Sénégal : hausse de 843 milliards FCFA des créances intérieures

L’encours des créances intérieures des institutions de dépôts du Sénégal a connu une hausse de 843,30 milliards FCFA (environ 1,433 milliards de dollars) au terme du mois de mars 2019 comparé à la même période de l’année 2018, a appris APA mardi auprès de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).Cet encours est passé de 3839,20 milliards FCFA en mars 2018 à 4682,50 milliards de FCFA un an plus tard, soit une progression de 22,8% en valeur relative (1 FCFA équivaut à 0,0017 dollar). Cette embellie est essentiellement imputable aux créances nettes  sur l’administration centrale  qui se sont fortement accrues de 484,7%, passant de moins 144,10 milliards de FCFA en mars 2018 à 554,40 milliards de FCFA un an plus tard. 

Quant aux crédits détenus par les institutions de dépôts sur les autres secteurs de l’économie, ils ont enregistré une faible progression de 3,6% à 4.128 milliards de FCFA contre 3.983,20 milliards FCFA en mars 2018.

Le rapport de l’UE sur la présidentielle sénégalaise à la Une des quotidiens

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA traitent pour l’essentiel du rapport de la Mission d’observation électorale de l’Union européenne sur la présidentielle sénégalaise du 24 février 2019, et d’autres sujets politiques.« L’UE exige l’abandon du parrainage », « L’UE contre le parrainage », « L’UE demande l’abandon du parrainage », titrent respectivement Vox Populi, Le Quotidien et le journal L’AS.

Le premier journal cité souligne que cette loi qui exige de tout candidat à une élection de recueillir un nombre déterminé de parrains pour pouvoir y participer doit être abolie « dans les plus brefs délais » parce que son application « poserait des problèmes politiques et organisationnels sérieux ».

Ils veulent « une réflexion d’ensemble sur les dispositifs du parrainage-citoyen pour les élections présidentielle et législatives » et recommandent également de « garantir des conditions équitables de campagne entre les candidats (et de) renforcer la transparence de financement politique », poursuit Vox Populi.

L’AS précise de son côté que parmi les recommandations techniques faites pour l’amélioration des scrutins futurs, « huit sont jugées prioritaires par les observateurs de l’UE qui préconisent, entre autres, l’abandon du parrainage citoyen pour les élections locales » prévues en décembre 2019.

Le Quotidien, pour sa part, met en exergue le souhait de l’UE de voir les acteurs politiques n’appartenant pas à la mouvance présidentielle « avoir accès au fichier électoral +à tout moment+ ».

Les quotidiens sénégalais se sont par ailleurs intéressés aux réactions qu’a suscitées le documentaire de la BBC portant sur des soupçons de corruption dans l’attribution des contrats pétro-gaziers impliquant notamment le petit frère du président Macky Sall, Alioune Sall.

A ce propos, le quotidien national Le Soleil arbore cette titraille : « Vidéo accusatrice de la BBC contre le Sénégal : La chambre africaine de l’énergie s’insurge. Une volonté +de fabriquer des preuves+ ; Une sinistre course au jugement et une obsession de ternir le président réformiste Macky Sall et l’industrie pétrolière à tout prix et par tous les moyens. +Il est impensable que Bp ou Kosmos Energy aient conclu des accords si les conséquences ou modalités de l’attribution de ces licences étaient douteuses+ ».

Toutes choses qui font dire à Enquête que « L’African Energy Chamber soutient Macky Sall ».

Sous le titre « L’opposition, dans le clair-obscur ! », SudQutodien revient sur les soupçons d’aphonie sur le « scandale » autour des contrats pétroliers et gaziers et donne la parole à l’analyste politique, Momar Diongue.

Ce dernier, dans les colonnes du journal, voit, à travers cette posture de l’opposition membre du Front de résistance nationale, « une stratégie visant à ne pas donner du plomb dans l’aile du dialogue initié par le chef de l’Etat ».

Sur un tout autre sujet, Enquête revient sur ce qu’il qualifie de « dessous du bras de fer » entre la Douane et les commerçants et décrypte « les non-dits d’une bataille aux ramifications multiples », fait état de la « colère des commerçants et (de la) réunion tripartite (tenue) hier, pour désamorcer la bombe (avant de noter) les quatre mesures phares issues de la réunion ».

 

Sénégal : léger repli du secteur secondaire en avril

L’activité du secteur secondaire au Sénégal s’est légèrement replié de 0,8%, en variation mensuelle au terme du mois d’avril 2019 comparé au mois précédent, selon les données de la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE).La DPEE impute cette situation « aux contreperformances notées dans les activités extractives (moins 17,4%), la branche  filature, tissage et ennoblissement textile  (moins 17,7%), la construction (moins 3,5%), la fabrication de matériels de transport (moins 38,1%) et l’égrenage du coton (moins 52,6%) ».

Par contre, la production agroalimentaire avec une hausse de 4,3%, le  travail du cuir et fabrication d’articles de voyage et de chaussures  et la fabrication de papier-carton et d’articles en papier ou carton» (plus 46,1%) se sont bien comportés sur la période.

Sur un an, le secteur secondaire a affiché une croissance de 7%, en avril 2019, à la faveur d’une bonne orientation de la fabrication de produits agroalimentaires (plus 29,4%), du travail du cuir et fabrication d’articles de voyage et de chaussures et de la construction (plus 7,9%).

Cependant, la DPEE a relevé de faibles résultats dans les activités extractives (moins 21,7%), de fabrication de matériels de transport (moins 61,6%), de filature, tissage et ennoblissement textile  (moins 12,9%) et de  sciage et rabotage de bois  (moins 36,8%). 

Sénégal : hausse de 11,4% du secteur primaire

Le secteur primaire (hors agriculture et sylviculture) au Sénégal s’est conforté de 11,4% en variation mensuelle au terme du mois d’avril 2019 comparé au mois précédent, selon les données de la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE).Cette performance est attribuable essentiellement au sous-secteur de la pêche qui enregistre une forte hausse de 37,8%. Le sous-secteur de l’élevage a aussi, bien que modestement (plus 1,8%) participé à cette performance.

Sur un an, le secteur primaire s’est également consolidé de 15,6%, durant la période sous revue, respectivement porté par la pêche (plus 28,5%) et l’élevage (plus 10,2%).

Hausse des exportations de zircon au Sénégal

Les exportations de zircon du Sénégal, au terme du mois d’avril 2019, ont enregistré une augmentation de 1,977 milliard de FCFA (environ 3,361 millions de dollars) comparées à la même période de l’année 2018, selon une note de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD) reçue samedi à APA.Ces exportations sont passées de 3,292 milliards de FCFA en avril 2018 à 5,269 milliards de FCFA un an plus tard, soit une progression de 60% en valeur relative (1 FCFA équivaut à 0,0017 dollar).

Comparées au mois de mars 2019 où elles s’établissaient à 3,895 milliards de FCFA, les exportations de zircon ont poursuivi leur tendance haussière avec une progression de 35,3% en glissement mensuel.

Le zircon est une pierre précieuse avec une diversité de couleurs. Produit de substitution du diamant, il est utilisé dans la joaillerie et l’industrie nucléaire. Il peut également, selon les spécialistes, aider à la construction d’enceintes de confinement pour les déchets nucléaires.

Evolution contrastée des matières premières exportées par les pays de l’Uemoa

Les principales matières premières exportées par les pays de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa), au terme du premier trimestre 2019, ont connu une évolution contrastée, a appris samedi APA auprès de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).Selon l’institut d’émission, des embellies ont été relevées concernant les cours du caoutchouc, de l’or et du cacao. Ces trois matières premières ont vu leur cours progresser respectivement de 8,2%, 6,1% et 3,1%.

Par contre, des baisses de cours sont notée pour ce qui est de la noix de cajou (moins 7,0%), du café robusta (moins 5,4%), du coton (moins 5,1%) et de l’huile de palmiste (moins 4,8%).

