La présidente de la BERD en visite au Maroc en mode virtuel les 24 et 25 mai

La présidente de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), Odile Renaud-Basso, entamera sa première visite officielle au Maroc les 24 et 25 mai en format virtuel, annonce vendredi un communiqué de la BERD.Lors de cette visite, la patronne de la BERD aura des entretiens avec plusieurs membres du gouvernement, des opérateurs du secteur privé et des acteurs de la société civile, précise la même source.

« La BERD s’est engagée à soutenir la reprise économique, l’intégration régionale et le potentiel d’économie verte du Maroc et à promouvoir l’égalité des chances, en particulier pour lutter contre le chômage des jeunes et traiter les questions de genre », a affirmé la présidente de la BERD citée dans le communiqué.

Et d’ajouter : « nous sommes impatients de continuer à renforcer notre partenariat dans le cadre d’une nouvelle stratégie, qui complétera le plan de relance économique post-Covid-19, ainsi que le nouveau modèle de développement économique sur lequel le Maroc travaille ».

En 2020, la BERD a apporté son soutien au Maroc en injectant 750 millions d’euros en termes d’investissement, rappelle la même source.

Kagamé, Mactar Diop et la Dg de l’OMC à un panel sur l’Afrique

Le panel virtuel est prévu le 25 mai à l’occasion de la Journée mondiale de l’Afrique.La rencontre réunira, entre autres panélistes, le président rwandais, Paul Kagamé, le Directeur général de la Société financière internationale (IFC), Mactar Diop, la Directrice générale de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), Ngozi Okonjo-Iweala, le Président du groupe United Bank for Africa (Uba), Tony O. Elumelu.

Le panel sera axé sur le thème « L’Afrique vers le monde » et tenu dans le cadre de l’édition 2021 de « Uba Conversations ».

« À une époque où le leadership africain dans les organisations internationales est sans précédent, les +UBA’s Africa Conversations+ offrent l’opportunité à un public africain et mondial d’écouter directement nos éminents panelistes aborder la relation de l’Afrique avec le monde, les opportunités et des défis », rapporte un communiqué de presse.

Il souligne qu’ayant comme modérateur Tony O. Elumelu, Président du groupe UBA et fondateur de la Fondation Tony Elumelu, les discussions porteront sur le développement de l’Afrique dans les domaines de l’économie et de la finance, du commerce, de la santé et sur l’unité du continent.

La Journée mondiale de l’Afrique est célébrée depuis 1963 tous les 25 mai sur le continent africain et dans le monde entier. Cette journée a été instituée par l’Organisation de l’unité africaine (OUA) devenue l’Union africaine (UA) pour promouvoir l’unité, la diversité et la beauté de l’Afrique et de ses habitants.

Services financiers: le Burkina à l’école sénégalaise

Une délégation burkinabè est en séjour à Dakar pour s’inspirer de l’expérience sénégalaise en vue de mener à bien son projet de mise en place d’un Observatoire de la qualité des services financiers (OQSF).Le Sénégal dispose d’une longue expérience de médiation dans les litiges opposant les citoyens et les promoteurs des services financiers.

Selon le Directeur exécutif de l’OQSF Sénégal, Habib Ndao, grâce au « travail important » abattu par son organisation, « les banques et les assurances ont fait des efforts importants et sont devenues plus réceptives qu’auparavant. Une clientèle exigeante et des produits nouveaux ont vu le jour. Nous avons réussi à dénouer des litiges financiers qui auraient pu atterrir devant les tribunaux. Donc l’expertise est là. »

Cela justifie l’intérêt du Burkina Faso dont une délégation d’une dizaine de personnes a rencontré, jeudi soir, les associations des consommateurs sénégalais et l’OQSF pour échanger sur les modalités de l’installation d’un Observateur de la qualité des services financiers, l’identification et l’exploration des pistes de collaboration.

La rencontre d’hier a également servi de cadre d’identification des goulots d’étranglement, tels que l’asymétrie d’informations entre les clients et les banques, l’indisponibilité des informations sur les comptes, les tarifications bancaires et les coûts de crédits.

Pour la cheffe du Département des politiques des partenariats et de la Coordination des interventions au Secrétariat permanent de la promotion de l’inclusion financière, Nikima Corine, à la tête de la délégation burkinabè, son pays ne pouvait pas choisir meilleur partenaire que le Sénégal.

« Dans le cadre la stratégie nationale de l’inclusion financière, nous allons vers la mise en place d’un observatoire de la qualité des services financiers. C’est pour cela que nous sommes venus profiter de l’expérience sénégalaise. C’est le précurseur dans la sous-région. Nous avons également le même environnement. Donc, exemple ne pouvait être plus pertinent », a souligné Mme Corine.

La Côte d’Ivoire est le deuxième pays de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa) à se doter d’un OQSF. L’objectif final est d’en disposer un dans chacun des pays qui composent la zone Uemoa.

L’Observatoire de la Qualité des Services Financiers (OQSF) est un organisme public qui trois fonctions essentielles: promouvoir la qualité des services financiers ; favoriser l’amélioration de la qualité de la relation entre opérateurs de services financiers et usagers et assurer la mission de médiation.

La labellisation en Genre et compétitivité des entreprises expliquée à Abidjan

La conseillère spéciale du chef de l’Etat ivoirien, en charge du Genre, Euphrasie Yao, a expliqué jeudi à Abidjan, l’importance de la labellisation en Genre et compétitivité des entreprises publiques, privées et des institutions.

Lancé depuis le 18 février 2021, le Label du Genre et de la compétitivité en vue de la qualité, a été expliqué au cours d’un atelier impliquant des entreprises et des instituions.

En marge de cet atelier, Mme Euphrasie Yao a indiqué à la presse que les ONG sont concernées par cette labellisation, avant d’ajouter « on va tester avec plusieurs structures de différentes catégories comme on a fait pour l’ingénierie du Genre ».

« On a déjà une vingtaine de demandes », a indiqué Mme Euphrasie Yao,  seule femme titulaire de la Chaire Unesco  appelée « Eau, femmes et pouvoir de décisions », mentionnant que la phase pilote sera engagée selon la disponibilité des experts. 

« Il y a 60% des entreprises qui nous ont dit qu’elles voulaient mieux comprendre et surtout le système, il y a 20% qui se sont engagées et il fallait qu’on les suive », a-t-elle expliqué, notant qu' »il y a encore 20% qui sont restées sans décision ».

Cette rencontre est la première dans le cadre du suivi-évaluation du projet, a-t-elle poursuivi, faisant observer qu’il s’agit d' »un dispositif très autonome parce que c’est un label qui se veut mondial compte tenu de la position de la Chaire Unesco +Eau, femmes et pouvoir de décisions+ ».

Elle a soutenu qu’il y a un « organe de gestion qui va contrôler tout ce qui est de la gestion pour ne pas que l’écosystème nous échappe, parce que c’est une science » qui admet inéluctablement une stratégie. 

Il y a aussi un organe d’accompagnement comprenant « des entreprises, des experts que nous allons agréer selon le cœur de notre label et qui vont aller vers les entreprises et les institutions pour les accompagner dans leur labellisation », a ajouté Mme Euphrasie Yao.

