Trois soldats sénégalais décèdent dans le crash d’un hélicoptère en RCA

Trois soldats sénégalais sont décédés et un autre blessé dans le crash d’un hélicoptère à Bouar (ouest), en République Centrafricaine (RCA), annonce vendredi un communiqué la Direction de l’information et des relations publiques des Armées (Dirpa) du Sénégal.De type MI 35, l’appareil s’est crashé lors de son atterrissage dans cette ville située à l’ouest de la RCA, explique la Dirpa, qui ajoute que l’équipage revenait d’une « mission opérationnelle » effectuée au profit de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique (Minusca).

L’aéronef accidenté « fait partie de la flotte d’hélicoptères sénégalais engagés dans le cadre de la mission de soutien à la paix dans ce pays » secoué par des troubles entre groupes armés depuis des années, poursuit le communiqué.

Par ailleurs, la Dirpa annonce que « l’état-major général des armées est en contact permanent avec les autorités de l’ONU en vue de l’évacuation du blessé et du rapatriement des dépouilles ».

Les quotidiens sénégalais célèbrent l’inauguration de Massalikul Jinaan

L’inauguration ce vendredi de la grande mosquée mouride Massalikul Jinaan de Dakar est le principal sujet qui occupe des Unes des quotidiens sénégalais parvenus à APA.Pour L’Observateur, « Bamba ouvre les itinéraires du paradis » ou Massalikul Jinaan en arabe, un panégyrique de Cheikh Ahmadou Bamba qui a donné son nom à l’une des plus grandes mosquées de l’Afrique.

L’AS est convenu que ce vendredi est « un jour historique » là où Walf Quotidien soutient que c’est « le jour du Seigneur », faisant par ailleurs « la visite guidée d’un bijou de l’islam soufi » bâti sur 6 hectares pour un coût de 20 milliards FCFA et ayant mobilisé 250 ouvriers.

Faisant en même temps le portrait de l’actuel khalife Serigne Mountakha Mbacké, Le Quotidien note, aujourd’hui, que « Dakar (est) Keur Serigne Touba » ou la maison du cheikh en wolof.

Mais cet évènement est aussi « un Magal avant l’heure », selon EnQuête qui note que « l’épicentre du mouridisme s’est déplacé » dans la capitale sénégalaise.

Parmi les hôtes du khalife des mourides, il y avait le porte-parole de son homologue de Tivaouane (les tidianes), Pape Malick Sy. Quand ce dernier a déclaré « ici, c’est chez nous, chez notre grand-père Serigne Touba », Serigne Mountakha lui a rétorqué : « C’est une grande joie de te recevoir ici chez toi ».

Sur un autre sujet, le quotidien national Le Soleil publie une interview avec le ministre de la Santé Abdoulaye Diouf Sarr qui ce qu’il attend « des acteurs » de son secteur, concernant notamment les « concertations nationales sur les urgences ».

Sur les divergences autour du dialogue politique, Sud Quotidien note que « la majorité fausse le jeu », reprenant notamment l’analyste politique Maurice Soudjeck Dione qui affirme : « Le dialogue politique est une vaste mascarade politicienne orchestrée par le président Macky Sall ».

En football, Record informe que le sélectionneur Aliou « Cissé écarte Mbaye Diagne » de la liste du Sénégal contre le Brésil en amical en octobre prochain au Singapour.

Si le néo attaquant du club belge de FC Bruges ne figure pas sur la liste, il en est autrement pour son compatriote du club français du FC Metz, Habib Diallo, selon Stades qui titre : « Habib Diallo, pile à l’heure ».

TQO Handball : l’Angola domine la RD Congo (29-21)

L’équipe nationale féminine de handball de l’Angola a battu, sur le score de 29 à 21, celle de la République Démocratique du Congo, jeudi soir à Dakar Arena de Diamniadio (périphérie de Dakar), dans le cadre de la première journée du Tournoi qualificatif aux Jeux Olympiques Tokyo 2020.Grandissime favorite de la compétition, l’Angola n’a pas forcé son talent pour venir à bout de la République Démocratique du Congo. Pour faire sauter le verrou adverse, les Championnes d’Afrique en titre étirent la défense avant de conclure efficacement, le plus souvent dans l’axe, leurs offensives.

Très athlétiques, à l’image de Kassoma Albertina et de Venancio Liliana Da Silva, les Angolaises inscrivent de nombreux buts. En défense, ces joueuses expérimentées utilisent notamment leur puissance pour bloquer les lignes de passes congolaises afin de concéder le moins de tentatives possibles.

Mwasesa Christianne, la capitaine de la République Démocratique du Congo et ses coéquipières s’accrochent mais n’exploitent pas convenablement leurs possessions. Par contre, l’Angola prend le large à la mi-temps grâce à sa précision diabolique (19-12).

Au retour des vestiaires, les Congolaises n’arrivent pas à enrayer la machine angolaise. Ayant déjà participé à 6 éditions des Jeux Olympiques, l’Angola gère tranquillement son avance et s’impose finalement 29 à 21, soit huit buts d’écart.

Le Sénégal, pays hôte du tournoi, devait affronter aujourd’hui le Cameroun. Mais ce pays de l’Afrique centrale a déclaré forfait hier mercredi. Par conséquent, seules trois sélections se disputeront un ticket directement qualificatif aux Jeux Olympiques Tokyo 2020.

L’équipe nationale du Sénégal a tout de même effectué une séance d’entraînement. En conférence de presse, Fred Bougeant, le sélectionneur du Sénégal a regretté le forfait du Cameroun : « C’est triste pour le handball. On se faisait une joie de réunir les quatre meilleures sélections d’Afrique et l’une d’elles n’est pas là. C’est vraiment dommage et c’est tout sauf une bonne nouvelle. Nous étions prêts à démarrer la compétition aujourd’hui ».

Malgré tout, le technicien a assuré que ses joueuses « ont hâte de jouer, de se battre et de défendre les couleurs de leur pays. Elles ont envie de tenter un défi incroyable ».

Pour leur entrée en lice, les Lionnes seront opposées à la République Démocratique du Congo demain vendredi à 18 heures GMT avant de se frotter dimanche prochain à l’Angola.

UEMOA : 648 milliards FCFA de titres publics à émettre au 4e trimestre 2019

Le volume global prévisionnel de titres publics que les pays membres de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) projettent d’émettre par adjudication durant le quatrième trimestre 2019 s’élève à 647,90 milliards de FCFA (environ 1,101 milliard de dollars), a appris APA jeudi auprès de l’Agence UMOA-Titres basée à Dakar.Selon une note adressée par M. Adrien Diouf, Directeur de l’Agence UMOA-Titres aux investisseurs opérant sur le marché financier de l’UEMOA, ce montant d’émission projeté par les pays à l’exception du Bénin se décline en bons du Trésor pour 635 milliards de FCFA et en obligations du Trésor pour 412,90 milliards de FCFA.

Tous titres confondus, la Côte d’Ivoire est en tête des intentions d’émissions avec 177,90 milliards de FCFA. Par ordre d’importance, ce pays est suivi par le Niger (125 milliards), le Burkina (100 milliards) le Sénégal (100 milliards), le Togo (65 milliards), le Mali (65 milliards), et la Guinée Bissau (15 milliards).

Lancement au Sénégal d’un projet d’adaptation agricole pour la nutrition

L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et le ministère de l’Agriculture et de l’Equipement rural (MAER) ont officiellement lancé, jeudi à Dakar, un projet de renforcement des capacités de planification de l’adaptation pour la sécurité alimentaire et la nutrition intitulé « Sécurité Alimentaire: une Agriculture Adaptée (SAGA-Sénégal) », a appris APA auprès de la représentation nationale de la FAO.L’objectif principal de ce projet financé par le gouvernement du Québec et qui intervient dans deux pays francophones, Haïti et le Sénégal, est de renforcer la résilience des secteurs agricoles face au changement climatique pour la sécurité alimentaire et la nutrition, explique une note du bureau national de la FAO au Sénégal.

« Les effets du changement climatique sur la sécurité alimentaire et la nutrition constituent l’un des grands défis que l’humanité aura à affronter au cours des prochaines décennies. L’Agenda 2030, l’Accord de Paris, et la Deuxième Conférence Internationale sur la nutrition (ICN2) appellent à une transformation profonde de nos systèmes alimentaires et de nos moyens d’intervention. Une approche holistique est nécessaire pour ne plus considérer séparément l’alimentation, les moyens de subsistance et la gestion des ressources naturelles », explique la Fao.

Selon Coumba Sow Dieng, Cheffe de l’équipe résilience en Afrique de l’Ouest de la Fao, le dernier rapport sur l’état de la sécurité alimentaire et de la nutrition dans le monde révèle qu’aujourd’hui encore plus de 820 millions de personnes souffrent toujours de la faim, et on estime que plus de 2 milliards de personnes ne disposent pas d’un accès régulier à des aliments sains et nutritifs en quantité suffisante.

« Cette situation est aggravée par le changement climatique qui impacte entre autres, les multiples fardeaux de la malnutrition, par ses effets sur la sécurité alimentaire, l’hygiène publique, l’approvisionnement et la qualité de l’eau, et la sécurité sanitaire des aliments. Les populations dépendant des ressources naturelles, ainsi que les femmes et les jeunes plus vulnérables sont et seront les plus touché(e)s par ce fléau mondial », a-t-elle dit.

