Syndicalisme, société et sport en couverture des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce jeudi évoquent l’actualité marquée par des sujets liés sport et à la société, sans oublier le syndicalisme.L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso (2e capitale du Burkina) consacre sa une, à la conférence de presse animée, la veille à Ouagadougou, par le Syndicat national des gestionnaires des ressources humaines de l’administration publique (SYNAGRH).

La rencontre a porté sur la crise au ministère de la Fonction publique, renseigne le journal, soulignant que «le SYNAGRH dénonce les propos mensongers du ministre Séni Ouédraogo».

Dans la même veine, Le Quotidien affiche, en première page, une affirmation de Souleymane Zoromé, l’un des responsables syndicaux déclarant que «le ministre Séni Ouédraogo tient des propos contradictoires».

Le journal privé Le Pays reprend les propos du même responsable syndical qui en plus loin, lorsqu’il déclare : «Si le ministre Séni Ouédraogo refuse le dialogue, qu’il rende le tablier…».

De son côté, le quotidien national Sidwaya se veut conciliant lorsqu’il titre : «Mouvement d’humeur des GRH (Gestionnaires de ressources humaines): le syndicat demande le retour au dialogue».

Ce journal rappelle que le ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale, Pr Séni Ouédraogo, s’exprimant sur la situation qui prévaut au sein de son département lors d’une interview accordée à une chaine de télévision de la place, le 27 août 2019, aurait affirmé qu’il n’existait pas de protocole d’accord entre le SYNAGRH et le gouvernement.

«Il aurait ajouté qu’il n’a jamais reçu d’instruction de sa hiérarchie pour entreprendre des négociations avec le syndicat », rapporte Sidwaya.

Le journal Le Quotidien aborde également le mouvement d’humeur des secrétaires, en faisant remarquer : «Bureaux fermés dans certains ministères».

En fait de société, Le Pays informe que «11 personnes trouvent la mort suite à une intoxication alimentaire» dans le village de Didyr, dans la province du Sanguié, région du Centre-Ouest.

L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, dans sa rubrique ‘’Projecteur », fait un zoom sur «Ce café qui fait les matins sibeau».

Les journaux reviennent, en sport, sur la relance du Marathon Ouagadougou-Laye.

Ainsi, L’Observateur Paalga arbore : «Sport: Le Marathon Paalga du Grand Ouaga est né», là où Sidwaya met en exergue : «Marathon Ouagadougou-Laye : la relance sous une nouvelle dénomination».

Le journal cité en second lieu relate que «le marathon Ouagadougou-Laye reprend du service après cinq ans d’interruption, grâce à une convention signée, le mercredi 4 septembre 2019, à Ouagadougou, entre le quotidien l’Observateur Paalga et la commune de Ouagadougou».

        

Justice et violences xénophobes alimentent la presse burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce mercredi commentent et condamnent, les scènes de xénophobie en Afrique du sud, sans oublier d’évoquer l’actualité nationale marquée par le verdict complémentaire du procès du coup d’Etat manqué de septembre 2015, tombé la veille, au Tribunal militaire de Ouagadougou.«Verdict procès putsch manqué : 10 à 30 ans ferme contre les fuyards», affiche L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè.

Le journal fait observer qu’il fallait attendre le jugement des fugitifs pour retenir du procès du putsch manqué de septembre 2015 que le général Gilbert Diendéré n’est pas l’accusé qui écope de la peine la plus lourde.

«En effet, au terme de l’audience du 3 septembre 2019, consacrée aux 8 accusés qui se sont soustraits de la procédure, le juge a prononcé à leur endroit, une sentence allant de 10 à 30 ans de prison ferme», rapporte L’Observateur Paalga.

A ce propos, Sidwaya, le quotidien national, arbore : «30 ans de prison pour six fuyards dont Fatou Diendéré», là où Le Pays (privé), mentionne : «30 ans de prison fermes pour Fatou Diendéré et Emile Kaboré en cavale».

De son côté, L’Express du Faso, quotidien privé, édité à Bobo-Dioulasso, parle d’«avis partagés entre politiciens et société civile», à l’issue du verdict du procès du putsch manqué.

Dans sa rubrique ‘’Politique étrangère », Sidwaya titre : «Afrique du Sud : le chômage alimente la xénophobie», soulignant que «la rareté des emplois est à l’origine de climat anti-migrant qui secoue l’Afrique du Sud».

Aujourd’hui au Faso, autre quotidien privé, évoquant le sujet, met en exergue : «Violence en Afrique du Sud : Madiba (surnom de Nelson Mandela) doit se retourner dans sa tombe de Qunu».

Quant à L’Observateur Paalga, il mentionne : «Xénophobie en Afrique du Sud: Cette tache qui enlaidit l’Arc-en-ciel».

A en croire le confrère, la chasse aux étrangers est encore ouverte en Afrique du Sud car, poursuit-il, depuis dimanche dernier à Johannesburg, on assiste à des scènes d’un autre âge avec incendies  et pillages de boutiques et de magasins appartenant à des étrangers.

«Dans un quartier populaire au sud de la ville, plus de 500 habitants s’en sont pris à des établissements appartenant à des émigrés, notamment des Pakistanais, des Somaliens ou des Nigérians », relate L’Observateur Paalga.

En conclusion, l’éditorialiste fait remarquer que «c’est pathétique que des natifs d’un pays qui ont subi l’Apartheid et un confinement dans des ghettos en viennent à se comporter de la sorte».

Le verdict du procès du putsch manqué occupe la une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce mardi commentent largement le verdict du procès relatif au coup d’Etat manqué de septembre 2015 au Burkina Faso, tombé, la veille, au Tribunal militaire de Ouagadougou.Le quotidien national Sidwaya affiche à sa Une l’image des généraux Djibrill Bassolé et Gilbert Diendéré, côte-à-côte, accompagnée du titre : «Procès putsch : 10 ans fermes pour Bassolé et 20 ans pour Diendéré».

Selon le journal, exceptés les faits de trahison, le général Gilbert Diendéré  a été  reconnu coupable des  autres infractions à lui reprochées.

L’Observateur Paalga, le plus ancien des quotidiens privés du Burkina Faso, arbore : «Verdict du procès putsch manqué : les peines par tête d’accusé», faisant observer que «Diendéré et Bassolé échappent à la prison à vie».

Dans son ‘’Regard sur l’actualité », le même journal met en exergue : «Au-delà de la vérité du tribunal».

Pour sa part, Le Pays parle «des infractions et des peines des accusés», avant de publier la réaction des acteurs de la société civile et des victimes, sans oublier les «propos d’avocats» à l’issue du verdict tombé hier lundi et jugé sévère pour certains, mais clément pour d’autres.

Quant à Aujourd’hui au Faso, il s’exclame : «Ce n’est pas le jugement dernier !».

Le confrère rappelle, d’entrée de jeu, que «lorsque les généraux Gilbert Diendéré et Djibrill Bassolé furent arrêtés, il y a 4 ans respectivement chez le Nonce apostolique et à son domicile par des jeunes pandores, nombreux étaient les Burkinabè qui savaient que plus rien ne s’opposerait au rendez-vous de ces 2 proches et grands sécurocrates de Blaise Compaoré d’avec la justice».

L’éditorialiste de Aujourd’hui au Faso estime que le jugement qui vient de s’effectué est «celui des hommes, qui est toujours en quête de l’injustice minimale».

Et de conclure : «Encore, que ces condamnations qui sont susceptibles d’appel d’ici 15 jours ne sont pas définitives».

Faits de société et politique au menu des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce lundi traitent, entre autres sujets, de politique et de faits de société, avec un accent particulier sur la profanation de la tombe de l’artiste-musicien ivoirien Huon Ange Didier alias DJ Arafat, décédé le 12 aout 2019 et inhumé samedi dernier.Sous le titre: «Obsèques DJ Arafat : Ce ne sont plus des +Chinois+, mais des barbares», L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, rapporte que la journée du samedi 31 août dernier était assez mouvementée à la partie Nord d’Adjamé (quartier d’Abidjan).

«Scène de guérilla  urbaine entre policiers et +Chinois+(nom attribué aux fans du défunt artiste musicien). Des volutes de fumée obscurcissent l’horizon. Un groupe de jeunes fait irruption dans le cimetière de Williams-ville.  Attroupement autour d’une tombe fraîchement refermée. Le cercueil est retiré, puis ouvert», décrit le journal.

«La dépouille, poursuit l’éditorialiste, est examinée de près. Pour s’assurer qu’il s’agit bien de celle de celui que toute la Côte d’Ivoire pleure».

