Yelema : Pourquoi tant de démissions ?

Depuis quelques semaines, le parti Yelema (Le changement) se vide de certains de ses membres fondateurs et autres militants. Après la démission, le 6 juin de neuf cadres du parti, c’est toute la section de Diré qui a posé ses valises à la CODEM le 15 juillet. Les démissionnaires reprochent au Président Moussa Mara des violations répétées des principes de base du parti et l’absence de promotion du leadership jeune, entre autres.

Au sein du parti de l’ancien Premier ministre Moussa Mara, la saison semble compliquée. En deux mois, des dizaines des membres ont claqué la porte. Parmi eux, des fondateurs du parti. Les conséquences  d’un long malaise auquel ces militants ont choisi de mettre fin en débarquant pour la plupart à la Convergence pour le Développement du Mali (CODEM) de l’actuel ministre de l’Environnement, de l’assainissement et du développement durable, Housseini Amion Guindo.

« Avec certains membres fondateurs, nous avons décidé de démissionner de Yelema, parce que nous avons créé ce parti sur la base de la vérité et de la transparence, de la responsabilisation de la base, de la promotion du leadership jeune, de la méritocratie,  des  intérêts publics supérieurs aux intérêts privés. Au bout de dix ans d’exercice,  nous nous sommes rendus compte que le Président du parti, Moussa Mara, n’était pas en train de respecter ces  principes », se justifie Amadou Aya, démissionnaire, Secrétaire politique de Yelema pendant près de  dix ans.

Il fait partie de la première vague de neuf cadres qui a démissionné le 6 juin dernier.  L’ancien membre du Comité exécutif de Yelema assure toutefois qu’ils étaient seize  le jour de leur adhésion à la CODEM. Le 15 juillet, c’est toute la section Yelema de Diré qui les a rejoints, ouvrant une brèche non négligeable au sein du parti.

Départs forcés ?

Face à ces départs, le  Président de Yelema ne cache pas son regret de voir ces compagnons d’antan lui tourner le dos. « Nous avons été témoins de cette situation déplorable, cela d’autant plus que certains partants ont été les fondateurs du parti. À l’annonce du départ de ces camarades, les instances du parti ont mis en place trois commissions pour aller discuter avec eux : une commission du comité exécutif central, dirigée par le Maire de la Commune IV, une commission des femmes et une dernière des jeunes. À chacune de ces commissions ils ont indiqué qu’ils sont déjà partis et ont fait le choix du parti où ils comptent désormais militer, en l’occurrence la CODEM », confirme Moussa Mara.

« Libéré », le nouveau membre du bureau national de la CODEM énumère les raisons du divorce. « Quand le premier responsable du parti est aux affaires, ministre, Premier ministre, et qu’il ne peut pas promouvoir le leadership jeune selon le mérite de chacun, il y a des questions à se poser. Il prenait également des décisions sans en référer à l’Exécutif et à la base, comme lors de l’élection présidentielle de 2018, où il fait une déclaration unilatérale de candidature en foulant au pied les principes du parti », raconte Amadou Aya. Il ajoute : « et, après cela, alors qu’on s’apprêtait à aller à Kenieba pour la campagne, il est venu nous dire lors d’une réunion de comité qu’il se retirait  au profit de Cheick Modibo Diarra. Cela nous a choqués ».

À l’inverse, l’ancien Premier ministre assure qu’il a toujours agi selon les principes du parti. Ayant écrit plusieurs livres, animé des conférences et occupé des responsabilités, Mara entend laisser ces éléments parler en sa faveur. « Le parti Yelema souhaite garder chacun de ses militants, comme tous les autres partis. A fortiori ses responsables, dont certains membres fondateurs. Il fera tout pour cela, mais à l’impossible nul n’est tenu. La vie politique a ceci de particulier que des départs sont constatés, de même que des arrivées. Nous recevons les arrivées et déplorons les départs », regrette le chef du parti.

Alors que ses anciens camarades le soupçonnent de manoeuvre pour rester à la tête du parti au-delà des dix ans prévus, Mara annonce qu’il quittera « ce poste pour  continuer à militer au sein du parti, car personne n’est indispensable ».

Pour reconquérir d’autres militants, indispensables pour faire aboutir ses ambitions politiques, Yelema compte, selon son président, sur ses idées, ses principes et ses convictions. « Nous restons donc sur notre voie, sans aucune animosité envers qui que ce soit et avec la ferme ambition de réaliser le vrai changement au Mali », conclut-il. Mais cette sérénité affichée suffira-t-elle à contenir l’hémorragie ?

Pourparlers d’Alger : l’opposition rejette le document

Les négociations avec les groupes armés étaient au C’œur de la déclaration du chef de file de l’opposition. Le parti, par la voix de Soumaila Cissé, considère que le document présenté par la médiation comporte des faiblesses et n’est pas bon. Les quatre points formulés dans ledit document de « préaccord » sont à  revoir à  savoir : la notion de « zone de développement des régions du nord » et celle de «régions intégrées », la représentation des communautés du Nord au niveau national, la répartition des pouvoirs entre l’Etat et les régions, et la gestion de la sécurité après signature de l’accord. Remplacement des cadres compétents Fidèle à  son engagement à  mettre le problème du nord au dessus des querelles politiciennes, Soumaila Cissé, depuis l’élection du président Ibrahim Boubacar Keita, constate que l’administration malienne subit un véritable choc, qui se traduit par le remplacement systématique des cadres les plus compétents par des militants RPM, au mépris du professionnalisme et de la compétence, et donc au détriment de l’intérêt national et des usagers du service public. « Les cadres de l’opposition sont systématiquement relevés de leur fonction en violation flagrante de la moi n°00-047 AN / RM du 13 juillet 2000 portant statut des partis politiques de l’opposition et des critères de rigueur, de compétence, d’expérience, et d’honnêteté » déclare t-il. Pour Cissé , les cadres sont relevés parce qu’ils ne sont du RPM ou de la majorité présidentielle, ce qu’il appelle les journalistes à  dénoncer. La sécurité mal maà®trisée Evoquant la sécurité mal maà®trisée, l’honorable Soumaila Cissé pense que ‘l’insécurité généralisée et grandissante. Notamment les mines qui font des morts, les attaques terroristes, les vols de bétail, les agressions physiques, affectent dangereusement la paix sociale et annihile tout effort de développement. C’‘est ainsi qu’il accuse le Président de la République de tergiverser et d’incapacité à  prendre des dispositions fermes et suivies, afin que soit préservée la sécurité des personnes et des biens. « C’’est pourquoi la restructuration rapide et effective des forces armées et de sécurité s’impose, doit être accélérée. l’URD rappelle la nécessité impérieuse de bâtir une armée forte professionnelle et républicaine, capable de garantir de manière durable la sécurité et l’intégrité du territoire national. La construction d’une armée passe par un changement radical dans les méthodes de recrutement et de nomination. l’URD demande au président de la république l’adoption de la loi de programmation militaire toujours attendue. De plus, la mauvaise gouvernance et la corruption au C’œur de l’Etat, l’économie malienne en mauvaise posture, l’école malienne, le RAVEC au rabais ont aussi été évoqués lors de cette conférence de presse.

Landernau politique : revoilà le PDES

Selon des sources proches du parti, Hamed Diane Séméga, son président serait à  Bamako pour prêter main forte aux membres de la commission d’organisation de cette 2è convention nationale du Pardi pour le développement économique et la solidarité (PDES), et qui devrait se tenir du 1er au 2 novembre 2014 à  Bamako. Enjeu de cette convention qui intervient après une pause en raison du changement de régime : la mise en place d’une nouvelle direction du parti, la relecture des textes internes, la réaffirmation des orientations avec pour objectif principal de respecter l’idéologie prônée par l’ancien locataire de Koulouba qu’était ATT, à  savoir les grands chantiers de développement économique et social. s’y ajoute la mise en place des bureaux des mouvements de femmes et de jeunes et enfin l’élection des membres de son comité exécutif national. En son temps, et lorsqu’il était au diapason, le PDES comptait des personnalités d’envergure comme Hamed Diane Séméga, ex ministre des transports et dauphin attitré d’ATT à  l’époque, Jeamille Bittar ou encore la maire de Goundam, Oumou Sall Seck… Réimplanter le parti sur le plan national Selon l’indicateur du Renouveau, Nouhoum Togo, chargé à  la communication et à  la mobilisation du parti PDES, a fait savoir que toutes les dispositions seraient prises pour un bon déroulement de ces assises qui seront sans nul doute le lieu o๠le combat d’ATT sera à  nouveau dynamisé. « Notre objectif est de recadrer le parti parce que nous avons compris que beaucoup de ténors étaient au PDES juste pour leurs intérêts », précise t-il. Pour ce faire des délégués viendront de l’intérieur du Mali, précisément quatre délégués par coordination régionale, les présidents des commissions centrales, les présidents d’Assemblée régionale etc… Afin de redorer l’image du parti et réimplanter le PDES dans le territoire national et international, il faut de nouvelles assises. En 2011, déjà , le parti se félicitait d’une implantation certaine par ces propos de son président : « En effet, au jour d’aujourd’hui, notre parti couvre en termes d’implantation l’ensemble du territoire national, avec un taux de mise en place des structures d’environ 90% », affirmait alors Séméga. A cette 2è convention, de nombreux sujets seront à  l’ordre du jour car le parti entend bien répondre aux aspirations du peuple malien. Cette convention nationale se déroulera à  un moment les élections communales ont été repoussées à  6 mois et parallèlement aux législatives partielles de Yorosso. Enfin, nul doute que les militants du PDES trouveront dans cet évènement, l’opportunité d’évoquer le retour en terre malienne de leur mentor ATT exilé à  Dakar après le coup d’Etat du 22 mars 2012.

Ruée vers le RPM : la valse des militants

A l’intérieur du Mali, comme dans le district de Bamako, le parti RPM ne cesse d’enregistrer des adhésions tous azimuts. Comme il fallait s’attendre, les militants des partis de l’opposition comme des partis d’alliance de la majorité présidentielle virent avec armes et bagages au RPM. Quand certaines veulent se positionner sur les têtes de liste avec l’objectif d’être réélus dans leurs communes, d’autres veulent s’approcher du pouvoir pour bénéficier des grâces du régime et fleurir leurs affaires. Ce qui explique ce phénomène de transfuge, de débauchage massif et de transhumance qui dominent l’actualité politique au Mali. La valse des militants A titre d’exemple, à  Niéna, dans la région de Sikasso et village d’origine de l’homme d’affaires malien, Malamine Koné, la démission en cascade de militants des rangs de l’URD et de l’Adema au profit du RPM est parlante. En clair, les deux formations politiques ont purement et simplement perdu leur base dans cette commune : « Nous n’avons pas le choix, tous nos militants ont viré au RPM », explique dépité un conseiller communal croisé dans les couloirs de l’Assemblée. Il en est de même en commune II du district de Bamako o๠le maire (ADEMA) Youssouf Coulibaly est au C’œur de scandales fonciers et financiers. Ce dernier n’a trouvé d’autre issue que de changer de camp tout bonnement :  » En étant au parti du pouvoir, nous serons à  l’abri de la justice », confesse l’un de ses proches. Ailleurs, en commune I de Bamako, le premier adjoint M’pè Diarra de l’Adema a également viré au parti RDPM de Cheick Modibo Diarra dans le seul but d’être tête de liste pour les communales à  venir. Signalons à  cet effet que le maire de cette commune Mme Conté Fatoumata Doumbia a été suspendue suite aux conséquences désastreuses des inondations de 2013 et qui ont fait plus d’une trentaine de morts à  Bamako. Et en dépit de cela, ses proches continuent à  penser que sa suspension n’est qu’une vengeance politique. Tout récemment, cinq députés du parti Fare(opposition), viennent de claquer la porte pour aller grossir les rangs des tisserands. l’arrivée de ces transfuges du parti de l’ancien premier ministre d’ATT a ainsi permis au parti RPM d’avoir la majorité absolue au sein de l’Assemblée nationale du Mali. Par ailleurs d’autres démissions sont annoncées dans les différents partis politiques notamment à  Dioila, Kita, Koulikoro, Sekou, et Sikasso. La valse des militants continue.

