La commission européenne renforce la lutte contre l’immigration irrégulière, au Mali

Deux nouvelles actions vont être lancées par la commission européenne, au Mali, dans le cadre de la stabilité et de la lutte contre la migration irrégulière. Ces actions ont été adopté, lundi 13 juin 2016, et rejoignent d’autres actions qui seront appliquées dans la région du Sahel et du bassin du lac Tchad, pour un montant total de 95,7 milliards FCFA

Le Mali, qui partage une frontière avec des pays d’Afrique du Nord, est l’un des pays de transit de la migration irrégulière en partance pour l’Europe. Ces flux migratoires qui génèrent un phénomène d’insécurité, représentent un défi majeur pour les pays européens. La Commission européenne dont le domaine d’action, en matière d’immigration, est d’enquêter sur les réseaux de trafiquants, les déjouer, et aider les pays de l’UE à adapter leurs pratiques, a adopté, le 13 juin dernier, 6 nouvelles actions pour aider financièrement des pays d’Afrique à endiguer les flux de migrants. Pour ce faire, le Mali recevra un montant de 19 milliards de FCFA, pour améliorer la surveillance de ses zones frontalières et renforcer la sécurité des régions de Mopti et Gao, par une présence plus accrue et effective des forces de sécurité (police, gendarmerie, garde nationale, forces armées maliennes, douanes et protection civile), afin de prévenir les migrations irrégulières et la traite des êtres humains.

Un programme régional contre la migration irrégulière, englobant le Mali et les pays de la région sahélienne, sera doté d’un budget de 27 milliards de FCFA. Il visera à une meilleure coopération entre les différents pays et au renforcement des capacités opérationnelles de leurs autorités, afin d’effectuer un contrôle effectif de leur territoire, via la création d’unités policières mobiles, multidisciplinaires et autosuffisantes.

Ces nouvelles actions de la Commission européenne visent à assurer une meilleure gestion des flux de migrants traversant les zones frontalières des pays sahéliens, pour apporter une réponse immédiate à la situation de crise en Méditerranée et pour contribuer à la stabilité et au développement économique et social des pays concernés.