Initiative Choose Africa: 1,96 milliard Fcfa dédiés aux PME ivoiriennes impactées par la Covid-19

L’Initiative Choose Africa résilience, un mécanisme de financement des PME, TPE et startups impactées par la Covid-19, notamment développé par Proparco, une filiale de l’Agence française de développement (AFD), a été lancé vendredi à Abidjan avec un fonds de démarrage de 3 millions d’euros, soit 1,96 milliard de Fcfa.Proparco « a dores et déjà signé avec quatre pays, le Sénégal, la Côte d’Ivoire, le Cameroun et Madagascar », mais « démarre prioritairement par la Côte d’Ivoire » avec 1,96 milliard Fcfa logés à la Société générale, a dit son directeur général, Clemente Grégory, face à la presse.

Expliquant le process de financement, il a déclaré que la banque partenaire « fait son métier, apporte la liquidité et prête du cash au client et nous, nous sommes là pour qu’en cas de problème, si le client ne peut pas rembourser le crédit, on paie à la banque (le crédit) ». 

De ce fait, dira-t-il, « la banque crée son marché, fixe ses conditions de financement » et en cas de difficulté dans le remboursement, le mécanisme Choose Africa résilience permettra d' »indemniser la banque à hauteur de 80% comme une assurance ». 

Il a souligné que les clients ont une période de « 12 à 48 mois pour rembourser le crédit » grâce à l’Initiative Choose Africa résilience, dotée de 2,5 milliards d’euros, soit 1 639 milliards de Fcfa, au profit des PME, TPE et des startups sur le continent africain.   

L’Initiative vise les PME, TPE et start-ups dans des pays ciblés. En outre, sont éligibles, celles dont le portefeuille a « subi une perte significative de son chiffre d’affaires de 25% » due à la crise sanitaire de Covid-19 et ayant au maximum 200 employés.  

Avec la banque Société générale Côte d’Ivoire, « on a pu contractualiser une enveloppe de 3 millions d’euros qui est disponible dès maintenant pour toute entreprise qui ferait la demande d’un financement » auprès de cet établissement, a-t-il assuré.  

La directrice régionale de Proparco en Afrique de l’Ouest, Fatoumata Sissoko-Sy, a indiqué que la filiale entend développer l’Initiative Choose Africa résilience auprès d’autres partenaires bancaires en Côte d’Ivoire. L’Initiative vise dix à douze pays en Afrique.   

Elle a fait savoir que cette initiative est en relation avec un écosystème d’investisseurs potentiels. Ce qui permettra, avec des fonds d’investissements spécialisés dans le financement, un accompagnement des startups et des PME. 

M. Clemente a annoncé que l’Initiative Choose Africa résilience a été dotée de 1 milliard d’euros supplémentaire pour davantage soutenir les PME, TPE (Très petites entreprises) et les startups africaines impactées par la crise sanitaire et économique liée à la Covid-19.

L’Initiative Choose Africa résilience est désormais portée à 3,5 milliards d’euros au bénéfice des startups et des PME sur le continent. L’objectif étant d’accompagner la relance économique de l’Afrique qui devrait faire face à sa première récession depuis 25 ans.

L’ambassadeur de la France en Côte d’Ivoire, Jean-Christophe Belliard, était présent au lancement de l’Initiative Choose Africa résilience, qui est une politique de l’Etat français pour relancer l’l’économie africaine face à la pandémie de Covid-19. 

L’Ivoirien Siandou Fofana s’engage à œuvrer pour le dynamisme du tourisme international

Le ministre ivoirien du Tourisme et des Loisirs, Siandou Fofana, récemment élu président du comité de validation des candidatures des membres affiliés de l’organisation mondiale du tourisme (OMT), s’est engagé à renforcer l’implication des membres affiliés de cette institution au dynamisme du tourisme international.

Selon une note d’information transmise vendredi à APA, M. Fofana a pris cet engagement lors de la 113è session du Conseil exécutif de l’OMT qui s’est tenue du 18 au 19 janvier dernier à Madrid et à laquelle il a participé par visioconference avec ses pairs dudit Conseil qui y étaient en présentiel. 

S’exprimant à cette occasion en sa qualité de président élu du Comité des affiliations de l’OMT, M. Fofana a indiqué  que ledit groupe de travail est déjà opérationnel. Par ailleurs, précise la note, il a  réaffirmé à l’auditoire son « engagement à renforcer activement l’implication des membres affiliés au dynamisme du tourisme international et à favoriser une excellente collaboration entre l’OMT, ses états membres et le secteur privé ».

 En outre, le ministre Siandou Fofana a fait savoir  que  7 candidatures au statut de membres affiliés ont fait l’objet de validation provisoire, en attendant leur ratification par l’Assemblée générale à venir. 

Cette 113è session de l’instance dirigeante de l’OMT s’est achevée avec la reconduction du secrétaire général, le Géorgien Zurab Pololikashvili  pour un second mandat avec 76% des voix au détriment du candidat du Royaume de Bahreïn, Shaikha Mai Bint Mohammed Al Khalifa. 

Cette réélection de M. Pololikashvili sera entérinée lors de la 24ème Assemblée générale de l’OMT prévue avant la fin de l’année au Maroc.   Quant à l’ambassadeur  de la Côte d’Ivoire au Royaume d’Espagne et auprès de l’OMT,  Jean Roger Bouaffo qui conduisait une délégation ivoirienne à ce conclave, il a rappelé les acquis obtenus pour la destination ivoirienne avec le Secrétaire général, saluant le soutien constant de celui-ci à la Côte d’Ivoire et à l’Afrique. 

La BAD et la BEI d’accord pour accélérer le développement en Afrique

La Banque africaine de développement (BAD) et la Banque européenne d’investissement (BEI) ont signé un plan d’action conjoint de partenariat pour parvenir à un développement accéléré sur le continent africain.L’accord a été signé par Bajabulile Swazi Tshabalala, premier vice-président par intérim de la BAD, et Thomas Östros, vice-président de la BEI, au cours d’une cérémonie virtuelle à laquelle ont assisté plus de 100 parties prenantes de toute l’Afrique et de l’Europe, indique-t-on.

Selon le communiqué de presse de la BAD publié jeudi, le plan d’action conjoint a été élaboré à la suite d’une réunion entre une délégation de la Banque européenne d’investissement et de la Banque africaine de développement en février 2020.

