Mali – Covid19 : la campagne de vaccination a débuté

Le Mali a débuté ce mercredi matin sa campagne de vaccination contre la Covid-19. La ministre de la Santé, Dr Fanta Siby a reçu la première injection du vaccin AstraZeneca, devant les caméras. En pleine polémique sur ce vaccin, les membres du comité scientifique se sont montrés rassurant. « Les bénéfices du vaccin l’emportent largement sur les effets néfastes ». Cette campagne qui débute par le personnel socio-sanitaire durera une semaine, les autres cibles (personnes âgées de 60 ans et plus, et celles vivant avec une comorbidité) suivront. Pour l’étape de Bamako, 21 046 personnes, 52 614 personnes agées de 60 ans et plus et 78 921 personnes vivant avec comorbidité sont attendues pour être vaccinées. 344 vaccinateurs et 516 volontaires seront mobilisés pour mener à bien cette campagne.

Mali – AstraZeneca : le doute s’installe

Environ une quinzaine de pays ont suspendu l’utilisation du vaccin anti Covid-19 AstraZeneca. Une série de suspensions « par précaution » pour certains, vu comme « politique » pour d’autres. Les autorités maliennes, qui ont reçu leurs premières doses le 5 mars 2021, attendent l’avis du comité scientifique pour la poursuite du plan de vaccination.

S’adressant aux membres du comité scientifique, ce 16 mars 2021, le tout nouveau conseiller spécial et haut représentant du président de la Transition pour la lutte contre le covid-19, le Dr Ibrahim Traoré leur demande de se prononcer sur le « principe de précaution à adopter par rapport au vaccin Astrazeneca ». Tout en leur suggérant qu’il « serait prudent au nom du dit principe de précaution de surseoir pour le moment à son utilisation, sous réserve d’acquisition d’autres types de vaccin ».

Notamment le Spoutnik V et le vaccin chinois de Sinovacc, dont la « présidence est sur le point d’acquérir 3 millions de doses », poursuit le communiqué du Haut représentant.

Si la survenue d’effets « indésirables », notamment de thromboses, justifie la série de suspensions européennes, c’est l’issue de l’enquête qui permettra de déterminer s’ils sont vraiment dus au vaccin. « Dans tous les cas, la vaccination n’a pas encore démarré ici », temporise un agent de santé. En Afrique, seule la RDC a déclaré suspendre le vaccin, dont plusieurs pays africains ont commandé des doses.

Enquêtes en vue

Le 16 mars 2021 le Président français Emmanuel Macron a reçu les membres du Conseil scientifique, avant un nouveau Conseil de défense prévu pour le lendemain.  La veille, la France avait décidé de la suspension de l’utilisation du vaccin AstraZeneca en attendant l’avis de l’Agence européenne du médicament (AEM). À l’instar de nombreux autres pays européens. « Actuellement, nous sommes toujours fermement convaincus que les avantages du vaccin AstraZeneca dans la prévention de la Covid-19, avec son risque associé d’hospitalisation et de décès, l’emportent sur le risque de ses effets secondaires », a déclaré Madame Emer Cooke, Directrice de l’AEM, lors d’une réunion ce 16 mars 2021.

Environ 17 millions de personnes en Europe et au Royaume-Uni ont reçu le vaccin AstraZeneca et « le nombre de cas de caillots sanguins signalés dans ce groupe est inférieur aux centaines de cas auxquels on pourrait s’attendre dans la population générale. Aucune preuve d’un risque accru de ces effets n’a été démontrée », selon un communiqué du laboratoire qui produit le vaccin publié le 14 mars 2021.

Jeudi 18 mars, l’agence européenne des médicaments a rendu ses conclusions. Elle a confirmé que le vaccin AstraZeneca était sûr et efficace. La majorité des pays européens qui avaient suspendu l’utilisation du vaccin vont reprendre les vaccinations avec. Seules, la Suède et la Norvège disent vouloir attendre.

Mali-Covid-19: Arrivée de 396.000 doses de vaccin AstraZeneca

Le président de la République Bah N’daw et le premier ministre Moctar Ouane ont réceptionné à l’Aéroport International de Bamako 396.000 doses de vaccin  AstraZeneca  ce vendredi 5 mars. Ce premier lot est une partie des vaccins maliens issus de la facilité covax, une solidarité internationale dont l’objectif est de veiller à ce que des vaccins covid-19 sûrs et efficaces soient disponibles et abordables pour tous les pays du monde, quel que soit leur niveau de revenu. La ministre de la santé ainsi que plusieurs diplomates étaient présents.

C’est à 11h 44 que le Boing 777 d’air France s’est immobilisé sur le tarmac de l’Aéroport international de Bamako avec à son bord, 396 000 doses de vaccin AstraZeneca. Le Mali est le premier pays du Sahel central à recevoir ces vaccins en Afrique de l’Ouest dans le cadre de la Covax, dont le but est de fournir 2 milliards de doses de vaccins covid-19 à 85 pays d’ici à la fin de 2021. Le premier ministre s’est réjoui de l’arrivée des vaccins et a assuré, avec les partenaires internationaux, prendre plus de dispositifs pour « la protection des Maliens face à cette pandémie ». Il a également insisté au respect des mesures de prévention malgré la vaccination.

