédié à la petite enfance, étape charnière dans la vie de chaque individu, permettra de remédier aux facteurs responsables des inégalités, par un ciblage rigoureux des catégories concernées, issues de milieux pauvres et démunis », a souligné le Roi, se disant convaincu de l’importance de la « vision nouvelle » qui sous-tend l’INDH.

Grâce à cette initiative, « l’investissement dans le capital humain immatériel se hisse au rang de priorité absolue et constitue ainsi le fondement de toute réforme, le pilier de la construction de l’avenir », a dit le Souverain, appelant à « rester constamment fidèle à cet esprit lors de l’élaboration et de la mise en œuvre des politiques publiques sociales ».

La première édition des Assises Nationales du Développement Humain s’est ouverte jeudi à Skhirate (région de Rabat) sous le thème «Développer la petite enfance, un engagement envers l’avenir ».

Maroc : Ifrane abrite la 1ère conférence régionale africaine « Global Hands-On Universe »

L’Université Al Akhawayn à Ifrane (UAI) abritera les 24 et 25 septembre la première conférence régionale africaine « Global Hands-On Universe » (GHOU), dédiée à la compréhension de l’univers par le biais de méthodes issues des sciences, des mathématiques et de la technologie.Initiée en marge de la huitième édition du festival d’Ifrane de l’astronomie (23-28 septembre), cette conférence bénéficiera aux enseignants qui transmettront à leur tour les connaissances acquises aux étudiants.

Cet évènement, qui se veut une plateforme de partage et de collaboration, mettra cette année l’accent sur les télescopes télécommandés.

En parallèle, l’UAI accueillera également le programme Galilée de formation des enseignants (GTTP). L’objectif de ce programme, qui forme les enseignants sur les pratiques pédagogiques en astronomie, est de créer un réseau mondial d’ambassadeurs et d’enseignants Galilée, capables d’utiliser et de transférer de manière efficace les outils et les ressources éducatives en la matière.

Événement national majeur, le Festival de l’Astronomie d’Ifrane, qu’organise le Club d’astronomie de l’UAI, ambitionne de vulgariser cette science auprès du grand public et des jeunes en particulier. Ce rendez-vous annuel rassemble des clubs et des associations d’astronomie venant du monde entier.

Le président de la Fondation pour l’égalité des chances en Afrique félicite le peuple tunisien pour avoir voté dans le « calme » et la « paix »

Le président de la Fondation pour l’égalité des chances en Afrique, Mohamed Bouamatou, a présenté ses félicitations à la Tunisie qui a montré au monde son grand attachement à la démocratie et au progressisme tant les élections semblent s’être déroulées dans d’excellentes conditions.Dans un message adressé au lendemain de la tenue de l’élection présidentielle en Tunisie, M. Bouamatou a tenu à féliciter particulièrement le peuple tunisien pour avoir voté dans le « calme » et dans la « paix ».

« Je félicite l’Etat tunisien et son administration pour avoir su organiser des élections libres et transparentes », se rejouit-il, saluant également l’ensemble des candidats pour « avoir su respecter les résultats et mené une campagne de haut niveau, respectueuse des uns et des autres, avec des débats pleins de sagesse et de patriotisme ».

Il a également félicité l’Instance Supérieure Indépendante pour les Élections dont « l’impartialité devrait inspirer bien d’autres commissions électorales ».

« Vous venez de donner une leçon de civisme, de démocratie et de modernité aux pays arabes et africains. Vous êtes véritablement notre fierté », écrit-il.

Pour lui, le peuple tunisien « s’est à nouveau démarqué par son courage, son ambition. Il a montré aux électeurs des autres pays de la région qu’il est temps de ne plus avoir peur de la dictature, qu’il est temps de ne plus courber l’échine face à des présidents qui se complaisent à compter leurs interminables années passées au pouvoir ».

L’ensemble de la société tunisienne a montré qu’elle était la plus avancée du monde arabe et de l’Afrique. La jeunesse tunisienne nous permet de renouer avec l’espoir de meilleurs lendemains pour notre région, poursuit-il.

M. Bouamatou a formé le vœu que son pays la Mauritanie prenne exemple de la Tunisie, qui a fait de grands pas vers la modernité démocratique, rappelant que la Tunisie était la première à soutenir la Mauritanie dans son indépendance et que le feu le président Bourguiba a beaucoup aidé et accompagné la Mauritanie lors de ses premières années d’Etat souverain.

Economie et politique au menu des quotidiens marocains

La valeur du temps en économie, l’élection présidentielle en Tunisie et la 63è Conférence générale de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains de ce mercredi.+Aujourd’hui le Maroc+ tente de montrer la valeur du temps en économie. Pour une entreprise les délais de production, de livraison, de paiement et de recouvrement « impactent directement la performance et la rentabilité », car les dérapages en termes de délais concernant les projets d’infrastructures « sont synonymes de dérapages de budgets et donc de dépenses supplémentaires imprévues », constate la publication.

De même quand une route, une autoroute, un port ou même une petite école de campagne n’est pas achevée et livrée à temps, cela veut dire que, quelque part, il y a un manque à gagner, au moins en termes de bénéfices pour la communauté, les usagers et les catégories de citoyens qui devaient en bénéficier.

On peut en dire de même pour une politique publique ou une réforme quel que soit son domaine. Si elle tarde à être mise en œuvre, elle perd totalement sa pertinence, voire son sens, souligne-t-il.

+L’Economiste+ revient sur l’élection présidentielle en Tunisie. Au grand enchantement des Européens, les Tunisiens se sont choisis deux options «antisystème» pour leur prochaine présidence: d’un côté, Kais Saïd, ultraconservateur, sans parti et sur-sollicité par les TV pour donner son avis et, de l’autre, Nabil Karoui, un bateleur dont la charité est louée par sa propre chaîne de TV, écrit le journal.

Les Tunisiens, et donc leur environnement avec eux, se préparent des lendemains difficiles, quel que soit le choix final. « Le premier aura- t-il la chance d’un Emmanuel Macron pour se fabriquer son parti plus tard? Ce parti tiendra-t-il lorsqu’il faudra voter des textes promis pour revenir sur l’égalité homme/femme, par exemple? Quant au célèbre Karoui, aujourd’hui en prison, sans parti politique lui aussi, comment tiendra-t-il ses promesses de dons et secours, sans avoir promu la production ad hoc? » se demande-t-il, formant l’espoir que « ces démagogies ne détruisent pas les efforts que les Tunisiens ont fait jusqu’ici, même s’il y a des faux-semblants ».

+Akhbar Al Yaoum+ rapporte que le Maroc a été élu, à Vienne, à la vice-présidence de la 63è Conférence générale de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), en tant que représentant du continent africain.

L’élection du Maroc à la vice-présidence de la 63è Conférence générale de l’AIEA constitue une reconnaissance de sa contribution riche, diversifiée et multiforme aux efforts internationaux visant à renforcer le régime international de la sécurité et de la sûreté nucléaire et radiologique.

La participation du Maroc à cette conférence, qui se poursuivra jusqu’au 20 septembre, vise notamment à mettre en avant son expérience dans le domaine de l’utilisation pacifique des technologies nucléaires et sa disposition à partager cette expérience avec les pays africains et les membres de l’AIEA dans le cadre d’une coopération sud-sud tripartite efficace et solidaire, indique le quotidien.