Et de déplorer que «voici l’ultime et nauséeux acte d’adieu que les enragés du coupé-décalé ont tenu à réserver à celui qui fut désigné en 2015 artiste africain le plus influent à l’international par Forbes Afrique et TRACE Africa».

Pour sa part, L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso (2e capitale du Burkina), affiche : «DJ Arafat, jusqu’au bout de la vie et même mort».

«Acte désacralisant, décourageant, affligeant pour sa famille et pour ses fans qui désapprouvent ce comportement hors norme. Décourageant pour la mémoire de Influemento», commente de son côté, Aujourd’hui au Faso.

A en croire cet autre journal privé, l’on a vu des obsèques de stars mondiales tels Michael Jackson, Withney Houston, Johnny Hallyday, mais sans ce genre de débordement.

Le confrère fait observer que «pourtant,  la dépouille du +deux fois Koraman+ a été exposée au centre de l’illustre stade Félix Houphouët-Boigny. Le cercueil a bien été ouvert et les yeux des «Chinois» ont vu le corps de leur idole», avant de se demander «Que restait-il encore à vérifier ?».

Pour sa part, le quotidien national Sidwaya consacre sa Une à un phénomène sociétal, sous le titre : «Inhumation des indigents à Ouagadougou : Dans l’univers des pompes funèbres».

Selon le journal, derrière les larmes et la profonde tristesse occasionnées par la perte d’un être cher, se cache une réalité dont on parle peu : du plus nanti au plus démuni, tout humain décédé mérite une sépulture digne.

Sidwaya a fait une immersion dans l’univers de l’inhumation des indigents dans la capitale burkinabè, Ouagadougou.

En politique, le même quotidien revient sur la 7e Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD) qui s’est achevée vendredi dernier, avec l’adoption de la «Déclaration de Yokohoma».

Il s’agit pour Sidwaya, d’un nouveau pacte de coopération prenant en compte les priorités du moment du continent africain.

Pendant ce temps, Le Pays arbore, en première page, les propos du président du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex-parti au pouvoir), Eddie Komboigo qui dit à propos de la présidentielle de 2020 que «Tous les partis vont se casser pour rejoindre le CDP».

Au même moment, L’Observateur Paalga renseigne que l’ancien Premier ministre, Kadré Désiré Ouédraogo (KDO), candidat à la présidentielle de 2020, était «en prospection», le samedi dernier, dans la commune rurale de Koubri, à une vingtaine de Km au Sud de Ouagadougou.

La presse en ligne burkinabè commente la victoire des Etalons juniors aux jeux africains

Les médias en ligne burkinabè commentent abondamment, ce samedi, la victoire des Etalons juniors du Burkina Faso, face à leurs homologues du Nigéria (2-0), en finale des Jeux africains 2019 qui s’est jouée, la veille au Maroc.Lefaso.net jubile à travers le titre : «Jeux africains/Football : le Burkina s’adjuge le trophée», avant de relater que le Burkina a remporté ce vendredi 30 août 2019 le trophée des 12e Jeux africains section football en battant le Nigeria par deux buts à zéro (2-0).

Et le confrère de préciser que les buts burkinabè  ont été inscrits par Cheick Djibril Ouattara à la 25e minute et Ismaël Ouedraogo à la 30e minute.

Le journal en ligne fait remarquer que «le duo Oscar Barro-Amadou Sampo, nouvellement porté à la tête de l’équipe nationale U20 réalise une première grande opération».

De son côté, Burkina24.com rappelle qu’il y a pourtant sept mois à la CAN U20, cette formation des Etalons a quitté le premier tour de la CAN U20 au Niger sans la moindre victoire.

Selon le site d’information, «malgré les souvenirs de la CAN U20, Oscar Barro avait trouvé sa formation capable de passer le premier tour et créer la surprise», soulignant qu’«avec un effectif moins bien étoffé que lors de la CAN U20, Oscar Barro a eu les arguments techniques nécessaires pour transfigurer cette formation».

Pour sa part, Fasozine.com rapporte que l’athlète burkinabè, Marthe Koala a décroché ce jeudi 29 août 2019 à Rabat au Maroc une médaille d’or en heptathlon (Combiné de 7 épreuves d’athlétisme).

«Bien avant  cela, elle a emporté la médaille d’argent dans la compétition dame du 100 mètres haies», poursuite le journal en ligne.

En guise de résumé LeFaso.net fait observer qu’à ces jeux africains, le Burkina Faso ramène quatre médailles d’or (Hugues Zango, Marthe Koala, Laetitia Bambara et en Football), deux en argent et autant en bronze.

Politique et société en vedette dans les quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce vendredi traitent de divers sujets liés à la société, notamment les obsèques du chanteur ivoirien DJ Arafat et des mouvements d’humeur, sans oublier la politique.Sidwaya, le quotidien national, rapporte que le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré, en visite au Japon dans le cadre de la 7e Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD), a parlé de coopération avec le Premier ministre japonais, Shinzo Abe et avec le SG de l’ONU, Antonio Guterres.

Dans sa rubrique ‘’Autant le dire », L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso (2e capitale du Burkina Faso) affiche : «Le jeu politique trouble de Kadré Ouédraogo et de ses soutiens».

Le journal évoque ainsi la situation créée par l’ex-Premier ministre sous Blaise Compaoré et ancien président de la Commission de la CEDEAO, Kadré Désiré Ouédraogo (KDO) dont la candidature à la présidentielle de 2020 au Burkina Faso ne fait pas l’unanimité au sein du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, opposition) dont il se réclame.

Le sujet est abordé dans ‘’Une Lettre pour Laye » de L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè.

En effet, sous le titre : «KDO à la jurisprudence NAFA (Nouvelle alliance du Faso, Opposition)», le confrère fait observer qu’«après le rendez-vous manqué de Pabré le 24 aout dernier pour cause de deuil national, Kadré Désiré Ouédraogo sera demain samedi à Koubri pour une rencontre avec ses supporters».

Pour sa part, Le Pays informe que le grand parti en gestation pour supporter la candidature de KDO à la présidentielle de 2020 s’appellera la CNP (Convention nationale pour le progrès).

Le même journal privé mentionne à sa une : «Revendications sociale : Syndicats et société civil dans la rue demain»,  renseignant également que le Syndicat national des travailleurs de la santé humaine et animale (SYNTSHA) reconduit ses actions de lutte du 2 septembre au 27 novembre 2019. 

A ce propos, L’Observateur Paalga met en exergue : «Grève SYNTSHA : L’opération +caisses vides» reconduite pour 88 jours, là où Aujourd’hui au Faso mentionne: «SYNTSHA : un nouveau mouvement d’humeur du 2 septembre au 27 novembre».

Le journal cité en second lieu consacre sa Une aux obsèques de DJ Arafat, artiste ivoirien, décédé le 12 aout dernier à Abidjan des suites d’un accident de la circulation.

Le commentateur de Aujourd’hui au Faso parle de «Paillettes, récup. Politique et mythification pour le Daishikan», soulignant qu’«il y a ainsi toute une série de tentatives indécentes aux relents de nécrophagie qui ont jalonné ces deux semaines qui ont suivi le décès brutal du fondateur de +Kpangor+».

C’est à juste titre que Le Pays laisse lire : «Adieu de la Nation ivoirienne à DJ Arafat : Des obsèques sur fond de récupération politique».

De son côté, L’Observateur Paalga se demande «Obsèques de DJ Arafat : ADO (Alassane Dramane Ouattara, président ivoirien), +Chinois+ (appellation des fans de DJ Arafat) de la 25e heure ?».

Mouvement d’humeur et politique se partagent la une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce mercredi présentent des menus où l’on retrouve des sujets liés à la politique, ainsi qu’un mouvement d’humeur au ministère de la Fonction publique et du Travail.«Fonction publique : Des GRH exigent le départ du ministre Seyni Ouédraogo», barre à sa une le quotidien privé Le Pays qui rapporte que des Gestionnaires des ressources humaines (GRH), sous la houlette du Syndicat national des Gestionnaires des ressources humaines (SYNAGRH), ont manifesté, hier mardi, devant leur ministère de tutelle.

Selon le journal, les manifestants dénoncent une lenteur dans l’exécution du protocole d’accord signé le 4 août 2017 entre le syndicat et le ministère.

A ce sujet, Aujourd’hui au Faso, autre quotidien privé, fait observer que deux ans après la signature, force et de constater que le protocole d’accord entre le SYNAGRH et le gouvernement, peine dans sa mise en œuvre.

En politique, le même quotidien revient sur le sommet du G7 à Biarritz (France), ainsi que la 7e Conférence internationale de Tokyo (Japon) sur le développement de l’Afrique (7e TICAD) où  prend part le président Roch Marc Christian Kaboré.