Ces premières doses constituent le tiers de 1300 000 vaccins qui doivent être livrés au Mali dans les deux mois prochains (avril-mai). « C’est une grande journée pour le Mali parce que le Mali est le premier pays sahélo-sahélien à recevoir les vaccins AstraZENECA qui fait partie de la facilité covax. Ces 396 000 doses correspondent au premier tiers des vaccins qui vont arriver dans les deux prochains mois et qui sont de 1 300 000. L’important c’est que 20% de la population, qui constitue le seuil minimum, soient vaccinés. Et donc ces premiers achats vont couvrir cette partie qui vont arriver d’ici la fin de l’année », explique Sylvie Fouet, Représentante de l’Unicef au Mali. Elle explique  que le samedi 6 mars, un autre cargo doit se poser à Bamako avec des seringues et des boîtes de sûreté.

En plus de la facilité Covax, l’Etat est dans l’optique d’acheter d’autres vaccins. « Au niveau du gouvernement des efforts sont faits, pas uniquement l’initiative Covax, pour acheter des vaccins. Des contacts ont été pris avec  les différentes ambassades qui produisent des vaccins et ça avance bien d’après mes informations. Il y a un effort qui est fait pour que toute la population malienne soit vaccinée », confie Dr Jean Pierre Baptiste, Représentant de l’OMS au Mali.

Stratégie vaccinale

Dans sa stratégie vaccinale, le Mali prévoit de vacciner prioritairement les agents de santé, les personnes âgées de 60 ans et plus et enfin les personnes présentant des comorbidités. La campagne de vaccination, initialement prévue en avril, va concerner le District de Bamako, pour plus tard être étendue aux autres régions. 610 équipes mobiles vont se rendre dans les familles pour procéder à la vaccination et chaque cible recevra deux doses espacées d’un mois d’intervalle. Au total, ce premier lot servira à vacciner 198 000 personnes. « Cette première initiative ne concerne que la zone pilote, là où il y a le plus grand nombre de cas. Et Bamako représente vraiment cette zone pilote notamment la commune VI, la commune V, la commune IV» », explique Dr Jean Pierre Baptiste.

Le vaccin AstraZeneca se conserve entre 2 et 8 degrés, comme pour les autres vaccins utilisés au Mali. Après la campagne de la zone pilote, des défis logistiques pourraient se poser pour certaines localités du pays.

« Quand nous aurons vacciné l’intérieur du pays, c’est sûr que des défis logistiques vont se poser. On sera obligé dans certaines zones d’envoyer les vaccins par avion. La Minusma, l’Union européenne ont de petits avions qui vont nous aider à  desservir ces zones-là », précise Dr Jean Pierre Baptiste.

Environ 85 pays à travers le monde, bénéficient des vaccins contre la COVID-19, grâce à la Facilité Covax qui est initiée par GAVI, la Coalition pour les innovations en matière de préparation aux épidémies (CEPI) et l’OMS, avec l’Unicef.

Boubacar Diallo

 

 

Mali-Covax: 396.000 doses de vaccin AstraZeneca attendus ce vendredi à Bamako

Le premier ministre Moctar Ouane va réceptionner à l’Aéroport International de Bamako, 396.000 doses de vaccin  AstraZeneca  ce vendredi 5 mars à 11h45, informe l’Unicef. Ce premier lot est une partie des vaccins maliens issus de la facilité covax, dont l’objectif est de veiller à ce que des vaccins COVID-19 sûrs et efficaces soient rapidement disponibles et abordables pour tous les pays du monde, quel que soit leur niveau de revenu.

Le 25 février dernier, la Division d’approvisionnement de l’Unicef à Copenhague et AstraZeneca ont signé un accord à long terme pour l’approvisionnement du vaccin COVID-19 AstraZeneca dans le cadre de la Facilité Covax.

L’Unicef déclare avoir  confirmé les commandes relatives au Mali sur la période courant jusque fin mai 2021 avec près de 1.4 million doses. L’acheminement du premier lot, par fret aérien ainsi que sa livraison à Bamako, ont été organisés par l’Unicef.  « Le Mali est le premier pays du Sahel central à recevoir ces vaccins contre la COVID-19 en Afrique de l’Ouest.  Le pays est à féliciter. C’est un moment de fierté au regard de la mobilisation logistique massive déployée qui permettra au gouvernement de transporter, stocker et conserver les vaccins dans les conditions optimales de sécurité», se réjouit Sylvie Fouet, représentante Unicef au Mali..

Dans sa stratégie vaccinale, le Mali prévoit de vacciner prioritairement les agents de santé, les personnes âgées de 60 ans et plus et enfin les personnes présentant des comorbidités. La campagne de vaccination, prévue en avril, va concerner le District de Bamako, pour plus tard être étendue aux autres régions. Chaque cible recevra deux doses espacées d’un mois d’intervalle.

