Economie, média et enseignement au menu des quotidiens marocains

Les enjeux de l’université d’été de la CGEM, le conflit entre le syndicat des médecins et un journaliste et l’opération de distribution de manuels scolaires sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.+Aujourd’hui le Maroc+ revient sur les enjeux de l’université d’été de la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM). Cette année, l’événement souffle sa deuxième bougie depuis l’arrivée de la nouvelle équipe dirigeante. Pour cette édition, le patronat entend marquer le coup au vu de la qualité des invités et des sujets, ainsi que les thématiques retenues, constate le journal.

Cette rentrée reste particulière avec plusieurs chantiers importants, à savoir le projet de loi de Finances, le projet de la loi-cadre sur la réforme fiscale mais également et surtout le nouveau modèle de développement, relève-t-il, notant que dans l’ensemble de ces chantiers, tous les acteurs et parties prenantes, notamment la CGEM, sont invités à jouer un rôle et à participer au débat, le but étant de se transformer en une véritable force de proposition.

+L’Economiste+ revient sur la plainte pour diffamation portée par le syndicat des médecins contre un journaliste. « Voilà que ça recommence: un journaliste, Mohamed Amoura, est accusé de diffamations et autres délits, alors qu’il invitait ses auditeurs à s’assurer de la bonne réputation du praticien choisi… Ni mise en cause collective, ni dénigrement », « juste un avis de bon sens où il précisait que cela ne concernait que certains médecins », explique la publication.

Comme à son habitude, le Syndicat « saute au plafond, mobilise l’Ordre, lequel n’est pourtant pas facile à réveiller », fait-il remarquer, déplorant l’attitude du ministre de la santé qui « s’en mêle, non pas pour soutenir le droit des citoyens à être informés, mais pour censurer ».

+Akhbar Al Yaoum+ rapporte que l’opération de distribution des manuels actualisés au titre de la nouvelle saison scolaire sera achevée avant le 25 septembre.

Il s’agit de 49 manuels actualisés, sur un total de 390 homologués, concernant les quatre premières années de l’enseignement primaire, souligne le ministère de tutelle, notant que les trois manuels restants, qui concernent les matières des langues arabe et française pour la quatrième année du primaire et des activités scientifiques pour la troisième année du primaire seront distribués du 20 au 25 septembre.

S’agissant des stocks de manuels scolaires adoptés pendant les années dernières et qui n’ont pas été écoulés, la même source a souligné qu’il a été convenu avec les libraires de joindre aux quelque 100.000 exemplaires dont ils disposent des annexes contenant des résumés des nouveaux manuels.

Maroc : Une rentrée scolaire sous le signe « pour une école citoyenne »

Les élèves marocains ont repris ce jeudi 5 septembre le chemin de l’école dans les différents établissements scolaires, que ce soit publics ou privés, une rentrée scolaire qui s’est déroulée sous le signe « pour une école citoyenne ».La rentrée scolaire actuelle intervient à un moment où les familles font face à une succession d’événements budgétivores. Après Ramadan, vacances d’été et la fête du sacrifice (Aïd Al Adha), les ménages marocains doivent une nouvelle fois casser leurs tirelires pour se procurer les fournitures scolaires, sachant que plusieurs programmes, notamment ceux de l’étranger, connaissent une hausse dramatique des prix.

C’est ainsi que les parents d’élèves envahissent les librairies, pour se procurer les manuels et autres fournitures scolaires dont leurs enfants ont besoin, mais cet exercice, s’il est habituel, les met en permanence face au dilemme des dépenses exagérées et des listes de fournitures scolaires.

Certains livres scolaires ne seront pas disponibles à la rentrée. « Plusieurs manuels ont fait l’objet d’une refonte totale. Il s’agit des livres d’arabe, de français, des sciences naturelles et des mathématiques des 3e et 4e années de l’enseignement primaire. Les manuels des 1re et 2e années n’ont subi que des modifications partielles», explique Ahmed Filali Anssari, président de l’Association marocaine des éditeurs dans une déclaration au journal marocain +L’Economiste+.

Par conséquent, les livres ne seraient livrés aux librairies que vers la fin du mois de septembre. Un délai attribué au fait que ces livres seront imprimés à l’étranger en raison de la réactivité des imprimeurs européens. L’impression au Maroc de plusieurs centaines de milliers d’exemplaires aurait nécessité plusieurs mois et renverrait à des délais inconcevables.

Force est de constater que le problème de la disponibilité des livres scolaires est récurrent. Chaque rentrée est l’occasion de revoir les manuels mais pour les éditeurs, si les bons à tirer ne sont pas remis vers le mois de janvier, il est impossible d’imprimer les manuels dans les délais.

Le nombre d’ouvrages scolaires utilisés chaque année s’élève à une quinzaine de millions, dont  30% réédités chaque année sur un financement du budget général. Le montant s’élève à près de 350 millions de DH (1 euro = 10,7 DH) dédiés à l’opération 1 million de cartables, qui touche en réalité 4,36 millions d’élèves et qui est déployée par le ministère de l’Intérieur dans le cadre de l’Initiative Nationale pour le Développement Humain (INDH).

Les 70% restants sont financés par les ménages. Il s’agit des livres utilisés dans l’enseignement privé.

Une question  reste toujours sur les lèvres des parents d’élèves : Pourquoi à chaque année on a recours à de nouveaux manuels scolaires et à des programmes nouveaux ? Les anciens manuels sont-ils devenus caduques ou dépassés ?

Selon des responsables pédagogiques d’écoles privées, les fournitures demandées sont nécessaires au succès du processus éducatif, assurant que le choix des manuels et des fournitures « de qualité » malgré leur coût élevé revient à mettre en valeur les facultés des enfants.

Quoi qu’il en soit, chers ou pas chers, les manuels scolaires doivent apportés une formation scolaire de qualité à la hauteur des aspirations des élèves et de leurs tuteurs. Ces derniers ne lésinent pas sur les moyens pour l’éducation de leurs chers enfants, même si cela leur coûtent des dépenses supplémentaires.

OCP/Ghana : Accord de coopération pour le développement de l’agriculture et de l’industrie ghanéennes

Le ministère de l’alimentation et de l’agriculture du Ghana, le Groupe marocain OCP ont signé deux accords clés supplémentaires, un accord de coopération concernant les activités centrées sur les agriculteurs, la cartographie des sols, l’innovation et l’enregistrement numérique des agriculteurs, ainsi qu’un « Term Sheet » pour le projet industriel, ayant pour but de renforcer les principaux aspects du développement de l’agriculture et de l’industrie ghanéennes.Selon un communiqué de l’OCP, cet accord s’inscrit dans le cadre du mémorandum d’entente signé en septembre 2018, dans lequel le groupe OCP et le Gouvernement du Ghana, représenté par le Ministère de l’Alimentation et de l’Agriculture, se sont engagés à améliorer la chaîne de valeur des engrais afin de fournir des « engrais sur mesure à des prix compétitifs pour les agriculteurs ghanéens ».

Ce partenariat offre aux parties prenantes, dans la chaîne de valeur des engrais, une gamme de services à forte valeur ajoutée afin de fournir aux agriculteurs ghanéens des engrais adaptés et à des prix compétitifs, mais également toutes les ressources nécessaires à leur succès : la formation pour une meilleure connaissance de leurs cultures, la compréhension des enjeux d’optimiser la nutrition des sols et d’utiliser des solutions financières.

Les principales initiatives comprennent une offre complète destinée aux agriculteurs (intrants, financement, prélèvement) ainsi que des « Farmers School ».

Parallèlement à ce dernier partenariat, OCP a également lancé son programme IMPULSE, développé par l’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P), qui a pour but d’accélérer le développement des start-ups et des agro-entrepreneurs actifs dans le secteur agricole.

Ce partenariat vient consolider le projet de construction d’une usine de production d’engrais, annoncé en septembre dernier, qui devrait être située dans la région ouest du Ghana, dans le district de Jomoro.

Pour rappel, le Groupe OCP contribue à nourrir une population mondiale grandissante en lui fournissant des éléments essentiels à la fertilité des sols et à la croissance des plantes.

Avec près d’un siècle d’expertise et un chiffre d’affaire de plus de 55 milliards de dirhams en 2018, le Groupe OCP est le leader mondial sur le marché du phosphate et le premier producteur mondial d’engrais phosphatés. Le Groupe offre ainsi une large gamme de produits fertilisants adaptés pour enrichir les sols, augmenter les rendements agricoles et nourrir la planète de manière économique et durable.

Politique, économie et enseignement au menu des quotidiens marocains

Le paysage politique national, les retombées de la libération des hydrocarbures et la rentrée scolaire sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.+Aujourd’hui le Maroc+ revient sur le paysage politique national. En ce début de mois de septembre, et en plus de la rentrée scolaire, les regards sont braqués aussi et surtout sur la rentrée politique et celle des affaires, relève le journal, faisant savoir que l’élaboration de la loi de Finances sera probablement perturbée par une rentrée politique plutôt mouvementée, à cause d’un remaniement que tout le monde attend.

Or pour l’heure, rien de concret n’est encore apparu à l’horizon concernant les contours de ce remaniement. Il est donc fort à parier que les traditionnelles réunions de travail et tractations entre le secteur privé, notamment entreprises mais également les professions libérales, et les différents ministères selon les secteurs concernés ne pourront pas démarrer avant plusieurs semaines, déplore-t-il.

+L’Opinion+ aborde la libéralisation du secteur des hydrocarbures. Le constat est désormais sans appel. En plus d’être un total échec, la libéralisation du marché des hydrocarbures au Maroc profite plus aux sociétés pétrolières qu’aux citoyens, regrette le quotidien.

Depuis le début de cette libéralisation en décembre 2015, ces sociétés réalisent, en effet, des chiffres d’affaires qualifiés d’exorbitants aux dépens des consommateurs qui paient toujours et de plus en plus cher les hydrocarbures, indépendamment de régulières baisses des prix de l’or noir sur le marché international, relève-t-il.

Véritable aubaine pour ces sociétés, la libéralisation du marché des hydrocarbures a signé, chiffres à l’appui, les débuts d’un cycle d’années grasses marquées par des gains vertigineux et inversement proportionnels à l’effritement du pouvoir d’achat des consommateurs marocains, ajoute-t-il.

+Assabah+ s’intéresse à la rentrée scolaire/ Les élèves reprendront le chemin de l’école ce jeudi 5 septembre. Pour assurer la réussite de cette rentrée scolaire 2019-2020 et améliorer la qualité de l’école publique, des mesures exceptionnelles ont été prises par le ministère de l’Education nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique.

En fait, cette rentrée scolaire, rapporte le quotidien, intervient après l’approbation par le Parlement de la loi-cadre sur l’éducation, dont l’article 31 prévoit l’enseignement des matières scientifiques et techniques en langues étrangères, notamment en langue française. En fait, il s’agit, cette année, de la mise en œuvre progressive de cette loi-cadre sur l’enseignement et le changement de certains manuels scolaires. L’objectif, résume le quotidien, est de permettre à l’apprenant bachelier de communiquer parfaitement en langue arabe, tout en se familiarisant avec la langue amazighe et en acquérant de bonnes bases dans deux langues étrangères.

D’ailleurs, fait savoir le quotidien, le ministre de l’Education nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Said Amzazi, a adressé une circulaire aux académies régionales de l’éducation et de la formation (AREF) et aux directions provinciales de l’Education nationale afin de prendre les dispositions nécessaires pour la mise en application progressive de la nouvelle loi.