Ce plan d’action devrait également mettre en avant leur coopération renforcée et leurs priorités de développement mutuelles et ainsi mettre l’accent sur la stimulation des investissements des secteurs public et privé en Afrique, précise le communiqué.

L’accord conjoint permet aux deux institutions de développer une réserve commune de projets bancables autour de thèmes clés complémentaires auxquels chaque institution apporterait son avantage global.

En conséquence, les institutions travaillent ensemble sur l’action climatique et la durabilité environnementale, l’investissement transformateur à grande échelle dans des infrastructures de qualité, les infrastructures et services des technologies de l’information et de la communication (TIC), l’inclusion financière dans une perspective de genre visant à l’autonomisation des filles et des femmes, l’éducation et la formation et le secteur de la santé.

Cette signature intervient dans le contexte de la pandémie de Covid-19 qui accroît la pauvreté sur le continent africain et menace les marchés et les moyens de subsistance, ce qui rend l’action encore plus urgente.

« Il est crucial qu’un plus grand nombre de banques de développement multinationales et d’autres institutions de financement du développement s’engagent à collaborer plus étroitement et plus fortement, comme le montre ce plan d’action conjoint entre la BAD et la BEI, afin de soutenir plus efficacement nos pays membres régionaux en ces temps troubles », a déclaré Bajabulile Swazi Tshabalala, vice-président principal par intérim de la BAD.

M. Tshabalala a ajouté que « la croissance économique durable et la sécurité dans les régions confrontées à des défis particuliers, telles que le Sahel et la Corne de l’Afrique, sont notre priorité absolue ».

Le vice-président de la BEI chargé des investissements européens, Thomas Östros, a pour sa part déclaré que le partenariat est crucial pour les activités et l’impact de la BEI, et que ce partenariat avec Africa’s Bank est crucial pour l’Afrique.

« Le plan d’action signé aujourd’hui avec la Banque africaine de développement démontre la ferme volonté de la Banque européenne d’investissement, la Banque de l’UE, de réaliser des investissements qui font une réelle différence pour l’Afrique. Le renforcement de notre travail avec la Banque africaine de développement, la banque multilatérale de développement de l’Afrique, est une priorité stratégique pour la BEI et l’Europe », a précisé le vice-président.

Lancement à Abidjan de la 6è édition du Label qualité

La sixième édition du Label qualité, un prix attribué chaque année par les consommateurs aux entreprises dont les produits et services sont commercialisés en Côte d’Ivoire, a été officiellement lancé jeudi à Abidjan, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.

« Nous avons initié ce label pour valoriser les entreprises. L’inscription est totalement simple et gratuite et elle est totalement accessible à toutes les entreprises quelque soit leur taille. Les candidatures sont ouvertes jusqu’à fin mars prochain », a dit Ollo Manuella, la commissaire générale de ce projet dans une conférence de lancement. 

Par ailleurs, elle a souligné que ce label offre plusieurs avantages aux entreprises, notamment, leur positionnement et l’amélioration de la qualité de leurs produits et services.  « Le label a pour objectif également de donner la parole aux consommateurs. Lorsque nous faisons les tests nécessaires pour vérifier la qualité des services, on leur remet une sorte de feuille de route qui leur indique comment il devrait se comporter, ce qu’ils doivent améliorer en terme de qualité, de produits, de services», a expliqué Mme Ollo. 

De son côté, Aimé Koizan, le directeur général du commerce qui  représentait le ministre ivoirien du Commerce et de l’industrie, a salué l’institution de ce label qualité assurant de l’accompagnement institutionnel de ce département ministériel. 

« La protection des consommateurs est une priorité de notre administration.  Nous ne pouvons pas ne pas accompagner le label. Et c’est une idée géniale », a estimé M. Koizan qui a promis d’œuvrer pour que ce label soit une référence nationale et internationale. 

 «Le Comité d’éthique veille au respect des normes nationales et internationales. La Responsabilité sociétale des entreprises est un facteur important pour obtenir ce prix», a fait savoir à son tour, George Ouattara, le président de ce Comité qu’il dit être «indépendant». 

Cette initiative, lancée en 2015 sur le sol ivoirien, est promue par Manuella Ollo, directrice générale du Label. Ce programme vise à promouvoir l’excellence, l’innovation ainsi que les meilleures pratiques dans le monde économique ivoirien en particulier et africain en général.

 L’an dernier, le label qualité a été décerné à 52 produits et services ivoiriens, chacun dans leur catégorie, à l’occasion de la 5e édition de la cérémonie de remise de prix aux entreprises lauréates.

Côte d’Ivoire: la FAO lance un projet de développement de la chaîne de valeur du tilapia

L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) en Côte d’Ivoire a lancé, jeudi, à Abidjan un Programme de développement durable de la chaîne de valeur de l’aquaculture du tilapia du Nil dénommé « FISH FOR ACP ».Le lancement officiel du Programme « FISH FOR ACP » (développement durable des chaînes de valeur de la pêche et de l’aquaculture dans les pays Afrique Caraïbes Pacifique « ACP »), a été effectué par M. Méité Anlyou, le directeur de Cabinet, représentant le ministre des Ressources animales et halieutiques.     

FISH FOR ACP est une initiative de l’Organisation des Etats d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (OACPS) qui vise la sécurité alimentaire et nutritionnelle, la création d’emplois en assurant la durabilité économique, sociale et environnementale des chaînes de valeur de la pêche et de l’aquaculture.

La production actuelle du tilapia en Côte d’Ivoire est, selon M. Méité Anlyou, estimée à environ 10 000 tonnes. Le pays qui enregistre un déficit de 400 000 tonnes envisage de produire davantage pour satisfaire le marché local.

Ce projet, dans un premier temps, a pour but d' »étudier toute la filière de la production du tilapia, c’est-à-dire de la pêche jusqu’à l’assiette », a précisé M. Méité Anlyou, ajoutant que c’est au terme de différentes études que les experts feront des propositions concrètes de production et de vulgarisation.

Le programme est financé par l’Union européenne (UE) et le ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du développement à hauteur de 29,7 milliards Fcfa pour 12 chaînes de valeur choisies par un processus sélectif dans 12 pays ACP, a indiqué M. Samy Gaïj, le représentant résident de la FAO en Côte d’Ivoire.    