Sénégal: le Mouvement des Aperistes Authentiques condamne « l’enquête tendancieuse de la BBC »

Le Mouvement des Aperistes Authentiques (MAA +mouvance présidentielle+), dans un communiqué parvenu vendredi à APA, dit condamner « fermement +l’enquête tendancieuse de la BBC+ » qui a pour motivation « de déstabiliser le Sénégal ».« Le MAA demande aux Sénégalais et à l’opinion  internationale de n’accorder aucun crédit à ce documentaire (orchestré par)  les mauvais perdants et leurs complices basés à l’extérieur », déclarent ces partisans du président Macky Sall.

Le Sénégal depuis son adhésion volontaire à l’initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE) s’est classé premier pays africain ayant fait des progrès satisfaisants dans la mise en œuvre de la norme (ITIE) et 4ème au niveau mondial sur 54 pays ayant adhéré à cette norme de transparence, rappelle le MAA.

Le président Macky SALL a confirmé sa décision prise au mois de Juin 2018 à Diamniadio  d’élargir  le COS Pétrole Gaz aux membres de l’opposition et de la Société civile lors du dernier conseil des Ministres le 6 Juin 2019, poursuivent les Aperistes Authentiques.

 

Ils appellent ainsi le peuple Sénégalais à regarder de ce qui se passe en Afrique et dans le reste du monde, à s’unir autour de l’essentiel et de la concorde derrière le Président de la République et son gouvernement « pour barrer la route aux lobbys et leurs Collabos  Sénégalais qui veulent mettre le pays dans un chaos sans précédent et dire après  c’est la malédiction du Pétrole ».

Sénégal : interdit de rassemblement, un groupement de la société civile persiste

La plateforme « AAR LI NU BOKK » (préserver le bien commun), fondée au lendemain de l’enquête de la BBC sur les contrats pétroliers au Sénégal, a, en dépit d’une interdiction préfectorale, décidé de maintenir son rassemblement « pacifique » prévu ce vendredi à 15h à la Place de la Nation de Dakar.La manifestation de cette plateforme regroupant plusieurs organisations et personnalités de la société civile, dont un imam, vise à exiger de l’Etat de revoir les contrats pétro-gaziers qui sont à l’origine de l’enquête de la BBC. Intitulée « Scandale à 10 milliards », l’enquête accuse notamment Aliou Sall, le frère du président Macky Sall, d’avoir reçu des pots-de-vin.

En conférence de presse vendredi matin,  « AAR LI NU BOKK » réclame toute la lumière sur cette affaire, par le biais surtout de la justice.

Par ailleurs, le porte-parole du jour de la plateforme, Aliou Sané du mouvement « Y’en a marre », a expliqué que c’est vendredi « à 9h », qu’on leur a notifié l’arrêté d’interdiction après que les organisateurs de la marche se sont rendus au commissariat. Au demeurant, M. Sané a reconnu avoir eu vent la veille, dans les médias, de cette mesure prise par le préfet de Dakar.

Les motivations qu’il a avancées, selon M. Sané, sont entre autres « les menaces réelles de trouble à l’ordre public » et le « risque d’intrusion d’individus malintentionnés ».

Par ailleurs, il soutient que la plateforme avait déposé une « lettre d’information » à l’intention du préfet pour la tenue de ce rassemblement, mais que la réponse de ce dernier est datée du « 8 mai 2019 ». Ce qui à ses yeux est problématique au point de vue des procédures.

Toutefois, a précisé Aliou Sané, entouré de ses camarades qui ont chanté en communion l’hymne national avant de parler à la presse, AAR LI NU BOKK est en conformité avec « les lois et règlements » du pays en suivant leur logique. Pour lui, la Constitution sénégalaise permet aux citoyens de manifester quand ils sont en « désaccord » avec la gestion des pouvoirs publics.

Et « l’enjeu aujourd’hui est plus forte que toute crainte. (…) Nous avons appelé à une manifestation pacifique », a-t-il insisté, ne se faisant point de doute sur la menace qui pèserait sur « l’intégrité physique » des manifestants.

« Il n’est pas donné à n’importe qui de faire partie de ceux qui écrivent l’histoire de leur pays », a souligné le y’en-a-marriste, estimant que « les actes que nous poserons auront un impact » sur le futur du Sénégal.

Par ailleurs, Aliou Sané ne voit pas de mélange de genre par rapport à leur manifestation et l’ouverture de l’information judiciaire du procureur sur cette affaire des contrats pétro-gaziers… même s’il note qu’il y a « une crise de confiance entre l’institution et les citoyens ».

Pas d’augmentation des tarifs de dédouanement au Sénégal (Douane)

La douane sénégalaise, dans un communiqué reçu vendredi à APA, dément toute idée d’augmentation des tarifs de dédouanement appliqués aux marchandises importées, soulignant qu’il s’agit plutôt d’une « correction » conformément aux dispositions de l’article 18 du Code des Douanes qui stipule que « la valeur en douane des marchandises importées correspond à la valeur transactionnelle, plus exactement au prix effectivement payé par l’importateur ».« Cette correction fait suite à des constatations qui font apparaître que certaines marchandises étaient sous évaluées à la déclaration et que des conteneurs fourre-tout étaient dédouanés sur la base de simple estimation en lieu et place du dédouanement exhaustif et sur chaque article et en raison de sa vraie valeur », explique l’administration douanière.

Avec l’application de la mesure de correction, les usagers qui s’adonnaient à cette pratique verront évidemment l’assiette de dédouanement de leurs marchandises corrigée mais cela ne signifie pas une hausse des tarifs, précise la Douane.

De l’avis de l’administration douanière, cette correction est nécessaire d’autant plus que la « situation actuelle compromet la correcte perception des droits et taxes au profit du Trésor public, elle met en péril une bonne partie du tissu industriel et fausse les règles de concurrence ».

Le bilan de la première Journée de la Femme Digitale en Afrique est « positif » (fondatrice)

La Française Delphine Remy-Boutang, fondatrice de la Journée de la Femme Digitale (JFD) a qualifié, jeudi à Dakar, de « positif » le bilan de cette manifestation organisée pour la première fois en Afrique, et marquée par la présence de plusieurs leaders féminins et entrepreneures africaines des TIC qui ont pendant toute la journée partagé leur expérience visant à « changer le monde » par le numérique.« Ce qui m’intéresse est de bâtir des ponts entre nos continents, bâtir des synergies », a déclaré Mme Remy-Boutang en conférence de presse, une étape qui clôture ainsi cette riche journée où ont pris part des « femmes venues du Mali, du Tchad, du Gabon, … ».

Celles-ci, souligne la fondatrice de la Journée de la Femme Digitale, ont « bâti des synergies entre elles », répondant ainsi à « notre objectif qui était de faire de cette journée la plus panafricaine possible ».

Cet évènement qu’elle a fondé en 2013, et existant déjà dans son pays, consiste à mettre à l’honneur et à connecter chaque année les femmes qui s’emploient à révolutionner le monde grâce au numérique.

Et dans la capitale sénégalaise, la journée du 13 juin, partie sous le thème « Elles Changent le Monde », était axée sur la formation, la confiance et le financement, avec pour objectif d’accélérer la mixité dans le monde du numérique.

A tour de rôle et sur différents thématiques, plusieurs duos et trios de femmes, souvent accompagnées par une poignée d’hommes, ont expliqué entre autres  devant un nombreux public : comment « elles s’engagent », comment « elles sont actrices de leur développement », comment « elles forment aux grands enjeux de demain », comment « elles soutiennent l’innovation » et comment elles « démocratisent le numérique »… Tout cela grâce à ce support moderne et incontournable pour le développement.