Lançant officielle ledit projet au nom du ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural, Mamadou Saliou Sow, Secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Justice, chargé des Droits humains et de la Bonne gouvernance, a affirmé que le Projet SAGA-Sénégal offre une belle opportunité de renforcer les capacités de planification de l’adaptation aux effets du changement climatique et de favoriser un échange d’expériences, fondé sur une réflexion novatrice de coopération entre le Sénégal et Haïti sur le renforcement des capacités de planification de l’adaptation dans les secteurs agricoles.

 « Au regard des énormes potentialités de notre pays, les initiatives et les politiques de développement agricoles sont toutes initiées pour faire face aux défis alimentaires, environnementaux et énergétiques afin de trouver des voies pour sortir de l’insécurité alimentaire et de la malnutrition. Cependant, malgré ces stratégies et politiques d’adaptation déjà en place, le secteur agricole sénégalais reste très vulnérable au changement climatique », a dit le ministre Sow dans son discours dont APA a obtenu une copie.

Afrique subsaharienne : le 5G va générer 5,2 milliards de dollars de PIB (communiqué)

Les nouveaux services 5G génèreront, d’ici 2034, 5,2 milliards de dollars de PIB, soit 0,7 % de croissance économique supplémentaire en Afrique subsaharienne, d’après un rapport publié par la GSMA et dont APA a obtenu copie jeudi.« Le rapport de la GSMA souligne qu’en l’absence du soutien des gouvernements pendant la CMR -19, le déploiement des services 5G pourrait prendre jusqu’à dix ans de retard », écrit la structure Africaine de Conseils et de Communication dans un communiqué transmis à APA.

Selon la GSMA qui représente « les intérêts des opérateurs de réseaux mobiles dans le monde entier », cette « énorme opportunité » pour l’économie numérique de l’Afrique dépend de la mise à disposition des fréquences radio nécessaires, et notamment des « ondes millimétriques ».

Celles-ci permettront d’offrir des « services à très grande capacité et à très grande vitesse », même si « la volonté de l’industrie spatiale européenne de restreindre de manière injustifiée l’utilisation de ces fréquences essentielles menace l’avenir de la 5G », poursuit le communiqué.

« L’Afrique doit se montrer ferme lors de la CMR-19 pour protéger ses intérêts et garantir son avenir numérique », déclare dans le document Akinwale Goodluck, directeur pour l’Afrique subsaharienne au sein de la GSMA, qui prépare en même temps la Conférence mondiale des radiocommunications 2019 (CMR-19) prévue du 28 octobre au 22 novembre 2019 en Égypte.

« Alors que les opérateurs mobiles continuent de développer la connectivité 4G dans l’ensemble du continent, le moment est venu pour les gouvernements africains de jeter les bases de leur avenir en matière de 5G en identifiant les bandes de fréquences nécessaires lors de la CMR-19 », estime M. Goodluck, faisant remarquer que l’évènement réunira 3000 délégués représentant plus de 190 pays « pour décider des utilisations possibles des différentes bandes de fréquence ».

La GSMA dit également réunir plus de 750 opérateurs et près de 400 entreprises appartenant à l’écosystème le plus vaste du mobile, dont des fabricants de téléphones et d’appareils, des éditeurs de logiciels, des fournisseurs d’équipements et des sociétés Internet et des entreprises de secteurs d’activités connexes.

Décès de l’ex-président français, Jacques Chirac

L’ancien président français, Jacques Chirac, est décédé ce jeudi à l’âge de 86 ans, a appris APA auprés de plusieurs médias de l’hexagone.« Le président Jacques Chirac s’est éteint ce matin au milieu des siens. Paisiblement », a annoncé l’AFP, citant Frédéric Salat-Baroux, époux de la fille du défunt.

Confirmant la nouvelle, France 24 a annoncé que l’Assemblée nationale française a observé « une minute de silence » à la mémoire du défunt.

Jacques Chirac, physiquement affaibli, marchait avec une canne depuis quelques années. Il avait été interné à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris pour une infection pulmonaire en 2010, décembre 2015 et septembre 2016, indique RTL.

Jacques René Chirac, de son nom complet, a été président de la République durant 12 années. Il a remporté l’élection présidentielle face à Lionel Jospin, le 7 mai 1995, avant d’être réélu le 5 mai 2002 face à Jean-Marie Le Pen.

Figure emblématique de la droite française, il a successivement été membre de l’UDR (1971-1976), du RPR qu’il a créé (1976-2002) et de l’UMP (2002-2007).

Il a terminé sa carrière politique au Conseil Constitutionnel, un organe où sont admis les anciens chefs de l’État français. Chirac avait cessé d’y sièger depuis le 9 décembre 2010.

Commémoration et visite de Wade chez le khalife des mourides au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA traitent d’une diversité de sujets, dominés principalement par la commémoration de l’an 17 du naufrage du bateau « Le Joola » et la visite de l’ex-président Wade à Serigne Mountakha Mbacké, en prélude de l’inauguration de la grande mosquée mouride Massalikoul Jinaan de Dakar.Si Le Soleil se rappelle le « drame national », Le Quotidien s’intéresse 17 ans après à « l’état d’un naufrage » au large des côtes sénégambiennes qui avait fait officiellement 1863 morts.

Pour cette année, le journal constate que la commémoration est « réduite au strict minimum » : les familles sont « abandonnées à elles-mêmes » pendant que le chef de l’Etat est « une fois de plus absent du territoire ».

L’Observateur narre, pour sa part, « le cauchemar continu (de) Bébé Joola », une des « miraculée(s) » du naufrage du bateau âgée aujourd’hui de 16 ans.

Mais ce ne sont pas seulement les civils qui avaient vécu un tel cauchemar, puisque L’AS rapporte les « complaintes d’un ex-policier ayant perdu ses deux enfants » là où Walf Quotidien en fait de même avec un « témoignage inédit d’un commandement de gendarmerie ».

Si la tragédie du « Joola » est devenue, selon EnQuête, « un contentieux vieux de 17 ans », le même journal rapporte que la « série macabre » des accidents de la circulation est « en cours » avec deux derniers cas enregistrés cette semaine et qui ont fait une dizaine de morts.

Mais si cette série continue c’est « parce qu’on n’a pas encore trouvé le remède », explique dans le journal le syndicaliste Gora Khouma.

Sur un autre sujet, Le Témoin raconte le « défilé libéral chez Serigne Moutakha », indiquant que l’ex-chef de l’Etat Abdoulaye Wade et son ex-Premier ministre Idrissa Seck, « les chefs des deux principaux partis libéraux du pays », ont tour à tour « fait leur +ziar+ (renouvellement d’allégeance d’un disciple) » au khalife général des mourides.

Devant celui-ci, rapporte Vox Populi, Wade déclare que « la communauté mouride doit être fière de ce grand édifice » là où Seck indique que Massalikoul Jinaan est « une belle victoire de l’islam ».

En dehors de ces deux « disciples » mourides, l’archevêque de Dakar Mgr Benjamin Ndiaye a également rendu visite à Serigne Mountakha Mbacké. D’après le journal, il a dit au khalife : « Le joyau que vous avez construit ici, nous essayons d’en faire de même à l’église Saint-Paul, avec quelques difficultés ».

Sur un tout autre sujet, Libération titre sur le retour « en catimini » au Sénégal de la Corée du nord avec le projet « Diamniadio Lake City ». Le journal voit en effet une « scandaleuse alliance » entre Semer holding et Corman, et rappelle que le Sénégal avait expulsé (…) la Corée du Nord « soupçonnée de financer ses activités nucléaires à travers ses sociétés ».

En football, Record se demande si le milieu Alfred Ndiaye ne sera pas « zappé » par le sélectionneur Aliou Cissé pour le match amical du Sénégal contre le Brésil en raison de son « exil » dans le championnat d’Arabie Saoudite.

En handball féminin, Stades informe du début du Tournoi qualificatif aux Jeux olympiques avec l’entrée en lice du Sénégal demain vendredi contre la RDC.

 

Sénégal : l’inauguration de la mosquée Massalikoul Jinaan se prépare

La communauté mouride du Sénégal, à quarante-huit heures de l’inauguration officielle de la Grande mosquée Massalikoul Jinaan (les Itinéraires du Paradis en arabe), attend impatiemment ce grand évènement religieux.A Massalikoul Jinaan, dans la matinée du mercredi, tout porterait à croire que le jour tant attendu est enfin arrivé. La canicule ressentie n’entame point la ferveur des centaines de fidèles mourides.  

« Je suis venue aujourd’hui parce que je ne pouvais plus attendre l’inauguration. Ce que je ressens actuellement est indescriptible. Je suis vraiment au paradis. Nous remercions Cheikh Ahmadou Bamba pour l’ensemble de son œuvre. C’est un triomphe pour l’Islam », commente Mame Bousso Diop.

La Grande mosquée Massalikoul Jinaan, située non loin du siège du Parti Socialiste (PS, mouvance présidentielle) dans la commune de Colobane, a une superficie couverte de 10.000 m2. Ce lieu de culte compte quatre salles de prière et une esplanade pour une capacité totale d’accueil de 30.000 places.

Tout autour de l’imposant édifice, des disciples armés de balais nettoient avec minutie le sol. D’autres collectent inlassablement les déchets. Des ouvriers effectuent encore quelques travaux de finition sous l’œil émerveillé des visiteurs qui doivent retirer leurs chaussures avant de franchir l’une des portes d’entrée.

« Je suis trop content. Cette mosquée, au-delà des Mourides, appartient à tous les Musulmans. Elle est la matérialisation de l’une des prières de Cheikh Ahmadou Bamba. Il avait prédit sa construction. Je prie pour que l’inauguration se passe dans de bonnes conditions », a fait savoir Khadim Diouf.