Ensuite, dira-t-elle, « il y a l’organe de certification qui va venir certifier l’entreprise et ce, sur une période, soit de six mois ou 18 mois, selon les acquis de l’entreprise qui veut se faire labéliser ». Et, toutes les entreprises sont concernées quelle que soit leur taille.

À ce jour, « il y a de plus  de grandes entreprises que de plus petites qui ont fait la demande et  (ici) dans la salle, il y a une vingtaine d’entreprises qui veulent se labéliser, soit pour se faire connaitre ou pour gagner en notoriété, soit pour la rentabilité », a-t-elle révélé.

« Après cette rencontre, il faut qu’on commence à labéliser au moins deux à quatre entreprises », a-t-elle lancé, tout en se félicitant de que la Côte d’Ivoire n’a « pas copié » sur un autre État ce modèle de certification.

« On l’a inventé, on l’a créé et il faut des entreprises pilotes pour montrer les résultats aux autres, car la finalité est que ces entreprises soient fortes et performantes pour que les économies de tous nos Etats deviennent performantes », a-t-elle avancé.

Mme Euphrasie Yao,  ex-ministre de la Femme, est la coordonnatrice du Compendium et des compétences féminines de Côte d’Ivoire.

Dakar candidate à l’organisation du Forum Mondial de l’Economie Sociale

Soham El Wardini, la maire de Dakar, a officialisé ce jeudi la candidature de la capitale sénégalaise pour abriter la 6e édition du Forum Mondial de l’Economie Sociale et Solidaire prévue en 2023.Avec l’ensemble du Conseil municipal, le successeur de Khalifa Ababacar Sall souhaite « faire de cette candidature de Dakar, celle de l’espoir, de l’écologie et de l’économie verte, de l’humanisme et de l’innovation sociale ».

La ville de Mexico, au Mexique, accueille 4 au 8 octobre 2021 la cinquième édition du Forum Mondial de l’Economie Sociale et Solidaire. Le thème retenu est « Gouvernements locaux et économie sociale : co-création de voies pour une économie verte et inclusive ».

Sur son site visité à APA, le Forum Mondial de l’Economie Sociale (GSEF) se présente comme une association internationale de gouvernements locaux et de réseaux de la société civile engagés dans la promotion de l’économie sociale et solidaire (ESS) en tant que moyen de parvenir à un développement local inclusif et durable.

Energie : la Cedeao en conclave au Ghana

Les institutions énergétiques de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (EDEAO) se réunissent à Accra.La réunion de coordination de deux jours s’est ouverte ce jeudi 20 mai dans la capitale ghanéenne pour passer en revue l’état de la fourniture d’énergie en Afrique de l’ouest.

Selon une déclaration publiée par le Département de la communication de l’Autorité régionale de régulation de l’électricité de la Cedeao, la réunion recevra entre autres des mises à jour spécifiques sur l’état du marché régional de l’électricité de la CEDEAO sur lequel il y a eu des activités accrues, pour préparer le lancement de la seconde phase.

« En outre, la réunion discutera de l’état de mise en œuvre des projets prioritaires du plan directeur de la CEDEAO 2019 à 2033, le programme d’alimentation électrique de secours, ainsi que la construction du projet du WAPP-ICC (Centre d’information et de coordination du pool énergétique ouest-africain) qui est basé à Calavi près de Cotonou en République du Bénin », explique un communiqué.

Il ajoute que les participants seront également informés des progrès relatifs aux opérations de gazoduc en Afrique de l’Ouest, de l’interconnexion Est au niveau du Ghana, à la nouvelle méthodologie de tarification et aux questions relatives au renforcement de l’approvisionnement en gaz.

Parmi les autres questions à examiner lors de la réunion, selon le communiqué, figurent l’amélioration du paiement des livraisons d’approvisionnement en gaz, le renforcement des ressources humaines de l’ARREC et la résolution du problème du siège de l’Autorité régionale de régulation de l’électricité de la CEDEAO (ERERA) basée à Accra, ainsi que les activités liées au développement des infrastructures physiques d’énergie renouvelable dans les Etats membres.

« Les institutions énergétiques de la CEDEAO fourniront chacune des mises à jour sur la mise en œuvre des recommandations de leur dernière réunion qui s’est tenue en novembre 2018 à Cotonou. L’une de ces recommandations sur une synergie accrue entre les agences concernant la mise en œuvre du programme de gouvernance de l’énergie en Afrique de l’Ouest (AGoSE-AO), qui a été lancé en mai 2018 et est financé par le Fonds européen de développement à hauteur de 32 millions d’euros », note le communiqué.

Le programme AGoSE-AO devrait contribuer à améliorer la gouvernance du secteur de l’énergie dans les Etats membres de la Cedeao et assurer la mise en place d’un cadre institutionnel et réglementaire favorable à la promotion des investissements dans le secteur.

Une partie du mandat de l’ARREC est de promouvoir un environnement propice à attirer les investisseurs dans la région de la Cedeao.

Côte d’Ivoire: déclaration « obligatoire en ligne » du rapatriement des recettes d’exportation

La déclaration de rapatriement des recettes d’exportation en Côte d’Ivoire s’effectuera de façon obligatoire en ligne dès le 1er juillet 2021, selon une note du Trésor.

« Cette nouvelle disposition, obligatoire, s’appliquera notamment à toutes les banques ainsi qu’a tous les exportateurs, transitaires ou commissionnaires agréés en douanes », précise la note. 

La Côte d’Ivoire qui veut se conformer aux normes de l’Union Économique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) qui est de 80% en la matière, a décidé de la dématérialisation complète de la procédure de déclaration de rapatriement des recettes d’exportation à compter du 1er juillet 2021.

Pour faciliter cette dématérialisation,  le Comité national de suivi du rapatriement des recettes d’exportation (CNSSRE) et le Guichet unique du commerce extérieur (GUCE) ont développé un module en ligne de suivi du rapatriement des recettes d’exportation.

Dans cette optique, le  directeur général du Trésor et de la Comptabilité Publique, Jacques Konan Assahoré, président dudit Comité, a instruit les exportateurs, les banques et les transitaires ou commissionnaires agréés en Douanes, qu’à compter du 1er juillet 2021, « tous les rapatriements des recettes d’exportation devront être obligatoirement déclarés en ligne, via la plateforme du Guichet Unique du Commerce Extérieur ».

Cette dématérialisation devrait permettre d’une part d’assurer l’adéquation des données fournies par les banques et celles émanant des exportateurs et d’autre part, un meilleur suivi du rapatriement des recettes d’exportation par les autorités monétaires et de contrôle (Douanes, Trésor Public, Banque Centrale).

Les efforts d’un pays en vue de l’amélioration du taux de rapatriement des recettes ont déjà permis la mise en place du CNSSRE en 2014, avant l’adoption, en 2018, par le Comité du module de suivi en ligne du rapatriement des recettes d’exportation.

 Le rapatriement des recettes d’exportation, qui joue un rôle clé  dans les échanges avec l’extérieur, alimente les réserves de change de la BCEAO.

Ces réserves sont indispensables à tout État, car elles permettent au pays d’honorer ses engagements avec l’extérieur et d’assurer le règlement des factures d’importation, le service de la dette extérieure et le paiement des dividendes aux non-résidents.