Des leaders et entrepreneures de renom du digital, telles Yacine Barro-Bourgault, directrice Générale Microsoft pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, Diana Brondel, fondatrice de Xaalys, Virginie Dias-Tagnon, directrice des ressources humaines du groupe l’Oréal en Afrique, Nafissatou Diouf, fondatrice de SenVitale, ont interagi sur ces différents thèmes lors de cette journée, à la grande satisfaction de Delphine Remy-Boutang.

« C’est important de se dire que la technologie peut changer le monde » en faisant que les femmes jouent leur partition, a-t-elle indiqué, soulignant par ailleurs que « le taux d’entreprenariat féminin est le plus élevé au monde ».

Par ailleurs, la Camerounaise Arielle Kitio, qui a reçu le Prix Margaret de la Femme, a fait part lors de la conférence de presse de sa « reconnaissance », notant ainsi que dorénavant elle a « une responsabilité de travailler davantage pour la suite ».

Pour cette première Journée de la Femme Digitale en Afrique qui s’achève demain vendredi, les organisateurs prévoient de rencontrer « l’écosystème assez impressionnant » de la ville de Dakar, notamment des start-ups comme CTIC ou JOKKOLABS, a annoncé la fondatrice.

Delphine Remy-Boutang salue en outre l’accès au financement qui « s’est démocratisé » pour ces entités numériques, leur permettant ainsi « d’avoir un démarrage »

Le Sénégal reste un pays à revenu intermédiaire (Communiqué)

Le ministère sénégalais de l’Economie, du Plan et de la Coopération (MEPC), dans un communiqué parvenu jeudi à APA, informe que le Sénégal « est et reste » un pays à revenu intermédiaire de la tranche inférieure, c’est-à-dire un pays ayant un revenu national brut (RNB) par habitant supérieur à 995 dollars.Cette mise au point fait suite à la publication, hier, dans le journal « L’Observateur » d’une information faisant état d’un reclassement du Sénégal de la catégorie de « pays à revenu intermédiaire de la tranche inférieure » à celle de « pays à faible revenu ». 

Selon le ministère, « L’Observateur », en s’appuyant sur une publication de la Banque mondiale sur les perspectives économiques mondiales « a fourni une information incomplète » parce que le document en question mentionne le reclassement des pays entre 2016 et 2019, sur la base des données de 2016. 

Et d’ailleurs, souligne le MEPC, en tenant compte des taux de croissance soutenus enregistrés par le Sénégal sur la période de mise en œuvre du PSE (moyenne annuelle de 6,6%), le RNB par habitant du Sénégal dépasse 1200 dollars depuis 2014, quelle que soit la méthode de calcul utilisée, et qu’il se situe actuellement à 1240 dollars.

La classification de la Banque mondiale sera actualisée le 1er juillet 2019 conformément aux règles en vigueur dans cette institution. 

 

La BCEAO maintient inchangés ses taux directeurs

La Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) a maintenu inchangé ses taux directeurs à l’issue de la réunion de son comité de politique monétaire (CPM), a déclaré Blohoue Toussaint Damoh.Selon le  Directeur de la conjoncture économique et des analyses monétaires de la BCEAO qui rendait compte de la rencontre du CPM, le taux d’intérêt minimum de soumission aux appels d’offres d’injection de liquidité est maintenu à 2,50% et le taux d’intérêt du guichet de prêt marginal à 4,50%. Quant au coefficient de réserves obligatoires applicable aux banques de l’Uemoa, il est demeuré fixé à 3,0%.

Concernant la conjoncture, les membres du CPM se sont réjouis du maintien du dynamisme de l’activité économique de la zone au premier trimestre 2019. De l’avis de M. Damoh « la progression du produit intérieur brut (PIB) en termes réels, soutenue principalement par la vigueur de la demande intérieure, s’est élevée à 6,3% en glissement annuel après 6,4% le trimestre précédent ».

Au titre des finances publiques, M. Damoh a estimé que le CPM a relevé avec intérêt que le déficit budgétaire, base engagements, dons compris, est projeté à 2,9% du PIB contre 3,7% en 2018. « Le CPM encourage vivement les Etats à poursuivre les efforts dans la mise en œuvre des mesures pour assurer le respect de la norme communautaire d’un déficit budgétaire de 3% au maximum à fin 2019 », a affirmé le Directeur de la conjoncture économique et des analyses monétaires.

Sur le plan monétaire, le CPM a relevé une stabilité de la masse monétaire en raison d’une légère baisse des créances intérieures et d’une consolidation des réserves de change. Selon M. Damoh « le niveau de ces réserves assure 4,9 mois d’importations de biens et de services contre 4,7 mois à fin décembre 2018 ».

Sur le marché monétaire, le taux d’intérêt moyen trimestriel s’est situé à 4,50% contre 3,45% le trimestre précédent. Les membres du CPM ont cependant noté une détente des taux d’intérêt sur les deux premiers mois du deuxième trimestre 2019.

Concernant les prix, le CPM a relevé leur décélération au premier trimestre 2019 avec un taux d’inflation qui se situe à 0,1% après 0,9% un troisième plus tôt. Cette baisse est liée à celle des prix des produits céréaliers due à un approvisionnement satisfaisant des marchés.

A l’horizon de 24 mois, ce taux d’inflation est projeté à 1,3% en glissement annuel, en ligne avec l’objectif de stabilité des prix poursuivi par la BCEAO.

Révélations BBC au Sénégal : le procureur lance un appel à témoins, Sonko se met à sa disposition

Le procureur Serigne Bassirou Guèye a lancé un appel à témoins sur les allégations de corruption contenues dans une enquête de la BBC portant sur les contrats pétro-gaziers du Sénégal et impliquant Aliou Sall, frère du chef de l’Etat, Macky Sall.« Tous ces experts, analystes et grands connaisseurs du pétrole et du gaz qui s’agitent sur les plateaux de télévision et à travers les réseaux sociaux ont ainsi une occasion de diriger leurs efforts vers la Division des investigations criminelles (DIC) pour, à cet effet, parler de façon officielle sur la question et éclairer la lanterne des Sénégalais », a déclaré Serigne Bassirou Guèye qui a promis dans la foulée qu’une « enquête complète et approfondie » sera menée par la Division des investigations criminelles (DIC).

Il s’exprimait, mercredi à Dakar, lors d’une conférence de presse dont l’ordre du jour portait également sur la suite judiciaire à donner à l’affaire Fallou Sène, l’étudiant tué à Saint-Louis l’année dernière, et le rapport de l’OFNAC (organe de lutte contre la corruption) sur le Centre des œuvres universitaires de Dakar (Coud), épinglant l’ancien directeur Cheikh Oumar Anne, aujourd’hui ministre de l’Enseignement supérieur.

Mais l’attention des journalistes a essentiellement porté sur le « scandale pétro-gazier à 10 milliards de dollars » révélé il y a une dizaine de jours de cela par la chaîne anglaise BBC et qui défraie actuellement la chronique au Sénégal.

Après que le ministère de la Justice a annoncé lundi dernier avoir saisi le procureur de la République pour « éclairer les Sénégalais sur l’ensemble des faits allégués», Serigne Bassirou Guèye a saisi la balle au bond pour attester devant la presse avoir saisi la DIC pour mener l’enquête.

Ainsi, il a assuré que la Section de recherches de la gendarmerie sera chargée de traquer les «diffuseurs du rapport de l’IGE» qui n’était pas censé «se retrouver sur la place publique».

Par ailleurs, cet appel à témoins qui ne se situe pas dans une posture « d’arrestation » ou « d’intimidation » « n’épargnera aucune personne et ne négligera aucun témoignage devant faciliter la manifestation de la vérité », a souligné M. Guèye.

Dans ce sens, l’homme d’affaires roumain Frank Timis et Aliou Sall seront également « entendus », de même que la journaliste Mayeni Jones de la BBC qui a mené l’enquête sur le « scandale à 10 milliards de dollars ».