13ème édition du Festival international du film de femmes de Salé : 12 longs-métrage en compétition

Tapis rouges, flashs des photographes, sourires éclatants des stars nationales et internationales. Glamour et cinéma se donnent rendez-vous du 16 au 21 septembre 2019 à la ville blanche de Salé pour la 13ème édition du Festival international du film de femmes.Cette année, 12 films seront en lice pour décrocher l’Étoile d’or de Salé dans le cadre de la Compétition officielle. Selon un communiqué des organisateurs, le programme général de cette édition comporte, notamment, une compétition officielle de longs métrages de fiction traitant de la thématique de la femme, une compétition officielle documentaire consacrée à la lutte des femmes pour l’égalité et contre toute forme de discrimination, un regard sur le court métrage marocain de jeunes réalisatrices et de talents émergents et un regard sur le long métrage marocain.

Les cinéphiles auront également rendez-vous avec les classiques du cinéma africain et arabe au féminin, à travers des films ayant contribué au devenir de l’Afrique et du monde arabe et un hommage au cinéma tunisien, invité d’honneur du festival, pour tout ce qu’il partage avec le cinéma marocain, précise le communiqué.

Au menu de cette édition figurent aussi un séminaire ayant pour thème «La femme dans le cinéma maghrébin et arabe», et ce dans le cadre des circonstances culturelles, sociales et politiques spécifiques à chaque pays et un dialogue de cinéastes entre le réalisateur Ahmed Boulane et l’actrice espagnole Esther Regina, offrant un regard croisé d’un homme et d’une femme sur la question du genre au cinéma, ainsi que la présentation d’ouvrages en relation avec la femme et un master class de la réalisatrice libanaise Heiny Srour, pour son parcours cinématographique et son action pour la défense de la condition des femmes dans la société arabe.

Les festivaliers auront également l’occasion de prendre part à un atelier de formation autour des « enjeux de l’éducation à l’image», un atelier d’initiation à l’écriture filmique (un cinéaste/une séquence) et à un séminaire régional «pour une égalité des femmes au sein de l’industrie de l’audiovisuel et du film dans la région Maghreb – Machreq», organisé par le bureau de l’UNESCO à Rabat, avec le soutien de l’Union européenne et conjointement avec le Festival international du film de femmes de Salé.

Le jury de la compétition officielle de longs métrages fiction est composé de Marion Hänsel, réalisatrice et productrice de Belgique (présidente), Chantal Richard, réalisatrice, cinéaste et actrice (France), Sène Fatou Kiné, journaliste et critique de cinéma (Sénégal), Dina El Sherbiny, actrice (Egypte), Fleur Knopperts, productrice (Pays-Bas), Amal Ayouch, actrice (Maroc) et Sonia Chamkhi, réalisatrice, écrivaine et chercheuse en cinéma (Tunisie).

Le jury de la compétition officielle du documentaire est, quant à lui, composé de Leila Kilani, réalisatrice, scénariste et productrice marocaine (présidente), Monika Grassl, réalisatrice (Autriche) et Bintou Diarra, réalisatrice et scénariste (Côte d’Ivoire), alors que le jury du prix jeune public comprend Asmae El Moudir, réalisatrice et productrice du Maroc (présidente), Aida Senna, réalisatrice (Maroc) et Yassmine Sayagh, réalisatrice (Maroc).

En outre, à travers le Festival, Salé rendra hommage à Dorra Bouchoucha, productrice tunisienne, Oumou Sy, costumière cinéma et théâtre et écrivaine du Sénégal et Mouna Fettou et Majdouline Idrissi, actrices marocaines.

En ce qui concerne le volet cinéma invité, le comité d’organisation a veillé depuis les deux dernières éditions à lui assurer une omniprésence dans toutes les activités au programme, et ce pour un partenariat à part entière.

L’invité d’honneur de cette année est la Tunisie, l’objectif est de mettre la lumière sur le cinéma de ce pays frère, qui a pu s’imposer aux niveaux régional et international, en proposant de nouvelles et ambitieuses visions cinématographiques.

A cet égard, seront projetés cinq longs métrages, entre fiction et documentaire, de réalisatrices tunisiennes ayant abordé, à travers leurs œuvres, la question féminine et son impact sur la société tunisienne. Il s’agit de «C’était mieux demain» de Hinde Boujemaa (Tunisie – 2012), «Woh» de Ismahane Lahmar (Tunisie – 2017), «Benzine» de Sarra Abidi (Tunisie – 2017), «La voie normale» de Erige Sehiri (Tunisie, France – 2018) et «Narcisse» de Sonia Chamkhi (Tunisie – 2015).

Partenariat tripartite CUA-OCP-AUDA pour soutenir le développement de l’agriculture en Afrique

La Commission de l’Union Africaine (CUA), en collaboration avec l’Agence de Développement de l’UA (AUDA-NEPAD) et le Groupe OCP, l’un des leaders mondiaux dans l’industrie des engrais, ont signé un mémorandum d’entente pour pour soutenir le développement de l’Agriculture en Afrique, indique un communiqué du Groupe OCP parvenu mercredi à APA.Signé par le Commissaire de la CUA pour l’Agriculture et l’Economie Rurale de, Josefa Leonel Correia Sacko, le Président Directeur Général du Groupe OCP, Mostafa Terrab, et le Président Directeur Général de l’AUDA-NEPAD, Ibrahim Assane Mayaki représenté par Hamadi Diop, Directeur du Programme Gouvernance des ressources naturelles, Sécurité Alimentaire et Nutrition, cet accord témoigne de l’engagement mutuel des parties d’approfondir la collaboration avec tous les acteurs africains, y compris ceux du secteur privé, afin de lutter conjointement contre la faim et la pauvreté grâce à une transformation durable du secteur agricole africain.

Engagé pour le développement durable sur le continent, le Groupe OCP soutient les agriculteurs et les acteurs africains des secteurs public et privé, de même que les parties prenantes à travers sa contribution à l’écosystème agricole africain tout en ayant recours à des mécanismes innovants.

Ces mécanismes ambitionnent de créer une productivité agricole résiliente et durable afin de permettre au continent d’atteindre son potentiel agricole tout en protégeant l’environnement.

Ce partenariat, signé en marge de l’African Green Revolution Forum (AGRF) qui se tient du 3 au 6 septembre 2019 à Accra au Ghana, se propose de faciliter la coordination efficace de la mise en œuvre et la réalisation d’un ensemble d’objectifs tels que définis par la Déclaration de Malabo du Sommet de l’Union Africaine pour la transformation de l’agriculture, visant à accroître la productivité et à catalyser les investissements du secteur privé.

A cet effet, les parties comptent promouvoir l’utilisation des intrants agricoles, tout en ayant accès à des engrais sur mesure, adaptés aux sols et aux cultures de chaque région et à développer l’efficacité de toute la chaîne de valeur des engrais en adoptant l’approche « corridor ».

Ainsi, cet accord se traduira par le maintien d’un environnement propice aux investissements du secteur privé dans l’Agriculture, à doter les États membres de politiques et d’outils adéquats pour appuyer la réalisation des engagements d’Abuja sur l’utilisation des engrais, à renforcer leur utilisation efficace et durable par les petits agriculteurs pour accroître la productivité du secteur et de promouvoir une croissance inclusive, et enfin, à consolider les politiques agricoles nationales et régionales visant à encourager l’adoption de bonnes pratiques et innovations agricoles.

Le Programme détaillé pour le développement de l’Agriculture en Afrique (PDDAA), piloté par l’AUDA-NEPAD, est l’un des projets continentaux de l’Agenda 2063 de l’UA. Il a pour objectif d’aider les pays africains à éradiquer la faim et à lutter contre la pauvreté en stimulant la croissance économique à travers le développement basé sur l’Agriculture et également par l’incitation à une augmentation du budget national alloué au secteur.

Militaire, administration, économie et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi se focalisent sur nombre de sujets dont le lancement du service militaire, le projet de la loi de finances 2020, la réforme de la fonction publique et le Mondial 2022 au Qatar.+Le Matin+ fait savoir que rapporte le service militaire a été officiellement lancé dans les 14 centres de formation des Forces Armées Royales (FAR). Les 15.000 appelés ont démarré les cycles de formation qui leur sont dédiés dans les différentes unités militaires qui les accueillent.

À Casablanca, la première base navale a accueilli les 750 appelés, dont 200 filles, qui ont participé, hier, à la cérémonie de lancement officiel du service militaire, indique le journal.

 +L’Opinion + rapporte que l’Alliance des Economistes Istiqlaliens (AEI) a appelé le gouvernement à inscrire, d’ores et déjà, dans la loi des finances 2020, les premiers changements de ses politiques économique et monétaire, ainsi que ses instruments budgétaires, en faveur d’une relance économique, perceptible par les ménages et les entreprises.

C’est ce qui ressort d’une note de cadrage relative au Projet de la Loi des Finances 2020 rendue publique par l’AEI. Ces instruments permettront de renforcer la confiance nécessaire au déploiement réussi de notre modèle de développement. Les réalisations économiques et sociales s’écartent de la trajectoire d’objectifs déclarés par le Gouvernement, a souligné l’AEI, soulignant que les dernières années ont malheureusement été caractérisées par une croissance atone, peu productive d’emplois et se traduisant par des effets très contraignants pour les finances publiques du Royaume.

+Al Massae+ relève que le gouvernement s’oriente vers la conception du projet d’une nouvelle loi fondamentale régissant la fonction publique, un texte qui ne devrait pourtant pas faire que des heureux. En effet, la publication craint que le déclenchement de ce chantier soit source de nouvelles tensions entre le gouvernement et les représentations syndicales.

La même source souligne, à cet effet, que l’un des objectifs principaux de la réforme est l’instauration de nouveaux modèles de gestion de l’administration, que ce soit dans les volets liés à la gestion des ressources humaines qu’au niveau de la gestion des activités publiques.

La réforme du mode de gestion de l’administration devrait, en outre, s’appuyer sur la mobilisation des compétences et la réorganisation des hautes et moyennes fonctions dans le secteur public, tout en revoyant le mode d’accès à la fonction publique.

Sur un autre registre, l’une des révolutions attendues de cette réforme concerne la mise en place de nouveaux dispositifs d’évaluation du travail des fonctionnaires, tout en améliorant leurs droits en renforçant, par exemple, la couverture sociale, croit savoir le quotidien.

La publication rappelle, par ailleurs, que ce chantier de réforme a souvent été l’objet de discussions tenues lors des réunions et conférences organisées pour le discuter. Finalement, le Conseil supérieur de la fonction publique avait tranché en recommandant la mise en œuvre progressive des dispositions de la réforme, tout en veillant à certains aspects clés comme la cohérence avec les différents statuts spécifiques à certaines fonctions, ainsi qu’à d’autres points liés au relèvement du niveau des compétences au sein de l’administration.

Au registre sportif, +Le Matin+ indique que le Qatar a dévoilé mardi le logo pour la Coupe du monde 2022 de football, en le projetant simultanément sur plusieurs façades de bâtiments à Doha, mais aussi dans plusieurs villes dans le monde, dont Rabat.

Le design reprend la silhouette du célèbre trophée qui revient au vainqueur du Mondial, incarnée par un foulard traditionnel de l’émirat.

« Les ondulations de l’emblème font allusion aux dunes des déserts de sable si caractéristiques du pays hôte, tandis que sa forme est à la fois celle du chiffre huit – comme le nombre d’enceintes magnifiques qui accueilleront la compétition – et celle du symbole de l’infini, qui vient souligner les innombrables interconnexions qu’implique la compétition », lit-on sur le site internet de la FIFA. Les mots « FIFA WORLD CUP Qatar 2022 », écrits dans une police arabisante spécialement créée pour l’occasion accompagnent le logo.

Le symbole a été projeté sur certains édifices emblématiques du Qatar devant des centaines de personnes, à 20h22 heure locale, horaire reprenant les chiffres de l’année 2022.

D’autres villes dans le monde ont également annoncé participer à cet évènement en dévoilant le logo sur certains de leurs bâtiments comme à Times Square à New York, au Leicester Square de Londres ou bien à la Kasbah des Oudayas, mais aussi à Paris, Moscou ou Johannesburg.