Le Ghana reçoit 170 millions d’euros de la BEI

La Banque Européenne d’Investissement (BEI) soutient le projet de création de la Banque de Développement du Ghana.La signature de l’accord de financement, par la ministre ghanéenne des Affaires étrangères et de l’Intégration régionale, Shirley Ayorkor Botchwey et Werner Hoyer, le président de la BEI, s’est déroulée ce mercredi devant le président Nana Akufo-Addo.

La future banque devrait être l’un des piliers de l’« Obaatampa », nom donné au programme de relance de l’économie de ce pays de l’Afrique de l’Ouest impactée par la Covid-19.

L’objectif assigné à la Banque de Développement du Ghana est, selon les autorités, de « revitaliser » le tissu économique en stimulant notamment « la croissance du secteur privé » par le biais d’un « programme de transformation de la structure de l’économie ».

Sénégal : vers l’inauguration d’une nouvelle centrale électrique

Doté d’une puissance de 120 MW, l’ouvrage sera mis en service en septembre 2021.Les travaux de la centrale électrique de Malicounda, dans le département de Mbour (Ouest), sont achevés à plus de 95%, annonce un communiqué de la Société nationale d’électricité du Sénégal (Senelec).

Le texte rend compte d’une visite de chantiers effectuée ce mercredi par le ministre du Pétrole et des Energies, Sophie Gladima, en compagnie du Directeur général de Senelec, Papa Mademba Bitèye.

« Pour répondre à la forte demande d’électricité du pays, Senelec, sous l’égide de l’Etat du Sénégal, a signé un contrat d’achat d’énergie le 4 janvier 2018 avec le groupe Melec Power (MPG), à la suite d’un appel d’offres international pour la réalisation d’une centrale 120 MW à Malicounda », rappelle notre source.

 Elle souligne que le projet est réalisé en co-développement entre Melec Power Gen, Senelec et Africa 50. Le capital de la société de projet Malicounda Power SA est réparti comme suit : MPG 55%, Africa 50 30% et Senelec 15%.

Pour rappel, le montant global du projet est de 153,817 millions d’euros, soit environ 101 milliards de FCFA.

Selon Papa Mademba Bitèye, Directeur général de Senelec, ce projet entre en droite ligne avec la vision du président de la République Macky Sall dans le cadre du programme d’accès universel à l’électricité.

Il a ajouté que « cette centrale très moderne, va améliorer considérablement la distribution de l’électricité aux Sénégalais avec une réduction des coûts de production et facilitera le développement du projet +gas to power+ ».

Il a insisté sur le fait que cette centrale privilégie l’emploi des jeunes avec un fort accent sur la main d’œuvre locale.

« A travers ce projet, Senelec envisage d’augmenter sa capacité de production pour faire face à la demande en énergie croissante. Le projet permet également d’améliorer la qualité de service et d’améliorer les coûts de production par l’installation d’une unité plus performante et convertible au gaz », conclut le communiqué.

ZLECAF : Le Maroc s’engage à finaliser son offre concernant le commerce des biens et des services

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, s’est entretenu, mardi, avec le Secrétaire général de la Zone de Libre-Echange Continental (ZLECAf), Wamkele Mene, dans le cadre d’une visite qu’il effectue au Maroc.Lors de cet entretien, le ministre marocain a souligné l’importance que revêt l’entrée en vigueur de la ZLECAf pour l’épanouissement commercial et économique du continent, indique un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères.

Dans ce sens, M. Bourita a réaffirmé l’engagement du Maroc à œuvrer pour la finalisation de son offre concernant le commerce des biens et des services, en soutien aux efforts du Secrétaire Général de la ZLECAf et dans l’optique d’un partenariat solide et durable, ajoute la même source.

Ls deux parties ont également échangé autour de la conclusion de la phase II portant sur les protocoles relatifs à l’investissement, aux droits de propriété intellectuelle, à la concurrence et au commerce électronique, rappelant le rôle du Secrétariat de la ZLECAf dans l’accompagnement des Etats membres afin d’accélérer les négociations de ces instruments.

A cet effet, ils ont affirmé leur volonté commune de fédérer les efforts des Etats pour parfaire les objectifs tracés dans l’Agenda 2063.

M. Bourita a mis l’accent sur le respect, en termes de recrutement, des principes de répartition géographique et de l’équilibre du genre afin de rester en accord avec l’esprit et la lettre de la réforme institutionnelle de l’Union Africaine, auquel le Secrétariat de la ZLECAf devrait veiller, souligne-t-on.

A l’issue de cet entretien, les deux responsables ont convenu de l’importance d’accompagner les secteurs privés des Etats membres afin de favoriser le commerce intra-africain pour un continent plus intégré et prospère.

Sommet de Paris : la France pour se repositionner en Afrique

A l’initiative de la France, s’est ouvert ce mardi à Paris, un sommet sur le financement des économies africaines alors que la menace d’une troisième vague de la pandémie de la Covid-19 est toujours redoutée.Une trentaine de chefs d’Etat, ainsi que les grandes organisations économiques internationales tels que le Fonds Monétaire International (Fmi), la Banque mondiale, ou encore la Banque africaine de développement (Bad) vont discuter des dettes publiques africaines et notamment de la relance économique post covid-19.

Ce sommet qui a débuté ce mardi 18 mai 2020, à 13h heure française a été divisé en deux sessions, l’une sur le « financement et le traitement de la dette publique », l’autre sur « le secteur privé africain ».

A l’automne 2020, alors que l’Afrique subissait de plein fouet les effets de la pandémie du coronavirus, le Fonds monétaire international avait annoncé un déficit de financement de 290 milliards de dollars en Afrique subsaharienne d’ici 2023 nécessitant un réajustement des politiques publiques.

Frappé d’une présomption de fragilité, le continent a fait pourtant preuve d’une résilience face à la pandémie de la Covid-19. Elle a résisté face aux effets de la crise sanitaire (126 572 morts au 18 mai 2021). Malgré une récession de sa croissance, la première depuis plus d’un quart de siècle, l’Afrique devrait rebondir avec des chiffres compris entre 3,4% en 2021 et 4% en 2022.

Mais le fardeau de la dette publique continue d’atteindre des chiffres vertigineux sur le continent, poussant les institutions financières et les grandes puissances à accorder un moratoire en avril 2020.

Consciente des enjeux, la France saisit la balle au rebond pour se repositionner dans un continent en pleine croissance et dont le Produit intérieur brut (PIB) a triplé depuis 2000. L’ancienne métropole a non seulement perdu des parts de marché au profit de l’Inde et surtout de la Chine, mais, en 2017, elle a également perdu son statut de premier fournisseur européen du continent africain, dépassée par l’Allemagne.

Le Sommet de Paris a pour mission de dégager les voies et moyens d’une solidarité agissante avec l’Afrique pour l’intérêt du continent et de l’Europe au premier chef.

« Dans plusieurs pays d’Afrique francophone, la chute des parts de marché françaises est impressionnante. Entre 15 et 20 points de pourcentage en Algérie, au Maroc, en Côte d’Ivoire, et 25 au Sénégal », note la Compagnie française d’assurances pour le commerce extérieur (Coface) dans une récente étude.