Toutefois, certains opposants du régime de Macky Sall n’ont pas attendu longtemps pour réagir à la sortie du procureur.

Ousmane Sonko, l’un des plus virulents parmi eux et qui qualifie Serigne Bassirou Guèye de « procureur de Macky Sall », a malgré tout déclaré sur sa page Facebook qu’il se mettait à la disposition totale des enquêteurs de la DIC.

« Je le prends au mot et me mets à la disposition totale de ses +enquêteurs+ pour réitérer et fournir les preuves de mes accusations de trafic d’influence, conflit d’intérêt, faux, prise illicite d’intérêt, fraude fiscale, concussion et trahison contre les personnes de Macky Sall, Aliou Sall, Aly Ngouille Ndiaye, Amadou Ba et Cheikh Ahmed Tidiane Bâ, Mohamed Abdallah Boun Dionne… », a écrit le président du parti Pastef, également auteur en 2016 du livre « Pétrole et gaz au Sénégal : Chronique d’une spoliation ».

Par ailleurs, la plateforme «Aar Li Nu Bokk» (préserver le bien commun), un vaste mouvement de la société civile, a appelé demain vendredi 14 juin à la Place de l’Obélisque de Dakar à une grande manifestation pour exiger du pouvoir de tirer au clair cette affaire portant sur les ressources pétro-gazières du pays.

La sortie du procureur sur l’affaire Aliou Sall à la Une de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus jeudi à APA mettent en exergue l’appel à témoins lancé hier par le procureur de la République, Serigne Bassirou Guèye, pour éclairer la lanterne de l’opinion sur les révélations de BBC concernant le « scandale à 10 milliards de dollars » sur les contrats pétroliers et gaziers, impliquant le frère du chef de l’Etat, Aliou Sall.« Bass, à la traque », titre Sud Quotidien, indiquant qu’Aliou Sall, Frank Timis, Mayeni Jones de la BBC, Ousmane Sonko et Cie seront « convoqués».

Mais tout justement selon Le Soleil, « le procureur lance les investigations » sur les allégations de la BBC sur le gaz et le pétrole sénégalais. Serigne Bassirou Guèye invite ainsi les détenteurs de preuves « à les mettre à la disposition de la DIC », la division des investigations criminelles. En plus, il annonce que la Section de recherches est mise « aux trousses des diffuseurs du rapport de l’IGE ».

Tout cela fait dire à Le Quotidien que « Serigne Bass (est) sur la plateforme », avant d’indiquer que l’ITIE est « disposée à collaborer » au moment où Aliou Sall « renonce à sa plainte contre la BBC ».

Concernant l’appel à témoins lancé par le procureur, le magistrat précise que « ce n’est pas un guet-apens… On n’a pas en perspective des arrestations ou de l’intimidation ».

Si L’AS voit en ses propos un « réquisitoire de Serigne Bassirou Guèye », EnQuête note pour sa part que « le procureur envoie du gaz » sur l’affaire PETRO-TIM, qui en même temps déclare que « le chef de la DIC a été instruit de n’épargner personne ».

Mais comme pour jeter un pavé dans la mare, Walf Quotidien assimile la sortie du procureur à un « grand cirque ». Dans le journal, l’opposant Ousmane Sonko note qu’un « procureur ne parle pas ainsi » là où l’ancien PM Abdoul Mbaye estime qu’il attendait « sa réaction depuis un an ».

Dans L’Observateur, qui fait état d’un « écran de fumée autour de Aliou Sall », l’opposant Thierno Alassane Sall constate qu’on « veut enterrer l’affaire ».

A jour j -8 de la CAN de football, le milieu sénégalais Sidy Sarr, un des deux recalés de la liste définitive du sélectionneur Aliou Cissé, se dit « surpris et déçu » dans Record. Soulignant n’avoir « jamais imaginé» sa non sélection, le joueur affirme que « ce n’est pas la fin du monde ». Dans le même journal, le directeur technique national Mayacine Mar donne des explications sur la mise à l’écart de Sidy Sarr et de Santi Ngom.

Mais quand ces deux milieux de terrain quittent, selon Stades, « Cissé affine son trident du milieu », composé de Gana Guèye, Krépin Diatta et de Papa Alioune Ndiaye, en direction de la CAN 2019, prévue du 21 juin au 19 juillet 2019 en Egypte.

Le président sénégalais Macky Sall en visite officielle en Côte d’Ivoire du 20 au 22 juin

Le président sénégalais Macky Sall effectue une visite officielle en Côte d’Ivoire du 20 au 22 juin 2019, a annoncé mercredi à Abidjan le porte-parole du gouvernement ivoirien, Sidi Touré, à l’issue d’un Conseil des ministres.« Nous avons la chance de recevoir la visite officielle du  président du Sénégal du 20 au 22 juin 2019, Son excellence le président  Macky Sall », a indiqué le porte-parole du gouvernement ivoirien Sidi  Touré, face à la presse, à la présidence de la République.

Le  chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara a soutenu le président Macky  Sall lors de la campagne présidentielle pour son second mandat. Outre,  les questions politiques, les deux hommes d’Etat échangeront sur la  coopération bilatérale et régionale.

Depuis son  élection à la tête du Sénégal pour son second mandat, avec 58,27% % des  suffrages dès le premier tour du scrutin, tenu le 24 février 2019,  c’est la première visite officielle que va effectuer le chef de l’Etat Macky  Sall en Côte d’Ivoire. 

Sénégal : l’ITIE pour un meilleur encadrement des conditions d’octroi des permis et licences dans le secteur extractif

Le Comité National de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives du Sénégal (CN-ITIE), dans un communiqué parvenu mercredi à APA, recommande un meilleur encadrement des conditions d’octroi des permis et licences dans le secteur extractif en précisant notamment les critères techniques et financiers à utiliser dans les procédures.Le CN-ITIE dit également suivre « avec beaucoup d’intérêt » l’actualité nationale relative à l’octroi et aux opérations de cession des blocs pétroliers et gaziers Cayar Offshore Profond et Saint Louis Offshore Profond et s’engage à apporter « sans réserve » son soutien à tout organe habilité à faire la lumière sur cette affaire.

Dans une enquête diffusée le 02 juin dernier, la BBC affirme, en effet, détenir les preuves qu’Aliou Sall, frère cadet du président de la République Macky Sall, aurait touché des pots-de-vin liés à l’attribution des deux champs pétroliers et gaziers précités à l’homme d’affaires Frank Timis, en 2012. 

Malgré le démenti d’Aliou Sall, l’affaire continue de défrayer la chronique et le ministre de la Justice a finalement saisi, lundi dernier, le procureur de la République pour enquêter sur l’ensemble des « faits allégués ». 

Le Comité National ITIE informe par ailleurs de la mise en place prochaine du registre public des propriétaires des entreprises extractives en vertu de l’exigence 2.5 de la Norme ITIE 2016. Ladite exigence permet de lutter contre les conflits d’intérêts, le blanchiment.

Le Comité National ITIE précise que l’ITIE n’a pas une vocation d’auditrice visant à établir la matérialité des faits ou à incriminer des personnes mais que sa mission principale est de veiller à la publication régulière de toutes les recettes tirées de l’exploitation des industries extractives ainsi que de tous les paiements versés à l’Etat par les sociétés extractives.

Le Comité National ITIE est également chargé de proposer au Gouvernement toutes réformes visant à améliorer la gouvernance du secteur extractif. 

 

 

Sénégal : Aliou Sall suspend sa plainte contre la BBC

Aliou Sall a suspendu les poursuites judiciaires promises contre le British Broadcasting Corporation (BBC) après la publication de l’enquête intitulée « Le scandale énergétique de 10 milliards de dollars (5855 milliards F CFA) », annonce l’avocat du frère du président Mack Sall, dans un communiqué dont APA a reçu copie mercredi.D’emblée, Me Mouhamadou Moustapha Dieng fait remarquer que son « client avait publiquement manifesté sa ferme volonté d’intenter des poursuites judiciaires contre les auteurs, co-auteurs ou complices de cette production ».