Le quotidien national Sidwaya relate, à ce propos que le président du Faso, arrivé hier mardi à Yokoyama, devra plaider pour un renforcement de la coopération entre le Burkina et le Japon.

Pour sa part, L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso (deuxième capitale du Burkina Faso), informe que le Comité scientifique  sur la sécurité nationale, était hier mardi, en audience avec le président du parlement burkinabè, Alassane Bala Sakandé.

A lire le confrère, l’objectif de la rencontre a été de présenter au président de l’Assemblée nationale, «l’état d’avancement des travaux du comité et recueillir des orientations et conseils afin de pouvoir mieux affiner sa démarche en vue d’atteindre les objectifs qui lui ont été fixés».

Politique et société civile en couverture des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce mardi s’intéressent à la sortie médiatique de certaines Organisations de la société civile (OSC), sans oublier la politique avec la fête de l’indépendance célébrée la veille.«59e anniversaire de l’indépendance: Le président du Faso invite à l’unité et à la solidarité», arbore en première page L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso (la 2e capitale du Burkina Faso).

De son côté, Sidwaya, le quotidien national, parle de «devoir de mémoire, 59 ans après», soulignant que cela fait exactement 59 ans que l’ancienne Haute-Volta, aujourd’hui, Burkina Faso a accédé à l’indépendance politique proclamée le 5 août 1960 par le président Maurice Yaméogo.

Selon le journal, «cette indépendance, à l’instar de bien d’autres pays africains, a connu plusieurs étapes».

L’Observateur Paalga (privé), dans son ‘’Regard sur l’actualité », se demande : «Quelle indépendance ?», faisant observer que «n’eût été le fait que ce jour (5 août, Ndlr) est chômé et payé dans le pays, il passerait bien inaperçu dans le train-train des Burkinabè».

La bonne raison, commente l’éditorialiste, est que les cérémonies de commémoration  de la fête de l’indépendance du Burkina Faso, «pour des raisons de commodité climatique, ont été renvoyées depuis belle lurette au 11 décembre de chaque année».

Dans sa rubrique Mardi politique, Le Pays (privé) donne la parole à Me Guy Hervé Kam qui se prononce sur le dialogue politique initié récemment par le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré.

Selon l’homme de droit dont les propos sont mis en exergue à la une du journal, «au lieu de serrer les boulons de la bonne gouvernance, on a desserré pour la mal gouvernance».

Le Pays informe aussi que dans la gestion de l’OSC Le Balai citoyen, «Me Kam et Sam’s K Le Jah quittent la coordination nationale», là où L’Observateur Paalga titre : «Sam’s K Le Jah et Me Kam cèdent leur place».

Les deux journaux aborde ainsi, le communiqué final ayant sanctionné la  troisième Assemblée générale ordinaire de Le Balai citoyen, tenue les 3 et 4 août dernier à Kaya, 100 km au Nord de Ouagadougou.

Quant à Le Quotidien, il revient sur la sortie médiatique du mouvement dénommé ‘’L’appel de Manega », affichant : «la Nation s’enfonce dans un chaos d’effondrement».

Justice, gestion et politique au menu des journaux burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce vendredi abordent l’actualité nationale marquée par la politique, l’Assemblée générale des Etablissements publics de l’Etat (EPE), sans oublier le procès du putsch manqué de septembre 2015.«Procès du putsch du RSP (Régiment de sécurité présidentielle, Ndlr): Le général Diendéré n’est pas un traitre et il ne saurait l’être», affiche le journal privé Le Quotidien qui reprend ainsi, les propos de l’un des avocats de présumé cerveau du putsch, le général Gilbert Diendéré.

De son côté, L’Observateur Paalga (privé) cite Me Olivier Yelkouni, avocat de Gilbert Diendéré qui déclare que «dans cette affaire l’émotion balaye tout sur son passage».

Le quotidien national Sidwaya rapporte que les conseils du général Gilbert Diendéré l’ont défendu hier jeudi, devant le Tribunal militaire contre les accusations de meurtres, de coups et blessures volontaires et de trahison.

Citant Me Latif Dabo, un autre avocat de Diendéré, Sidwaya met en exergue : «Si le tribunal vous condamne, l’histoire vous réhabilitera».

Le même journal consacre sa manchette à l’Assemblée générale (AG) des Etablissements publics de l’Etat (EPE), ouverte hier jeudi à Ouagadougou, faisant observer que «le taux d’autofinancement est en baisse».

A ce sujet, Le Pays (privé) arbore: «AG des EPE: Les charges de fonctionnement grimpent plus que les recettes».

Pour sa part, L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso (2e capitale du Burkina Faso), dans sa rubrique ‘’Autant le dire », évoque les futures échéances électorales, titrant: «Présidentielle 2020, il y aura de gros calibres».

Quant au quotidien privé Aujourd’hui au Faso, il informe que l’ex-Premier ministre Yacouba Isaac Zida est le président d’honneur du Mouvement patriotique pour le salut (MPS), parti politique créé par le Pr Augustin Loada.

 Le Pays mentionne à ce propos : «MPS : C’est Yacouba Isaac Zida le président d’honneur», tandis que L’Express du Faso titre : «Isaac Zida, président d’honneur du MPS, on le voit venir».

La coopération entre Ouaga et Abidjan fait la une des quotidiens burkinabè

Les journaux burkinabè de ce jeudi, commentent largement la 8e Conférence au sommet du Traité d’amitié et de coopération (TAC) entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso, dont les travaux se sont achevés la veille à Ouagadougou, en présence des présidents des deux pays.«8e Conférence au sommet du TAC: Tir groupé sur les projets en souffrance», arbore le quotidien national Sidwaya, soulignant que les gouvernements ivoirien et burkinabè ont décidé de regarder dans la même direction, à travers des projets d’intérêt commun.

Le journal renseigne également que dans le cadre du Traité d’amitié et de coopération, «les médias publics ivoiro-burkinabè consolident leurs liens», en signant, le mardi 30 juillet dernier, des accords de partenariat gagnant-gagnant.

Pour sa part, L’Observateur Paalga, quotidien privé, affiche : «Huitième traité d’amitié Burkina/Côte d’Ivoire: 11 accords de coopération à la clé».

Le journal relate que la salle des Banquets de Ouaga 2000, qui vit depuis plus d’une année au rythme du procès du coup d’Etat manqué du 16 septembre 2015, s’est revêtue d’un décor particulier dans la matinée d’hier mercredi.

«Elle (la salle) a, en effet, enfilé une tenue d’apparat faite des couleurs des drapeaux burkinabè et ivoirien en vue d’accueillir présidents d’institution, membres de gouvernement, diplomates et représentants d’organisations internationales et interafricaines pour ne citer que ces sommités», décrit L’Observateur Paalga.

Pendant ce temps, Le Pays (privé) qui publie l’intégralité du communiqué final de la rencontre, parle de «3 accords signés», ajoutant que «le TAC devient biennal».

De son côté, le journal privé Le Quotidien met en exergue : «Projets prioritaires entre la Côte d’Ivoire et le Burkina : des avancées mais aussi des retards constatés».

Quant à L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso, deuxième capitale, il mentionne qu’à la clôture des travaux «Blaise Compaoré s’est invité à la conférence de presse».

Coopération et politique occupent la Une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce lundi abordent des sujets variés avec un accent particulier sur ceux liés à la politique et surtout à la coopération.Le quotidien national Sidwaya évoque le 8e sommet du Traité d’amitié et de coopération (TAC) entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso qui se tient à Ouagadougou, affichant : «Les experts passent au scanner les projets d’accord».

A ce propos, le quotidien privé Le Pays arbore: «Travaux d’experts du 8e TAC: Plusieurs projets d’accords sur la table».

De son côté, L’Observateur Paalga (privé) informe que la 8e conférence au sommet du TAC entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso aura lieu le 31 juillet 2019.

«Pour identifier les difficultés qui entravent leurs projets communs et proposer des solutions à soumettre à l’appréciation des ministres lors du conseil conjoint de gouvernement, le 31 juillet, les experts des deux pays ont débuté leurs travaux le samedi 27 juillet dernier à Ouagadougou», écrit le confrère.

C’est à juste titre que L’Observateur Paalga parle de: «Les experts balisent le terrain», là où Aujourd’hui au Faso, autre quotidien privé, fait remarquer que : «Experts burkinabè et ivoiriens (sont à Ouagadougou) en éclaireurs».

En politique nationale, le journal cité en second lieu évoque la création du Mouvement patriotique du salut (MPS) du Pr Augustin Marie-Gervais Loada, mettant en exergue : «Loada lance le MPS à Tenkodogo».