Le Sénégal réitère sa position constante de soutien à la question de l’intégrité territoriale du Maroc

Le ministre sénégalais des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, Amadou Ba, qui effectue une visite d’amitié et de travail au Maroc, a réitéré la position constante de son pays en soutien à la question de l’intégrité territoriale du Royaume.Lors de son entretien, lundi à Rabat, avec le Chef de gouvernement marocain Saad Eddine Otmani, le chef de la diplomatie sénégalaise a mis l’accent sur la convergence des vues au sujet de plusieurs questions internationales comme la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme, la lutte contre les effets des changements climatiques et le traitement du phénomène de l’immigration illégale, indiqué un communiqué du département du Chef du gouvernement

Cette entrevue a été l’occasion pour les deux parties de souligner le niveau distingué du partenariat maroco-sénégalais sur tous les plans, selon la même source, relevant que les deux pays sont liés par des relations de fraternité et de coopération ancrées dans l’histoire, lesquelles sont raffermies à la faveur des visites qu’effectuent les deux chefs d’Etat et les responsables respectifs.

Les deux responsables se sont également félicités du niveau de la coordination politique bilatérale et de l’importante évolution des relations de coopération bilatérale dans plusieurs secteurs, comme l’agriculture, la pêche maritime, les infrastructures, les services bancaires et financiers, outre l’éducation et la formation.

Dans ce sens, M. Amadou Ba a relevé que son pays salue l’engagement fort et continu du Maroc en vue de resserrer son partenariat avec la République du Sénégal, ainsi que ses efforts louables, notamment en ce qui concerne l’accueil et la formation des étudiants sénégalais et la facilitation de leur séjour dans le Royaume.

Les deux parties ont exprimé, lors de cette rencontre, la volonté commune de donner une nouvelle impulsion à la coopération bilatérale et à la promotion des initiatives de partenariat entre les opérateurs privés des deux pays.

Marrakech accueille la 26ème conférence de la fédération Afro-Asiatique d’Assurance et de Réassurance

La 26ème Conférence de la Fédération Afro-Asiatique d’Assurance et de Réassurance (FAIR-2019) se tiendra à Marrakech du 23 au 25 septembre 2019, sous le thème cette année sous le thème « les nouvelles barrières économiques dans les marchés afro-asiatiques des assurances ».La Société Centrale de Réassurances (SCR), hôte organisateur de FAIR 2019 s’apprête ainsi à accueillir le Gotha du secteur dans le cadre de cette importante conférence qui réunira plus de 900 participants représentants de compagnies d’assurances et de réassurances d’Asie, d’Afrique, du Moyen-Orient et d’Europe.

Organisée tous les deux ans alternativement en Afrique ou en Asie par la « Fédération Afro-Asiatique d’Assurance et de Réassurance»,  les conférences FAIR regroupent l’ensemble des professionnels des régions Asie, Afrique et Moyen-Orient et constituent des Etats-généraux de la profession au sein desdites régions.

Selon les organisateurs, cette rencontre d’envergure mondiale, accueillera des experts et intervenants de très haut niveau avec l’objectif d’identifier les voies et les solutions idoines pour permettre au secteur de l’assurance et de la réassurance de jouer pleinement leur rôle et notamment la sécurisation des personnes et des biens et la mobilisation de l’épargne pour la région Afrique-Asie.

Portant l’objectif du développement de l’industrie des assurances dans les pays afro-asiatiques et visant à promouvoir la coopération entre les sociétés d’assurance et de réassurance d’Afrique et d’Asie, par le biais d’un échange régulier d’informations, de compétences et du développement des relations commerciales, la « Fédération Afro-Asiatique d’Assurance et de Réassurance » (FAIR) a vu le jour en septembre 1964 et s’inscrit en suite de la Déclaration de Bandung dans son chapitre relatif à la coopération économique.

La FAIR est structurée en Pool (par branche) avec l’idée d’utiliser le système de pool de réassurance au profit des entreprises afro-asiatiques. La Société Centrale de Réassurance est ainsi chef de file du Pool FAIR Aviation depuis Novembre 1989.

FAIR comprend aujourd’hui 245 membres issus de 54 pays d’Afrique, d’Asie et du Moyen Orient.

 

Jeux olympiques de la jeunesse : Convention entre la CGEM et le Conseil national du patronat du Sénégal

La Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM) et le Conseil national du patronat du Sénégal (CNP) ont signé, samedi à Casablanca, une convention portant sur l’organisation des jeux olympiques de la jeunesse.La signature de cette convention a eu lieu lors de la cérémonie de clôture de l’Université d’été de la CGEM qui a été marquée par la participation de plusieurs personnalités politiques et économiques nationales et internationales et de plus de 2000 entrepreneurs, universitaires et étudiants.

Le Sénégal sera l’hôte de la 7ème édition des Jeux olympiques de la jeunesse 2022, les premiers JO sur le sol africain. Ils auront lieu dans les villes de Dakar, Diamniado et Saly.

Une autre convention de collaboration a été également signée entre la CGEM et Afro Champions portant sur le renforcement de la coopération pour le développement de l’intégration africaine.

 

Politique, sécurité et agriculture au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

La participation du Maroc au Sommet extraordinaire de la CEDEAO, les enjeux du nouveau modèle du développement, le remaniement ministériel, la police marocaine et les conclusions du rapport de la Cour des comptes sur l’ONSSA sont les principaux sujets traités par les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi.+Le Matin+ rapporte que le Maroc va participer aux travaux de la Session extraordinaire de la Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) sur la lutte contre le terrorisme, prévue le 14 septembre courant à Ouagadougou.

Ce sommet extraordinaire sera l’occasion de se concerter sur l’état de la coopération anti-terroriste dans la région et les voies et moyens de la renforcer.

Outre les 15 pays membres de la CEDEAO, le Sommet connaitra la participation de plusieurs organisations et pays partenaires dans la lutte contre le terrorisme dans la région, conclut le communiqué.

Abordant les enjeux du nouveau modèle de développement, la +Vie Eco+ estime que des secteurs comme l’éducation, la santé ou encore les services publics «doivent être améliorés rapidement».

Idem pour l’emploi, notamment celui des jeunes. Le monde rural est également appelé à changer de façon à permettre aux couches moyennes d’y émerger, ajoute le journal, soulignant qu’une fois que ces indicateurs de développement humain se sont améliorés, «c’est tout le pays qui sera rapidement tiré vers le haut, loin de tout populisme ».

+Finances News hebdo+ écrit que le nouveau modèle de développement, qui sera mis en place, sera créateur de richesses et un facteur de progrès social, au bénéfice de tous les citoyens.

Aujourd’hui, si les acteurs publics ont désormais intégré le fait que l’action publique, dans sa globalité, doit s’inscrire dans la voie tracée par le Souverain, le privé, de son côté, n’est pas en reste, relève l’hebdomadaire.

L’émergence d’une économie marocaine forte, qui permettra de résorber considérablement, voire de dissoudre les fortes inégalités sociales et spatiales, à travers notamment une meilleure répartition des richesses, « n’est pas du ressort exclusif des pouvoirs publics », car dans le cadre du nouveau modèle de développement, le Maroc a besoin d’un secteur privé « beaucoup plus dynamique, plus impliqué et plus audacieux dans l’acte d’investir », souligne-t-il.

+Challenge+ revient sur le remaniement ministériel. Si, à ce jour, rien n’est encore décidé officiellement concernant la nouvelle mouture du gouvernement, les discussions s’orientent vers une réduction du nombre des ministres à travers la suppression des secrétaires d’État et la concentration des prérogatives des ministres, relève l’hebdomadaire.

Plus qu’un mois nous sépare de la rentrée politique qui coïncide traditionnellement avec l’ouverture de la session parlementaire de l’automne au deuxième vendredi du mois d’octobre, se dirige-t-on vers un nouveau blocage? se demande-t-il.