Toutefois, a-t-il souligné, « le ministre de la Justice a annoncé la saisine du Procureur Général de la Cour d’Appel de Dakar pour l’ouverture d’une enquête portant sur les mêmes faits ». Partant de là, l’avocat à la Cour a précisé que « les dispositions de la Loi pénale en vigueur font temporairement obstacles à cette détermination ».

A cet effet, le juriste a convoqué l’article 226 alinéa dernier du Code de Procédure Pénale qui dispose : « Dans toute autre circonstance et envers toute autre personne non qualifiée, lorsque le fait imputé est l’objet de poursuites commencées à la requête du Ministère Public, ou d’une plainte de la part du prévenu, il sera, durant l’instruction qui devra avoir lieu, sursis à la poursuite et au jugement du délit de diffamation ».

Par conséquent, Me Mouhamadou Moustapha Dieng en a conclu que « toute action judiciaire, engagée dans ces conditions, risque d’être paralysée par l’action du parquet. C’est pourquoi, nous avons engagé un recours non juridictionnel en attendant l’issue de l’action du ministère public ».

En d’autres termes, le conseil du Directeur Général de la Caisse de dépôts et consignations (CDC) a indiqué que « cette voie de droit (leur) commande de saisir au préalable la BBC d’une réclamation qui l’oblige à ouvrir une enquête sur la fiabilité des informations ainsi que sur le respect par la journaliste Mayeni Jones des normes éthiques régissant l’exercice de la profession ».

En cas de rejet de cette réclamation, l’avocat d’Aliou Sall se réserve le droit de porter l’affaire devant l’Office Fédéral de la Communication du Royaume-Uni de Grande Bretagne et d’Irlande du Nord (Ofcom), non sans mentionner que c’est « la seule instance de recours habilitée à se prononcer en appel » sur cette affaire.

Enfin, l’avocat à la Cour a informé que la « requête sera déposée auprès du médiateur de la BBC à Londres (Angleterre), ce mercredi 12 juin 2019».

Dans une enquête, la chaîne britannique a révélé qu’Aliou Sall aurait permis à Frank Timis, un homme d’affaires roumano-australien, de décrocher des contrats pétro-gaziers au Sénégal moyennant des rémunérations indues, c’est-à-dire 25.000 dollars (14,6 millions F CFA) par mois et pendant cinq ans. Ce qui fait un pactole de 1,5 million de dollars (878 millions F CFA) versé à Aliou Sall.

Pour l’heure, le mis en cause a nié en bloc toutes les accusations de corruption et son avocat Me Mouhamadou Moustapha Dieng a soutenu que « les faits rapportés (par la BBC) sont inexacts ».

Can 2019 : les 23 Lions d’Aliou Cissé sont connus

La Fédération Sénégalaise de Football (FSF) a dévoilé, dans un communiqué reçu mercredi à APA, la liste définitive des 23 joueurs retenus par le sélectionneur national Aliou Cissé pour prendre part à la Coupe d’Afrique des Nations 2019 prévue du 21 juin au 19 juillet en Egypte.Le coach Aliou Cissé avait rendu publique, le 31 mai dernier, une pré-liste de 25 joueurs. Pour se conformer au règlement de la compétition, le capitaine de la génération 2002 devait se séparer de deux internationaux.

Finalement, ce sont les milieux de terrain Sidy Sarr (FC Lorient, France) et Santy Ngom (Nancy, France) qui ont quitté la Tanière. Les Lions, aussitôt après la remise du drapeau national par le président de la République Macky Sall, se sont rendus à Alicante (Espagne) pour y effectuer un stage de préparation.

Ains, les poulains d’Aliou Cissé ont étrillé (7-0), hier mardi, l’équipe U19 de Murcia (Espagne). Le stage d’Alicante se termine demain jeudi.

L’équipe nationale du Sénégal va ensuite se rendre au Caire (Egypte), vendredi matin par vol spécial, afin de préparer son match amical contre le Nigeria prévu 16 juin 2019 à Ismaïlia.

La liste des 23 Lions sélectionnés :

Gardiens (3) : Abdoulaye Diallo (Rennes, France), Alfred Gomis (Spal, Italie) et Edouard Mendy (Reims, France).

Défenseurs (7) : Moussa Wagué (FC Barcelone, Espagne), Lamine Gassama (Göztepe Spor Kulübü, Turquie), Salif Sané (Schalke 04, Allemagne), Kalidou Koulibaly (Naples, Italie), Youssouf Sabaly (Girondins de Bordeaux, France), Saliou Ciss (Valenciennes, France) et Pape Abou Cissé (Olympiacos FC, Grèce).

Milieux (6) : Cheikhou Kouyaté (Crystal Palace, Angleterre), Henri Saivet (Bursaspor, Turquie), Idrissa Gana Guèye (Everton, Angleterre), Pape Alioune Ndiaye (Galatasaray, Turquie), Krépin Diatta (FC Bruges, Belgique) et Alfred Ndiaye (Malaga, Espagne).

Attaquants (7) : Ismaïla Sarr (Rennes, France), Keïta Diao Baldé (Inter Milan, Italie), Sada Thioub (Nîmes Olympique, France), Sadio Mané (Liverpool, Angleterre), Moussa Konaté (Amiens, France), Mbaye Hamady Niang (Rennes, France) et Mbaye Diagne (Galatasaray, Turquie).

Sénégal : hausse de 7% des ressources mobilisées par l’Etat

Les ressources et dons mobilisés par l’Etat du Sénégal à fin avril 2019 ont connu une hausse de 6,9% comparés à la même période de l’année 2018, selon les données de la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE).Ces ressources et dons sont évalués à 719,80 milliards de FCFA contre 673,10 milliards de FCFA à fin avril 2018, soit une augmentation de 46,7 milliards de FCFA (1 FCFA équivaut à 0,0017 dollar). Selon la DPEE, cette progression «reflète l’augmentation des recettes budgétaires, partiellement contrebalancée par le repli des dons».

Les recettes budgétaires à hauteur de 680,70 milliards de FCFA, se sont accrues de 70,8 milliards de FCFA. Quant aux dons, d’un montant de 39,1 milliards de FCFA, ils ont diminué de 14,40 milliards de FCFA.

La DPEE explique la progression des recettes budgétaires principalement par leur composante fiscale (658,9 milliards) qui s’est confortée de 12,6%, à la fois portée par les impôts indirects (plus 17,1%) et directs (plus 6,3%).

Concernant les impôts indirects, leur accroissement est essentiellement du aux bonnes performances des recouvrements (droits et taxes) au cordon douanier (plus 33,5 milliards) et à la taxe spécifique pétrole (plus 20,1 milliards).

Au sujet des impôts directs, la DPEE note un raffermissement de 12,8 milliards de FCFA tiré par l’impôt sur le revenu (130,4 milliards) qui s’est accru de 12,9%.

Toutefois, la bonne orientation des recettes budgétaires a été atténuée par les replis respectifs des recouvrements de la TVA intérieure hors pétrole (75,4 milliards) et des dividendes (5 milliards) de 12,4 milliards et 2,1 milliards.

Le « déballage » de l’opposition sur l’affaire Aliou Sall au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA font focus sur la sortie de trois leaders de l’opposition, regroupés autour du Congrès de la renaissance démocratique (CRD) pour dire tout ce qu’ils savent du « scandale à 10 milliards de dollars » révélé par la BBC et impliquant Aliou Sall, le frère du chef de l’Etat.Si ce n’était pas « le grand déballage », selon EnQuête, Le Quotidien est convaincu pour sa part d’avoir assisté à « un CRD de dénonciation » hier mardi lors de la conférence de presse organisée par les anciens ministres Abdoul Mbaye et Thierno Alassane Sall ainsi que le député Mamadou Lamine Diallo.