Les petits fruits rouges s’invitent à Agadir

La ville d’Agadir abritera en décembre prochain The Morocco Berry Conference (MBC), qui se concentrera sur le secteur des petits fruits rouges en présence de 450 participants.Cette conférence se propose de promouvoir le réseautage le plus important de l’industrie dans la région Mena avec plus de 450 participants attendus. MBC-2019 se concentrera sur les techniques de production et les tendances du marché.

Organisée par Green Smile en partenariat avec la Chambre agricole de la région Souss-Massa En effet, cette conférence s’assigne pour objectifs de mettre en contact les producteurs et leurs partenaires et de fournir aux producteurs les informations pertinentes sur des techniques de production efficaces, ainsi que des données sur les défis du marché.

Cet évènement offrira aux participants l’occasion de s’arrêter sur les progrès techniques dans le domaine de la culture des fruits rouges au Maroc et dans la région Mena. Ainsi, plusieurs thématiques seront débattues lors de ce rendez-vous agricole se rapportant aux techniques de production: protection des cultures, gestion de l’irrigation, fertilisation, culture en substrat, post-récolte, Breeding, taille, supply chain, normes de qualité et tendances du marché.

La conférence se déroulera en présence d’exportateurs, fournisseurs nationaux et internationaux, d’investisseurs provenant des pays suivants : Maroc, Egypte, Tunisie, Algérie, Mauritanie, Turquie, Arabie Saoudite et Emirats Arabes Unis.

Pour rappel, la superficie totale des fruits rouges au Maroc est passée d’environ 3.035 ha en 2009-2010 à 8.400 ha en 2018-2019, soit une augmentation de 176%.

La production suit la même tendance en passant de 107.000 t en 2009-2010 à 197.000 t estimées en 2018-2019, soit une augmentation de 84%.
Au cours de la campagne 2018-2019, la superficie de cette culture a atteint environ 3.500 ha dont 79% sont localisés au niveau de la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima (Loukkos).

Le nombre total des exploitations agricoles de fraisier est de 593 dont la superficie varie de 0,2 à 70 ha. Quant à la production des fraises, elle a atteint au cours de la campagne 2018-2019, 140.000 t, dont presque la moitié est destinée à l’exportation à l’état frais ou surgelé.

Par ailleurs, au cours de la même campagne, la superficie globale de la framboise s’est élevée à 2.400 ha et a engendré une production d’environ 21.890 t, destinée essentiellement à l’exportation.

Quant à la culture des myrtilles, elle a occupé une superficie de 2.300 ha et a généré une production de près de 19.655 t. Les exportations des fruits rouges sont passées de 66.332 t en 2010-2011 à 115.442 t en 2017-2018. Au niveau des trois principales zones de production en l’occurrence le Gharb, le Loukkos et le Souss-Massa, le volume exporté des fruits rouges représente en moyenne 60 à 70% de la production totale des fraises, 90 à 95% des framboises et plus de 95% des myrtilles.

Enseignement et gouvernance au menu des quotidiens marocains

La rentrée scolaire, les enjeux de la bonne gouvernance et la commémoration du centenaire aéropostale sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.+Aujourd’hui le Maroc+ aborde la rentrée scolaire. Le journal souligne que pour les ménages qui ont des enfants en âge de scolarité, la reprise des classes est signe de dépenses souvent lourdes qui, de surcroît arrivent après des vacances souvent elles aussi coûteuses.

Mais au-delà de l’aspect financier, la rentrée est généralement vécue de manière dramatique aussi par les premiers concernés, les écoliers, les collégiens et lycéens et même les étudiants. Cela vient très probablement de la conception même de la notion d’école, fait-il observer.

Dans certains pays, notamment ceux dits anglo-saxons, la reprise des cours est vécue comme une véritable fête. Dans les établissements d’enseignement, universités et écoles en Amérique du Nord, l’année démarre avec des rencontres en mode décontracté, des journées pédagogiques et d’information en visite de groupes guidées, des rencontres de réseautage, des soirées dansantes et même des carnavals et des spectacles, constate-t-il.

+L’Opinion+ revient sur les enjeux de la bonne gouvernance. Les signes annonciateurs d’une large campagne de reddition de comptes parmi les élites dirigeantes du pays se font de plus en plus évidents, constate-t-il.

Les spéculations vont bon train et les informations, non vérifiables dans l’état actuel des choses, se multiplient. Parmi ces informations, il semblerait que plusieurs personnalités issues aussi bien du milieu de l’administration, que de celui de l’entreprise ou encore du champ politique aient récemment fait l’objet de mesures restrictives, dont principalement des interdictions de quitter le territoire national, relève-t-il.

Les griefs chuchotés çà et là concernent des motifs aussi divers que variés. Ces motifs vont de la simple mauvaise gestion à la malversation pure et dure, en passant bien entendu par le transfert illégal de fonds à l’étranger, explique-t-il.

+Bayane Al Yaoum+ rapporte qu’un équipage marocain a refait, dimanche, le premier vol régulier (Toulouse-Rabat-Casablanca) de l’Aéropostale pour commémorer le centenaire de la fondation de cette compagnie mythique du XXè siècle, à l’initiative de l’Aéro-club de Rabat (ACRR) en coopération avec l’Association nationale de l’aviation au Maroc.

Cette initiative, menée à bien par un équipage de quatre personnes, s’inscrit également dans le cadre de la commémoration de la première liaison régulière entre Toulouse, Rabat puis Casablanca et se veut une reconnaissance du rôle du Royaume dans le développement des vols intercontinentaux et commerciaux, indique la publication.

Ce vol commémore le centenaire aéropostale (1919-2019) dans le cadre d’un programme d’événements s’étalant sur toute l’année 2019, a indiqué, le Secrétaire général de l’ACRR, Hicham Meftah, en évoquant les préparatifs pour la célébration du centenaire de la fondation de l’Aéropostale.

La Bourse de Casablanca met les dernières retouches juridiques pour séduire les investisseurs

La Bourse de Casablanca a adopté une série de nouvelles mesures réglementaires pour offrir davantage de flexibilité et des mécanismes permettant d’assurer le développement du marché boursier marocain, dans le cadre de la mise en œuvre du programme « Ambition 2021 ».Ainsi, les nouvelles mesures, adoptées par la Bourse de Casablanca, contribueront à modifier les mécanismes pour lesquels un marché important et un marché alternatif pour les titres émis par les PME ont été attribués.

Le programme «Ambition 2021» est une étape majeure dans la démarche initiée par la Bourse de Casablanca en vue d’insuffler une nouvelle dynamique au marché boursier et contribuer à l’édification d’une place financière plus attractive. Il acte la construction d’une nouvelle architecture de marché destinée à ériger la Place en hub financier africain intégré, facilitant l’accès au capital et répondant aux besoins des émetteurs et investisseurs internationaux.

Le programme «Ambitieux 2021», qui mobilise toutes les parties prenantes, autorités de tutelle, organismes de surveillance et professionnels du marché, s’articule autour de trois axes à savoir l’infrastructure de marché, le financement de l’économie et le rayonnement régional.

Ainsi, le programme se propose la mise en place d’une infrastructure efficace via le passage de la Bourse de Casablanca au groupe boursier, la création d’une chambre de compensation et une société de gestion des opérations à terme à travers une plate-forme technologique multi-produits et d’un cadre solide pour la gestion intégrée des risques.

Au travers du programme ambitieux 2021, la Bourse de Casablanca ambitionne de contribuer davantage au financement de l’économie avec la stimulation de l’offre  de papier sur le marché « actions » et « obligations », le renforcement de l’attractivité de la Bourse de Casablanca auprès des investisseurs locaux et internationaux et l’accélération du développement de la liquidité du marché.  

L’objectif du marché boursier est d’assurer le rayonnement de la Bourse de Casablanca, avec la cotation des titres étrangers, l’amélioration de la connectivité avec les marchés financiers internationaux, la création d’un fonds 100% Afrique et le déploiement du programme Elite en Afrique de l’Ouest et Centrale.

La Bourse de Casablanca se positionne parmi les principales places en Afrique. A fin 2017, elle était seconde, en termes de capitalisation avec 67 milliards de dollars et 3ème en termes de volumes avec 4 milliards de dollars.

Depuis quelques années, la Bourse de Casablanca a renforcé son ouverture sur les places financières africaines, ainsi que ses relations avec les opérateurs du continent.

Politique, social et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi consacrent de larges commentaires aux relations Maroc-Afrique, aux dernières inondations qu’ont connues certaines régions du sud et au bilan de la participation marocaine des Jeux africains.+Le Matin+ rapporte que le ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale, Nasser Bourita, a tenu une série de rencontres et d’entretiens avec des Chefs d’État et de gouvernement et des ministres des Affaires étrangères de plusieurs pays africains, en marge des travaux de la septième Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique.

M. Bourita s’est entretenu avec le Président de la République de Sierra Leone, Julus Madda Bio, le Président de la République de Zambie, Edgar Lungu, et le Président des Comores, Azali Assoumani. Le ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale s’est également entretenu avec les Premiers ministres de la Guinée-Bissau, Aristides Gomes, et de Sao Tomé-et-Principe, Jorge Bom Jesus, ainsi qu’avec les ministres des Affaires étrangères du Cameroun, de la Somalie, du Ghana, du Burundi, du Malawi, de la Gambie et d’Eswatini.

Les échanges lors de ces rencontres ont porté sur le renforcement des relations bilatérales et le développement des moyens de la coopération, indique la publication.

+Al Ahdath Al Maghribia+ souligne que les dernières inondations qu’ont connues les régions du sud du Maroc et les dégâts humains et matériels qu’elles ont causés ont remis sur le tapis le débat sur la capacité et l’efficacité du gouvernement à gérer les catastrophes naturelles.

En tout cas, un rapport de la Banque mondiale (BM) qualifie la gestion de ces dangers au Maroc de «désordre institutionnel» qui privilégie la réaction à l’anticipation. Encore faut-il préciser que cette réaction demeure sectorielle, puisque chaque catastrophe entraine l’élaboration de nouveaux programmes «urgents» dans chaque région sinistrée. Une pratique gouvernementale qui s’est traduite par une approche déséquilibrée dans toutes les régions du Maroc.

Le rapport de l’institution financière internationale ajoute que les conséquences des catastrophes naturelles vont s’amplifier avec les changements climatiques. D’autant que le royaume est exposé à des dangers graves et récurrents et risque même de connaître de grandes catastrophes.

La BM souligne toutefois que le Maroc s’est beaucoup investi ces dernières années pour mieux évaluer les dangers naturels sachant que les aléas climatiques pourraient avoir des conséquences humaines et économiques néfastes.

+L’Opinion+ évoque le bilan des Jeux Africains-Rabat 2019. Ainsi, les sports de combat évitent le KO au Maroc. La plus grande déception concerne sans doute le classement final à la cinquième place du Maroc et sa faible récolte de médailles.

Plusieurs Fédérations royales marocaines se sont révélées incapables de rivaliser avec leurs homologues africaines et maghrébines. Des grandes déceptions, nous retiendrons surtout le football sur lequel, pourtant, les responsables marocains comptaient pour occuper la tête du classement général africain. Dans le volet des satisfactions, seuls le taekwondo et le karaté ont permis au Maroc de se positionner dans la 5ème place avec 107 médailles dont 31 en or, commente le journal.

Dans le même sillage, +Al Akhbar+ écrit que la 12e édition des Jeux africains, organisée cette année au Maroc du 19 au 31 août, a pris fin. Lors de l’avant dernière journée, le Maroc a pu glaner un total de 10 médailles. Ainsi les Marocaines ont pu décrocher la médaille d’or de l’épreuve du 200m canoë-kayak dames. Mustapha Neblaoui a lui remporté l’or de l’épreuve masculine du skeet (tir sportif).

