Sénégal : Macky veut éviter les «convulsions» nées de l’exploitation du pétrole et du gaz

Le président Macky Sall a donné l’assurance, mardi à Dakar, qu’il veillera en tant que « responsable suprême » du Sénégal à ce que son pays qui s’apprête à exploiter en 2022 le pétrole et le gaz contenus dans ses mers, soit épargné « des convulsions » qu’occasionne dans « certains » Etats la mise en valeur de ces ressources énergétiques.«Ma volonté, non pas par la parole mais par des actes déjà posés et d’autres à venir, est de mettre notre pays à l’abri de convulsions symptomatiques de l’exploitation du pétrole et du gaz dans certains pays développés ou en développement », a notamment dit Macky Sall qui présidait à Diamniadio (26 km de Dakar) l’ouverture d’un atelier sur la mise en œuvre de la loi sur le contenu local dans le secteur des hydrocarbures.

Rappelant les différents outils que le Comité d’orientation stratégique du pétrole et du gaz (Cospetrogaz) a mis en place, à travers le gouvernement, pour garantir une bonne gestion des ressources en hydrocarbures du pays, Macky Sall a soutenu avoir toujours tenu à ce que le gouvernement soit assisté d’avocats et juristes consuls spécialisés dans ce domaine lors des négociations des contrats avec les partenaires investisseurs.

« Je suis trop conscient de l’importance de ces actes qui engagent le présent et l’avenir de notre nation pour laisser le moindre hasard porter atteinte à ces intérêts vitaux. Ce n’est pas seulement une question de patriotisme que chaque citoyen peut réclamer à juste titre, mais c’est aussi pour moi une obligation unique en tant que responsable suprême de l’Etat du Sénégal », a souligné le président Macky Sall.

« Je veux un Sénégal prospère où les ressources naturelles, propriétés du peuple en vertu de la Constitution, profitent à toutes les composantes de la nation. Je veux un Sénégal pour tous », a martelé le chef de l’Etat sénégalais.

Macky Sall a par ailleurs invité les personnes qui se prononcent sur la question pétrolière et gazière à faire « preuve d’humilité +et+ de prudence » parce que dit-il, «il n’y a pas un spécialiste qui peut dans ce domaine de façon sérieuse et honnête réclamer la maitrise de toute la chaine de valeur et des corps de métiers émanant de ce secteur si stratégique. Ça serait de la pure prétention ».

Revenant sur l’objet de la rencontre du jour, Macky Sall a indiqué que cette réunion, « prévue et préparée de longue date », n’est pas un acte isolé mais « la poursuite d’une politique constante de mise en place depuis plusieurs années d’une gouvernance publique, saine, transparente et durable des ressources naturelles, pétrolières et gazières en particulier ».

Le Sénégal a adopté, janvier dernier, le projet de loi sur le nouveau code pétrolier et sur le contenu local dans le secteur des hydrocarbures.

Il se veut un instrument législatif plus adapté à la sauvegarde des intérêts nationaux dans les domaines de la chaîne pétrolière, « tout en maintenant l’attractivité du bassin aux investissements étrangers », selon le ministère du Pétrole et des Energies.

La victoire des Lions du football sur le Kenya en exergue dans la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA mettent en exergue la victoire (3-0) du Sénégal hier lundi contre le Kenya à la CAN, lui permettant ainsi de se qualifier pour les huitièmes de finale où il croisera vendredi l’Ouganda à 19h.« Nette et sans bavure », résume EnQuête en Une. Grâce à une seconde mi-temps pleine, explique le journal, les Lions se sont sortis hier du « piège kenyan ». Le salut, ajoute EnQuête, « est venu des ailes, avec deux latéraux en feu ».

Cette victoire sonne « enfin le réveil des Lions », constate L’AS là où Vox Populi note que « les  Lions  sauvent leur crinière » avec un Sadio Mané, auteur certes d’un doublé, mais qui est passé « de maudit à héros d’un soir ».

Mais ce qu’il faut savoir, selon Stades, est que Sadio a mis « un pas de plus vers le Ballon d’or » après le doublé inscrit, revenant en un match à hauteur de son coéquipier égyptien de Liverpool Mohamed Salah depuis le début de cette CAN.

Contre le Kenya cependant, le sélectionneur Aliou Cissé a déclaré dans Sud Quotidien que son « seul regret, ce sont les occasions manquées ».

Par ailleurs, ce journal renseigne que les Lions « empochent 92 millions » de primes de qualification et « envoie(nt) » en même temps la RD Congo en huitièmes après leur victoire.

Sur un tout autre sujet, Le Quotidien s’intéresse aux élections locales prévues en décembre et note que « la caution (est) en question ». Le journal souligne en outre des « divergences entre le PDS et le FRN (opposition) » et note que le ministre « tranche » demain.

Par ailleurs, dans Walf Quotidien, l’ex-président Abdoulaye Wade du PDS « dit niet à toute prorogation » du mandat des élus locaux.

Sur la « disparition » d’une partie de la drogue saisie au port de Dakar, L’Observateur rapporte que « 3 Sénégalais (sont) arrêtés pour vol de cocaïne ».

Par ailleurs, précise le ministre des Finances et du Budget Abdoulaye Daouda Diallo dans le quotidien national Le Soleil, « la valeur des 1036 kg de cocaïne saisis est estimée à 50 milliards de francs CFA ».

Can 2019 : le Sénégal surclasse le Kenya (3-0) et file en huitièmes

L’équipe nationale du Sénégal s’est qualifiée pour les huitièmes de finale de la Coupe d’Afrique des Nations après avoir étrillé le Kenya sur le score de trois buts à zéro, lundi soir au Caire (Egypte), en match comptant pour la troisième journée.Un nul uniquement aurait permis aux deux sélections de composter leur ticket pour le second tour. Mais le Sénégal, défait par l’Algérie (1-0), ne l’entendait pas de cette oreille. Cités parmi les favoris de la compétition, les Lions étaient revanchards.

Dans les premiers moments de la partie, la crispation des protégés du coach Aliou Cissé est perceptible. Elle se matérialise par de multiples approximations dans les passes. L’axe central, composé de Kalidou Koulibaly et Cheikhou Kouyaté, saute maladroitement le milieu pour trouver les attaquants.

Sur un corner botté par Henri Saivet, Victor Wanyama stoppe le cuir de la main dans la surface de réparation. L’erreur manifeste du capitaine des Harambee Stars n’est pas sanctionnée par l’arbitre égyptien (19èmemn).

Pas en réussite depuis le début de la joute, Mbaye Niang enrhume des défenseurs adverses grâce à un double contact. L’avant-centre décoche une frappe du gauche enrayée par le gardien (23èmemn).

Les Lions sortent leurs griffes et acculent les Harambee Stars. Ismaïla Sarr déborde dans son couloir avant de centrer en retrait pour Idrissa Gana Guèye. Le milieu de terrain contrôle du gauche et prend sa chance du droit. Le portier kenyan sort pour réduire l’angle de tir et parvient à détourner la balle (27èmemn). 

Dans un dépassement de fonction, le latéral gauche Saliou Ciss s’infiltre dans la surface et pousse à la faute Mayeko sur un crochet malicieux. L’arbitre désigne cette fois-ci le point de pénalty. Pour l’exécuter, Sadio Mané s’élance mais sa frappe molle au ras du sol est arrêtée par le dernier rempart du Kenya (28èmemn).

Loin d’être abattus par cet échec, les Lions se remobilisent. Sur une ouverture géniale d’Idrissa Gana Guèye, Ismaïla Sarr est proche de faire trembler les filets. La tête du sociétaire de Rennes (Ligue 1 française), déviée in extremis par le gardien, termine sa course sur la barre transversale (46èmemn). 

En début de seconde période, les Lions ont plus de mal à se rapprocher de la cage kenyane. A l’aise balle au pied, Henri Saivet élimine deux adversaires au milieu et envoie une frappe de mule dont se saisit difficilement le portier (53èmemn).

A l’heure de jeu, Sadio Mané fait la différence sur le côté gauche. Son centre est repoussé par un défenseur. A l’affût, Mbaye Niang récupère le ballon et frappe fort dans l’axe du but. Le gardien kenyan est sur la trajectoire.

Le Kenya sort enfin la tête de l’eau. A la suite d’un corner mal renvoyé, le milieu Omino fouette le ballon, obligeant ainsi Alfred Gomis à se détendre pour repousser le danger (62èmemn).  Le Sénégal ne desserre pas l’étreinte. Les Lions sont finalement récompensés de leurs efforts. 

Bien placé au second poteau, Ismaïla Sarr profite de la sortie aérienne manquée du gardien. Il contrôle le cuir de la poitrine puis enchaîne avec une volée du droit imparable (1-0, 64èmemn). 

Sur un corner défensif, le latéral Lamine Gassama renvoie le ballon dans la moitié de terrain adverse. Esseulé, Sadio Mané va néanmoins au contact du défenseur kenyan qui n’apprécie pas convenablement la retombée du cuir. Grâce à un coup d’épaule, l’attaquant de Liverpool (Premier League anglaise) trompe sa vigilance pour se présenter face au gardien. Lucide, le maître à jouer des Lions glisse subtilement la balle au fond des filets (2-0, 71èmemn). 

Ce break coule davantage les Harambee Stars. En retard sur un contrôle d’Ismaïla Sarr dans la surface de réparation, Otieno essuie ses crampons sur le tibia de l’ailier des Lions. L’arbitre égyptien siffle à nouveau un pénalty pour le Sénégal. 

Malgré la tentative de dissuasion de son capitaine Cheikhou Kouyaté, Sadio Mané s’empare du ballon pour se racheter. Le numéro 10 des Lions ouvre son pied droit pour battre le portier kenyan (3-0, 75èmemn). 

Les Harambee Stars auraient pu réduire l’écart si le longiligne Alfred Gomis ne s’était pas déployé pour détourner un tir flottant de l’avant-centre Olunga (84èmemn). Le Sénégal signe sa deuxième victoire de la Can 2019. 

Avec 6 points (+4) au compteur, les Lions occupent la deuxième place de leur poule derrière l’Algérie (9 points, +6). Les Fennecs ont battu la Tanzanie sur le score de trois buts à zéro avec notamment un doublé du Napolitain Adam Ounas. En huitièmes de finale, le Sénégal fera face à l’Ouganda qui a terminé deuxième du groupe A.      

 

En aventure à Abidjan, il y a un an, Bocar cherche ses repères dans la friperie

Ce dimanche 30 juin 2019, Dia Mamadou Bocar, un jeune Sénégalais de 43 ans, vient de passer un an à l’aventure à Abidjan, laissant au pays ses quatre enfants. Mais, confronté aux dures réalités, il cherche encore ses repères dans le secteur de la friperie.Aux côtés de ses frères, à la Gare de Bassam sise à ARAS 1, un sous-quartier de Treichville, cité cosmopolite dans le Sud d’Abidjan, Dia Mamadou Bocar, vêtu d’un pantalon sombre et d’un haut bleu, attend d’éventuels clients pour brandir ses meilleures marques et réaliser une marge bénéficiaire.  