« Il s’agit d’une approche innovante qui permettra de stimuler les retours économiques et l’équité sociale et de réduire les impacts négatifs sur l’environnement marin ; une vision qui entre en lien avec l’objectif de développement durable 14 des Nations Unies », a-t-il soutenu.

La chaîne de valeur de l’aquaculture d’élevage en Côte d’Ivoire, FISH FOR ACP, vise à améliorer la production du tilapia du Nil, à créer des emplois, des opportunités de revenus, développer des activités génératrices de revenus pour la population rurale et renforcer les capacités techniques des acteurs.

M. Stéphane Brossard, chef de la croissance durable inclusive à la délégation de l’UE, a fait savoir que les produits de la pêche sont une ressource importante pour la Côte d’Ivoire. Le pays génère environ 98,39 milliards de Fcfa par an de recettes d’exportations.

L’Union européenne ambitionne d’utiliser son marché intérieur comme un puissant outil de levier vers des normes sociales, environnementales plus élevées pour le bénéfice de tous, car à cela s’adjoindra une meilleure rémunération des producteurs, a-t-il dit. 

« C’est la raison pour laquelle l’UE a décidé d’allouer 40 millions d’euros (26,23 milliards Fcfa) à ce programme auxquels s’ajouteront 7,8 millions d’euros (5,11 milliards Fcfa) de la GIZ et qui permettront de soutenir 10 chaînes de valeurs dans 12 pays sélectionnés », a-t-il poursuivi.

Le ministère ivoirien des Ressources animales et halieutiques a, selon M. Méité Anlyou, prévu un budget complémentaire de 75 millions de Fcfa pour soutenir les activités de l’équipe nationale du programme FISH FOR ACP.   

BRVM: 246 milliards FCFA de valeur de transactions enregistrées en 2020

La Bourse régionale des valeurs mobilières ( BRVM) de l’Union économique et monétaire ouest-africaine ( UEMOA) a enregistré en 2020, 246 milliards de valeur de transactions contre 136 milliards FCFA en 2019, soit une progression de 80% malgré la chute inédite de la croissance économique mondiale due à la Covid-19.

L’information a été donnée mercredi à Abidjan par Dr Edoh Kossi Amenounve, le directeur général de la BRVM et du Dépositaire central/ Banque de règlement ( DC/BR) qui présentait, par visioconférence, le bilan des activités 2020 de ces deux structures centrales du marché financier régional de l’UEMOA. 

  « La BRVM en 2020, outre la baisse des indices enregistrée, c’est 246 milliards FCFA de valeur de transactions contre 136 milliards de FCFA en 2019, soit une progression de 80 %, 46 sociétés cotées pour une capitalisation boursière de 4367 milliards  FCFA, 80 lignes obligataires pour une capitalisation de 6 051 milliards de FCFA, 3 Sukuk côtés », a révélé Dr Kossi dans une note d’information transmise à APA. 

Il a ajouté que  328 096 titres ont été échangés en moyenne journalière, 980,24 millions de FCFA transigés en moyenne journalière, un PER moyen de 10,03 et un ratio de liquidité qui s’établit à 3,60 %. S’agissant du DC/BR, Dr Edoh a indiqué qu’il a enregistré une conservation totale de 10 961 milliards de FCFA, soit une hausse de 15 % comparé à 2019 et des Evènements Sur Valeurs (ESV) de 1 055 milliards de FCFA, en progression de 24 % comparé à 2019. 

En ce qui concerne les perspectives, a poursuivi la note, Dr Edoh  annoncé que la BRVM et le DC/BR vont poursuivre leurs actions de développement par l’élargissement de la cote avec l’attraction de nouvelles valeurs et en privilégiant la sortie des fonds de Private Equity, le lancement des émissions obligataires de groupe (basket bonds) pour les PME, le lancement des études pour la mise en place d’un marché de produits dérivés.

 Par ailleurs, il a énuméré plusieurs autres actions dont l’accélération de la digitalisation des opérations et des services du marché et l’étude pour la mise en place d’un Data center régional pour renforcer le dispositif de continuité des activités.  « Même si certaines craintes demeurent, Dr Edoh Kossi reste optimiste sur l’évolution des marchés financiers en 2021  », a conclu la note.

Covid-19 : le Rwanda rassure les touristes

Les services continueront de fonctionner normalement sur tous les sites touristiques du Rwanda, malgré les nouvelles mesures de confinement annoncées en début de semaine.Le « Rwanda Development Board (RDB) » a expliqué, mercredi dans un communiqué, qu’il reconnaissait également que dans l’environnement mondial actuel, certains touristes peuvent juger nécessaire de reporter leurs plans de voyage et de restreindre les voyages internationaux.

Toutefois, notre source souligne que les voyages touristiques à Kigali et dans d’autres provinces sont autorisés dans le strict respect des mesures anti-Covid-19.

Selon les nouvelles instructions, tous les hôtels désignés pour les passagers à l’arrivée resteront ouverts en vertu de mesures de prévention strictes contre le Covid-19.

Les activités touristiques, notamment les visites de parcs nationaux, de musées et d’autres attractions touristiques, ainsi que les visites de la ville, restent autorisées pour les touristes internationaux et nationaux dans tout le pays.

Ce mercredi, le nombre total de cas confirmés de Covid-19 au Rwanda est de 11.548 après que 289 personnes ont été testées positives au cours des dernières 24 heures.

A l’exception de la capitale, Kigali, qui est en confinement dans le cadre des mesures de prévention, les heures de couvre-feu dans d’autres parties du pays ont été prolongées entre 18 heures et 4 heures (GMT +2).

Abuja va poursuivre ses «relations cordiales» avec Cotonou

Le président nigérian, Muhammadu Buhari, a assuré au président Patrice Talon de la République du Bénin, que son pays continuera de travailler avec ses voisins pour maintenir leurs relations de bon voisinage.Recevant, hier mardi à Abuja, le chef de l’Etat béninois qui lui a rendu une visite le président Buhari a déclaré que « le bon voisinage est très important dans nos vies. La survie de votre prochain est aussi la vôtre, et nous continuerons à travailler avec nos voisins à la lumière de cette compréhension ».