Environ 85 pays à travers le monde, bénéficient des vaccins contre la COVID-19, grâce à la Facilité Covax qui est initiée par GAVI, la Coalition pour les innovations en matière de préparation aux épidémies (CEPI) et l’OMS, avec l’Unicef.

Covid19 : le Mali prépare son plan de vaccination

En Afrique les vaccinations pourraient commencer au deuxième trimestre de 2021 (entre avril et juin) et il faudrait entre deux et trois ans pour vacciner au moins 60% de la population, selon les estimations de l’agence de l’Union africaine pour la prévention et le contrôle de la maladie (CDC Africa). Alors que l’Afrique du sud espère administrer ses premières doses en février 2021, certains pays ont déjà fait leurs commandes et d’autres comme le Mali préparent leur plan national de vaccination.

Cette proportion pourrait permettre d’acquérir une immunité collective sur le Continent, utile pour empêcher la propagation de la maladie. Selon l’Organisation mondiale de la santé(OMS), une quarantaine de pays seraient prêts à déployer le vaccin quand il sera disponible. Mais ces pays ne sont pas au même niveau, ajoute l’OMS.

Au Mali une commission a été mise en place et est chargée de l’élaboration  et la mise en œuvre du « plan national de vaccination », comme souhaité par les autorités. Les besoins sont déjà exprimés et les ministères de la Santé et de l’Economie travaillent en synergie pour mettre en place le mécanisme, estiment les autorités en charge du processus.

Elle doit déterminer les conditions de distribution et les groupes cibles notamment.

Pour certains pays qui ont commencé à acheter les vaccins, un réaménagement des espaces de stockage est aussi à envisager surtout pour ceux qui vont acquérir le vaccin Pfizer qui doit être conservé à une température de -70°.

L’Afrique du sud qui espère ses premiers vaccins en février, doit cependant attendre les résultats des négociations en cours entre elle et plusieurs entreprises pharmaceutiques. Pour l’achat de ses vaccins le gouvernement sud africain compte sur l’aide du secteur privé et des principales assurances de santé. Le montant exact nécessaire sera connu une fois qu’il y aura un accord sur un vaccin, a notamment indiqué le ministre de la santé.

Ces vaccins contre la Covid-19 dont une dizaine existe déjà, pourraient rapidement être une cinquantaine, selon des estimations. Et pour en assurer un accès équitable aux pays, le dispositif pour accélérer l’accès aux outils de lutte contre la Covid (Accélérateur ACT), a été mis au point.

Cette collaboration mondiale, COVAX est co-dirigée par l’Alliance Gavi, la Coalition pour les innovations en matière de préparation aux épidémies (CEPI) et l’OMS.

Son objectif est de parvenir à la distribution équitable de deux milliards de doses d’ici la fin de 2021.

Ebola: l’espoir d’un vaccin est-il permis ?

l’annonce a été faite ce mercredi. Pour l’Organisation mondiale de la Santé, des dizaines de milliers de personnes devraient recevoir un vaccin expérimental contre la fièvre Ebola, dès janvier, en Afrique de l’Ouest. Cette expérience concernera d’abord les professionnels de santé. D’après l’OMS, des premiers essais cliniques sont en cours dans les laboratoires de GlaxoSmithKline et NewLink Genetics. Cinq cents volontaires doivent y prendre part dans une série de pays dont les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, l’Allemagne, la Suisse, le Mali, le Gabon et le Kenya. Les vaccins qui sont élaborés à  partir d’anti-corps de personnes guéries, devraient être distribués, au début de l’année, à  des groupes comprenant des travailleurs de la santé directement exposés au virus, selon Marie-Paule Kieny, sous-directrice générale de l’OMS pour les systèmes de santé et l’innovation. « Ces données sont absolument cruciales pour permettre une prise de décision concernant le dosage (des vaccins) qui devraient être envoyés dans le cadre des tests d’efficacité en Afrique », a-t-elle ajouté. l’épidémie déclarée en Janvier dernier en Afrique de l’Ouest a déjà  enregistré 4 546 décès décédées sur un total de 9 191 cas recensés en Guinée, au Liberia et en Sierra Leone. Pour le Sénégal et le Nigeria, l’épidémie a été enrayée grâce à  une prise en charge rapide des cas déclarés. Mais même si ces essais expérimentaux de vaccins, dont les résultats devraient être connus d’ici Décembre, invitent à  la prudence, il serait pour le moment illusoire de croire à  une immunisation de l’ensemble de la populations des pays touchés par la fièvre Ebola.