Un vieux, la soixantaine apparement révolue, fait les cent pas en récitant avec entrain des Khassaïdes (panégyriques) écrits par Serigne Touba, le fondateur de cette confrérie. Sous une énorme tente, se tient un panel ayant comme thème « Rôle de la mosquée dans l’Islam et la contribution des Mourides dans sa vulgarisation ».

De l’avis de Mamadou Mbengue, un disciple venu de Kébémer (centre), Massalikoul Jinaan est « une récompense pour leur guide après les épreuves qu’il a surmontées à Dakar avant son exil au Gabon ».

Pour nourrir les fidèles, des plats sont cuisinés à l’Ecole Supérieure Multinationale des Télécommunications (ESTM), juste en face de Massalikoul Jinaan. « Je viens chaque jour à la mosquée depuis dimanche dernier. Nous servons aux disciples du café, des beignets etc. Je suis très heureuse car Serigne Touba mérite ce lieu de culte », indique Awa Diouf.

Le coût de la Grande mosquée Massalikoul Jinaan, totalement financé par les Mourides, dépasse 20 milliards F CFA. Les travaux de ce pharaonique chantier ont duré 7 ans. C’est le 8ème Khalife général des Mourides Serigne Mountakha Mbacké qui l’inaugurera vendredi prochain.

Neuf morts dans un accident au nord du Sénégal

Neuf personnes, dont des supporters d’une équipe de football, ont perdu la vie dans un accident de circulation survenu à hauteur de Potou, un village situé à 234 km au nord de Dakar, a appris APA de sources médiatiques.Selon le quotidien L’Observateur,  deux blessés graves sont également à déplorer dans cet accident qui a eu lieu mardi après-midi, suite à une collision entre un taxi et un véhicule particulier.

Les cinq passagers du taxi, des supporters qui revenaient d’un match de « navétane », championnat populaire de football organisé durant les vacances, sont morts sur le coup, de même que deux autres voyageurs du second véhicule.

Un couple figure parmi les personnes tuées, d’après L’Observateur qui renseigne que toutes les victimes ont été acheminées à l’hôpital régional de Louga : les morts  la morgue et les blessés aux urgences.

Les accidents sont nombreux sur les routes sénégalaises et selon un responsable de la Nouvelle prévention routière,  le Sénégal est arrivé en l’espace de quatre ans (2014-2017) à près de 2130 personnes mortes à cause des accidents.

« C’est trop pour une population de 14 millions d’habitants, un parc automobile de 600 mille véhicules. Quand on fait le ratio, on est de très mauvais élèves », s’était ému ce responsable.

Des comportements tels que le manque de formation, l’ignorance des règles de circulation et l’indiscipline reviennent souvent dans la bouche des spécialistes pour expliquer les causes des accidents routiers au Sénégal.

Dernièrement, le retrait de la circulation des véhicules « 7 places », assurant le plus souvent le transport inter-régions, avait été préconisé pour une « énième mesure anti-accident ». Cette mesure est restée sans suite.

LDC UEFA : Les Africains rapportent gros avec le bonus Zebet

Entrés en compétition la semaine dernière avec leurs clubs, les plus grands talents africains peuvent rapporter gros sur la Ligue des Champions européenne cette saison.Qu’ils se nomment Riyad Mahrez, Moussa Wagué ou Gana Gueye, tous ont un point commun cette saison : faire partie des grands favoris au titre de champions d’Europe 2019-2020. Engagés en Ligue des Champions avec Manchester City, le FC Barcelone ou encore le PSG, les différents talents du continent tenteront de remporter le graal suprême du foot européen, et de succéder ainsi aux Salah, Mané et autres Matip, sacrés lors de la dernière édition avec Liverpool.

Au terme d’une première journée enrichissante, de nombreux joueurs africains se sont d’ailleurs déjà mis sur de bons rails en vue d’atteindre cet objectif, et peuvent rapporter gros aux parieurs avec les différentes offres de bienvenue des bookmakers. Si l’on prend en compte le bonus offert par Zebet, site de référence en Europe, 585€ sont ainsi à remporter en cas de sacre de Manchester City, jusqu’à 750€ avec un autre de Barcelone, et plus de 1000€ avec celui du PSG. Autant dire que les amateurs de paris sportifs compteront fortement sur nos talents made in Afrique à l’occasion de la compétition.

Revenant la semaine prochaine pour une deuxième journée passionnante, l’UEFA Champions League verra notamment des duels comme Tottenham-Bayern Munich, Barcelone-Inter Milan et Galatasaray-PSG les 1er et 2 octobre prochain.

Duels à suivre avec attention donc, surtout si vous êtes vous-même amateur de paris en ligne.

Religion, Macky Sall, politique et football au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA s’intéressent principalement aux préparatifs de l’inauguration vendredi de la grande mosquée Massalikoul Djinane, au séjour de Macky Sall à New York pour le sommet de l’ONU et à divers sujets partagés entre la société et le football.« Massalikoul Djinane bunkerisée », titre L’AS, notant que 1600 policiers sont « mobilisés » pour l’inauguration de la mosquée construite par la communauté mouride à Dakar.

Pour cet évènement, la capitale sénégalaise est « sous haute surveillance », constate Le Quotidien, soulignant également qu’un plan de circulation « très draconien » est mis en place.

En même temps, « le QG du khalife (est) transformé en lieu de pèlerinage », notamment la maison Keur Serigne Touba de Colobane qui est prise d’assaut par les talibés, rapporte Vox Populi, qui signale par ailleurs que Dakar est « nettoyée de ses délinquants (avec) 587 personnes interpellées ».

Sur un autre sujet, le quotidien national Le Soleil salue le discours du président Macky Sall à la 74e session de l’ONU pour son « vigoureux plaidoyer pour l’Afrique ». « Contre le terrorisme et l’extrémisme violent, pour la paix, il appelle ardemment à la réconciliation entre Israël et la Palestine », rapporte le journal.

Si Walfadjri note que le président Sall « vend sa CMU (couverture maladie universelle) aux bailleurs », il ne raconte pas moins les coulisses de sa visite dans la ville américaine où, selon le journal, des compatriotes l’ont brocardé.

L’Observateur fait pour sa part un focus sur la détention de l’ex-maire de Dakar Khalifa Sall et se demande pourquoi il « reste en prison » malgré la possibilité d’une grâce présidentielle qui serait suspendue à une «exigence » de Macky Sall.

Sur le dialogue politique, Sud Quotidien note un « bilan d’étape mitigé » deux mois après le démarrage des concertations. « Des acquis sur le rasoir » comme l’élection des maires et Cie au suffrage universel avec des variantes et « des questions brûlantes en suspens » telles le bulletin unique et le statut du chef de l’opposition, analyse le journal.

En football, Record informe que le sélectionneur Aliou « Cissé (fera) face à la presse le 30 septembre » prochain pour dévoiler sa liste des 23 Lions devant faire face au Brésil de la star parisienne Neymar, en match amical international prévu en octobre.

Sur un autre angle, le journal dévoile « les grandes dates de la saison » pour la Ligue sénégalaise de football professionnel. Ainsi, la Ligue 1 jouera ses compétitions « entre le 7 décembre et le 17 juillet ».

Sénégal : hausse de 798 milliards de FCFA des créances intérieures

L’encours des créances intérieures des institutions de dépôts du Sénégal a connu une hausse de 798,2 milliards FCFA (environ 1,356 milliard de dollars) au terme du mois de juin 2019 comparé à la même période de l’année 2018, a appris APA mardi auprès de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).Cet encours est passé de 4196,7 milliards FCFA au mois de juin 2019 à 4994,9 milliards de FCFA un an plus tard, soit une progression de 19% en valeur relative (1 FCFA équivaut à 0,0017 dollar).

Cette progression est essentiellement imputable aux créances nettes sur l’administration centrale qui se sont fortement accrues de 481,8%, passant de 119,6 milliards de FCFA en juin 2018 à 695,8 milliards de FCFA un an plus tard.

Quant aux crédits détenus par les institutions de dépôts sur les autres secteurs de l’économie, ils ont enregistré une progression de 5,4% à 4299,1 milliards de FCFA contre 4077,1 milliards FCFA en juin 2018.

Les injonctions du FMI au Sénégal à la Une des journaux

Le plan de redressement des finances publiques proposé par le Fonds monétaire international (FMI) au Sénégal fait les choux gras de la quasi-totalité des quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA.Sous le titre « Les injonctions du FMI au Sénégal », EnQuête explique que la proposition du FMI repose sur « un nouveau programme triennal (…) sans soutien financier ».

L’organisation a « sommé » l’Etat aussi de réduire son train de vie et de payer la dette due aux entreprises, souligne le journal là où Le Quotidien note que le FMI « recommande l’arrêt des subventions sur le carburant ».

« Le FMI presse le Sénégal », titre L’AS, soulignant toutefois que l’institution de Breton Wood « accompagne la mise en œuvre de la phase 2 du PSE », le plan de développement du président Macky Sall.

Mais pour Vox Populi, le FMI demande tout au moins « à l’Etat de solder ses dettes (…) et de rétablir la vérité des prix », projetant ainsi le taux de croissance à 6,8% en 2020 et 7% en 2021 contre 6% en 2019.

Toutefois pour L’Observateur, cet instrument de coordination des politiques économiques ne traduit que « les secrets du new deal entre le FMI et le Sénégal ».

Mais par la même occasion, le quotidien national Le Soleil voit que le FMI n’a fait que certifier « la bonne tenue de l’économie » après la fin de sa mission d’évaluation au Sénégal, annonçant par ailleurs « un taux de croissance de 7% en 2020 – 2021 ».

