Angela Merkel en vedette dans les quotidiens burkinabè

La visite de 48 heures de la chancelière allemande Angela Merkel, achevée la veille, au Burkina Faso, constitue le principal sujet à la Une des quotidiens burkinabè parus ce vendredi.«Angela Merkel aux Burkinabè : +Il faut dire non à la division», affiche Sidwaya, le quotidien à capitaux publics qui renseigne qu’en séjour à Ouagadougou, la Chancelière allemande a échangé, hier jeudi, avec les étudiants de l’université Joseph-Ki Zerbo.

Le journal a recueilli et publié les avis d’enseignants et d’étudiants qui apprécient la rencontre entre la chancelière et les étudiants.

L’Observateur Paalga, le plus ancien des quotidiens privés du Burkina Faso, titre : «La chancelière allemande à l’UO (Université de Ouagadougou, Ndlr) : Merkel en toute décontraction avec les étudiants».

Le journal relate que pendant une heure d’horloge, il s’est agi d’un dialogue direct et sans langue de bois qui a permis aux accueillants de poser les questions qui les tenaient à cœur.

De l’avis de L’Observateur Paalga, cette rencontre a été aussi une occasion de «faire oublier à l’opinion, la bérézina de la rencontre du même genre avec le président français, Emmanuel Macron, en novembre 2017».

Aujourd’hui au Faso, autre quotidien privé, présente à sa une, l’image de la chancelière allemande, face aux étudiants burkinabè, avec ce titre : «Frau Merkel aux étudiants burkinabè : +Il ne faut pas céder aux divisions ethnicistes et terroristes+»

Quant au journal privé Le Pays, il met en exergue ces propos de la visiteuse : «Même le Bac français n’est pas reconnu en Allemagne».

Le même confrère, à son tour, fait remarquer que «contrairement au Face-à-face avec Macron, les étudiants ont, cette fois-ci, assuré».

G5 Sahel et fête du travail monopolisent la une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce jeudi commentent largement la commémoration, la veille, de la journée internationale du travail, sans oublier de faire cas du sommet extraordinaire du G5 Sahel, tenu à Ouagadougou.«Conclave de la force G5 à Ouaga : Angela Merkel, avocate pour le chapitre 7 onusien», arbore le quotidien privé Aujourd’hui au Faso, informant que la chancelière allemande est dans la capitale burkinabè pour le sommet extraordinaire du G5 Sahel.

Pour sa part, le quotidien à capitaux publics Sidwaya relate que le Sommet extraordinaire des chefs d’Etat des pays membres du G5-Sahel s’est tenu, le mercredi 1er mai 2019 à Ouagadougou, en présence de la Chancelière allemande, Angela Merkel, en visite d’amitié et de travail au Burkina Faso.

«La rencontre a abouti à des décisions +fortes+ devant accélérer le processus de l’opérationnalisation de la force conjointe», souligne le journal qui précise aussi que «l’Allemagne promet plus de 30 milliards F CFA» pour lutter contre l’insécurité.

Le Pays, autre quotidien privé, met en exergue : «Sommet extraordinaire du G5 Sahel : L’alchimie d’Angela Merkel contre les terroristes»

Quant à L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, il se contente de titrer : «Visite chancelière allemande au Burkina: Willkommen (Bienvenue en allemand, Ndlr)Tantie Angela».

Le même journal évoque le 1er mai sous le titre : «Fête de travail en temps de terrorisme».

Selon le confrère, la célébration de la fête du travail avait un cachet particulier, hier 1er mai 2019 à Ouagadougou, car poursuit-il, il n’y a pas eu de marche, ni de remise de cahier de doléances comme à l’accoutumée.

Pendant ce temps, Le Pays rapporte que l’Unité d’action syndicale (UAS) a remis hier, «une lettre de protestation au gouvernement».