Politique : les vérités de Amadou Aya

Selon Amadou Aya, le secrétaire politique du parti Yéléma (Changement), le parti créé seulement en 2009 a aujourd’hui un député à  l’Assemblée, et figure dans le groupe APM (Alliance pour le Mali), deuxième force du parlement avec 27 députés. Communales en vue Par rapport aux élections communales d’octobre prochain, Amadou Aya indique que son parti est déjà  dans une dynamique de préparation et sera prêt pour les dates indiquées par les autorités. « Lors des élections législatives passées, le parti était présent dans 30 circonscriptions électorales. Pour les communales, beaucoup de communes du pays ont manifesté leur volonté de participer aux joutes électorales », lance le secrétaire politique avec fierté. Amadou Aya table sur une prestation encore plus honorable du parti du changement pour le scrutin d’octobre. Un challenge que le parti compter bien relever. Et d’ailleurs, l’absence d’un membre du parti dans le gouvernement n’offusque point les membres de Yéléma. l’essentiel, assure notre interlocuteur, est que les hommes et les femmes du gouvernement puissent œuvrer dans le sens de la réussite du projet d’Etat, à  savoir sortir le Mali de la crise de façon durable. Kidal… Abordant la visite de Moussa Mara à  Kidal avec près d’une dizaine de ministres, il martèle qu’elle était loin d’être inopinée dans la mesure o๠il l’annoncée devant l’Assemblée nationale lors de sa déclaration de politique générale. La visite s’inscrivait, explique Amadou Aya, dans un cadre précis à  savoir, s’enquérir des conditions de vie des populations et du redéploiement de l’Administration dans ces villes qui ont beaucoup souffert de la crise. ‘’Ceux qui jugent la visite inopportune pouvaient le dire à  l’Assemblée dès son annonce, mais ils ne l’ont pas fait. En réalité le premier ministres a bien ce droit de se déplacer dans les régions du Mali dans la mesure o๠les Accords (de Ouagadougou) reconnaissent l’intégrité territoriale du Mali », plaide-t-il. Et d’ironiser ceux qui demandent le départ de Mara : « je pense qu’ils doivent avoir un autre agenda différent de celui du Mali qui est de ramener la paix en vue du développement. Ils appartiennent à  une opposition stérile. Pour les contrarier, un sondage crédible paru aujourd’hui dans la presse indique que plus de 90% des Maliens sont contre la démission du premier ministre Moussa Mara ». l’homme préfère se garder de tout commentaire sur la démission de Soumeylou Boubèye Maà¯ga du Ministère de la Défense et des Anciens combattants.

Etat de la Nation : le regard du Parena

l’impasse. C’’est la situation dans laquelle se trouve le pays. Du moins si l’on en croit le Parti pour la renaissance nationale(PARENA) qui passe au crible les 7 mois du pouvoir IBK. Pourquoi le parti du bélier blanc a-t-il décidé de sortir de son mutisme maintenant ? La réponse du parti: « Le PARENA avait émis les réserves les plus expresses sur la précipitation avec laquelle l’élection présidentielle avait été organisée. N’ayant pas été entendu, il a fini par retirer son candidat de la course. Toutefois, respectueux du vote du peuple malien, notre parti a observé depuis l’investiture du président de la République un silence volontaire pour ne pas gêner l’action des nouvelles autorités et laisser le soin aux électeurs de mesurer les conséquences de leur vote. Sept mois après, nous avons décidé de prendre la parole pour alerter, s’il en était besoin, l’opinion car la nouvelle gouvernance montre ses limites et risque de conduire le pays tout entier dans une impasse irrémédiable et dangereuse ». La situation économique et financière du pays, la nouvelle gouvernance la situation au nord du pays sont passés au peigne fin par le document dont nous avons reçu une copie. Dépenses au sommet de l’Etat Le document déplore et juge périlleux « l’irruption de la famille dans les affaires de l’Etat ou encore le rôle prépondérant, une première précise t-il dans l’histoire du Mali, joué par la famille du président de la République dans les secteurs stratégiques de la Nation. Le document charge le nouveau pouvoir sur des dépenses jugées dispendieuses. Ainsi dénonce t-il, le coût de la rénovation du palais de Koulouba passé de 2 à  10 milliards de FCFA. Le Parena veut avoir des explications sur les conditions d’achat d’un nouvel avion, Boeing 737—700 à  17 milliards de FCFA. Mieux, le parti de Tiébilé Dramé invite le président à  annuler l’achat dudit avion. « Un pays comme le Mali, à  peine sorti de la crise, sous perfusion internationale, peut-il se permettre un tel luxe », s’interroge t-on. Par rapport au nord du Mali, le Parena émet des inquiétudes qu’il justifie par « le retour des jihadistes, la recrudescence des attaques à  la roquette, l’explosion de mines anti-personnel dans plusieurs secteurs du Nord, la découverte de grenades et près de 6 (six) tonnes de produits chimiques entrant dans la composition d’explosifs et les vives tensions intercommunautaires démontrent à  suffisance que la situation au Nord doit demeurer la priorité des priorités ».

Le CNID vers l’implosion

La présidentielle et les législatives sont bien passées par là . Ajourné au premier tour de la présidentielle, mis KO par la liste du RPM à  Ségou, Me Mountaga Tall est sorti groggy des dernières joutes électorales. Il a beau prôner le contraire en parlant lors de sa conférence de presse de «Â sa grandeur à  ne pas faire de recours pour aller au parlement » mais la réalité est toute autre. A Ségou, l’avocat a commis une erreur de casting au moment de la confection de sa liste avec Sabati et l’Adema. Dramane Dembélé n’a en rien pactisé avec le CNID? que suite au refus du RPM de lui céder trois sièges sur la liste. Les deux candidats défaits à  la présidentielle ont tenté et échoué à  la porte du parlement. Aujourd’hui, l’Adema se cherche un patron pendant que le CNID va vers l’implosion. Son patron, comme tous les leaders fondateurs de parti politique, refuse ou feint d’être déstabilisé par la grogne de ses militants outrés par les contreperformances du Maitre. Défection du DG de l’OMH Face à  ce silence de mépris de Me Tall, certains cadres préparent leur paquetage pour rejoindre des prairies plus clémentes. D’autres négocient avec des formations politiques pour des coalitions en direction des joutes communales. Pour l’heure, l’ancien ministre et actuel Directeur Général de l’Office Malien de l’Habitat Modibo Kadjogué a rompu les amarres. Il a quitté le CNID après plusieurs signaux envoyés au patron dans l’espoir qu’il réagisse, qu’il se rebiffe, et se remette en cause pendant qu’il était encore temps. Dans les rangs du CNID, il est reproché au président Tall sa surdité aux grincements de dents des militants. Ces derniers n’ont pas jusqu’ici digéré la gestion clanique du parti avec la désignation de membres de la famille du patriarche aux postes offerts au CNID lors de la transition. Autre grief, suite au coup d’Etat et au report des élections de 2012, le président du parti n’a pas jugé utile de convoquer un congrès pour désigner le candidat devant défendre les couleurs du CNID à  la présidentielle. C’’était une question de principe, de respect des procédures et d’implication des militants à  la base. Le chapelet de griefs est aussi long que le silence du président Tall qui a déjà  perdu Hady Niangadou et le Docteur Alkory Ag Iknane. Le président Tall doit surveiller ses arrières puisque nombre de formations courtisent ses jeunes dont surtout le vice-président Coulibaly Mamadou. Avec les défections en cascade, le CNID va vers des jours difficiles. La politique est certes comme un train avec des militants qui descendent à  toutes les gares et d’autres qui montent mais un leader prévoyant doit multiplier les initiatives en direction des ténors pour ne pas les perdre car? et il faut le reconnaitre,tous les militants ne se valent pas.

Choguel Kokala Maïga, toutes griffes dehors !

Très connu dans le landernau politique malien, Choguel K. Maà¯ga fait partie des 28 candidats qui vont briguer la magistrature suprême au compte du scrutin présidentiel du 28 juillet 2013. Le natif de Tabango dans la région de Gao défendra les couleurs du Mouvement patriotique pour le renouveau(MPR), parti se réclamant de l’ancien président malien, Moussa Traoré dont il fut l’un des plus proches qu’il était étudiant. C’’est pourquoi il a été un membre influent de la puissante Union des Jeunes du Mali(UNJM), qui fut à  l’époque avec l’Union nationale des femmes du Mali(UNFM) un véritable bras séculier de l’Union démocratique du peuple malien(UDPM), véritable parti-Etat du général président, Moussa Traoré. Cet ingénieur en Télécommunication formé en ex-URSS, est un grand tribun, qualité qu’il exploita pour se poser en véritable opposant du régime de l’ancien président Alpha Oumar Konaré. Le quinquagénaire s’est présenté pour la première fois à  l’élection présidentielle en 2002 o๠il récolte au premier tour le score peu honorable de 2,73% des suffrages exprimés. l’arrivée au pouvoir en 2002 du président Amadou Toumani Touré marquera la fin de la disette politique pour le Tigre en chef qui fit son entrée dans le premier gouvernement de Ahmed Mohamed Ag Hamani. Il héritera du poste de l’Industrie et du Commerce. Un poste qu’il conservera jalousement jusqu’en 2007. l’opposant devenu aphone à  cause de son long bail avec le gouvernement a préféré soutenir ATT en 2007 au lieu de se présenter au scrutin présidentiel. En quittant le gouvernement à  la même année, Choguel Kokala Maà¯ga sera nommé un an plus tard, en 2008, à  la tête du Comité de régulation des télécommunications(CRT), l’ancêtre de l’actuelle Agence malienne de régulation des télécommunications et des postes(ARMTP). Pour sa deuxième tentative d’occuper le très convoité fauteuil présidentiel de Koulouba, le porte-étendard du parti du Tigre, sort toutes ses griffes pour neutraliser ses adversaires pour se frayer un chemin. Pour y arriver, ce père de près d’une dizaine d’enfants veut s’appuyer sur un programme qui tire sa force de la lutte contre la mauvaise gouvernance et son corollaire de corruption ainsi que du redressement, entre autres, de l’économie et de l’école malienne.