Ici, «ca va, on gagne quand même » de l’argent, confie Dia Mamadou Bocar qui se remet à Dieu en vue d’une issue plus écarlate de sa situation. Ses quatre enfants et sa compagne, derrière lui au pays, est un véritable challenge.

Le visage radieux et plein d’entrain, Mamadou ne donne pas un instant l’impression que le ciel lui tombe sur la tête. Et pourtant, il n’arrive pas tous les mois à envoyer de l’argent à sa famille, une responsabilité qu’il compte surpasser.

L’aventure impose souvent des lots de frustrations à gérer. Sur le site de vente des vêtements proposés à la clientèle, vestes, chemises, cravates, Mamadou affirme qu’ il n’y a « pas de problème, mais de temps en temps, les gens nous menacent ici ».

« Quelqu’un qui travaille, c’est mieux par rapport à le déranger. On voit des enfants qui sont dans les rues, ils ne travaillent pas, ils fument la drogue », lance-t-il. Pour lui, ceux qui font un petit métier pour assurer leurs charges devraient être encouragés.        

Intégré dans le circuit, il défend aujourd’hui une ligne où il présente ses offres. Et ce, après l’achat des chemises, leur spécialité. Au black market, rapporte-t-il, « on trie là-bas les vêtements quand les grossistes cassent les balles ».

« Les balles comprennent toutes sortes d’habits et nous pouvons prendre jusqu’à 200 chemises à 1 000 Fcfa l’unité pour les revendre à 2 000 Fcfa ou 1 500 Fcfa », poursuit-il, avant de révéler qu’ils paient cela avec les Haoussa (ethnie de l’Afrique d el’Ouest) qui les font venir généralement d’Accra, au Ghana. 

Dans le lot d’habits, « on prend les premiers choix pour les vendre », souligne Mamadou Bocar, tout en indiquant que ces balles quittent en Europe, en Corée ou en Chine. En Côte d’Ivoire,  des vitrines proposent parfois des friperies de premier choix aux clients.    

Mathias Essi, un Ivoirien de près de 50 ans venu faire des achats dans le magasin, se dit « satisfait ». Cet ancien couturier, connaisseur des tissus de haut de gamme, apprécie bien les designs proposés. Après l’acquisition d’un blazer, il s’offre une chemise et un pantalon « en demi saison coupée ».  

Toutefois, M. Essi, qui a fait l’Europe et connais le réseau de la friperie, conseille que ces vêtements qui sont parfois collectés dans des poubelles, soient aseptisés avant de les arborer. Dans les années 80, ces vêtements qui n’étaient pas vendus sont devenus aujourd’hui un fonds de commerce.

Sur cette question, docteur Boly Debauly,  spécialiste en dermato-vénérologie, fait observer que la gale peut être contractée via les friperies qui peuvent aussi créer des allergies cutanées du fait des produits utilisés pour traiter ces friperies. C’est pourquoi il faut penser à laver et désinfecter ces vêtements.  

Sénégal : poursuite de la hausse des prix de riz parfumé et ordinaire

La tendance haussière des prix respectifs du kg de riz parfumé et de celui du riz brisé ordinaire au Sénégal observée au mois d’avril 2019, s’est poursuivie au mois de mai 2019, selon les données de la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE).Sur le marché local, les prix respectifs de ces deux denrées alimentaires ont augmenté de 0,7% et 0,8%, en rythme mensuel, durant la période sous revue pour s’échanger à 428 FCFA et 300 FCFA (1 FCFA équivaut à 0,0017 dollar).

En avril 2019, les prix du kg de riz parfumé et celui du riz brisé ordinaire avaient également respectivement augmenté de 3,2% et 1,6%, s’échangeant à 425 FCFA et 298 FCFA.

Sur le marché international, les prix de riz des variétés indienne et thaïlandaise (25% brisure) ont connu des orientations différentes en mai 2019. En rythme mensuel, le riz indien s’est renchéri de 0,3% alors que le cours de la variété thaïlandaise a enregistré une baisse de 0,7%.

Sur les cinq premiers mois de 2019, les prix respectifs des riz indien et thaïlandais ont respectivement reculé de 6,4% et 5,5% par rapport à la même période de 2018.

Selon le Département américain de l’agriculture (USDA) l’offre mondiale de riz en juin 2019 se situerait à 667,8 millions de tonnes pour la campagne 2019-2020, soit un recul de 0,1% par rapport aux prévisions du mois précèdent et une augmentation de 1% comparativement aux estimations de la campagne 2018-2019.

Concernant les prévisions de juin 2019 de la demande mondiale de riz, elles sont établies à 496 millions de tonnes pour la campagne actuelle, en léger recul de 0,04% par rapport à celles de mai 2019. En comparaison aux estimations de 2018-2019, une hausse de 1% de la demande mondiale de riz est anticipée.

Football, parlement et drogue à la en vedette dans la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus lundi à APA consacrent principalement leurs Unes au match décisif des Lions du football pour la qualification en huitième de finale de la CAN, ce soir (19h) contre le Kenya, mais également au vote du nouveau budget et à la nouvelle saisie d’une importante quantité de cocaïne.« Décisif ! », titre le quotidien sportif Stades, notant déjà un « avant-match houleux des coachs » en l’occurrence Aliou Cissé et Sébastien Migné qui « s’envoient des tacles ».

Pour ce match où « les Lions (sont) dos au mur », c’est la 2ème place derrière l’Algérie qui est « en jeu », précise Record, un autre quotidien sportif.

« Défaite interdite aux Lions », met en garde L’AS là où Le Quotidien voit « Cissé en terrain Migné ». Le journal rapporte que le coach kenyan mise sur « la faiblesse mentale des Lions » avant de mettre la réponse de son homologue Aliou Cissé qui s’interroge à son propos : « Qu’est-ce qu’il sait du mental des Sénégalais ? »

Toutefois, constate le quotidien national Le Soleil : « De favori, on est sursitaire » dans cette CAN 2019. Ainsi, tous les regards seront braqués sur le match de ce jour, à 19 heures, contre le Kenya.

Sur le vote de loi de finances rectificative  2019 hier dimanche, EnQuête rapporte le « passe d’armes à l’Assemblée » nationale. Le journal note que la plénière d’hier a été « houleuse » avec une majorité boycotteuse. Pendant ce temps, on a assisté à des « échanges musclés » entre le député Ousmane Sonko et le ministre des Finances et du Budget Abdoulaye Daouda Diallo « sur la croissance ».

Sud Quotidien note pour sa part que « Macky +dégraisse+ son budget », soit une « baisse de 83 milliards de la loi des finances initiale ».

Sur un tout autre sujet, L’Observateur revient sur « les secrets de la saisie d’une tonne de cocaïne » au port de Dakar. Le journal renseigne que « 15 Sénégalais sont à déjà arrêtés » au moment où des experts de l’Interpol sont attendus à Dakar.

Plus précis, Vox Populi note que c’est « 1,03 tonne de cocaïne » qui a été saisie « en 3 jours », entre mercredi nuit et le week-end. Par ailleurs, souligne le journal, « la valeur de la drogue (est) estimée à 22 milliards ».

Le Sénégal hôte de la 10e Conférence des grandes chancelleries d’Afrique francophone

Le Sénégal abritera en 2021 la 10eme édition de la Conférence des grandes chancelleries d’Afrique francophone subsaharienne et de France, a-t-on appris samedi à Brazzaville, lors de la clôture de la 9ème édition de cette rencontre, ouverte jeudi dernier dans la capitale congolaise.« Les prochaines éditions des grandes chancelleries d’Afrique francophone subsaharienne et de France seront organisées, après la République du Congo en 2019, par le Sénégal en 2021 et la Guinée Conakry en 2023, sous réserve de l’apport des chefs d’Etat des pays concernés », souligne le communiqué final de la réunion de Brazzaville.

Dans ses recommandations, la rencontre propose aussi de poursuivre la réflexion entamée lors de la 8eme réunion et axée sur la nécessité de distinguer les victimes du terrorisme des victimes d’autres violences humaines.

Les pays membres, ajoute le communiqué final, entendent aussi faire une place de choix aux distinctions du mérite féminin et ont décidé d’engager une réflexion sur les distinctions des personnes œuvrant pour la paix en Afrique francophone et subsaharienne.

Par ailleurs la 9eme édition de Brazzaville a permis aux pays membres d’adopter la charte de cette conférence. Composée d’environ quatorze articles, elle a pour but principal de renforcer la coopération et les échanges d’expériences entre les pays membres.

Clôturant les travaux, le secrétaire général de la présidence congolaise,  Jean Baptiste Ondaye a donné l’assurance que son pays ne ménagera « aucun effort pour consolider les fondements (···) et veiller à la mise en oeuvre des recommandations issues des présentes assises ».

La rencontre Brazzaville a enregistré la participation des pays membres suivants : Bénin, Burkina-Faso, Centrafrique, Côte d’Ivoire, Cameroun,  Congo, Gabon, Guinée, Mali, Niger, RD Congo, France, Sénégal, Tchad et Togo.

Faible progression du PIB au Sénégal

Le Produit intérieur brut (PIB) en volume du Sénégal a enregistré au premier trimestre de l’année 2019, une faible progression de 0,4% par rapport à quatrième trimestre 2018, rapporte une note de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD) reçue samedi à APA.Selon l’ANSD, « ce résultat est imputable à la croissance modérée du secteur tertiaire (plus 1,5%) qui représente plus de 50% du PIB ».

La croissance économique a été également amoindrie par le repli du secteur secondaire (moins 1,4%). En outre, signale l’ANSD, le secteur primaire a stagné au cours de la même période. S’agissant des taxes nettes de subventions sur les produits, elles ont reculé de 0,3% sur la période sous-revue.

« Du côté de la demande, il est noté, en rythme trimestriel, une baisse de la consommation finale (moins 0,5%) et un repli de la formation brute de capitale fixe (moins 3,5%) », souligne l’ANSD.

En revanche, les exportations nettes de biens et services ont progressé de 5,9%.

L’activité économique, au premier trimestre de 2019, est ressortie en hausse de 5,7% par rapport au premier trimestre de l’année 2018. Cette performance est liée à la bonne tenue des activités du primaire (plus 9,3%), secondaire (plus 5,3%) et tertiaire (plus 4,6%).

Sous l’angle de la demande, l’ANSD a relevé une amélioration des exportations nettes de biens et services qui passent de moins 595,2 milliards de FCFA à moins 353,2 milliards de FCFA, en liaison avec une hausse des exportations (plus 29,5%) et une baisse des importations de biens et services (moins 4,0%).