Le dirigeant nigérian a rappelé que lors de sa prise de fonction pour son premier mandat en 2015, l’une des toutes premières mesures qu’il a prises a été de se rendre dans les pays voisins (Tchad, Niger, Cameroun et Bénin) pour forger une compréhension commune sur des questions cruciales comme la sécurité, le commerce et le développement.

« Et ce sont des questions sur lesquelles nous devons continuer à nous engager, pour le bien de nos deux pays et de la population. Toutes les crises qui surgissent doivent être éliminées », a confié le président Buhari aux médias locaux.

En réponse, le président Talon a révélé qu’il était au Nigeria pour montrer sa gratitude au président Buhari pour le leadership solide dont il fait preuve en Afrique.

Selon lui, les défis de 2020 étaient énormes et que les mêmes défis pourraient subsister en 2021, ajoutant que « nos relations de bon voisinage doivent donc rester cordiales ».

Madagascar : la Bad au chevet du Grand Sud en proie à la sécheresse

Le Conseil d’administration de la Banque africaine de développement (Bad) a approuvé une aide d’urgence de 686 000 dollars, soit plus de 370 millions de FCFA, à Antananarivo pour faire face aux effets combinés de la sécheresse et de la pandémie de Covid-19 dans le Grand Sud de l’île.L’aide financière de la banque régionale devra servir à l’assistance alimentaire, vitale pour les groupes les plus vulnérables et l’appui pour la prévention de la malnutrition aiguë. Il est ainsi prévu l’acquisition et la distribution de 510,52 tonnes de riz, de 195 tonnes de légumineuses, de 78,40 tonnes d’huiles végétales, de 34 tonnes de super céréales et de 14,24 tonnes de supplément nutritionnel.

L’assistance alimentaire cible quelque 72.222 bénéficiaires, soit 14.444 ménages au total. Chaque bénéficiaire recevra une ration durant 15 jours, ce, pendant trois mois, rapporte la note de l’institution financière parvenue ce mercredi à APA.

S’agissant de l’appui pour la prévention de la malnutrition aiguë, il cible les enfants âgés de six à vingt‑trois mois et les femmes enceintes et allaitantes avec un enfant de moins de six mois à travers un programme de supplémentation nutritionnelle de couverture. Cet appui concernera 2 630 petits enfants de six à vingt‑trois mois et 3.611 femmes enceintes et allaitantes.

Le but de l’opération est de contribuer à soulager les souffrances des populations au sud de Madagascar, victimes des effets néfastes de la sécheresse de 2019‑2020 et de la crise sanitaire de coronavirus, explique le communiqué.

L’objectif spécifique est de réduire l’insécurité alimentaire aiguë dans les communes d’intervention et de réduire la malnutrition qui frappe les couches vulnérables de la population malgache, poursuit le document.

Le patronat marocain signe un MoU avec le Conseil chinois pour le développement du commerce international

La Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) et le Conseil chinois pour le Développement du commerce international (CCPIT) ont signé, lundi en mode visioconférence, un mémorandum d’entente (MoU) pour le renforcement des relations économiques et commerciales entre le Maroc et la Chine, notamment dans le contexte de la pandémie de Covid-19.Aux termes de cet accord, paraphé par le président de la CGEM, Chakib Alj, et la présidente de la CCPIT, Mme Gao Yan, les deux parties ambitionnent d’accompagner les secteurs privés marocain et chinois dans l’identification des opportunités d’affaires et la promotion de l’investissement et du co-investissement.

Signé à l’initiative du Conseil d’affaires Maroc-Chine, ce MoU se propose également pour objectif d’encourager l’implantation d’entreprises marocaines en Chine et d’entreprises chinoises au Maroc, en particulier celles des secteurs industriel et du numérique, et d’établir et renforcer les mécanismes d’échanges et de partage d’informations, notamment en matière de tendances économiques et commerciales nationales, de lois et réglementations, de politiques et mesures, de normes industrielles, ainsi que les rapports d’analyse de marché et les projets d’investissement.

Selon le président de la CGEM, les liens entre le Maroc et la Chine n’ont cessé de se renforcer, particulièrement ces dernières années à la faveur des multiples visites de haut niveau et de l’augmentation du rythme des échanges commerciaux.

« Maintenant, notre objectif est de renforcer davantage notre coopération. Il faut donc lever les barrières et identifier de nouvelles opportunités pour assurer une meilleure présence des entreprises chinoises dans le Royaume et des entreprises marocaines en Chine », a t-il indiqué.

Pour lui, cet accord aidera certainement les secteurs privés des deux pays à se concentrer sur les domaines de coopération « dont nous ne profitons pas et à identifier les opportunités de co-investissement », ajoutant que ce MoU vise aussi à positionner le Maroc en tant que force économique régionale engagée dans un partenariat gagnant-gagnant avec la chine en vue d’accélérer la création d’emplois et la croissance inclusive sur le continent africain.

De son côté, Mme Gao Yan s’est félicitée de l’excellence des relations entre la Chine et le Maroc, soulignant que depuis la création du Conseil d’affaires sino-marocain en 2003, le CCPIT et la CGEM ont maintenu une coopération étroite.

« Je suis convaincue, qu’à travers la signature de ce MoU, nous allons renforcer davantage notre partenariat au bénéfice de nos deux pays et communautés d’affaires », a-t-elle souligné, relevant que la Chine est « un énorme marché de consommation » avec un grand potentiel de développement, « mais aussi un marché pour le monde, un marché partagé par tous et un marché accessible à tous ».

Maroc: le Groupe OCP finaliste du prestigieux Prix Franz Edelman 2021

Le Groupe OCP, leader mondial des phosphates et des engrais, fera partie des finalistes du prestigieux Prix Franz Edelman 2021, pour ses accomplissements en matière d’utilisation des avancées technologiques en vue de transformer l’ensemble de ses processus de production, indique lundi un communiqué de l’OCP parvenu à APA.L’OCP est nommé aux côtés d’autres organisations et opérateurs de renom dans le monde, notamment le Programme Alimentaire Mondial des Nations Unies, Alibaba, Amazon, JD.com, Lenovo et le Memorial Sloan Kettering.

Le prix Franz Edelman est décerné, chaque année, par l’Institut pour la recherche opérationnelle et les sciences de la gestion (INFORMS), une société académique américaine basée à Castonville (Maryland), qui récompense les expérience distinguées en termes de recherche opérationnelle, de science de la gestion et d’analyse avancée utilisés pour apporter des changements à la société, à l’industrie et aux entreprises.