L’ADR et le FDR scellent leur alliance avant les élections

Le Front uni pour la démocratie et la République (Fet l’Alliance pour la sauvegarde de la démocratie et la République (A ont procédé au lancement officiel de leur plateforme politique et électorale ce vendredi 31 mai en présence des présidents des partis politiques affiliés, des militants et sympathisants, des membres des associations et du corps diplomatique. Dans la déclaration solennelle, la coalition compte mener des actions et contribuer à  l’élaboration et à  l’application des stratégies communes se traduisant par des appels de soutien dès le premier tour au bénéfice des candidats choisis par les partis membres de l’alliance, le soutien total de tous les membres au profit du candidat qualifié au second tour. Mais au cas o๠deux candidats de l’alliance seraient qualifiés pour le second tour, « les partis s’engagent à  faire prévaloir l’esprit de l’alliance et à  respecter son règlement intérieur et son code de conduite ». Pour ce qui concerne les élections législatives et communales, l’alliance s’engage sur la base des orientations de la direction nationale des partis politiques et des concertations au niveau local, à  présenter des listes communes dans toutes les circonscriptions du Mali. Par ailleurs, la coalition exige dans sa déclaration, la libération de Kidal, la présence des forces alliées et maliennes et l’administration dans cette localité dans les meilleurs délais. Pour l’alliance, cette exigence un préalable à  toute élection au Mali. « Si le Mali, la France, la CEDEAO et tous ceux qui ont soutenu notre pays jouent le jeu, dans les jours à  venir l’armée malienne sera à  Kidal avant le 28 juillet. Il faudrait que tout le monde se mobilise, que ça ne soit pas seulement une incantation. Le contraire prouve que l’engagement des uns et des autres n’est pas sincère » a déclaré Ibrahima Ndiaye, président de l’ADR/FDR. « Cette plateforme est une réponse aux préoccupations de ses militants. Sa signature magnifie l’humilité de chacun des candidats et cette humilité fera avancer ce grand rassemblement » a-t-il ajouté. Le paraphe des documents par les présidents des partis et associations membres de l’alliance a mis fin à  la cérémonie. Né au lendemain du coup d’Etat du 22 mars 2012, le FDR regroupe des partis politiques et associations à  caractère politique. Son objectif était d’obtenir le retour à  une vie constitutionnelle normale et le maintien des institutions de la République.

Dramane Dembélé : « Ne perdez pas votre temps, je ne lâcherai pas »

Il s’agissait de célébrer le 22ème anniversaire de la création de son parti, l’alliance démocratique du Mali (Adema) PASJ. Dramane Dembélé, qui en est le candidat désigné pour la prochaine présidentielle a profité de la conférence de presse organisée à  cette occasion pour riposter aux critiques quant au choix porté sur sa personne. C’’était ce 28 mai, au siège de l’Adema lors d’une conférence de presse Considéré comme une rupture générationnelle au sein de l’Adema, le choix de Dramane Dembélé en avait pourtant surpris plus d’un, au sein comme en dehors du parti. « On m’attaque que je ne suis pas un professionnel politique, d’autres disent que je suis un novice politique , des attaques qui fusent sur ma modeste personne. Je dirai à  ces gens que je ne lâcherai pas. Nous montrons que nous sommes jeunes mais compétents pour diriger le Mali, compétent pour donner à  l’école malienne sa valeur d’antan, compétent pour restaurer la justice sociale etc» a-t-il déclaré face aux journalistes. Le syndrome « Cahuzac » Concernant sa fortune, les journalistes n’ont pas manqué de questionner Dramane que d’aucuns qualifient de « fonctionnaire milliardaire ». Le jeune candidat répond avec les sourire et non sans ironie : « C’’est la perception sociale de toute personne qui travaille dans les zones minières. Je ne voyais même pas la couleur de l’or. Je n’assurais que le volet de l’administration en tant qu’ancien directeur national des mines. Si vous vous voulez, je peux vous donner le numéro de mon compte bancaire pour vérifier ma fortune ». D’autres évoquent de son contentieux judiciaire. « J’ai été arbitrairement arrêté » affirme M. Dembélé qui précise que son procès a débouché sur un non-lieu. « J’ai un casier judiciaire, vierge je suis un homme libre » explique –t-il. Déjà , la direction de campagne de Dramane Dembélé est mise en place et a été présentée à  la presse ce mardi. Et les différentes commissions sont présidées par les différents candidats aux primaires de l’Adema, preuve d’une cohésion autour de la candidature de Dramane Dembélé. Harouna Cissé, son directeur de campagne se dit confiant de faire gagner son candidat aux élections présidentielles de juillet 2013. 22 ans et un parti « fort » Iba N’diaye président du parti par intérim après le départ de Dioncounda Traore devenu président de la République, s’est quant à  lui appesanti sur les 22 ans d’existence de l’ADEMA. « C’’est un parti fort qui reste toujours fort malgré la turbulence qu’il a connu. l’Adema peut trébucher mais ne tombera pas. Apres le départ d’Alpha Oumar Konaré, le parti est resté la première force politique, la même chose avec IBK et Soumaila cisse. Aujourd’hui le parti se porte bien avec nos structures de bases qui sont vivantes ».

SYNOUMA : Mme Touré Safiatou Touré lance son parti

Le parti Synergie pour un nouveau Mali est issu des cendres de l’association Synergie de l’honorable Safiatou Traoré. Femme audacieuse, cette jeune dame député a forgé son leadership dans les œuvres humanitaires. De la construction des écoles pour les enfants, des dons aux personnes démunies, en passant par la dotation des mosquées en eau potable, voilà  autant d’actions réalisées par l’association avant d’être transformée en parti politique. l’honorable Safiatou Touré entourée des amis a rappelé que la SYNOUMA est le fruit d’une longue réflexion d’hommes et de femmes animés par la volonté inébranlable de mettre toute leur énergie, toute leur force, toutes leurs idées au service de la construction du Mali démocratique et prospère. Pour elle, l’une des raisons de leur engagement est la salle guerre imposée par les bandits armés et des islamistes qui ont contribué à  mettre le pays à  genou et fragilisé le tissu social. « Si aujourd’hui nous pouvons nous réjouir à  juste titre de ce que le pire est derrière nous, il ne faut pas perdre de vue que la phase suivante, celle de reconstruction est tout aussi cruciale et impose des défis immenses » a-t-elle indiqué. Pour cela, à  en croire Mme Touré, il s’agira de panser les plaies, de recoudre le tissu social, de reconstruire l’économie, de réconcilier les Maliens, d’engager des vraies réformes politiques et institutionnels, de reconstruire tout ce qui a été détruit. « Ce Mali nouveau que nous appelons de tous nos vœux devra être construit sur des fondations solides qui résistent à  l’érosion, à  la tempête, à  toute autre catastrophe » a-t-elle déclaré. Les partis amis n’ont pas manqué des témoignages sur cette brave femme. Ainsi, Youssou Bida Nouhou, député du Benin témoigne : « J’ai connu Safiatou en Inde lors d’une mission. Elle m’a impressionné par son courage et son engagement dans la politique. C’’est une femme qui est parvenue à  jongler le foyer et la vie politique. Je suis là  pour apporter un soutien moral à  son parti ». Pour Aboucar Coulibaly du Rassemblement Des Républicain (R, parti au pouvoir en Côte d’Ivoire, Safiatou Traoré est une battante engagée aux cotés des hommes. Le lancement de ce nouveau parti s’est déroulé à  l’hôtel Radisson Blu en présence des députés venus de la Côte d’Ivoire, du Benin, du Ghana et des partis amis notamment l’URD représenté par Docteur Madou Diallo, Moussa Oumar Diawara du CNID, Belco Ba du PDES, David Sangara de la CODEM, etc.

Elections 2013: PRVM Faso-Ko propose son projet de société

Le parti pour la restauration des valeurs du Mali (PRVM) était face à  la presse ce samedi à  la maison de la presse. Un parti politique qui selon son président « se distingue des autres par son esprit à  travers Dambé Danaya et Ladriya », trois mots qui constituent son slogan. Ce nouveau parti politique PRVM FASO-KO naà®t à  un moment de crise intense au Mali. Mamadou Oumar Sidibé est le président de cette formation politique. Il stipule que Faso-Ko sera représenté aux futures élections. « Nous avons créé ce parti car nous voulons mettre la main à  la pâte pour une véritable construction du Mali » raconte le président. l’objectif du PRVM Faso-Ko est « d’instaurer un véritable processus démocratique respectueux des principes clés comme la liberté, la solidarité, la justice, la sécurité » explique Mamadou Oumar Sidibé, président du PRVM Faso-Ko. « Nous voulons impliquer dans l’exercice du pouvoir les responsables honnêtes et soucieux de gérer les biens de l’Etat avec discernement » poursuit-il. Le PRVM a mis en place un projet de société constitué d’au moins cinq points. Les domaines prioritaires sont entre autres, l’accès aux services sociaux de base, l’amélioration de la gouvernance, le développement rural, l’emploi des jeunes. « Nous voulons trouver un juste milieu et prôner le changement dans les secteurs clés. Nous voulons améliorer les structures existantes et garantir une véritable séparation des pouvoirs » éclaire Mahamane Haà¯dara, chargé des questions électorales de PRVM.