Dans son éditorial, Aujourd’hui au Faso souligne qu’il s’agit d’«un autre pro-Zida (Yacouba Isaac Zida, Premier ministre durant la Transition de novembre 2014 à décembre 2015, Ndlr) dans l’arène».

L’éditorialiste fait observer que comme champignons après hivernage, les partis politiques poussent au Burkina, à 17 mois de la présidentielle.

«Ainsi, à la suite d’autres, le professeur Augustin Loada, vient de créer ce week-end, le Mouvement patriotique pour le salut (MPS). Un an jour pour jour après avoir porté sur les fonts baptismaux, le Mouvement Tinguinbilim Tamassira (MTT), d’obédience société civile », commente Aujourd’hui au Faso.

Pendant ce temps, Le Pays reprend les propos du Pr Loada qui déclare : «Les dirigeants actuels ont atteint la flamme de l’espérance née de l’insurrection».

Quant à Sidwaya, il revient, dans son éditorial, sur le dialogue politique initié deux semaines plus tôt par le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, avec ce titre : «Un dialogue à parfaire».

Sport et politique au menu de la presse en ligne burkinabè

Les journaux en ligne burkinabè font écho de l’actualité nationale marquée par des questions de politique, sans oublier le sport, avec la sortie médiatique relative au nouvel entraineur des Etalons du Burkina Faso.Burkina24.com renseigne que la Fédération burkinabè de football (FBF) a présenté, hier vendredi à Ouagadougou, le nouvel entraîneur des Etalons du Burkina, Kamou Malo.

«Le désormais ancien entraîneur de l’Union sportive des forces armées (USFA) s’est vu confier pour mission de qualifier les Etalons à la CAN 2021 et atteindre les huitièmes de finale», écrit le confrère qui rapporte les propos du nouveau coach qui dit : «J’ai à cœur de prouver qu’avec le local, on peut faire de bonnes choses».

Pour sa part, Fasozine.com affiche : «Éliminatoires Can 2021: Kamou Malo a +l’obligation de constituer une  équipe gagnante+».

Pendant ce temps, Lefaso.net, autre site d’information, met en exergue les propos de Kamou Malo, déclarant : «Je demande le soutien de tous pour relever ce défi».

Quant à Wakatséra.com, il rapporte que «le nouvel entraineur dit reconnaitre que cette confiance placée en lui est un «poids» et compte relever le défis.

Le même média en ligne informe que la 8e Conférence au sommet du Traité d’amitié et de coopération (TAC) entre la République de Côte d’Ivoire et le Burkina Faso se tient du 27 au 31 juillet 2019 à Ouagadougou, sous la co-présidence des présidents Roch Marc Christian Kaboré et Alassane Ouattara.

De son côté, Lefaso.net, en politique, publie une interview de Paul Kaba Thiéba, ancien Premier ministre, avec en exergue cet extrait des propos de l’interviewé: «Je demande aux Burkinabè de me pardonner, ce n’est pas que je n’avais pas la volonté, mais les difficultés étaient là».

Fasozine.Com revient sur la coopération entre le Burkina Faso et la Chine, mentionnant que l’ambassadeur chinois, Li Jian a fait, hier vendredi, le point de la coopération au Premier ministre burkinabè, Joseph Dabiré.

La politique en vedette dans les quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce vendredi évoquent l’actualité nationale dominée essentiellement par des sujets liés à la politique.«TAC: Ouagadougou accueille la 8e Conférence au sommet», arbore le quotidien national Sidwaya, informant que la 8e Conférence au sommet du Traité d’amitié et de coopération (TAC) entre la République de Côte d’Ivoire et le Burkina Faso se tient, du 27 au 31 juillet 2019, dans la capitale burkinabè.

Selon le journal, cette rencontre se tient sous la co-présidence des présidents Roch Marc Christian Kaboré du Burkina Faso et Alassane Ouattara de la Côte d’Ivoire.

Pour sa part, le journal privé Le Pays revient sur la conférence de presse, animée la veille à Ouagadougou, par l’Alliance des partis de la majorité présidentielle (APMP).

Il cite le président de l’APMP, Simon Compaoré qui déclare à propos du dialogue politique initié par le président du Faso que: «C’est une leçon que nous venons de donner, comme nous l’avons fait lors de l’insurrection».

Aujourd’hui au Faso cite également Simon Compaoré, par ailleurs, président intérimaire du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP, au pouvoir) qui dit : «Aujourd’hui, Roch (Marc Christian Kaboré, Ndlr) rime avec liberté, ce n’est pas rien !».

Le même journal rapporte que le Parti pour l’unité nationale et le développement (PUND) de Boukary Kaboré dit ‘’Le Lion du Boulkiemdé », a animé un point de presse, hier jeudi à Ouagadougou, pour donner sa position sur la situation nationale.

«Le parti dénonce une mauvaise gouvernance du pouvoir en place et interpelle le président Roch Kaboré à revoir sa copie en revisitant son discours d’investiture», écrit le confrère.

A ce propos, L’Observateur Paalga (privé), titre : «Le Lion du Boulkiemdé sort de sa tanière», tandis que Le Quotidien reprend les propos du président du PUND qui estime que «la présence des forces françaises sur notre sol est un danger pour les Burkinabè».

Société et politique en vedette dans les quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce mardi commentent l’actualité nationale marquée par la politique et des faits de société, notamment, la proclamation des résultats du Baccalauréat.L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, arbore : «Résultats premier tour Bac 2019 : On saute, on court ou on se roule par terre», relatant que la matinée d’hier lundi a été celle de «peine et de joie, comme il fallait s’y attendre pour les candidats au Baccalauréat session 2019».

De son côté, Le Quotidien titre: «Résultats du Bac 2019: Les candidats entre joie et tristesse».

Evoquant la proclamation des résultats au lycée Philippe Zinda Kaboré de Ouagadougou, l’un des plus grands établissements scolaires de la capitale burkinabè, le quotidien national Sidwaya mentionne que «rires et larmes (étaient) au rendez-vous».

Pendant ce temps, le quotidien privé Le Pays fait observer que lors de la récente session du Baccalauréat, c’est l’extrait d’un article dudit journal qui a été soumis aux candidats des séries C et D.

Le même journal, dans sa rubrique ‘’Mardi politique », donne la parole à Boubacar Sanou, Secrétaire à l’organisation du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex-parti au pouvoir), qui affirme que «le Burkina actuel n’a pas besoin de politicien de carrière».

Le Pays renseigne également que pour la présidentielle de 2020, le Chef de file de l’opposition politique (CFOP), Zéphirin Diabré mobilise ses troupes dans le Zondoma (Ndlr : localité située à une centaine de km au Nord de Ouagadougou)».

Revenant sur la crise au CDP, L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso (2e capitale), met en exergue «les soutiens inconditionnels de Eddie Komboïgo (président du parti)».

Dans la même foulée, Sidwaya informe que «les femmes du CDP soutiennent Eddie Komboïgo».

Conflit communautaire et politique se côtoient à la une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce lundi commentent l’actualité nationale marquée par des faits politiques, sans oublier le conflit communautaire ayant occasionné des morts et des blessés dans la région des Cascades, à l’ouest du pays.«Conflit communautaire dans la Comoé : Cinq morts et plusieurs blessés à Sitiéna/Djongolo», titre le quotidien national Sidwaya, montrant l’image de femmes et d’enfants en train de fuir la localité.

Le journal rapporte qu’un conflit foncier latent depuis des années, a dégénéré en affrontement meurtrier, le samedi 29 juin 2019, entre les populations de Sitiéna et celles du village voisin, Djongolo dans la province de la Comoé.

«Les premiers bilans font état de de 5 morts et plusieurs blessés dont certains par balle, un hameau de culture (Djongolo3) dévasté et plusieurs dégâts matériels», écrit Sidwaya.

A ce propos, L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso (2e capitale du Burkina Faso) affiche : «Conflit foncier dans la Comoé : Diongolo et Sitiéna se sont affrontés et fait des morts».

Quant à Aujourd’hui au Faso (privé), il aborde le sujet sous le titre : «Banfora : La loi des séries continue avec 5 morts dans un affrontement».

Pour sa part, L’Observateur Paalga (privé) parle de ce litige foncier qui a fait «6 morts et plusieurs blessés».

En politique, le même journal évoque la crise au sein du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex-parti au pouvoir), reprenant les propos du président Eddie Komboïgo qui dit, à travers une déclaration: «Une minorité d’antidémocrate infiltrés veulent imposer leur candidat».