« Cette reconnaissance témoigne du travail acharné de nos collaborateurs et de la culture d’innovation et d’entrepreneuriat que nous avons créée au cours des dix dernières années, et qui, je l’espère, continuera à produire des résultats exceptionnels alors que nous entrons dans la deuxième vague de notre programme de transformation », a assuré Nada Elmajdoub, Executive Vice-President – Performance Management du Groupe OCP, citée dans le communiqué.

L’OCP a été retenu pour ses réalisations dans les domaines de l’analytique avancée, de la recherche opérationnelle et des sciences du management qui ont permis au Groupe d’enregistrer des bénéfices annuels supplémentaires de près de 400 millions de dollars.

Au cours des dix dernières années, le groupe a transformé son activité pour devenir leader mondial de l’industrie des engrais : la première vague de son programme d’investissement de 20 milliards de dollars a permis au Groupe de doubler sa capacité minière, de tripler sa capacité de production d’engrais et de développer des actifs industriels distinctifs de pointe tels que le Slurry Pipeline, avec un impact positif majeur en termes de productivité, de flexibilité et de réduction de l’empreinte environnementale.

La création du Business Steering Group, en charge de l’optimisation des activités industrielles, de commercialisation et de chaîne logistique (supply chain) du Groupe, a été l’une des initiatives les plus marquantes de la dernière décennie.

En collaboration avec le cabinet de conseil Dynamic Ideas, des modèles avancés de la « supply chain » ont été développés pour optimiser les bénéfices de l’entreprise dans une approche globale, faisant levier sur la flexibilité inhérente à une chaîne de valeur intégrée depuis l’extraction minière à la hiérarchisation des marchés potentiels.

Ces modèles permettent notamment d’explorer comment les différents maillons de la chaîne d’approvisionnement influent les uns sur les autres, de faire différentes simulations et de comprendre les limites des infrastructures existantes afin d’améliorer l’arbitrage commercial et opérationnel et de prioriser les futurs investissements.

Grâce à une approche collaborative, le Business Steering Group a contribué de manière significative à briser les silos, à instaurer une culture d’innovation et d’entrepreneuriat, et de promouvoir le recours à l’intelligence collective.

L’analyse avancée et l’innovation sont désormais au cœur de la stratégie et de la vision du Groupe OCP. Cette approche moderne a notamment conduit à la création de l’Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P), une institution fondée pour la recherche et l’innovation où l’analyse avancée joue un rôle central dans la recherche et l’enseignement.

Elle a également permis au Groupe de développer un portefeuille de nouveaux produits adaptés aux sols et aux cultures des clients d’OCP, et de compléter son offre d’accompagnement des agriculteurs par le développement de solutions digitales, s’appuyant sur les technologies du « Machine Learning ».

Avec un siècle d’expertise et un chiffre d’affaires de plus de 54 milliards de dirhams en 2019, OCP est leader mondial sur le marché de la nutrition des plantes et des engrais phosphatés. Le Groupe offre une large gamme d’engrais phosphatés de spécialité, adaptés pour enrichir les sols, augmenter les rendements agricoles et nourrir les sols pour nourrir la planète de manière économique et durable.

Le groupe collabore étroitement avec plus de 160 clients à travers le monde. Engagé à servir au mieux le développement environnemental et social de l’Afrique, OCP met l’innovation au cœur de sa stratégie notamment pour la mise en place d’une agriculture durable et prospère sur le continent.

Un appui de la BIDC pour le développement de la riziculture en Côte d’Ivoire

La Banque d’investissement et de développement de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (BIDC) et le ministère ivoirien de la promotion de la riziculture ont procédé à la signature d’un accord-cadre qui porte sur le financement de l’irrigation et l’aménagement des parcelles pour le développement de la riziculture en Côte d’Ivoire.Selon  une note d’information transmise lundi à APA, cet accord de financement a été paraphé en marge d’une mission effectuée par Gaoussou Touré, le ministre ivoirien de la promotion de la riziculture à Lomé (Togo) du 15 au 16 janvier dernier où il a participé à un atelier de la BIDC.

 Par ailleurs, une convention de coopération entre cette institution financière et le ministère ivoirien de la promotion riziculture a été signée à cette occasion. « Les discussions ont également porté sur diverses structurations et stratégies financières dans l’irrigation, l’aménagement mais aussi l’accompagnement du secteur privé ivoirien »,  souligne également la note.

 « Cet atelier a permis de voir l’importance des moyens à mettre en place, ainsi que celle des investissements à faire pour que l’autosuffisance (en riz) soit une réalité », a dit le ministre Gaoussou Touré.

De son côté Mabouba Diagne, le Vice-président de la BIDC, a félicité le gouvernement ivoirien pour avoir créé un ministère pour la promotion de la riziculture.

  « Les discussions techniques qui se sont déroulées entre la délégation du ministère, les leaders de pôle et les dirigeants de la banque, motivent d’avantage la BIDC à accompagner la Côte d’Ivoire dans sa quête d’autosuffisance en riz », a assuré M. Diagne.

Bras financier de la CEDEAO, la BIDC contribue à l’essor économique de l’Afrique de l’Ouest à travers le financement des partenariats public-privé de la CEDEAO.

La Côte d’Ivoire qui ambitionne d’être autosuffisant en riz de bonne qualité avant 2025, a mis en place une stratégie nationale de développement de la riziculture (SNDR) sur la période 2020-2030. Le pays importe près de 1,5 million de tonnes de riz par an d’un coût d’environ 350 milliards FCFA.

UEMOA: Birahim Diouf nommé DGA du Dépositaire central/Banque de règlement

L’ex-directeur des études, de la stratégie et du développement du marché de la Bourse régionale des valeurs mobilières ( BRVM), Birahim Diouf a été nommé directeur général adjoint du Dépositaire central/ Banque de règlement ( DC/BR) de l’Union économique et monétaire ouest-africaine ( UEMOA) « avec effet immédiat » , a annoncé cette institution dans un communiqué transmis vendredi à APA.

«Le directeur général adjoint assistera le directeur Général dans la gestion opérationnelle, financière et du développement du DC/BR. A cet effet, il aura la charge de coordonner et d’assurer la gestion de l’ensemble des départements ou directions qui lui sont rattachés», explique le communiqué. 