PSDA, la sociale démocratie à la malienne

Journaldumali.com : « Parti Social Démocrate », C’’est une appellation qu’on entend dans les pays européens. A quoi cela correspond-il, quelle est la vision particulière de ce parti ? Ismaà«l Sacko : C’’est vrai que C’’est plutôt dans les pays européens que l’on entend ce nom de formation politique. Mais, elle n’est en rien étrangère à  nos valeurs. Qui sont notre histoire, notre culture, notre réalité axée sur la question de solidarité, sur le partage, et surtout sur les valeurs de redistribution. C’’est l’ensemble de ces valeurs en phase avec les questions politico-économique et sociale, voilà  en quelque sorte la vision de la sociale démocratie ou du social libéral. En ce qui concerne le PSDA, je parlerai plus de sociale démocratie. Mon parti a en effet une ligne politique qui voudrait davantage se ressourcer sur nos valeurs maliennes traditionnelles. Des valeurs partage et de solidarité autour des questions d’éducation, de santé, d’emploi, de prise en charge des personnes en difficulté, des questions liées à  la réduction de la fracture sociale. Ce sont des choses qui sont en nous au quotidien. Quels seront vos axes principaux d’action ? Vos chantiers urgents si jamais vous arrivez aux affaires ? Par exemple, sur les questions de santé, nous pensons que nous devons travailler pour que le maximum de nos concitoyens ait accès aux soins de base, de proximité, à  moindre coût et faire en sorte que pour ceux qui doivent servir le corps médical, aide soignant, infirmier, matrone, médecin jusqu’à  la chaà®ne la plus importante, qu’il y ait un travail de reconnaissance. En ce qui concerne l’emploi, il faut travailler pour une augmentation de salaire de nos concitoyens pour qu’il y ait un meilleur exercice de leur fonction, en contrepartie, faire en sorte qu’il y ait un suivi, qu’il y ait un contrôle et qu’il y ait aussi demain au besoin, une interpellation. C’’est pourquoi nous avons choisi comme logo une balance. Comment équilibrer, comment faire en sorte que le plus démuni soit dans ses droits. Et demain s’il y a une création de richesse, s’il y a un bénéfice, un intérêt pour le pays, comment faire en sorte qu’il ne soit pas laissé pour compte. C’’est une vision d’équité, de justice sociale, de justice tout court. Il existe déjà  une pléthore de partis politiques au Mali, pourquoi en créer un nouveau ? Ce n’est pas un parti de trop, C’’est un parti de plus. Je tiens à  la nuance. C’’est d’abord une question de ligne politique, d’idéologie. Combien de militants maliens dans des partis politiques peuvent vous dire « voilà  notre ligne politique, voilà  notre idéologie à  laquelle J’ai adhéré parce que je partage cette idéologie » ? Très peu. Or, la colonne verticale d’un parti politique, C’’est son idéologie, ce n’est pas son leader. Dans notre pays, après ce qui s’est passé, un éveil de conscience a émergé et a envahi un certain nombre de leaders. Nous sommes conscients que nous avons notre partition à  jouer. Comment la jouer aux côtés de l’ensemble des autres formations politiques Quelle différence faut-il apporter par rapport aux autres formations politiques ? Ce travail nous l’avons fait pendant cinq à  six mois au quotidien avec les Maliens de l’intérieur, je veux dire de Gao à  Kayes, aussi avec certains amis de la diaspora qui sont partie intégrante de notre population. Aujourd’hui, ce sont les jeunes qui sont entrain d’émerger pour prendre en main la chose politique. Craignez-vous, comme certains, que tout cette tendance ne s’essouffle parce que le système pourrait finir par « gober » les nouveaux venus ? Notre génération, de 35 à  45 ans, est celle qui le plus aspire à  un changement. Est-ce qu’on va nous gober? Ce n’est pas exclu, ne nous leurrons pas. Maintenant s, travaillons autour d’une vision, d’une idéologie. Nous avons opté pour un renouveau politique, pour une alternance démocratique dans notre pays. Le système ancien a montré ses failles, nous avons été aussi acteurs passifs de ce système ancien, nous avons notre part de responsabilité, nous avons fait notre mea culpa. Et C’’est parce que nous le faisons au quotidien, qu’on a dit on ne peut plus l’accepter, on ne doit plus l’accepter mais est ce que C’’est pour autant dire que la fin 2013, ce sera un renouveau à  100% ? Non. Le renouveau commencera par une cohabitation entre ancienne et nouvelle génération, entre anciens et nouveaux partis. Cette cohabitation est nécessaire pour qu’il y ait une jeunesse qui va davantage renforcer son expérience et ses compétences sur les questions de gestion du pays. Et une ancienne génération qui va apprendre de la nouvelle génération de son énergie, de son ingéniosité, de sa créativité. La nouvelle génération doit tirer l’ensemble des leçons liées à  une gestion à  la fois partisane, monocratique ou groupusculaire pour passer à  une gestion plus concertée, plus à  l’écoute et J’en prends le peuple malien à  témoin qui doit aussi accepter d’interpeler. C’’est vrai que dans notre culture, on a pas coutume d’interpeller le chef, on ne viendra pas bousculer les mœurs de notre société mais on doit aussi accepter de faire des réaménagements et faire la part des choses entre ce qui reste du pur et simple culturel, traditionnel et ce qui revient à  la gestion publique, de ce qui mérite d’être connu, vu, contrôlé parce que tout ce que nous gérons ne nous appartient pas, il y a de l’argent emprunté que nous devons remboursé. Il doit avoir une traçabilité à  long terme pour que la chaà®ne soit reprise par la nouvelle génération qui est la nôtre et celle d’après. Est-ce que le PSDA aura des candidats pour les scrutins à  venir ? Nous aurons des candidats aux élections locales, municipales prochaines, aux élections législatives. Nous sommes un jeune parti politique, mais nous avons une expérience, chacun a un parcours politique public. Nous souhaiterions participer aux futures élections présidentielles. Une fois de plus le parti ira en concertation avec les militants et ces derniers auront le dernier mot. On ne va pas aux élections pour la forme, on va aux élections parce qu’on a un programme, donc on a une ambition pour le pays, on a une stratégie, on a les hommes et aussi un minimum de moyens. Le moyen financier ne doit pas être mis au-devant de l’ambition. Nous proposerons, un contrat de confiance avec le peuple malien, nous proposerons un projet de société. C’’est aussi l’occasion pour nous de tester le parti à  l’horizon 2013, d’asseoir son implantation au niveau national donc de se faire connaà®tre.

URD : la longue absence de Soumi…

Pourquoi ce réveil matinal du parti alors que la crise malienne s’accentue avec la reprise des hostilités avec les groupes armés au nord et face au Sud qui donne pas encore d’assurances ? Ce qui est évident depuis deux semaines, C’’est que l’URD a repris les activités à  travers des conférences de sections. Après Bougouni et Kayes, la section de la commune I a reçu la délégation du Bureau national. Elle était composée du secrétaire général Lassine Kone, du vice président Kalilou Samaké et du président du mouvement des jeunes, Dr Madou Diallo sans oublier l’honorable Mamadou Diarra. l’objet de cette rencontre était de redynamiser le parti enfin de le positionner pour les élections prochaines à  venir. Dans cette commune, le parti de la poignée des mains tient, malgré la crise qui a frappé les grosses formations politiques comme l‘ADEMA ou le RPM. Selon Abdoul Aziz Dicko, secrétaire général de la section de la commune I du district de Bamako, le parti est loin d’avoir perdu son ardeur politique. Le premier responsable du parti de Soumaila Cissé a aussi signalé qu’aux premières heures de la crise, le parti était fortement mobilisé dans un élan de citoyenneté pour la défense de la démocratie et les premiers meetings à  la Bourse du travail avaient enregistré une participation massive des militants URD de la commune I. Une bien longue absence l’homme fort du parti de la poignée des mains et ancien Président de la Commission de l’Uemoa, a lui été agressé par certains porteurs d’uniforme au lendemain du Coup d‘Etat du 22 Mars d’o๠son exil forcé à  l‘extérieur. Sérieusement touché d’après ceux qu’ils ont rendu visite, suite à  son hospitalisation à  Paris, l’enfant de Nianfunké est en pleine forme désormais. Sa présence remarquée au forum Africités de Dakar en décembre dernier, le confirme. Il aurait confié avec un sourire «Â être au chômage » sans doute nostalgique de ne pouvoir se trouver au Mali. Mais qu’est-ce qui empêche Soumaila Cissé de rentrer ? De nombreux observateurs politiques estiment que l’éloignement du candidat influe indéniablement sur l’ascension du parti. D’autant qu’avec cette crise, les partis politiques ont perdu leurs crédits de 50 % aux yeux du peuple. l’un de ses proches nous a confié que Soumaila Cissé attend la stabilité des institutions pour signer son retour . «Avec la démission forcée du Premier ministre par les militaires, on ne peut pas dire que les institutions soient sécurisées. Soumaila Cissé ne peut donc se hasarder à  revenir au pays, explique t’il. Pourtant les journaux ne cessent de titrer sur son possible retour au pays et dans un bref délai. Ce qui est certain, C’’est qu’ il serait accueilli triomphalement par les militants de l’Union pour la République et la démocratie (URD)

CPJEP, le parti de Blé Goudé!

Il s’appelle Congrès panafricain des jeunes et des Patriotes et est l’émanation du Congrès panafricain des Jeunes et des Patriotes (Cojep), mouvement initié par Charles Blé Goudé. C’est au Baron bar de Yopougon qu’il a été porté sur les fonds baptismaux les 16 et 17 décembre 2012. Quelques jours auparavant, les 12 et 13 décembre, les responsables du Congrès panafricain des Jeunes et des Patriotes (Cojep), avaient tenu leur 1er congrès extraordinaire dans un endroit tenu secret. Au cours de cette rencontre, les réflexions ont essentiellement porté sur les mutations qu’impose le contexte politique en Côte-d’Ivoire. D’importantes décisions sont sorties de ce congrès, avec pour principal objectif de faire revenir leur mouvement sur le devant de la scène politique ivoirienne. Ainsi donc, le Cojep, Congrès panafricain des jeunes et des Patriotes, devient Congrès panafricain pour la Justice et l’égalité des Peuples, et passe de son statut de groupe de pression à  celui de mouvement politique. En tant qu’association, les jeunes patriotes n’avaient pas la possibilité de participer directement à  la gestion de la chose publique. Désormais, le CPJEP pourra s’asseoir à  la table des formations politiques de l’opposition significative au régime d’Alassane Ouattara. Blé Goudé, président En outre, «le Congrès extraordinaire réuni les 12 et 13 décembre 2012 à  Abidjan décide de renouveler sa confiance au camarade Charles Blé Goudé (CBG), pour diriger le mouvement, agir en son nom et préserver son image partout ou besoin se fera sentir, et ceci en conformité avec la nouvelle nature, la nouvelle ligne et les objectifs nouveaux du Cpjep». Le congrès extraordinaire a également prié le bureau politique «d’entreprendre toutes les démarches utiles afin de nouer tous les contacts nécessaires pour un partenariat et une alliance entre le Cojep et tout mouvement et ou groupement politique défendant les mêmes valeurs». Des structures spécialisées avec pour missions de dynamiser le Cojep ont été mises en place. Il s’agit de l’Union des Femmes du Cojep (l’Ufcojep), la Cellule des enseignants du Cojep (Cecojep). «l’école du Cojep» a également été créée. Elle a pour mission de donner aux militants et responsables les rudiments politiques conformes à  sa vision idéologique. Deux motions spéciales de soutien au président Laurent Gbagbo, et «aux camarades Youan bi Angénor, Yavo martial et a tous les prisonniers Cojep», et une motion de soutien aux prisonniers et aux exilés ont été lues par le congrès extraordinaire.