Abordant la police marocaine, le +Temps+ indique que Abdellatif Hammouchi, double patron du dispositif sécuritaire du pays (Direction Générale de la Sûreté Nationale et Direction Générale de la Surveillance du Territoire) «œuvre sans relâche à ce que le visage de la police renvoie une impression très humaine, inspire la confiance et non la méfiance, suscite la considération et force le respect ».

La Police marocaine a beaucoup changé. Elle est aujourd’hui mieux équipée, mieux instruite, plus attentionnée vis-à-vis du citoyen, plus vigilante sur sa sécurité et plus prompte à anticiper les périls, quels qu’ils soient et d’où qu’ils viennent, ajoute-t-il.

+Rissalat Al Oumma+ relève que la Cour des comptes a affirmé dans un rapport d’activité au titre de l’année 2018, que les analyses effectuées sur la menthe ont révélé l’utilisation du Lambda-Cyalothrine, Chlorpyriphos ethyl, Azoxystrobine et Spinosad qui sont des matières actives homologuées pour la menthe.

Toutefois, il a été constaté qu’aucune limite maximale de résidus concernant ces matières actives n’est reprise par l’arrêté conjoint du 17 janvier 2014 fixant les limites maximales autorisées de résidus des produits phytosanitaires dans les produits primaires et les produits alimentaires.

Cette situation, où la santé du consommateur se voit exposée à des dangers réels, s’explique par l’absence de contrôle de l’ONSSA sur l’utilisation des pesticides, et également par le non-respect des producteurs de l’obligation de tenir des registres de gestion des produits végétaux primaires, relève le rapport, cité par le quotidien.

Le Maroc élu vice-président de la Commission de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT) pour l’Afrique

Le Maroc a été élu, jeudi à Saint-Pétersbourg, vice-président de la Commission de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT) pour l’Afrique en marge de la 23e Assemblée générale de l’organisation.Le Royaume a été, également, élu membre des comités du programme, du budget et des statistiques de ladite Commission. L’élection du Maroc à ces postes pour un mandat de deux ans s’est faite par consensus des membres de la Commission pour l’Afrique de l’OMT qui a procédé au renouvellement d’une partie de ses instances en vertu des statuts de l’Organisation.

Le comité des statistiques a notamment pour missions de proposer des initiatives ayant trait à la conception et à l’application des recommandations en termes de statistiques du tourisme, de favoriser la comparabilité des statistiques du tourisme à l’échelle internationale, d’appuyer les efforts d’intégration des données dans le cadre d’un système national du tourisme et d’aider les pays membres de l’OMT dans leurs démarches visant à améliorer leurs systèmes nationaux de statistiques.

Le comité du budget de la Commission pour l’Afrique examine notamment l’exécution du budget et du programme de travail, évalue et vérifie systématiquement les produits et les prestations de la commission et traite à la demande du Conseil exécutif les recommandations formulées par le corps d’inspection et les commissaires aux comptes.

Créées en 1975 en tant qu’organes subsidiaires de l’Assemblée générale de l’OMT, les six commissions régionales, dont celle pour l’Afrique, se réunissent annuellement et permettent aux Etats membres de maintenir le contact entre eux et avec le secrétariat général de l’organisation entre les sessions de l’Assemblée générale, à laquelle les commissions régionales soumettent leurs propositions et expriment leurs préoccupations.

Le Maroc avait été élu, en septembre 2015 en Colombie, au Conseil exécutif de l’OMT pour un mandat de 4 ans lors de la 21e Assemblée générale de l’Organisation.

Tourisme : Marrakech va abriter l’AG de l’OMT

La ville de Marrakech a été élue, jeudi à Saint-Pétersbourg, pour abriter en 2021 la 24e assemblée générale de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT), la plus importante manifestation touristique au monde.Le Maroc a été élu avec un total de 76 voix, soit à une écrasante majorité face à ses deux concurrents, le Kenya et les Philippines, qui ont obtenu 13 et 15 voix respectivement.

« La candidature marocaine a bénéficié d’un vaste appui des quatre continents, démontrant ainsi le rayonnement du Royaume sur l’échiquier touristique mondial, en particulier la ville de Marrakech », a indiqué un communiqué le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération Internationale.

L’assemblée générale est l’organe suprême de l’OMT. Elle rassemble tous les deux ans près de 2.000 délégués de 156 Etats membres, y compris plus de 500 membres affiliés représentant le secteur privé, des établissements d’enseignement, des associations de tourisme et des autorités touristiques locales.

Politique, contrôle des comptes et aviation au menu des quotidiens marocains

Les enjeux du vote obligatoire, le rapport d’activités de la Cour des comptes au titre de l’année 2018 et le nouveau vol Casablanca-Pékin sont les principaux sujets traités par les quotidiens parus ce vendredi.+L’Opinion+ revient sur les enjeux du vote obligatoire lors des prochaines élections. Cette mesure, sans doute nécessaire, au vu des taux souvent vertigineux d’abstentionnisme enregistrés dans notre pays, appelle plusieurs lectures, estime la publication.

Tout d’abord, notons qu’une telle décision, au cas où elle serait réellement actée, ne déroge pas à l’air de son temps marqué par un interventionnisme étatique de plus en plus accru dans les affaires dites sociales et de citoyenneté. La relance réussie du service militaire obligatoire en est, entre autres exemples, l’une des plus récentes et des plus symptomatiques illustrations.

L’autre lecture est que pareille décision, une fois prise, sonnera définitivement le glas de toutes les tentatives avortées de réconciliation des Marocains, notamment les plus jeunes, avec la chose politique, explique-t-il.

Le benchmark régional et international de telles expériences nous apprend, en effet, que le Maroc n’est ni le premier, ni le dernier pays à adopter une telle démarche contraignante, puisque plus de 22 États répartis aux quatre coins du globe ont choisi ce mode obligatoire, relève-t-il.

+Aujourd’hui Le Maroc+ aborde le rapport annuel au titre de l’année 2018, publié par la Cour des comptes.

Le rapport annuel de la Cour des comptes devient au fil des années un rendez-vous pour débattre de la gouvernance dans le secteur public dans notre pays. Il est vrai que le Maroc a pu réaliser des progrès dans plusieurs domaines durant les vingt dernières années, mais plusieurs défis sont encore à relever, constate le quotidien.

Pour cette année, les magistrats des juridictions financières se sont attardés notamment sur le niveau de la dette. Leurs conclusions montrent que, malgré les mesures prises pour la maîtriser, la dette publique continue de croître, souligne-t-il, estimant que ce rapport permettra de concentrer les efforts encore davantage pour aller de l’avant dans le cadre de cet objectif.

+Akhbar Al Yaoum+ rapporte que la Royal Air Maroc (RAM) reliera, dès le 16 janvier prochain, l’aéroport Mohammed V de Casablanca à l’aéroport international de Pékin-Daxing, a annoncé la compagnie nationale.

Grâce à cette nouvelle route aérienne, la compagnie nationale reliera, pour la première fois, le Maroc à la Chine en moins de 13 heures par des vols directs opérés par des B787-9 Dreamliner d’une capacité de 302 sièges dont 26 en business, précise RAM dans un communiqué, cité par la publication.

Trois fréquences par semaine seront proposées, indique la compagnie, ajoutant que les vols au départ de Casablanca seront programmés tous les lundi, jeudi et samedi à 17H00 (heure locale) pour une arrivée à Pékin à 11H55 heure locale (j+1).