Au terme de cette rencontre, une conférence conjointe sera organisée par le président français Emmanuel Macron et le président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, qui assure la présidence de l’Union africaine.

Royal Air Maroc élu au Conseil des gouverneurs de l’IATA

Le Directeur général de la compagnie marocaine, Royal Air Maroc (RAM), Abdelhamid Addou, a été élu membre du « Conseil des Gouverneurs » de l’Association du transport aérien international (IATA), indique un communiqué de RAM.C’est la première fois que la compagnie marocaine est élue au sein de ce Conseil, qui est l’organe exécutif de l’IATA et comprend 31 membres élus, représentant quelque 290 compagnies aériennes membres assurant 82% du trafic aérien mondial, indique la compagnie.

Parmi ses membres, figurent les PDG des grandes compagnies aériennes américaines, européennes, asiatiques et africaines, notamment American Airlines, Air France, KLM, Lufthansa, Singapore Airlines, Cathay Pacific Airways, China Eastern Airways, All Nippon Airways, Ethiopian Airlines ou encore Qatar Airways.

Abdelhamid Addou est par ailleurs membre des Comités exécutifs de l’Association des compagnies aériennes arabes (AACO) et l’Association des compagnies aériennes africaines (AFRAA).

La DG du FMI annonce 500 milliards FCFA à la Côte d’Ivoire

La directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), Kristalina Georgieva a annoncé, dimanche à Paris, la mise à disposition de ressources additionnelles d’environ un milliard de dollars US (environ 500 milliards FCFA) à la Côte d’Ivoire.

Ces ressources additionnelles devraient permettre de contribuer à la relance économique et à la création d’emplois et de nouvelles opportunités en Côte d’Ivoire.

Mme Georgieva a fait cette annonce lors d’un entretien avec le président Alassane Ouattara qui est arrivé à Paris pour prendre part au Sommet sur le financement des économies africaines, prévu mardi.

L’entretien avec la directrice générale du FMI, Mme Kristalina Georgieva, a été l’occasion de passer en revue la coopération entre la Côte d’Ivoire et le Fonds monétaire international, rapporte la présidence ivoirienne dans une note d’information.

« Elle a, en outre, annoncé la mise à disposition de ressources additionnelles d’environ un milliard de dollars US à la Côte d’Ivoire afin de contribuer à la relance économique et à la création d’emplois et de nouvelles opportunités », explique cette note.

La patronne du FMI a salué « l’excellent travail accompli par le gouvernement ivoirien dans le cadre de la lutte contre la pandémie de Covid-19, et a réitéré l’engagement de son institution à soutenir la Côte d’Ivoire dans sa relance économique ».

Par ailleurs, le président Alassane Ouattara a eu des échanges avec le directeur général des opérations de la Banque mondiale, M. Axel Van Trotsenburg. Ces échanges ont permis de faire le point des programmes de la Banque mondiale en Côte d’Ivoire.

A ce propos, M.  Trotsenburg a salué l’excellente coopération entre son institution et la Côte d’Ivoire, et a réitéré la détermination de la Banque mondiale à accroître ses financements en faveur de notre pays.  Il a, en outre, souhaité un engagement plus fort de la communauté internationale en faveur du continent africain.

M. Axel Van Trotsenburg a également évoqué les négociations au niveau de l’Association internationale de développement (IDA), une institution de la Banque mondiale qui vise à réduire la pauvreté en accordant des prêts et des dons destinés à des programmes de nature à stimuler la croissance économique, à réduire les inégalités et à améliorer la vie des plus démunis.

 Il a souhaité l’augmentation des financements de cette institution en faveurs des pays africains. Pour terminer, le directeur général des opérations de la Banque mondiale a réaffirmé la disponibilité de son institution à continuer de soutenir la Côte d’Ivoire dans son développement.

Les raisons de la hausse du prix du ciment en Côte d’Ivoire (enquête)

Les prix du ciment en Côte d’Ivoire connaissent une hausse due au renchérissement des frais d’expédition et de déchargement des matières pemières, et des coupures électriques que traverse le pays, selon une enquête menée par APA.

Le ciment, dans sa composition, comprend le calcaire (80%) et l’argile (20%), broyés et cuits à très haute température pour obtenir le clinker, la principale matière première, qui est ensuite broyée avec des ajouts chimiques. 

D’après l’enquête de terrain menée, cette hausse résulte d’un relèvement sur le marché international du prix du clinker dont la tonne de cette principale matière première utilisée pour la fabrication du ciment a « augmenté de 10 euros », soit 6.559 Fcfa. 

Un négociant du clinker, ayant requis l’anonymat, rapporte qu’il y a en outre « une augmentation des coûts des transports internationaux liés à la pandémie de Covid-19 », ce qui grève les frais d’expédition et de déchargement des matières premières. 

Et d’ajouter, le Port autonome d’Abidjan fait face en ce moment à des « retards de livraison de marchandises » liés aux facteurs de transport et de déchargement des matières premières, toute chose qui créé une pression financière « répercutée directement sur le prix du ciment ».    

La troisième raison, elle, est liée à la « coupure générale du courant qui touche quelque 146 entreprises en Côte d’Ivoire qui sont diminuées au tiers de leurs productions ». Le « rationnement » de l’électricité affecte fortement les sociétés de cimenterie.  

Impacts 

Selon une source opérant dans le secteur, le cimentier « Lafarge qui produit 6.000 tonnes jour (avant la crise énergétique), se retrouve aujourd’hui avec 1.800 tonnes par semaine ». Ce qui réduit considérablement son niveau de production. 

Le marché ivoirien, de ce fait, connaît un approvisionnement insuffisant en dépit de l’existence de plusieurs usines de ciment. Par ailleurs, le pays dépend fortement de l’importation de la matière première. 

Le relèvement du prix du ciment impacte fortement les particuliers et les entreprises engagées dans des projets de construction, car cette situation vient créer un dépassement de leurs devis prévisionnels et des délais de livraison.  

Fort de cette situation, le cimentier Prestige ciment Côte d’Ivoire, avait annoncé à ses distributeurs une hausse de 7.000 Fcfa TTC (Toutes taxes comprises) par tonne, dès le 1er mai 2021, du fait que « le coût de production global du ciment est devenu très élevé ».

Avant le 11 mai 2021, date de plafonnement des prix du ciment par le ministère ivoirien du Commerce et de l’industrie, la tonne de ciment à Abidjan était cédée à 90.000 Fcfa voire 100.000 Fcfa contre « 65.000 Fcfa il y a un mois », confie Sidibé Siaka, un détaillant. 

Plafonnement du prix 

Interpellé sur l’envolé des prix, le ministère du Commerce et de l’industrie, a dans le cadre de la crise énergétique, arrêté les prix maxima du ciment sur toute l’étendue du territoire pour assurer un approvisionnement régulier du marché.

Le ciment de type CPJ 32.5, à la sortie d’usine a été fixé à 73.000 Fcfa TTC la tonne contre 80.000 Fcfa TTC au prix de détail pour Abidjan/San Pedro (Sud-Ouest) et les villes environnantes dans un rayon de 300 Km. Au-delà de 300 Km, le prix au détail est fixé à 95.000 Fcfa. 