De son côté, Sidwaya parle de  «l’impatience des partenaires sociaux, à propos de la rencontre gouvernement/syndicats», évoquant la lettre de protestation de l’UAS remise hier au ministre en charge de la fonction et du travail.

Dans sa rubrique ‘’Autant le dire », L’Express du Faso, quotidien privé imprimé à Bobo-Dioulasso (2e ville) mentionne ceci en guise de titre : «Fête du travail sous un front social qui bout».

Fronde sociale et fête du travail au menu de la presse en ligne burkinabè

La presse en ligne au Burkina Faso traite de l’actualité nationale, marquée par des revendications sociales, sans oublier la journée internationale du travail, célébrée ce jour.«Fête du travail au Burkina: Dans une température à casser le thermomètre !», s’exclame Lefaso.net, soulignant que c’est sur fond de fronde sociale très tendue que se commémore le 1er mai au Burkina Faso.

Selon le confrère, «la grogne, elle ne se raconte plus, elle se vit simplement».

«Si le gouvernement s’est réjoui du +dénouement+ de la crise au niveau du ministère de l’Economie, des finances et du développement, il a dû rapidement observer que les réactions de l’opinion publique sur la gestion de ce dossier ne plaident pas en sa faveur», fait observer Lefaso.net.

Pour sa part, Fasozine.com publie le message du ministre de la Fonction publique, du Travail et de la protection sociale, à l’occasion de la journée internationale du Travail.

Le même journal en ligne renseigne qu’après un premier débrayage de  96 heures et une marche d’interpellation tenue le lundi 29 avril 2019 pour dénoncer le dysfonctionnement de l’appareil judiciaire, les avocats du Burkina réunis en assemblée générale extraordinaire, ont décidé de reconduire leur grève pour une semaine allant du mardi 30 avril au lundi 6 mai 2019.

De son côté, Wakatséra.com informe  que la coalition des syndicats libres et indépendants, regroupant cinq centrales syndicales et 21 syndicats autonomes, a animé, hier mardi, une conférence de presse à la Bourse du travail à Ouagadougou.

«Pour ce regroupement de travailleurs, la décision prise le mardi dernier par le gouvernement, de donner aux agents du ministère de l’Economie, des finances et du développement (MINEFID), des primes de motivation en lieu et place du Fonds commun (FC), constitue une +trahison+, non seulement à leur égard mais aussi des autres corps de l’administration publique», rapporte le média en ligne.

Politique et agriculture monopolisent la une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè évoquent, ce vendredi, des sujets ayant trait essentiellement à la politique et au monde agricole, notamment la Journée nationale du paysan (JNP) débutée la veille à Gaoua, dans la région du Sud-ouest du pays.Evoquant le point de presse, animé la veille à Ouagadougou par le Chef de file de l’opposition politique (CFOP), le quotidien à capitaux publics Sidwaya titre : «Dialogue politique : le CFOP craint un +marketing politique+».

Le  journal relate que «le dialogue politique annoncé par le chef de l’Etat, Roch Marc Christian Kaboré, et des sujets d’actualité nationale étaient au menu» de la rencontre avec les journalistes.

Quant à L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, il arbore : «Dialogue politique : Le CFOP en attend des décisions fortes».

De leur côté, Aujourd’hui au Faso et Le Pays, quotidiens privés reprennent en chœur  à leurs Unes ces propos du Chef de file de l’opposition politique (CFOP), Zéphirin Diabré : «L’opposition ne se prêtera pas à une action de marketing politique».

Pendant ce temps, Le Quotidien, cite le CFOP se prononçant sur les révélations relatives aux négociations que le président Kaboré aurait entreprises avec les terroristes.

«Nous demandons au président du Faso de nous dire la vérité sur cette affaire», a martelé Zéphirin Diabré repris par Le Quotidien.

Le même journal aborde la Journée nationale du paysans (JNP), renseignant que les activités ont été officiellement lancées par le Premier ministre Christophe Marie Joseph Dabiré, hier jeudi à Gaoua, capitale de la région du Sud-ouest du Burkina Faso.