En société, La Tribune titre sur la sortie de prison du prêcheur Taib Socé qui confie à l’un des initiateurs du téléthon en sa faveur, Iran Ndao, que « c’est un miracle d’avoir collecté 100 millions en 16 jours ».

Ayant joué le rôle d’intermédiaire dans une affaire de transaction aurifère qui a mal tourné, il a été poursuivi par la partie plaignante après la fuite de l’autre partie, obligeant ainsi la justice à le soumettre à la mesure de la contrainte par corps.

Malgré tout, « j’oublie et je retourne à mon travail », a-t-il dit à sa sortie de prison hier, ajoutant être « touché par l’élan de solidarité des Sénégalais ».

En football, Stades titre sur « l’absence scandaleuse de Sadio » Mané dans l’équipe type FIFA 2019 malgré qu’il a été « excellent en club et en sélection ».

En plus de cet « oubli » dont a été victime Sadio Mané, le titre de meilleur joueur de la FIFA est revenu à Lionel Messi : « La farce de l’année », s’indigne L’AS.

Mais la seule consolation pour la star sénégalaise de Liverpool est que son homologue argentin de FC Barcelone a « voté » pour lui en tant que capitaine de sa sélection.

Sénégal : les ressources mobilisées par l’Etat évaluées à 1489 milliards FCFA

Les ressources sont mobilisées par l’Etat du Sénégal durant le mois de juillet 2019 se sont élevées à 1488,8 milliards de FCFA (environ 2,530 milliards de dollars), selon les données de la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE).Par rapport à leur niveau de la même période de 2018, ces ressources ont progressé de 15,1% en glissement annuel

Elles sont essentiellement constituées de recettes budgétaires à hauteur de 1408,5 milliards de FCFA et des dons pour 80,3 milliards de FCFA (1 FCFA équivaut à 0,0017 dollar).

Selon la DPEE, la hausse de ces ressources est principalement attribuable à la composante budgétaire (+17,7%). En particulier, les recettes fiscales se sont établies à 1327,3 milliards de FCFA à fin juillet 2019 contre 1125,4 milliards de FCFA un an auparavant, soit une progression de 17,9%.

Celle-ci résulte principalement des bonnes performances des recouvrements de droits et taxes au cordon douanier (+23,8%), de l’impôt sur le revenu (+13,7%) et de la taxe spécifique pétrole (+65,9%), à respectivement 445,7 milliards de FCFA, 231,0 milliards de FCFA et 79,1 milliards de FCFA .

« Le rapatriement des taxes parafiscales à hauteur de 43,7 milliards de FCFA a, également, contribué au bon comportement des recettes budgétaires », signale la DPEE. A l’inverse, les droits d’enregistrement (28,6 milliards) se sont amoindris de 8% à fin juillet 2019.

Concernant les recettes non fiscales, les revenus des domaines se sont repliés de 7,2 milliards de FCFA sur la période. Ce recul a, toutefois, été atténué par la bonne tenue des produits financiers (+13,9%) qui sont évalués à 44,3 milliards de FCFA.

Dakar en effervescence à quatre jours de l’inauguration de Massalikoul Jinaan

Plus grande mosquée de l’Afrique de l’ouest, selon plusieurs observateurs, Massalikoul Jinaan, un symbolique édifice de la communauté mouride situé au cœur de la ville de Dakar, sera inaugurée vendredi 27 septembre 2019 après plus de sept ans de chantier sous la houlette de trois khalifes généraux, petits-fils de Cheikh Ahmadou Bamba, dont l’actuel Serigne Mountakha Mbacké qui a été accueilli hier en grande pompe dans la capitale sénégalaise en prélude de l’évènement où sont attendues plusieurs personnalités.Attendant le cortège du huitième khalife des mourides depuis la matinée du dimanche, un des nombreux disciples, ceinture nouée autour de son grand boubou, se pavane en parfumant la rue menant à la mosquée, pratiquement déserte ce matin.

Mais au fil des heures, cette fluidité se transforme en mirage, les fidèles mourides affluant de partout pour accueillir leur khalife.

Certains vont même depuis l’autoroute à péage pour jalonner l’itinéraire de Serigne Mountakha Mbacké, déclamant même parfois des « xassida » ou panégyriques de Serigne Touba, dont l’un d’eux, « Massalikoul Jinaan » ou « les itinéraires du paradis », porte le nom de la majestueuse mosquée.

Arrivé à Dakar peu après l’après-midi en provenance de Touba (centre), fief de la communauté mouride, ce dernier a mis du temps avant de rejoindre l’édifice religieux situé à Colobane et non loin de la maison du Parti socialiste (PS).

Bâtie sur une superficie de 10.000 m2 pour un investissement de « plus de 20 milliards FCFA par la communauté mouride », large de millions de disciples, Massalikoul Jinaan compte cinq minarets, dont un de 75 mètres et quatre de 45 mètres, faisant d’elle l’une des plus grandes mosquées du pays et de la sous-région.

Elle peut accueillir 8000 fidèles dans la grande salle de prière et 3000 dans l’aire attenante destinée aux femmes, sans compter les 20.000 places réservées à l’esplanade extérieure.

Construite sous les directives du dernier des fils de Serigne Touba khalife des mourides, Serigne Saliou Mbacké, décédé en 2007, sa construction a réellement démarré cinq ans après, soit le 12 juillet 2012, avec le septième khalife Serigne Sidy Makhtar Mbacké… même si la pose de la première pierre avait été effectuée par Serigne Bara Mbacké, sixième khalife et premier petit-fils à monter sur le trône.

Ainsi son inauguration est « une fête pour l’islam », souligne l’entrepreneur Mbackiyou Faye, l’un des maîtres d’ouvrage délégués et représentant du khalife à Dakar.

« La mosquée n’appartient ni aux mourides, ni aux layènes, ni aux tidianes, elle est à Allah », précise dans Vox Populi Ibra Thioune Madior, un disciple qui se dit « fier de ce bijou qui fait partie de l’une des plus grandes mosquées de l’Afrique de l’ouest ».

Pour son condisciple Daouda Guèye, « cette mosquée est une promesse que Dieu a faite à Serigne Touba », dont le nom complet est Cheikh Ahmadou Bamba qui est l’une des figures de la résistance pacifique du pays entre le 18e et le 19e siècle.

« Il lui avait dit que je t’offrirais quatre mosquées. Et Il l’a fait. Il s’agit de la mosquée de Touba, celle de Ndiareme, de Darou Moukhty et Massalikoul Jinaan », a ajouté le fidèle mouride.

Un mois avant, le Français Jean-Michel Cadenas, proche de Marine Le Pen, leader du Rassemblement National, un parti d’extrême droite, avait critiqué sur Twitter cette œuvre, soulevant une levée de boucliers contre lui de la part de l’opinion sénégalaise.

« A Dakar sera inaugurée la mosquée Massalikoul Jinaane, vue comme un emblème contre l’Occident pour un coût de 30 millions d’euros qui n’iront pas aux pauvres du Sénégal. Soyons sérieux, pour cela, il y a l’aide international au développement! », avait-il déclaré.

Toutefois, la communauté mouride est plus que fière de son édifice et enclenche même, à quatre jours de son inauguration, plusieurs activités au sein de l’enceinte dont des panels portant notamment sur le soufisme et sur la vie et l’œuvre de certains fils de Bamba.

Par ailleurs, l’évènement, auquel se sont accrédités déjà plusieurs journalistes, sera marqué par la présence simultanée de l’ex-président Abdoulaye Wade et de son successeur Macky Sall, en froid depuis l’incarcération du fils du premier, Karim Wade, lors du premier mandat (2012 – 2019) du second.

On annonce également la présence du prince Moulay El Hassan, fils du roi Mohammed VI du Maroc.

Religion, histoire et nécrologie au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA traitent d’une diversité de sujets, dont les principaux sont l’accueil populaire réservé hier à Dakar au khalife général des mourides, la polémique sur l’Histoire générale du Sénégal et le décès à l’âge de 95 ans du virtuose du xalam, Samba Diabaré Samb.« Dakar déroule le tapis rouge à Serigne Mountakha », titre L’AS là où L’Observateur note « un accueil majestueux du khalife général des mourides à Dakar » en prélude de l’inauguration de la grande mosquée Massalikoul Jinaan vendredi prochain.

« Le khalife des mourides accueilli en grande pompe », indique pour sa part Vox Populi, rapportant que « des milliers de fidèles en transe » ont jalonné le long de l’itinéraire. Ce faisant, la capitale sénégalaise était « sous l’emprise d’embouteillages inhabituels en cette journée de dimanche », avec une « grosse bousculade » à l’arrivée du guide religieux, raconte le journal.

Sur un autre sujet, Sud Quotidien indique que le coordonnateur du comité de rédaction de l’Histoire générale du Sénégal, Pr Iba Der Thiam, « fait son mea culpa » après le « controverse » né de la publication des cinq premiers volumes.

« Notre travail n’est pas parfait », déclare l’historien et ancien ministre, avant de confier ceci au Quotidien : « nous allons recueillir les critiques justes et fondées ».

Au sujet de la mort, samedi, de Samba Diabaré Samb, Sud Quotidien note qu’un « monument de la culture s’effondre » là où Le Quotidien estime que le luth traditionnel, le Xalam, « perd son virtuose ».

Samba Diabaré Samb était tout justement « un virtuose du xalam et maître de la parole », résume le quotidien national Le Soleil qui placarde à sa Une ce témoignage du président Macky Sall : « Avec son xalam, il savait réveiller l’ardeur de la Nation ».