Pour le ciment de type CPJ 42.5, le prix sortie usine est de 75.000 Fcfa TTC la tonne contre 90.000 Fcfa TTC le prix de détail pour Abidjan/San Pedro et les villes environnantes dans un rayon de 300 Km. Au-delà de 300 Km, le prix au détail revient à 95.000 Fcfa.

L’arrêt de prix maxima « aura un impact au niveau du producteur », toutefois l’Etat devra être vigilant parce qu' »après vous avez des redistributeurs qui ne vont pas respecter la chaîne de prix » dans ce contexte de pénurie de ciment, fait observer un acteur de la filière. 

Maroc : retour dimanche à l’horaire GMT+1

Le Maroc va repasser à l’heure GMT+1 dans la nuit de samedi à dimanche 16 mai, a annoncé le ministère de l’Economie, des finances et de la réforme de l’administration.Ce fuseau horaire (GMT+1), est maintenu par le Maroc tout au long de l’année, sauf pour la période de Ramadan.

Selon l’Exécutif, qui a décidé le maintien du fuseau horaire GMT +1 en 2018, le but étant de « maintenir l’heure d’été en vigueur actuellement afin d’éviter les changements opérés à maintes reprises durant l’année et leurs répercussions à plusieurs niveaux ».

Au Parlement, le chef de gouvernement, Saad Eddine El Otmani, avait assuré que le passage à GMT+1 permettrait d’économiser 240 millions de dirhams de facture énergétique.

Entrée en vigueur de la modification de l’accord de libre-échange Maroc-Turquie

La modification de l’accord de libre-échange (ALE) entre le Maroc et la Turquie est entrée en vigueur après sa publication au Bulletin officiel du Royaume.Cet amendement fait partie du projet de loi n° 54.20, que le Maroc et la Turquie ont signé à Rabat le 24 août dernier.

Le nouveau texte vise à imposer des droits de douane, pour une période de cinq ans, sur certains produits industriels turcs énumérés dans l’accord. L’objectif de la mesure est « d’atteindre 90% de la valeur des produits de la nation la plus favorisée ».

Le Maroc et la Turquie ont signé un accord de libre-échange en 2004. L’accord est entré en vigueur en 2006.

L’accord a suscité une controverse au Maroc. La balance commerciale du pays nord-africain avec la Turquie est largement déficitaire depuis 2006.

En 2019, le gouvernement marocain a partagé les préoccupations concernant l’ALE avec la Turquie, arguant que l’accord avait eu un impact négatif sur l’économie marocaine.

L’année dernière, le ministre marocain de l’Industrie Moulay Hafid Elalamy avait déclaré que l’accord de libre-échange avec la Turquie avait entraîné un déficit de 1,2 milliard de dollars pour le Maroc.

Sénégal: un organe pour la sécurité des usagers de l’électricité

Le Comité pour la sécurité des usagers de l’électricité (COSSUEL) va délivrer les visas des attestations de conformité des installations électriques selon les normes en vigueur, particulièrement la norme SN01 001.C’est un nouvel organisme pour la protection des populations contre les risques d’accident électrique que l’Etat du Sénégal vient d’agréer. A travers le COSSUEL, Dakar veut renforcer la protection des usagers contre les risques d’accident électrique et sauvegarder ainsi la sécurité des personnes et des biens, informe une note parvenue ce vendredi à APA.

Et pour ce faire, le COSSUEL a déjà initié un vaste programme de formation dédié aux installateurs privés avant la délivrance de l’agrément, souligne le document. De même, poursuit ce dernier, une campagne nationale de communication, d’information et de sensibilisation envers tous les acteurs sera déroulée concomitamment.

Avant la généralisation du projet, il est également prévu trois phases tests : une phase préparatoire allant du 03 mai au 09 juin, une phase pilote du 09 juin au 09 juillet et une phase d’évaluation qui débutera le 12 pour finir le 24 juillet.

Au Sénégal, l’énergie électrique ne doit être fournie que dans des installations en conformité avec les règles et normes en vigueur. Un contrôle de conformité préalable devient dès lors nécessaire. Il permet de s’assurer de manière certaine que l’installation électrique à alimenter répond bien aux règles de sécurité. D’où la création du COSSUEL.

Crise énergétique: l’Etat ivoirien plafonne les prix du ciment

Le ministère ivoirien du Commerce et de l’industrie, a dans le cadre de la crise énergétique que traverse le pays, fixé les prix maxima de la tonne du ciment sur toute l’étendue du territoire.

Selon un communiqué, signé du ministre du Commerce et de l’industrie, Souleymane Diarrassouba, le prix sortie usine du ciment CPJ 32.5 est de 73.000 TTC la tonne. 

Le prix de détail du ciment CPJ 32.5, lui, a été fixé à 80.000 Fcfa TTC/tonne à Abidjan et San-Pedro puis les villes environnantes dans un rayon de 300 Km. Au-delà de 300 Km le coût est fixé à 95.000 Fcfa. 

Quant au ciment CPJ 42.5, le prix maxima de la tonne revient à 75.000 Fcfa TTC au sortie de l’usine. Pour le prix de détail à Abidjan, San-Pedro et les villes de 300 Km, le prix est de  90.000 Fcfa contre 95.000 Fcfa TTC au-delà de 300 Km. 

Dans le communiqué, le ministre du Commerce et de l’industrie rassure que « toutes les dispositions sont prises avec les industriels pour assurer l’approvisionnement du marché ». 

« Le non-respect des prix indiqués expose les contrevenants à des sanctions prévues par la réglementation », conclut le communiqué.

Les sociétés de production de ciment ont augmenté ces derniers jours le prix du ciment, évoquant entre autre les coupures électriques, ce qui a entraîné une flambée des prix sur le marché ivoirien.  

RDC : des solutions logistiques multimodales pour l’agriculture

Bolloré Transport & Logistics en République démocratique du Congo (RDC) réalise des opérations de transport par voies routière et fluviale au bénéfice du secteur agricole du pays.L’entreprise promeut en effet des solutions multimodales pour l’approvisionnement de la RDC en intrants et l’acheminement des produits agricoles, rapporte un communiqué reçu à APA.

Le texte souligne que Bolloré Transport & Logistics RDC a ainsi réalisé le 12 avril 2021, la première livraison de 36 conteneurs d’engrais en provenance d’Europe Centrale et destinés à la société de plantation Brabanta.

Les conteneurs ont été réceptionnés au Port de Matadi puis acheminés sur 350 km par route et stockés au Terminal à Conteneurs du Port de Kinshasa (TCPK). Ils ont ensuite été chargés sur les barges de la Société Centrafricaine de transport fluvial (SOCATRAF), qui ont parcouru 800km sur le fleuve, pour être livrés sur le site de Mapangu dans la province du Kasaï-Occidental.

Dans le cadre de cette opération, la société Brabanta qui a confié à Bolloré Transport & Logistics RDC, la logistique de plusieurs lots de conteneurs d’intrants agricoles, évacue en parallèle sa production par barge. Plus de 15.000 tonnes d’huile de palme en provenance de Mapangu seront ainsi acheminées à Kinshasa pour y être transformées au bénéfice des populations locales.