Le PIB en valeur est estimé à 3256 milliards FCFA au premier trimestre de 2019 contre 2935,5 milliards de FCFA au premier trimestre 2018, soit une progression de 10,91%.

Sénégal : 238 kg de cocaïne saisis au port de Dakar (officiel)

La Douane sénégalaise informe, dans un communiqué reçu mercredi à APA, avoir saisi très tôt ce matin, 238 kg de cocaïne au Môle 1 du Port autonome de Dakar.La saisie au eu lieu à 2h30 du matin « sur 4 véhicules dans un lot de 24 Renault neufs sur un bateau venant du Port de Paranagua (Brésil) et à destination de Luanda (Angola) », explique le communiqué.

« La Drogue est certifiée être de la Cocaïne par les services compétents », souligne le communiqué avant d’ajouter  que « l’équipe Cynophile de la Douane continue les investigations sur place et la procédure est en cours pour passer au peigne fin tous les véhicules du lot ».

La réplique de la présidente de l’OFNAC au procureur de la République fait la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais parvenus ce mercredi à APA traitent, pour l’essentiel, de la sortie de la présidente de l’Office national de lutte contre la corruption (OFNAC), Seynabou Ndiaye Diakhaté, qui invite le procureur de la République à prendre ses responsabilités dans le traitement des dossiers d’enquête qui lui ont été transmis.« L’OFNAC renvoie Bass à ses textes » dans le traitement du dossier des malversations au Centre des œuvres universitaires de Dakar (COUD), titre Enquête avant d’affirmer que l’ONFAC « met le parquet devant ses responsabilités ».

Le procureur de la République Serigne Bassirou Guèye avait, en effet, annoncé lors de sa conférence de presse tenue le 12 juin dernier, que le rapport 2018 que l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac), consacré à la gestion du Centre des oeuvres universitaires de Dakar (COUD), avait été retourné à l’envoyeur pour non-respect du principe de contradiction.

« Nous avons eu beaucoup de difficultés dans l’exploitation de ce rapport », avait dit Serigne Bassirou Guèye, soulignant que « ce rapport fait état d’une malversation incriminant notamment le chef du service approvisionnement du COUD autour de la somme de plus de 127 millions de FCFA ».

« Le dossier du Centre des œuvres universitaires de Dakar (Coud) a été transmis au procureur depuis 4 ans. Lui-même a dit avoir reçu 19 rapports de l’Ofnac. Aucun de ces dossiers n’a été exploité. Je l’invite plutôt à exploiter les dossiers reçus de l’Ofnac pour prendre une décision », a rétorqué, hier, Seynabou Ndiaye Diakhaté, avant d’inviter le procureur « à exploiter » ces dossiers « pour prendre une décision ».

Cela fait dire à SudQuotidien que « Seynabou Ndiaye Diakhaté +clashe+ Serigne Bass ». « La présidente de l’OFNAC n’apprécie pas la sortie du procureur de la République Serigne Bassirou Guèye sur les dossiers transmis par sa structure (…) elle a exprimé tout son étonnement sur les explications données par le chef du parquet sur les lenteurs notées dans le traitement judiciaire des affaires visées », écrivent nos confrères.

« L’OFNAC renvoie la balle au Parquet », titre de son côté Vox Populi, ajoutant que « Seynabou Ndiaye Diakhaté demande à Serigne Bassirou de prendre ses responsabilités ».

A travers cette sortie, Le Quotidien voit plutôt un « Coup de COUD de Seynabou à Bass ». Et le journal de mentionner en sous-titres ces déclarations de la présidente de l’Ofnac : « Le procureur n’a pas à nous retourner le dossier (du COUD) ; il n’a qu’à saisir son Juge d’instruction. L’Ofnac a fait son travail dans le respect des règles ».

« Mme Seynabou Ndiaye Diakhaté rejette d’un revers de la main les arguments du procureur de la République Serigne Bassirou Guèye, selon lesquels le principe du contradictoire n’a pas été respecté dans l’enquête de l’Ofnac relative aux détournements supposés au COUD que dirigeait Cheikh Oumar Hann, actuel ministre de l’Enseignement supérieur », écrit le journal.

Sur un tout autre sujet, le quotidien national Le Soleil revient sur le mouvement du personnel enseignant et arbore ce titre : « 78 000 demandes pour 19 596 postes vacants ».

Sénégal : hausse de 391 tonnes des abattages contrôlés de viande

Les abattages contrôlés de viande au Sénégal ont connu une augmentation de 391 tonnes au terme des quatre premiers mois de l’année 2019 comparé à la même période de 2018, selon les données de la société de gestion des abattoirs du Sénégal (SOGAS).Le cumul de ces abattages de viande s’est élevé à 9.495 tonnes durant la période sous revue contre 9.104 tonnes à fin avril 2018, soit une progression de 4,29% en valeur relative.

En variation mensuelle, ces abattages ont enregistré une hausse de 45,5 tonnes, passant de 2.491,50 tonnes en mars 2019 à 2.537 tonnes un mois plus tard.

Au terme de l’année 2018, les abattages contrôlés de viande s’étaient établis à 25.915,3 tonnes. Les réalisations des quatre premiers mois de 2019 suivent ainsi un bon trend puisqu’elles représentent 36,63% du total des abattages de 2018. 

L’Afrique va faire l’avenir du monde (entrepreneur)

L’Afrique va faire l’avenir du monde et ce sont des Africains qui vont faire ce travail, a déclaré, mardi à Dakar, l’Administrateur Général du Groupement d’intérêt économique Gaïndé 2000, Ibrahima Nour Eddine Diagne.« L’Afrique reste le continent de la promesse de par sa démographie, de par ses richesses et de par l’écart qui existe entre ce qu’il y a et ce qu’il reste à faire », a notamment dit M. Diagne, invité par le bureau de l’Association des diplômés de HEC PARIS pour animer une conférence au Leadership Round Up.

Mais pour assurer cette fonction de locomotive de l’avenir du monde, a estimé Ibrahima Nour Eddine Diagne, nous devons apprendre à donner du sens à la confiance, « parce que quand on n’a pas foi en un avenir et en notre potentiel, on n’est pas capable de bâtir quelque chose de solide ».

Pour l’Administrateur Général de Gaïndé 2000, il faut absolument que dans les consciences et dans les mentalités, nous puissions relever notre niveau d’exigence et que les africains se fassent mutuellement confiance parce que, a-t-il dit, « l’Afrique qui ne se regarde pas et ne se fait pas confiance n’a pas d’avenir ».

Ibrahima Nour Eddine Diagne a par ailleurs invité les Etats africains à remettre en cause certains « indicateurs que nous n’avons pas inventé et qui ne remplissent pas la marmite » pour se focaliser sur l’essentiel et l’exigence. « L’Afrique est un continent qui doit se prendre en charge », a-t-il encore dit.

« Les filles et les fils du continent que nous sommes, incarnons l’espoir mais plus, la conviction et la rigueur. Nous sommes donc responsables du développement de l’Afrique et nous avons tous le devoir d’œuvrer à son progrès socio-économique », a dit, de son côté, le président de l’Association des diplômés de HEC PARIS au Sénégal, Habib Mbaye.

Placé sous le thème : « Un monde en redéfinition : l’Afrique doit trouver sa place », Le Leadership Round Up se positionne comme un rendez-vous incontournable des professionnels et des jeunes talents qui, en plus d’échanger sur des problématiques majeures de l’heure, peuvent trouver des opportunités de collaboration fructueuse.

Le Sénégal, bon élève dans l’amélioration de la condition féminine (officiel)

Les différents plans nationaux de développement sanitaire (PNDS) mis en œuvre par le Sénégal lui ont permis d’effectuer un important bond en avant en termes de santé sexuelle et reproductive, de lutte contre les violences basées sur le genre et l’éradication des inégalités sociales et économiques, a déclaré mardi à Dakar, Aliou Ndiaye, le Directeur de cabinet du ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération.Au Sénégal, « entre 2011 et 2017, le ratio de la mortalité infanto-juvénile (moins de 5 ans) est passé de 72 pour mille naissances à 56 pour mille. Le taux de mortalité maternelle est passé, entre 1986 et 2017, de 510 à 273 pour cent mille naissances vivantes. La prévalence contraceptive s’est nettement améliorée, passant de 12 % en 2012 à 27,8 % en 2017 », a renseigné Aliou Ndiaye.

Le Directeur de cabinet du ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération s’exprimait à la cérémonie de publication du rapport national et mondial sur l’état de la population intitulé « Une tâche inachevée, la poursuite de l’acquisition des droits et des choix pour tous » et réalisé par le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA).

Au Sénégal, les besoins de planification familiale non satisfaits chez les femmes de 15 à 49 ans sont estimés en 2019 à 25 %. Nul en 1969, le taux de recours à la contraception (méthodes modernes) est passé à 6 % en 1994, puis à 24 % en 2019. Et le taux de naissances assistées par un personnel de santé qualifié est évalué à 59 % pour la période 2006-2017.

De son côté, Cécile Compaoré Zoungrana, la représentante du Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) au Sénégal a indiqué que « le choix du thème (du rapport) ne pouvait être plus pertinent au regard de la problématique actuelle du respect des droits et des choix pour tous les individus dans le monde, particulièrement les femmes, les adolescents et les jeunes ».

Selon elle, « l’analyse de la situation montre entre autres des avancées dans certains domaines tels que l’accès à la contraception, les soins pré et post-natals, les soins obstétricaux et néonataux d’urgence, la prévention ou le traitement des infections sexuellement transmissibles ».

Toutefois, Cécile Compaoré Zoungrana a reconnu qu’« il reste beaucoup à faire. Les obstacles persistent et sont d’ordre politique, social, économique et juridique. Ils doivent être franchis afin que toutes les femmes et les filles soient en mesure d’exercer leur droit et de faire des choix responsables concernant leur santé sexuelle et reproductive ».

Cette année, la publication du rapport national et mondial sur l’état de la population coïncide avec le cinquantenaire du Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) et les 25 ans de la Conférence internationale sur la population et le développement (CIPD).

La démission d’Aliou Sall de la CDC alimente la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus mardi à APA, traitent principalement de la démission d’Aliou Sall, le frère du chef de l’Etat Macky Sall, de la Direction générale de la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) après les révélations de la British Broadcasting Corporation (BBC) dans l’affaire Petro-Tim.« Aliou (Sall) a finalement CDC fonctions », barre à sa Une Le Quotidien, non sans rappeler qu’il « avait affirmé qu’il ne démissionnerait pas ». Le Soleil fait savoir que « le DG de la CDC a annoncé, à travers une déclaration postée sur sa page Facebook (hier soir), sa démission de la tête de cette structure ».