Sur un tout autre sujet, Le Quotidien informe que « Macky fait marche arrière » et ramène  « de 8 à 5 ans » l’importation des véhicules d’occasion.

En politique, L’Observateur publie une enquête sur « le train de vie de Me Wade à Dakar » et donne des éléments sur « le coût de son séjour +présidentiel+ à Terrou-Bi », un hôtel chic situé sur la côte.

Le journal donne également des détails sur le loyer « exorbitant » de sa maison sur la Corniche de Dakar et fait des « révélations sur ses ressources financières et sur ses donateurs ».

En football, Record salue la performance des Lions avec leurs clubs, notamment Sadio Mané et Krépin Diatta.  Le premier comptabilise avec Liverpool six victoires en autant de journées en Premier League et le second a inscrit un doublé pour son équipe du FC Bruges.

Toujours en football, le journal note que les Lions du championnat local « assurent l’essentiel » en s’imposant samedi devant la Guinée 1-0 pour la manche aller des éliminatoires du CHAN 2020.

Sénégal : hausse de 1,9% des prix à la consommation

Les prix à la consommation au Sénégal ont enregistré une hausse de 1,9% au mois d’août 2019 comparé au mois précédent, a appris APA samedi auprès de l’Agence nationale des la statistique et de la démographie (ANSD).L’ANSD explique cette évolution par la hausse des prix des  produits alimentaires et boissons non alcoolisées, des  articles d’habillement et de chaussures, des services de  santé, des  boissons alcoolisées, tabacs et stupéfiants, ainsi que des services de « communication ».
 
Les  produits alimentaires et boissons non alcoolisées  se sont ainsi renchéris de 3,1% en rythme mensuel du fait particulièrement d’une hausse des prix des poissons frais (+18,3%), des légumes frais en fruits ou racines (+15,0%), des légumes frais en feuilles (+11,7%), des autres fruits frais (+9,0%), ainsi que des tubercules et plantains (+6,6%). « Une baisse de l’offre en période hivernale est à l’origine de cette tendance haussière », souligne l’ANSD.
 
Concernant les prix des  articles d’habillement et chaussures, ils se sont accélérés de 1,7% au cours de la période sous revue, en rapport avec une augmentation de ceux des vêtements de dessus pour hommes (+5,9%) et pour femmes (+3,6%), des chaussures de femmes (+2,9%), ainsi que des services de confections notamment des vêtements de femmes (+0,9%).

Quant aux prix des biens et services de santé, l’ANSD note qu’ils se sont relevés de 1,1%, par suite d’une flambée des prix des médicaments traditionnels (+15,3%).
De leur coté, les prix des  boissons alcoolisées, tabacs et stupéfiants  se sont appréciés de 0,5%, sous l’effet d’une hausse de ceux des tabacs et stupéfiants (+0,9%), ainsi que de la bière (+0,2%).

Il en est de même des prix des services de communication qui  ont progressé de 0,5% comparés au mois précédent, en raison d’un accroissement de ceux des services de la communication téléphonique (+0,8%).
 
Une hausse de 0,2% est noté concernant les prix des biens et services de  transports  à cause du renchérissement des services du transport aérien de passagers (+3,4%) et des pièces détachées et accessoires (+0,3%).
 
Du coté des prix des  biens et services divers, l’ANSD signale une augmentation de 0,2% en août 2019, en liaison principalement avec l’augmentation de ceux des articles de bijouterie et d’horlogerie (+1,1%) et des autres effets personnels (+0,3%). En variation annuelle, ils se sont accrus de 0,9%.
 
Au niveau des prix des services de  logement, eau, électricité, gaz et autres combustibles, il y a eu une évolution de +0,1% en rythme mensuel, en raison d’une hausse des prix des produits pour l’entretien et réparation courante (+0,7%), ainsi que des services liés au logement (+0,4%).
 
Les prix des  meubles, articles de ménage et entretien courant du foyer se sont relevés de 0,1%, du fait d’une augmentation de ceux des autres ustensiles de ménage (+0,9%), ainsi que des articles de vaisselle et verrerie (+0,3%).
 
En revanche, les prix des services  d’enseignement  et de  restaurants et hôtels  sont demeurés stables au mois d’août 2019.
Selon l’ANSD, le repli de 0,1% des prix des services de  loisirs et culture  provient de celui des prix des livres scolaires et autres livres (-0,3%), et aussi des produits pour jardins, plantes et fleurs, animaux de compagnie et articles connexes (-0,9%).
 
L’inflation sous-jacente a progressé de 0,3% en rythme mensuel et de 1,1% en variation annuelle. Les prix des produits locaux et importés se sont relevés respectivement de 1,8% et 0,8% au mois d’août 2019 comparativement au mois précédent. En variation annuelle, les prix des produits locaux et importés ont augmenté concomitamment de 0,6% et 1,8%.
En variation annuelle2, les prix à la consommation ont augmenté de 1,3%. Le taux d’inflation annuel moyen s’est, de son coté, établi à +0,9%. 

La polémique sur l’Histoire générale du Sénégal parmi les sujets à la Une

La polémique soulevée par l’Histoire générale du Sénégal (HGS) dont certains passages sont récusés, entre autres, par certaines familles religieuses, est l’un des sujets phares traités par la presse quotidienne sénégalaise reçue samedi à APA.« Histoire générale du Sénégal-Touba (capitale du mouridisme) récuse Iba Der Thiam (Coordonnateur de l’HGS) », titre L’Observateur.

Dans ce journal, Serigne Bass Abdou Khadre, porte-parole du Khalife général des mourides affirme que « ce qui a été raconté sur Touba n’est pas conforme à la réalité ».

« Contestation de l’Histoire générale du Sénégal (HGS)-Touba corrige Der », renchérit Le Quotidien à sa Une, citant Serigne Bass qui recommande : « Il faut rapidement rectifier les erreurs sur Serigne Touba ».

Toutes choses qui font dire à L’As que « Touba brûle les travaux de Der et Cie ».

Revenant sur l’inauguration le 27 septembre 2019 de la mosquée mouride Massalikul Jinaane construite à Colobane, à Dakar, L’As informe que l’ex-président, Me Wade est invité d’honneur.

Pendant ce temps, L’Obs revient sur la liberté provisoire accordée au journaliste-consultant Adama Gaye qui affirme : « J’ai été pris manu militari en otage, capturé comme un criminel. (C’est) La bourde judiciaire la plus grave de l’histoire du Sénégal. J’ai été un roc dans la prison ».

Dans L’As, le journaliste Gaye ajoute : « J’ai honte pour la mémoire institutionnelle de mon pays ».

Le Quotidien traite de l’élection des maires et présidents de conseil et indique qu’il y aura « le suffrage direct pour toute la liste ».

A propos de la communication de la majorité présidentielle, Le Soleil note que « Macky Sall veut une autre stratégie ».

Le Cap-Vert s’inspire du modèle GAÏNDE 2000 pour lancer son guichet unique

Des experts de la Douane de la République du Cap-Vert, en visite de travail au Sénégal, ont exprimé leur volonté de s’inspirer de GAÏNDÉ pour mettre en place un guichet unique dans leur pays.« On a fait appel à GAÏNDE 2000 qui nous a présenté son modèle intéressant. Cette entreprise a travaillé avec des partenaires privés mais aussi avec la Douane sénégalaise », a-t-il dit, vendredi dernier, lors d’une visite de prospection au siège de GAÏNDE 2000.

Selon Jean-Pierre Sylva, informaticien à la Direction de la Douane cap-verdienne, son pays souhaite lancer, depuis quelques années, un guichet unique afin de faciliter le commerce extérieur.

Le Cap-Vert, après avoir bénéficié du partage d’expérience de deux pays ayant déjà installé le guichet unique à savoir le Rwanda et l’Ile Maurice, a fini par choisir le Sénégal pour mettre en place ce dispositif en s’inspirant du modèle de GAÏNDE 2000.

« Nous nous penchons plus sur le Sénégal, parce qu’il y a la proximité historique et nous pensons aussi à créer une relation de coopération avec la Douane sénégalaise », a soutenu M. Sylva, membre de la délégation cap-verdienne.

Accompagné d’autres experts en technologies de l’information, il a ajouté que le modèle de GAÏNDE 2000 est « adaptable » au Cap-Vert. Une semaine durant, la délégation cap-verdienne a été encadrée par l’équipe de GAÏNDE 2000 et celle de la Douane sénégalaise.

Classement Fifa Afrique : le Sénégal conserve sa première place

Le Sénégal, crédité de 1546 points, est toujours en tête du classement Afrique des équipes nationales dévoilé par la Fédération internationale de football association (Fifa) dont le site officiel a été visité jeudi à APA.Le Sénégal n’a pas disputé de match amical lors des dates Fifa de ce mois. Les Lions ont ainsi perdu quatre points par rapport au précédent classement. Malgré tout, le vice-champion d’Afrique garde son fauteuil de leader sur le continent et pointe à la 20ème place mondiale. 

Au classement général, l’Algérie et le Maroc ont gagné deux places là où la République Démocratique du Congo en a conquis une. La Belgique reste sur le toit du monde avec 1752 points. La France (1725 points) et le Brésil (1719 points) complètent le podium de ce ranking.    

Classement FIFA – Top 10 Afrique : 

1er Sénégal 1546 points, 2ème Tunisie 1493 points, 3ème Nigeria 1482 points, 4ème Algérie 1466 points, 5ème Maroc 1463 points, 6ème Egypte 1431 points, 7ème Ghana 1429 points, 8èmeCameroun 1409 points, 9ème République Démocratique du Congo 1395 points, 10ème Côte d’Ivoire 1394 points.