A ce propos, Sidwaya affiche : «21e Journée nationale du paysan : L’insécurité s’invite au débat».

Pour sa part, L’Observateur Paalga fait observer qu’à propos de l’insécurité alimentaire et des défis sécuritaires «un bataillon de 1040 producteurs sèment les graines de la résistance», parlant de la JNP.

Le Pays cite le président de la Confédération paysanne du Faso (CPF), Bassiaka Dao qui estime que «pour qu’un peuple vive, il faut qu’il arrive à se nourrir de sa propre production».

Economie, politique et justice se disputent la une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce mercredi évoquent des sujets liés à la justice et à la politique, sans oublier l’économie avec la situation au ministère des Finances.Le quotidien à capitaux publics Sidwaya informe qu’au ministère de l’Economie, des Finances et du Développement (MINEFID), un accord a été trouvé entre les syndicats et le gouvernement.

Le journal relate que «de sources bien introduite, la Coordination des syndicats du ministère de l’Economie, des Finances et du Développement (CS-MINEFID) et le gouvernement ont trouvé un terrain d’entente hier mardi 23 avril 2019»,

Selon Sidwaya, à l’issue de cet accord, la direction de la lutte a invité les travailleurs du ministère à reprendre convenablement le travail à partir de ce jour 24 avril.

C’est à juste titre que le quotidien privé Aujourd’hui au Faso affiche de façon ironique : «Crise au MINEFID : Le réseau revient ce matin !».

Pendant ce temps, Le Pays, autre quotidien privé, dans sa rubrique ‘’Révélations », mentionne en titre : «Crise au MINEFID : 37% de Burkinabè demandent à l’Etat de virer les +agents récalcitrants+».

Le même journal donne la parole au juriste Wilfried Zoundi qui déclare, à propos de l’ébullition du front social : «Si l’Etat disparait, ce sera nous tous avec».

De son côté, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, met en exergue la réaction de Me Prosper Farama, au sujet du blocage des activités judiciaires.

L’avocat des parties civiles dans le procès du putsch manqué de septembre 2015 estime que la faute incombe principalement aux autorités politiques, car poursuit-il,  «c’est à elles (les autorités) de tout mettre en œuvre pour que le service de la justice soit continu».

Sidwaya, dans ses pages «Politique et diplomatie», publie une déclaration de l’Union pour le progrès et le changement (UPC, opposition) dans laquelle le parti déplore les mouvements d’humeur qui paralysent l’appareil judiciaire et souhaitent «des solutions appropriées».

Pour sa part, L’Express du Faso, quotidien imprimé à Bobo-Dioulasso (2e capitale), mentionne en vitrine : «Lutte contre le terrorisme : Fatigué, Roch négocie avec les groupes djihadistes».

Politique et lutte contre le terrorisme au menu des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè reçus lundi à APA commentent l’actualité nationale marquée par la lutte contre le terrorisme dans le pays et dans la sous-région, sans oublier les nouvelles liées à la politique, notamment, la candidature du député Tahirou Barry à la prochaine présidentielle.« Présidentielle de 2020 : Tahirou Barry annonce sa candidature », titre le journal privé Le Quotidien qui informe que le député a annoncé sa candidature au cours d’une conférence de presse, hier dimanche à Ouagadougou.

Le journal fait remarquer que la candidature de M. Barry rejoint celles de Roch Marc Christian Kaboré, Kadré Désiré Ouédraogo et Gilbert Noël Ouédraogo.

«Cette candidature fait suite à l’appel du Mouvement pour le changement et la renaissance (MCR) et des mouvements associatifs et politiques qui l’invitaient en janvier 2019 à se porter candidat à la présidentielle à venir», précise Le Quotidien. 

C’est à juste titre que Le Pays, autre quotidien privé, titre : «Tahirou Barry accepte d’être candidat du MCR».