Dans la même discipline Marihi Ibtissam a elle aussi remporté la médaille d’or alors que sa compatriote Yasmina Mesfioui s’est classée en 3e position et a de ce fait gagné la médaille de bronze.

Au final après 12 jours de compétition, le Maroc n’a pas pu faire mieux qu’une simple 5e place avec 109 médailles dont 31 en or, 32 en argent et 46 en bronze. Les Égyptiens ont été de loin les champions incontestables de ces Jeux africains avec une moisson de 273 médailles, dont 102 en or, 98 en argent et 73 en argent. Le Nigéria s’est classé deuxième avec 127 médailles, dont 46 en or, 33 en argent et 48 en bronze. La troisième place est revenue à l’Afrique du Sud avec 83 médailles, dont 36 en or, 26 en argent et 25 en bronze. Alors que la 4e place a été remportée par l’Algérie avec 125 médailles, dont 33 en or, 32 en argent et 60 en bronze.

La Côte d’Ivoire remporte 18 médailles dont 5 en or aux 12èmes jeux africains

La Côte d’Ivoire a remporté 18 médailles (5 en or, 5 en argent et 8 en bronze) aux 12èmes jeux africains de Rabat (Maroc) qui se sont déroulés du 19 au 31 août dernier contre 26 médailles en 2015, a appris APA dimanche sur place dans la capitale économique ivoirienne.Avec 69 athlètes engagés dans 10 disciplines à ces jeux et 18 médailles raflées, la Côte d’Ivoire a terminé à la 12è place derrière le Cameroun (11è) et devant le Botswana (13è).

Sans conteste, l’Egypte a été le leader de cette édition en remportant un total de 273 médailles dont 102 en or, 98 en argent et 73 en bronze.

Le pays des Pharaons est arrivé en tête du classement bien loin devant le Nigeria avec 127 médailles (46 or, 33 argent et 48 bronze), l’Afrique du sud (87 médailles : 36 en or, 26 en argent et 25 en bronze) et l’Algérie avec 125 médailles (33 en or, 32 en argent et 60 en bronze).

Le Maroc s’est, quant à lui, contenté de la 5ème place avec 109 médailles (31 en or, 32 en argent et 46 en bronze).

En ce qui concerne les performances des athlètes ivoiriens par discipline, ce sont les onze taekwondoïstes engagés qui ont remporté le plus de médailles. Cissé Cheick Sallah et ses coéquipiers ont gagné en effet, 10 médailles comme en 2015 avec 03 en or, 02 en argent et 05 en bronze.

 En athlétisme, Marie-Josée Lou et ses compatriotes ont obtenu 03 médailles. Les cinq autres médailles ivoiriennes ont été l’œuvre des archers et des escrimeurs.

La douzième édition des jeux africains de Rabat s’est déroulée du 19 au 31 août 2019 à Rabat au Maroc. Plus de 6000 athlètes africains issus de 28 disciplines sportives différentes ont pris part à ces jeux.

Les Jeux africains ont été organisés pour la première fois en 1965 au Congo-Brazzaville, puis en 1973 au Nigeria, en 1978 en Algérie, en 1987 au Kenya, en 1991 en Egypte, en 1995 au Zimbabwe, en 1999 en Afrique du Sud, en 2003 au Nigeria, en 2007 en Algérie, en 2011 au Mozambique, puis en 2015 de nouveau au Congo Brazzaville.

Rabat : Clôture en apothéose des 12èmes jeux africains

Après deux semaines de compétitions où le public a vécu des émotions fortes, des victoires, des défaites, le rideau est tombé sur la 12ème édition des jeux africains avec une cérémonie de clôture en grande pompe.Plusieurs chanteurs africains ont gratifié le public d’un florilège de leurs chansons tirés du patrimoine artistique africain riche en rythmes et en mélodies harmonieusement exécutées.

Certes, l’organisation de cette édition a été couronnée de succès à bien des égards. Des infrastructures aux standards internationaux, des conditions d’accueil des athlètes africains au top et une couverture médiatique de toutes les disciplines sportives. Tous les comités nationaux africains se sont accordés à dire que le Maroc a gagné ce défi d’organiser cette messe sportive africaine en peu de temps.

Considérés comme la plus grande manifestation sportive en Afrique, ces jeux se ont  déroulés dans les villes de Rabat, Salé, Témara, Casablanca, Benslimane et El Jadida, avec la participation de près de 6.000 athlètes.

Au programme, 29 disciplines, dont 17  qualificatives pour les Jeux Olympiques de Tokyo en 2020.

Parmi les compétitions qualificatives, figurent l’athlétisme, l’aviron, le canoë-kayak, le volleyball de plage, le cyclisme (VTT), le cyclisme de route, le tir à l’arc, le tir sportif, le badminton, le tennis, le taekwondo, le judo, la lutte, l’escrime, l’haltérophilie, la natation, et le tennis de table.

Des tournois de sports collectifs (football, handball, basket-ball, volleyball) ont été également organisés sans qu’ils ne soient qualificatifs.

Sans conteste, l’Egypte a été le leader de cette édition en remportant un total de 273 médailles dont 102 en or, 98 en argent et 73 en bronze.

Le pays des Pharaons est arrivé en tête du classement bien loin devant le Nigeria avec 127 médailles (46 or, 33 argent et 48 bronze), l’Afrique du sud (87 médailles, dont 36 en or, 26 en argent et 25 en bronze) et l’Algérie avec 125 médailles, dont 33 en or, 32 en argent et 60 en bronze.

Le Maroc s’est, quant à lui, contenté de la 5ème place avec 109 médailles (31 en or, 32 en argent et 46 en bronze).

Pour rappel, les Jeux africains ont été organisés pour la première fois en 1965 au Congo-Brazzaville, puis en 1973 au Nigeria, en 1978 en Algérie, en 1987 au Kenya, en 1991 en Egypte, en 1995 au Zimbabwe, en 1999 en Afrique du Sud, en 2003 au Nigeria, en 2007 en Algérie, en 2011 au Mozambique, puis en 2015 de nouveau au Congo Brazzaville.

Maroc : Spartan Investments rachète le groupe « City Club »

Le fonds d’investissement américain « Spartan Investments » spécialisé dans le business du sport est en train de finaliser l’acquisition du groupe City Club qui fera désormais partie de son réseau international : Crunch Fitness.Il s’agit d’une chaîne de plus de 265 clubs de fitness franchisés situés aux États-Unis, au Canada et plus récemment en Australie.

Fondé par Jonathan Harroch, le groupe City Club, leadre de fitness au Maroc, a décidé d ouvrir son capital et passer le flambeau à ce nouvel investisseur qui voit le Maroc comme une véritable opportunité de développement et une porte d’entrée dans toute l’Afrique.

Avec près de 5 ans d’existence, City Club se renforce en ouvrant son capital à de nouveaux investisseurs. Un grand pas qui permettra à ce partenaire d’accompagner le groupe dans la consolidation de son cœur de métier.

Une consolidation qui nécessitera des changements à plusieurs niveaux : un changement d’enseigne d’abord, la mise en place de nouvelles formules d’abonnement et des  ouvertures 24h/24 et beaucoup d’autres programmations qui font le succès aux États Unis.

Une nouvelle tarification d’abonnement sera annoncée plus chère probablement mais qui s’accompagnera d’investissements aux services des clients.

Les détails du deal seront révélés au grand public lors d’une conférence qui réunira l’ancien et le nouvel investisseur le 24 septembre 2019 dans un nouveau Mega club à « Lissasfa » à Casablanca.

Divers sujets au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce samedi traitent de nombre de sujets notamment la planification urbaine, la finance et les énergies renouvelables et les inondations du Sud du Royaume.+Le Matin+ rapporte que le département de l’Aménagement du territoire et de l’urbanisme entend aider les villes à mieux contrôler, comprendre et planifier leur expansion urbaine et préparer les terres qui vont servir à cela.

Il planche ainsi sur un projet d’atlas national des expansions. Ce dispositif fournira à la fois le cadre conceptuel ainsi que les données empiriques de base et les dimensions quantitatives du passé et du présent des expansions urbaines des villes, nécessaires à la mesure et à la modélisation de la croissance urbaine massive attendue dans les prochaines décennies, ajoute le quotidien.

+Libération+ indique que l’expérience marocaine dans le domaine de la finance et des énergies renouvelables a été mise en exergue devant des hommes d’affaires et des acteurs japonais lors d’une rencontre à Yokohama, en marge de la septième Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD-VII).

La rencontre, organisée par Casablanca Finance City (CFC) et l’Agence marocaine pour l’énergie renouvelable (Masen), a été une occasion de présenter aux hommes d’affaires nippons le climat d’investissement et les opportunités économiques prometteuses du Maroc et de souligner les progrès accomplis par le Royaume dans la consolidation du secteur financier et de ses investissements sur le continent africain, ainsi que dans le développement du secteur des énergies renouvelables, en tant que pilier de l’économie nationale, précise e quotidien.

+Akhbar Al Yaoum+ rapporte que l’Ambassade du Maroc à Islamabad a démenti catégoriquement les informations relayées par des médias électroniques nationaux et publiées par un site pakistanais relatives à l’importation par l’Ambassade d’une cargaison de 26 tonnes.

Des médias électroniques nationaux ont relayé des informations erronées publiées par le média pakistanais « Daily morning mail », relatives à l’importation par l’Ambassade du Royaume à Islamabad d’une cargaison de 26 tonnes, souligne un communiqué de l’Ambassade du Royaume du Maroc à Islamabad, qui « déplore la reprise de cette information, sans le moindre recoupement ni vérification ».

L’ambassade précise, à ce propos, que « toute importation d’articles hors taxes exige, selon les règles d’usage, la saisie de la Direction du protocole du ministère des Affaires étrangères du pays hôte », ajoutant que « toute demande dans ce sens doit contenir une liste de colisage indiquant la contenance de la cargaison, son origine et son port d’embarquement ».

+Al Massae+ indique que le drame de Taroudant a fait remonter à la surface les recommandations émises en 2014 suite aux inondations de Guelmim et le phénomène des constructions dans les nids des oueds. A quoi auraient servi ces recommandations restées lettre morte? C’est l’interrogation soulevée aujourd’hui après la catastrophe de Taroudant et l’enquête ouverte par les autorités compétentes en vue de déterminer les responsabilités dans ce drame, rapporte le quotidien.

La question a été soulevée lors du conseil du gouvernement, tenu jeudi, sous la présidence du chef du gouvernement en suivant des rapports présentés par les ministres concernés, à savoir le ministre délégué à l’Intérieur, le ministre de l’Equipement, des transport et de la Logistique et le ministre de l’Aménagement du territoire national, de l’urbanisme, de l’Habitat et de la politique de la ville.

L’enquête ouverte par les autorités compétentes a été également évoquée, ainsi que l’initiative de renforcer le système des alertes météorologiques pour prévenir les citoyens afin de prendre les précautions nécessaires, surtout que pas moins de 400 sites sont menacés par les inondations. Dans le même sillage, ajoutent les sources du quotidien, des efforts se multiplient encore sur le terrain à la recherche d’une victime toujours portée disparue.

Au registre sportif, + Assabah+ fait savoir que la « cavale » du joueur congolais Ricky Tulenge, qui a signé cet été un contrat de 3 ans au profit du Difaa Hassani d’El Jadida (DHJ), a rapidement fait chou blanc. Pour rappel, le joueur s’était rendu récemment à Kinshasa pour des « raisons familiales », a-t-il justifié, avant que le DHJ n’apprenne qu’il s’affaire à signer un contrat avec le Vita club, autre club phare de son pays aux côtés du TP Mazembe.

Après avoir saisi la FRMF et la FIFA, la direction du DHJ a finalement eu gain de cause puisque, selon le quotidien, l’instance footballistique mondiale a mis en garde le Vita club contre sa démarche illégale et enjoint au joueur congolais de rejoindre immédiatement son club contractuel.