Concernant les deux premiers dans EnQuête, ils « révèlent une transaction conclue entre Timis corp et BP, en avril 2017, portant paiement de 250 millions de dollars US (137 milliards de francs CFA) ». Ils dénoncent une « clause secrète qui ouvre la voie à des paiements, sur 40 ans, à d’autres entités contrôlées par d’autres personnes que Frank Timis ».

Ces opposants accusent, en outre dans Le Quotidien, Macky Sall de « haute trahison » et annoncent « une plainte devant la CREI contre Aliou Sall », la cour de répression de l’enrichissement illicite qui a condamné Karim Wade.

Mettant tout justement « le feu au… pétrole », selon Vox Populi, les trois leaders du CRD « veulent (également) traduire Macky, Aly Ngouille et Boune Dionne devant la Haute Cour de justice pour +haute trahison+ ».

Le journal renseigne en outre que le procureur de la République sera en conférence de presse cet après-midi pour aborder entre autres ce sujet brûlant, pour lequel une enquête va être ouverte.

Et déjà, annonce L’AS, « des IGE (inspecteurs généraux d’Etat seraient) dans le viseur de la justice ».

Toutefois, le ministre du Pétrole et des Energies, Mouhamadou Makhtar Cissé, fait un « état des lieux » du pétrole et du gaz dans un entretien avec le quotidien national Le Soleil.

« Notre pays sera plus un futur pays gazier que pétrolier… Il est heureux que le procureur de la République ait été saisi pour l’ouverture d’une information judiciaire », a déclaré entre autres l’ancien directeur de la société nationale d’électricité.

Malgré cela, L’Observateur note une « nouvelle bombe » qui s’abat sur le régime de Macky Sall à cause de l’environnement économique et des affaires au Sénégal. Ce contexte, poursuit le journal, a conduit « la Banque mondiale (à) déclasse(r) le Sénégal » qui fait partie désormais des « 4 pays relégués dans la catégorie des pays à faible revenu ».

Sur la première sortie des Lions à la CAN, devant débuter d’ici 9 jours en Egypte, la star sénégalaise « Sadio (Mané serait) incertain contre Tanzanie » à cause d’avertissements reçus à la phase de qualification, explique le quotidien sportif Record. Une situation qui met déjà la fédération dans un « branle-bas » qui l’oblige à saisir la CAF.

Un forum régional sur la Zlecaf prévu à Dakar du 24 au 25 juin

Un forum régional sur les enjeux liés à la mise en œuvre de la Zone de Libre-Echange Continentale Africaine (Zlecaf) et son impact pour les régions d’Afrique de l’Ouest et Centrale se tiendra du 24 au 25 juin 2019 à Dakar, a appris APA mardi auprès de la Commission Economique pour l’Afrique (Cea).« Le forum, qui est organisé conjointement par la Commission Économique pour l’Afrique (CEA), le gouvernement sénégalais, la Commission de l’Union Africaine et l’Union Européenne, est conçu comme un espace de dialogue régional et multi-acteurs sur l’ensemble des enjeux liés à la mise en œuvre de la ZLECAf dans les États francophones de la CEDEAO et la CEEAC », rapporte un communiqué de la CEA.

 Sur le thème « La ZLECAf en marche : Approfondir l’intégration africaine pour un continent prospère », les parties prenantes (décideurs politiques, acteurs économiques, organisations de la société civile et instituts de recherche) seront invitées à formuler des recommandations sur les voies et moyens à déployer afin que la ZLECAf soit porteuse d’un changement tangible, inclusif et durable pour les économies de la sous-région, notamment en termes d’industrialisation, de diversification économique et de création d’emplois, poursuit notre source.

« Ce forum vise à susciter des échanges constructifs afin de tirer les leçons de l’intégration régionale et évaluer dans quelle mesure les Communautés Économiques Régionales peuvent servir de socle pour libérer le potentiel commercial de la ZLECAf en Afrique de l’Ouest et Centrale », a dit Adeyinka Adeyemi, Conseiller principal de la CEA auprès du Centre africain pour la politique commerciale (ATPC) cité par le communiqué.

Décès à Dakar de l’ambassadeur de la Russie

L’ambassadeur de la Fédération de Russie au Sénégal, Serguey Kyutlov est décédé, mardi à Dakar, annonce un communiqué du ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur.Selon le texte, le ministère des Affaires Etrangères et des Sénégalais de l’extérieur présente condoléances à la famille de l’ambassadeur, au peuple russe et au corps diplomatique accrédité à Dakar.

Le Sénégal satisfait totalement ses besoins en semences de qualité (Officiel)

Grâce à plusieurs programmes et projets déroulés par le Gouvernement sénégalais, les besoins du pays en semences de qualité sont satisfaits totalement, a affirmé, mardi à Dakar, Tanor Dieng, Conseiller technique du ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural.« Au Sénégal, il y a une satisfaction totale des besoins en semences de qualité. Ce qui permettra d’exporter le surplus de semences dans la sous-région, voire dans d’autres continents », a indiqué M. Dieng, rappelant que le Sénégal est accrédité depuis 4 ans aux normes OCDE et depuis deux mois, le laboratoire de la division des semences du MAER qui se trouve au sein de la Direction de l’Agriculture est accrédité aux normes internationales IFTA.

Le Conseil technique du ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural (MAER) ouvrait un atelier de consultation régional sur la mise en œuvre de la réglementation harmonisée des semences en Afrique de l’Ouest. Cette rencontre de deux jours est organisée par le Conseil Ouest et Centre africain pour la recherche et le développement agricoles (CORAF/WECARD) et l’Initiative TAAT (Technologies pour la transformation de l’agriculture en Afrique) de la Banque africaine de développement (BAD).

De l’avis Tanor Dieng, avec ses efforts, le Sénégal est en tête des pays ouest africains qui ont atteint un bon niveau de performance en matière de semences.

Suffisant pour qu’il rappelle que lors de la campagne agricole 2018-2019, le Gouvernement sénégalais avait mis en place 119 mille de semences certifiées, dont 56 mille tonnes de semences d’arachide et 20 mille tonnes de semences pour les autres variétés (maïs, sorgho, sésame et niébé).

« L’Etat avait également mis en place 700 mille tonnes de semences de riz », a rappelé le Conseiller technique du MAER, non sans préciser que depuis cinq ans, l’Etat sénégalais alloue annuellement 13 milliards f cfa pour subventionner 75 mille tonnes de semences d’arachide et 9 milliards f cfa pour les autres semences.

Près de 420 mille candidats à l’assaut du CEP 2019 au Burkina

Au total, 419.260 élèves sont candidats au Certificat d’études primaires (CEP), dont les épreuves écrites pour la session 2019 ont débuté, mardi, au Burkina Faso, a-t-on appris auprès du ministère de l’Education nationale.Selon un communiqué de la Direction de la communication et de la presse ministérielle (DCPM) parvenu à APA, le nombre de candidats à la session 2019 du CEP est en hausse de 29.751, soit 7,6% comparativement à la session 2018.

Les 419.260 candidats au CEP 2019 au Burkina Faso comptent 223.529 filles (53,3%) et 195.731 garçons (soit 46,68%).

Les statistiques fournies par la DCPM révèlent également que les candidats au CEP 2019 sont répartis dans 1907 centres d’examen pour 8781 salles de composition.

Les compositions de l’examen vont se dérouler du 11 au 13 juin 2019, les corrections sont prévues du 17 au 20 juin et les premiers résultats sont attendus entre les 20 et 21 juin 2019.

La phase écrite de la session 2019 des examens scolaires au Burkina Faso a débuté le 6 juin dernier avec le Brevet d’études premier cycle (PEPC) et le Certificat d’aptitude professionnelle (CAP). 