Sidwaya, le quotidien à capitaux publics, ne dit pas autre chose lorsqu’il écrit que «le député Tahirou Barry va défendre les couleurs du MCR dont il a répondu favorablement à l’appel».

De son côté, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso mentionne, en guise de titre : «Tahirou Barry : Oui, j’y vais», faisant observer que l’ancien ministre en charge de la Culture a donné une réponse favorable au MCR qui lui a demandé de porter son flambeau au scrutin présidentiel de 2020.

Le même journal consacre sa Une à l’opération spéciale de sécurisation dans les régions du Centre-est et de l’Est en affichant : « Opération Otapuanu : Mission accomplie, selon le général Miningou ». 

Evoquant ce sujet, Aujourd’hui au Faso, citant le Chef d’Etat-major général des armées (CEMGA), le général de brigade Moïse Miningou, s’exclame : « Mission accomplie !». 

A ce propos, Sidwaya se veut plus précis en mettant en exergue : « Opération Otapuanu : Une centaine de présumés terroristes interpellés ». Le journal signale que le CEMGA a animé un point de presse, vendredi dernier à Fada N’Gourma, capitale de la région de l’Est, « pour présenter le bilan de l’opération Otapuanu en cours ».

Le journal Le Quotidien, dans sa rubrique ‘’Le voyageur de Guena », parle de l’opération Kapidgou, informant que «le Mali et le Burkina neutralisent 24 terroristes».

Politique, justice et faits de société au menu des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè évoquent ce jeudi, l’actualité nationale marquée par le procès du coup d’Etat manqué de septembre 2015, sans oublier des faits de société et la politique.«Visite du président du Faso en Allemagne : Roch Marc Kaboré reçu par le président fédéral», titre le quotidien à capitaux publics Sidwaya qui renseigne que le chef de l’Etat burkinabè a entamé, hier mercredi 20 février 2019, une visite de travail en Allemagne.  

«C’est à 14 heures 15 mn GMT, 15 heures 15 mn (heure locale) que le président Kaboré et la délégation qui l’accompagne ont atterri à l’aéroport militaire Tegel de Berlin. Peu après, il a regagné son hôtel, avant de rendre visite au président fédéral allemand, Dr Frank Walter Steinmeier», relate le journal avant d’ajouter que rien n’a filtré du tête-à-tête entre les deux personnalités.

Pour sa part, le journal privé Le Pays évoque la visite du  représentant des Nations unies pour l’Afrique de l’Ouest, Mohamed Ibn Chambas, au siège du Chef de file de l’opposition politique (CFOP), hier mercredi, précisant que «la situation sécuritaire et la présidentielle de 2020 (était) au menu des échanges».

Quant au journal Le Quotidien, il consacre sa manchette à un fait de société, à savoir l’affrontement entre populations à Karangasso (Ouest), suite à la localisation du conseil municipal de la localité. Le confrère parle d’un mort et de plusieurs motos incendiées.

De son côté, Sidwaya évoque les préparatifs du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO), faisant remarquer que plus de 2000 éléments sont mobilisés pour la sécurité.

Revenant sur le procès du putsch manqué, Le Quotidien reprend les propos du général Honoré Traoré (Témoin) qui a déclaré, hier ceci à la barre: «Le général Diendéré voulait que le coup d’Etat soit porté par toute l’armée et non uniquement par le RSP (ex-Régiment de sécurité présidentielle, Ndlr)».

Parlant du procès, Sidwaya affiche : «Tirs groupé sur le général Diendéré», là où Aujourd’hui au Faso plaque : «Aucun texte ne nous permettait d’arrêter Diendéré», reprenant les propos du général Traoré.

Agriculture, politique et justice au menu des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè commentent, ce mardi, l’actualité relative à la justice, notamment le procès du putsch manqué de septembre 2015 et la Journée mondiale des légumineuses, célébrée, la veille.«Journée mondiale des légumineuses: Renforcer les sources de revenus des ménages ruraux », arbore à la une Sidwaya, quotidien à capitaux publics.

