Douanes-Entreprises: «un partenariat gagnant-gagnant»

Améliorer la performance par le partenariat Dans le cadre de la célébration de la journée du 26 janvier, consacrée Journée internationale des douanes, la direction générale des Douanes du Mali a organisé la première édition du colloque douane entreprise au CICB. Le thème central était : « douanes- entreprises : améliorer la performance par le partenariat ». En effet, pour les douaniers, le 26 janvier est une journée spéciale qui permet de souligner les efforts des hommes et des femmes travaillant dans les administrations douanières du monde entier. Aussi, elle donne l’occasion de rappeler le rôle fondamental des douanes à  assurer la sécurité et la prospérité des nations. Ainsi, selon le DG des Douanes, Amadou Togola, les administrations douanières constituent le pivot de toute transaction transfrontalière et sont, par définition, responsables de l’application de nombreuses réglementations dans les domaines fiscaux, sanitaires, environnementaux, sécuritaires et économiques. Cette position qu’elles occupent dans le commerce international, pour lui, explique tout le rôle qu’elles peuvent et doivent jouer dans l’épanouissement des entreprises. Réforme au niveau de la douane du Mali Consciente de cette réalité, à  en croire M. Togola, la direction générale des douanes a entrepris depuis un certain nombre d’années un ensemble de réformes. Comme l’informatisation, qui concerne toutes les procédures douanières, et permet aujourd’hui aux entreprises d’effectuer en ligne un plus grand nombre de formalités douanières à  partir de leurs locaux, a-t-il souligné. En outre, selon la notation du Directeur général des douanes du Mali, les récentes visites effectuées dans certaines unités industrielles, aux sièges de corporations ou d’organismes professionnels pour s’enquérir de leurs attentes sont autant de preuves concrètes de la volonté de l’administration des douanes pour bâtir un partenariat avec les opérateurs économiques. Et le DG de préciser que l’organisation de ce colloque est assurément pour la douane une invite à  aller plus loin dans ce partenariat. Ainsi, l’objectif recherché à  travers ce partenariat est multiple. Il s’agit, en tout premier lieu de mettre en place un cadre adéquat et dynamique, permettant de cerner les difficultés auxquelles les opérateurs économiques se heurtent dans l’exercice de leurs activités. Aussi, de chercher les solutions appropriées aux difficultés identifiées. Et enfin d’envisager des dispositions novatrices, en termes de facilitation et de simplification des procédures, aptes à  soutenir le développement des entreprises. Main dans la main pour l’essor du Mali s’exprimant sous le même angle, le président de l’Organisation du Patronat et des Industrielles (OPI), Cyrile Aschcar, soutient que l’entreprise industrielle malienne a besoin de la douane pour son épanouissement. Puisque, selon lui, C’’est une entreprise qui souffre énormément. Pour Jeamille Bittar, président de la CCIM, non moins président du Conseil économique social et culturel, ce colloque constitue le signe de l’objectif du renouveau de l’action publique pour le souci d’asseoir un partenariat gagnant- gagnant avec le secteur privé. « Ce partenariat est une donnée incontournable pour le renouveau de l’action publique », a mentionné, pour sa part, le ministre de l’Economie et des Finances Sanoussi Touré. Avant d’exhorter la douane à  être à  l’écoute des opérateurs économiques et que toutes les parties s’engagent à  travailler ensemble pour l’essor de notre pays. Le rendez vous est pris pour l’année prochaine.

Coton, à quand le paiement des producteurs ?

Depuis le mois de mai dernier, l’Etat malien (à  travers le Ministère de l’Economie) avait promis aux bailleurs de fonds d’assurer le paiement aux producteurs de coton dans un délai très bref. Mais jusqu’à  présent, l’heureuse promesse tarde à  se concrétiser. En effet, sur les 13,4 milliards prévus pour le paiement du coton aux producteurs, le département de l’Economie avait promis à  la Banque Mondiale de débloquer 9 milliards de FCFA avant juillet 2009 pour solder le paiement du coton graine. Mais la précieuse manne financière n’est pas tombée à  l’échéance prévue. Selon une source proche du ministère de l’Economie, le retard accusé dans la mobilisation des fonds est imputable aux membres du cabinet du ministre Traoré, qui auraient maille à  partir avec certains acteurs du monde agricole. Le montant dû est ainsi resté sur papier. L’état reste redevable aux producteurs locaux Au 31 juillet 2009, à  peine 70% de la production a été payée, contre 90% pour la campagne précédente à  la même période. Le manque à  payer aux producteurs se chiffre aujourd’hui à  102 milliards de F CFA pour la Compagnie malienne de développement textile (CMDT). Or, si l’Etat venait à  verser les 9 milliards de F CFA, la CMDT devrait pouvoir boucler la campagne. l’autre défi tient au fait que les comptes 2008 de la CMDT, sous forme filialisée, ne sont toujours pas produits.

Prix du carburant : pas de répit pour les consommateurs

La commission a autorisé, après appréciation des différents acteurs présents de la commission, la reconduction du prix du carburant du mois de juin passé.Ainsi, l’essence super sans plomb reste à  635 FCFA le litre , le pétrole à  450 FCFA, 545 FCFA le litre du gasoil, le fuel oil à  355 FCFA le litre. Ces prix indicatifs doivent être affichés dans toutes les pompes des stations de vente du Mali à  compter du vendredi 10 juillet 2009 à  partir de minuit. Cette décision est le résultat de la rencontre mensuelle des membres de la Commission. Dans l’analyse comparative des prix fournisseurs, une augmentation du prix du carburant est palpable sur tous les axes d’approvisionnement du Mali. Un point de vue soutenu par les opérateurs qui expriment tenir le coût grâce à  la subvention faite par l’Etat sur le carburant. Cette hausse varie selon les zoneS d’approvisionnement. Au Sénégal, elle est de 7% à  13%, 10,1% à  15,8% pour Abidjan, Lomé de 7,7% à  13 % et Cotonou de 7,7% à  13,5%. Par ailleurs, les consommateurs s’attendaient à  une baisse du prix du carburant qui devrait agir sur le prix des produits commerciaux dans le marché. Ceci en guise des prévisions pour le mois de ramadan déjà  proche et pour permettre aux populations de mieux subvenir à  leurs besoins surtout en ces périodes d’hivernage. Il faut savoir que la Commission de Suivi du Mécanisme de Taxation des Produits Pétroliers est constituée de 3 Associations de Consommateurs, d’un représentant du Ministre de l’Economie et des Finances, du Syndicat Malien des Professionnels du Pétrole, du Groupe Professionnel des Pétroliers, de la Chambre de Commerce et Industrie du Mali, de la Direction Nationale de l’Energie, de la Direction Générale des Impôts, de la Direction Nationale du Commerce et de la concurrence et l’Office National des Produits Pétroliers. Cette commission a pour objectif d’agir sur le prix du carburant dans l’intérêt général de la population et l’approvisionnement du pays en produits pétroliers à  moindre coût.La rencontre entre les membres de la commission est mensuelle à  l’ONAP. C’’est le lieu de rappeler aux opérateurs économiques du Mali de se conformer aux normes des citernes prévues par la CEDEAO dans leur tonnage. Cette norme prévoit que les citernes soient de 51 tonnes à  la charge, alors qu’actuellement ces citernes sont à  55 tonnes voire 60 tonnes pour certaines. Cette mesure est prise dans le cadre de l’amélioration de la qualité des goudrons. Mais pour l’instant, «l’opération en est à  la phase de sensibilisation des transporteurs » selon le représentant des transporteurs.