Vaccin contre Ebola : essai en cours au Mali

Alors que la plus grave épidémie à  virus Ebola continue de tuer en Afrique et s’étend dans le monde, des essais ont commencé pour tester des vaccins. Selon Margaret Harris, de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), deux vaccins candidats sont à  l’étude. L’un d’eux, le CHad3, basé sur les adénovirus du chimpanzé, est en cours de test sur des êtres humains, aux Etats-Unis. Deux autres essais de sûreté sont prévus en Europe et en Afrique. Les essais sur l’homme de ce candidat vaccin, développé conjointement par les Instituts nationaux américains de la santé (NIH) et les laboratoires GlaxoSmithKline, ont été accélérés grâce à  un financement d’un consortium international constitué pour apporter une réponse immédiate à  l’épidémie d’Ebola. 40 volontaires au Mali Deux pays sont concernés sur le continent africain par ces essais. Il s’agit du Mali et de la Gambie. Au total, 80 volontaires seront vaccinés. Margaret Harris précise qu’il devrait être « possible, si les tests de sûreté indiquent que ce vaccin peut être utilisé, de commencer à  vacciner les gens en novembre. » Au Mali, l’étude est supervisée par Myron Levine, du Centre pour le développement de vaccins de l’école de médecine de l’Université du Maryland et Samba Sow, directeur du centre pour le développement des vaccins, une initiative conjointe de l’Université du Maryland et du ministère de la Santé du Mali. l’essai de phase 1 portera sur 40 personnes au Mali, des adultes de 18 à  40 ans, choisis de préférence parmi le personnel sanitaire chargé de s’occuper des cas suspects et aussi les personnes les plus exposées », a affirmé Samba Sow, directeur du centre pour le développement des vaccins (CDV-Mali) et membre du comité d’intervention rapide mis en place pour contrer la menace d’Ebola. Ce dernier ajoute qu’il s’agit de la « toute première étape et la plus critique d’une séries d’essais cliniques additionnels qui doivent être menés afin d’évaluer complètement ce vaccin qui est prometteur ». Quel risque pour les volontaires ? Selon les chercheurs, il est quasi nul. En effet, le matériel génétique contenu dans le vaccin expérimental ne peut pas provoquer l’infection d’un individu vacciné. Le candidat vaccin distille le matériel génétique d’Ebola dans les cellules humaines, mais ne le réplique pas. Au contraire, il permet aux cellules du receveur de vaccin d’exprimer une protéine et cette protéine provoque une réponse immunitaire chez l’individu. Les livraisons de doses de vaccins, qui pourraient être disponibles avant la fin de l’année, devraient être limitées dans un premier temps. La campagne de vaccination portera en priorité sur les personnes les plus exposées au virus d’Ebola, notamment le personnel médical. D’autres personnes à  risque, notamment les proches des personnes infectées, ainsi que les membres des services affectés aux funérailles des personnes ayant succombé au virus Ebola, sont considérées comme prioritaires.

Mali: un vaccin pour réduire les diarrhées mortelles chez les enfants

Désormais le vaccin anti-rotavirus est disponible dans les centres santé de la capitale malienne. L’information a été donnée lors d’un point de presse organisée à  la direction nationale de la santé le lundi dernier. Le rotavirus représente à  lui seul 30 à  40% des causes de diarrhées aiguà«s infectieuses chez l’enfant. Il est très contagieux et se propage par contact avec des matières fécales, de l’eau ou des aliments qui ont été contaminés. Les symptômes apparaissent généralement deux à  trois jours après l’infection : vomissements, diarrhée aqueuse, souvent avec de la fièvre et des douleurs abdominales. Chaque année, il est enregistré 111 millions de cas de diarrhées à  rotavirus dans le monde. Ces maladies font l’objet de 25 millions de consultation externes et deux millions d’hospitalisation par an et est responsable de plus 500 000 cas de décès par an. C’’est bien l’Afrique qui enregistre le taux de mortalité élevé. Le Mali possède l’un des taux de mortalité les plus élevés dus aux diarrhées à  rotavirus avec plus de 300 décès pour 100 000 enfants, selon une étude menée par CVD/CNAM/Mali intitulée « Surveillance multicentrique des maladies diarrhéiques en milieu hospitalier et communautaire de décembre 2007 à  décembre 2009 ». Les cibles? Ce sont les enfants de 0 à  11 mois. Hier, les premières doses de ce vaccin ont été administrées. Selon la directrice nationale de la santé Dr Diakité Oumou Maiga, le calendrier vaccinal anti-rotavirus consiste en l’administration de 3 doses, à  l’âge de 6 semaines, 10 semaines et 14 semaines. « C’est un vaccin administré par voie orale, sûr et ne provoque pas de manifestations indésirables graves » rassure –t-elle. Dr Maiga souligne à  cet effet l’irritabilité et la perte d’appétit comme des effets secondaires communs. Le professeur Samba Sow du Centre National d’Appui à  la lutte contre la Maladie explique qu’il peut être administré en même temps que les autres vaccins sans que son efficacité ne soit affectée. En 2015, ce vaccin sera disponible dans les capitales régionales. Pour acquérir les doses de ce vaccin, plus de 700 millions ont été mobilisés par l’organisation GAVI Alliance et d’autres partenaires. l’initiative vise à  réduire le nombre de décès d’enfants maliens de moins de 5 ans causés par les diarrhées à  rota virus, estimé à  7000 par an au Mali.