Selon le porte-parole du DHJ, le club a remis à la FIFA tous les documents justifiant l’appartenance du joueur au club marocain, dont trois bulletins de paie attestant le versement de son salaire durant les trois derniers mois, ainsi que la première tranche de sa prime de signature.

Le porte-parole du DHJ a également divulgué des contacts avec l’épouse du joueur qui a exprimé sa volonté de venir vivre à El Jadida, après avoir obtenu son visa d’entrée au Maroc, rappelle la publication.

12èmes Jeux Africains : L’Egypte toujours en tête du classement

L’Egypte maintient toujours sa position en tête du classement général des 12ès Jeux Africains qui se tiennent dans le Royaume jusqu’au 31 août, à l’issue des compétitions de l’avant-dernière journée disputées vendredi.Avec 270 médailles (101 or, 97 argent et 72 bronze), l’Egypte est aux commandes, bien loin devant le Nigeria avec 125 médailles (46 or, 32 argent et 47 bronze), l’Afrique du sud (87 médailles, dont 36 en or, 26 en argent et 25 en bronze) et l’Algérie avec 124 médailles, dont 33 or, 31 argent et 60 bronze.

Le Maroc occupe la 5ème place avec 106 médailles (30 en or, 31 en argent et 45 en bronze).

Placée sous le Haut Patronage du Roi Mohammed VI, la 12è édition des Jeux Africains se déroule du 19 au 31 août dans les villes de Rabat, Salé, Témara, Casablanca, Benslimane et El Jadida, avec la participation de près de 6.500 athlètes.

Le Maroc, « partenaire solide » dans la lutte antiterroriste (Général US)

Le Maroc est un « partenaire solide dans la lutte antiterroriste et un leader régional en matière de sécurité », a déclaré, jeudi à Rabat, le général d’armée Stephen Townsend, commandant le Commandement américain pour l’Afrique (AFRICOM), à l’issue d’une visite officielle de deux jours dans le Royaume.Le responsable américain, qui s’exprimait lors d’un point de presse au terme d’une visite au Maroc, a souligné que les relations entre le Maroc et les États-Unis « reposent sur un engagement mutuel en faveur de la sécurité et du développement durable dans la région », ajoutant que « grâce aux exercices conjoints et avec d’autres partenaires africains, l’armée américaine et les Forces Armées Royales marocaines peuvent améliorer leur capacité à travailler ensemble et à offrir un avenir plus sûr et plus prospère à la région ».

M. Townsend, qui vient d’être nommé à la tête de l’AFRICOM, s’est félicité de la « coopération excellente » du Maroc avec ce Commandement US, qui « se réjouit de poursuivre sa collaboration avec le Royaume en faveur de la sécurité et de la stabilité régionales ». Au-delà d’assurer la sécurité de ses propres frontières, le Maroc «apporte la sécurité à l’ensemble de l’Afrique» à travers les formations et les opérations de maintien de la paix», a souligné le haut gradé US.

Evoquant la situation au Sahel, le général américain a indiqué que Washington « partage les préoccupations du Maroc» vis-à-vis de l’instabilité dans cette région, tout en assurant «œuvrer avec les partenaires africains et internationaux pour pallier cette situation».

Le militaire américain s’est félicité, à cet égard, des efforts du Maroc en matière de lutte antiterroriste, saluant, par la même occasion, le déploiement par l’armée marocaine d’un l’hôpital de campagne au camp Zaatari, dans le nord-est de la Jordanie. «Je suis très reconnaissant de ce partenariat», a dit M. Townsend.

Outre la coopération du Maroc dans le cadre des missions de maintien de la paix dans plusieurs régions du monde, le général US a salué la participation du Maroc à l’exercice African Lion, le «plus grand exercice de l’AFRICOM», que le Maroc accueille depuis plusieurs années.

 Le responsable américain a fait savoir que le prochain exercice verra la participation de près de 3.000 participants issus de 21 pays partenaires, dont au moins huit africains.

Politique, social et innovation au menu des quotidiens marocains

La participation marocaine à la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (Ticad), les inondations survenues dans la province de Taroudant et le lancement d’un programme Euroméditerranéen pour les innovateurs, sont les principaux sujets traités par les quotidiens de ce vendredi.+Aujourd’hui le Maroc+ aborde la participation marocaine à la Ticad, organisée à Yokohama du 28 au 30 août. Pour la publication, la moisson de la participation marocaine à la Ticad pourrait être bonne, notant que la délégation marocaine ayant fait le déplacement au Japon a multiplié les rencontres avec différents partenaires.

La participation marocaine à la Ticad ne peut qu’être bénéfique à plus d’un égard. Il s’agit tout d’abord de participer à un événement qui concerne l’Afrique entière. Une participation qui cadre avec la politique marocaine des dernières années. Il est question aussi d’ouvrir un débat et plus de canaux avec le Japon qui reste l’un des importants investisseurs étrangers dans les différentes zones d’activités industrielles, relève-t-il.

+L’Economiste+ revient sur les inondations survenues dans la province de Taroudant, qui ont fait 7 morts.

L’incurie administrative continue non seulement de retarder le développement du pays, mais menace sa cohésion sociale à l’issue de drames qui coûtent la vie à des concitoyens. Compter les morts encore et encore et n’en tirer aucun enseignement, déplore-t-il.

Une cruelle routine, mais pour combien de temps? Même s’ils sont insignifiants comparés aux statistiques des hécatombes sur les routes marocaines, les dessous de ces drames, plus que leurs bilans, n’en ont pas moins une forte incidence sur la commotion nationale, estime-t-il.

D’autant que les cataclysmes, c’est-à-dire la dimension imprévisible, qui servent de toile de fond ne sont dans la plupart des cas qu’une partie des déterminants. Les autres devant être pistés au détour de graves fautes de gestion, de défaillances, de clientélisme, ou de toutes ces variables à la fois.

Dans le même sillage +L’Opinion+ constate que le stade de football édifié sur le lit d’un oued a été frappé par des torrents de crue faisant morts et disparus parmi des jeunes de deux villages qui se disputaient un match.

Là aussi, il est question de hooliganisme, mais un hooliganisme d’un autre genre, autrement plus dangereux et plus assassin étant installé dans le temps et l’espace: celui de l’irresponsabilité, de l’incompétence, de l’improvisation et du non-respect des lois et des réglementations, estime le quotidien, soulignant l’impératif de lier la responsabilité à la réddition des comptes.

+Les Inspiration Eco+ rapporte que Med’Innovant, un programme organisé par l’établissement public français d’aménagement Euroméditerranée, vient de lancer son 5e appel à projets en vue de les repérer et de les accompagner. Il concerne tous les « innovateurs » des pays des rives Nord et Sud de la Méditerranée.

Le journal précise que les candidats doivent déposer leur dossier entre le 2 et le 29 septembre 2019.

Les candidatures doivent porter sur 9 thématiques que sont, comme le précise le quotidien, l’énergie, l’environnement, l’habitat, la mobilité, le numérique, les objets connectés, la sécurité et l’économie sociale et solidaire.

L’offre sera aussi jugée sur sa solidité et son business model. Elle se doit d’être pertinente, faisable techniquement, mature commercialement et implémentable rapidement. La candidature doit également avoir un niveau de maturation élevé, précise la publication.

Selon le journal, les lauréats bénéficieront d’une dotation financière de 20.000 euros, ainsi que d’un territoire d’expérimentation pour tester leur solution. Ils pourront aussi profiter d’une visite personnalisée du périmètre d’intervention d’Euroméditerranée pour étudier les potentialités des champs d’application de la solution innovante primée, avec un apport en nature et un accompagnement dédié.

Saidia, perle incontournable de la Méditerranée

Avec ses quatorze kilomètres de sable doré et son interminable plage sablonneuse conjuguée à un éclat solaire ensorcelant, la ville marocaine de Saidia s’impose en tant que perle incontournable de la Méditerranée et un pôle d’attraction pour de nombreux estivants nationaux et étrangers.Par Hicham Alaoui

Située à l’extrême nord-est du Maroc, à la frontière maroco-algérienne, Saïdia est devenue une destination prisée pour les inconditionnels de baignade et les touristes en quête de fraîcheur et de tranquillité, créant ainsi une atmosphère joyeuse et conviviale entre les visiteurs envoûtés par les plaisirs de la mer et par la nature ensorcelante de cette région qui conjugue aussi parfaitement les plaisirs de la mer et le charme du littoral.

La nage sans risque est assurée. Une mer de rêve plus attractive en temps de marée basse. Pour les amateurs du calme, il suffit de longer la côte vers l’embouchure de la Moulouya pour apprécier les félicités de la tranquillité absolue et les intimités de la faune et la flore.

Incontestablement, la station balnéaire de Saidia est désormais prête à concurrencer les traditionnelles destinations balnéaires du Royaume, en l’occurrence Agadir, Essaouira ou encore Martil (région de Tétouan).

Surnommée « La Perle bleue », initialement, son nom était Ajroud, qui signifie «poésie» en amazigh, Saidia a inauguré en 2009 dans le cadre du Plan Azur, sa station balnéaire qui comporte une marina, un port de plaisance, un village d’accueil pour les touristes est quasi-déserte toute l’année.

Réalisée sur une superficie de 696 hectares, la station balnéaire de Saïdia est  dotée de 30.000 lits, 9 hôtels, 12 villages de vacances, 8 résidences touristiques, 2 700 appartements, 300 villas et de nombreux centres commerciaux.

Les amateurs de golf trouvent également leur compte dans le fameux parcours de 18 trous où des tournois professionnels sont organisés régulièrement.

La corniche, aménagée sur 6 km en front de mer est une zone de promenade propice au jogging et aux balades à pied ou à vélo. Quant aux amoureux des belles plages, il est facile de trouver son petit coin de paradis sur les vastes étendues de sable blanc. Avec sa ceinture de 14 km de sable fin ourlant les eaux limpides de la Méditerranée, Saïdia vous invite au délassement au son des douces vagues qui viennent s’échouer sur la plage. S’y reposer est un délice, mais on s’y amuse aussi !

Seul bémol est que la ville connait une certaine cherté injustifiée des produits alimentaires. Un phénomène dû essentiellement aux intermédiaires qui saisissent la saison estivale pour augmenter les prix des produits, sachant que Saidia est à mi-cheval entre la ville de Berkane, grenier agricole de l’Oriental et capitale des agrumes du Maroc Oriental et Oujda, capitale de l’Oriental et métropole à vocation commerciale et tertiaire.

Les autorités sont appelées plus que jamais à intensifier les campagnes de contrôle des prix pour protéger le consommateur et promouvoir le tourisme, un secteur dont la ville en a pleinement besoin.

Les groupes marocain BCP et japonais SMBC se joignent pour développer des opportunités d’affaires en Afrique

Le groupe Banque Centrale Populaire (BCP) et le groupe japonais Sumitomo Mitsui Banking Corporation (SMBC) ont signé ce mercredi un mémorandum d’entente, destiné à développer des opportunités d’affaires sur le coltinent africain.Scellé en marge de la 7e conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD VII), cet accord reflète la volonté commune des deux institutions de renforcer leur coopération dans les secteurs stratégiques des différentes zones géographiques de leur présence, contribuant ainsi à favoriser davantage le développement durable des activités de commerce et d’investissement entre le Japon et l’Afrique, a souligné Kamal Mokdad, DG de la BCP et de l’International.

Concrètement, à travers ce partenariat, la BCP et ses filiales vont désormais accompagner les clients japonais et asiatiques du groupe SMBC dans le cadre de leurs projets d’investissement et de commerce au Maroc, à Maurice ainsi que dans les pays de présence du groupe BCP en Afrique subsaharienne.

L’accompagnement porte sur des solutions globales et sur mesure, allant du financement de projets, des produits de cash-management et de Trade finance, au développement de partenariats locaux.