Inondations, justice et sport au menu de la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus jeudi à APA, traitent essentiellement des mesures du gouvernement pour lutter contre les inondations, de l’affaire Adama Gaye et des préparatifs des Jeux Olympiques de la Jeunesse (JOJ) qui se tiendront en 2022 au Sénégal.Vox Populi renseigne que « le village de Taïba Keur Set Goumbo (centre) a été détruit par une tornade », non sans préciser qu’ « au total, on dénombre 93 cases détruites, le cheptel composé notamment d’animaux domestiques est décimé. Aussi, beaucoup de biens matériels ont été emportés par les eaux qui ont dévasté ce village en laissant les habitants dans la tristesse, l’inquiétude et la désolation ».

Poursuivant, ce journal informe que le président de la République Macky Sall « a marqué toute sa solidarité et tout le soutien de l’Etat aux populations des localités touchées » par les inondations.

Par ailleurs, le chef de l’Etat, cité par Vox Populi, a « instruit le ministre de l’Intérieur (Aly Ngouille Ndiaye) de déclencher le Plan d’Organisation des Secours (Orsec) dans une démarche interministérielle renforcée et soutenue par le recensement et la mobilisation de moyens et de ressources financières adéquates ».

Cela fait dire à Sud Quotidien que « Macky Sall (est) à fond dans les inondations ». A en croire ce journal, il « semble prendre plus au sérieux la question des inondations dont souffrent des populations sinistrées à Dakar et dans plusieurs régions du pays ».

De son côté, L’Observateur narre les « péripéties (de la) libération foirée » d’Adama Gaye. Ce journal indique que « sa libération a été annoncée pour hier mercredi. Mais (il) est toujours dans les liens de la détention. Ses avocats, qui ont déposé une quatrième demande de liberté provisoire, espéraient une fin heureuse avec les supposées instructions de la hiérarchie au Parquet. Malheureusement pour eux, une fuite est venue changer la donne ».

Adama Gaye, journaliste-consultant formé au Centre d’Etudes des Sciences et Techniques de l’Information (Cesti) de Dakar, est poursuivi pour « offense au Chef de l’Etat » et « atteinte à la sûreté de l’Etat » en raison de ses publications sur les réseaux sociaux (surtout Facebook).

En sports, Le Soleil fait savoir que « la France va accompagner le Sénégal » pour la construction des infrastructures nécessaires à l’organisation des Jeux Olympiques de la Jeunesse (JOJ) en 2022.

Le quotidien national souligne que « les présidents de Dakar 2022 et Paris 2024 (Jeux Olympiques), Mamadou Diagna Ndiaye et Tony Estanguet, ont signé hier (mercredi) à Dakar une convention de collaboration. Cet accord vise à contribuer à la réussite des premiers Jeux Olympiques de la Jeunesse organisés sur le continent africain ».

Pour sa part, Stades rapporte que « l’Agence Française de Développement (AFD) et le Comité olympique et sportif sénégalais (CNOSS) ont procédé à la signature d’un accord de partenariat. Le Directeur général de l’AFD, Rémy Rioux a fait savoir que le stade Iba Mar Diop et la piscine olympique seront rénovés à temps pour accueillir » les JOJ.

Dans Le Quotidien, Mamadou Diagna Ndiaye a déclaré qu’ils sont « en mode fast track concernant les préparatifs. Les choses sont en train, en effet, de bouger très vite et dans le bon sens. Pour dire que ça sent très bon pour ces JOJ 2022 tant attendus par le peuple sénégalais et toute l’Afrique ».

Sénégal : légère hausse des prix des matériaux de construction en août

Les prix des matériaux de construction au Sénégal ont connu une augmentation de 0,4% en août 2019 comparés au mois précédent, a appris APA mercredi auprès de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD).« Cette évolution résulte de celle des prix des matériaux de base et de menuiserie », explique l’ANSD. Les prix des matériaux de base ont en effet progressé de 0,7% durant la période sous revue, sous l’effet de l’accroissement des prix du ciment (+2,7%), consécutive à la hausse de 5000 FCFA appliquée sur le prix de la tonne. Toutefois, les prix du fer ont baissé de 1,4% en rythme mensuel. Par rapport à la période correspondante en 2018, ils se sont contractés de 3,5%.

Quant aux matériaux de menuiserie, ils se sont renchéris de 0,4% comparés au mois de juillet, en raison de l’appréciation des prix des articles en bois rouge (+0,8%). Par rapport au mois d’août 2018, ils ont crû de 0,6%.

Les prix des matériaux pour travaux d’électricité ainsi que ceux des matériaux d’étanchéité n’ont pas connu de variations sensibles en août 2019. Mais, comparés à la période correspondante en 2018, ils ont diminué respectivement de -0,2% et -0,1%.

Concernant les prix des matériaux pour le revêtement des murs et sols, de même que ceux des peintures, ils sont restés inchangés. En variation annuelle, ils ont évolué respectivement de +1,5% et -0,9%.

Au niveau des prix des matériaux de plomberie et sanitaire, on note un repli de 1,0%, par suite de la baisse des prix des robinets poussoirs (-4,9%). Par rapport au mois d’août 2018, ils ont été minorés de 1,3%.

En variation annuelle, les prix des matériaux de construction se sont réduits de 1,9%. Selon l’ANSD, le rapport des prix moyens des huit premiers mois de 2019 sur ceux de 2018 laisse apparaître une baisse de 0,4%.

Drame de la mer et religion, sujets dominants dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus mercredi à APA, traitent essentiellement du chavirement d’une pirogue au retour d’une excursion dans les Iles de la Madeleine situées à 6,2 km au large de Dakar mais aussi de la polémique sur le titre de Khalife général des Tidianes au Sénégal.Les familles des victimes ont passé, hier mardi, une « pénible journée », informe L’AS avant de raconter par le menu détail que « très tôt le matin, les familles des victimes ont assiégé le quai de Soumbédioune guettant l’arrivée de leurs proches. Visages tristes, les yeux embués de larmes, les parents des passagers de l’embarcation ne savent pas à quel saint se vouer. Les va-et-vient incessants des autorités les ont plongés dans une angoisse indescriptible ».

En outre, L’AS renseigne que la nièce du ministre des Forces Armées Sidiki Kaba est l’une des quatre personnes décédées dans cet accident (bilan officiel). Interviewé par ce journal, un oncle de la victime précise qu’ « elle était la fille du petit frère du ministre (mais) elle était tellement attachée à Sidiki Kaba que les gens pensaient que c’est sa fille. Il parait que lorsque la pirogue a chaviré, la tête de Yaye Marie Kaba a cogné une pierre. C’est ainsi qu’elle s’est évanouie. Mais cela dit, elle savait nager ».

Un membre de l’équipage, cité par L’Observateur, corrobore cette thèse : « C’est à cause de la pluie. Il y a avait beaucoup de vent. On voulait transporter des clients mais nous avons chaviré. C’est la tempête qui les a projetés sur les rochers et ils ont perdu connaissance. Tout le monde a crié. Nous étions tous affolés. C’est impensable d’embarquer sans gilets (de sauvetage), c’est le règlement. La houle a été dévastatrice malgré toutes les mesures prises ».

De son côté, La Tribune indique que « le bilan du chavirement est passé de quatre à six morts. Toutes les personnes décédées sont de nationalité sénégalaise ». WalfQuotidien en déduit que c’est « la guerre des chiffres sur le nombre de victimes ». A en croire ce journal, « des doutes planent sur le nombre de victimes révélé par les autorités. Les chiffres officiels fournis font l’objet de contestations de part et d’autre ».

Sur les ondes de la Radio Futurs Médias (RFM, privée), Aly Ngouille Ndiaye, le ministre de l’Intérieur a affirmé que l’accident a fait quatre morts et 37 rescapés. En tout cas, les autorités promettent d’ouvrir « une enquête » pour situer les responsabilités, informe Sud Quotidien.

Sur un tout autre sujet, Le Soleil annonce que « Médina Gounass désavoue Ahmed Khalifa Niasse ». Récemment, ce marabout a invité le président de la République Macky Sall à reconnaître officiellement Thierno Amadou Tidiane Ba de Médina Gounass (environ 900 km à l’est de Dakar) comme le Khalife général des Tidianes au Sénégal. Un titre jusque-là porté par la famille d’El Hadj Malick Sy de Tivaoune (94 km de Dakar).

Dans les colonnes du quotidien national, « Thierno Ibn Oumar, s’exprimant au nom de la famille, a clairement fait savoir à M. Niasse que Médina Gounass se met en porte-à-faux avec le contenu de son communiqué. Après avoir pris ses distances avec Ahmed Khalifa Niasse, il a ajouté que (ce dernier) n’est pas l’émissaire de Médina Gounass. Mieux, il a fait comprendre que parmi les quatre chaînes de transmission de la confrérie tidiane qui sont parvenues à Mamadou Saïd, deux proviennent de Seydi Hadj Malick Sy. C’est la raison pour laquelle, il reconnaît tout ascendant de Maodo comme son guide religieux ».

Le chef de l’Etat, qui s’est rendu dans la cité religieuse pour présenter ses condoléances suite à la disparition de Thierno Abdoul Aziz Ba, porte-parole du Khalife de Médina Gounass au cours du dernier pèlerinage à la Mecque, a dans son discours soutenu que « ce n’est pas à l’Etat de choisir qui sera Imam ou Khalife. (Son) rôle, c’est d’accompagner les communautés musulmane et chrétienne, mais il ne s’immisce pas dans des problèmes religieux ».