Afrique : le vaccin contre le cancer du col de l’utérus disponible

GAVI (l’Alliance Globale pour les Vaccins et l’Immunisation ) devrait soutenir l’introduction du vaccin dans 28 pays d’ici à  la fin de 2017. Ayant remporté cet appel d’offres initial, MSD espère distribuer environ 2,4 millions de doses du GARDASIL dans les pays éligibles au soutien de GAVI entre 2013 et 2017 afin d’aider à  répondre à  la demande de vaccins dans les pays déjà  approuvés ou recommandés pour approbation. Ceci concerne les projets de démonstration et d’introductions nationales du vaccin contre le virus du papillome humain (VPH). Au fur et à  mesure que la demande de vaccins augmentera, il est prévu que l’UNICEF décerne des attributions supplémentaires. Il est essentiel que toutes les jeunes filles du monde entier aient accès aux vaccins contre le VPH. La décision prise aujourd’hui par l’UNICEF marque une avancée importante, a déclaré Henrik Secher, directeur général de MSD Afrique. Avant d’ajouter que ce partenariat illustre l’engagement de MSD à  travailler étroitement avec GAVI pour assurer un accès étendu et durable au GARDASIL dans les pays les plus pauvres du monde, o๠le fardeau des maladies associées au VPH, telles que le cancer du col de l’utérus, est le plus lourd. C’’est dans un rapport publié en 2009, que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) avait recommandé qu’une vaccination systématique contre le VPH soit incluse dans les programmes nationaux de vaccination pour aider à  prévenir le cancer du col de l’utérus et d’autres maladies liées au VPH. On estime à  environ 500 000, le nombre de femmes développant un cancer du col de l’utérus chaque année dans le monde, et 85 % des cas surviennent dans les pays en développement. Le cancer du col de l’utérus est le troisième type de cancer le plus répandu chez les femmes dans le monde. Les types 16 et 18 de VPH à  haut risque sont responsables de près de 75% des cancers du col de l’utérus, de 70% des cancers du vagin, de 40 à  50% des cancers de la vulve et de 80 % des cancers de l’anus. GARDASIL (vaccin recombinant quadrivalent contre le virus du papillome humain (types 6, 11, 16 et 18) est indiqué chez les femmes âgées de 9 à  26 ans pour la prévention des cancers de l’utérus, de la vulve et du vagin, des lésions précancéreuses ou dysplasiques, des verrues génitales et des infections persistantes causées par le virus du papillome humain (VPH) de types 6, 11, 16 et 18 (qui sont inclus dans le vaccin). Chez les hommes, il est indiqué pour la tranche d’âge comprise entre 9 et 15 ans pour la prévention des infections causées par le virus du papillome humain (VPH) de types 6, 11, 16 et 18 (qui sont inclus dans le vaccin). L’utilisation du GARDASIL est approuvée dans plus de 125 pays. à€ ce jour, plus de 111 millions de doses ont été distribuées dans le monde. Cependant, on ne sait pas combien ont été administrées. Afin de faciliter l’accès au GARDASIL dans les pays en développement, MSD a adopté une approche systématique et réfléchie autour de quatre piliers majeurs: l’innovation, le partenariat, le prix et la mise en œuvre.

Sida: un vaccin curatif à l’étude

l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM)de France a donné le 24 janvier son autorisation au démarrage des essais cliniques de ce vaccin curatif, après un avis favorable délivré le 9 novembre 2012 par le Comité de protection des personnes (CPP). Le premier bénéfice escompté par ce vaccin serait de pouvoir remplacer la trithérapie, le traitement médicamenteux qui permet actuellement de traiter les malades du virus de l’immunodéficience humaine (VIH). « Ce n’est pas la fin du sida, ce n’est même pas le début de la fin, C’’est juste, peut-être, la fin du commencement », souligne dans le quotidien La Provence le directeur du laboratoire de biologie structurale de l’hôpital marseillais de la Timone, Erwann Loret, « l’inventeur » du vaccin mis au point par la structure marseillaise. Ces essais cliniques ont pour objectif de valider l’efficacité d’un vaccin thérapeutique contre le VIH-1 ciblant la protéine Tat, qui semble jouer un rôle majeur dans la persistance des cellules infectées par le virus. l’objectif de ce vaccin thérapeutique est de faire produire par le système immunitaire des anticorps qui neutralisent Tat pour permettre l’élimination des cellules infectées par le VIH-1. Le vaccin, qui doit être expérimenté sur l’homme, a donc une visée curative. Les résultats seront connus en 2015 Concrètement, 48 volontaires seront répartis en quatre groupes. Les patients des trois premiers groupes recevront trois injections intradermiques du vaccin espacées d’un mois, mais à  des doses différentes. Le quatrième groupe se verra administrer un placebo. Cette première phase a pour but, si aucun effet indésirable n’est observé, d’évaluer la dose optimale du vaccin. Cette dose sera déterminée à  l’issue de l’arrêt de deux mois de la trithérapie des volontaires et du constat que la charge virale reste indétectable pour un nombre significatif de patients. En cas de succès, une deuxième phase verra 80 patients traités pour moitié avec la dose optimale du vaccin tandis que l’autre groupe sera placé sous placebo. Cette nouvelle phase a pour but de démontrer l’efficacité du vaccin sur un groupe de patients statistiquement significatif. Ces essais se dérouleront en « double aveugle », C’’est-à -dire que ni le volontaire ni le médecin qui injectera le vaccin ne sauront si la seringue contient le vaccin ou le placebo, une méthode qui doit garantir scientifiquement les résultats des tests. Le début des essais cliniques et du recrutement des 48 patients volontaires pour participer aux essais cliniques ont débuté au mois de février. Les résultats des analyses des deux premières phases des essais devront être connues en décembre 2013. Si elles se révèlent concluantes, la deuxième phase portant sur 80 patients s’étalera ensuite entre janvier 2014 et mars 2015. La publication des résultats de la globalité des essais cliniques est attendue au mois de juin 2015.