De son côté, Le Pays, autre quotidien privé, publie la même déclaration sous le titre : «Crise au CDP : Eddie Komboïgo dénonce +des agissements antidémocratiques, antirépublicains et barbares+».

Le confrère relate aussi que des «observateurs indépendants» appellent à la sagesse.

Pendant ce temps, Sidwaya revient sur le 55e  sommet ordinaire de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), tenu le 29 juin à Abuja au Nigéria, mentionnant à sa une: «Espace CEDEAO : Les dirigeants s’engagent pour une monnaie unique».

L’ex-parti au pouvoir et la justice au menu de la presse en ligne burkinabè

La presse en ligne burkinabè visitée par APA ce samedi évoque divers sujets dont celui relatif au procès du putsch manqué et à la situation du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex-parti au pouvoir).«Burkina: Eddie Komboïgo s’exprime sur la situation au CDP», affiche Burkina24.com qui publie la déclaration du président du CDP, Eddie Komboïgo datée du 26 juin.

Pour sa part, Fasozine.com titre : «Crise au CDP: +La direction prendra avec discernement et fermeté les décisions adéquates à la bonne marche du parti+», citant le président Komboïgo.

Selon le journal en ligne, la déclaration de la direction du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) est relative à la crise qui secoue le parti.

«Dénonçant des manœuvres d’une « minorité d’antidémocrates infiltrés » qui veulent imposer leur candidat, la direction annonce des mesures fortes pour assurer la bonne marche du parti », précise le confrère.

Le même média évoque le «vaste mouvement de magistrats» au Conseil supérieur de la magistrature.

Pendant ce temps, Lefaso.net rapporte que hier vendredi 28 juin 2019, l’audience du procès du putsch du Conseil national pour la démocratie (CND) a été marquée essentiellement par la suite des plaidoiries de la défense.

«Pour leurs clients, les avocats de la défense ont plaidé pour des acquittements et des réductions de peine suite à des circonstances atténuantes », écrit le site d’information.

A ce sujet Burkina24.com arbore ce titre : «Procès du putsch : L’accusé Nion demande une seconde chance», relatant qu’à la reprise de l’audience du Procès, hier vendredi, Me Adrien Nion a continué avec sa plaidoirie.

Il ajoute que «concernant son client l’adjudant Jean Florent Nion, poursuivi pour attentat à la sûreté de l’Etat, meurtre, incitation à commettre des actes contraires au règlement et à la discipline, coups et blessures volontaires, l’avocat a plaidé +coupable+ pour le premier fait».

La chanteuse Rama et les agents de santé font la une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce mardi évoquent l’actualité nationale marquée par le mouvement d’humeur organisé la veille par les agents de santé, ainsi que le transfèrement de la musicienne Rama la Slameuse, à la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou (MACO).«Palais de justice de Ouagadougou : Rama la Slameuse déposée à la MACO», titre le journal privé Le Quotidien, montrant la photo de la musicienne accusée de blanchiment d’argent par le parquet.

A ce sujet, L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso  (2e capitale du Burkina Faso), arbore en première page: «Affaires blanchiment d’argent : Depuis hier, Rama la Slameuse dort à la MACO».

L’Observateur Paalga, le plus ancien des quotidiens privés du Burkina Faso, met à sa une : «Affaire Rama la Slameuse : L’artiste déférée à la MACO pour l’ensemble de son oeuvre».

Quant à Aujourd’hui au Faso (privé), il se contente de titrer : «Ouagadougou : Rama la Slameuse dépose à la MACO».

Le même journal consacre sa une, au mouvement d’humeur des agents de santé, affichant : «Santé : Quatre syndicats crient leur ras-le-bol dans la rue».

De son côté, Le Quotidien laisse lire : «Marche sur le ministère de la santé : les hommes en blouse exigent la satisfaction de leurs revendications». On voit également une photo des agents de santé marchant en direction de leur ministère de tutelle.

«Carton jaune des blouses blanches », titre  L’Observateur Paalga, soulignant que «médecins, sages-femmes, infirmiers, agents itinérants de santé, vêtus de blouses  blanches, ont abandonné par centaines leurs patients dans la matinée du lundi 24 juin 2019 pour la rue».

Politique et justice au menu des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce lundi traitent de l’actualité nationale marquée par des sujets liés à la justice, notamment l’adoption du nouveau code pénal, sans oublier la politique, avec la situation au sein de l’ex-parti au pouvoir, le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP).«Crise au CDP : +Je ne démissionnerai pas+», arbore le quotidien national Sidwaya qui renseigne que le président du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), Eddie Komboïgo, a affirmé, samedi dernier à Manga, au cours d’un meeting, qu’il ne démissionnera pas de son poste, comme l’ont exigé certains cadres contestataires qui lui reprochent des manquements dans la gestion du parti.

Le même journal informe que des jeunes du CDP échouent à saboter une rencontre des secrétaires généraux du parti.

A ce sujet, L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso (2e capitale du Burkina Faso) mentionne à sa une : «Congrès pour la démocratie et le progrès : Les loubards ont usé des muscles à la place du cerveau».

Aujourd’hui au Faso (privé) affichent cette interrogation : «Rencontre des secrétaires généraux du CDP : Qui sont ces jeunes venus casser la réunion des SG ?»

Quant à L’Observateur Paalga (privé), il fait observer que «la rencontre des SG tourne au combat de boxe».

Le même journal évoque l’adoption du nouveau code pénal, titrant : «S’il vous plait, je demande la permission de faire un reportage», avant de parler de «cette étrange arme médiatique contre le terrorisme».

De son côté, Sidwaya, sous le titre : «Lutte contre le terrorisme : le code pénal adapté au texte», précise que le nouveau code pénal a été adopté avec 103 voix pour sur les 114 votants du jour.

L’Express du Faso aborde le sujet dans sa rubrique ‘’Autant le dire », considérant qu’il s’agit d’«un véritable recul démocratique».

Le social domine la une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce vendredi présentent des menus diversifiés où l’on retrouve des sujets liés essentiellement aux faits de société.L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso (deuxième capitale), évoque le cas de récents déplacés installés à Ouagadougou, après avoir fui les attaques terroristes dans la partie septentrionale du pays.

Sous  cette une : «Déplacés de Silgadji à Ouagadougou: des Burkinabè refugiés chez eux au Burkina Faso», le journal montre des femmes et des enfants sur un site d’accueil à la périphérie Nord de la capitale burkinabè.

A propos du même sujet, Aujourd’hui au Faso, autre quotidien privé, affiche : «Ouagadougou : L’arrondissement n°9 face aux flux de déplacés du Sahel».

Pour sa part, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, aborde le travail quotidien des agents de santé du plus grand hôpital du pays, le Centre hospitalier universitaire Yalgado Ouédraogo (CHU-YO) de Ouagadougou.

Le reportage intitulé : «Yalgado : Mon +stage+ d’une journée à la maternité», met en exergue, selon l’auteur, «la situation délicate» des agents de santé qui «se démènent comme de beaux diables pour donner la vie».

Pendant ce temps, le journal privé Le Pays revient sur l’opération ‘’Caisses vides » du Syndicat national des travailleurs de la santé humaine et animale (SYNTSHA), soulignant que c’est «une réalité à Yalgado et Souro Sanou (CHU de Bobo-Dioulasso, Ndlr)».

De son côté, Sidwaya, le quotidien à capitaux publics, parle de «l’acquisition de 300 ambulances actée» au profit de centres de santé burkinabè.

Le même journal, dans sa rubrique ‘’L’invité de la Rédaction », donne la parole au Pr Salaka Sanou, enseignant chercheur à l’Université Joseph-Ki-Zerbo de Ouagadougou, qui déclare qu’«à partir de l’initiation traditionnelle, on peut éradiquer l’insécurité».

Sidwaya informe également que les travailleurs des médias publics, au dernier jour de leur sit-in, ont marché, hier jeudi, sur la Primature pour exiger la transformation de leurs organes de presse en société d’Etat.

A ce sujet, le journal privé Le Quotidien arbore les propos de Siriki Dramé, premier responsable syndical indiquant que «les travailleurs réaffirment leur volonté à entreprendre toute forme de lutte pour l’aboutissement de leur revendication».

Procès putsch et médias publics au menu des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce jeudi traitent de l’actualité nationale marquée par le mouvement d’humeur entamé, la veille, au sein des médias publics, sans oublier le procès relatif au putsch manqué de septembre 2015 qui est dans sa phase de plaidoirie.Abordant l’audience de la veille, notamment, les plaidoiries de l’un des avocats de la partie civile, Aujourd’hui au Faso plaque à sa une : «Procès putsch manqué : Me Séraphin Somé enfonce les accusés».