« Bolloré Transport & Logistics RDC propose ainsi au secteur agricole du pays et à ses opérateurs une solution logistique combinée rapide et fiable. Grâce à SOCATRAF, nous gérons avec efficacité les aléas du tirant d’eau sur le fleuve Kasaï. Toutes nos équipes sont mobilisées avec engagement pour promouvoir cette solution multimodale », a confié Michael Chami, Directeur commercial de Bolloré Transport & Logistics RDC.

Il a ajouté que « les plantations Brabanta qui nous ont confié une centaine de conteneurs renforcent notre engagement à promouvoir cette solution qui est utile au développement de l’agriculture en RDC ».

Lesotho : une société britannique récupère un gros diamant

Gem Diamonds, une société basée au Royaume-Uni, a récupéré un gros diamant blanc de haute qualité dans sa mine du Lesotho, a annoncé la société mercredi, dans un communiqué.« Gem Diamonds Limited (LSE: GEMD) a le plaisir d’annoncer la récupération d’un diamant blanc de type II de 370 carats de haute qualité de la mine de Letseng au Lesotho, la plus importante mine de diamants de kimberlite au monde, en termes de dollar par carat.

C’est la deuxième fois en autant de semaines que la société annonce la récupération d’un gros diamant dans la même mine. En effet, la société a annoncé la semaine dernière la récupération d’un diamant blanc de haute qualité de type II de 254 carats de la mine de Letseng.

Gem Diamonds possède la mine Letseng Diamond au Lesotho et la mine Ghaghoo au Botswana, avec des sièges sociaux au Royaume-Uni et des capacités de vente, de marketing et de fabrication en Belgique.

La mine de Letseng est réputée pour sa production de grands diamants d’un blanc exceptionnel.

Le Maroc disposé à accompagner la Guinée Equatoriale dans la mise en œuvre de sa stratégie d’industrialisation 2025

Le Maroc a exprimé sa disposition à accompagner la Guinée Equatoriale dans la mise en œuvre de sa stratégie d’industrialisation 2025 et des projets et programmes du Plan de développement « Horizon 2035 ».Lors d’un entretien par visioconférence, lundi, les ministres des Affaires étrangères marocain, Nasser Bourita et équato-guinéen Simeón Oyono Esono Angue, ont également convenu de la tenue prochaine d’un Forum économique et du renforcement des investissements marocains dans les secteurs ciblés par la Guinée Equatoriale, indique un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères.

Ils ont aussi souligné la nécessité de la mise en place d’un Conseil d’Affaires Maroc-Guinée Equatoriale afin de renforcer les échanges commerciaux entre les deux pays.

Les deux parties ont également souligné la parfaite concordance des points de vue des deux pays sur les différentes questions régionales et internationales d’intérêt commun ainsi que la volonté partagée des deux chefs d’Etat de faire des relations de partenariat entre les deux pays frères un modèle de coopération interafricaine, fondé sur les valeurs de solidarité, d’échange et de partage.

Le ministre marocain des Affaires étrangères s’est félicité de l’engagement de la Guinée Equatoriale pour le soutien de l’action du Maroc au sein de l’UA et son appui, de manière concertée et mutuelle, des candidatures marocaines et équatoguinéenes au niveau des instances régionales et internationales.

A cet égard, il a tenu à adresser ses vifs remerciements à son homologue équatoguinéen pour le soutien inconditionnel apporté par la Guinée Equatoriale aux différentes candidatures marocaines, notamment au poste de membre non permanent du Conseil de Sécurité des Nations Unies (2028-2029), au Conseil des Droits de l’Homme (2023-2025), au poste de membre au Conseil Exécutif de l’Organisation Mondiale du Tourisme (2022-2025) et au poste de Président de la Commission de la Fonction Publique Internationale (2023-2026).

Se félicitant de la profondeur des liens de solidarité entre les deux pays frères, M. Simeón Oyono Esono Angue a également fait part de l’appui par son pays de la candidature du Maroc au poste de Commissaire de la Commission de l’Union Africaine dans les domaines de l’éducation, de la science, la technologie et l’Innovation.

Plaidoyer pour des états généraux de l’économie sénégalaise

Dans un entretien avec APA, l’opérateur économique Moustapha Tall, président du Mouvement des industriels et commerçants des denrées de première nécessité, plaide pour des états généraux de l’économie sénégalaise.Pourquoi votre mouvement plaide pour la tenue d’états généraux de l’économie nationale ?

Nous sommes des acteurs de l’économie sénégalaise et avons de l’expérience. Donc nous devons être impliqués dans l’élaboration des politiques économiques. Depuis l’indépendance, ce sont les dirigeants qui définissent les politiques économiques du pays. Ces initiatives ont d’ailleurs montré leurs limites.

Or, nous savons ce qu’il faut faire pour que l’économie marche. Depuis 60 ans, c’est comme si on est à la case de départ. Ce n’est pas normal. On régresse, on recule. On a essayé toute sorte de politiques économiques qui ne marchent pas. C’est pourquoi, il est temps que ceux qui ont une expérience économique se réunissent et parlent de l’économie autour d’états généraux. Nous connaissons mieux l’économie que les hommes politiques. Donc, ils doivent nous écouter.

Est-ce que vous avez fait la proposition à l’Etat ?

On a écrit au chef de l’Etat pour une audience. Parce qu’on ne peut rien faire sans passer par l’Etat. Mais nous voulons le rencontrer pour lui dire ce que nous voulons à travers ces états généraux de l’économie. Mais peut-être qu’il n’a pas encore le temps de nous recevoir.

Avec ces états généraux, nous voulons aussi alerter l’Etat sur les freins à l’économie nationale. L’opérateur économique est en contact avec la population, il a de la sensibilité, il sait ce qui ne marche pas. Donc celui-là, on doit l’écouter.

Mais malheureusement, ceux qui parlent au nom des opérateurs économiques ne le sont pas. Ils sont propulsés devant à cause de leur appartenance politique. Ce sont des gens qui sont avec le pouvoir et créent une sorte de mouvements de soutien.

Voulez-vous dire que les états généraux de l’économie doivent aussi permettre de mettre de l’ordre dans le milieu des opérateurs économiques ?

Oui c’est cela effectivement. On va proposer des solutions qui vont nettoyer notre milieu. On doit organiser notre secteur et donner des moyens aux opérateurs économiques. Nous ferons des propositions à l’Etat qui doit lui-même nous encadrer. L’Etat ne doit pas être acteur, il doit être arbitre pour que chacun fasse ce qu’il doit faire. Mais l’Etat doit être juste avec tout le monde.

En tant qu’importateur de riz, comment analysez-vous le marché de cette denrée ?

Le riz est un marché ouvert et libéralisé. Ce qui n’est pas normal. Économiquement, ce n’est pas viable. On ne doit pas transformer le pays en dépotoir de riz brisé. Ce riz est consommé de cette façon qu’au Sénégal. Beaucoup de pays consomment le riz entier.

Il faut réorganiser le marché du riz. Il faut revoir sa libéralisation qui est devenue anarchique. C’est un secteur stratégique. Au temps du régime socialiste, c’est l’Etat qui gérait le marché du riz. Les commerçants n’avaient que des quotas.