Enseignement et régionalisation avancée au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi consacrent de larges commentaires à la rentrée scolaire, à la mise en œuvre de la régionalisation avancée et aux Jeux africains qui se déroulent au Maroc jusqu’au 31 août.+Aujourd’hui le Maroc+ relève que la rentrée scolaire et universitaire, cette année, pourrait être assez différente des précédentes. Il est question notamment de la mise en œuvre des dispositions de la loi-cadre, une loi qui avait été bloquée durant des mois au sein de l’institution législative en raison des divergences sur les langues d’enseignement entre les forces politiques.

Le premier défi de taille de cette rentrée est d’assurer la mise en œuvre totale de la loi-cadre en dépit des résistances sur son chemin. Le second défi de cette rentrée concerne, sans nul doute, le dossier des anciens contractuels, qui semblent camper sur leur position, constate le quotidien.

La formation professionnelle n’est pas en reste, puisque la rentrée prochaine coïncide avec le démarrage de la mise en œuvre de la nouvelle feuille de route présentée en avril dernier, estime-t-il, jugeant les défis « très grands pour garantir la réussite de la rentrée ».

+L’Economiste+  évoque les difficultés que rencontre la mise en œuvre de la régionalisation au Maroc. « Pourquoi ça ne marche toujours pas? (…) Les atouts ne manquent pourtant pas sur ce chantier: une loi organique sur les régions assez ambitieuse, une volonté institutionnelle d’aller le plus loin possible, ainsi que des enjeux inlassablement réitérés », se demande le journal.

On le sait, il s’agit d’inverser la logique top-down, de l’Etat-centralisateur. Encore faut-il ici que l’échelon régional sorte de ses torpeurs, expérimente des idées nouvelles, propose, harcèle pour vendre un projet, marketer un territoire, trouver un financement, suggère-t-il.

Au registre sportif, +Al Ahdath Al Maghribia+ rapporte qu’après huit jours de compétition, le Maroc a conservé sa 3e place au classement général des 12es Jeux Africains. Au total, le sport national a vendangé 68 médailles dont 22 en or 19 d’argent et 27 de bronze.

Au complexe sportif Prince Moulay Abdallah de Rabat, le karaté marocain a dicté sa loi. En effet, le Maroc a raflé 25 médailles dans cette discipline, dont 9 en or, 4 d’argent et 12 en bronze, ce qui lui a permis de s’accrocher à la troisième place du tableau des médailles.

Bien que 3e au classement général à trois jours de la fin des Jeux africains, le Maroc compte toujours sur l’athlétisme pour se hisser à la première place du podium continental, commente la publication.

Athlétisme: l’Ivoirienne Ta Lou remporte l’Or sur le 100 m dames des jeux africains 2019

La célèbre sprinteuse ivoirienne Marie-Josée Ta Lou a remporté mardi à Rabat au Maroc la médaille d’Or au terme de la finale du 100 m dames des jeux africains 2019.L’Ivoirienne qui conserve ainsi son titre,  a réalisé un chrono de 11″ 09 devançant  ses adversaires Gina Bass ( 2è, Gambie) et Basant Hemida (3è, Égypte). Son compatriote Arthur Gue Cissé en compétition pour la finale du 100 m hommes a obtenu la médaille d’argent en 09″ 97 derrière le nigérian Ekowo Raymond qui a réalisé un chrono de 09″ 96. 

gée de 30 ans, Marie-Josée Ta Lou,  la vice-championne du monde sur 100 m et 200 m à Londres en 2017,  est l’une des fiertés de la Côte d’Ivoire au plan sportif. La douzième édition des jeux africains se tient du 19 au 31 août 2019 à Rabat au Maroc. Plus de 6000 athlètes africains issus de 28 disciplines sportives différentes participent à ces jeux.

Le Japon réaffirme officiellement sa position de non reconnaissance de la soi-disant « rasd »

Le ministre nippon des Affaires étrangères, M. Taro Kono, a réitéré, mardi à Yokohama, que son pays ne reconnait pas la soi-disant « rasd ».« Je voudrais réaffirmer que la présence dans la TICAD VII de toute entité que le Japon ne reconnait pas comme Etat n’affecte en rien la position du pays par rapport au statut de cette entité », a tenu à préciser le chef de la diplomatie nippone au début de la réunion ministérielle en prélude à la conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD-VII), qui se déroule jusqu’au 30 août à Yokohama.

Dimanche, le Directeur général du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord au ministère japonais des Affaires étrangères, l’ambassadeur katsuhiko Takahashi, a réaffirmé la position constante de son pays de non reconnaissance de la soi-disant « rasd ».

L’ambassadeur katsuhiko Takahashi a insisté que « le Japon ne reconnait pas le « Sahara occidental comme Etat ». « Ceci est une position constante et immuable. Le Japon n’a pas l’intention de la changer », a affirmé le haut responsable japonais.

Le 7ème Sommet de la conférence internationale sur le développement de l’Afrique, est organisé à Yokohama, à l’initiative du gouvernement japonais, conjointement avec les Nations unies, le Programme des Nations unies pour le développement, la Commission de l’Union africaine et la Banque mondiale.

Droits de l’Homme, fiscalité et enseignement au menu des quotidiens marocains

Les droits de l’Homme au Maroc, les arriérés de paiement, les relations entre le Maroc et l’Algérie et le projet de loi sur l’enseignement et la formation sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.+Aujourd’hui le Maroc+ revient sur les droits de l’homme au Maroc. Plus de 600 personnes viennent de se voir notifier de la part du Conseil national des droits de l’Homme les décisions définitives qui leur rendent justice dans le cadre de l’Instance équité et réconciliation (IER). Les bénéficiaires pourront désormais recevoir leurs indemnités pour un volume de 87 millions DH, constate le journal.

Mais au-delà de l’aspect pécuniaire, certes important, c’est surtout l’aspect moral et hautement symbolique du dossier qu’il faut retenir. Car une fois tous les dossiers des années dites de plomb instruits, traités et clôturés, la juridiction inventée pour la circonstance, en l’occurrence l’lER, devra naturellement cesser d’exister, car sans objet, relève-t-il.

Au passage, et c’est le plus important, l’épisode IER aura permis d’instaurer et d’institutionnaliser au Maroc la notion de la responsabilité imprescriptible de l’État dans le temps et dans l’espace. La preuve, malgré des dossiers incomplets et surtout la grande difficulté à reconstituer des événements et faits remontant à plusieurs décennies, les instances en charge de ces affaires ont continué à travailler pour que la vérité et la justice soient rétablies au profit des bénéficiaires concernés, soutient-il.

+L’Economiste+ aborde les arriérés de paiement. Le journal dénonce des moyennes d’arriérés sectoriels pointant à 374 jours, et ce dans des secteurs capitalistiques tels que le BTP.

Ce massacre ne se cantonne pas à des retards. Il engendre d’autres phénomènes qui font reculer le Maroc. D’abord, l’offre d’emploi a baissé significativement et on y signale des salaires impayés. Ensuite, depuis des années, le ministère du Logement s’est rendu invisible : aucun conseil, pas d’ajustement politique pour réduire l’investissement dans un domaine en crise, constate-t-il.

Enfin, la mise à genou du secteur se traduit par d’inchiffrables pertes de compétitivité sur le continent, alors même que l’Afrique a besoin de bâtisseurs plus proches d’elle que de constructeurs d’autres cultures, ajoute-t-il.

+L’Opinion+ revient sur les relations entre le Maroc et l’Algérie. Le Roi Mohammed VI ne manque pas une occasion pour envoyer des signaux, exhortant à la réconciliation, aux voisins algériens, afin de tourner la page d’une adversité géopolitique qui a été et demeure une entrave à la réalisation du rêve unioniste maghrébin.

Dans son discours à l’occasion du 20ème anniversaire de son intronisation, le Souverain a, encore une fois, fait acte de foi en l’importance vitale de bonnes relations avec le pays voisin de l’Est et en le regroupement, relève le quotidien.

Le contexte est d’autant plus propice que le peuple algérien vit, actuellement, une phase de transition dans l’évolution de son système politique. Par respect pour le peuple algérien et confiant en sa capacité à tracer lui-même et emprunter la voie qu’il s’est choisi, le Maroc a soigneusement évité de se mêler, constate-t-il.

+Al Akhbar+ rapporte que le projet de loi-cadre relatif au système de l’enseignement et de la formation qui vient d’être adopté vendredi dernier, à l’unanimité, par la Chambre des conseillers et en un temps record.

Il aura suffit, en effet, d’une semaine pour examiner et valider ce texte qui a été déposé au parlement il y a presque une année, le 5 septembre 2018, et a été au centre d’une polémique à la première Chambre, qui a donné lieu à un blocage de plusieurs mois. La loi-cadre ainsi adoptée devrait entrer en vigueur dès la prochaine rentrée scolaire, écrit le quotidien. Ainsi, après son adoption à l’unanimité en commission, le projet de loi-cadre a obtenu 42 voix favorables des membres de la majorité et des groupes parlementaires du PAM et de la CGEM, alors que trois membres (de la CDT) de la Chambre ont voté contre et neuf, tous de l’Istiqlal, se sont abstenus lors du vote en séance plénière, précise le quotidien.

Au cours de cette séance plénière, le ministre de l’Éducation nationale, Said Amzazi, a souligné que le texte, qui constitue l’aboutissement d’un processus auquel ont d’ailleurs contribué différentes institutions constitutionnelles, s’inscrit dans «la continuité d’une dynamique renouvelée pour la réforme du système d’éducation et de formation, un processus qui illustre la ferme volonté royale de moderniser l’école marocaine et d’améliorer sa performance», souligne la publication.

Ouverture à Casablanca d’un atelier consulatif de l’ECOSOCC/CIDO sur le thème de l’année de l’UA

Un atelier consultatif sur le thème de l’UA pour l’année 2019 à savoir « Année des réfugiés, des rapatriés et des déplacés internes : vers des solutions durables au déplacement forcé en Afrique », a ouvert ses travaux, lundi à Casablanca avec la participation d’une pléiade d’experts, de spécialistes et de chercheurs venant de toutes les régions de l’Afrique, et d’autres d’Europe et des Etats-Unis d’Amérique outre les représentants de la société civile marocaine et africaine.Initiée par la Direction des Citoyens et de la Diaspora (CIDO) et le Conseil Economique, Social et Culturel de l’Union africaine (ECOSOCC), en partenariat avec l’Association Internationale Clé de la Paix pour le Développement et la Solidarité, en tant que Vice-président de l’ECOSOCC/UA pour la région de l’Afrique du Nord, cette rencontre se propose de sensibiliser aux différents axes stratégiques de l’Agenda 2063 de l’UA, y compris le thème de l’année.

Au menu de cet événement figure l’examen de plusieurs thématiques se rapportant notamment à l’identification des incertitudes qui entourent les réfugiés et les déplacés en Afrique vers des solutions durables, aux questions relatives au cadre juridique, à la bonne gouvernance et aux droits de l’Homme et à la démocratie en Afrique, en tant que vecteurs pour des solutions durables à la situation des déplacées, réfugiés et rapatries ainsi que la nouvelle politique migratoire du Maroc, devenue une référence au niveau africain.

La rencontre se déclinera en groupes de travail qui débattront des principaux défis à relever du thème de l’année 2019, afin de développer des messages clés vers des solutions durables et de l’approche participative de la société civile en vue de garantir l’assistance et la protection des droits, la non-discrimination et l’égalité des immigrés, des réfugiés et des déplacés.

Il s’agit également de définir un plan d’action du développement humain vers l’intégration socio-économique et d’engager une réflexion pour l’élaboration d’un cadre juridique et institutionnel continental consacré à la prévention du déplacement interne, à la protection et l’assistance aux immigrés, déplacées et rapatries.