« Aliou Sall scénarise sa sortie », analyse WalfQuotidien avant de relever que « le maire de Guédiawaye (un des quatre départements de Dakar) ne s’est pas adressé à la presse. Aliou Sall a fait faux bond à tout le monde. Son alibi, ses militants lui ont refusé l’accès à l’hôtel de ville de sa mairie où il devait faire sa déclaration ».

Notant une « démission-spectacle » du Directeur général de la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC), L’Observateur parle de « mauvaise comédie d’Aliou Sall ». En effet, dans une vidéo, le mis en cause a juré la main sur le Coran qu’il n’a jamais reçu un dollar de Timis Corporation.

Interviewé par L’Observateur, le psychologue Serigne Mor Mbaye déclare : « Il utilise le registre de l’imaginaire des Sénégalais. Le Sénégal est un pays qui est complètement dans le registre du religieux. Au plan émotionnel, cela peut toucher les Sénégalais. Mais le recours à cela en ce moment, montre qu’il y a panique à bord ».

Dans les colonnes de ce journal, l’islamologue Iran Ndao soutient que « jurer sur le Coran équivaut à jurer au Nom de Dieu. Parce que le Coran est La Parole de Dieu. C’est pourquoi, quand on jure, la main sur le Coran, on doit dire la vérité ».

« Aliou Sall est gazé par le pétrole », estime, pour sa part, Sud Quotidien qui ajoute que cette « démission n’entame en rien la détermination de la plateforme citoyenne Aar Li Nu Bokk (défendre le bien commun, en langue wolof) dans l’exigence de la lumière sur cette affaire ».

A en croire EnQuête, « Aliou Sall se met en ordre de bataille ». Rapportant les propos du frère du président de la République, ce journal écrit qu’il « prend date pour l’avenir parce qu’il reste persuadé que cette épreuve rendra beaucoup de service au peuple dans le futur. Elle aura le mérite de montrer à la face du monde les vrais visages de ceux qui salissent la noblesse de la politique sous des dehors de serviteurs du peuple ».

Dans une enquête intitulée « Le scandale énergétique de 10 milliards de dollars (5855 milliards F CFA) », BBC a révélé qu’Aliou Sall aurait permis à Frank Timis, un homme d’affaires roumano-australien, de décrocher des contrats pétro-gaziers au Sénégal moyennant des rémunérations indues, c’est-à-dire 25.000 dollars (14,6 millions F CFA) par mois et pendant cinq ans.

Cela fait un pactole de 1,5 million de dollars (878 millions F CFA) versé à Aliou Sall. De plus, le Directeur général de la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) est soupçonné avoir reçu des pots-de-vin s’élevant à 250.000 dollars (145 millions F CFA) via sa société Agitrans.

Sur un tout autre sujet, Stades se demande qui de « (Keita Diao Baldé) ou (Ismaïla) Sarr fera les frais » du retour de suspension du maître à jouer des Lions du Sénégal, Sadio Mané.

Sous le titre « Qui pour remplacer (Salif) Sané ? », Record s’intéresse à l’indisponibilité, pour au moins 10 jours, du défenseur central touché à la cheville lors de la victoire face à la Tanzanie (2-0). Selon ce quotidien sportif, deux joueurs peuvent le remplacer : Cheikhou Kouyaté et Pape Abou Cissé.

Sénégal : Aliou Sall démissionne de la Caisse des dépôts et consignations

Aliou Sall a, dans une lettre transmise aux média lundi après-midi, annoncé sa démission de son poste de Directeur général de la caisse des dépôts et consignations (Cdc), après les révélations de BBC sur un scandale pétrolier l’impliquant avec Franck Timis.« (…) Fort de la conviction profonde que demain il fera jour, et que la lumière finira d’avoir raison des ténèbres, je prends ici devant vous la décision de donner ma démission de la tête de la Caisse de Dépôts et de Consignations à compter de ce jour », écrit Aliou Sall, par ailleurs maire de Guédiawaye, dans sa lettre.

Il poursuit : « Dans le même temps, je peux vous assurer, mes chers amis, que je prends date pour l’avenir, parce que je reste persuadé que cette épreuve rendra beaucoup de service à mon peuple dans le futur. Elle aura en effet le mérite, j’en suis sûr, de montrer à la face du monde les vrais visages de ceux qui salissent la noblesse de la politique sous des dehors de serviteurs du peuple ».

Depuis l’éclatement du « scandale énergétique de 10 milliards de dollars » après une enquête de la BBC sur la cession au Sénégal des contrats pétro-gaziers entre les sociétés Petro-Tim et British Petroleum (BP), beaucoup d’acteurs de la société et de l’opposition demandent le limogeage d’Aliou Sall, frère-cadet du chef de l’Etat, Macky Sall, de la Caisse des dépôts et consignations et sa mise à disposition à la justice.

Les deux derniers vendredis, la coalition citoyenne « Aar linu book » a organisé des manifestations à Dakar pour exiger la lumière sur les contrats pétroliers et gaziers.

Mais selon M. Sall, « cette affaire autour du pétrole, avant de prendre les contours d’un enjeu national voire international, constitue aussi et d’abord un enjeu personnel, une véritable tragédie qui touche un être en chair et en os, un homme qui éprouve des sentiments, qui a été élevé dans certaines valeurs cardinales, qui vit en société, entouré de sa famille, de ses amis et de ses sympathisants ».

« Cette campagne, écrit-il, présente l’autre (moi en l’occurrence), comme l’ennemi public numéro un, et elle se donne les moyens de faire mouche parce qu’elle finit de prendre le visage de la vérité à force de travestir les faits les uns après les autres.
Elle joue également de manière indécente sur la corde sensible de populations qui se battent au quotidien pour vivre voire pour survivre ; et à ces populations, elle s’emploie à offrir comme provision, des raccourcis cyniques et dangereux ».

« En somme, poursuit-il, c’est une campagne visant à me « déshumaniser » (le mot n’est pas trop fort), parce que c’est de cela qu’il s’agit, une campagne qui présente l’autre (toujours moi) comme le méchant face aux bons, celui qui s’abreuve du sang et de la sueur du peuple sénégalais, le personnage sans foi ni loi qui nargue un peuple exsangue ».

Sénégal: baisse des importations en provenance de l’UEMOA

Les importations de biens du Sénégal en provenance des pays de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) ont connu une baisse de 800 millions de FCFA (environ 1,360 millions de dollars) au terme du mois d’avril 2019 comparées au mois précédent, selon les données de la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE).Ces importations de biens sont évaluées à 8,50 milliards de FCFA durant la période sous revue contre 9,30 milliards de FCFA au mois de mars 2019.

Selon la DPEE, elles ont représenté 2,6% de la valeur totale des importations de biens du mois d’avril 2019 contre 3,0% au mois précédent.

La Côte d’Ivoire demeure le principal fournisseur du Sénégal au sein de la zone, avec une part évaluée à 69,4% en avril 2019 contre 48,7% un mois auparavant.

Les achats en provenance de ce pays sont principalement constitués d’huiles, graisses animales et végétales et de bois et ouvrages en bois, avec des parts respectives de 17,7 % et 10,2%.

La presse sénégalaise narre l’entrée en matière des Lions à la Can

Les journaux sénégalais, reçus lundi à APA, font la part belle à la victoire, hier dimanche au Caire (Egypte), du Sénégal contre la Tanzanie (2-0) lors de la première journée de la Coupe d’Afrique des Nations 2019.Sud Quotidien informe que l’équipe nationale du Sénégal a décroché « une victoire sans forcer » face à la Tanzanie. Ce journal fait remarquer la belle prestation du milieu offensif Krépin Diatta qui, pour sa première Can, a marqué son premier but et remporté son premier trophée individuel (homme du match).

Stades estime que le Sénégal est « bien lancé dans la course au titre ». Dans les colonnes de ce quotidien d’informations sportives, le sélectionneur national Aliou Cissé déclare : « Je suis satisfait de notre match. On entre très bien dans la compétition. Les joueurs ont su respecter la stratégie. On a su se créer des occasions et marquer ».

Cela fait dire à Vox Populi que « les Lions marquent (déjà) leur territoire ». Pour ce journal, « les Lions digèrent facilement le hors-d’œuvre Taifa Stars ». Cité par Vox Populi, Emmanuel Amunike, le sélectionneur de la Tanzanie reconnaît que « le Sénégal est un cran au-dessus. Sur ce match, mon sentiment profond est que l’expérience a fait la différence ».

Sous le titre « Comment sauver Mbaye Niang », L’Observateur s’intéresse au cas de l’avant-centre qui a loupé de nombreuses occasions franches. En effet, l’attaquant de Rennes (Ligue 1 française) a vécu un « calvaire », note L’Observateur.

Toutefois, le défenseur central Kalidou Koulibaly soutient, dans L’Observateur, qu’ « il ne faut pas critiquer Mbaye Niang. C’est un grand attaquant. Il ne faut pas oublier qu’il y a un an, il avait marqué un but face à la Pologne (2-1, Mondial 2018) ».

Tout compte fait, WalfQuotidien indique que « les Lions doivent soigner leur efficacité (devant le but) pour aller loin » dans cette 32ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations. Pour sa part, L’AS souligne que « la blessure de Salif Sané (est) la seule fausse note » de la belle soirée des Lions, avant de renseigner que la nature de sa blessure est encore méconnue.

Dans les colonnes du quotidien national Le Soleil, Matar Bâ, le ministre des Sports, souhaite que « tous les Sénégalais (soient) derrière cette équipe. Que tout le monde reste positif. L’équipe a besoin de nous. Il faut de l’unité et de l’énergie ».

En politique, L’Observateur fait savoir que « Macky Sall vire El Hadji Kassé ». A en croire ce journal, « (il) n’a pas su pardonner à El Hadji Kassé les manquements qu’il a commis dans la communication de crise sur le présumé scandale Petro-Tim impliquant son frère Aliou Sall ».

Poursuivant, L’Observateur précise que « cette mesure, sauf retournement de situation, devrait être officialisée aujourd’hui ». Enfin, d’après ce journal « Seydou Guèye (est) pressenti comme nouveau ministre chargé de la Communication de la Présidence (et) Abdou Latif Coulibaly (pourrait être le nouveau) porte-parole du chef de l’Etat ».

Récemment, El Hadji Hamidou Kassé, le Conseiller en communication du président de la République, interviewé par TV5 Monde, a dit que « le maire de Guédiawaye (un des quatre départements de Dakar) a (bel et bien) reçu via Agitrans 250.000 dollars (145 millions F CFA) pour une consultance dans le domaine agricole ».

Dans une enquête intitulée « Le scandale énergétique de 10 milliards de dollars (5855 milliards F CFA) », la British Broadcasting Corporation (BBC) révèle qu’Aliou Sall (frère du président de la République) aurait permis à Frank Timis, un homme d’affaires roumano-australien, de décrocher des contrats pétro-gaziers au Sénégal moyennant des rémunérations indues, c’est-à-dire 25.000 dollars (14,6 millions F CFA) par mois et pendant cinq ans.