«Procès putsch manqué : Djibrill Bassolé absent autorisé», titre pour sa part, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, indiquant que, hier mercredi, au deuxième jour de la reprise du procès du putsch manqué, le général Djibrill Bassolé était encore absent du banc des accusés.

«Sur requête du parquet, le président du tribunal avait pris une sommation par voie d’huissier en vue de contraindre l’accusé à se présenter à l’audience malgré les récriminations de ses avocats qui arguent que le premier général de gendarmerie du Burkina n’est pas en mesure d’assister à l’audience du fait de son état de santé », relate le journal.

Selon L’Observateur Paalga, «finalement après la sommation de l’huissier, le premier général de gendarmerie du Burkina a confirmé lui-même ne pas être en état d’assister au procès».

Et de préciser que la solution trouvée et sur laquelle se sont accordées toutes les parties est de lui apporter dans sa résidence surveillée le plumitif où est consigné le compte rendu de l’audience du jour.

C’est à juste titre que Sidwaya, le quotidien à capitaux publics Sidwaya, affiche : «Procès putsch manqué : Djibrill Bassolé suivra les débats depuis sa résidence».

Le même journal informe que le Syndicat national des travailleurs de l’information et de la culture (SYNATIC) a tenu un sit-in, le mercredi 12 juin 2019, sur le territoire national pour manifester son mécontentement vis-à-vis du gouvernement par rapport au traitement réservé au dossier de mutation des médias publics en sociétés d’Etat.

A ce sujet, L’Observateur Paalga, arbore en première page : «Sit-in médias publics : Le SYNATIC installe son +plateau+ devant la RTB», soulignant que les rédactions de la Radiodiffusion télévision du Burkina (RTB) et des Editions Sidwaya sont momentanément restées vides la matinée du mercredi 12 juin.

De son côté, le journal Le Quotidien reprend ces propos d’un responsable syndical : «Les travailleurs seront mobilisés jusqu’à ce que le protocole d’accord soit mis en œuvre».

Education, justice et politique à la Une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce mercredi traitent des questions liées à la politique, à la justice et à l’éducation, avec le début, la veille, des examens écrits du Certificat d’études primaires (CEP).«CEP 2019 : 419 260 écoliers frappent aux portes des lycées», arbore le quotidien à capitaux publics Sidwaya qui rapporte que le ministre de l’Education nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des langues nationales, Stanislas Ouaro, a lancé, hier mardi 11 juin 2019 à l’école Tangsèga de Koubri dans la région du Centre, la session 2019 du Certificat d’études primaires (CEP).

A ce sujet, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, mentionne : «Lancement CEP : Le Pr Ouaro ouvre la première enveloppe à Koubri».

Pendant ce temps, Aujourd’hui au Faso, autre quotidien privé, fait remarquer que dans la commune de Ouagadougou, ce sont «52 495 candidats à la conquête du premier diplôme».

Le même journal privé consacre sa une à la conférence de presse animée, la veille à Ouagadougou, par les premiers responsables de l’ex-parti au pouvoir, le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP).

«Ce sera pour toiletter les textes et non désigner notre candidat», titre Aujourd’hui au Faso, citant le vice-président du CDP, Achille Tapsoba qui se prononce à propos du congrès du parti, annoncé pour le dimanche 16 juin prochain.

De son côté, Le Pays affiche les propos de Achille Tapsoba qui dit au sujet de la polémique autour de la désignation du candidat du CDP à la présidentielle 2020 : «Blaise Compaoré a mis fin à la récréation».

Evoquant la reprise, la veille, au tribunal militaire de Ouagadougou, du procès du coup d’Etat manqué de septembre 2015, Le Pays informe que «les plaidoiries ont commencé».

Quant à Sidwaya, il relate que le procès du putsch manqué a repris, hier mardi, après près de deux mois de suspension, soulignant que «les parties civiles ont entamé leurs plaidoiries pour démontrer, en fait et en droit, à quel point les accusés sont coupables».

Le journal privé Le Quotidien reprend les propos de l’un des avocats de la partie civile, Me Prosper Farama qui déclare : «Dans l’infraction, il n’y a ni petit, ni gros poisson. Soit on est coupable, soit on est innocent».

Sur un ton un peu  comique, L’Observateur Paalga, plaque ce titre interrogatif : «Procès putsch manqué : On était où déjà ?».

Politique et débats autour d’une forêt classée au menu des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce vendredi présentent des menus diversifiés où l’on retrouve des sujets liés à la polémique autour de la forêt classée de Kua à l’ouest, sans oublier la politique.Aujourd’hui au Faso consacre sa vitrine à l’homme politique, Mélégué Maurice Traoré, ancien président de l’Assemblée nationale et actuel coordonnateur du Haut conseil du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex-parti au pouvoir).

Le journal met en exergue ces propos de l’ancien) proche de Blaise Compaoré : «Les erreurs qui se commettent sous Roch (Marc Christian Kaboré, Ndlr) sont les mêmes que sous Blaise et parfois en pire».

Pour sa part, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, revient sur la conférence de presse animée, la veille à Ouagadougou, par Pascal Zaïda, coordonnateur du Cadre d’expression démocratique (CED, société civile).

Le confrère reprend les propos de M. Zaïda qui a déclaré à l’issue de la présidentielle de 2020 : «si Roch perd le pouvoir, il va à la CPI (Cour pénale internationale, Ndlr)».

De son côté, Sidwaya, le quotidien à capitaux publics, donne la parole à l’ambassadeur de France au Burkina Faso, Xavier Lapeyre, qui, évoquant les relations franco-burkinabè, affirme que «ceux qui parlent de recolonisation regardent le passé».

Le même quotidien informe que  le Mouvement citoyen pour le développement de Bobo-Dioulasso (MCDB) a organisé une marche pacifique, hier jeudi 30 mai 2019, dans des artères de la ville pour soutenir la construction de l’hôpital sur le site de Kua.

A ce sujet, le journal Le Quotidien affiche simplement: «Bobo-Dioulasso : Marche de soutien pour la construction du CHU dans la forêt classée de Kua».

Quant à Aujourd’hui au Faso, il  ajoute que les marcheurs ont été reçus par le secrétaire général du gouvernorat des Hauts-Bassins, qui était accompagné du haut-commissaire de la province du Houet.

Et de préciser que la marche pacifique a été suivie d’une conférence de presse.

L’Observateur Paalga, dans sa rubrique ‘’Une Lettre pour Laye » évoque le sujet, faisant observer qu’il s’agit d’une «bataille rangée autour de la forêt de Kua».

Politique et justice au menu de la presse en ligne burkinabè

Les médias en ligne burkinabè visités par APA ce jeudi (jour férié) traitent de l’actualité nationale marquée par les débats relatifs à l’évacuation sanitaire du général Djibrill Bassolé inculpé dans le procès du putsch manqué de septembre 2015, sans oublier la politique, notamment, les futures élections.Burkina24.com  rapporte que le Cadre d’expression démocratique (CED) avec à sa tête Pascal Zaida, au cours d’une conférence de presse animée hier mercredi à Ouagadougou, a interpelé le pouvoir sur les menaces qui pèsent sur le pays.

Selon le confrère, plusieurs points d’actualité étaient à l’ordre du jour dont la réconciliation nationale, les élections de 2020, la santé du Général Djibrill Bassolé et la déclassification de la forêt de Kua.

 Le média en ligne reprend, en guise de titre, ces propos de M. Zaïda : «Il n’est pas question que les élections (de 2020, Ndlr) soient reportées».

Dans la même veine, Fasozine.com affiche cette déclaration du coordonnateur national du CED, Pascal Zaïda : «Les élections doivent se tenir coûte que coûte à la bonne date».

Quant à Lefaso.net, autre journal en ligne, il mentionne qu’à propos de la situation nationale, «Pascal Zaïda accuse le pouvoir de vouloir repousser les élections de 2020».

Sous un autre chapitre, le même site d’information arbore : «Burkina Faso : +Le gouvernement du MPP (Mouvement du peuple pour le progrès, au pouvoir, Ndlr) a programmé dans son agenda, la mort du général Djibrill Bassolé+, observe l’opposition politique».

Lefoso.net rapporte ainsi, les propos du président de la Nouvelle alliance du Faso (NAFA, opposition), Mahamoudou Hama Dicko qui s’exprimait sur le sujet lors d’un point de presse de l’opposition politique.

Pour sa part Fasozine.com, reprenant une dépêche de l’Agence d’information du Burkina (AIB), fait remarquer que concernant l’évacuation sanitaire de Djibrill Bassolé, «pour le ministre de la justice, la décision revient au Tribunal militaire».