Cette nomination de M. Diouf à ce poste, souligne le DC/BR,  « est en droite ligne avec les nouvelles orientations stratégiques » de cette structure centrale du marché financier régional de l’UEMOA.

 Anciennement directeur du département des études, de la  stratégie et du développement du marché de la BRVM et du DC/BR (2015-2020) et ex-directeur des études, de la stratégie et du développement du marché ( 2012-2015), M. Birahim Diouf a une trentaine d’années d’expérience dans le secteur financier et notamment, les marchés de capitaux et la banque d’affaires. 

M. Diouf est titulaire d’un MBA de la Sorbonne Graduate School of Business, d’un Executive MBA de l’Institut Français de Gestion, d’un Master en Economie de Paris-I Panthéon-Sorbonne, d’un Troisième cycle en finance islamique de l’Institute of Islamic Banking and Insurance (IIBI) de Londres et d’une Maitrise d’Economie Appliquée de Paris IX Dauphine. 

Le Dépositaire Central/Banque de Règlement ( DC/BR) est le dépositaire central des titres de l’UEMOA. Il assure la centralisation de la conservation des valeurs mobilières pour ses adhérents, la bonne fin des opérations de règlement/livraison à la suite des opérations en bourse ainsi que le paiement des événements sur valeur. Il assure également la codification des valeurs mobilières dans l’UEMOA.

Côte d’Ivoire: la TVA sur le lait infantile passe de 18% à 9% (DG Impôts)

La Taxe sur la valeur ajoutée (TVA), dans l’annexe fiscale ivoirienne de 2021, appliquable aux préparations alimentaires destinées aux nourrissons et au lait infantile, est passeé de 18% à 9%, selon le directeur général des impôts, Sié Abou Ouattara.M. Sié Ouattara, a au cours d’une présentation de l’annexe fiscale 2021, face aux journalistes, jeudi à Abidjan, expliqué que la loi fiscale consacre un taux réduit de 9% aux préparations alimentaires pour nourrissons et au lait infantile. 

L’incompréhension de ce dispositif a suscité des commentaires et « on a voulu montrer qu’on est parti de 0% pour cent de taxation à 9%, mais la vérité (…) on est passé de 18% à 9% », a précisé le directeur général des impôts.  

« C’est faux de dire que la mesure vise à affamer les nourrissons en faisant passer les préparations et le lait infantile du taux de 0% à 9%, alors que la vérité est que ces laits étaient taxables à 18% pour les envoyer à la moitié, à 9% », a-t-il insisté. 

Il a toutefois fait observer que les préparations alimentaires infantiles, en principe, sont assujetties au droit commun de 18% conformément à la directive du 27 mars 2009 de l’Uemoa portant harmonisation des législations des États en matière de TVA.

« Mais, dans le but de ne pas renchérir leurs coûts, l’annexe fiscale 2021 a aligné leur taux d’imposition à la Taxe sur la valeur ajoutée, notamment sur celui du lait infantile, à savoir 9% », a-t-il poursuivi.

A la pratique, les préparations alimentaires destinées aux nourrissons ainsi que le lait infantile étaient importés en Côte d’Ivoire sans encaissement de la TVA au cordon douanier, du fait de certains dysfonctionnements du système informatique de dédouanement.

Selon M. Ouattara, des entreprises qui commercialisaient ces produits avaient « une lecture erronée des textes législatifs ». De ce fait, elles considéraient ces produits comme des médicaments en n’appliquant pas la TVA.

L’annexe fiscale 2021 n’institue pas l’assujettissement du lait infantile à la TVA. Elle ne fait qu’ apporter des précisions prenant appui sur la directive de l’Uemoa dans le but de mettre fin à des interprétations erronées, a soutenu M. Sié Ouattara.

Ghana: L’inflation passe à 10,4%

L’inflation de l’économie ghanéenne est passée à 10,4% en décembre 2020.Le statisticien du gouvernement, le professeur Samuel Kobina Annim, a expliqué que le taux d’inflation du pays pour le dernier mois de 2020 est passé à 10,4%, contre 9,6% enregistré en novembre de la même année.

Le professeur Annim a indiqué, lors d’une conférence de presse à Accra, que la hausse est due à l’augmentation de l’inflation alimentaire, qui est passée de 5,3% en novembre à 59,1% en décembre.

Selon lui, les sous-classes de légumes et de poissons et autres fruits de mer ont conduit à la hausse du taux d’inflation alimentaire avec une augmentation de 24,2 et 22,9% respectivement.

« L’augmentation du taux d’inflation alimentaire est la principale raison de l’augmentation de l’inflation globale, car sans cette augmentation, l’inflation d’une année sur l’autre aurait été inférieure à celle du mois dernier », a déclaré vendredi le statisticien du gouvernement, cité par les médias locaux.

Il a ajouté que la hausse de l’inflation alimentaire est la plus élevée depuis avril 2020, lorsque l’impact du coronavirus (Covid-19) était perceptible dans le pays.

Le professeur Annim a expliqué que l’inflation non alimentaire est passée de 8,3% en novembre à 7,7% en décembre de l’année dernière, avec une augmentation moyenne de 8,5% en 2020.

La Côte d’Ivoire élue à la tête du comité de validation des membres affiliés de l’OMT

La Côte d’Ivoire a été élue à la tête du comité de validation des candidatures des membres affiliés de l’Organisation mondiale du tourisme ( OMT) au terme de la seconde réunion statutaire de cet organe à Madrid en Espagne.Selon une note d’information transmise vendredi à APA, la Côte d’Ivoire a été choisie pour présider cet organe au détriment de l’Iran qui en est devenu le vice-président.

« Siandou Fofana, le ministre ivoirien du Tourisme et des loisirs présidera donc cette instance qui étudiera les dossiers des organisations professionnelles, entreprises, offices administratifs et Groupements d’intérêts  qui désireront s’affilier à l’agence spécialisée des Nations-Unies, aux côtés de ses pairs de Chine, de l’Arabie Saoudite, de l’Azerbaïdjan, du Honduras et de l’Iran »,  souligne la note.

Lors de sa première séance de travail après cette élection de la  Côte d’Ivoire à la tête de cet organe, précise également le texte, sept candidatures de membres affiliés ont été validées. La 24ème Assemblée générale de l’OMT est prévue en octobre prochain au Maroc.