Maroc : Une tunisienne interpellée à Casablanca pour trafic de drogue

Une passagère de nationalité tunisienne a été interpellée à l’aéroport international de Mohammed V de Casablanca en possession d’une quantité de 857 grammes de résine de cannabis, a indiqué jeudi un communiqué de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN).La mise en cause, âgée de 27 ans, a été arrêtée au moment où elle s’apprêtait à embarquer à bord d’un vol à destination de la capitale Tunis, indique la même source, précisant que l’opération de fouille préventive a permis de saisir 28 grammes de résine de cannabis sous forme de 4 capsules camouflées sous ses sous-vêtements. Elle était aussi suspectée de porter dans ses intestins d’autres capsules de cette même drogue.

La prévenue a ainsi a été placée sous contrôle médical au Centre hospitalier universitaire de Casablanca en vue d’extraire les capsules de ses intestins, selon la même source, précisant que la quantité totale de la drogue saisie s’est élevée à 857 grammes de chira, sous la forme de 151 capsules.

Elle a été placée en garde à vue à la disposition de l’enquête menée sous la supervision du parquet compétent, conclut le communiqué.

Maroc : Le gouvernement institue une taxe de solidarité contre les catastrophes

Le gouvernement marocain a institué une taxe parafiscale de solidarité contre les catastrophes pour indemniser les victimes non couverts par une assurance, a indiqué le porte-parole du gouvernement.Présenté par le ministre de l’Economie et des finances, ce texte vise à instaurer une taxe parafiscale de 1% sur le montant des primes et des cotisations des contrats d’assurance soumis à la taxe sur les contrats d’assurance, à l’exception des contrats d’assurance-vie, a-t-il précisé.

Ce projet prévoit également que cette taxe sera déduite selon les mêmes délais et conditions applicables à la perception de la taxe sur les contrats d’assurance prévus par le Code général des impôts, à l’exception des contrats d’assurance-vie, ainsi que sur le paiement des sommes extraites sur le compte bancaire dudit fonds.

L’adoption de ce texte intervient dans un contexte marqué par les récentes crues et inondations ayant frappé des régions montagneuses et causé la mort de dizaines de personnes.

Le Maroc un acteur incontournable dans la lutte contre le terrorisme

En cette journée du 11 septembre, le monde se souvient des attentats meurtriers ayant frappé en 2001 les États-Unis et coûté la vie à près de 3.000 personnes.Cette douloureuse date a poussé de nombreux pays à adopter des stratégies pour lutter contre le fléau du terrorisme qui ne connaît ni frontières, ni nationalités, ni religions. Aucun pays ni aucune région ne peut être considéré comme étant à l’abri du risque terroriste. Toutefois, chaque pays adopte des stratégies et mènent des actions pour combattre ce phénomène.

C’est dans cadre que le Maroc et au lendemain des attaques terroristes l’ayant ciblé de 2003, de 2007 et de 2011, a placé la lutte contre le terrorisme en tête de ses priorités, développant une stratégie multidimensionnelle en matière de lutte contre le terrorisme qui a porté ses fruits. Cette stratégie de lutte contre le terrorisme est basée sur un système à trois piliers : le renforcement de la sécurité intérieure, l’amélioration des conditions socio-économique de la population et la réforme du champ religieux.

Il a de même été procédé à la création du Bureau central d’investigation judiciaire (BCIJ), en 2015, en tant  qu’organisme chef de file de la lutte antiterroriste au Maroc. Depuis, plusieurs groupes affiliés aux réseaux internationaux tels que Al-Qaïda et Daech ont été interpellés.

Entre 2002 et 2019, plus de 188 cellules terroristes ont été démantelées et plus de 3.000 individus ont comparu devant la justice.

Sans oublier les efforts inlassables et des sacrifices considérables consentis par les membres de la Direction Générale de la Surveillance du Territoire national (DGST), pour garantir la paix et la sécurité des citoyens, protéger leurs biens et préserver la paix, la stabilité et l’ordre public, ainsi que pour l’esprit de mobilisation, de vigilance et de fermeté dont font preuve ses membres afin d’anticiper et mettre en échec toutes les tentatives terroristes.

Grâce à cette institution sécuritaire, le Royaume déploie non seulement des efforts colossaux pour garantir la sécurité nationale et régionale, mais il a par ailleurs une expérience reconnue dans la lutte antiterroriste à l’échelle internationale et, par conséquent, en faveur de la stabilité et la sécurité dans le monde.

Il va sans dire que le terrorisme trouve son origine dans plusieurs causes, entre autres l’instrumentalisation du religieux, du fait que les mouvements extrémistes ont pris la religion en otage à des fins politiques. Raison pour laquelle il avait fallu maîtriser le champ religieux. Cette action a été conduite sous l’autorité du Roi Mohammed VI, Commandeur des croyants, qui dispose de la légitimité religieuse nécessaire pour être le chef de file de la lutte contre l’extrémisme, en luttant contre le discours extrémiste et en promouvant les principes de l’Islam tolérant.

Depuis 2004, le Maroc a neutralisé les différentes formes de pensée extrémiste en perpétuant la tradition religieuse du Royaume, celle de l’islam du juste milieu, bâtie autour de la commanderie des croyants, du rite malékite et du  soufisme sunnite.

La stratégie prônée par le Maroc se veut multidimensionnelle et globale, incluant ainsi le fondement institutionnel, l’encadrement religieux en plus de l’éducation islamique, enseignée à l’école.

Cette dynamique de réformes érige le Maroc en modèle pour de nombreux pays africains et européens souhaitant investir ce même chantier. La création de la Fondation Mohammed VI des Oulémas africain affirme la position de leadership du Royaume en la matière et conforte les liens historiques et religieux unissant le Maroc à une importante communauté de confession musulmane s’étendant sur de nombreux pays. Ce type de coopération trouve tout son sens dans un continent comme l’Afrique, lourdement affecté par la propagation d’actes et d’organisations extrémistes.

Le Royaume a aussi connu d’autres faits marquants sur le plan de la gestion de la question religieuse. Sur le plan interne, de nombreux efforts ont été menés dans le sens de conduire une réforme profonde et multidimensionnelle.

Il s’agit de la création de plusieurs instances telle la Fondation Mohammed VI pour la promotion des œuvres sociales de préposés religieux, une autre du même nom pour la formation des imams morchidines et morchidates, la rénovation et la réorganisation de l’Université al Quaraouiyine. La promotion des tariqas soufies à travers de nombreuses conférences et l’institution d’un Conseil européen des oulémas marocains. Tout cela souligne la volonté de préserver l’identité culturelle religieuse des Marocains résidents de la diaspora.

Et pour promouvoir des nobles valeurs de l’Islam et la diffusion du savoir et de la culture en Afrique et ailleurs, le Maroc a crée la Fondation Mohammed VI des ouléma africains qui constitue une entité oeuvrant à unifier et coordonner les efforts des oulémas musulmans, au Maroc et dans les autres Etats africains, en vue de faire connaître les valeurs de l’islam tolérant, de les diffuser et de les consolider.

Elle s’assigne principalement pour objectifs de prendre toute initiative permettant d’intégrer les valeurs religieuses de tolérance dans toute réforme à laquelle est subordonnée toute action de développement en Afrique, que ce soit au niveau du continent qu’au niveau de chaque pays. L’animation de l’action intellectuelle, scientifique et culturelle en rapport avec la religion musulmane figure également parmi les objectifs de la fondation.

Aussi, le Maroc, qui a cumulé une expertise reconnue et une action efficace dans le domaine sécuritaire, est le seul qui oppose un discours construit et une stratégie d’envergure contre la radicalisation. Parallèlement, il associe son action, dans le champ religieux, à une dimension économique et sociale, à savoir que le Souverain a placé en tête de ses priorités les objectifs de développement économique et humain.

Cette approche consiste à mettre en œuvre des actions pour lutter contre l’exclusion, la précarité et la pauvreté. C’est l’objectif pour laquelle a été lancée en 2005 l’Initiative Nationale pour le Développement Humain (INDH).