Selon le journal, le Burkina Faso, à l’instar des autres pays du monde entier, a célébré en différé, la Journée mondiale des légumineuses sous le thème «Des légumineuses pour renforcer les sources de revenus et les moyens d’existence des ménages ruraux». La cérémonie s’est déroulée dans la commune rurale de Méguet dans la région du Plateau central.

A son tour, Aujourd’hui au Faso, quotidien privé, affiche : «Journée mondiale des légumineuses: un tremplin de lutte contre la faim».

Le même journal, évoquant la crise au sein de la Garde de sécurité pénitentiaire (GSP), informe que le syndicat suspend son débrayage pour un mois.

Quant au journal privé Le Quotidien, il consacre sa manchette au procès du coup d’Etat manqué de septembre 2015 et il reprend à ce propos cette déclaration en tant que témoin de l’ex-Directeur général de la police nationale Lazare Tarpaga : «Des militaires à motos ont tiré à balle réelles sur des manifestants, qu’ils assument la responsabilité de leurs actes».

De son côté, Sidwaya rapporte ces propos de l’ex-président de l’Autorité de régulation de la communication électronique et des postes (ARCEP), Mathurin Bako : «J’ai été contraint de collaborer».

Dans sa rubrique ‘’Mardi politique », Le Pays, autre quotidien privé, donne la parole au député Tahirou Barry, ex-ministre de la Culture, démissionnaire, qui dit : «Je me demande bien si ce gouvernement pourra sortir du piège de l’immobilisme».

Politique et sécurité sous régional au menu des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce mercredi traitent de l’actualité nationale marquée par des questions de sécurité dans la sous-région, sans oublier la politique.Le journal privé Le Quotidien revient sur la conférence de presse animée, la veille à Ouagadougou, par le comité d’organisation de la marche-meeting  du Chef de file de l’opposition politique (CFOP) du samedi dernier.

Il rapporte à sa une les propos de l’un des principaux animateurs de la conférence de presse, Rabi Yaméogo, de l’Union pour le progrès et le changement (UPC, opposition) qui déclare : «Nous sommes très satisfaits sur tous les plans».

C’est à juste titre que le quotidien à capitaux publics Sidwaya titre : «Marche-meeting du CFOP : bilan satisfaisant, selon les organisateurs».

Pour sa part, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, rapporte que «trois jours après la marche-meeting dite des forces vives de la nation, soit le 2 octobre 2018, l’heure était au bilan».

Le journal fait remarquer que «la guerre des chiffres n’a pas eu lieu », soulignant que les conférenciers se sont gardés de donner des chiffres sur la mobilisation.

De son côté, Aujourd’hui au Faso, citant le président du comité d’organisation de la marche-meeting du CFOP, Rabi Yaméogo, arbore en manchette : «L’opposition n’a pas peur de la majorité squelettique du MPP (Mouvement du peuple pour le progrès, au pouvoir, Ndlr)».

Parlant de sécurité, Aujourd’hui au Faso affiche : «Lutte contre le terrorisme : le chef du G5-Sahel annonce des actions d’envergure».

Le quotidien renseigne qu’en visite au Burkina Faso, le commandant de la Force conjointe du G5-Sahel, le général de division Hanana Ould Sidi a été reçu en audience par le ministre de la défense nationale et des anciens combattants, Jean–Claude Bouda, hier mardi 2 octobre 2018.

Selon le confrère, le patron de la force conjointe a confié être venu au Burkina Faso pour prendre langue avec les autorités militaires burkinabè dans le cadre de ses missions.

«Il s’agit pour nous de faire le point de la situation actuelle de la force conjointe G5-Sahel et présenter les grandes lignes de notre vision dans les jours à venir. La récente délocalisation du QG de la Force vise à la rendre plus opérationnelle», a indiqué le général Ould Sidi dans Aujourd’hui au Faso.