Mais avant cette assemblé générale, a conclu la note, le ministre ivoirien du Tourisme Siandou Fofana portera la voix de la Côte d’Ivoire les 18 et 19 janvier prochains  en Espagne lors de la Réunion d’avant Assemblée générale au cours de laquelle seront abordées les questions de renouvellement d’une partie des membres du Conseil exécutif de l’OMT.

Maroc : la croissance économique devrait se situer à 4% en 2021 (Banque mondiale)

La Banque mondiale a estimé, jeudi, que la croissance de l’économie marocaine devrait se situer à 4% au titre de l’année 2021.Selon l’économiste principal de la Banque mondiale (BM) au Maroc. Javier Diaz Cassou, cette prévision est due principalement à la hausse de la valeur ajoutée agricole et le lancement du plan de vaccination contre la pandémie du Covid-19.

Le responsable de la BM, qui intervenait lors d’une table ronde dédiée à la présentation du rapport de suivi de la situation économique du Maroc, a constaté qu’après deux années de forte chute due essentiellement à la sécheresse et à la mauvaise pluviométrie, une récupération de la valeur ajoutée agricole est prévue pour le Maroc.

Et d’ajouter que ces prévisions tiennent aussi compte des annonces faites par les autorités marocaines concernant le plan de vaccination.

Avant ces annonces, le taux de croissance prévu était de 3,3%. Il a été révisé à la hausse par la suite à 4%, a-t-il précisé.

À moyen terme, la croissance s’accélérait progressivement, mais le rythme et la durée de la reprise sont sujets à une grande incertitude, relève le rapport de suivi, précisant que la reprise économique post-Covid-19 serait prolongée, le PIB réel ne revenant qu’à la tendance pré-Covid, au plus tôt, en 2022.

Le tourisme, quant à lui, devrait se redresser à un rythme plus lent suite aux éventuelles vagues ultérieures de Covid-19, ainsi qu’en raison de la réduction des revenus et de l’épargne des ménages.

Le Rapport de suivi de la situation économique du Maroc, intitulé « De la riposte d’urgence à la reprise » est un document semestriel du Département économique de la Banque mondiale.

Signature d’un accord pour fournir des engrais spécialisés aux riziculteurs ivoiriens

Le ministère ivoirien de la promotion de la riziculture a signé jeudi à Abidjan lors d’une cérémonie, une convention tripartite avec Yara Côte d’Ivoire et Bayer West central Africa, deux géants internationaux exerçant dans le domaine de l’agriculture, pour approvisionner les riziculteurs ivoiriens en engrais spécialisés et en produits phytosanitaires.

«Cette signature de partenariat est très importante pour la Côte d’Ivoire. Ce partenariat va permettre de résoudre le problème d’approvisionnement des riziculteurs en engrais et en produits phytosanitaires », a souligné Gaoussou Touré, le ministre ivoirien de la promotion de la riziculture dans un discours prononcé à cette occasion.

Poursuivant, il a indiqué que l’autosuffisance alimentaire est un  « enjeu fort » pour la Côte d’Ivoire qui ambitionne d’être l’un des plus grands exportateurs africains de riz à l’horizon 2030.

 « Ces deux entreprises maîtrisent parfaitement tout ce qu’il faut pour le développement de l’agriculture », a-t-il estimé réaffirmant l’un des objectifs de son département ministériel qui est de passer d’une riziculture traditionnelle à une riziculture moderne en Côte d’Ivoire.

Avant lui, Kanigui Yéo, le directeur général de Yara Côte d’Ivoire, a assuré de la volonté de son entreprise à contribuer au développement économique de la Côte d’Ivoire.  «Nous venons avec des engrais spécialisés et des semences pour les riziculteurs ivoiriens. Nous venons également pour les former», a dit M. Yéo.

Il a ajouté que cette signature de partenariat n’est que le début d’une collaboration afin d’œuvrer à ce que la Côte d’Ivoire devienne autosuffisante en riz d’ici quelques années.

De son côté, Olivier Gierlichs, L’administrateur général de Bayer West central Africa a affirmé  que  « nous souhaitons fournir des produits de protection des plantes et également former les riziculteurs aux bonnes pratiques agricoles ». 

« Notre objectif est d’investir sur le long terme en Côte d’Ivoire. Nous sommes convaincus du potentiel de la Côte d’Ivoire car tout est là pour réussir  », a soutenu M. Gierlichs.

La Côte d’Ivoire qui ambitionne d’être autosuffisant en riz de bonne qualité avant 2025, a mis en place une stratégie nationale de développement de la riziculture (SNDR) sur la période 2020-2030. Le pays importe près de 1,5 million de tonnes de riz par an d’un coût d’environ 350 milliards FCFA.

Impôts ivoiriens: 2346,5 milliards Fcfa collectés en 2020, soit un taux de 102%

Les services des impôts en Côte d’Ivoire ont collecté au cours de l’année 2020 un montant de 2346,5 milliards de Fcfa sur un objectif de 2295,9 milliards Fcfa, soit un taux de réalisation de 102%.

Ce résultat, obtenu en dépit de la crise sanitaire de la pandémie de Covid-19, a été dévoilé par le directeur général des impôts, Sié Abou Ouattara, lors d’une présentation jeudi, aux journalistes, de l’annexe fiscale portant budget de l’année 2021.

En valeur absolue, il ressort « un excédent de 50,6 milliards Fcfa, a-t-il relevé, avant d’ajouter que la crise sanitaire de Covid-19 a causé une perte de 525 milliards Fcfa au niveau des services des impôts et de la douane.

M. Ouattara a toutefois souligné que « ces chiffres sont provisoires parce qu’il y a un certain nombre d’informations qui doivent se faire, (notamment) des opérations en écriture au niveau du trésor et qui devraient venir bonifier ces données ».

Cette performance « aurait pu être meilleure si on n’avait pas connu une situation difficile avec la pandémie de Covid-19 », mentionnant que l’agrégation de ce facteur n’a pas permis à l’administration fiscale d’exercer pleinement ses prérogatives.

Des services, dira-t-il, n’ont pratiquement pas travaillé dans des secteurs qui étaient les leurs, compte tenu de la pandémie. En outre, le gouvernement avait pris des mesures d’exonération et de suppression de certaines taxes.