Parti Solidarité : « ATT a échoué ! »

Au cours de ces dix dernières années, on n’a presque pas entendu parler de cette formation politique. Pourtant, le parti «Â SOLIDARITE » existe depuis 1992, autrement dit, dès les premières heures de notre démocratie. On se rappelle d’ailleurs que son président d’alors, Diadié Yacouba Danioko, a fait partie du gouvernement de transition sous Amadou Toumani Touré. Longtemps resté en hibernation pour des raisons que les ténors n’expliquent point, le parti tente de sortir la tête de l’eau. Et elle le fait de la plus belle manière en s’attaquant au bilan du chef de l’Etat sortant. C’’était au cours d’une conférence de presse organisée ce mercredi 14 mars à  la Maison de la presse. La présente rencontre entre les responsables du parti « SOLIDARITE » avec la presse intervient à  quelques jours de la fin du mandat (non renouvelable) du président Amadou Toumani Touré. Interrogé sur le bilan qu’il tire de ces dix ans, le président de la formation politique est formel. Pour lui, « ATT a échoué » et « le pays se trouve dans une passe, par sa faute ». M. Mamadou Coulibaly se fend de l’argument que le Mali se caractérise de nos jours par « l’insécurité grandissante au nord, une mauvaise distribution de la justice entre les citoyens, la quête du gain facile, la promotion du clientélisme au détriment du mérite, etc. » Pour le président du parti « SOLIDARITE », le bilan d’un mandat ne devrait se faire à  partir des routes ou des bétons. « La menace de famine qui frappe à  la porte de nombreux foyers, la corruption galopante, l’ignorance dans laquelle le peuple est maintenu, etc. », sont autant de faits qui témoignent, selon lui, du caractère négatif des dix ans du chef de l’Etat sortant. « Le parrainage des candidatures est anticonstitutionnel » Dans « les grandes démocraties » (comme la France), le système de parrainage fait l’objet d’un grand écart entre certains acteurs politiques et les professionnels du droit constitutionnel. Le mois dernier, on se rappelle que la candidate du Front national en France, Marine Le Pen, avait attaqué cette loi devant le Conseil constitutionnel de son pays. Elle a été déboutée. Le Mali ne fait exception à  la règle, et le sujet attiré les attentions du parti « SOLIDARITE ». Pour son président, il doit être supprimé. Car, « il s’agit d’une loi de corruption ». « La règle exigeant la réunion de la signature de 10 députés, ou de 5 élus communaux pour la candidature à  la présidentielle est de toute évidence anticonstitutionnelle » a déclaré le responsable politique. Pour qui, « l’introduction abusive du système de parrainage dans notre Code électoral souscrit une soumission indirecte des candidats ». En clair, si l’on en croit au président du parti «SOLIDARITE », la démarche est une « violation de la Constitution quant à  ses dispositions explicites sur l’éligibilité de chaque citoyen ». Souci d’élections crédibles Le parti « SOLIDARITE », qui prévoit un grand meeting le 26 mars prochain devrait adopter une position quant à  sa participation à  l’élection présidentielle du 29 avril prochain. Mais d‘ores et déjà , ses responsables mettent en garde contre « toute tripatouillage du scrutin ». « Nous osons espérer que dans les jours à  venir l’Etat prendra toutes les dispositions nécessaires pour le déroulement des opérations de vote dans les régions du Nord. Aussi, dans le reste du pays, les élections doivent se dérouler dans les conditions démocratiques et transparentes » a prévenu le président du parti « SOLIDARITE ». Qui prône le « combat contre l’ignorance » et « l’alternance par le ressourcement ».

Présidentielle 2012 : le PDES à la traine

Pour éviter le naufrage du bateau, les héritiers du Président ATT n’avaient d’autre alternative que de reconduire l’ancien bureau dans une atmosphère tendu sur fonds de crise et empreinte d’hypocrisie entre les membres du directoire. Les tractations et autres manœuvres qui ont abouti au réaménagement du bureau provisoire du Parti pour le développement économique et la solidarité (Pdes) ont montré que Hamed Diane Séméga et ses camardes ne sont pas prêt à  s’émanciper. ‘’ Il a suffi que le boss tape sur la table pour que les choses s’arrangent. Le Pdes est un parti o๠règne la pensée unique avec la violation des règles élémentaires de la démocratie » C’’est le commentaire fait par un responsable de la coordination Pdes de la commune V du district de Bamako suite à  la mise en place de la nouvelle équipe du Parti des amis du Président ATT. Les militants PDES restent dépendants du boss Ce responsable s’étonne du silence entretenu au tour du choix du candidat à  l’élection présidentielle de l’année prochaine. Au moment o๠tous les autres candidats parlent de conquête du pourvoir au soir du 29 avril 2012, Hamed Diané et ses camarades ne jurent que par le oui du référendum couplé au premier tour de l’élection présidentielle du 29 avril 2012. Une loyauté absolue au Chef de l’Etat au point de reléguer au second plan, l’objectif premier d’un parti, la conquête du pouvoir. «Â Nous, notre objectif, C’’est la victoire du oui au référendum du 29 avril. C’’est main dans la main, uni que nous devons être à  l’avant-garde pour le oui au référendum. Le référendum Constitutionnel est pour nous la consolidation du socle de la démocratie au Mali » clamait le président du PDES, Hamed Diané Séméga, ministre des transports, lors de la convention du week-end dernier. La bataille du oui au référendum est le refrain permaent sur les lèvres des ténors du parti présidentiel qui jurent loyauté et fidélité au Président sortant. Cette attitude curieuse, mais pas surprenante des amis du Président ATT commence à  agacer les militants qui ne partagent pas cette position du directoire de leur parti. «Â La mission première d’une formation politique est la conquête du pouvoir, si tel n’est pas le cas, elle n’a plus sa raison d’être. Au moment o๠les autres affutent leurs armes pour l’élection présidentielle, nous, nous ne parlons que de référendum pour honorer le Président », nous expliquait un jeune militant qui désapprouve totalement cette attitude des ténors du PDES. En tout cas, le PDES n’a pas encore montré toutes ses couleurs et les jours à  venir seront déterminants dans l’avenir du parti présidentiel. En realité le PDES est manque d’hommes politiques. Ce qui explique leur dépendance au boss. Une preuve d’immaturité politique.

 » L’Urd est un parti d’ingrats… », dixit Marcelin Guenguéré

Dans le jeu politicien, bien des situations peuvent se retourner contre un parti, et endiguer la marche vers ses objectifs. Ce n’est pas l’Urd qui dira le contraire, d’autant que ce parti, à  quelques encablures des élections générales de 2012, continue d’enregistrer des départs de militants pour des raisons diverses. Le cas le plus récent et embarrassant est celui de l’incontournable Marcellin Guenguéré. Membre fondateur du parti de la poignée des mains, Marcelin Guenguéré était certainement le plus jeune parmi ceux là  qui ont levé l’ancre de l’Urd et en ont guidé ses premiers pas. Ainsi, C’’est avec l’Urd, véritablement, qu’il a choisi, depuis 2004, pour se positionner à  visage découvert dans le paysage politique. En procédant à  ce choix politique, l’homme y voyait certainement le spectre de lendemain meilleurs pour ce jeune parti devenu très tôt la 2ème force politique, tant ses idéaux étaient justes et nobles. Mais hélas !, dit-il. Ce parti est tombé de son piédestal foulant au pied ses idéaux de départ. «Â Les raisons qui ont prévalu à  la création de l’Urd ont été carrément delaissées. Pourtant, nous y avions mis tout notre capital, nos moyens matériels et humains, pour que le parti soit ce qu’il est aujourd’hui. Malheureusement, des hommes se sont emparés le parti comme si C’’était leur patrimoine personnel ». L’URD ne répond plus aux aspirations Sans y aller avec le dos de la cuillère, Marcelin Guenguéré estime que l’Urd ne répond plus à  ses aspirations. Il dit être fier de quitter ce parti, la tête haute : «Â je ne dois rien à  ce parti. Bien au contraire, C’’est lui qui me doit. C’’est un parti d’ingrats. Le mérite n’est pas récompensé ». Contrairement à  certains observateurs, Marcelin estime que l’Urd est loin d’être favori dans la course de 2012. Il sonne la fin du règne de cette gent de partis (dont l’Urd) qui au lieu de convaincre les électeurs par des programmes volontaristes et engagés, à  défaut se livre à  l’impérieux exercice de l’achat des consciences. «Â Je pense véritablement que C’’est un parti qui en déclin. Car il sont très nombreux ces militants à  être partis, bien d’autres sont sur le départ ». En tout cas, ces révélations tombent comme du cheveu dans la soupe de Soumaà¯la Cissé. Ce candidat qui tient à  2012 comme à  la prunelle de ses yeux. Revirement à  la CODEM s’agissant de son revirement à  la Codem, Marcelin révèle que cela découle d’un choix politique mûrement réfléchi. La « Codem est un parti d’avenir de justice o๠le militant se sent respecté et traité au même pied d’égalité que les autres. Ceci dit, il n’est pas utilisé comme une marionnette. C’’est un parti qui ne compte que sur ses militants, et le militant ne compte d’abord que sur lui-même. La Codem C’’est vraiment le parti qui donne la chance à  tout le monde de s’exprimer et de s’affirmer. Le Mali n’a besoin de tout ceux qui ont les mains sales. En 2012, nous avons des hommes d’Etat, des Hommes charismatiques, qui parlent moins et qui sont efficaces… ». Plus que jamais, il pense que C’’est l’heure pour les jeunes de sortir des sentiers battus et d’affirmer leur leadership politique. «Â Jeunes, ressaisissons-nous et choisissons parmi nous-mêmes les décideurs de ce pays », a-t-il lancé. Parlant de 2012, M Guenguéré pense que C’’est l’année de l’argent : «Â l’argent volé », dit-il. «Â Notre argent va nous revenir. Sur ce, J’invite les électeurs à  voter en leur âme et conscience pour le candidat qui va mettre ce pays sur les rails. Même s’ils auront été courtisés par les détenteurs d’argents sale ». Concernant le calendrier électoral défini mercredi dernier par le Gouvernement, M. Guenguéré a émis le vœu de voir les élections municipales couplées au 2ème tour des législatives. Cela, dit-il, pourrait non seulement concourir à  la diminution du coût des élections, mais également à  la création du Sénat.