Cela fait un pactole de 1,5 million de dollars (878 millions F CFA) versé à Aliou Sall. De plus, le Directeur Général de la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) est soupçonné d’avoir reçu des pots-de-vin s’élevant à 250.000 dollars (145 millions F CFA) via sa société Agitrans.

Can 2019 : le Sénégal s’impose contre la Tanzanie (2-0)

L’équipe nationale du Sénégal a dominé sans coup férir celle de la Tanzanie sur le score de deux buts à zéro, dimanche soir au Caire (Egypte), en match comptant pour la première journée de la Coupe d’Afrique des Nations.Les Lions démarrent tambour battant la partie. Alerte, Idrissa Gana Guèye intercepte, dans la moitié de terrain adverse, un ballon qu’il transmet aussitôt à Mbaye Niang. Le tir de l’avant-centre est repoussé du bout du pied par le portier tanzanien (3ème mn).

Le Sénégal défend en avançant. Sur un pressing haut, Pape Alioune Ndiaye dérobe le cuir et lance Mbaye Niang. L’attaquant de Rennes (Ligue 1 française) effectue un contrôle long qui l’excentre. Sa frappe en bout de course trouve le petit filet (6ème mn).

Le rouleau compresseur sénégalais étouffe la Tanzanie. Salif Sané retombe mal sur un duel aérien. Touché à la cheville, le défenseur central est contraint de céder sa place à Cheikhou Kouyaté (20ème mn). Ce coup du sort ne fragilise aucunement les Lions.

Dans un dépassement de fonction, Idrissa Gana Guèye décale idéalement Keita Diao Baldé dans la surface de réparation. L’ailier de l’Inter Milan (Italie) contrôle le ballon et enchaîne avec une frappe sèche du gauche qui termine au fond des filets (1-0, 28ème mn). Pourtant sur la trajectoire, le gardien tanzanien n’a pas eu la main assez ferme.

Mis en confiance par ce but, Keita Diao Baldé se défait du marquage de son vis-à-vis avant de trouver au second poteau Ismaïla Sarr. Le virevoltant ailier se saisit de la balle et effectue un centre en retrait pour Idrissa Gana Guèye dont la reprise instantanée s’envole (30ème mn).

Le Sénégal croit avoir fait le break par l’intermédiaire d’Ismaïla Sarr mais ce pion est refusé pour une faute de main de Cheikhou Kouyaté impliqué dans l’action (34ème mn). Visiblement affecté par son manque de réalisme devant le but, Mbaye Niang gâche un autre caviar d’Idrissa Gana Guèye (41ème mn). Avec 14 tirs dont 5 cadrés, le Sénégal a dominé à outrance la première période.

Dès l’entame de la seconde mi-temps, Krépin Diatta, à la réception d’un centre de Diao Keita Baldé, s’élève plus haut que la défense tanzanienne pour reprendre le ballon de la tête. Mais d’une claquette, le gardien des Taifa Stars repousse le danger (46ème mn).

C’est finalement Krépin Diatta qui permettra au Sénégal de creuser l’écart. Sur un corner botté par Keita Diao Baldé, le ballon est renvoyé par la défense adverse. Le milieu du FC Bruges (Belgique), bien placé à l’entrée de la surface de réparation, envoie un missile (2-0, 64ème mn).

Les Lions auraient dû alourdir le score mais de nombreuses occasions ont été mal négociées par les hommes d’Aliou Cissé. Le Sénégal rencontrera, jeudi prochain, l’Algérie pour son deuxième match de la compétition.      

Can 2019 : le Sénégal outillé pour briser la malédiction ?

Le Sénégal, comme à l’accoutumée, est cité avec insistance par une pelletée d’analystes footballistiques parmi les grandissimes favoris de la 32ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations (du 21 juin au 19 juillet) au regard de la qualité de son effectif mais chez quelques supporters, le doute subsiste.A Yoff, le jour est peu à peu supplanté par la nuit. La circulation est hyper encombrée dans l’une des principales artères de cette commune de la capitale Dakar. Le vrombissement des moteurs de véhicules est assourdissant et les pots d’échappement crachent une fumée irritante.  

Dans une échoppe de cette rue commerçante, un client sollicite le gérant pour le flocage d’un maillot de l’équipe nationale du Sénégal. Pendant ce temps, Mactar Tall, un habitué de l’endroit, se prélasse sur un canapé. Un ventilateur, accroché sur le toit, tourne à plein régime adoucissant la température en ce début de canicule.  

Ce mordu de foot, en attendant l’entrée en lice du Sénégal à la Can, suit un match de l’Euro U21 opposant l’Allemagne à la Serbie. Mais le goût d’inachevé des dernières campagnes des Lions a plus ou moins plombé son moral.

« Cette année, je ne suis pas enthousiaste. A vrai dire, je suis un peu découragé à cause de nos échecs répétitifs. Ce qui m’a le plus fait mal, c’est notre élimination contre le Cameroun  en quarts de finale de la précédente édition (0-0, TAB 4-5) », fulmine d’emblée Mactar.

Le Sénégal, qui a pris ses quartiers au Caire, est logé dans la poule C en compagnie de la Tanzanie, de l’Algérie et du Kenya. Persuadé que sa sélection « avait tout pour aller au bout » il y a deux ans au Gabon, ce quadragénaire ne veut point se faire des illusions au pays des Pharaons.

« Je ne connais même pas les 23 joueurs sélectionnés. Le Sénégal peut se qualifier pour le second tour mais à ce stade de la compétition, on ne peut plus éviter les cadors. Et notre problème, c’est la constance dans la performance », regrette-t-il.

Ibrahima Sidibé, portant un blouson rouge sang du Paris Saint-Germain, fréquente aussi cette boutique d’équipements sportifs, lieu d’âpres échanges entre footeux. D’un ton rassurant, ce jeune homme dit être « confiant car le Sénégal possède de bons joueurs à tous les postes. Il dispose de toutes les armes nécessaires pour soulever la coupe. Maintenant, il faudra que l’équipe réponde présente sur les plans physique, tactique et surtout mental ».

Agé de 26 ans, cet étudiant attend énormément de Sadio Mané qui porte sur ses épaules les espoirs de tout un peuple. « Il a réalisé une formidable saison sanctionnée par un sacre en Ligue européenne des Champions (face à Tottenham, 2-0). Il est donc temps que son immense talent permette enfin au Sénégal de triompher », souhaite-t-il.

Reconnaissant que l’attaquant de Liverpool (Premier League anglaise) est « le leader technique  incontestable » de l’équipe nationale, Ibrahima pense qu’ « il ne doit pas effectuer le boulot tout seul. Ses coéquipiers ont aussi l’obligation d’apporter leur pierre à l’édifice ».  

Pour sa part, Hubert Mbengue, le Directeur de publication de Record (quotidien d’informations sportives), juge que le statut de leader de l’équipe, c’est-à-dire celui qui tire ses coéquipiers vers le haut, « n’est en congruence avec la personnalité de Sadio Mané. Il n’a pas ce rôle dans son club où il se fond dans la masse ».

Toutefois, ce journaliste formé au Centre d’Etudes des Sciences et Techniques de l’Information (Cesti) se souvient de la victoire (2-1) du Sénégal en mars dernier dans une rencontre amicale contre le Mali disputée au stade Léopold Sédar Senghor de Dakar. Ce jour-là, l’enfant de Sédhiou (sud) a démontré une grande force de caractère.

« Le Sénégal était mené au score (0-1). A un quart d’heure de la fin du match, Sadio est entré. Il a marqué un but et distillé une passe décisive. C’est ce que le public sénégalais attend de lui. Aujourd’hui, Sadio a véritablement franchi un pallier. Il dégage une très grande confiance qu’il doit mettre au profit de l’équipe nationale », espère M. Mbengue.

Avec 22 buts en 35 matchs, Sadio Mané a terminé co-meilleur buteur du championnat anglais. Au summum de son art, le joueur formé à Génération Foot a remporté haut la main le Onze d’Or 2019 devant l’Argentin Lionel Messi (FC Barcelone) et le Français Kylian Mbappé (Paris Saint-Germain).

Le Sénégal a déjà participé à la Coupe d’Afrique des Nations à 14 reprises pour un bilan de  52 matchs, 18 victoires, 14 nuls et 21 défaites. Jusque-là, la finale perdue en 2002 au Mali (défaite aux tirs au but 3-2 contre le Cameroun), demeure la meilleure performance des Lions.

Malgré tout, l’ancien Rédacteur en Chef de Stades (quotidien d’informations sportives) considère que le Sénégal peut nourrir des ambitions. « Les Lions occupent la première place du ranking africain de la Fifa depuis cinq mois. Ce mois-ci, le Sénégal a eu son meilleur rang de l’histoire pour le classement mondial. Le Sénégal a sur le papier l’une des meilleures équipes d’Afrique. Même si le sélectionneur national et certains responsables de la Fédération Sénégalaise de Football (FSF) refusent ce statut, je crois qu’ils doivent essayer de l’assumer », conseille Hubert Mbengue.

Néanmoins, « Il faut relativiser parce que le Sénégal n’a jamais gagné la Can. De plus, le sacre du Cameroun lors de la précédente édition prouve que l’habitude de gagner est importante », analyse le Directeur de publication de Record.

En définitive, il précise que « le fait d’avoir de bons joueurs ne suffit pas pour remporter la Can. Il faut être de parfaits compétiteurs et le Sénégal doit forger son mental ». Quoi qu’il en soit, l’aventure des poulains du coach Aliou Cissé démarre ce dimanche à 17 heures GMT face à la Tanzanie.

Réduction du temps moyen de coupure d’électricité par an en Côte d’Ivoire

Le temps moyen de coupure d’électricité par an a été réduit de moitié en Côte d’Ivoire passant de 48 heures en 2011 à 22 heures à fin 2018, a annoncé vendredi à Abidjan, Abdourahmane Cissé, le ministre ivoirien du pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables.« De 2011 à fin 2018, le temps moyen de coupure d’électricité a été  réduit de moitié en passant de 48 heures à 22 heures par an. Le nombre  de clients a doublé en passant de 1 100 000 à 2 200 000 clients. Plus de  1694 postes de haute tension et basse tension ont été construits et  plus de 2700 km de ligne haute tension et plus de 4450 km de ligne basse tension ont été réalisées », a dit M. Cissé, rapportant  l’évolution des indicateurs de performance du secteur électrique  ivoirien.

 Il s’exprimait dans une allocution de bienvenue  au président sénégalais Macky Sall qui visitait en présence du  vice-président ivoirien, Daniel Kablan Duncan, la centrale thermique de  la Compagnie ivoirienne de production d’électricité ( CIPREL, la plus  grosse du pays avec une puissance totale de 556 MW) située à Vridi dans  le Sud de la capitale économique ivoirienne.