Ces examens scolaires se déroulent dans un contexte sécuritaire délétère dû au terrorisme dans certaines zones du pays, obligeant l’Etat à prévoir des sessions spéciales dans lesdites localités. 

Un officiel sénégalais pour une meilleure surveillance du marché de la Cedeao

Dans l’espace de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), toutes les parties concernées doivent travailler à l’amélioration de la surveillance du marché, a prôné, mardi à Dakar, Adama Baye Racine Ndiaye, Secrétaire général du ministère du Développement industriel et de la Petite et Moyenne industrie.« La mise en œuvre des règlements techniques au sein de la Cedeao incombe aux structures nationales en charge des contrôles officiels, à savoir les structures en charge du contrôle qualité des produits à l’importation, de la production locale et dans la chaîne de distribution des produits. Mais force est de reconnaître que la pratique actuelle de la surveillance du marché dans l’espace Cedeao a besoin d’être améliorée », a dit M. Ndiaye à l’ouverture d’un atelier de validation des projets de documents relatifs à la procédure d’harmonisation des règlements techniques de la CEDEAO.

Dans son discours dont APA a obtenu copie, M. Ndiaye a souligné que les organismes de surveillance du marché ne disposent pas d’un cadre d’échanges d’informations rapides entre eux pour le traitement des cas de non-conformité. « Il s’y ajoute, a-t-il indiqué, que les produits importés dans l’espace Cedeao sont testés à la fois par plusieurs organismes de surveillance du marché, sans aucune coordination ».

« Face à cette situation, le Conseil des ministres statutaire de juin 2017 a autorisé la création de l’agence de la qualité de la Cedeao (Ecowaq) dont l’une des missions est d’assurer la coordination et le secrétariat des différentes composantes de l’Infrastructure régionale qualité (Irq) au nombre desquelles un Comité communautaire de règlementation technique (Ecoreg) », a expliqué Adama Baye Racine Ndiaye, Secrétaire général du ministère du Développement industriel et de la Petite et Moyenne industrie.

Pour Mamadou Traoré, Commissaire de la Cedeao en charge de l’industrie et de la promotion du secteur privé, tenant compte de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), du Tarif extérieur commun (Tec) de la Cedeao ou encore des accords commerciaux en cours de négociation avec des partenaires clés comme l’Union européenne, il convient pour l’Afrique de l’ouest de disposer d’un mécanisme d’harmonisation et de règlementation technique consensuel.

« Ce mécanisme, a suggéré M. Traoré, doit être apte à permettre aux opérateurs économiques de la région de tirer le meilleur profit de toutes ces opportunités commerciales ».

Ouverture à Dakar du 17e sommet africain de l’énergie et du pétrole en Afrique

La 17ème édition de la Conférence & Exposition de l’énergie et du pétrole en Afrique (SIEPA) axée sur « l’avenir de la chaîne de valeur énergétique du Sénégal » s’est ouverte ce mardi à Dakar, a constaté APA.Organisée par l’Association pour le développement de l’énergie en Afrique en collaboration avec l’Association du Sénégal pour le développement de l’énergie en Afrique (ASDEA) et AME TRADE LTD, cette rencontre réunit 41 orateurs de l’industrie pétrolière et gazière pour débattre des nouvelles perspectives en matière d’énergie et d’hydrocarbures, ainsi que la stratégie à adopter à la suite des découvertes majeures de pétrole et de gaz aux larges des côtes sénégalaises.

Prévue jusqu’au 13 juin, la rencontre abordera différents thématiques liées entre autres au rôle des traders et des financiers dans le secteur pétrolier, le développement des capacités de production, la place des énergies renouvelables dans les politiques publiques, etc.

Présidant la cérémonie d’ouverture, le directeur de cabinet du ministre de l’Energie et du Pétrole, Abdoulaye Dia, s’est félicité de l’organisation de cette rencontre à Dakar et rappelé la vision de l’Etat en matière d’électricité.

Celle-ci consiste, d’après M. Dia, à satisfaire la demande au moindre coût à travers une utilisation du gaz local dans une stratégie « Gaz to Power » mise en place par l’Etat du Sénégal et qui a pour effet de protéger le secteur de l’électricité des chocs extérieurs liés aux variations des cours des matières premières comme le pétrole.

« Nous voulons ainsi sortir de la tyrannie du pétrole mais aussi diversifier la composition de la production d’énergie électrique en améliorant le mixte énergétique », a-t-il dit.

Abdoulaye Dia a, par ailleurs, souligné que l’Etat compte améliorer la « viabilité financière » du secteur et des entreprises du pays pour réduire voire supprimer les subventions faites aux consommateurs pour le gel des tarifs et permettre de dégager des ressources suffisantes pour atteindre l’accès universel de l’électricité en 2025.

De même, les pouvoirs publics envisagent une transformation industrielle et institutionnelle du secteur avec le don de 600 millions de dollars offert par le Millenium Challenge Account (MCA), a ajouté le directeur de cabinet du ministre de l’Energie et du Pétrole.

Légère hausse des importations du Sénégal

Les importations du Sénégal au cours du mois d’avril 2019 ont connu une légère hausse de 3,9% comparées au mois précédent, rapporte une note de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD) reçue mardi à APA.Ces importations sont évaluées à 322,20 milliards de FCFA contre 310,10 milliards de FCFA au mois de mars 2019, soit un relèvement de 12,10 milliards de FCFA (1 FCFA équivaut à 0,0017 dollar). « Cette hausse est imputable à celle des achats à l’extérieur de maïs (4,8 milliards de FCFA contre 1,4 milliard de FCFA au mois précédent), de riz (plus 36,7%) et de métaux communs (plus 16,8%)», explique l’ANSD.

Par ailleurs, ajoute l’ANSD, l’absence d’importations d’huile brute de pétrole au mois précédent contre 21,8 milliards de FCFA au cours de la période sous revue a renforcé cette tendance à la hausse.

Toutefois, cette augmentation des importations a été modérée par le repli des achats à l’extérieur d’autres machines et appareils (moins 36,4%) et de produits pétroliers finis (moins 22,3%).

Comparées au mois d’avril 2018, les importations ont connu une hausse de 19,6%. Leur cumul à fin avril 2019 s’est établi à 1287,60 milliards de FCFA contre 1212,10 milliards de FCFA pour la période correspondante en 2018, soit une hausse de 6,2%.

Les principaux produits importés par le Sénégal, au cours de la période sous revue, sont les produits pétroliers finis (32,2 milliards de FCFA), les autres machines et appareils (25,3 milliards de FCFA), le riz (22,6 milliards de FCFA), les huiles brutes de pétrole (21,8 milliards de FCFA) et les métaux communs (17 milliards de FCFA).

Les principaux fournisseurs du Sénégal sont la France (18,4%), la Chine (9,1%), le Nigéria (6,8%), la Turquie (6,3%) et l’Inde (6,1%).

L’entrée en scène du parquet dans l’affaire Aliou Sall à la Une de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA campent sur l’actualité du moment dans le pays : les révélations de la BBC sur les contrats pétroliers impliquant le frère du président, Aliou Sall, avec cette fois une nouvelle tournure notamment la saisine du procureur pour enquêter sur l’affaire.« Affaire PETRO-TIM : le Parquet en scène », titre EnQuête, soulignant que l’information judiciaire demandée par le ministère de la Justice « pourrait ébranler de gros calibres dont Nafy Ngom Keita », l’ancienne présidente de l’OFNAC, l’office chargé de lutter contre la corruption.

« Nafy Ngom Keita, la cible du Palais », croit savoir L’Observateur, titrant en Une « BBC sort les +cafards+, Macky cherche la +taupe+ ». Le journal ajoute également qu’un journaliste est dans le viseur de la Justice « pour diffusion du rapport de l’IGE », l’Inspection générale d’Etat.

Mais si « l’Etat saisit le Parquet », précise Le Soleil, cela vise justement à éclairer la lanterne des Sénégalais sur les contrats pétroliers et le rapport de l’IGE.

