Lupita NYONG’O, une kényane à Hollywood

Elle a tout juste 31 ans et est en passe de devenir la nouvelle coqueluche du cinéma américain. Il y a peu, Lupita Nyong’o était encore inconnue du grand public. Mais il aura suffit d’un seul film pour la hisser au statut de star hollywoodienne. Grâce à  sa prestation dans « 12 years A slave », elle vient de décrocher, ce 2 mars, lors de la cérémonie des Oscars, la statuette du meilleur second rôle féminin. Actrice et réalisatrice Lupita Nyong’o est une autodidacte. Il n’y a pas si longtemps, elle était une illustre inconnue. Elle s’était pourtant essayée à  tout sans jamais attirer l’attention des plus grands. Aujourd’hui, grâce à  Steve McQueen et son dernier film événement «12 Years A Slave», il semblerait que son destin soit en passe de changer. Née au Mexique en 1983, de parents, exilés politiques, Lupita a très vite souhaité retourner en Afrique pour retrouver ses racines. Elle y restera définitivement. Du moins, pour un temps. Là -bas, elle commence à  aimer le cinéma, la caméra et tous les métiers qui tournent autour du septième art. Ses premiers pas seront en 2005 lors du tournage de «The Constant Gardener» de Fernando Meirelles. Filmée au Kenya, Lupita en profite pour intégrer l’équipe de Meirelles en tant qu’assistante de production. C’est une certitude, ça y est : elle est passionnée par le cinéma! Elle enchaà®ne alors un rôle dans une mini-série, diffusée sur MTV et très populaire en Afrique, «Shuga», puis s’essaye à  la réalisation avec «In my Genes» en 2009, un documentaire sur huit albinos vivant au Kenya. Une vraie «touche à  tout» jusqu’à  cette chance incroyable que va lui offrir Steve McQueen. Lors des casting pour le film «12 Years A Slave», Lupita Nyong’o arrive à  se démarquer des quelques 1000 autres actrices. Steve Mc Queen dit qu’il a su immédiatement qu’elle serait parfaite pour jouer Patsey, la maà®tresse secrète de Michael Fassbender dans le long-métrage. Résultat: un premier grand rôle au cinéma et une partition saluée par l’ensemble des critiques. En effet, elle a déjà  gagné un Critics Choice Awards et un Screen Actors Guild Awards pour ce rôle de Patsey. Son Oscar du Meilleur second rôle féminin, elle l’a raflé à  de grands noms comme Jennifer Lawrence et Julia Roberts, une habituée de l’Académie. C’est à  une « standing ovation » fournie qu’elle a eu droit. Et, selon les critiques, ce n’est que le début!

Guinée : Le Capitaine Dadis reçoit un Oscar au Palais du Peuple

Conakry est le point de mire d’une cérémonie très spéciale. En effet, le CIMA, en la personne du sénégalais, Sidi Abdallah Sy, a organisé la remise d’un oscar du mérite et de l’excellence au Capitaine Moussa Dadis Camara, président du CNDD, le parti de la junte militaire au pouvoir en Guinée. Un oscar? Certains haut diplomates se demandent à  quoi correspond cette récompense. Un ambassadeur sur place, affirme que C’’est là  un nouvel épisode du Dadis Show. Toujours est-il que le président sénégalais Abdoulaye Wade a fait le déplacement pour remettre son prix au Capitaine Dadis lors de la cérémonie. Une cérémonie qui fait suite au « Forum de l’Afrique qui gagne », tenu à  Paris, du 9 au 11 juillet 2009 et durant laquelle, deux prix ont été décernés au Capitaine Dadis Camara : le Grand Trophée de l’Afrique et l’Oscar du mérite économique pour la lutte contre les narcotrafiquants et dont Dadis s’est fait le maà®tre. Cheval de bataille du CNDD(le conseil national pour la démocratie et le développement)en Guinée. « Papa » Wade a donc remis à  son « fils » Dadis, vêtu de son treillis sa récompense sous les applaudissement de la salle du Palais des Peuples de Conakry ce samedi 8 juillet. A son tour, Dadis offre à  Wade un boubou peul indigo et la toque du sage d’ Afrique. Après la cérémonie, le spectacle a continué avec les magnifiques prestations des Ballets Africains de Guinée, la troupe Keita Fodé Bah, l’orchestre qui a repris des morceaux du Bembeya Jazz. Féerique, magique, le spectacle a ravi les yeux. Le comité d’organisation n’ a pas fait les choses en petit. Une cohorte de journalistes internationaux ont été invités pour couvrir l’évènement Le président du CIMA, a salué la présence du président sénégalais Wade.  » Dadis est un homme d’espoir pour l’Afrique ». Le Cima a porté son choix sur lui pour soutenir son action, pour les valeurs de justice, de solidarité et saluer des actes courageux dans un combat dangereux contre le trafic de drogue et la corruption. Il faut rendre hommage à  la Guinée et à  son peuple, depuis le NON de 1958. C’est là  un pari sur l’ avenir et la jeunesse continentale Le président du CNDD, incarne les vertus patriotiques pour tirer l’Afrique vers le haut, a ajouté Mr Sy, et qui encourage en même temps les opérateurs économiques à  s’intéresser à  la Guinée. Beaucoup d’opérateurs économiques ont donc fait le déplacement pour assister à  cette cérémonie, ainsi que d’éminents patrons et personnalités du monde des affaires africains. Pour Abdoulaye Wade, le chef de l’état sénégalais, « Les militaires de guinée n’ont pas fait de coup d’ état, ils ont ramassé le pouvoir dans la rue. Ce ne sont pas des assoiffés de pouvoir, car la place des militaires est à  la caserne. Et cocasse,il promet de revenir passer ses vacances en guinée… La conférence de presse : le Mali évoqué Autre point fort de cette journée, le Capitaine Dadis a tenu recevor la presse internationale, qu’il a invité à  cette remise de prix. Au menu des questions, la tenue des élections, la lutte contre le trafic de drogue, la politique du CNDD, les relations avec les voisins africains, l’Union Africaine et le Maroc. Dadis n’a pas manqué de louer les efforts du président malien ATT, pour développer son pays :  » ATT est un aà®né, souvent j’aime à  m’inspirer de son enseignement « , a dit Dadis, content d’avoir en face de lui une délégation malienne. La conférence de presse a duré 3h 30, durant lesquelles, Dadis a fait son plaidoyer pour la Guinée libre, une Guinée nettoyée de la corruption, du népotisme, de l’ethnocentrisme etc… ; Tantôt calme, tantot emporté, on a reconnu le phénomène Dadis qui intrigue et fascine aussi les journalistes du continent. A suivre…