 Cette visite du président  sénégalais à la CIPREL s’effectue dans le cadre de sa visite d’État  qu’il effectue en Côte d’Ivoire depuis jeudi. Poursuivant le ministre du  pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables a rappelé l’objectif du gouvernement ivoirien à  fournir aux populations une énergie abondante, de qualité et à un coût  abordable. 

« En ce qui concerne le secteur de l’électricité, trois  principales mesures ont été arrêtées. Il s’agit de la réduction de 20%  du prix du KWh des clients abonnés au tarif social domestique 5 ampères  et l’accélération du programme national d’électrification rurale (  PRONER) ainsi que l’intensification du programme d’électricité pour tous  ( PEPT)», a souligné M. Cissé parlant du Programme social du  gouvernement ivoirien ( PSGouv 2019-2020). 

« Je voudrais vous assurer  excellence Monsieur Macky Sall, président de la République du Sénégal de  notre volonté à entretenir et à renforcer les relations de coopération  notamment, sur le plan énergétique avec le Sénégal », a-t-il promis  annonçant un accroissement des échanges d’énergie avec ce pays dans « un  horizon proche».  

« Ce que nous avons vu cet après-midi montre que la  Côte d’Ivoire a osé assez tôt. Je ne peux que me réjouir de ce que j’ai  vu», a dit pour sa part, le président sénégalais Macky Sall au terme de  cette visite à la CIPREL estimant que l’énergie est le « moteur de la  croissance économique ». 

La Compagnie ivoirienne de production  d’électricité ( CIPREL) a été créée le 20 juillet 1994.  330 milliards  FCFA ont été investis en vingt ans pour une puissance installée de 556  Mégawatts, a, entre autres,  indiqué pour sa part, Kadidjatou Diallo, la  directrice générale de la CIPREL dans un discours de présentation de  son institution. 

Concernant les perspectives de la CIPREL,  elle a  annoncé la construction, l’exploitation et le transfert  d’une nouvelle  centrale électrique dénommée projet CIPREL 5 dont la convention de  concession a été signée en 2018 avec l’État de Côte d’Ivoire. 

« Cette  centrale ( CIPREL 5) permettra de fournir de l’énergie à partir du  premier réseau d’électricité de 400 000 V à environ 2,8 millions  d’habitants. D’une puissance de 390 MW, la centrale CIPREL 5 sera dotée  de la 1ère turbine à gaz de classe F en Afrique subsaharienne ( 225  MW)», a expliqué Mme Diallo.

Fatma Samoura, une « amazone » de la Fifa pour auditer la CAF

La Fédération internationale de football association (Fifa) a confié sa mission d’audit général de la Confédération africaine de football (Caf) à sa secrétaire générale, la Sénégalaise Fatma Samoura Ndiaye âgée 56 ans.Cette mission de six mois pour « évaluer la situation actuelle au sein de la Caf et contribuer à l’accélération du processus de mise en œuvre des réformes en cours » est donc confiée à une ancienne fonctionnaire de l’ONU.

Fatma Samba Diouf Samoura à l’état civil a quitté son pays natal à 18 ans pour la France (Lyon) pour poursuivre ses études supérieures. Elle rentrera au bercail en 1987 pour intégrer directement les Industries Chimiques du Sénégal (ICS), où elle avait en charge le département vente à l’export des produits phosphatiers élaborés. Elle y passa 8 ans avant de rejoindre, suite à un appel à candidatures, le Programme Alimentaire Mondial (PAM) à Rome (Italie).

En 21 ans de carrière aux Nation unies, elle va sillonner l’Afrique, l’Amérique du Sud, l’Asie, l’Europe à travers plusieurs programmes humanitaires avec comme mission principale : acheminer dans des pays en crise l’aide alimentaire, aux femmes, enfants et aux groupes vulnérables. À travers son travail à l’ONU, elle a changé la vie de millions de personnes.

Fatma Samoura Ndiaye s’engage à mener sans réserve cette tâche au péril de sa vie parfois dans des zones où la situation sécuritaire était parfois très volatile. « J’ai risqué ma vie tous les jours. C’était le cas avec mon dernier poste comme Coordonnateur humanitaire au Tchad, où j’étais basée à Abéché en pleine guerre civile. On avait tout le temps des menaces d’attaques de rebelles venus du Soudan. J’ai dû évacuer le personnel des Nations unies à un moment donné. J’ai fait l’objet de plusieurs attaques, on a perdu plus de 200 véhicules dans cette zone », confiait-elle dans une interview avec la télévision sénégalaise TFM.

La même situation se reproduit à Madagascar lors de la transition politique. Mais, en femme de caractère, elle a tenu bon, participant au déroulement des élections présidentielles, législatives, sénatoriales dans ce pays.

En fin de mission dans la Grande Île, Mme Ndiaye croise Gianni Infantino, candidat à la présidence de la Fifa de passage en Afrique pour battre campagne. Elle séduit le futur président de la Fifa grâce à ses qualités managériales.

Trois ans plus tard, Fatma Samoura a appris à se familiariser avec un monde qui ne lui était pas totalement inconnu. Issue d’une fratrie de neuf enfants, elle a déjà tapé au ballon durant sa jeunesse, sauf que gérer le football mondial et son administration, n’est pas pareil que le connaître quotidiennement. Fatma Samoura Ndiaye s’en est rendue compte en mettant une année pour clore les dossiers à scandale financiers qui secouaient la Fifa.

Elle s’est attelée aussi à la mission de restructuration de la Fifa avec la création d’un département football et administration. Un plan décennal a été aussi élaboré et doit permettre à terme aux associations affiliées notamment africaines de multiplier par quatre leurs revenus financiers.

Cette polyglotte (elle parle anglais, espagnol, italien), passionnée des arts culinaires et de la natation, a été désignée en 2018 par le Magazine américain Forbes comme la « Femme la plus puissante dans le monde du sport ». Une consécration de plus pour Fatma Samoura, dont la nouvelle mission est désormais d’auditer la Confédération africaine de football (CAF), une instance en léthargie, afin d’accélérer les réformes nécessaires et d’assainir les comptes de l’instance faitière du football africain basée au Caire.

L’affaire Petro-Tim règne en maître dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus vendredi à APA, traitent principalement du débat houleux portant sur l’affaire Petro-Tim avec notamment la prise de position d’Ousmane Sonko, chef de file des Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef, opposition).Sud Quotidien informe que « Sonko sonne la charge ». L’ancien Inspecteur des Impôts et des Domaines, au cours d’une conférence de presse tenue hier jeudi à Dakar, soutient que « Macky Sall aurait dû être démis de ses fonctions et jugé pour haute trahison », rapporte ce journal.

Dans les colonnes de Sud Quotidien, le candidat classé troisième lors de la présidentielle de 2019 souhaite que « le peuple fasse pression sur Macky Sall (afin) qu’il livre son frère à la justice. Il faut que tous ceux qui sont trempés dans cette affaire soient conduits devant les tribunaux ».

Dans une enquête intitulée « Le scandale énergétique de 10 milliards de dollars (5855 milliards F CFA) », la British Broadcasting Corporation (BBC) révèle qu’Aliou Sall (frère du président de la République) aurait permis à Frank Timis, un homme d’affaires roumano-australien, de décrocher des contrats pétro-gaziers au Sénégal moyennant des rémunérations indues, c’est-à-dire 25.000 dollars (14,6 millions F CFA) par mois et pendant cinq ans.

Cela fait un pactole de 1,5 million de dollars (878 millions F CFA) versé à Aliou Sall. De plus, le Directeur Général de la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) est soupçonné d’avoir reçu des pots-de-vin s’élevant à 250.000 dollars (145 millions F CFA) via sa société Agitrans.

« Sonko balance ses missiles sur le… Macky », note Vox Populi. De l’avis du politique dont les propos sont relayés par ce quotidien, « l’exigence fondamentale pour le peuple sénégalais, pour tous ceux qui veulent se battre, c’est la renégociation totale de l’ensemble des contrats léonins signés dans le domaine du pétrole et du gaz ».

En outre, Ousmane Sonko fait remarquer dans L’AS que « c’est difficile de garder la cohérence dans le mensonge. Le pouvoir est dans une logique de maquiller le mensonge d’Etat. C’est un dossier cousu de fil blanc. On fait face à un conglomérat de malfaiteurs économiques ».

Pour sa part, EnQuête s’intéresse à la communication gouvernementale qu’il juge « bancale » dans l’affaire Petro-Tim. En effet, ce journal relève qu’il y a « une dissonance troublante ». Yakham Mbaye, le Directeur Général du quotidien national Le Soleil accuse, dans ce journal, El Hadji Hamidou Kassé, Conseiller en communication à la présidence de la République de « traitrise ».

Pour l’ancien Directeur de publication de Libération cité par EnQuête, « El Hadj Hamidou Kassé, dont l’œuvre est apparemment commanditée, a usé de ruse pour tenter de poignarder Aliou (Sall) dans le dos ». Interviewé par ce journal, le chroniqueur Abdoulaye Cissé estime que « la sortie de Yakham Mbaye est tout aussi catastrophique que celle de Kassé ».

El Hadj Hamidou Kassé, le Conseiller en communication du président de la République, interviewé par TV5 Monde, a fait savoir que « le maire de Guédiawaye (un des quatre départements de Dakar) a (bel et bien) reçu via Agitrans 250.000 dollars (145 millions F CFA) pour une consultance dans le domaine agricole ».

Dans les colonnes de Libération, Mohamed Ould Abdel Aziz lave à grande eau l’Etat du Sénégal. En effet, le président sortant de la Mauritanie renseigne que « les montants avancés sur ce gisement que se partagent le Sénégal et Mauritanie sont faux ».

Poursuivant dans ce journal, le chef de l’Etat affirme que « les Sénégalais doivent savoir que tout cela est politique parce que Macky Sall a été réélu de façon transparente ». En tout cas, « ça sent la fin de règne » selon WalfQuotidien.

Le foot sénégalais gangréné par la fraude sur l’âge

Vêtu d’un maillot rose assorti d’un short noir et des bas blancs, un adolescent s’entraine dur sur un terrain sablonneux de Dakar. Eparpillés sur l’aire de jeu, le jeune homme et ses camarades ne se ménagent pas dans leurs mouvements gymniques, faits d’étirements, de courses de vitesse et de gestes techniques avec un ballon de football.Rêvant d’une carrière de footballeur professionnel en Europe, Amadou (nom d’emprunt de l’adolescent qui préfère garder l’anonymat) a sacrifié ses études dans l’espoir d’atteindre son objectif. Après s’être procuré un jugement de naissance où il a trois ans de moins que son âge réel, Amadou a, peu après le Brevet de fin d’études moyennes (Bfem) obtenu en 2016, tourné le dos à l’école pour se consacrer au football.