L’ADM élargit ses bases dans le Wassoulou

Après Nioro, le Mandé, les zones de l’office du Niger, Bandiagara, C’’est la région du Wassoulou qui vient de recevoir une délégation du parti Avenir et développement du Mali (ADM). Du 21 au 23 septembre une délégation de l’ADM a séjourné à  Inamalla, Kalana, et Yanfolila. La mission de l’ADM qui se situait dans le cadre du 51ème anniversaire de l’indépendance du Mali était conduite par Cheick Tidiane Traoré, secrétaire général adjoint de l’ADM. Elle comprenait Idrissa Kadono, Sidiki Soumaoro et bien d’autres responsables du parti. Le Wassoulou, une zone à  forte majorité peuhl et fief supposé de Modibo Sidibé sert désormais de base à  Madani Tall. Dans cette zone du Mali, l’ADM compte ratisser large lors des prochaines élections présidentielles. Déjà , le parti mise sur une trentaine de permanences. Inamalla a été la première destination de la délégation. Cette bourgade du Wassoulou a réservé un accueil chaleureux à  la délégation de l’ADM. Les jeunes d’Hinèmana ont organisé un match de football à  l’honneur du parti ADM. Les vainqueurs ont tous reçu des maillots de sport en guise d’encouragement. La délégation a poursuivi sa mission vers Kalana et Yanfolila. Dans ces deux villes, elle a enregistré de nouvelles adhésions. A Yanfolila par exemple, l’Iman, le chef du village et le président des associations des parents d’élèves ont tous déclaré leur adhésion l’ADM. Le succès de cette mobilisation politique s’explique non seulement par son approche participative, mais aussi grâce à  Sidiki Soumaoro, natif du Wassoulou. A noter que le parti ADM a envoyé il y’a tout juste un mois plus de 100 jeunes volontaires partout au Mali pour s’imprégner de la réalité des populations maliennes. Et le parti ne compte pas s’arrêter en si bon chemin, on parle de Sikasso, la plus forte base électorale du pays, comme prochaine destination de l’ADM…

Madani Tall  :  » L’ADM soutient le projet de réforme constitutionnelle sans réserve »

Le parti ADM se situe clairement dans la mouvance présidentielle des réformes engagées par ATT pour apporter des améliorations à  la loi fondamentale, adoptée dans le contexte révolutionnaire de 1991. La constitution n’est ni le coran ni la bible pour ne pas être révisée. Par ailleurs l’article 118 de la constitution malienne permet au président de la république de faire des réformes. «Â Cela signifie que le président de la république est dans son droit le plus absolu d’initier une réforme constitutionnelle ». «Â  Pendant 20 ans, notre démocratie a fait preuve de maturité » . Avec ce projet de réforme, ATT fera un cadeau à  son successeur, a souligné Madani Tall, président de l‘ADM. A bas les contestataires ! Face aux formations politiques, associations et entités parlementaires qui font des sorties médiatiques pour exprimer leurs désaccords, Madani Tall estime que ces détracteurs font du projet de réforme, un fond de commerce. Or en démocratie, les propositions doivent être constructives. «Â On ne peut permettre pas à  ces hâbleurs d’avoir le monopole de la vérité. « Nous sommes d’avis que tout démocrate doit proposer ses solutions aux problèmes de la nation ». Le processus actuel des réformes a été enclenché depuis bientôt 3 ans avec la mise en place du comité d’appui aux réformes institutionnelles CARI. Pendant trois ans, les agitateurs ne font que spéculer sur le fichier électoral au lieu d’émettre des idées sur la réforme constitutionnelle. Certains évoquent même le calendrier électoral trop court. En réponse Madani Tall rappelle que l’actuelle loi fondamentale a été adoptée par voie référendaire à  quelques mois des élections. Cela n’a pas empêché l’organisation des élections à  cette époque. Economiste de son Etat, le leader de l’ADM, tire la sonnette d’alarme car après 2012, la situation économique du monde connaitra un bouleversement total. Il sera important pour le Mali de consacrer sa gouvernance aux solutions des problèmes élémentaires du pays .

URD : Adhésion massive des anciens de l’AEEM

Alors que certains partis se déchirent en interne par des scissions, d’autres se renforcent avec des adhésions massives de militants. C’’est le cas de l’union pour la république et la démocratie (URD) qui vient d’accueillir les anciens leaders de l’association des élèves et étudiants du Mali(AEEM) ainsi que certains operateurs économiques. Ils sont 19 nouveaux à  adhérer au parti URD , notamment Sidi Moctar Théra, PDG de la compagnie Binke Transport, Salif Keita ex secrétaire général de bureau national des jeunes CNID FYT, Yaya Oul Zarawana juriste et ancien secrétaire général de l’AEEM et chargé de mission à  la présidence, Opéri Berté, vétérinaire et ingénieur d’élevage à  Yorosso et ancien secrétaire général de l’AEEM, Ousmane Fofana juriste, Cheikh Hamallah Traoré, Inspecteur du travail, Salif Bagayago, Directeur régional du travail à  Bamako. Kizito Dabou médecin à  Kita, ancien secrétaire général du comité AEEM à  la FMPOS, Mme Diallo Aminata Amadou Traoré comptable, opérateur économique, Aissata Traoré inspecteur des impôts etc. Selon le porte des adhérents Operi Berté, leur adhésion est la traduction d’une volonté ferme de faire la politique : «Â La vraie politique pour nous est de chercher le bien être du peuple et la volonté de progresser, de corriger, d’inventer, d’être solidaire. Nul n’est besoin de vous rappeler que cela exige créativité, inventivité, audace et action ». Expliquant le motif de leurs adhésion au parti, le porte parole a expliqué au public qu’ils ont vite compris après analyse de la situation socio-politique de notre pays, que la démarche des hommes et des femmes qui conduisent aujourd’hui les destinées de l’URD vise essentiellement à  bâtir un Etat démocratique fort qui favorise l’ascension collective des citoyens vers le bien être. Certes, la qualité de ces adhérents est incontestable en matière de leadership, et la question est de savoir s’ils ont des bases derrière eux. Sachant très bien qu’à  la veille des élections, les partis politiques cherchent à  débaucher des militants partout, certains mercenaires politiques en profitent pour chercher un point de chute. On les appelle des transhumants. Younoussi Touré, le président de l’URD a accueilli ces nouveaux adhérents à  bras ouverts. Il la exprimé sa joie de recevoir ses anciens leaders de l’AEEM tout comme les opérateurs économiques venus grossir les rangs du parti.

Le PDES cherche toujours sa base

Assurément, ce parti n’aura son salut qu’en puisant au sein des autres partis. C’’est la conclusion à  laquelle sont parvenus bien des observateurs de la scène politique. En effet, les barons du parti s’investissent désormais sur le terrain, en cooptant les points focaux de certains partis au niveau des sections et sous-sections. C’’est le cas du quartier de Sabalibougou, o๠le responsable des jeunes de la section commune V, serait entrain de plier bagage pour rejoindre le parti de Hamed Diane Séméga. Même son de cloche à  Doumanzana (en Commune I), o๠le PDES travaillerait à  déstabiliser certains partis tels que l’URD et l’Adema. Plusieurs militants n’ont manifestement pas pu résister aux sirènes de l’argent stratégiquement miroité par ce parti. Pendant ce temps, depuis maintenant un mois, le 1er vice président du Pdes, Jeamille Bittar, a engagé une vaste offensive dans la région de Ségou. A son accueil à  San, Marakacounko, tout comme à  Ségou, des rassemblements de façade font croire à  une mobilisation de masse, mais loin de là . ET dans la perspective de 2012, le Pdes affûte ses armes, et se voit déjà  en course pour la présidentielle. Et le parti reste préoccupé par son implantation qui demeure de plus en plus compliquée sur le terrain. En route pour 2012 Qualifié de doublure du Mouvement citoyen, la seule stratégie de mobilisation du Pdes reste celle-ci : « être avec ATT » (après ATT), une stratégie développée dans la perspective du départ d’ATT en 2012. Dans ce contexte de fragilité politique o๠les ralliements sont loin d’être compensatoires, une lutte de clans se dessine à  l’intérieur du Pdes. Pour l’instant, on ignore qui de Hamed Séméga ou de Jeamille Bittar portera les couleurs du Pdes lors du scrutin de 2012. Selon un membre du Bureau exécutif du Pdes, une cabbale contre Séméga serait orchestrée au profit du premier vice président du parti, Jeamille Bittar. Hamed Diane Séméga, dont le salut réside dans les mains de son mentor ATT, semble n’avoir aucune base politique. Si bien que personne ne l’a encore vu se gausser d’une popularité quelconque. On ne serait pas loin de manœuvres partisanes menées par quelques militants insatisfaits de sa gestion du parti. Après tout, Séméga peut-il incarner l’Homme d’Etat capable de faire triompher le Pdes après Att. Il est surtout reproché au président du Pdes, son manque de charisme sans compter l’absence d’ancrage politique. Ces derniers temps, le natif de Nara semble freiné pour assurer l’implantation du parti à  cause de son maintien au gouvernement, ce qui le force à  reléguer son parti au second plan. Pour rappel, le président ATT disait ne pas vouloir de futur candidat dans son nouveau Gouvernement. Alors que fait encore Séméga dans l‘équipe actuelle ?

Oumar Mariko face à la presse : « Les politiciens doivent éviter d’apparaître comme des hommes affamés ! »

Deux jours après l’annonce de cette dissolution, Oumar Mariko, qui était par ailleurs le président du groupe parlementaire, s’est prêté aux questions des journalistes dans la salle de conférence de la radio «Â Kayira I » à  Bamako. Il aborde entre autres les raisons du refus de son parti d’entrer au gouvernement, la démarche à  adopter dans les jours à  venir pour la formation d’un nouveau groupe parlementaire, etc. Pourquoi avez-vous refusé de participer au nouveau gouvernement ? Oumar Mariko : Nous avons refusé de participer à  ce gouvernement pour des raisons de principes et d’éthique propres à  notre parti. Ce gouvernement aura pour mission de mettre en œuvre le Programme de développement économique et social (PDES) du président ATT. Or ce programme, nous l’avons combattu depuis 2007. Car il encourage les privatisations, l’injustice du capitalisme, le dictat des institutions de Bretton Woods, la spoliation des paysans de leurs terres à  l’Office du Niger, etc. De ce fait, ce programme n’est pas conforme aux orientations et à  la lutte que mène le parti. Il est donc compréhensible que nous ayons refusé la main tendue du chef de l’Etat. Notre place n’est pas dans ce gouvernement. Elle est dans l’opposition pour la défense de nos valeurs démocratiques. Journaldumali.com : En 2002, vous êtes pourtant entrés au gouvernement d’ATT ? Oumar Mariko : Le contexte était différent. Nous sommes rentrés au gouvernement au nom du consensus politique souhaité par le président Amadou Toumani Touré à  l‘époque. Mais nous avons posé nos conditions : celle de rester fidèle à  notre orientation politique. En acceptant en son temps le portefeuille de la culture, ( ndlr Cheikh Oumar Sissoko ), notre prétention n’était pas de révolutioner la culture, mais d’apporter notre expertise et de servir notre pays. Malheureusement, le document d’accord, qui avait été signé entre ATT et nous, n’a pas été respecté. C’’est pour cela qu’en septembre 2007, nous avons refusé de rentrer au gouvernement. Et nous l’avons réaffirmé récemment avec la formation du nouveau gouvernement. Journaldumali.com : Qu’est-ce qui a motivé la dissolution du groupe parlementaire PARENA-SADI ? Oumar Mariko : Nous avons formé ce groupe parlementaire avec le PARENA pour des raisons claires. Malgré nos divergences de vue (qui ont fait que nous partageons des partis politiques différents), nous étions en 2007 sur la même longueur d’onde sur plusieurs questions à  l’Assemblée. Mieux, nous partagions des valeurs démocratiques. Mais avec la nouvelle donne, nous sommes obligés de nous séparer. Nous avons été surpris de cette décision du PARENA. En fait, les dispositions de la Loi N°00- 047 du 13 juillet 2000, portant statut des partis politique d’opposition en République du Mali, prévoient de fait la dissolution du groupe dès l’entrée du PARENA au gouvernement. Car à  partir de cet instant, il n’est plus de l’opposition. C’’est ainsi que dans un document remis lundi dernier, le parti SADI a clairement exprimé sa position au bureau de l’Assemblée nationale. Journaldumali.com : Regrettez-vous d’avoir formé avec le PARENA un groupe parlementaire en 2007 ? Oumar Mariko : Pas du tout ! Ce que nous regrettons C’’est la rupture en plein chemin. A ce stade de la lutte, nous avions entrepris beaucoup de choses avec les députés PARENA. Ce parti a fourni à  notre Assemblée de valeureux députés. C’’est dommage que n’ayons pu continuer la lutte. l’entrée du PARENA au gouvernement est un gâchis pour notre lutte avec leurs députés. Journaldumali.com : Allez-vous débaucher des députés pour former un groupe parlementaire ? Oumar Mariko : Aucun contact n’est entrepris pour débaucher qui que ce soit. Cependant, nos portes resteront ouvertes à  ceux qui partagent les mêmes valeurs démocratiques que nous. A l’Assemblée nous resterons des députés d’opposition, et nous allons nous battre pour notre positionnement. Les politiciens doivent éviter d’apparaà®tre comme des hommes affamés. Nous avons un devoir vis-à -vis de nos électeurs à  qui nous devons rendre des comptes.