L’Atelier mettra aussi l’accent sur l’Agenda Africain pour la Migration, soumis par le Roi Mohammed VI, en sa qualité de Leader sur la question de la Migration, à la 32ème Session Ordinaire des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’UA, tenue en février 2019 à Addis-Abeba.

Cet agenda, comme a souligné le Souverain marocain, est fondé sur une « démarche inclusive et participative » et permet « le développement d’une approche novatrice et positive de la migration qui intègre les dynamiques régionales de la migration et œuvre en faveur de la réalisation du potentiel lié au binôme migration-développement, en adoptant le prisme de la sécurité humaine ».

La consultation développera aussi un mécanisme concret pour une participation active et significative, identifiant les principaux défis à relever afin de développer des messages thématiques clés pour contribuer activement au processus de vulgarisation en cours du thème de l’année de l’UA.

L’Atelier s’intéressera aussi à la question de la protection sociale des migrants devenue une question centrale de préoccupation des gouvernements et partenaires sociaux dans l’ensemble du continent.

En effet, les travailleurs migrants ne disposent pas de couverture sociale et les problématiques centrales auxquelles ils doivent faire face sont diverses.

Force est de constater que le rôle des travailleurs migrants dans le développement économique d’un pays n’est que l’une des nombreuses raisons pour lesquelles les systèmes de sécurité sociale doivent offrir une couverture à cette frange de la population.

Pour rappel, l’Afrique, qui représente un peu plus de 16% de la population mondiale, compte un tiers des populations déplacées, composées de 7,3 millions de réfugiés et 14,7 millions de personnes déplacées à l’intérieur du continent soit un total de 22 millions de personnes recensées en 2018.  Ces personnes fuient la violence, la pauvreté, ou encore les ravages du changement climatique.

Devant ce constat alarmant, l’Afrique, fait incontestablement face à une crise des migrations et des déplacements sans précédent.

La sensibilité des décideurs africains à cette question ne date pas d’aujourd’hui. En effet, l’Afrique célèbre cette année le 10ème anniversaire de l’adoption de la Convention de Kampala sur les réfugiés. Instrument juridiquement contraignant, cette Convention qui a été adoptée le 6 décembre 2009, prévoit une réponse à la fois politique, logistique et financière à la question brûlante des déplacés sur le continent.

La question des réfugiés, des rapatriés et déplacés internes est intimement liée à d’autres problèmes auxquels le continent fait face, tels que la pauvreté, les inégalités, la paix, ou encore l’urgence des menaces environnementales. Les solutions à cette problématique passent immanquablement par les réponses humanitaires qui nécessitent plus d’investissements financiers par les pays eux-mêmes comme par la communauté internationale.

Education, économie et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce samedi s’intéressent à un certain nombre de sujets notamment l’adoption par la Chambre des conseillers du projet de loi-cadre sur l’éducation et la formation, le déficit commercial et la transformation des clubs en sociétés sportives.+Le Matin+ rapporte que la Chambre des conseillers a adopté, vendredi à la majorité, le projet de loi-cadre relative au système d’éducation, de formation et de recherche scientifique.

Ce texte a obtenu 42 voix favorables, alors que trois membres de la Chambre ont voté contre et neuf se sont abstenus.

Au cours de cette séance plénière, le ministre de l’Éducation nationale, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Said Amzazi, a souligné que le projet s’inscrit dans la continuité d’une dynamique renouvelée pour la réforme du système d’éducation et de formation, un processus qui illustre la ferme volonté royale de moderniser l’école marocaine et d’améliorer sa performance.

Abordant les plus importantes dispositions du projet, le ministre a mis l’accent sur l’engagement de l’État en faveur de la gratuité de l’enseignement public et à en promouvoir l’obligation pour les enfants âgés de 4 à 16 ans, tout en portant un intérêt particulier aux enfants en situation de handicap et à l’atténuation des disparités spatiales en la matière.

Selon le ministre, l’accent est également mis sur la rénovation et l’adaptation des programmes d’éducation et de formation, mais aussi des approches pédagogiques, avec l’arabe comme une langue principale d’enseignement aux côtés de la langue amazighe, sans oublier la promotion des langues étrangères.

+Al Ittihad Ichtiraki+ relève que le déficit commercial au Maroc s’est aggravé de 4,7 milliards de DH (1 euro = 10,6 DH) à fin juin 2019 par rapport à fin juin 2018, pour atteindre 102,5 milliards de DH, selon les derniers chiffres de l’Office des changes.

Cette aggravation résulte d’une évolution des exportations (+4,4 milliards de DH) moins importante que celles des importations (+9,2 milliards de DH). Les premières totalisent 145,1 milliards de DH, les secondes 250,6 milliards.

+L’Economiste+ fait savoir qu la Direction du Trésor et des finances extérieures (DTFE), relevant du ministère de l’Économie et des finances, a lancé vendredi deux opérations de placement des excédents de trésorerie d’un montant global de 4,3 milliards de dirhams. Il s’agit d’un placement avec prise en pension de 1 milliard DH, souscrit sur cinq jours au taux moyen pondéré de 2,42%, indique la DTFE, citée par la publication.

 

Le second placement, également avec prise en pension, porte sur 3,3 milliards DH et souscrit sur trois jours au taux de 2,24%.

Au registre sportif, +Al Massae+ indique la Fédération royale marocaine de football (FRMF) a décidé de passer à la vitesse supérieure pour activer la transformation des clubs en sociétés sportives

L’instance footballistique a fait appel à six bureaux de conseils dans le but d’accélérer ce chantier, d’autant que les clubs marocains devront opérer leur mue avant le coup d’envoi de la saison en septembre, rapporte le journal.

Il y a d’autant plus urgence que le patron de la fédération marocaine a fixé le 20 août comme date limite pour les clubs marocains en vue de recevoir l’accréditation du ministère de la Jeunesse et des sports leur permettant de se transformer en sociétés sportives, précise le quotidien.

BMCE Bank certifié ISO 37001 relatif au système anti-corruption

La banque marocaine, BMCE Bank Of Africa a été certifié ISO 37001 relatif au système de management anti-corruption, a annoncé, vendredi, le groupe dans un communiqué.Le dispositif de prévention et de lutte contre la corruption a été jugé conforme à la norme mondiale.

BMCE Bank of Africa avait joué au Maroc et à l’échelle régionale un rôle de précurseur dans l’obtention de plusieurs certifications notamment celles de l’ISO 14001, ISO 50 001 et OHAS 18001, relatives, respectivement, aux systèmes de mManagement environnemental et social, d’efficacité énergétique, d’hygiène, santé et sécurité.

Désormais, pour la première fois en Afrique, la certification ISO 37 001 relative au système de management anti-corruption a été obtenue par BMCE Bank Of Africa réaffirmant, ainsi, son engagement sociétal d’apporter une contribution active à la lutte contre ce fléau et inscrivant, en premier lieu, le principe d’éthique des affaires en tant qu’objectif principal de sa Charte de Responsabilité Sociétale.

Cette certification a été obtenue aux termes d’un Audit approfondi de la banque et après plusieurs dizaines d’entretiens auprès de différentes fonctions de la banque.

Economie, sécurité et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi se focalisent sur nombre de sujets d’ordre économique, sécuritaire, diplomatique et sportif.+L’Economiste+ révèle que la Banque centrale a versé pas moins de 19 milliards de dirhams (1 euro = 10,6 DH) sous forme de dividendes et d’Impôt sur les Sociétés (IS) au Trésor, au cours des 10 dernières années.

Même si ce n’est pas sa mission principale (veiller à la stabilité des prix), la Banque centrale «c a déjà émis un chèque de 636 millions de dirhams au profit du Trésor au titre des recettes de monopoles et de participation», écrit le journal qui rappelle que les dividendes versés dépendent des besoins de l’Etat et de ses performances financières.

Le quotidien affirme que la Banque centrale a engrangé un bénéfice de 985 millions de dirhams en légère baisse de 6%, principalement en raison d’éléments non récurrents.

En revanche, le résultat brut d’exploitation, lui, s’est amélioré de 12% à 1,8 milliard de dirhams, suite à la bonne conduite des opérations de politique monétaire et de gestion des réserves de change.

+Al Ahdath Al Maghribia+ écrit que les autorités locales ont lancé une vaste opération de contrôle de ces appartements et de sensibilisation de leurs propriétaires, et ce dans le cadre des efforts déployés pour anticiper tout ce qui peut toucher à la sécurité publique.

La même source ajoute que les autorités échangent avec les propriétaires au sujet des précautions qu’ils doivent prendre quand ils louent leurs appartements, ainsi que des procédures légales qu’ils doivent mener pour se conformer à la loi.

Selon la publication, cette campagne est menée par une commission où sont représentés l’ensemble des services impliqués dans la sécurité et la préservation de la sûreté publique, dont les autorités locales, la DGSN et les forces auxiliaires. Elle a entamé, depuis une semaine, une tournée des résidences et des complexes résidentiels connus pour abriter des appartements meublés destinés à la location.

D’après le journal, cette campagne n’a pas tardé à apporter ses premiers fruits, puisqu’elle a permis de mettre la main sur un touriste étranger recherché pour son implication présumée dans plusieurs crimes. Il s’agit, selon la même source, d’un Français faisant l’objet d’un mandat d’arrêt international émis par la justice de son pays qui le soupçonne d’être impliqué dans une tentative d’homicide à l’aide d’armes à feu. Il a été interpellé justement dans un appartement meublé qu’il louait dans la ville ocre.

+Le Matin+ indique que le Consulat Général des États-Unis à Casablanca a annoncé avoir entamé le projet de construction de ses nouveaux locaux dans la capitale économique, qui devrait démarrer dans la deuxième moitié de 2020.

Une rencontre a été organisée récemment avec une quinzaine d’entreprises marocaines souhaitant collaborer avec les entreprises américaines sélectionnées pour construire le nouveau complexe, indique un communiqué de la représentation consulaire, cité par le quotidien.

« Casablanca continue de se développer en tant qu’un hub de classe mondiale pour les affaires, les médias, le commerce et le tourisme, et notre établissement diplomatique doit également répondre aux critères d’un établissement de classe mondiale », a souligné Jennifer Rasamimanana, Consule Générale des États-Unis à Casablanca en marge de cette rencontre.

Composé de plusieurs bâtiments, ce nouveau complexe moderne à usage mixte occupera près de 3 hectares de la zone Casa-Anfa, près du site de l’ancien aéroport de Casablanca, précise le journal.

+Les Eco+ rapporte que l’Olympique de Marseille a annoncé mercredi l’ouverture d’une école de football pour les jeunes à Tunis, la première de l’OM à l’étranger. Celle-ci devrait ouvrir ses portes le 7 septembre prochain, a-t-il été annoncé.

L’ouverture de cette école baptisée « OM School Tunis », sera suivie par d’autres dans le Maghreb, dont le Maroc, a indiqué le club français.

« La priorité pour nous, c’est l’Afrique. Nous lançons le programme international ici, en Tunisie. Dans quelques semaines, ce sera en Algérie et après au Maroc », ont annoncé les représentants du club français, cités par le quotidien.

Elle entraînera des enfants de 5 à 16 ans, trois fois par semaine, sur le plan physique mais aussi psychologique.

 

Casablanca abrite les 5 et 6 août un atelier de l’ECOSOCC/CIDO sur le thème de l’année de l’UA

Un atelier consultatif sur le thème de l’UA pour l’année 2019 à savoir « Année des réfugiés, des rapatriés et des déplacés internes : vers des solutions durables au déplacement forcé en Afrique », sera organisé, les 5 et 6 août par la Direction des Citoyens et de la Diaspora (CIDO) et le Conseil Economique, Social et Culturel de l’Union africaine (ECOSOCC).Première du genre, cette rencontre, initiée en partenariat avec l’Association Internationale Clé de la Paix pour le Développement et la Solidarité, en tant que Vice-président de l’ECOSOCC/UA pour la région de l’Afrique du Nord, verra la participation d’officiels marocains et africains, ainsi que d’une pléiade d’experts, de spécialistes et de chercheurs venant de toutes les régions de l’Afrique, et d’autres d’Europe et des Etats-Unis d’Amérique outre les représentants de la société civile marocaine et africaine, apprend-on auprès des organisateurs.