Vaccin contre l’Infection Pneumococcique : Un espoir pour éradiquer la maladie au Mali

1,6 millions de décès chaque année l’annonce a été faite lors d’une conférence de presse animée mardi matin à  l’hôtel Azalai Salam par le Dr Albouhary Touré responsable du Programme élargi de vaccination nationale au Ministère de la santé. A travers la projection d’un film, Docteur Touré explique que les maladies pneumococciques, ou pneumoccocies, sont un groupe d’infections dues à  la bactérie « Streptococcus pneumoniae ». Cette bactérie colonise les voies respiratoires supérieures et peut se dissemer à  d’autres sites de l’organisme, provoquant divers types d’infections : les pneunomoccocies non invasives et les pnuemonococcies invasives. Les pneunomoccocies invasives sont la principale cause de décès pouvant être prévenues par une vaccination chez les jeunes enfants au plan mondial. Elles tuent et handicapent des nourrissons en provoquant des méningites, des septicémies, des bactéries et de pneumonies. Des estimations émanant de l’organisation mondiale de la santé(OMS) indiquent qu’elles sont responsables de jusqu’à  1,6 millions de décès chaque année dans le monde entier. Selon le Dr Touré plus de 4 millions de cas de pneunomoccocies surviennent en Afrique chez des enfants de moins de 5 ans 3,8 millions de ces cas sont des pneumonies. Plus de 150 millions de cas de pneumonies surviennent dans cette tranche d’âge dans les pays en développement à  travers le monde, et cette incidence est parmi les plus élevées en Afrique l’opération débutera le 11 février 2011 Pour le Mali le taux d’incidence varie de 125 pour 100 000 chez les enfants âgés de 0 à  11 mois et du 161 pour 100 000 chez les enfants âgés de 12 -23 mois. Face à  l’ampleur de cette maladie, le gouvernement du Mali à  travers le ministère de la santé, sur une base scientifique a pris l’initiative de choisir le vaccin antipneumococcique conjugué Valent 13 et fabriqué par la firme pharmaceutique « Pfizer » afin de l’introduire dans le programme élargi de vaccination nationale. l’opération démarrera le 11 février prochain et se déroulera au même moment sur l’étendue du Mali, assure le Docteur Touré. Le programme de cette vaccination nationale sera quinquennal. « Ce vaccin est le premier vaccin antipneumococcique conjugué et est en passe de devenir l’un des acteurs phares œuvrant pour l’amélioration des possibilités octroyées à  tout individu de pouvoir accéder à  des moins médicaux fiables et abordables financièrement » a déclaré Aladji Cissé, Marketing manager de Pfizer Afrique de l’Ouest. « Pfizer est fier d’étendre encore plus son engagement auprès des nourrissons et des jeunes enfants des pays les plus pauvres du monde en développant des progrès biotechnologiques tels que des vaccins. Les pays sont encouragés par l’OMS qui considère comme prioritaire d’inclure ce vaccin dans le programme antipneumococcique conjugué.