En effet, le rôle du Maroc en matière de lutte contre le terrorisme et de maintien de la stabilité et la sécurité est apprécié par la communauté internationale en général et par plusieurs organisations africaines et internationales.

Certes, le Maroc est devenu un modèle et une référence internationale dans le domaine. Nombreux sont les Etats, en Europe ou en Afrique, qui sollicite l’expérience du Royaume pour prévenir des attentats qui auraient pu coûter la vie à plusieurs dizaines, voir centaines de citoyens, dans leurs territoires.

L’actualité économique au menu des quotidiens marocains

L’action de l’OCP et le marché indien sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.+L’Economiste+ revient sur l’action de l’OCP. Le groupe défend bien les couleurs marocaines sur le continent africain. Quitte à prendre le risque d’être soupçonné parfois de s’éloigner de ses missions originelles, mais toujours avec une volonté de comprendre son environnement et son monde comme pour sa dernière opération au forum africain de l’agriculture, souligne la publication.

En dépit de son statut de géant des phosphates, l’OCP ne semblait pas arriver d’emblée en terrain conquis, et c’est sans doute la densité du maillage relationnel de ses jeunes équipes qui a pu faire la différence. Avec à la clef des projets de partenariats d’envergure avec le pays hôte ainsi qu’avec de futures alliances, explique-t-il.

Ce jeu de négociations, que les acteurs étatiques à eux seuls ne peuvent plus contrôler, est encore insuffisamment étudié pour ne pas être signalé. Il vient pallier l’échec du multilatéralisme sous sa formule classique en permettant à des acteurs non étatiques de jouer un rôle plus important, mais à travers des délibérations de plus en plus informelles, autour des grands enjeux internationaux, relève-t-il.

+Aujourd’hui Le Maroc+ revient sur le marché indien. Bien qu’il soit le deuxième plus grand marché du monde, ceci n’empêche pas que le produit made in Morocco ait des positions à prendre sur ce marché connu plus pour être un marché « low cost », estime le journal.

L’Inde peut constituer également, pour les entreprises marocaines, une excellente plate-forme pour aller à la conquête des marchés de l’Asie du Sud-est, relève-t-il, faisant savoir que ce pays a développé au fil des décennies et dans de nombreux domaines une expertise locale efficace et à bas coût dont peut largement s’inspirer le Maroc, qui a pratiquement les mêmes contraintes et les mêmes défis, constate-t-il.

+Le Matin+ rapporte que la compagnie marocaine Royal Air Maroc (RAM) est désormais le transporteur officiel de la deuxième Coupe des nations de l’Union des fédérations ouest-africaines (UFOA) de football.

«Un accord a été signé à cette occasion, lundi à Dakar, entre RAM et ESPN Africa, un réseau de télévision thématique orienté sur le sport et partenaire de l’UFOA», indique un communiqué de la compagnie, cité le quotidien.

Selon l’accord, RAM offrira des billets d’avion pour assurer le transport des équipes participantes à cette édition qui se déroulera du 28 septembre au 13 octobre prochain à Thiès (70 km à l’est de Dakar), ainsi que des réductions tarifaires pour leurs accompagnateurs. Au total, 16 équipes, dont le Maroc, vont prendre part à cette compétition footballistique régionale.

Eliminatoires des Jeux Olympiques : Le Maroc éliminé par le Mali (0-1)

L’équipe de football du Mali U23 a battu son homologue marocaine (1-0), mardi à Bamako, pour le compte des qualifications pour les Jeux olympiques de Tokyo 2020.En ballottage défavorable après leur match nul à l’aller contre le Mali à Marrakech (1-1), les hommes de Patrice Beaumelle, l’ex-adjoint d’Hervé Renard, ont été éliminés lors du dernier tour des quantifications en s’inclinant 1-0 à Bamako face au Mali.

Sur penalty, Ally Malle a inscrit le seul but du match (57 ) pour permettre aux Aiglons de rejoindre la Zambie, le Nigeria, l’Afrique du Sud, la Côte d’Ivoire et l’hôte égyptien parmi les 8 qualifiés pour la phase finale, elle-même qualificative pour les Jeux Olympiques Tokyo 2020.

Après cette défaite, le football marocain rate pour la deuxième fois consécutive une occasion de participer aux Jeux Olympiques.

Le Comité technique spécialisé de l’UA tient sa première réunion à Rabat

Le Comité technique spécialisé (CTS) de l’Union africaine (UA) a ouvert mardi à Rabat les travaux de sa première réunion consacrée à « la fonction publique, les collectivités territoriales, le développement urbain et la décentralisation ».Les discussions du CTS seront axées sur le programme d’action 2019-2020 du comité et sur la mise en œuvre des décisions adoptées lors de sa 3ème session ordinaire tenue en décembre dernier à Addis Abeba.

Le ministre chargé de la Réforme de l’administration et de la fonction publique, Mohamed Benabdelkader, a souligné que cette réunion s’inscrit dans le processus d’action collective visant l’unification des visions des pays africains sur les questions en lien avec les projets de développement et le rayonnement de ces pays à l’échelle mondiale.

Le Maroc, a-t-il indiqué, a donné une nouvelle impulsion à la dynamique de décentralisation administrative et de régionalisation avancée en engageant une importante réforme territoriale, laquelle s’est traduite par une reconversion des stratégies de développement qui a érigé les collectivités en véritables opérateurs économiques et sociaux.

Selon le ministre, la réunion du CTS vise à informer les membres du bureau de l’état de la réalisation du plan de travail 2019-2020, échanger sur les questions en suspens et sur une éventuelle élaboration d’une feuille de route pour la mise en œuvre des activités à venir et du plan d’action pour l’année prochaine.

Pour sa part, la commissaire aux affaires politiques de l’UA, Minata Samate, s’est félicitée de la tenue de la réunion du comité dans le Royaume, soulignant que ses recommandations devront contribuer à impulser davantage le continent sur la voie du développement.

Prennent part à cette rencontre, qui a été précédée lundi d’une réunion préparatoire au niveau des experts, des représentants de la commission de l’UA pour les affaires politiques et des ministres de pays africains membres du comité.

Le Comité technique spécialisé a pour objectifs, entre autres, de définir et d’assurer le suivi de la mise en œuvre de la stratégique de l’UA en matière de fonction publique, de développement urbain et de la décentralisation.

Administration, santé et tourisme au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi consacrent de larges commentaires à la réforme de l’administration, au manque de stocks de sang dans les centres de transfusion sanguine, à la promotion du tourisme et à la 1ère édition du Forum international d’Investissement de la région Souss-Massa.+L’Economiste+ écrit que le ministre délégué chargé de la Réforme de l’administration et de la Fonction publique est conscient de l’échec des tentatives précédentes de revigorer l’administration, caractérisées par leur caractère « partiel, technique et procédural ».

Aujourd’hui la nouvelle réforme ambitionne de rompre avec la culture de la gestion des moyens. La nouvelle approche consiste à se concentrer sur le rendement et les performances des ressources humaines.

L’un des principaux axes envisage de passer d’un modèle basé sur la gestion des carrières à celui axé sur la compétence. Le système d’accès aux emplois supérieurs, dont les multiples dysfonctionnements sont régulièrement pointés, sera également revu de fond en comble. L’objectif, selon le ministère de tutelle, est de « préparer de nouvelles générations de dirigeants au niveau des différentes administrations ».

+Al Massae+ rapporte que les centres de transfusion sanguine ne disposent pas de suffisamment de sang pour répondre à la demande. Dans certains cas, les stocks ne pourraient même pas couvrir une demande de trois jours.