Cameroun : cinq portiques de parc pour le port de Kribi

Kribi Conteneurs Terminal (KCT) a reçu cinq nouveaux portiques de parc, rapporte un communiqué de Bolloré Transport & Logistics.Avec une capacité de levage de 50 tonnes, ces nouveaux équipements réceptionnés le 6 mai dernier vont contribuer à accélérer la dynamique de croissance des trafics au Port de Kribi, poursuit le texte. Il souligne qu’en 2020, KCT avait enregistré un taux de progression des volumes manutentionnés de 56,27%.

Les cinq portiques de marque Konecranes permettent en effet à KCT de disposer de capacités complémentaires de manutention sur le terminal à conteneurs de Kribi. Ils vont permettre d’optimiser l’utilisation du parc de stockage des conteneurs et d’améliorer le délai de traitement des camions déposant et réceptionnant les conteneurs. Ces équipements renforcent la démarche d’excellence opérationnelle de KCT au bénéfice des partenaires, armateurs, transporteurs routiers et usagers du port de Kribi.

Après la réception le 11 avril 2021 d’une grue mobile Gottwald, Kribi Conteneurs Terminal poursuit grâce à ces portiques de parc son plan d’investissements. L’entreprise se mobilise aux côtés du Port Autonome pour développer l’attractivité de la place portuaire de Kribi pour le Cameroun, le Tchad et la Centrafrique.

« Malgré le contexte de la pandémie de Covid-19, KCT poursuit son programme d’investissements. Grâce à ces nouveaux équipements, nous allons contribuer à améliorer la productivité et à réduire significativement les temps d’attente des camions. L’objectif est de pouvoir servir nos clients chargeurs ou réceptionnaires dans les meilleurs délais. Nous avons l’ambition en synergie avec l’autorité portuaire de renforcer la compétitivité du Port de Kribi », a indiqué Eric Lavenu, Directeur Général de Kribi Conteneurs Terminal.

Maroc : les exportations des produits d’artisanat augmentent de 12% au cours du 1er trimestre 2021

Après une année marquée par les répercussions sévères de la crise de la pandémie COVID-19, les exportations des produits d’artisanat marocains affichent, durant le 1er trimestre 2021, les prémices d’une reprise, enregistrant ainsi un taux d’accroissement à deux chiffres, soit 12 % par rapport à la même période de 2020, a indiqué le ministère marocain du Tourisme, de l’Artisanat, du Transport aérien et de l’Economie sociale.Au cours du 1er trimestre 2021, la majorité des produits d’artisanat ont enregistré de très bonnes évolutions, relève le ministère dans communiqué, ajoutant que les produits de la famille dinanderie viennent en tête. Elles ont connu une très forte demande à l’étranger, avec un chiffre d’affaires à l’export multiplié par 4 par rapport à la même période de 2020.

Cette forte progression a touché aussi le fer forgé et les couvertures qui ont marqué des évolutions respectives de 82% et 81%, suivis par la maroquinerie (53%) et la vannerie (47%), note-t-il.

En termes de contributions au chiffre d’affaires à l’export, et en dehors de la poterie et pierre habituellement classée en tête avec une part de 26%, les familles vannerie et couvertures ont marqué des gains en termes de parts, avec des contributions respectives de 20%, 11% et 10%.

Au cours du 1er trimestre 2021, les exportations des produits artisanaux marocains vers l’Australie ont marqué une très forte progression, en enregistrant une évolution 3 fois supérieure à la même période de 2020. La Belgique s’est également démarquée à travers une progression 2 fois plus importante.

Le continent européen affiche un bon comportement (35%) avec la plupart des pays de l’Europe dénotant d’une évolution positive, tels que la France en tête de liste (66%), l’Espagne (42%), l’Allemagne (35%), et dans une moindre mesure la Hollande (18%) et l’Italie (10%), précise-t-on de même source.

De même, les exportations vers le Japon manifestent une progression de 65% par rapport au 1er trimestre 2020, suivi par le Canada (49%).

Aussi, Il y a lieu de signaler que bien qu’enregistrant une régression de 13%, les exportations vers les USA continuent d’occuper le 2ème rang en termes de part au chiffre d’affaires total à l’export (25%) et ce, à la suite de l’Europe (46%). Les pays arabes viennent en 3ème position avec une part de 18%.

FMI: Kristalina Georgieva loue les mérites d’Alassane Ouattara

La directrice générale du Fonds monétaire international (FMI) a affirmé lundi «qu’il n’y a personne d’autres qui ait autant fait pour le département Afrique ou pour le FMI ou pour son pays et le continent africain comme Alassane Ouattara ».

Mme Georgieva s’exprimait par visioconférence dans un échange avec le président ivoirien Alassane Ouattara à l’occasion des festivités commémoratives du 60è anniversaire du département Afrique du  FMI.

Le  chef de l’Etat ivoirien a été directeur général du département Afrique du FMI de 1984 à 1988 avant d’être le directeur général adjoint de cette institution de 1994 à 1999.

« En conclusion, je dois dire qu’il n’y a personne d’autre, qui ait fait autant pour le département Afrique ou pour le FMI ou pour son pays et pour le continent  comme Alassane Ouattara », a dit la directrice générale du FMI dans une allocution retransmise par visioconférence.

 «  Nous devons travailler en harmonie avec les dirigeants africains… L’Afrique est en  mouvement et doit rester en mouvement », a indiqué Mme  Georgieva, se réjouissant de « notre partenariat pour la prospérité ». 

A son tour, le président ivoirien qui était l’invité de ces festivités commémoratives, a estimé que beaucoup de chemin reste à faire  pour améliorer la représentativité du continent africain au FMI.

De son avis, il est fondamental que le FMI continue de rester à l’écoute des autorités des pays membres surtout lorsque ceux-ci font face à des chocs intérieurs et extérieurs.

Poursuivant, M. Ouattara a salué «l’excellent travail » accompli par le département Afrique du FMI pour aider les pays africains à contenir les effets de la pandémie à coronavirus. 

« Le FMI est devenu aujourd’hui comme un filet de sécurité pour l’Afrique », a soutenu le président ivoirien, se félicitant de «l’excellente collaboration » entre le FMI et la Côte d’Ivoire.

Rabat et Lomé décident de créer un Conseil d’Affaires maroco-togolais

Le Maroc et le Togo ont décidé, ce lundi, de multiplier les missions d’hommes d’affaires pour prospecter d’autres opportunités de commerce et d’investissement et de créer un Conseil d’Affaires maroco-togolais.Lors d’un entretien en visioconférence, les ministres des Affaires étrangères marocain, Nasser Bourita et togolais, Robert Dussey ont convenu de tenir à Rabat, une fois la situation sanitaire mondiale le permettant, la première session de la Commission mixte de coopération maroco-togolaise, à une date qui sera arrêtée d’un commun accord, rapporte un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères.

Les deux ministres se sont engagés à tout mettre en œuvre en vue de raffermir davantage leurs relations, d’intensifier et de diversifier leur coopération dans tous les secteurs porteurs, notamment en matière de formation.

Ainsi, le quota des bourses pédagogiques accordées par le Maroc annuellement aux étudiants togolais a été revu à la hausse, passant ainsi de 70 à 100. Ils ont convenu de renforcer davantage la coopération Sud-Sud ambitieuse à travers un partenariat englobant les domaines d’intérêt commun et s’appuyant sur l’échange d’expériences ainsi que sur une politique plus volontariste des hommes d’affaires des deux pays.