Selon WalfQuotidien, « Ahmed Khalifa Niasse doit être petit dans ses souliers (puisque) Médina Gounass l’a frontalement désavoué sur sa position de révoquer le Khalife des Tidianes de la famille de Seydi El Hadj Malick Sy au profit du Khalife de Médina Gounass ».

Dakar donne un avant-goût de la célébration des 70 ans de la Chine

De Mao Zedong à Xi Jinping ou de 1949 à 2019 : pour marquer le 70e anniversaire de la fondation de la République populaire de Chine, le 1er octobre prochain, son ambassade au Sénégal a commencé les festivités mardi à Dakar en présence de plusieurs personnalités, dont les officiels sino-sénégalais qui ont profité de cette occasion pour magnifier leur solide relation bilatérale.Au musée des Civilisations noires, que le ministre sénégalais des Affaires étrangères Amadou Ba qualifie de « majestueux », les nombreux Chinois venus à la réception offerte par leur ambassadeur Zhang Xun peuvent bien se sentir chez eux ou dire partout leur fierté que ce sont leurs compatriotes qui l’ont construit… comme c’est le cas d’ailleurs pour beaucoup d’autres infrastructures au Sénégal et en Afrique.

Dégustant goulument un mets de son pays sous les sonorités Lingala, une musique d’Afrique centrale jouée par un orchestre sur le podium, le Chinois Ren, agent dans une société d’électricité, ne regrette pas d’avoir déposé son baluchon au Sénégal après avoir vécu en Tanzanie et au Kenya, faisant en tout pour lui une expérience de « 10 ans » en Afrique.

Sous le regard avisé d’un de ses collègues, en costume et cravate comme lui, il dit se réjouir de voir ses affaires prospérer au pays de la Téranga.

C’est le même souhait qu’affiche par ailleurs Modou Diagne Fada, directeur général de la Sonacos. Cette entreprise nationale sénégalaise est chargée de l’exploitation industrielle de l’arachide, un produit qui fait partie des principales récoltes du pays et dont une grande partie était exportée depuis un certain temps vers la Chine.

Mais si, d’après la presse locale, ce pays a refusé d’en racheter en 2018, Modou Diagne Fada, nommé depuis avril dernir, reste optimiste pour cette année, vu que le « secteur s’est renforcé ». Et malgré le retard accusé par les pluies, l’ancien ministre espère un accroissement de la production en vue de satisfaire à la demande de son client chinois.

Née presqu’au même moment où de nombreux pays du continent se départissaient du joug colonial, la république de Chine a fait un bond exponentiel, comme le voulait d’ailleurs son fondateur Mao Zedong (1893 – 1976). Elle occupe à présent une position géostratégique et respectable sur presque tous les secteurs clés du monde : de l’économie à la technologie en passant par la politique.

Deuxième puissance économique avec un PIB estimé à plus de 13.000 milliards de dollars, selon Zhang Xun, la Chine a connu « des changements profonds » qui ont fait que son développement technologique est également « remarquable ».

Au plan social, le diplomate note que 850 millions sur les 1,4 milliards de personnes de la population chinoise sont « sorties de la pauvreté ».

Voulant ainsi « continuer à obtenir de novelles réussites », le diplomate chinois note que son pays compte s’appuyer sur son initiative « ceinture et route », qui vise à relier la Chine à l’Europe en passant par l’Afrique, tout en adoptant « à l’extérieur une politique indépendante ».

Sur cette base, le ministre sénégalais des Affaires étrangères a salué « l’engagement » de la Chine « aux côtés de l’Afrique », faisant remarquer en même temps les nombreux projets (santé, sport, agriculture, culture) que l’Empire du Milieu a financés au Sénégal.

Naufrage au large de Dakar : quatre morts et 37 rescapés

Trente-sept personnes de plusieurs nationalités ont été évacuées, ce mardi matin, de l’îlot Sarpan où elles venaient de passer la nuit après que leur pirogue a chaviré, faisant quatre morts parmi les passagers de l’embarcation.Les victimes de ce drame, survenu lundi aux environs de 20h et aux abords de l’îlot Sarpan (6,2 km au large de Dakar) sont tous des Sénégalais, dont deux agents des parcs nationaux.

Au total 41 passagers, pour la plupart des touristes, avaient pris place à bord de l’embarcation et, selon le Lieutenant-colonel Michel Diatta des Sapeurs-pompiers, cité par L’Observateur (privé), le chavirement de la pirogue serait causé par la pluie, tombée plusieurs heures, lundi après-midi et jusque dans la soirée, sur la capitale sénégalaise.

Parmi les passagers, il y avait plus d’une vingtaine de Sénégalais, six Français, deux Allemands, deux Suédois et un Bissau-guinéen.

De passage avec son cortège, le président de la République Macky Sall s’est arrêté à Soumbédioune pour suivre les opérations de secours, non sans donner des instructions au ministre de l’Intérieur Aly Ngouille Ndiaye.

Le ministre de la Pêche Aminata Mbengue Ndiaye, son collègue des Forces Armées Sidiki Kaba, Alioune Badara Cissé, le Médiateur de la République ainsi que le Préfet de Dakar se sont également rendus sur les lieux du sinistre.

L’îlot Sarpan, qui fait partie des Iles de la Madeleine, est situé à quelques encablures de la célèbre plage de Soumbédioune à Dakar. Des sociétés dont Hertz Loisirs d’Aimé Sène y organisent fréquemment des excursions pour des clients désireux d’admirer la riche biodiversité de cet endroit protégé.

La politique en taille patron dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus mardi à APA, traitent principalement du silence bruissant d’Idrissa Seck pourtant classé 2e à la présidentielle du 24 février 2019 mais aussi du dialogue politique national qui achoppe sur l’introduction du bulletin unique dans le processus électoral.
L’Observateur, notant l’absence d’Idrissa Seck, chef de file du parti Rewmi (le pays en langue wolof, opposition), essaye de percer les « secrets de la retraite » de l’ancien Premier ministre. Interviewé par ce journal, Moussa Diaw, enseignant-chercheur en Sciences politiques à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis (nord) soutient : « Le silence d’Idrissa Seck est inquiétant. En tant que leader politique, il ne s’est pas prononcé sur des questions importantes, notamment l’affaire du pétrole et du gaz, sur les inondations, l’insécurité et les accidents de la circulation. C’est un vide qui est peut-être volontaire mais ne me semble pas être une bonne stratégie ».

A en croire Mamadou Diouma Diallo, Docteur en Communication cité par L’Observateur, « la politique, c’est la praxis mais c’est aussi le lexis et l’intelligence du contexte pour être dans le bon tempo de la communication. L’homme politique Idrissa Seck est un très bon orateur qui maîtrise les leviers de la rhétorique. C’est aussi l’un des rares, dans le (champ) politique sénégalais, à avoir son propre agenda de communication qui ne surfe pas sur l’actualité et qui observe le silence quand tout le monde veut prendre la parole ».

WalfQuotidien en déduit que le natif de Thiès (70 km à l’est de Dakar) est une « énigme ». Pour ce journal, « Idrissa Seck est actuellement l’opposant absent le plus présent sur la scène médiatique. Alors que les opposants sont vent debout contre le président (de la République) Macky Sall, il est accusé de pactiser avec le pouvoir. Le tout, sur fond d’un silence intriguant ».

De son côté, Sud Quotidien informe que « la Commission cellulaire chargée de conduire les travaux de concertation sur le processus électoral va tenir aujourd’hui (mardi) sa 25e réunion de travail consacrée à l’introduction du bulletin unique ». Toutes choses qui font dire à ce journal que « la majorité joue à l’arbitre » puisque « le Général à la retraite Mamadou Niang, président de ladite commission, va tenter d’obtenir l’accord de la majorité, le seul des trois acteurs du dialogue politique (les deux autres sont l’opposition et les non-alignés) à rejeter le bulletin unique ».

Sur un tout autre sujet, L’Observateur annonce le « chavirement d’une pirogue aux Iles de la Madeleine (situées au large de Dakar) ». Poursuivant, ce quotidien indique qu’« ils sont 39 passagers au départ de la pirogue pour une excursion dans les Iles de la Madeleine. Au moment du retour, la forte pluie a fait chavirer l’embarcation. Le bilan provisoire fait état de 4 morts et  35 rescapés qui sont obligés de passer la nuit (du lundi au mardi) à l’ilot Sarpan ».

L’AS note aussi que « l’hécatombe continue » sur les routes du pays. « Des riverains de Petit Mbao et de Hann (des communes de Dakar) ont eu un réveil brutal, hier lundi. Trois accidents de la circulation, dont un particulièrement grave, (y) ont été enregistrés. Le bilan provisoire fait état de 3 décès et de 29 blessés ». 

Football : le Sénégal défiera le Brésil le 10 octobre prochain (officiel)

La sélection nationale du Sénégal va affronter celle du Brésil en match amical le 10 octobre prochain à 12 heures GMT au stade national de Singapour, a annoncé la Confédération Brésilienne de Football (CBF) sur son compte Twitter visité ce mardi à APA.

« Nous avons choisi deux des meilleures équipes africaines parce que ce sont des affrontements de haut niveau et contre une école (de football) que l’équipe nationale brésilienne a peu rencontré ces dernières années. C’était un souhait de la Commission technique », a déclaré Juninho Paulista, le Coordinateur de la Seleção.    

Les Auriverde, après leur face-à-face avec les Lions,  joueront contre le Nigeria le 13 octobre prochain dans le même stade de Singapour ayant une capacité de 55.000 spectateurs.