Burkina24.com précise que le Général Djibrill Bassolé, inculpé dans le dossier du Coup d’Etat de septembre 2015 sera évacué lorsque les audiences pénales reprendront au Tribunal militaire, avant d’ajouter que c’est ce qu’a indiqué le ministre de la justice René Bagoro.

«Selon les dires de René Bagoro, il s’avère que le tribunal a été saisi de l’évacuation, mais les avocats sont en arrêt de travail. Par conséquent, ces avocats refusent d’aller aux audiences pénales à l’instar de celle devant le tribunal militaire», détaille le site d’information, citant l’AIB.

Faits divers et lutte contre la corruption à la Une au Burkina

Les quotidiens burkinabè de ce mardi commentent l’actualité nationale marquée par la conférence de presse animée, la veille, par le Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC) à propos d’une affaire de fraude dans le domaine de l’or, et les faits divers relatifs à des accidents de la circulation.L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso (2e capitale du Burkina Faso) présente titre : «Brigade de terrassement et de la voirie de la commune: Un engin lourd crée la panique à Logofourousso». Le journal souligne que les faits se sont déroulés hier lundi dans un village à proximité de Bobo-Dioulasso.

Dans sa rubrique ‘’Révélations », le journal privé Le Pays évoque deux autres cas d’accident de la circulation qui se sont déroulés à Ouagadougou, sous le titre : «Ouaga 2000 et Kossodo : Des poids lourds font trois victimes».

Pendant ce temps, Le Quotidien renseigne : «Patte-dOie/Ouaga : 1 camion benne tue une jeune fille et écrase deux tricycles». 

Le Pays aborde la conférence de presse animée, hier lundi à Ouagadougou, par le Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC) à propos d’une affaire de fraude dans le domaine de l’or.

Le confrère met en exergue : «Affaire exportation charbon fin de IAMGOLD Essakane : +l’intention de fraude existe+, selon le REN-LAC».

A ce sujet, Aujourd’hui au Faso arbore : «Le REN-LAC condamne le pillage des ressources minières», tandis que le quotidien à capitaux publics Sidwaya laisse lire : «Affaire +charbon fin+ : Le REN-LAC veut +toute la lumière+».

Le journal cité en second lieu, fait remarquer que la gouvernance du régime actuel «ne satisfait point» le Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC). 

«Il l’a fait savoir, le lundi 27 mai 2019, à Ouagadougou, au cours d’une conférence de presse qui lui a permis de se prononcer sur la crise au sein de l’appareil judiciaire, les «recrutements frauduleux» à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) et l’affaire d’exportation de charbon fin de la société minière Iamgold Essakane SA », relate Sidwaya.

A en croire le confrère, sur ce dernier point, le Secrétaire exécutif du REN-LAC, Sagado Nacanabo, a laissé entendre qu’il y a eu +bel et bien tentative d’exportation frauduleuse d’or de la part d’Essakane SA+».

Les revendications sociales à la une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce vendredi traitent essentiellement de l’actualité nationale marquée par la grogne sociale dans divers secteurs d’activité.Le quotidien à capitaux publics Sidwaya consacre sa une à la grève du Syndicat national des travailleurs de la santé humaine et animale (SYNTSHA), en titrant : «Le gouvernement déplore des décès».

Selon le journal, la traditionnelle conférence de presse du gouvernement a réuni, hier jeudi à Ouagadougou, les ministres en charge de l’Education nationale, Pr Stanislas Ouaro et celui de la Santé, Pr Léonie Claudine Lougué.

«Elle (la rencontre) a porté essentiellement sur les préparatifs des examens de l’année scolaire 2018-2019 et le protocole d’accord avec les syndicats de la Santé sur la Fonction publique hospitalière », rapporte Sidwaya.

Pour sa part, Aujourd’hui au Faso, quotidien privé, résume cette sortie des membres du gouvernement en affichant: «Leçons pratiques des professeurs Lougué et Ouaro : 3 décès liés à la grève, l’année scolaire quasi-sauvée».

Evoquant la grève dans le secteur de la santé, à travers sa rubrique ‘’Pot-Pourri », le quotidien privé Le Pays fait remarquer que «la LCB (Ligue des consommateurs du Burkina, Ndlr) se dit inquiète».

Le même journal revient sur le déclassement annoncé de la forêt de Kua dans la commune de Bobo-Dioulasso, à l’Ouest du Burkina Faso, informant que «des forestiers en colère arrachent les bornes».

Et de préciser que plusieurs agents du ministère de l’Environnement, opposés à l’implantation du futur Centre hospitalier de Bobo-Dioulasso sur ce site, étaient hier jeudi dans la forêt classée de Kua

A ce sujet, L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso, arbore : «Projets de construction de l’hôpital dans la forêt classée de Kua : Les Chinois quittent les lieux sous une forte pression des forestiers».

Dans sa rubrique ‘’Echos de l’Ouest », Sidwaya mentionne que «la forêt de Kua secoue l’équipe communale», avant de revenir sur le sujet dans une chronique intitulée : «Mon voisin aussi candidat ? Kua !».

L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, à son tour, renseigne qu’une coalition d’Organisations de la société civile (OSC) et d’associations regroupées au sein d’une plateforme dénommée Fasokooz (la cause nationale) promet de s’opposer «par tous les moyens» au déclassement de la forêt de Kua.

Ce confrère évoque également l’arrêté municipal relatif à la circulation des poids lourds à Ouagadougou, mettant en exergue : «Les mastodontes veulent dicter leur loi», avant de souligner que «le Conseil municipal exige la levée immédiate des blocages».

Environnement, société et politique se partagent la une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce jeudi évoquent divers sujets dont ceux liés à la société et à la politique, sans oublier l’environnement, avec les débats autour de la construction d’un hôpital sur le site d’une forêt classée.«Futur hôpital de Bobo à Kua : +C’est le meilleur site et nous veillerons au respect de l’environnement+», arbore le doyen des quotidiens burkinabè, L’Observateur Paalga qui reprend ainsi, les propos du chargé de communication de l’ambassade de Chine au Burkina Faso, Wang Bowei.

Le journal rappelle que le déclassement d’une portion de la forêt de Kua (localité située dans la commune de Bobo-Dioulasso, à l’Ouest du Burkina) pour l’érection de l’hôpital de référence gracieusement offert par les Chinois, a suscité un tollé.

Sidwaya, le quotidien à capitaux publics, explique qu’«au regard de la polémique autour de la construction du Centre hospitalier universitaire (CHU) de Bobo-Dioulasso sur le site de la forêt classée de Kua, le chargé de communication de l’ambassade de Chine, Wang Bowei, était face à la presse, le mercredi 22 mai 2019, pour expliquer les raisons qui ont prévalu au choix de ce site».

Quant à L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso, il titre : «Des techniciens chinois vérifient la qualité du sol dans la forêt de Kua».

La grogne sociale continue d’alimenter les journaux burkinabè qui ont largement commenté l’arrêt du mot d’ordre de grève de la Coalition nationale des syndicats de l’éducation (CNSE).

Ainsi, Aujourd’hui au Faso parle de «fin de la grève de la CNSE», tandis que Sidwaya mentionne le «retour à la normale ce 23 mai».

De son côté, L’Observateur Paalga revient sur la question de l’Impôt unique sur les traitements de salaires (IUTS) qui divise l’exécutif et ses partenaires sociaux.

Le confrère fait observer que «les syndicats (sont) invités à une concertation sereine et participative».

Dans sa rubrique ‘’L’Autre regard », Sidwaya commente la suspension  inattendue du dialogue entre le gouvernement et le monde syndical, titrant : «A trop tirer sur la corde…».

Selon le commentateur, alors que l’on pensait que cette fois-ci était la bonne, la rencontre gouvernement-syndicats, après celle de 2016, n’aura tenu que le temps d’une cérémonie d’ouverture.

«En effet, ouverte le 21 mai 2019 à Ouagadougou par le Premier ministre, Christophe Joseph Marie Dabiré, le traditionnel dialogue entre l’exécutif et les organisations syndicales pourtant prévu du 21 au 26 mai, ne s’est limité qu’à la seule matinée du jour d’ouverture», regrette Sidwaya.

Sous tout autre chapitre, L’Observateur Paalga publie une déclaration du parti politique Le Faso Autrement du Dr Ablassé Ouédraogo, sur l’état de santé du premier général de gendarmerie du Burkina Faso, Djibrill Bassolé qui a été rapatrié.

Le journal mentionne à sa une, ce titre : «Etat de santé de Djibril Bassolé : Ablassé dénonce +un traitement inhumain et méchant+».