Pneumonie: 4 millions de vie perdues chaque année dans le monde

Le tueur numéro 1 des enfants Il convient de rappeler que la pneumonie est une infection des poumons pouvant entraà®ner la fièvre, la toux et la mort dans les cas sévères. Les sujets à  risque sont surtout les enfants de moins de 5 ans, les enfants malnutris, les personnes âgées et les sujets vivant des dépressions. La pneumonie, peut être causée par plusieurs microbes. La pneumonie, considérée comme une maladie oubliée, est cependant une maladie dévastatrice dans le monde entier, particulièrement dans les pays en voie de développement. Chaque année, il y a plus de 150 millions d’épisodes de pneumonie chez les enfants vivant dans les pays en voie de développement, dont 11 millions environ ont besoin d’hospitalisation. La pneumonie est le tueur numéro 1 des enfants de moins de 5 ans, à  travers le monde. En effet, elle tue plus de 4 millions d’enfants par an, C’’est-à -dire plus que le SIDA, le paludisme et la rougeole combinés. Ainsi, un enfant meurt de pneumonie chaque 15 secondes dans le monde. Autrement dit, nous enregistrons 5.500 pertes de vie d’enfants chaque jour sur terre. Dans les pays en voie de développement, C’’est environ 98% des enfants qui meurent de pneumonie. Oumar Ibrahima Touré, ministre de la Santé a confié : « C’’est vous dire que chaque fois qu’un enfant meurt de pneumonie dans les pays développés, plus de 2.000 enfants en meurent dans les pays en voie de développement. Or, la prise en charge de la pneumonie comprend outre l’hospitalisation, les médicaments, le transport aux centres de santé, les heures de chômage des parents et gardiens de l’enfant. Sans oublier que les parents doivent s’endetter, pour faire face au traitement des enfants souffrant de pneumonie. Ce qui aggrave considérablement la pauvreté. » On peut prévenir la pneumonie par un vaccin Aussi, la pneumonie constitue un réel problème de santé publique auquel tout le monde doit faire face, afin d’aboutir à  des solutions permettant de réduire l’ampleur de la morbidité et de la mortalité liées à  cette maladie. Fort heureusement, la pneumonie de l’enfant est un problème solvable. Il s’agit de protéger les enfants avec une nutrition appropriée, dont l’allaitement maternel constitue un axe majeur. Il s’agit aussi de prévenir la pneumonie à  l’aide du nouveau vaccin pneumocoque et des vaccins de routine contre le Hib, la rougeole et la coqueluche. Il s’agit également de traiter la pneumonie de façon appropriée, en formant le personnel à  la reconnaissance des symptômes et faciliter l’accès aux antibiotiques adéquats. Au Mali, la vaccination de routine permet de prévenir la pneumonie Hib et bientôt la pneumonie à  S. pneumoniae, avec l’introduction du vaccin contre le pneumocoque dans notre programme élargi de vaccination de routine à  partir de janvier 2011 grâce à  une participation de taille du CVD Mali. Aussi, le Ministre de la santé a salué les efforts inestimables déployés par le Centre de Développement des Vaccins du Mali qui est, pour l’Organisation mondiale de la santé, un centre de référence à  l’échelle du continent africain, car étant à  la pointe de la recherche. En fin, Oumar Ibrahima Touré dira : « Il est de notre devoir d’agir ensemble, main dans la main, pour lutter efficacement contre la pneumonie et sauver la vie de nos enfants. »

Méningite : Une nouvelle campagne de vaccination en cours

7 Milliards de francs CFA contre la méningite La méningite est une maladie contagieuse qui tue si le malade n’est pas traité à  temps. Elle peut rendre sourd, muet, aveugle ou provoquer des troubles mentaux après la guérison. Il convient de signaler que de 1997 à  nos jours, notre pays a régulièrement enregistré des épidémies de méningite, avec un taux de décès dépassant souvent les 10%. De même, chaque année, le Mali dépense plus de deux milliards de francs CFA pour le pré positionnement du vaccin méningococcique A+C, les produits de prise en charge et les activités diagnostics afin de contenir ces épidémies. Le Mali a ainsi enregistré entre 1997 et 2010, 24.539 cas de méningite qui ont occasionné 2.203 décès. Aussi, l’initiative d’éliminer les épidémies de méningite en tant que problème de santé publique en Afrique sub-saharienne en général, et dans les pays de la ceinture méningitidique, est le fruit d’un partenariat depuis 2001 entre l’Organisation mondiale de la santé et l’ONG américaine PATH/MVP. Le nouveau vaccin contre la méningite Avec ce partenariat, le nouveau vaccin conjugué contre la méningite à  méningocoque A, a été développé et testé en Inde et en Afrique, en collaboration avec les chercheurs de la Gambie, du Sénégal, du Ghana et du Mali. «Â C’’est ainsi qu’au Mali, les essais vaccinaux ont été réalisés par le département de la Santé, à  travers le Centre pour le Développement des Vaccins du Mali ou CVD-Mali auquel J’adresse en ces lieux mes félicitations les plus chaleureuses. Je voudrais rappeler que le vaccin méningo A conjugué ou MenAfriVac résultant de ce partenariat, a été homologué en juin 2010 par l’Organisation mondiale de la santé. La durée de sa protection conférée est de dix ans, contrairement aux vaccins classiques dont la durée de protection n’excède pas trois ans. », dira Oumar Ibrahima Touré, ministre de la santé et le Dr Diallo Fatoumata Binta Tidiane Représentant de l’OMS au Mali ajoutera : «Â Cette campagne rentre dans le cadre de l’initiative pour «Â éliminer les épidémies de méningite en tant que problème de santé publique en Afrique sub-saharienne » et parrainé par le Président Blaise Compaoré du Burkina Faso ; initiative née de la déclaration de Yaoundé, lors de la 58è session du Comité Régional de l’OMS pour l’Afrique tenue en septembre 2008. ». La campagne de vaccination contre la méningite avec le nouveau vaccin méningo A, a donc débuté au Mali par Dioà¯la et Fana. Elle va concerner 366.403 sujets de 1 à  29 ans, du 13 au 20 septembre 2010. Pour ce faire, 282 équipes de vaccination, 564 agents vaccinateurs et 564 relais, vont sillonner l’ensemble des communes de Dioà¯la et Fana. Selon Marcel K. RUDASINGWA Représentant de l’Unicef au Mali et Chef de file des Partenaires techniques et financiers de la santé : «Â les populations de Dioila et Fana sont en train de poser un jalon historique en étant les premières à  bénéficier ce jour 13 septembre 2010 d’un vaccin révolutionnaire contre la méningite. » Engagement des bailleurs de fonds La campagne de vaccination s’étendra ensuite sur l’ensemble des districts sanitaires de notre pays. Elle concernera 27 districts sanitaires au mois de décembre 2010, et 30 districts sanitaires en 2011. Oumar Ibrahima Touré a signalé que cette campagne de vaccination, coûtera à  l’Etat malien et à  ses partenaires, la somme de 7 milliards de CFA. A Fana, Marcel K. Rudasingwa Représentant de l’Unicef au Mali et Chef de file des Partenaires techniques et financiers de la santé a déclaré : « l’engagement des partenaires techniques et financiers reste et demeure un acquis autour du PRODESS. » Pour le Dr Diallo Fatoumata Binta Tidiane Représentant de l’OMS au Mali a dit : « Le Mali a eu la primeur d’introduire le vaccin MenAfriVac à  travers le monde. Aussi l’OMS et l’UNICEF seront toujours là  pour faire de cette campagne un véritable succès qui constitue un pas de géant dans l’élimination des épidémies de méningite en Afrique et au Mali en particulier ». Cela augure, à  n’en pas douter, de belles perspectives pour la santé au Mali.