Ce manque a poussé les autorités compétentes à lancer, de nouveau, des appels aux dons de sang, fait savoir la publication, précisant que ce n’est pas la première fois que ce manque flagrant a été constaté au niveau des centres régionaux de transfusion sanguine. Chaque fois, des informations font savoir que les stocks sont insuffisants, malgré les appels des médecins à donner du sang.

Selon des statistiques du ministère de la Santé, le problème des stocks ne relève pas seulement d’un problème de donneurs, mais également d’un problème de surconsommation. Car, selon la même source, les statistiques montrent que, chaque année, la consommation progresse de 23%, alors que le nombre de donneurs n’augmente annuellement que de 10%.

+Libération+ indique que le Maroc et la Chine ont signé un partenariat de quo-marketing dans le domaine du tourisme visant à accroître la visibilité de la destination Maroc en Chine, notamment via des campagnes publicitaires digitales.

Ce partenariat, qui s’étale sur trois ans, permettra aux deux entités d’unir leurs moyens et leurs compétences pour développer le tourisme chinois au Maroc. Cet accord a pour objectifs d’accueillir quelque 500.000 touristes chinois par an et d’assurer une visibilité maximale de la destination Maroc.

+Aujourd’hui le Maroc+ rapporte que la ville d’Agadir accueillera, du 28 au 30 novembre prochain, la première édition du Forum international d’Investissement de la région Souss-Massa en présence d’investisseurs venus d’Europe, d’Asie et d’Afrique.

Cet événement, qui sera organisé par Moadis Eurafriquen, vise à assurer un espace de rencontre entre les entreprises de la région Souss-Massa et la délégation des entrepreneurs étrangers qui vont explorer les opportunités d’investissement et le climat des affaires dans la région.

Notons que plusieurs secteurs à fort potentiel tels que les technologies agricoles, l’industrie agroalimentaire, l’offshoring, la pêche maritime ou encore le tourisme, ont déjà été identifiés. Le forum sera aussi marqué par une série de rencontres de BtoB pour permettre aux participants d’échanger sur les opportunités et de concrétiser des deals commerciaux.

La RAM, transporteur officiel du tournoi de l’UFOA au Sénégal

La compagnie aérienne marocaine, Royal Air Maroc, s’est engagée à transporter les seize équipes participant à la deuxième édition de la Coupe des nations de l’Union des Fédérations Ouest-Africaines (UFOA) de football, prévue du 28 septembre au 13 octobre 2019 dans la ville sénégalaise de Thiès (70 km à l’Est de Dakar).Un accord a été signé à cet effet lundi à Dakar entre la RAM et ESPN-Africa (Entertainment Sport Programming Network), un réseau de télévision thématique orienté sur le sport.

Selon les termes de l’accord, la RAM doit offrir des billets d’avion pour assurer le transport aux 16 équipes participantes et procéder à des réductions tarifaires pour leurs accompagnateurs.

S’exprimant lors d’un point organisé à cette occasion, le délégué général Afrique de RAM, Ahmed Benrbia s’est félicité de l’association de la RAM à « cette manifestation de grande ampleur qui joue un rôle capital dans le rayonnement de la compagnie et de son image au Sénégal, en Afrique en général et en Afrique de l’ouest en particulier ».

Cité la MAP, Ahmed Benrbia a également indiqué que la participation de la RAM à cet événement en tant que transporteur officiel est d’une importance stratégique pour la compagnie car cette manifestation couvre une bonne partie des pays de l’Afrique de l’ouest où la RAM est très présente.

Il faut rappeler que la sélection marocaine prendra part à ce tournoi sur invitation des organisateurs en remplacement de la Sierra Leone, suspendue par la FIFA.

Seize nations participeront à cette compétition. Il s’agit notamment du Sénégal, pays hôte, du Bénin, du Burkina Faso, du Cap-Vert, de la Côte d’Ivoire, de la Guinée, de la Guinée Bissau, de la Gambie, du Ghana, du Libéria, du Mali, du Maroc, de la Mauritanie, du Niger, du Nigéria et du Togo.

Maroc/Terrorisme : Localisation de deux sites de fabrication d’explosifs au nord-est du Royaume

Les recherches en cours menées par le BCIJ, suite au démantèlement d’une cellule terroriste liée à « Daech », le 05 septembre à Berkane et à Nador, ont permis de localiser deux sites dans une zone montagneuse au douar Imchtassen, dans la commune Dar al-Kabdani relevant province de Driouch (nord-est du Maroc), où cette cellule menait des expériences en matière de fabrication d’explosifs, indique lundi un communiqué du ministère de l’Intérieur.Les fouilles et constatations menées sur place ce lundi ont permis la saisie des restes d’une cocotte-minute, d’un tube métallique, de câbles électriques et de clous utilisés dans des opérations expérimentales de fabrication d’une charge explosive à distance, indique la même source.

Il  a aussi été procédé, au domicile de l’un des suspects, sis à Selouane (province de Nador), à la saisie de tubes en plastique de taille moyenne qui seront soumis à l’expertise scientifique.

L’enquête en cours avec les éléments arrêtés a permis de révéler leur implication dans la planification de l’exécution de plusieurs projets terroristes ciblant des sites sensibles dans le Royaume.

Les mis en cause seront déférés devant la justice une fois achevée l’enquête menée sous la supervision du parquet compétent, conclut le communiqué.

Inondations au Sud du Maroc : 17 morts

Le renversement d’un autocar reliant Casablanca et Rissani, dimanche, au niveau du pont « Oued Damchan » (commune d’El Khank) dans la province d’Errachidia au sud du Maroc, a fait 17 morts, selon un premier bilan provisoire annoncé par les autorités locales.Le drame a eu lieu suite aux crues causées par les pluies diluviennes qu’a connues la région. 30 personnes ont été sauvées parmi les passagers d’un autocar.

Suite à cet accident, tous les services concernés et compétents se sont rendus sur place et les rescapés, dont certains souffrent de blessures de différents degrés de gravité, ont été transportés à l’hôpital régional Moulay Ali Charif pour recevoir les soins nécessaires, ajoutent les mêmes sources.

Une délégation de haut niveau s’est rendue sur les lieux pour s’enquérir de la situation sur le terrain. Formée du ministre de l’Intérieur, Abdelaoufi Lafitit, du ministre de l’Equipement, du Transport, de la Logistique et de l’Eau, Abdelkader Amara et du Général de Corps d’armée Mohamed Haramou, commandant la Gendarmerie Royale, cette délégation s’est ainsi déplacée sur le lieu où sont recherchées les personnes portées disparues et a supervisé les mesures prises sur le terrain dans ce cadre par les services compétents.

La délégation s’est également rendue au chevet des personnes blessées dans cet accident qui reçoivent les soins nécessaires à l’hôpital régional.

Dans une déclaration à la presse à cette occasion, le ministre de l’Equipement a souligné que l’ensemble des autorités de la région de Drâa Tafilalet et des services de la Gendarmerie Royale, de la Protection civile, des Forces Armées Royales (FAR) sont mobilisés pour retrouver les personnes qui sont toujours portées disparues, ajoutant que cette visite au lieu de cet accident s’inscrit dans le cadre des orientations et des instructions du Roi Mohammed VI pour prêter aide et assistance aux citoyens.

Le ministre a rappelé que cette période de l’année est marquée par des fortes chutes de pluies, ajoutant que la Direction de la météorologie nationale publie de manière régulière des bulletins météorologiques qui doivent être pris en considération et que les citoyens doivent être attentifs aux mises en garde lancées dans ce sens par les responsables provinciaux et locaux.