Le sujet occupe la une de Le Quotidien qui mentionne, photo du général de division Hanana Ould Sidi à l’appui: «des opérations militaires auront lieu incessamment».

Procès politique au Burkina et présidentielle malienne au menu des quotidiens burkinabè

Les journaux burkinabè abordent, ce lundi, des sujets diversifiés, avec un accent particulier sur la présidentielle au Mali dont la campagne a démarré, sans oublier le procès du putsch manqué de septembre 2015 au Burkina Faso qui a amorcé, depuis une dizaine de jours, la phase des interrogatoires.Le journal Le Quotidien arbore cette manchette : «Procès du putsch du RSP (Régiment de sécurité présidentielle, Ndlr) : A la barre, Rambo, celui qui a arrêté le président Kafando nie avoir +flingué+ quelqu’un».

Selon ce quotidien privé, l’interrogatoire de l’adjudant-Chef Moussa Nébié, plus célèbre sur le pseudonyme Rambo, a duré plus de 10 heures.

«Devant le tribunal, Rambo ne nie pas totalement les faits qui lui sont reprochés», rapporte Le Quotidien, précisant que sur les cinq chefs d’inculpation, l’accusé ne reconnait qu’un seul, à savoir l’arrestation du président de la Transition, Michel Kafando.

Sidwaya, le quotidien national renseigne que l’adjudant-chef de l’ex-Régiment de sécurité  présidentielle (RSP), Moussa Nébié dit Rambo a 53 ans, est marié et père de quatre enfants. 

Et de rappeler qu’il a comparu devant la Chambre de 1re instance du Tribunal militaire, les 6 et 7 juillet 2018, pour «répondre des faits d’attentat à la sûreté de l’Etat, du meurtre de 13 personnes, de coups et blessures sur 42 personnes, d’incitation de plusieurs militaires à commettre des actes contraires à la discipline et de complicité de dégradation des biens».

Pour sa part, Le Pays affiche: «le grand déballage de Moussa Nébié dit Rambo» là où L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, titre, photo de Rambo à l’appui : «Le sous-off qui a arrêté M’Ba Michel (Surnom de Michel Kafando)».

En politique, le même journal évoque, dans sa rubrique ‘’Commentons l’évènement », la présidentielle malienne et souligne que la campagne électorale, ouverte samedi, se déroule «sous haute surveillance sécuritaire».

Dans son éditorial intitulé «Campagne électorale au Mali: Penser d’abord au pays», Le Pays rappelle que 24 candidats sont en lice pour    la présidentielle du 29 juillet prochain dont la campagne a débuté  le samedi 7 juillet.

Remous sociaux et politique dominent la une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce mardi consacrent une bonne partie de leurs contenus à la politique et aux remous sociaux, notamment le mouvement d’humeur au sein du ministère en charge de l’Economie et des Finances.Evoquant le sit-in des agents du ministère de l’Economie, des Finances et du Développement (MINEFID) entamé la veille, Aujourd’hui au Faso affiche en première page: «Sit-in des agents du MINIFID : Tenu, mais hors ministère».

Le journal relate que la Coordination des syndicats du ministère de l’Economie et des Finances (CS-MEF) a entamé, hier lundi, un sit-in de 120 heures, sur toute l’étendue du territoire et ce, malgré l’opposition du gouvernement.

De son côté, le quotidien national Sidwaya informe que «le médiateur du Faso s’est saisi du dossier» de cette crise au ministère en charge des finances.

Le journal rapporte qu’une délégation de la CS-MEF est allée, hier lundi, expliquer au Médiateur du Faso, Saran Sérémé, la situation de crise qui prévaut dans leur ministère.

Et c’est à juste titre que L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè titre : «Grogne syndicats des Finances : Saran Sérémé entre en scène».