Au sujet de la question du Sahara, M. Bourita s’est félicité de la participation du Togo, en la personne de M. Robert Dussey, à la Conférence ministérielle de soutien à l’initiative d’autonomie sous la Souveraineté du Maroc qui s’est tenue virtuellement le 15 janvier 2021, à l’invitation du Maroc et des Etats-Unis d’Amérique.

S’en félicitant, le ministre togolais a souligné que cette rencontre a été très importante, marquant que la souveraineté du Maroc sur la région du Sahara est totale.

A cet égard, M. Dussey a réitéré l’attachement résolu et constant de son pays à l’intégrité territoriale du Maroc et a renouvelé son appui ferme à une solution politique négociée, consensuelle et définitive, sous l’égide exclusif des Nations Unies, garantissant le projet d’autonomie des provinces marocaines du Sud, dans le cadre de la souveraineté du Royaume du Maroc, de son unité nationale et de son intégrité territoriale.

Les deux ministres ont insisté sur l’impératif du respect des normes et procédures au sein des organes de l’Union Africaine, et réaffirmé la pertinence de la décision 693 du Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union Africaine de juillet 2018, qui a consacré l’exclusivité de l’ONU en tant que cadre pour la recherche d’une solution au conflit régional autour du Sahara marocain.

M. Dussey a accueilli avec satisfaction l’annonce par M. Bourita de l’ouverture prochaine d’une mission diplomatique marocaine à Lomé.

RwandAir reprend ses vols vers Lusaka et Johannesburg

La compagnie RwandAir a repris ce vendredi ses vols vers la Zambie et l’Afrique du Sud.Ces vols de la compagnie aérienne rwandaise vers Lusaka et Johannesburg ont été suspendus depuis trois mois en raison des inquiétudes suscitées par le variant de la Covid-19 qui sévit en Afrique australe.

Dans un avis aux passagers, RwandAir a indiqué qu’elle reprenait ses vols trois fois par semaine sur la ligne Kigali-Lusaka-Johannesburg à partir du 7 mai, et qu’elle réintroduirait ensuite le service entre la capitale rwandaise et Harare (Zimbabwe) et Le Cap en Afrique du Sud le 14 mai.

« Nous sommes heureux d’annoncer la reprise de nos services vers Harare et Cape Town avec deux vols hebdomadaires à partir du 14 mai 2021 », peut-on lire sur l’avis.

Mali: une banque marocaine finance la 1ère usine de transformation de beurre de Karité

Une banque marocaine a pris part au financement de la construction de Mali Shi, la première usine de transformation de beurre de Karité au Mali, pour un montant total s’élevant à 2,755 milliards de FCFA.

Une note d’information transmise à APA, vendredi, indique que Banque Atlantique, filiale du groupe Banque centrale populaire (BCP) du Maroc, a pris part à ce financement en compagnie des sociétés Omnium Invest SA et Endeavour Mining.

Mali Shi intervient dans la collecte et la transformation des noix de Karité en beurre.  La cérémonie officielle d’inauguration s’est déroulée le 11 mars 2021 sous la présidence de M. Harouna Niang.

Dotée d’une capacité de production de 14 000 tonnes de beurre par an, l’usine prévoit un chiffre d’affaires annuel de plus de 16,8 millions USD (9,2 milliards de FCFA) ainsi que la création de 128 emplois directs et 120 000 indirects, ciblant essentiellement des femmes du monde rural, collectrices de noix.

A travers ce financement à hauteur de 1, 981 milliard de FCFA, Banque Atlantique apporte son soutien au secteur agricole malien, et en particulier à la chaîne de valeur du karité, dans le cadre d’une démarche globale d’accompagnement de projets structurants à fort impact social, en adéquation avec l’engagement solidaire et citoyen du groupe BCP, souligne la note.

Avec une production de plus de 200 000 tonnes par an, le Mali est le 2ème producteur de beurre de karité dans le monde. Le Pays fournit également près de 20 % de l’offre mondiale d’amandes de karité.

La Banque mondiale soutiendra les états généraux de l’école ivoirienne

L’annonce a été faite par une délégation de la Banque mondiale conduite par Caroline Gevers Directrice des Opérations pour la Côte d’Ivoire, le Togo, le Bénin et la Guinée lors d’une rencontre avec le professeur Mariatou Koné, ministre ivoirienne de l’Education nationale et de l’alphabétisation.

Les deux personnalités ont abordé plusieurs sujets importants, rapporte une note d’information citant entre autres le passage en revue des projets financés par la Banque mondiale et les états généraux de l’école ivoirienne annoncés par la ministre lors de sa prise de fonction.

Saluant l’initiative de la ministre Mariatou Koné, « la directrice des opérations a réitéré la volonté de son institution à accompagner le gouvernement ivoirien et sa disponibilité à soutenir ces assises et à apporter un appui au ministère pour la mise en œuvre des recommandations de ces consultations nationales ».

Se félicitant de l’excellence des relations entre la Côte d’Ivoire et   la Banque mondiale, la ministre a souligné que cette rencontre augure de bonnes perspectives.

Poursuivant, elle a abordé plusieurs points notamment les réformes institutionnelles, l’alphabétisation, le projet d’amélioration de la gouvernance, l’accès aux infrastructures, la qualité de la formation des enseignants et des élèves, l’amélioration de la qualité des manuels scolaires, l’extension de certains programmes d’appui de la Banque à plusieurs localités et bien d’autres.

Guinée-Bissau : la BM nomme une nouvelle représentante

La Banque mondiale a nommé Mme Anne-Lucie Lefebvre Représentante résidente en Guinée-Bissau, à compter du 1er mai 2021, annonce un communiqué parvenu ce mercredi à APA.Mme Lefebvre aura comme priorités de développer et maintenir un partenariat solide avec le gouvernement de la Guinée-Bissau ; superviser le développement d’un solide programme pays basé sur le Cadre de Partenariat Pays et son adaptation en fonction de l’évolution du contexte du pays et favoriser de solides relations de travail avec les partenaires de développement en Guinée-Bissau.

Le portefeuille de la Banque mondiale en Guinée-Bissau comprend 10 projets (6 nationaux et 4 régionaux) pour un engagement total de 322,11 millions de dollars. Celui-ci reflète, selon le communiqué, le fort soutien de la BM au programme de développement du pays, avec 58% des investissements dans les secteurs de l’eau et de l’électricité, suivis par le développement humain (22%), le développement numérique (11%), le transport (5%) et l’agriculture et l’alimentation (4%).

De nationalité canadienne, Mme Lefebvre a rejoint la Banque en 2009 en tant que spécialiste principale du secteur public dans la région Afrique. Elle apporte une expérience opérationnelle importante pour avoir dirigé ou contribué à des travaux analytiques au Maroc, en Algérie, à Madagascar, aux Comores, au Burundi, au Vietnam, en Tanzanie et au Mali.

En tant que spécialiste principale du secteur public au Maroc, son dernier poste avant de rejoindre Bissau, elle a dirigé une équipe multidisciplinaire chargée de traiter les questions transversales de gouvernance.