Possibilité d’un vaccin contre le SIDA : l’Afrique meurtrie

Possibilité d’un vaccin anti SIDA l’Afrique est le continent le plus vulnérable au VIH Sida. Les moyens manquent terriblement à  nos pays, pour faciliter l’accès aux anti-retro-viraux à  cette population se trouvant sous le seuil de pauvreté. La possibilité de trouver un vaccin anti SIDA sera d’un grand soulagement pour les africains. Puisqu’ils sont les souffre-douleurs de ce fléau qui mine nos sociétés. Trouver un vaccin arrange-t-il tout le monde ? Est-ce vraiment dans l’intérêt des occidentaux de trouver un vaccin ou un médicament qui guérira du SIDA ? Vaste question quand on imagine les milliards que génèrent les campagnes de lutte contre la maladie. Avec les préservatifs qui constituent une énorme porte entrée d’argent. Sans oublier les spots publicitaires. A cela s’ajoutent les organisations non gouvernementales pour la lutte contre le SIDA. Signalons qu’elles sont présentent dans tous les pays africains et bénéficient tous les ans, de subventions de la part de mulitples bailleurs de fonds. En plus des différents ministères de santé des pays africains qui eux, bénéficient non seulement de l’aide de leurs gouvernements, mais aussi de dons permanents des partenaires techniques et financiers. Sur le dos de la population. C’’est toute une chaine alimentaire qui vit sur le dos de populations qui n’ont aucune issue de sortie. Et si un vaccin ou un médicament venait à  être trouvé pour mettre fin à  la pandémie, tous les financements en faveurs de la maladie, s’arrêteraient. Cela ferait sans aucun doute, une perte énorme pour ceux qui font leur beurre sur la lutte contre la maladie. Alors, les occidentaux, encore moins les africains, ne trouveront l’aiguille sur laquelle est posé leur pied, comme l’affirme un adage. Aucune solution ne sera trouvée. La solution en Afrique ? Au cas o๠le vaccin contre le SIDA venait à  être découvert en Afrique, il est certain que nous sortirons de la misère et de la dépendance envers l’extérieur. Depuis plus d’une vingtaine d’années déjà , certaines sources affirment que le remède contre le SIDA avait été découvert au Ghana. Notre ami ghanéen aurait été liquidé en douce, après avoir été traité de malade mental. Les résultats de ses recherches, sont quelques part dans des tiroirs cachés. Ce seraient les occidentaux qui l’ont tué comme s’accordent à  le dire beaucoup d’africains. Si l’on avait laissé à  ce monsieur, la possibilité d’approfondir ses recherches, nous ne serions plus dans notre situation actuelle. Il n’est pas impossible qu’un africain puisse un jour trouver le remède sur le continent, mais cela sera vraiment difficile. Entre temps, le dernier rapport de l’ONUSIDA stipule qu’un vaccin test est prévu pour dans 3 à  5 ans. A quand une solution pour freiner le carnage engendrée par cette maladie qui fait des ravages partout dans le monde. Aussi bien en Afrique, en Asie, en Europe, qu’en Amérique.