Le Parti SADI dit non au nouveau gouvernement !

En effet, dans une déclaration rendue publique cette semaine, le bureau politique national de la formation a décliné toute participation à  la formation du nouveau gouvernement de Mme Clissé Mariam Kaà¯dama Sidibé. Pourquoi ? Première raison : l’action gouvernementale portera l’empreinte du Programme de développement économique et sociale (PDES) qui est différent de celui du parti SADI. «Â Nous avons publiquement et officiellement signifié notre désaccord lors de la Déclaration de politique générale à  l’Assemblée nationale en décembre 2007 » précise la direction du parti SADI. «Â Les luttes menées dans notre pays par les forces sociales et syndicales dans lesquelles le parti SADI est partie prenante, n’ont abouti à  aucun résultat probant malgré la douleur de la pauvreté et de l’injustice qui les portent » relève parti SADI qui prend pour exemples les cas de l’Office du Niger, de l’HUICOMA etc…. Le parti SADI dénonce également «Â l’érection de la corruption en système de gouvernance et la totale impunité qui l’entourage ». Allusion faite aux rapports du Bureau Vérificateur général qui relèvent qu’en six ans d’audit, notre pays a enregistré un manque à  gagner de plus de 360 milliards de francs CFA. Par ailleurs, il dénonce « l’absence de l’autorité de l’Etat, qui a favorisé la naissance des cartels drogue et de l’armement, l’insécurité au Nord du pays) ; Autre motif, la cherté de la vie et la détérioration du pouvoir d’achat de la population », autant de raisons pour le parti SADI de refuser l’entrée au prochain gouvernement. Le parti, qui est conscient de l’immensité des défis à  relever, a toutefois assuré de sa disponibilité au chef de l’Etat pour œuvrer à  «Â l’organisation d’élections régulières, libres et transparentes ». Cette décision du parti de rentrer au gouvernement, vient confirmer ce qu’un responsable du parti avait déclaré : « A quelques mois seulement des élections de 2012, une participation au gouvernement serait suicidaire pour les ambitions du parti ». Pour rappel, en octobre 2007, la participation au gouvernement de Modibo Sidibé avait fait l’objet d’un débat houleux au sein du parti. La majorité des militants avaient choisi d’opter pour le refus.

PDES : « Le géant annoncé ne serait qu’un nain ! « 

Sous la bénédiction du président de la république, le PDES a été crée le 17 juillet 2010 en grandes pompes et sous le nominatif du parti pour le développement Economique et de la Solidarité (PDES). Partout au Mali, le nom de la nouvelle formation était sur toutes les lèvres. Avec la création de ce groupement d’opportunistes et de transhumants politiques, certains ont cherché à  se couvrir pour continuer à  « bouffer » en toute impunité dans la calebasse nationale et sans avoir la justice sur le dos. C’’est pourquoi trois mois après sa création, le parti comptait déjà  une dizaine de ministres et plus d’une quinzaine députés venus grossir le rang des admirateurs d’ATT. Alors, le Pdes était apparu comme une menace pour les autres partis, surtout ceux de la mouvance présidentielle, dans un paysage politique qui compte près de 120 chapelles ardentes. C’’était l’ illusion parfaite . Le Géant s’écroule petit à  petit Le parti pour le développement Economique et de la solidarité souffrirait actuellement de querelles intestines. Des ténors du parti se regardent en chiens de faà¯ence pour des histoires de strapontins, et la base se plaint de ne pas avoir le soutien des mentors etc. Voila entre autres des maux qui rongent un parti qualifié de loups aux dents longues ou encore « d’hommes inquiets » comme l’a souligné un confrère de la Nouvelle République. En outre, le groupe parlementaire du Parti pour le Développement Economique et la Solidarité (PDES) ne compte désormais que 15 députés. En effet, il vient de perdre deux honorables qui ont viré à  l’URD. Les honorables Mody N’Diaye et Mamadou Diao, précédemment élus indépendants à  Barouéli, ont adressé, le 5 octobre dernier, leur démission au bureau de l’Assemblée nationale. Dans leur lettre de démission, les députés Mody N’Diaye et Mamadou Diao ont, selon nos informations, motivé leur décision par des « raisons personnelles » ». Il semble que ces deux députés étaient en désaccord avec l’inféodation pure et simple de l’ancien Collectif des Députés indépendants (CODI) par le PDES. « Seulement, en quittant le PDES, non pas pour réaffirmer leur statut d’indépendants, mais pour aller à  l’URD, on comprend difficilement ce qui a véritablement poussé ces représentants du peuple à  emprunter le train de la transhumance politique », commente un confrère. Ce qui est sûr c’est qu’il semble y avoir un léger malaise au sein du groupe parlementaire originel des indépendants. Poids léger contre poids lourds La formation d’un bureau de 128 membres (23 vice-présidents) est sans doute la preuve d’une profonde division au sein de la nouvelle chapelle. Ce qui signifie que le parti ne pèse pas lourd face à  des mastodontes comme l’ADEMA, l’URD ou le RPM . Une autre source nous indique que la formation du bureau du PDES n’a pas dû être chose aisée pour qui connaà®t l’appétit vorace des différents clans qui composaient le Mouvement citoyen. Le nouveau parti aura d’ailleurs du mal à  survivre avec cette rivalité interne car chacun des clans se croit plus proche d’ATT que les autres. Et rien ne garantit que les « oiseaux-migrateurs », venus de tous les horizons pour profiter de l’aura d’ATT, vont rester dans le nid, une fois que l’homme providentiel (ATT) aura passé la main le 8 juin 2012. Car même s’il ne lui est pas interdit de rêver, il n’est pas certain que le successeur du président Amadou Toumani Touré vienne obligatoirement du PDES.

Le parti PDES : Pérenniser la vision politique d’ATT

La salle de 1000 places de Djeliba Sissoko du Centre international de conférence de Bamako a refusé du monde ce samedi. Tous les barons du Mouvement citoyen étaient présents à  cette assemblée générale constitutive du PDES. Partout dans la salle on pouvait lire sur les affiches « Tout pour le Mali, retrouvons ce qui nous unit ». A cette cérémonie grandiose, étaient présents notamment Younoussi Touré, Choguel Maà¯ga, Mountaga Tall, Soumeylou Boubeye Maà¯ga. Un seul discours a marqué cette cérémonie. Il s’agit naturellement de celui d’Hamed Diane Séméga, le nouveau président du parti. Pourquoi le PDES La réponse est connue d’avance, sachant qu’ATT a besoin d’un héritier au sein de son mouvement. Semega a donc déclaré : « Le PDES que nous lançons ce matin s’inscrit dans la droite ligne de la mission du mouvement citoyen. Pourquoi créer un parti politique nous ont demandé certains et surtout pourquoi maintenant ? Interrogations fondées auxquelles nous donnons cette réponse : Pour nous le maà®tre mot en politique C’’est l’engagement dans la circonstance. A nos yeux C’’est maintenant que nous devons donner plus de visibilité et de cohérence à  notre soutien au président de la république et lui permettre de dérouler avec sérénité les étapes décisives du projet pour le développement Economique et Social ». Double objectif Selon le mentor de ce parti, deux objectifs incombent au nouveau parti. En décidant de porter le PDES sur fonds baptismaux, ils poursuivent un double objectif. Il s’agit de préserver les acquis obtenus de haute lutte par le peuple malien sous la direction éclairée du président de la république et œuvrer à  pérenniser dans l’intérêt des générations futures, les idéaux et valeurs qui fondent la vision politique de cet homme d’exception. Le Mali qui gagne n’est pas un slogan de campagne, mais une réalité Ainsi le parti pour le développement économique et la solidarité a pour ambition de fédérer en ce moment cruciales toutes les synergies d’action autour du projet pour le développement économique et social, ce programme politique novateur qui transforme le visage du Mali. Estimant que l’émiettement des forces politiques contribue dangereusement à  affaiblir la démocratie, à  discréditer le jeu politique, et à  porter atteinte à  la capacité de proposition et d’action des partis. Une occasion pour le président du bureau national du PDES, Hamed Diane Semega de lancer un appel fraternel à  tous les partis politiques de la place, à  initier des partenariats avantageux. Plus de 100 membres dans le bureau Notons que le bureau du PDES est composée de plus de cent membres. Voici la liste de quelques membres du bureau : les présidents d’honneur, Ahmed Sow, Bakary Togola de l’APCAM etc. Hamed Diane Semega président du bureau national, suivi de Jeamille Bittar premier vice président, N’Diaye Bah, 2ème vice président etc. Et d’autres ministres du gouvernement sur la liste du PDES. Ils sont entre autres Madame Gakou Salamata Fofana, ministre du logement, Mohamed EL Moctar, ministre de la culture, Amadou Abdoulaye Diallo, ministre de l’industrie, Mariam Flantié Diallo, ministre de la communication. Notons l’absence d’ATT, à  la création de ce parti et pour qui les leaders du Mouvement Citoyen l’ont crée.