La rencontre se propose de sensibiliser aux différents axes stratégiques de l’Agenda 2063 de l’UA, y compris le thème de l’année.

Au menu de cet événement figure l’examen de plusieurs thématiques se rapportant notamment à l’identification des incertitudes qui entourent les réfugiés et les déplacés en Afrique vers des solutions durables, les déplacées, les réfugiés et les rapatries (cadre juridique, gouvernance, droits de l’Homme et démocratie) et à la nouvelle politique migratoire du Maroc, devenue une référence au niveau africain.

La rencontre se déclinera en groupes de travail qui débattront des principaux défis à relever du thème de l’année 2019, afin de développer des messages clés vers des solutions durables et de l’approche participative de la société civile en vue de garantir l’assistance et la protection des droits, la non-discrimination et l’égalité des immigrés, des réfugiés et des déplacés.

Il s’agit également de définir un plan d’action du développement humain vers l’intégration socio-économique et d’engager une réflexion pour l’élaboration d’un cadre juridique et institutionnel continental consacré à la prévention du déplacement interne, à la protection et l’assistance aux immigrés, déplacées et rapatries.

L’Atelier mettra aussi l’accent sur l’Agenda Africain pour la Migration, soumis par le Roi Mohammed VI, en sa qualité de Leader sur la question de la Migration, à la 32ème Session Ordinaire des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’UA, tenue en février 2019 à Addis-Abeba.

Cet agenda, comme a souligné le Souverain marocain, est fondé sur une « démarche inclusive et participative » et permet « le développement d’une approche novatrice et positive de la migration qui intègre les dynamiques régionales de la migration et œuvre en faveur de la réalisation du potentiel lié au binôme migration-développement, en adoptant le prisme de la sécurité humaine ».

La consultation développera aussi un mécanisme concret pour une participation active et significative, identifiant les principaux défis à relever afin de développer des messages thématiques clés pour contribuer activement au processus de vulgarisation en cours du thème de l’année de l’UA.

Dans une déclaration à APA, le Président de l’Association Internationale Clé de la paix, Khalid Boudali, pour le Développement et la Solidarité a souligné l’importance de cet événement qui intervient alors que plus du tiers des personnes déplacées dans le monde, se trouvent en Afrique.

« Conflits, violations des droits de l’Homme, catastrophes naturelles, problèmes graves de santé publique, crise humanitaire, etc sont à l’origine de ces déplacements des populations africaines », a-t-il dit, plaidant pour des réponses holistiques et inclusives aux tendances lourdes de la migration et les dynamiques migratoires actuelles dans notre continent.

L’objectif général de l’Atelier est d’approfondir la réflexion sur les causes profondes du déplacement forcé en Afrique, discuter de ses conséquences et proposer des solutions durables, a fait savoir le DPO de l’Afrique du Nord, appelant la société civile africaine à s’impliquer de manière « positive » et être un partenaire actif des décideurs africains.

M. Boudali s’est attardé sur la politique de migration et d’asile au Maroc, rappelant que cette stratégie est basée sur quatre axes principaux relatifs à la régularisation des demandeurs d’asile et des migrants remplissant les conditions nécessaires, la qualification du cadre légal relatif à la migration et l’asile, l’élaboration et la mise en œuvre d’une stratégie d’insertion des migrants et des réfugiés pour en faire des facteurs d’enrichissement de la société et la lutte contre les réseaux de trafic des êtres humains.

Et d’ajouter que le leadership du Maroc au niveau africain en matière de migration, sous la conduite de SM le Roi Mohammed VI, s’est traduit par plusieurs actions d’envergure, notamment à travers sa contribution substantielle au débat international sur cette question et l’harmonisation de sa politique migratoire avec les nouveaux défis imposés par ce phénomène.

Il à cet égard, cité le Sommet de l’ONU sur la migration, tenu en décembre 2018 à Marrakech au cours duquel a été adopté le pacte mondial pour une migration sûre, ordonnée et régulière en présence de représentants de 159 pays, sur les 193 membres de l’ONU.

Pour rappel, l’Afrique, qui représente un peu plus de 16% de la population mondiale, compte un tiers des populations déplacées, composées de 7,3 millions de réfugiés et 14,7 millions de personnes déplacées à l’intérieur du continent soit un total de 22 millions de personnes recensées en 2018.  Ces personnes fuient la violence, la pauvreté, ou encore les ravages du changement climatique.

Devant ce constat alarmant, l’Afrique, fait incontestablement face à une crise des migrations et des déplacements sans précédent.

La sensibilité des décideurs africains à cette question ne date pas d’aujourd’hui. En effet, l’Afrique célèbre cette année le 10ème anniversaire de l’adoption de la Convention de Kampala sur les réfugiés. Instrument juridiquement contraignant, cette Convention qui a été adoptée le 6 décembre 2009, prévoit une réponse à la fois politique, logistique et financière à la question brûlante des déplacés sur le continent.

La question des réfugiés, des rapatriés et déplacés internes est intimement liée à d’autres problèmes auxquels le continent fait face, tels que la pauvreté, les inégalités, la paix, ou encore l’urgence des menaces environnementales. Les solutions à cette problématique passent immanquablement par les réponses humanitaires qui nécessitent plus d’investissements financiers par les pays eux-mêmes comme par la communauté internationale.

L’Afrique, choix stratégique du Maroc

Depuis son intronisation en juillet 1999, le Roi Mohammed VI a placé l’Afrique au cœur de ses choix stratégiques, réaffirmant ainsi l’identité africaine du Royaume et renforçant progressivement sa position sur le continent, une vocation africaine qui a pris certes une nouvelle dimension en s’inscrivant dans le cadre d’une vision de long terme.Par Hicham Alaoui

Cette nouvelle dynamique du Royaume envers le continent, qui a pris un élan des plus remarquables sous la conduite du Roi Mohammed VI depuis son accession au Trône, est la continuité et la consécration de relations séculaires fondées sur des modèles socio-historiques et spirituels ancestraux. 

Outre les liens ancestraux qui remontent loin dans l’histoire et qui témoignent d’un rayonnement spirituel et culturel du Royaume au niveau du continent, l’histoire contemporaine atteste d’une forte présence du Maroc sur la scène africaine.

En effet, dès l’année 2000, le souverain a décidé de supprimer les dettes des pays africains, en vue d’alléger les fardeaux qui pesaient sur leur budget, bâtir un avenir commun et radieux du continent africain afin de mieux servir les citoyens africains.

Après ce geste royal de supprimer les dettes des pays africains, le Souverain s’est rendu sur le terrain en multipliant ses visites dans plusieurs contrées africaines, lançant des projets structurés et structurants en commun avec ces pays, investissant dans la proximité pour répondre aux attentes des Africains et agissant pour promouvoir le continent.

C’est dans cet esprit que des partenariats gagnant-gagnant ont été conclus et réconfortés par l’héritage culturel, religieux et historique qui lie le Royaume à ses partenaires africains. Ce qui a balisé la voie à des stratégies économiques et commerciales entre le Maroc et les pays africains.

Dans ce sens, l’expérience et l’expertise marocaines ont été mises à contribution par des pays africains et leurs institutions afin de développer les secteurs de l’économie, du commerce, de l’agriculture et des nouvelles technologies. Cette approche a été concluante sur les échanges commerciaux du Maroc avec ses partenaires africains.

Ces échanges ont pris une tendance exponentielle en passant de 4.6% de l’ensemble des échanges du Maroc à 6.4%, se chiffrant à près de 3,6 milliards d’euros (38 milliards de dirhams). L’Afrique s’est ainsi confortée comme premier bénéficiaire des investissements du Maroc dans le continent grâce à ce développement de partenariats gagnant-gagnant et l’implication royale en faveur du développement du continent.

Ceci a permis au Royaume de s’imposer comme l’un des principaux investisseurs sur le continent grâce au dynamisme de ses banques, qui facilitent les exportations marocaines vers les pays africains.

En outre, l’organisation de l’économie marocaine, orientée vers la promotion de la coopération sud-sud, grâce à la volonté royale a consolidé la position du Maroc dans le continent.

Pour bien traduire sur le terrain cette volonté, le Roi Mohammed VI a entrepris des tournées dans plusieurs pays africains où il s’était enquis de plusieurs projets et programmes de développement, financés par le Royaume.

Du Sénégal en passant par le Burkina Faso, la Guinée équatoriale, le Gabon, le Cameroun, le Bénin, la Gambie, le Niger, le Nigeria, le Congo Démocratique, l’Ethiopie, le Rwanda, la Tanzanie et bien d’autres pays, les visites royales ont été autant d’occasions pour la signature de conventions et d’accords de coopération et le lancement de projets sociaux au profit des populations, en particulier en milieu rural et dans les zones reculées où les services sociaux font défaut et les besoins humanitaires sont énormes.

La réalisation du gazoduc maroco-nigérien s’inscrit dans cette approche. Ce pipeline permettra de relier les deux pays, de renforcer leur coopération dans ce domaine et servir l’axe de l’Afrique-Europe.

Le secteur de la finance et celui des télécommunications ont été aussi explorés, en dépit de la forte concurrence internationale, permettant au Maroc d’apporter sa pierre à l’édifice de construction de l’Afrique. Le journal ajoute que ces investissements sur le terrain se développent et se renforcent, au grand bonheur des Africains et des Africaines.

Aussi, le Roi Mohammed VI œuvre personnellement à la promotion d’une solidarité effective pour un développement humain durable en Afrique, lequel figure parmi les priorités de l’action diplomatique du Royaume.

2017, reste une année charnière dans les relations Maroc-Afrique. C’est ainsi que le début de cette année marquera le retour du Maroc à sa famille institutionnelle à l’Union africaine. Un retour considéré comme le couronnement de l’intense politique africaine du Maroc qui a atteint un nouveau seuil grâce à l’engagement fort et constant du Roi Mohammed VI, qui n’a eu de cesse de faire de la coopération avec les pays africains un des axes majeurs de la politique étrangère du pays.

Le retour du Maroc au sein de l’UA ouvre de nouveaux marchés économiques pour le Royaume notamment dans le secteur agricole et des services. Pour rappel, les deux tiers des investissements étrangers du Maroc sont destinés à l’Afrique, ce qui a fait du Royaume le deuxième investisseur africain dans le continent et le premier dans l’ouest de l’Afrique, sachant que plus de 1.000 entreprises marocaines sont implantées en Afrique, notamment en Afrique subsaharienne, dans des secteurs aussi vitaux que l’agriculture, les banques et les finances, les télécommunications, l’immobilier, l’industrie pharmaceutique et la production d’engrais.

Décidément, la décision historique du Maroc de retourner au sein de l’aréopage africain est un acte qui a permis d’ouvrir une nouvelle page exaltante pour le Royaume dans ses relations avec l’Afrique.

La présence du Maroc au sein des structures de l’UA, outre sa présence économique, financière, religieuse et sa politique remarquée sur l’immigration, est de nature à lui permettre d’imprimer une nouvelle dynamique au sein de l’Organisation continentale et d’infléchir le rapport de force en faveur du renforcement de la sécurité, de la stabilité et du progrès du continent.

Il est certain que l’avenir politique, économique, culturel et sécuritaire du Maroc demeure intimement lié au continent africain, expression de la profondeur stratégique.

Qu’on se le dise, l’Afrique est indéniablement le relais de croissance naturel du Maroc. Au-delà d’être un partenariat gagnant-gagnant/Sud-Sud, le modèle marocain en Afrique épouse les contours d’un réel cadre de co-développement.