Les questions liées aux conditions météorologiques ne doivent pas être traitées avec imprudence, surtout que certains oueds n’ont pas enregistré de telles crues depuis des années, a-t-il poursuivi, notant que les bulletins météorologiques de la Direction de la météorologie nationale visent à alerter les conducteurs des changements climatiques pouvant survenir.

D’après les autorités locales, les opérations de recherche pour retrouver d’éventuels portés disparus se poursuivent au moment où toutes les ressources humaines et logistiques nécessaires ont été mobilisées à cet effet.

Menu diversifié à la Une des quotidiens marocains

La problématique des accidents de la route, les Ordres professionnels, la digitalisation dans le secteur bancaire et l’officialisation de la langue amazighe sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.+Aujourd’hui Le Maroc+ revient sur la problématique des accidents de la route. Bien que les gouvernements successifs aient modifié et amélioré le Code de la route au fil de la pratique, cela n’a pas contribué, malheureusement, à endiguer le fléau des accidents de circulation, des accidents qui sont particulièrement meurtriers quand il s’agit de transport commun, déplore le journal.

Il se trouve, paradoxalement, que les améliorations apportées au Code de la route depuis la promulgation du Code la route n’ont que rarement concerné les normes et critères régissant la profession de routier, estime-t-il.

Certes, pour officier en qualité de conducteur professionnel, le nouveau code de 2010 a instauré des procédures et démarches notamment pour ce qui est du permis et de la carte professionnels, mais visiblement cela ne suffit pas, car l’administration ne reconnait le statut du conducteur professionnel que sur la base de documents, de papiers et selon une procédure purement administrative sans se soucier de savoir si le conducteur concerné a réellement les aptitudes mentales et psychologiques à être aux commandes d’un engin qui le rend dépositaire de vies humaines, estime-t-il, soulignant la nécessité d’apporter de nouvelles modifications au Code afin d’instaurer, en plus des démarches administratives, des batteries de tests pour évaluer si les capacités psychologiques des conducteurs dits professionnels sont à la hauteur de leur mission.

+L’Economiste+ aborde les enjeux des Ordres professionnels. Certes, les Ordres professionnels, « c’est la noblesse du métier et les élus en sont les grands dignitaires », mais « hélas, on a un mal de chien à désembourber les Ordres et leurs serviteurs», écrit la publication.

Serait-ce parce que ce système n’est pas le produit de notre terroir? Ou bien simplement parce qu’ils ne sont pas assez anciens? Ou à cause de cette sourde lutte que se mènent discrètement la loi, la foi, les clans, les familles ou les ethnies? S’interroge-t-il.

« Le Maroc a la chance d’être un vieil empire de tribus. Certes, ce système n’est plus à même de nourrir tout le monde mais il vit toujours au fond des mémoires (…) Alors, faut-il se débarrasser des Ordres, qui eux aussi font plus de mal que de bien? Difficile de l’affirmer, d’autant plus que personne n’est libre de faire ce qu’il veut dans l’organisation de professions d’expertises», constate-t-il.

+Le Matin+ relève que la digitalisation gagne du terrain dans le secteur bancaire. Un mouvement inéluctable et sans doute fort apprécié des clients, mais qui n’est pas sans risques sur l’emploi.

Une préoccupation majeure pour le pays qui a du mal à infléchir la courbe du chômage. Le constat est là : au fur et à mesure que la transformation digitale s’installe dans le secteur, les recrutements ralentissent. Les effectifs ne se sont renforcés que de 243 nouveaux collaborateurs en 2018, soit 0,6% de plus après 1,4% en 2017 et 2,5% en 2014. Une menace à étudier, selon la Banque centrale.

+Al Akhbar+ rapporte que la Cour constitutionnelle vient de déclarer conforme à la Loi suprême la loi organique relative à la mise en œuvre du caractère officiel de la langue amazighe. Les juges constitutionnels ont néanmoins émis quelques observations relatives à la terminologie utilisée dans certains articles qui, selon eux, appelle à plus de précisions.

Dans la décision rendue publique, vendredi 6 septembre, les magistrats de la Cour invitent ainsi à une clarification, principalement de certaines expressions contenues dans le deuxième et le dernier paragraphe de l’article premier, fait savoir le quotidien.

Les dispositions de ces deux paragraphes, estiment les magistrats de la Cour, sont liées de manière organique et fondamentale à l’ensemble du texte. L’article premier, relève le quotidien, définit, en effet, l’amazigh comme les «différentes expressions linguistiques amazighes utilisées dans différentes régions du Maroc» ainsi que « la production linguistique et lexicale amazighe émanant des différentes institutions et instances spécialisées ». Il instaure également le tifinagh pour «l’écriture et la lecture» de cette langue. Partant de là, explique le quotidien, la mise en œuvre de l’officialisation de l’amazigh ne peut se faire de manière souhaitée sauf si l’on définit clairement ce que le législateur veut dire exactement par «langue amazighe» et «caractères tifinagh ».

Maroc : Interpellation d’un Guinéen pour son implication présumée dans une affaire de séquestration et d’organisation de l’immigration illégale

Les services sécuritaires de la ville d’Oujda ont interpellé, samedi, un ressortissant guinéen en situation de séjour illégal au Maroc pour son implication présumée dans une affaire de séquestration, d’organisation de l’immigration illégale et de traite humaine, a indiqué un communiqué de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN).Dans les faits, les services de la police avaient reçu un appel via le numéro de secours gratuit (19) de la part d’un citoyen soudanais affirmant que son frère était séquestré par une personne active dans un réseau d’immigration illégale, précise la DGSN, ajoutant qu’une enquête approfondie menée à ce sujet a permis de localiser la victime supposée, en plus de six autres étrangers d’origine subsaharienne, tous séquestrés dans une maison.

Les recherches et investigations ont dévoilé que le suspect avait fait immigré clandestinement les personnes séquestrées depuis la ville d’Oran en Algérie, et qu’il les détenait contre leur gré en vue de les obliger à payer une somme de 500 euros par personne en contrepartie de l’immigration clandestine, détaille la même source.

Le mis en cause a été placé en garde à vue à la disposition de l’enquête menée sous la supervision du parquet compétent pour déterminer les tenants et les aboutissants de cette affaire. La loi relative à l’entrée et au séjour des étrangers au Maroc a été appliquée aux autres personnes victimes de séquestration.

Diversité de sujets au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

Les enjeux de l’intégration de compétences dans le prochain gouvernement, le financement participatif, le projet de loi de finances pour 2020, la situation économique du Royaume et l’exercice de la profession d’avocat, sont les principaux sujets traités par les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi.+Challenge+ revient sur le projet de loi adopté par le gouvernement sur le financement participatif. Le cadre juridique du financement coopératif vise à mobiliser de nouvelles sources de financement pour les petites et moyennes entreprises et les jeunes entrepreneurs, ainsi que la participation active des Marocains au financement de projets de développement par le biais d’un mécanisme de financement simple, sûr et transparent, et à renforcer l’attractivité du pôle financier de Casablanca, souligne la publication.

Destiné à l’origine, lors de son apparition en 2008 aux Etats-Unis, à financer des projets artistiques, le crowdfunding a été ensuite utilisé comme moyen de financement pour d’autres projets, en particulier startups. C’est là que cette nouvelle forme de financement a rencontré grand succès, et c’est ce succès qui a été à la base de son extension dans le monde entier, relève-t-il.

Ce mécanisme, qui a fait sa preuve dans le soutien des startups, va pouvoir être utilisé donc au Maroc, un pays qui connait un manque flagrant de sources de financement, autres que le crédit bancaire, qui reste très contraignant et difficile à obtenir, fait-t-il remarquer.