Politique : le parti « PDES » porté sur fonds baptismaux ce 17 juillet

Crée dans le sillage du mouvement citoyen, le PDES est le nouveau parti des fans d’ATT. Les «Â Attetins »,(fans d’ATT) feront le baptême de feu de leur parti ce samedi. Pas de surprise pour la création de cette formation politique du PDES, les «Â disciples » d’ATT veulent un parti qui va dominer lors des prochaines élections et qui permettre aux membres du mouvement citoyen de maintenir les rênes du pouvoir. C’’est pourquoi, ce parti est attendu avec beaucoup de curiosité et beaucoup d’appréhension. Le Parti pour le développement économique et la solidarité (PDES) va certainement modifier le paysage politique national. Une grande surprise attendue Déjà , dans les coulisses, on annonce l’arrivée de certains cadres de grands partis. L’on sera surpris de voir ces transfuges qui viendront de partout. Et dans une telle perspective, on peut d’ores et déjà  comprendre pourquoi l’annonce de la naissance dudit parti a suscité tant d’inquiétudes dans les états major politiques du pays. Car un parti à  forte connotation présidentielle, ne peut qu’attirer les uns et les autres, car la politique au Mali se fait souvent sur fond d’intérêts et non de conviction. Chacun aimerait se voir sous le toit présidentiel pour les 2 autres années qui restent à  ATT pour terminer son mandat présidentiel. La stabilité de plusieurs partis politiques menacée Déjà  une menace plane sur les grands partis politiques qui risquent de nombreuses dissenssions. Le paysage politique du Mali va s’agrandir avec la création du PDES. Et cette nouvelle ne sera pas sans effet sur la vie politique nationale. En effet, que restera-t-il encore de certains partis, à  l’instar de l’Adema, l’Urd, le Rpm, le Parema…qui verront le élus bifurquer pour le parti vedette de 2012. Il faut dire qu’avec l’avènement de cette nouvelle formation, les autres partis politiques ont commencé à  connaitre des soubresauts en leurs seins. D’o๠la grande trouille qui prévaut actuellement dans l’atmosphère politique malienne. En effet plusieurs personnalités ayant marquées le régime du président ATT feront figure dans cette nouvelle formation politique qui, aux dires des observateurs, possèdera les destinées de l’après ATT.

Mouvement Citoyen : La montagne va t-elle accoucher d’une souris ?

Du Mouvement Citoyen au PDES ? La montagne va peut être accoucher d’une souris lorsque le tant attendu parti verra le jour dans les semaines à  venir, il s’agit là  du Mouvement citoyen dirigé par M AHMED Diane Semega, actuel Ministre de l’équipement et des transports. On attend donc de voir transformé ce mouvement qui a porté le président ATT à  la magistrature suprême depuis 2002, en parti politique. A en croire notre interlocuteur, les leaders du mouvement citoyen n’ont trouvé autre, que le sigle PDES, le projet de développement économique et social qui lie le président Touré aux Maliens. Ici, le PDES change de connotation, du Programme de Développement Economique et Social, il répond au Parti pour le Développement Economique et Social. Hasard ou coincidence ? Partis citoyens ? Il faut rappeler, qu’il y’a six ans, certains et non les moindres : Ousmane Ben Fana Traoré et autres Modibo Doumbia ont tenté l’expérience, mais ce fut peine perdue à  l’époque. Ceux-ci dans leur orgueil de bien faire ont opté pour le Parti Citoyen pour le Renouveau (PCR), ce parti a déjà  5 ans et oeuvre d’ailleurs pour le pouvoir en 2012. Quelques années après, l’ancien Ministre du Développement Social et des Personnes Agées, M Djibril Tangara s’est éclipsé après plusieurs tentatives de transformer le Mouvement Citoyen en parti politique, il est désormais le mentor du parti qu’il a lui-même créée : la force citoyenne et démocratique (FCD) Certes, ce parti verra le jour, mais, deux problèmes majeurs se poseront : Le retour probable de ceux qui étaient déjà  partis vers d’autres cieux mais en attendant le problème de leadership prendra le devant, car une fois transformé en parti, les premiers, des premières heures de ce mouvement réclameront la paternité et la part du lion sinon s’en orgueilleront d’avoir été fidèles au chef de l’état jusqu’ici. s’il en est ainsi, qu’adviendra t-il de ceux qui sont tombés de la dernière pluie suite à  des transformations de leur parti d’origine : il s’agit là  de N’diaye Bah et ses compagnons qui ont claqué la porte du CNID pour s’offrir aux services de ce fameux mouvement. Selon une source bien concordante, ce dernier s’aligne déjà  à  garder le même fauteuil qu’il avait de l’autre coté du CNID, c’est à  dire être le tout premier Secrétaire Général de ce parti qui naà®tra avec beaucoup de polémique. s’il y’a d’autre problèmes, C’’est certes la confusion qui naà®tra autour du sigle PDES, car en premier lieu, C’’est un contrat social que le président ATT se doit d’achever et pour lequel les Maliens lui ont prêté leur confiance et cette confusion n’exclut pas l’hypothèse que ceux là  voudront s’emparer du pouvoir sans déclaration. En second cas, cet attroupement autour de ce mouvement, sans leur coller l’étiquette « Tous ceux qui s’assemblent se ressemblent », à  l’heure venue, risquent d’être déçus. Politique Politicienne En politique, comme dans l’art, tout doit paraà®tre sans reproches, cette fois ci, eu égard aux mouvements et aux comportements de nos hommes, on peut d’avance affirmer que ce regroupement n’est qu’une verroterie, et qu’elle se brisera au moindre choc, du moins cette union n’est pas assez solide, du moment o๠on ne reconnaà®t plus les vrais militants des transhumants, et tout restera voilé jusqu’au partage de butin. Le silence d’ATT s’agissant du président ATT, il reconnaà®t l’effort de ceux qui l’ont aidé jusqu’ici, mais son silence par rapport aux prédateurs en dit beaucoup. Attendons de voir car en politique, tout change au fil des événements et on saura bien de quoi la montagne accouchera. D’une souris peut-être ?

4è Conférence nationale de l’URD : Vers une marche triomphale en 2012

La 4è conférence de l’URD s’est ouverte ce samedi au centre international de conférence de Bamako. s’unir pour un meilleur avenir de l’URD Préoccupé de toute fissure du parti URD avant les élections générales 2012, Soumaila Cissé dans son message lu par Ousmane Touré a appelé ses militants à  être solidaire et uni pour un avenir meilleur pour le parti.. Selon lui, cette conférence nationale est un moment de communion et d’échanges autour des idéaux de parti, en vue de relever les défis futurs. « Elle est pour moi, l’occasion de féliciter l’ensemble des membres du bureau politiques national, avec à  leur tête le président Younoussi Touré. Je salue également et félicite les membres de la commission spécialisée du parti pour le travail remarquable accompli au cours des 12 derniers mois. Je voudrais aussi exprimer, au nom de tous, ma fierté pour les actions accomplies par notre parti sur l’échiquier national. l’URD, en effet a joué et continuera de jouer, un grand rôle aux cotés des autres partis et mouvementes membres de la majorité présidentielle ». s’adressant à  ses camarades, il dit de comprendre et respecter leurs voeux, d’autant plus que leur force réside dans l’unité. « Nous devons continuer à  nous enrichir de nos différences et rester unis et solidaires. Nos actions, toutes nos actions, doivent être orientées vers l’intérêt du plus grand nombre, cela dans le respect de l’éthique et de la morale politique. C’’est ainsi qu’il a renouvelé sa confiance et son espoir en l’avenir de l’URD au service du pays. « Le succès est au bout de l’effort, du travail, de la rigueur et du dernier, nous avons semé l’espoir, C’’est pourquoi, pour atteindre tous nos objectifs, rien ne doit nous divertir, rien absolument rien, ne doit nous diviser. Restons ouverts au progrès enrichissons nous de nos différences, restons unis et solidaires. Notre marche est une marche triomphale, une marche vers le succès et la gloire ». Deux jours de conférence C’’est dimanche que prendra fin cette conférence nationale dans sa session ordinaire. Cette conférence est une session ordinaire qui a deux points à  son ordre du jour. Il s’agit d’abord de vérifier l’exécution des taches assignées par le dernier congrès et de faire des recommandations. Autre point est de se prononcer sur les rapports d’activités du bureau exécutif national et de tracer les perspectives jusqu’à  la prochaine conférence nationale. Dans ce cadre, le bureau Exécutif national a adressé à  chaque section il y’a deux mois environ, son rapport d’activités assorti d’une analyse des dernières élections. Les délégués sont venus de toutes les régions du Mali pour débattre et échanger sur les objectifs du parti. De nombreuse adhésions Le président du parti Younoussi Touré dans son discours a rappelé que depuis la dernière conférence nationale, l’URD a enregistré de nombreuses adhésions qui ont considérablement élargi sa base. La preuve l’alliance nationale pour la construction (ANC) s’est fondue dans l’URD lors de l’ouverture de cette conférence avec la tête Tenemakan Keita secrétaire du bureau exécutif national. Une minute de silence a aussi été observée à  la mémoire de Oumar Samba Diallo, premier président d’honneur, Alkaya Touré, secrétaire général, section de Diré, Sadia Fofana, président du conseil de cercle de Baraoueli, les honorables Sagdoudine Ag Al Bakaye et Alou Bathily députés élus respectivement à  Ansongo et à  Kati.

Aide publique aux partis : l’ADEMA et l’URD avantagés

32 partis bénéficiaires sur 55 Au titre de l’année 2009 au total 32 formations sur 55 ayant postulé bénéficieront de cette manne financière de l’Etat. Cette aide récompense les partis pour le rôle citoyen qu’ils jouent sur toute l’étendue du territoire dans le cadre de la formation des militants, de la sensibilisation de l’électorat et de l’esprit de civisme dont ils font montre depuis belle lurette. Au total, 1,268 milliards FCFA ont été distribués entre les partis éligibles à  l’aide. C’’est l’ADEMA qui est arrivé en tête avec la plus grande fortune soit 379 242 829 FCFA suivi de l’URD avec 247 085 969 FCFA, le RPM (92 810 398 FCFA), le CNID (62 041 023 FCFA) et le MPR (61 865 421 FCFA). Ils sont suivis par les partis Parena, Sadi , UDD , PSP, Miria ,US RDA, Pids ,PDR, PE, UFD, Fama, Bara, FMD MNJ , RDR, PARI ,UPD. Pour les petits partis, leur seul mérite est leur participation aux dernières élections législatives ou communales. Ils bénéficient chacun de 5974899 FCFA. Cette aide est conforme à  la loi malienne N°05-04 du 18 2005 portant charte des partis politiques. Les critères de sélections Tout parti au Mali éligible au financement public doit remplir des conditions suivantes : il faut justifier de la tenue régulière de ses instances statutaires, disposer d’un siège national exclusivement destiné aux activités du parti, disposer d’un compte ouvert auprès d’une institution financière de la place, tenir un inventaire annuel des meubles et immeubles et présenter les comptes annuels à  la section des comptes de la Cour suprême au plus tard le 31 mars de chaque année. Le parti doit aussi justifier de la provenance des sources et leur utilisation et doit avoir participé aux dernières élections législatives et communales. Autre critère non moins important, le nombre des députés et de conseillers municipaux et le nombre des femmes élues députés ou conseillères municipales. Les partis lésés comme la CODEM ou le PCR… Les observateurs de la scène politique ont été surpris de constater que certains partis ont été lésés alors qu’ils ont des députés et des conseillers communaux dans les rangs politiques. Pour le cas de la CODEM, une source nous indique que le parti n’a pas déposé de dossier de candidature pour le financement au titre de l’année 2009. Or pour y prétendre, il faut préalablement déposer les candidatures auprès de la section des comptes la Cour suprême. Le cas du PCR qui a un député et plus de 26 conseillers à  l’intérieur du Mali en étonne plus d’un. Comme on le dit souvent, «la réalité est dure mais C’’est la loi ». Cette maxime est souvent évoquée face à  une règle à  laquelle on est forcé de se soumettre.