Et malgré ce qui a été avancé la semaine dernière par une certaine presse, note le quotidien national, « la Commission de surveillance de la CDC (Caisse de dépôt et consignations)  dément avoir été instruite de relever Aliou Sall de ses fonctions de Directeur général ».

Toutefois à cause de ce « scandale » autour du pétrole et du gaz, « le Sénégal va perdre ses partenaires économiques et financiers », alerte dans Sud Quotidien l’expert financier Mohamed Dia.

Encore que dans la gestion de cette affaire, « Macky Sall (est) lâché par ses alliés », constate WalfQuotidien, soulignant en outre que l’opposition et la société civile « accentuent la pression ».

Revenant sur le rapport de l’IGE sur PETRO-TIM, Le Quotidien fait une rétrospective « sur la 1ère découverte » en plaquant en Une une de ses publications datées de mai 2017 sous le titre « Le rapport profond de l’IGE ».

En football, le quotidien Record inspecte la poule des Lions à la CAN, devant débuter dans 10 jours en Egypte, et donne la parole au capitaine Cheikhou Kouyaté qui appelle à « se méfier du Kenya et de la Tanzanie ».

Par ailleurs, le journal annonce que parmi les 25 Lions présélectionnés – la liste définitive des 23 Lions sera dévoilée ce mercredi -, seul Sadio Mané manque encore à l’appel.

La star de Liverpool ne prendra sûrement pas part au match amical, ce soir à 16h,  contre Real Murcie, un club espagnol… pays que le Sénégal a choisi, « dans la chaleur et loin des regards », pour préparer cette CAN qu’il espère gagner pour la première fois.

 

Iftar à Médine : un grand moment de partage de nourriture sur fond de piété

La coupure du jeûne dans l’immense Masjid al-Nabawi (mosquée du Prophète) de Médine, la « ville lumineuse » où reposent Mohammed (Paix, bénédictions et salut sur Lui, PBSL) et ses compagnons Abou Bakr et Omar, est un inoubliable moment de partage de nourriture orchestré par des milliers de fidèles dont la générosité n’est en rien freinée par la différence de leurs lieux de provenance.Deux heures de temps déjà avant l’âzane du crépuscule, l’appel à la prière symbolisant l’heure de la coupure du jeûne, le service de distribution alimentaire est enclenché à l’intérieur de la mosquée. Sur de longues toiles étalées devant chaque rangée de fidèles sont déposés plusieurs mets : pain, dattes, boites de lait caillé, noix de cajou et café chaud.

Au fur et à mesure qu’on orne les toiles et qu’approche l’heure de la coupure, des fidèles récitent fiévreusement le Coran là où d’autres, debout devant le mausolée du Prophète (PBSL), formulent tous les souhaits qu’ils ont en tête, conformément au récit mohammadien qui enseigne que la prière avant l’iftar est de facto exaucée.

Quelques fidèles, dans l’attente de l’appel à la prière, font preuve de générosité en partageant avec leurs voisins une partie de la nourriture qu’ils viennent de recevoir.

C’est le cas de ce Pakistanais. Venu à Médina après sa oumra, il a confié à l’envoyé spécial de APA que le nom du « Sénégal » ne lui disait rien, mais s’est par contre montré très généreux en partageant son eau de « zam-zam », ses dattes et son lait caillé. Ce breuvage est mélangé ici avec une épice avant qu’on y trempe son pain.

Si dans les mosquées sénégalaises, on coupe le jeûne avec des dattes, du café et quelques gorgées pour ensuite prier, le procédé est tout autre à Médine ou à La Mecque. Dans ces deux villes « sacrées », séparées par une distance de 400 km, l’Iftar (ndogou, en wolof) est plus consistant. Ainsi, il  peut prendre une bonne dizaine de minutes avant la prière du crépuscule.

Quand à un peu plus de 19h, retentit l’âzane dans cette ville qui a accueilli le prophète Mohammed (PBSL) il y a 1440 années, les fidèles coupent aussitôt leur jeûne, qui démarre en Arabie Saoudite à un peu plus de 4 heures du matin.

Grand moment de solidarité et de partage, la rupture dans la sainte de Médine donne lieu à incessant échange de nourritures où les gobelets d’eau et les dattes volent de main en main.  Chaque fidèle cherchant coûte que coûte à partager avec son « frère », dans le but d’avoir une pluie de bénédictions divines.

Toutefois à La Mecque et à Médine, n’importe qui n’est pas habilité à distribuer de la nourriture pour l’Iftar, selon Cheikh Horma, journaliste mauritanien qui atteste avoir regardé « beaucoup de documentaires » sur les pratiques du Ramadan en Arabie Saoudite.

Selon ce confrère, la distribution alimentaire pendant le Ramadan est depuis des siècles la « chasse gardée » de certaines familles ou tribus de La Mecque et de Médine. A l’en croire,  l’opération qui « s’hérite de père en fils » s’avère délicate, surtout dans sa phase concernant le respect de la configuration des rangées des fidèles.

De même, soutient-il, ces familles — dont certaines sont parmi les exploitants du pétrole — sont les seules ayant la possibilité de distribuer de la nourriture dans l’enceinte de la mosquée, puisqu’elles ont une autorisation publique « renouvelée » en permanence.

« Les Saoudiens aiment partager, surtout en période de Ramadan. Partout ils hèlent les gens à venir couper leur jeûne avec eux. C’est une culture ici », a conclu Cheikh Horma.

Cette assertion s’est vérifiée loin de La Mecque et de Médine quand, à la mosquée de l’aéroport de Djeddah où s’apprêtait à embarquer pour le retour l’envoyé spécial de APA,  un groupe d’hommes assis en cercle l’a chaleureusement prié de venir partager l’Iftar. Au menu de ce dernier repas pris en terre sainte de l’Islam : du pain et du lait caillé.

Sénégal : Aliou Cissé convoque 25 Lions pour la Can

Aliou Cissé, le sélectionneur de l’équipe nationale du Sénégal a rendu publique, vendredi à Dakar, une liste de 25 joueurs sélectionnés pour la Coupe d’Afrique des nations 2019 prévue du 21 juin au 19 juillet en Egypte.Le coach des Lions du Sénégal a opté pour la continuité car à l’exception du latéral Saliou Ciss et du milieu de terrain Henri Saivet, tous les autres sélectionnés ont pris part aux derniers rassemblements de la tanière.

Liste des 25 Lions sélectionnés :

Gardiens (3) : Abdoulaye Diallo (Rennes, France), Alfred Gomis (Spal, Italie) et Edouard Mendy (Reims, France).

Défenseurs (7) : Moussa Wagué (FC Barcelone, Espagne), Lamine Gassama (Goztepe Spor Kulubu, Turquie), Salif Sané (Schalke 04, Allemagne), Kalidou Koulibaly (Naples, Italie), Youssouf Sabaly (Girondins de Bordeaux, France), Saliou Ciss (Valenciennes, France) et Pape Abou Cissé (Olympiacos FC, Grèce).

Milieux (8) : Cheikhou Kouyaté (Crystal Palace, Angleterre), Henri Saivet (Bursapor, Turquie), Idrissa Gana Guèye (Everton, Angleterre), Sidy Sarr (FC Lorient, France), Pape Alioune Ndiaye (Galatasaray, Turquie), Krépin Diatta (FC Bruges, Belgique), Alfred Ndiaye (Malaga, Espagne) et Santy Ngom (Nancy, France).

Attaquants (7) : Ismaïla Sarr (Rennes, France), Keïta Diao Baldé (Inter Milan, Italie), Sada Thioub (Nîmes Olympique, France), Sadio Mané (Liverpool, Angleterre), Moussa Konaté (Amiens, France), Mbaye Hamady Niang (Rennes, France) et Mbaye Diagne (Galatasaray, Turquie).