« Il fallait obligatoirement le faire, mais il ne faut pas non plus être dans l’excès. En réalité, je suis né en 2002 et j’ai déclaré 3 ans de moins. En Afrique, c’est très difficile de taper dans l’œil des recruteurs », confesse le jeune homme dont le poste de prédilection est celui de milieu de terrain.

Le topo est lâché : frauder sur l’âge pour séduire les recruteurs des pays nantis, notamment ceux de l’Europe occidentale. « C’est un constat malheureux qui ne nous honore pas en tant que dirigeant », a reconnu Saër Seck, président de la Ligue sénégalaise de football professionnel (LSFP), analysant ce vaste phénomène de migration des jeunes sénégalais vers le Vieux continent.

Parallèlement aux pirogues et bateaux jetés dans l’océan avec leurs dizaines de migrants, le ballon fait partir aussi beaucoup d’adolescents sénégalais qui, outre le talent de footballeur perfectionné dans un des nombreux centres de formation qui pullulent au Sénégal ou le championnat populaire « navétanes » voire la Ligue 1 professionnelle, « taillent » sur leur âge pour gagner l’Europe et ses salaires mirobolants.

Un appel d’air auquel les équipes européennes ne sont pas étrangères comme le reconnait Saer Seck : « la question de la fraude sur l’âge a un soubassement économique. Les clubs européens ont tendance à recruter des joueurs de plus en plus jeunes pour les former, les utiliser et ensuite les revendre en faisant des plus-values ».

Plus le footballeur est jeune ou fait jeune, selon ses papiers, plus il intéresse le recruteur occidental. « C’est une demande forte des formations européennes qui, la plupart du temps, ont une responsabilité parce qu’elles ferment les yeux », assène M. Seck, par ailleurs président de l’Institut Diambars de Saly (85 km de Dakar), un centre de formation où est notamment sorti Idrissa Gana Guèye, le talentueux milieu de terrain d’Everton (Premier league anglaise).

Rêvant sûrement de la carrière de Gana Guèye, Amadou l’adolescent du terrain sablonneux de Dakar, révèle avoir la bénédiction de son père dans son option de s’expatrier par le football. « A présent, indique-t-il d’un air résolu, je mise tout sur le football. J’ai toujours aimé cette discipline et je veux y réussir. J’y crois dur comme fer et je travaille au quotidien pour atteindre mon objectif. Je prie pour que mon rêve s’accomplisse et je ne pense vraiment pas à l’échec ».

Si Amadou n’explique pas comment il est arrivé à diminuer son âge, une autre source anonyme –c’est de mise dans ce milieu où on est très cachottier– a confessé avoir un frère qui a diminué son âge de 5 ans avec l’aide de ses encadreurs. Pour profiter des contrats de leurs protégés, certains agents de joueurs les poussent à la tricherie sur l’âge ou au changement d’identité.

« Certains agents donnent de mauvais conseils aux jeunes joueurs. Le problème est que maintenant tout le monde peut devenir intermédiaire et faire des transferts depuis que le secteur est ouvert », renseigne Cheikh Sidy Bâ, un ancien international de football devenu agent de joueur.

Dénonçant les pratiques de certains de ses collègues, il clame : « de nombreux agents ne sont intéressés que par le gain d’argent (…) pour en amasser énormément, ils demandent aux jeunes de diminuer leur âge ».

Le drame, ajoute-t-il, c’est que « n’importe qui peut être agent de joueur » dans la mesure où la Fédération internationale de football association (Fifa) a rétrocédé aux fédérations nationales l’aptitude à en conférer aux aspirants le statut. Lequel s’acquiert par voie de concours ou sur un dépôt de dossiers qui donne droit à une licence d’intermédiaire.

Les risques sanitaires de la fraude sur l’âge

Si tricher sur son âge jusqu’à séduire les agents recruteurs est à portée de « crampons » de beaucoup de jeunes sénégalais, il reste que faire son trou dans les championnats européens au calendrier démentiel, est une autre paire de manches. D’autant plus difficile à relever que l’organisme ne répond généralement qu’à des efforts physiques adaptés à son état ; passé au-delà bonjour les ennuis sanitaires.« La capacité à pratiquer une activité physique diminue avec l’âge. Si un joueur dont l’âge réel est de 30 ans, le diminue pour en avoir 10 de moins, on le fera jouer comme une personne de cet âge avec tout ce que cela comporte comme charge de travail. Cela peut être à l’origine d’accidents graves comme les morts subites », explique le Pr Abdoulaye Samb, chef du service du laboratoire de Physiologie et d’explorations fonctionnelles de la Faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Odontologie (FMPO) de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar.

La forte intensité des matchs, voire des entraînements dans le milieu professionnel en Occident et les exigences de performance, exposent bien souvent les fraudeurs à de multiples dangers. En effet, « l’âge est déterminant dans la fréquence cardiaque maximale (FCMax) que le cœur peut avoir au cours d’un exercice physique. Pour l’évaluer, on prend 220 moins l’âge du sujet », a fait noter le doyen de cette faculté de médecine de l’Ucad qui a fêté ses 100 ans. En d’autres termes, plus un joueur est âgé, plus ses capacités physiques s’amenuisent.

L’agent de joueur, Cheikh Sidy Bâ abonde dans le même sens en soulignant qu’« à un âge avancé, on ne peut plus faire certains efforts physiques et les blessures sont récurrentes. En plus de cela, si le joueur n’a pas une bonne hygiène de vie, il risque de mettre sa vie en danger ».

D’où l’urgence, d’après lui, de sensibiliser les jeunes en leur montrant les risques inhérents à la diminution de leur âge. Toutefois, M. Bâ estime qu’ « il faut aussi les comprendre parce que leurs conditions de vie sont difficiles à cause des salaires dérisoires. C’est naturel qu’ils souhaitent avoir de meilleures conditions d’existence pour sortir leur famille de la précarité et ils croient que la fraude sur l’âge est la bonne solution ».

Les vigiles de la fraude sur l’âge

Porté sur les fonts baptismaux en 2000, l’Institut Diambars de Saly est un centre de formation de foot qui a notamment révélé les internationaux sénégalais Idrissa Gana Guèye et Pape Ndiaye Souaré. Dans cet établissement de fabrique de champions, la tolérance zéro en matière de fraude sur l’âge est une obsession.« Cela fait 15 ans que pour recruter un joueur, on mène des enquêtes sociales. On vérifie les papiers d’Etat civil. Nous allons parfois jusque dans les centres de naissance pour vérifier les registres. On fait des radiographies dont celle du poignet. On fait des analyses bucco-dentaires. On n’a jamais une certitude à 100 %, mais le dispositif mis en place nous permet de savoir si un gamin a réellement l’âge qu’il prétend avoir ou non », indique Saër Seck, le président de cet institut.

En outre, selon ce fin connaisseur du foot local, « il est arrivé que l’Institut Diambars envoie, dans l’est du Sénégal, des personnes incognito pour enquêter dans l’environnement d’un jeune joueur ». Signalant que « la fraude se perfectionne au fil des années », M. Seck raconte que « Diambars a eu un jeune ayant complètement changé d’identité. Nous avons questionné sa naissance déclarée, mais il avait un bon bulletin de naissance. Tout était conforme sauf qu’il avait une fausse identité ».

Et c’est par un concours de circonstances que la vérité a éclaté au grand jour : « quand le jeune est parti en vacances avec les équipements que l’Institut Diambars lui avait remis. Les parents du jeune dont il avait pris l’identité ont souhaité avoir leur part des équipements. Le jeune a refusé parce qu’il n’en avait pas le droit. Finalement, les parents du jeune l’ont dénoncé. Constatant la supercherie, nous l’avons viré ».

Cette intransigeance est saluée par le journaliste au quotidien Stades, Julien Mbesse Sène, qui rappelle que « la Fédération sénégalaise de football (FSF) organise aussi des tests pour les joueurs sélectionnés dans les équipes de jeunes, surtout les cadets ».

Pour sa part, Cheikh Sidy Bâ signale qu’«un passeport retraçant le parcours du joueur est utilisé au Sénégal et quand il doit quitter le pays, la fédération du pays d’accueil le demande à la FSF ». En tout cas, pour Alé Thiam, encadreur à l’école de football Mama Sports de Yoff (Dakar), « la fraude sur l’âge doit être boutée hors du milieu du football africain » par tous les moyens.

« Nous voulons, ajoute-t-il, que les jeunes jouent avec leur véritable âge. Malheureusement au Sénégal, les gens accordent trop d’importance au résultat immédiat. Un joueur progresse plus quand il évolue dans sa catégorie réelle. Si un jeune jouant dans une catégorie inférieure performe, certains penseront qu’il est fort alors que c’est dû à l’écart d’âge entre ses adversaires et lui ».

A l’échelle continentale, la Confédération africaine de football (Caf), depuis le triomphe du Malgache Ahmad Ahmad qui a fait tomber Issa Hayatou de son piédestal, a fait de l’éradication de la fraude sur l’âge l’une de ses priorités. Pour ce faire, elle a instauré l’usage des tests IRM (Imagerie par résonnance magnétique) pour les compétitions de petites catégories.

« On ne peut pas faire une compétition en U17 en Afrique et que ce soit un tournoi de trentenaires. Quand l’Afrique participe aux compétitions internationales de jeunes, elle a toujours deux voire trois équipes dans le dernier carré. Quand on passe chez les U20, c’est un peu moins et quand on va chez les Seniors, elle est absente à ce stade de la compétition. C’est parce que les U17 qui, en réalité, avaient 25 ou 30 ans, sont cuits avant de jouer la Coupe du monde des Seniors », a analysé Saër Seck.

De l’avis du Pr Abdoulaye Samb, « les tests IRM sont fiables parce que la précision des points d’ossification permet de connaître avec exactitude l’âge d’un individu. C’est le moyen le plus proche de la réalité actuellement même s’il y a une petite marge d’erreur (2 à 3 mois). Un joueur peut passer entre les mailles des filets si la triche porte sur des mois uniquement, mais si c’est des années, on le saura obligatoirement ».

L’équipe nationale U17 du Bénin a été recalée avant le début du tournoi de l’Ufoa B, qualificatif pour la Can U17 2019 prévue en Tanzanie, parce 10 des 18 Écureuils cadets ont été jugés non éligibles après les examens IRM. Dans le tournoi de l’Ufoa A organisé au Sénégal, les sélections de la Guinée Bissau et de la République de Guinée ont été amputées de plusieurs joueurs.

« Il y a toujours eu des soupçons par rapport à des équipes de jeunes du Nigeria ou encore du Ghana. Mais on n’a pas réussi à en apporter les preuves. Avec les tests IRM, on se rend maintenant compte de l’ampleur du phénomène », a soutenu Julien Mbesse Sène.