Pour sa part, le journal Le Quotidien reprend à sa une ces propos du Coordinateur des syndicats du MINEFID, Mathias Kadiogo, à l’issue de la rencontre avec Mme Sérémé : «Nous avons bon espoir que le Médiateur du Faso réussira à faire bouger les choses».

Le même quotidien aborde le mouvement d’humeur au sein de la police municipale de Ouagadougou et renseigne que «les agents donnent un ultimatum de 72 heures au DG pour démissionner».

Pendant ce temps, Le Pays, autre quotidien privé, fait observer qu’à propos du droit de grève au Burkina Faso, «l’UAS (Unité d’action syndicale) rappelle le gouvernement à l’ordre».

Dans sa rubrique ‘’Mardi Politique », Le Pays donne la parole au député Ludovic Thiombiano de l’Union pour le progrès et le changement (UPC, opposition) qui estime qu’«il est temps que le MPP (Mouvement du peuple pour le progrès, au pouvoir, Ndlr) cherche un candidat autre que Roch (Marc Christian Kaboré) parce qu’il a échoué».

Quant à Le Quotidien, il consacre sa manchette au rétablissement des relations entre le Burkina Faso et la République de Chine populaire (RCP). A ce sujet, il met en exergue ces propos du président du point focal de la RCP, Karim Démé: «Nous avons eu des sueurs froides lorsqu’une semaine avant, Taïwan a fait une offensive médiatique».

Justice, diplomatie et sport au menu des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè traitent, ce lundi, de la rupture des relations diplomatiques entre le Burkina Faso et la Chine Taïwan, du sport avec la finale de la coupe du Faso, sans oublier le procès du putsch manqué.«Procès du putsch manqué: L’interrogatoire des accusés renvoyé accusés renvoyé au 12 juin prochain», titre le journal Aujourd’hui au Faso.

Ce quotidien privé rapporte que le procès relatif au putsch manqué de septembre 2015, rouvert le vendredi 25 mai dernier à Ouagadougou, a été aussitôt renvoyé au 12 juin 2018 par le président du tribunal militaire, à la demande des avocats commis d’office, car poursuit-il, ceux-ci veulent mieux s’imprégner du dossier.

L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, affiche : «Procès putsch manqué: entre déports et reports, le dossier avance cahin-caha».

Le quotidien national Sidwaya abonde dans le même sens quand il fait observer que «les audiences se suivent et se ressemblent au procès du putsch manqué du 16 septembre 2015».

Le journal évoque la coopération entre le Burkina Faso et la Chine populaire, informant que les «relations diplomatiques (sont) rétablies».

«A peine, après avoir annoncé la rupture des relations diplomatiques avec la Chine Taïwan, le jeudi 24 mai 2018 à Ouagadougou, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération régionale, Alpha Barry, s’est rendu en Chine populaire», relate Sidwaya.

Et de mentionner que le ministre Barry et son homologue et conseiller d’Etat chinois, Wang Yi ont signé le communiqué conjoint de rétablissement des relations bilatérales entre les deux pays, le samedi 26 mai 2018.

Pour sa part, Le Pays publie «ce qu’en disent les Burkinabè» sur la rupture des relations diplomatiques entre le Burkina Faso et la Chine Taïwan.

Le journal Le Quotidien reprend en manchette les propos du ministre de la Communication, Porte-parole du gouvernement, Rémis Fulgance Dandjinou qui déclare : «au bout de 1 mois, tout devrait être terminé, nos ambassades respectives seront fermées».

Aujourd’hui au Faso et Sidwaya consacrent leurs unes au sport, notamment à la finale de la Coupe du Faso, jouée le weekend écoulée et remportée par Salitas FC (2-1) face au Buffles l’Association sportive des fonctionnaires de Bobo-Dioulasso (ASFB).

Ainsi, Sidwaya titre : «32e coupe du Faso : Sanitas FC triomphal» là où Aujourd’hui au Faso mentionne: «Coupe du Faso 2018 : Sanitas FC terrasse les Buffles dans leur arène (2-1)».