+La vie éco+ aborde les enjeux de l’intégration de compétences lors du prochain remaniement ministériel. En matière de proposition de profils de la part des partis politiques, à de rares exceptions, la règle d’or a depuis toujours été la suivante: le militantisme avant tout. Le mérite et la compétence viennent loin derrière, constate l’hebdomadaire.

Ce qui est désormais attendu de nos politiques, c’est qu’ils fassent marcher l’ascenseur interne, en panne depuis fort longtemps, au moment de piocher dans leur réservoir de compétences pour en proposer quelques-unes à des postes clés. Car la scène politique a grand besoin de se renouveler, explique-t-il.

+Finances News Hebdo+ revient sur le projet de loi de finances pour 2020. Ce projet devrait « tirer son essence d’une ligne directrice déjà clairement définie en se moulant notamment aux enjeux du nouveau modèle de développement préconisé par le Souverain », écrit-il.

Il devrait aussi être différent parce qu’il aura été précédé d’un débat consensuel et assez fourni, à la lumière notamment des Assises sur la fiscalité, tenues en mai dernier à Skhirate, estime-t-il, notant que l’ossature des dispositions fiscales qu’il contiendra, émanera forcément des recommandations issues de ces Assises.

+Maroc Hebdo+, qui revient sur la langue d’enseignement des disciplines scientifiques, estime que l’adaptation du corps d’enseignement à la nouvelle réalité linguistique doit prendre du temps. « Combien de temps faudra-t-il pour un enseignant qui n’a jusqu’ici utilisé que l’arabe dans ses cours de sciences exactes », se demande-t-il.

Plus on a de quoi payer une maternelle multilingue, plus on gagne en qualité d’enseignement. Nous avons donc un système éducatif où le choix se fait à la carte et au porte-monnaie, estime-t-il.

+L’Opinion+ fait savoir que les importations continuent de drainer la balance commerciale. Dans son rapport sur les échanges commerciaux, cité par la publication, l’Office des changes met l’accent sur l’aggravation du déficit commercial de 5,066 milliards de dirhams (1 euro = 10,7 DH) à fin juillet 2019, pour atteindre 122,8 milliards de dirhams.

Ces évolutions négatives résultent, de toute évidence, d’une hausse des importations par rapport aux exportations, souligne l’Office des changes, ajoutant que les importations au cours de cette période ont augmenté de 10,4 milliards de dirhams par rapport à la même période de l’année dernière pour s’établir à 291,1 milliards DH.

En revanche, les exportations n’ont augmenté que de 5,3 milliards DH par rapport à la même période de l’année dernière, enregistrées à la fin du mois de juillet, à 168,3 milliards de dirhams. Face à ces évolutions, le taux de couverture des importations par les exportations est tombé de 58,1% à 57,8%.

+Al Bayane+ indique que le flux des Investissements directs étrangers (IDE) au Maroc a atteint près de 10,54 milliards de dirhams à fin juillet 2019 contre 12,72 milliards DH un an auparavant, soit une baisse de 17,2%, selon l’Office des changes.

Ce résultat s’explique par la hausse des dépenses des IDE de 16% à 8,86 milliards DH, conjuguée à une baisse des recettes de 4,7%, explique l’Office des changes dans une note sur les indicateurs des échanges extérieurs du mois de juillet.

Quant au flux des Investissements Directs Marocains à l’Étranger (IDME), il a augmenté de 2,97 milliards DH au titre des sept premiers mois de 2019, relève la même source, faisant savoir que les dépenses des investissements à l’étranger ont enregistré une hausse de 80,4% à 6,64 milliards DH, tandis que les recettes ont baissé légèrement de 1,3%.

+Al Massae+ rapporte que pour être admis au stage d’avocat, le futur stagiaire doit produire un certificat médical délivré par un spécialiste en santé psychologique et mentale.

Cette condition, suggérée par un des barreaux, a étonné plus d’un avocat, surtout qu’elle intervient sur fond d’une série de nouvelles conditions visant à restreindre l’accès à la profession d’avocat.

Selon un avocat au barreau de Rabat, cité par le journal, cette démarche est un « précédent louable », estimant que ce certificat médical n’abaisse pas l’avocat, mais le protège et protège aussi la profession de pratiques et comportements ayant conduit auparavant à la radiation d’un ensemble de stagiaires et d’avocats.

L’OCP compte implanter une usine de production d’engrais au Ghana

Le groupe de l’Office Chérifien de Phosphates (OCP) va implanter une usine de production d’engrais adaptés aux besoins du sol sera implantée au Ghana en 2024, a annoncé le directeur OCP Africa, Karim Lotfi Senhadji.« Basée sur les matières premières du Maroc et du Ghana, à savoir le phosphate et le gaz, cette usine aura une capacité de production d’un million de tonnes », a fait savoir M. Senhadji.

L’unité devra permettre au Ghana d’atteindre l’autosuffisance en termes d’engrais et de fournir aux agriculteurs de toute la région des intrants appropriés et adaptés à leurs besoins, en termes notamment de cartographie des sols, a précisé le responsable.

Il a, par ailleurs, souligné que la coopération entre le groupe OCP et le Ghana vise à informer les agriculteurs sur les bonnes pratiques agricoles, en termes notamment de fertilité du sol, par le biais de la formation et l’orientation.

Le Groupe OCP contribue à nourrir une population mondiale grandissante en lui fournissant des éléments essentiels à la fertilité des sols et à la croissance des plantes.

Avec près d’un siècle d’expertise et un chiffre d’affaire de plus de 55 milliards de dirhams (1 euro= 10,7 DH) en 2018, le Groupe OCP est le leader mondial sur le marché du phosphate et le premier producteur mondial d’engrais phosphatés.

Le Groupe offre ainsi une large gamme de produits fertilisants adaptés pour enrichir les sols, augmenter les rendements agricoles et nourrir la planète de manière économique et durable. Grâce à sa stratégie de développement industriel intégré d’envergure, OCP est présent sur toute la chaîne de création de valeur du phosphate et opère sur la totalité de ses métiers, offrant ainsi à ses 23 000 collaborateurs un parcours de développement d’excellence.

 Basé au Maroc, le Groupe OCP travaille en étroit partenariat avec plus de 160 clients sur les 5 continents.

Maroc : Le Zone franche de Tanger sera étendue à plus de 517 ha

La zone franche de Tanger Automotive City (TAC) sera étendue à plus de 517 ha, afin de répondre à la forte demande en foncier industriel au niveau de la zone franche d’exportation et de satisfaire les demandes des investisseurs marocains et étrangers.L’extension de cette zone franche, qui sera la plus grande zone franche au Maroc, a été décidée après examen et validation par les membres de la Commission nationale des zones franches d’exportation.

Le développement du secteur automobile est l’une des raisons qui expliquent cette accélération de la cadence. C’est le cas avec l’usine mitoyenne de Renault. Le constructeur automobile y construit un peu plus du dixième de sa production mondiale avec près de 320.000 unités en 2018, et l’espoir de dépasser ce score lors de l’exercice actuel.

Opérationnelle depuis 2012, la zone franche Tanger automotive city compte actuellement 35 usines et 22 centres de formation, avec 12.000 diplômés par an. Sa première usine a démarré en 2014.

Le projet d’aménagement, de développement et de gestion du projet Tanger automotive city a été acté par la signature d’une convention d’application en mai 2011.

La TAC fait partie du projet de la grande plateforme industrielle Tanger Med. Elle s’étend sur une superficie de 309 hectares dont 178 en zone franche. L’in­vestissement total à aujourd’hui atteint les 6,5 milliards de DH, avec la création de plus de 7.000 emplois.