La Teranga, la vitrine de la cuisine sénégalaise à Abidjan

Célèbre restaurant sénégalais à Abidjan, La Téranga, apparaît comme la vitrine de la cuisine sénégalaise aux bords de la lagune Ebrié.Sis à Treichville, une commune cosmopolite, dans le sud d’Abidjan, la Teranga ne désemplit pas, chaque jour, entre 9 h et 18h, sauf dimanche. Avec une clientèle « selecte» qui s’est fidélisée aux spécialités sénégalaises et africaines proposées par le maître des lieux, Fallou Diop.  

Ce jeune restaurateur, à l’allure d’un gentleman, un peu au-dessus de la cinquantaine, est le modèle achevé du self-made-man, rare sous les tropiques. Son parcours est aussi édifiant que sa réussite dans un secteur qu’il ne connaissait guère. « Seuls le travail, la foi et la détermination comptent », dit-il à APA. 

De fait, raconte son neveu Thiam N’djouga, son assistant, Fallou Diop  a débarqué en Côte d’Ivoire, il y a 36 ans. L’aventure a commencé dans l’adolescence quand M. Diop décida de quitter les siens  à Dakar pour Abidjan via Bamako par le train. « C’est après une semaine de route entre Bamako et Abidjan qu’il est arrivé en Côte d’Ivoire ».

Comme la plupart de ses compatriotes, Fallou Diop travaille dans la bijouterie d’un parent avant d’exercer quelques petits autres métiers qui lui permettent de voyager. « C’est au cours de ses nombreux voyages où il mangeait dans les grands restaurants que l’idée de se lancer dans la restauration a germé dans sa tête », poursuit Thiam N’djouga.

Depuis 12 ans, La Teranga a vu le jour à Treichville « sans apport extérieur ». Pour proposer à sa clientèle qui se recrute aussi dans la haute sphère ivoirienne que dans la classe moyenne, un authentique tchep sénégalais agrémenté de délicieux jus naturels (ananas, bissap, gingembre, passion, tamarin…).

Comme pour promouvoir l’intégration, Fallou Diop  n’a pas hésité à ajouter au menu de La Teranga les spécialités ivoiriennes, notamment, les kédjénous  de pintade ou de poulet, la soupe de poisson et bien d’autres célébrités de la gastronomie locale.  

« Il faut satisfaire toute la clientèle qui débourse son argent », souligne M. Thiam. « C’est la marque de fabrique de la Teranga », apprécie un client (cadre dans une institution internationale) qui suivait, discrètement, l’entretien avec APA. 

Pour Fallou Diop, « la réussite n’a pas de secret. Il faut croire en ce qu’on veut faire, sans jamais baisser les bras », conseille-t-il en bénissant ce pays, la Côte d’Ivoire qui l’accueilli « à bras ouverts » afin de se « réaliser ». 

Aujourd’hui, la Teranga compte parmi les grands restaurants abidjanais qui  font la livraison à domicile et dans les bureaux en attendant « la plateforme de la commande en ligne  dans moins d’un mois », précise l’assistant de Fallou Diop dont l’ambition est de multiplier les restaurants Teranga dans la capitale économique ivoirienne. 

«Outre ce projet, nous comptons ouvrir la Teranga version ivoirienne à Dakar pour valoriser la gastronomie de la Côte d’Ivoire au Sénégal », indique Thiam N’douga. Symbole de l’intégration ! En attendant, La Teranga Abidjan et son patron Fallou Diop qui se confond avec son personnel mixte (sénégalais et ivoirien) font la fierté des Abidjanais en matière culinaire. 

Sénégal : chute de la production des industries du papier et du carton

La production des industries du papier et du carton au Sénégal a chuté de 35,1% au terme du mois d’avril 2019 comparée au mois précédent, a appris jeudi APA auprès de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD).«Ce déclin est en partie imputable à une baisse de l’activité de production de sacs en papier sur la période sous revue », explique l’ANSD.

Par rapport au mois d’avril 2018, la production des industries du papier et du carton a également régressé de 21,5%.

En revanche, la production totale au cours des quatre premiers mois de 2019 a augmenté de 7,3% en référence à la période correspondante de l’année 2018.

Un nouveau rebondissement dans l’affaire Aliou Sall en vedette dans la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA mettent en exergue la sortie du chef de la communication de la présidence sénégalaise, Elhadj Hamidou Kassé, qui a pris le contre-pied d’Aliou Sall sur le versement de 250.000 dollars à sa société dans le cadre de l’enquête de la BBC sur les contrats pétroliers qui secoue actuellement le pays.« Dossier PETRO-TIM : Elhadj Kassé enfonce les Sall », titre Walf Quotidien, là où Vox Populi épingle un «cafouillage au sommet ».

Pour ce nouveau rebondissement dans le « scandale des 10 milliards » révélé par la BBC, le journal rapporte la «confirmation (d’Elhadj Kassé) autour des 146 millions versés par Timis à Aliou Sall » malgré les « démentis » de ce dernier lors de sa conférence de presse suivant les révélations du média britannique.

Dans des propos repris par EnQuête, M. Kassé déclare tout de go sur le plateau de TV5 que « cette somme a été virée… pour le paiement d’une mission » à AGRITRANS, la société de Aliou Sall, frère du chef de l’Etat Macky Sall.

Ce dernier, sur un tout autre sujet dans le quotidien national Le Soleil, « exhorte à des postures civiques et républicaines » quant au respect des institutions et du bien public.

En Conseil des ministres, le président Sall a émis ainsi sa « volonté de rationaliser les agences d’exécution ». Cela fait dire à Le Quotidien que « Macky revoit sa copie », après « une première rationalisation intervenue en 2012 ».

Concernant la sortie de l’Union européenne sur l’élection présidentielle au Sénégal, Sud Quotidien note un « haro sur le parrainage ». Dans le journal, Thierno Alassane Sall « parle de victoire de l’opposition » là où Amsatou Sow Sidibé a « un petit pincement au cœur ».

En société, L’As alerte pour sa part sur la « flambée inévitable des prix à la pompe » à cause de la hausse du coût du pétrole.

En football, Stades informe que « le onze des Lions se dessine » pour la première sortie du Sénégal face à la Tanzanie, dimanche. Le journal note que face à la suspension de Sadio Mané, Keita Baldé « prendra sa place » là où Mbaye Niang sera « seul en pointe » tandis que Krépin Diatta « conquiert sa place au milieu ».

Comme pour rassurer les supporters, le milieu Idrissa Gana Guèye déclare dans Record : « On n’a peur de personne ».

Sénégal : les chefs d’entreprise listent les contraintes de leur business

Le recouvrement des créances et la concurrence supposée déloyale constituent les principales contraintes avancées par les chefs d’entreprises au Sénégal au mois d’avril 2019, peut-on lire dans une enquête d’opinion réalisée par la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE).« Dans l’industrie, note la DPEE, les difficultés de recouvrement des créances (27%), la concurrence supposée déloyale (24%) et l’insuffisance de la demande (20%) sont majoritairement ressorties, des déclarations des industriels interrogés, comme entraves à l’activité ».

Néanmoins, poursuit cette structure, le climat des affaires s’est bien orienté (+1,6 point) dans le sous-secteur, en rythme mensuel, à la faveur des opinions favorables des industriels sur l’emploi de main d’œuvre, les perspectives d’emploi de main d’œuvre et les perspectives de commandes.

Concernant le sous-secteur des bâtiments et travaux publics (BTP), les contraintes les plus citées par les entrepreneurs sont les difficultés de recouvrement des créances (100%), la concurrence jugée déloyale (50%), la fiscalité (50%) et l’accès difficile au crédit (38%).

Le climat des affaires s’y est dégradé de -1,9 point, entre mars et avril 2019, sous l’effet de l’orientation particulièrement négative du solde d’opinion relatif aux perspectives des commandes publiques.

Au titre des services, les prestataires interrogés par la DPEE ont majoritairement évoqué la concurrence jugée déloyale (53%), les difficultés de recouvrement des créances (53%), la fiscalité (24%), l’accès difficile au crédit (12%) ainsi que la corruption et la fraude (12%) comme étant les principaux facteurs qui plombent le développement de leur activité.

Le climat conjoncturel s’est détérioré de -0,8 point dans ce sous-secteur, en rythme mensuel. Les soldes d’opinion relatifs aux commandes et perspectives de tarifs se sont ainsi, particulièrement, mal orientés sur la période.

S’agissant du commerce, les difficultés de recouvrement des créances (71%), la concurrence supposée déloyale (57%), les difficultés d’approvisionnement (43%) et la fiscalité (43%) ont constitué les principaux facteurs qui ont entravé l’activité, selon les enquêtés.

Dans ce secteur également, le climat des affaires s’est dégradé de moins 4,8 points, en rythme mensuel pour se retrouver en dessous de son niveau de long terme, en liaison avec les orientations défavorables des soldes d’opinion respectifs relatifs au chiffre d’affaires et aux perspectives de chiffre d’affaires.

Pas de «tensions de trésorerie» au Sénégal, selon le ministère des Finances

Le ministère sénégalais des Finances et du Budget, dans un communiqué reçu mercredi à APA, réfute les informations véhiculées ces derniers jours dans la presse, faisant état de «tensions de trésorerie» au niveau de l’Etat et d’accumulation d’arriérés de paiements vis-à-vis d’entreprises exécutant des travaux publics.« Le processus d’exécution du budget 2019 se déroule normalement avec un rythme de recouvrement correct des recettes ainsi qu’une prise en charge satisfaisante des dépenses», soutient le ministère des Finances.

Au titre des dépenses financées sur ressources internes, depuis le 15 avril 2019, une enveloppe globale d’un montant de 491,944 milliards de FCFA a été mobilisée pour la prise en charge des dépenses de personnel pour 146,490 milliards de FCFA et pour le remboursement du service de la dette publique à hauteur de 117,216 milliards de FCFA, informe le département ministériel.

Les 228,239 milliards de FCFA restants ont servi au paiement des prestataires de services et des décomptes dus aux entreprises exécutant des travaux au titre des projets et programmes d’investissements publics, ajoute le ministère des Finances.

S’agissant des dépenses financées sur ressources externes, depuis le 15 avril 2019, le ministère informe qu’un montant total de 67,1 milliards de FCFA a été payé dont 28,2 milliards de FCFA pour le secteur des BTP et le TER.

A ce jour, les critères d’évaluation du Programme économique et financier du Sénégal, notamment le plafond trimestriel des instances de paiements et le plancher des dépenses sociales sont respectés, d’après le ministère des Finances et du Budget.

En définitive, conclut le ministère, toutes les dépenses arrivées à maturité sont prises en compte au niveau de nos services compétents.