A ce propos, Le Pays, autre quotidien privé, met en exergue : «Santé de Djibrill Bassolé: Le Faso Autrement met en garde le président du Faso».

Pendant ce temps, Aujourd’hui au Faso reprend, en guise de titre, cette déclaration de Ablassé Ouédraogo : «Roch Kaboré sera tenu pour responsable si jamais le pire arrivait».

Mouvements d’humeur et dialogue gouvernement-syndicats dominent la une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce mercredi traitent de l’actualité nationale marquée par le dialogue social entamé la veille entre le gouvernement et les syndicats, la grève des agents de la santé et le mouvement d’humeur des chauffeurs routiers à Ouagadougou, suite à l’application d’une décision communale.«Règlementation de la circulation des poids-lourds à Ouaga : Les chauffeurs routiers farouchement opposés», titre le journal privé Le Pays.

Le confrère rappelle que «dans le cadre de la réglementation de la circulation et du stationnement des véhicules poids-lourds dans la ville de Ouagadougou, des mesures avaient été annoncées par le maire central de la ville, afin de fluidifier le trafic, minimiser les embouteillages et réduire les risques d’accidents».

Selon Le Pays, «force est de constater que cette décision n’a pas rencontré l’adhésion de de l’Union des chauffeurs routiers du Burkina Faso (UCRB) qui a décidé d’observer un arrêt de travail ce mardi 21 mai, pour protester contre cette mesure». 

A ce propos, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, parle de «stationnement anarchique contre un arrêté municipal».

Le même journal évoque la grève du Syndicat des travailleurs de la santé humaine et animale (SYNTSHA), affichant à sa une : «Grève SYNTSHA : 96 heures pour obliger le gouvernement à honorer l’ordonnance».

Pendant ce temps, Sidwaya, quotidien à capitaux publics, fait observer que durant la grève du SYNTSHA entamée la veille, sur toute l’étendue du territoire national, «des services vitaux fonctionnent».

A son tour, Le Pays relativise lorsqu’il plaque : «Grève du SYNTSHA : Le mot d’ordre respecté, le service minimum assuré par endroits».

«Le constat est amer à Ouaga», fait remarquer Aujourd’hui au Faso, autre quotidien privé, qui évoque l’effet de la grève dans la capitale burkinabè.

Abordant la concertation entamée, la veille, entre le gouvernement et les partenaires sociaux que sont les syndicats, Aujourd’hui au Faso arbore : «Rencontre gouvernement-syndicats : les deux parties se quittent en queue de poisson». 

De leur côté, Sidwaya et Le Pays titrent en chœur : «Dialogue gouvernement-syndicats : Les syndicats claquent la porte».

A lire Sidwaya, le dialogue qui doit se tenir du 21 au 26 mai, n’a été que de courte durée, les syndicats ayant quitté la table de négociation, juste après l’ouverture officielle, après avoir posé un préalable pour la suite des discussions.

Le porte-parole de la partie syndicale, Yamba Georges Kouanda, par ailleurs président du mois des centrales syndicales, relate le journal, a estimé que «l’exécutif a tendance à fouler aux pieds les engagements pris avec les partenaires sociaux».  

Et Sidwaya d’ajouter que c’est le cas de l’Impôt unique sur le traitement des salaires (UITS), prélevé sur les primes et indemnités servis aux travailleurs du privé et du public. 

Pour sa part, L’Observateur Paalga met en exergue les propos du porte-parole des syndicats qui tonne : «Prélèvement de l’UITS : Soit on  résout ce problème, soit il n’y a pas de discussion».  

La grogne sociale occupe toujours la une des journaux burkinabè

Les quotidiens burkinabè parvenus à APA ce mardi matin, continuent de commenter l’actualité nationale marquée ces derniers temps, par des grognes dans divers secteurs d’activités.Le quotidien privé Aujourd’hui au Faso consacre sa une au mouvement d’humeur lancé par le Syndicat autonome des travailleurs de la santé humaine et animale (SYNTSHA) en titrant : «Santé : Mot d’ordre de grève de 96 heures maintenu au SYNSHA».

A ce sujet, L’Express du Faso et Le Pays reprennent en chœur, les propos du Secrétaire général (SG) du SYNSHA, qui a déclaré, prononcés hier lundi à Ouagadougou, lors d’une conférence de presse: «Aucune négociation véritable n’a été tenue entre nous (le syndicat) et le gouvernement».

Le journal Le Quotidien cite le même responsable syndical qui dit : «S’il y a mort d’homme, le gouvernement doit assumer l’entière responsabilité».

Quant au quotidien à capitaux publics Sidwaya, il se contente de titrer : «Secteur de la santé : la grève du SYNSHA maintenue».

Ce journal aborde également le sit-in organisé, hier lundi devant la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou (MACO) par les avocats, soulignant que les manifestants évoquent «la défense de l’Etat de droit».

Parlant de ce mouvement, L’Express du Faso, quotidien édité à Bobo-Dioulasso, reprend cette déclaration du bâtonnier de l’ordre des avocats, Salembéré : «Dès qu’il y aura reprise de travail chez les GSP (Gardes de sécurité pénitentiaire, Ndlr) nous serions au bout de nos actions».

Faits sociaux et politique au menu des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce jeudi commentent l’actualité nationale dominée par des sujets liés à la politique et aux faits de société.«Crise à La Poste Burkina : le gouvernement invite les agents à reprendre le travail», arbore le quotidien à capitaux publics Sidwaya, soulignant que le sujet a été évoqué en conseil des ministres, hier mercredi.

Le même journal indique que les agents de La Poste Burkina Faso  rejettent le nouveau statut de la société, adopté le 14 mai dernier et refusent de reprendre le service.

Sidwaya rapporte que les agents, en grève depuis une semaine, «étaient toujours massés, hier mercredi à la Bourse de travail pour exiger le départ pur et simple du Directeur général (DG) Nabi Issa Coulibaly».

Pour sa part, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, parle du phénomène de «l’incivisme criard» dans la circulation, notamment, à Bobo-Dioulasso (2e ville).

Ce journal consacre sa manchette aux attaques terroristes aux Centre-Nord du Burkina Faso, citant le maire de Dablo, Ousmane Zango qui déclare que «le moindre bruit de moto sème maintenant la panique».

Pendant ce temps, Le Pays titre à sa Une : «Burkina-Mali : L’UE préoccupée par la montée des violences terroristes et communautaires».

En politique, Pays publie une déclaration du Parti du peuple républicain (PPR) qui revient sur les attaques que connait le Burkina Faso, sous le titre : «Le PPR se félicite du +nouveau langage de l’opposition+».

Quant à Aujourd’hui au Faso, il informe que le Premier ministre Christophe Marie Joseph Dabiré sera face aux députés, ce jeudi, pour son Discours sur la situation de la Nation (DSN).

Dans son ‘’L’autre Regard », Sidwaya fait remarquer qu’il s’agit pour le chef du gouvernement burkinabè, de dresser l’«Autopsie d’une nation en guerre».

Pour le commentateur de Sidwaya, «là-dessus, son diagnostic, tout comme ses propositions à remettre  le pays sur les rails, sont fortement attendus du peuple burkinabè».

La fronde sociale s’accapare de la une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè dans leur parution de ce jeudi, commentent l’actualité nationale marquée essentiellement par une fronde des employés de la poste nationale.Le quotidien à capitaux publics Sidwaya consacre sa manchette au mouvement d’humeur organisé, la veille au siège de La Poste et titre : «Sit-in à La Poste Burkina Faso: Les agents s’en prennent au DG».

Le journal met en l’exergue l’image des agents rassemblés dans la cour du siège de la poste.

A ce sujet, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè rapporte que ce sit-in a pris une nouvelle tournure en son troisième et dernier jour. Et pour cause, souligne Paalga, les agents ont assailli le Directeur général (DG), Issa Nabi Coulibaly, dans son bureau, le sommant de quitter les lieux.

D’où ce titre : «Mouvement d’humeur agents à La Poste : Le DG chassé sous les huées et les lazzis».

Le Pays, quotidien privé, évoque le sujet dans sa rubrique ‘’Révélations », sous le titre : «La Poste Burkina : le DG chassé de son bureau par des employés».

Le  journal privé Le Quotidien renchérit en arborant : «Le DG Nabi Issa Coulibaly déclaré persona non grata».

Plus apaisant, Sidwaya reprend ces propos du ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Remis Fulgance Dandjinou : «nous (le gouvernement) travaillons à satisfaire les préoccupations».  

Le ministre Dandjinou s’exprimait ainsi, hier mercredi, à l’issue de l’hebdomadaire Conseil des ministres.