Histoire générale du Sénégal : de l’exaltation à l’agitation rédactionnelle

Le projet de réécriture de l’histoire générale du Sénégal (HGS) semble devenir au fil des jours une patate chaude entre les mains de l’équipe du coordonnateur Iba Der Thiam, deux mois après la présentation des cinq premiers volumes imprimés dont certains passages soulèvent depuis quelques jours l’ire de certaines familles maraboutiques qui jugent que leur histoire a été faussement racontée.Médina Baye, foyer religieux du centre du pays fondé par  Ibrahima Niass (1900 – 1975), a été le premier à ruer dans les brancards après avoir lu dans l’un des tomes que leur ancêtre « Abdoulaye Niass (père d’Ibrahima Niass) appartient à l’école de Maodo », le fondateur de la cité religieuse de Tivaouane (ouest) plus connu sous le nom d’El Hadji Malick Sy.

Des écrits « déplacés » et « insultants », selon le porte-parole de la famille de Médina Baye, Mouhamadou Mahi Cissé, estimant dans le quotidien L’Observateur que « la commission a repris ce que les colons, les toubabs, avaient écrit sur l’histoire de notre pays ».

Dans la même veine, la famille Ndiéguène de Thiès a aussi pris le contre-pied des rédacteurs de la HGS qui affirment que leur aïeul « El Hadji Amadou Sakhir Ndiéguène fait partie de l’école de Maodo ».

Mais cela semblait être un problème d’interprétation aux yeux du Pr Iba Der Thiam, qui a répondu dans un communiqué où il reconnait toutefois certaines « erreurs ».

« Dire que telle ou telle personne appartient à l’école de tel autre signifie simplement qu’ils partageaient la même vision de l’Islam à travers leur commune appartenance à la Tidjaniyya. On peut être de la même école de pensée que quelqu’un, sans avoir été son élève. A titre d’exemple, nombreux sont les gens appartenant à l’école du libéralisme, sans avoir jamais été, ni un élève, ni un obligé des pères du libéralisme », a précisé le professeur agrégé d’histoire, ancien ministre et député.

Malgré son mea culpa, les critiques fusent depuis la semaine dernière et causent un branle-bas qui a même obligé les autorités à placer « sous haute surveillance » son domicile, selon la presse, de peur que des disciples de ces familles maraboutiques n’y fassent une descente musclée.

Pourtant au départ, en 2013, le « Projet de réécriture de l’Histoire générale du Sénégal, des origines à nos jours » avait été bien accueilli par le peuple sénégalais. La plupart considère que son histoire telle que contée par le colonisateur  ne correspondait pas à la réalité. D’où cette opportunité devant lui permettre d’avoir « une mémoire collective, consensuelle lui permettant de mieux se connaitre ».

Autre objectif du Pr Thiam et de son équipe dans cette réécriture « exhaustive » : la prise en compte d’une  « Histoire globale, plurielle, impartiale, ouverte à tous les spécialistes et experts disponibles, à la science reconnue, sans exclusive aucune ».

Mais certaines personnalités comme Ahmed Khalifa Niass (membre de la famille niassène) ont déploré le fait d’avoir été laissé à quai par le comité de rédaction, d’où toute cette mésaventure dont il fait l’objet actuellement.

Si cinq volumes imprimés ont été présentés le 16 juillet dernier au président Macky Sall, il reste selon le programme du comité 21 autres à terminer, et « auxquels il convient d’ajouter une série études et documents toponymiques et ethnonymiques, des dictionnaires, l’édition abrégée, une version numérique, des versions en langues nationales, une revue d’histoire pour le grand public ».

Lors de la cérémonie de réception des premiers volumes, le chef de l’Etat – qui n’a toujours pas donné son point de vue sur la polémique – avait préconisé qu’ils soient utilisés pour réviser les contenus des programmes scolaires et universitaires dans cette discipline.

Toutefois, beaucoup de personnes ont jugé légère la méthodologie utilisée par le comité de rédaction de la HGS pour mener ses recherches et enquêtes, dont certaines sources sont tirées de Wikipedia. 

De plus, un journaliste du quotidien L’Observateur souligne s’être « découvert chercheur dans l’Histoire du Sénégal », en retrouvant son article de 2017 dans les travaux alors qu’il n’a jamais été contacté par le comité.

« Cette polémique était prévisible car, dès que des intérêts sont touchés, les petits-fils de la famille concernée sortent pour se défendre », a analysé pour sa part le traditionaliste El Hadji Tall, égratignant au passage « les rédacteurs de ces ouvrages (qui) ont toujours pensé que l’histoire du Sénégal est détenue uniquement par les historiens qui ont été à l’école française ».

Ainsi, avec la tournure prise par les premières publications, le travail devient plus compliqué pour les initiateurs du projet, qui a bénéficié d’un concours financier officiel de 380 millions F CFA.

Pour l’historien Mbaye Thiam, enseignant à l’Université de Dakar, « il serait dommage qu’un projet de cette envergure soit pollué par des passions ».

Saluant en outre la renommée internationale de son confrère Iba Der Thiam dans le domaine de l’histoire, il prend la défense de ce dernier qui n’a pas « écrit tous les textes au point qu’on puisse lui reprocher tous les supposés manquements ».

Mais malgré le tollé soulevé, Iba Der Thiam, qui a par ailleurs promis de rectifier les « erreurs » mentionnées, semble se réjouir du fait que le projet « intéresse des Sénégalais qui le soutiennent dans leur écrasante majorité », ajoutant qu’il « pardonne à tous les manifestations d’humeur et les jugements de valeur tendancieux ou revanchards ».

La polémique sur l’Histoire générale du Sénégal en vedette dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus lundi à APA, traitent essentiellement du débat passionné portant sur les premiers volumes de l’Histoire générale du Sénégal récemment mis sur le marché mais aussi des morts causées par la foudre dans la capitale Dakar.Sous le titre « Nouvelles leçons d’Histoire pour Iba Der », Le Quotidien informe que « les familles royales rejoignent les religieux dans la fronde ». En effet, souligne ce journal, « on n’en finit pas d’enregistrer des levées de boucliers suite à la publication des premiers tomes de l’Histoire générale du Sénégal. A la suite des familles Niassène de Kaolack et de Ndiassane, c’est autour de la famille du Bour Sine Coumba Ndoffène Diouf de Diakhao ainsi que celles des Jaraaf et des Bissick, entre autres, de monter au créneau pour fustiger vigoureusement ce qu’elles estiment être une falsification de l’Histoire du Sine (ancien royaume) ». 

WalfQuotidien note que « les Niassènes reviennent à la charge ». Dans les colonnes de ce journal, l’Imam Cheikh Omar Niass du complexe Nassiril Hakh Bill Hakh de Ngor Extension déclare : « Nous dénonçons de la manière la plus vigoureuse la falsification faite par le Professeur Iba Der Thiam à propos de l’Histoire de la famille Niass. Il a fait amende honorable en promettant de rectifier, mais nous voulons qu’il soit déchargé de ses fonctions de Coordonnateur de cette commission parce qu’il ne dispose pas de compétences nécessaires pour conduire cette mission ».

Face au « flot de critiques » sur la rédaction de l’Histoire générale du Sénégal, l’universitaire Iba Der Thiam apporte sa « réplique » dans L’AS en précisant que « le comité de pilotage n’a pas été créé par le président de la République Macky Sall (mais), c’est une initiative autonome des historiens uniquement ».

Poursuivant dans WalfQuotidien, cet ancien ministre de l’Education nationale fait savoir que l’Histoire générale du Sénégal « est une histoire globale qui ne laisse de côté aucune région, aucune langue, aucune culture, aucune religion et aucune ethnie. Elle est ancrée dans une vision sénégambienne et panafricaine. Elle est une histoire à la fois économique, sociale, politique, diplomatique, culturelle, religieuse et scientifique (visant à) réconcilier toutes les écoles de pensée ».

Pour sa part, Sud Quotidien indique que « les experts sortent du bois ». Invité de l’émission « Objection » de la radio privée Sud FM, le Professeur Mbaye Thiam, archiviste et Enseignant-chercheur à l’Ecole des bibliothécaires et archivistes de Dakar (Ebad) regrette « les interprétations tendancieuses qui ont cherché à faire croire qu’il y a une espèce de service commandé pour essayer d’élever des groupes sur d’autres ou de falsifier l’histoire ». De l’avis du Professeur Thiam, « tout ce qui ne sera pas sourcé de manière fiable, authentique et valide, ne sera pas (retenu) parce qu’on ne peut pas écrire à l’intention de notre peuple des pages de (son Histoire) sans référence ».

Dans Sud Quotidien, le Professeur Ousmane Sène, directeur du Centre de recherche ouest africain (Warc) souligne qu’ « il n’y a aucune version de l’histoire d’aucun pays qui soit unanimement accueillie et acceptée de tout le monde. Même en matière de recherche, les chercheurs ne sont jamais d’accord ».

Sur un tout autre sujet, L’AS indique qu’il a une « psychose à Dakar » car quatorze personnes (ont été) tuées par la foudre depuis le début de la saison des pluies d’après un bilan non officiel. Ce journal ajoute que « la région de Dakar a ressenti les méfaits de ce phénomène naturel à Soumbédioune, à Yarakh, à Tivaoune Peulh, à Rufisque, aux Parcelles Assainies et à Sacré-Cœur ». 

L’Observateur renseigne que « Diakha Cissé Madamel meurt aux Parcelles Assainies, un téléphone à la main » et  « Fatou Ba, enceinte de 7 mois, (a été) tuée par la foudre, son enfant attaché au dos » d’où les « lourdes interrogations sur l’efficacité des paratonnerres au Sénégal ».