Sur un exercice de 12 mois, « tous les services des impôts ont travaillé peut-être quatre à cinq mois », a-t-il poursuivi. Pour soutenir le budget-programme, les autorités ont réintroduit l’Impôt minimum forfaitaire (IMF), suspendu l’année précédente dans le cadre d’une réforme fiscale.  

Les prévisions pour l’exercice 2021 en termes de mobilisation des impôts ont été arrêtées par l’Etat. La direction générale des impôts devra mobiliser 2738,9 milliards de Fcfa pour le compte du budget-programme estimé à  8 621,1 milliards de Fcfa.

La ZLECAF est opérationnelle (responsable)

La Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) est entrée dans sa phase opérationnelle.Son Secrétaire général, Wamkele Mene, a affirmé que « le voyage de l’Afrique vers l’intégration des marchés a commencé sérieusement avec le début des échanges commerciaux » depuis le 1er janvier 2021.

Au cours d’une conférence de presse virtuelle, hier mercredi, M. Mene a rejeté l’idée selon laquelle l’accord la ZLECAF est précipité, affirmant qu’il n’existe pas d’accord commercial où tous les membres sont prêts en même temps.

« Des pays comme le Ghana, l’Égypte et l’Afrique du Sud sont en fait prêts avec des infrastructures douanières requises pour assurer le démarrage d’échanges commerciaux significatifs », a-t-il déclaré, ajoutant que le Ghana a officiellement annoncé le 4 janvier dernier la première expédition de marchandises à exporter dans le cadre de la ZLECAF, un événement que d’autres pays reproduiront bientôt pour marquer l’étape.

« Le point le plus important que je veux souligner est que l’Afrique fait maintenant du commerce selon de nouvelles règles, de nouvelles préférences, parce que nous voulons construire un marché unique intégré sur le continent africain. Il faudra peut-être un certain temps avant que chacun d’entre nous en perçoive les avantages directs. Nous ne nous laisserons pas dissuader par nos détracteurs qui disent ne pas voir la preuve que les échanges commerciaux ont réellement commencé », a expliqué Mene.

Selon lui, l’intégration des marchés n’est pas un événement, mais un processus qui prend du temps, soulignant qu’il a fallu à l’Union européenne près de 60 ans pour atteindre son niveau d’intégration actuel.

« Je n’ai jamais entendu parler d’un accord commercial où tous les pays étaient prêts dès le premier jour […]. L’intégration des marchés africains prendra du temps, mais il faut bien commencer quelque part », a-t-il déclaré.

L’accord commercial continental devait officiellement entrer en vigueur le 1er juillet 2020, mais il a été reporté de six mois en raison de la pandémie de Covid-19.

La ZLECAF offre à l’Afrique la possibilité de créer la plus grande zone de libre-échange du monde, avec le potentiel de réunir plus de 1,2 milliard de personnes et d’ouvrir une nouvelle ère de développement. Elle a également le potentiel de générer toute une série d’avantages en favorisant la création d’échanges commerciaux, la transformation structurelle, l’emploi productif et la réduction de la pauvreté.

Sur les 55 pays du continent, seule l’Érythrée doit encore signer l’accord, qui a déjà été ratifié par 34 États membres.

Par l’intermédiaire de son Centre africain pour la politique commerciale (ATPC), la Commission économique pour l’Afrique (CEA) a travaillé avec la Commission de l’Union africaine (CUA) et les États membres afin d’approfondir l’intégration commerciale de l’Afrique et de mettre en œuvre efficacement l’accord par le biais de la promotion des politiques et de l’élaboration de stratégies nationales.

La CEA travaille également avec le Centre du commerce international (ITC), la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED) et des experts commerciaux indépendants, avec le soutien financier de l’Union européenne, pour soutenir la mise en œuvre de l’accord de libre-échange africain sur tout le continent.

Sénégal : baisse du chiffre d’affaires dans l’industrie

Le chiffre d’affaires dans l’industrie au Sénégal a fléchi de 7,2% au troisième trimestre 2020, comparativement à celui de la même période de 2019.Cette évolution fait suite à la baisse du chiffre d’affaires dans la quasi-totalité des sous-secteurs de l’industrie, rapporte une note de l’Agence Nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD), parvenu jeudi à APA.

Cependant, souligne le document, il est noté un relèvement du chiffre d’affaires dans les industries textiles et d’habillement, du papier et carton, de production d’électricité, gaz et eau, ainsi que celui des industries extractives.

Par ailleurs, informe l’ANSD, le chiffre d’affaires est demeuré quasi stable sur les trois premiers trimestres de 2020, relativement à celui de la période correspondante en 2019.

Royal Air Maroc relie Dakhla à Paris

La compagnie aérienne marocaine, Royal Air Maroc lance, à compter du 12 février prochain, sa nouvelle ligne directe Paris-Dakhla, en étroite collaboration avec l’Office National Marocain du Tourisme (ONMT), indique un communiqué de la RAM, parvenu mercredi à APA.Grâce à cette nouvelle route aérienne, la compagnie nationale reliera, pour la première fois, le continent européen (à l’exception des Iles Canaries) à la ville de Dakhla, en moins de 04H30 de vol. Deux fréquences par semaine sont proposées les mardi et vendredi.

Les vols au départ de Paris sont programmés à 09H45 (heure locale), pour une arrivée à Dakhla à 14H25 (heure locale). Les vols au départ de Dakhla sont programmés à 15H25 (heure locale) pour une arrivée à Paris à 19H45 (heure locale).

L’ONMT a choisi d’activer cette route avec Royal Air Maroc afin d’impliquer la compagnie nationale sur ce créneau touristique significatif pour la relance du secteur. « Royal Air Maroc a toujours accompagné le tourisme marocain. En ces temps de crise, il est nécessaire de travailler ensemble pour la relance de ce secteur stratégique pour notre pays. Cette nouvelle ligne directe permettra de faire profiter les visiteurs internationaux de la ville de Dakhla et de l’expérience Maroc dès l’embarquement à Paris. », souligne le Président Directeur Général de la RAM, Abdelhamid Addou, cité pat le communiqué.

Avec des jours et des horaires de vol adaptés aux besoins des voyageurs, cette liaison permettra de renforcer et faciliter la connexion entre la France, grand marché émetteur de touristes et Dakhla, destination touristique en vogue, souligne la même source.

Cacao ivoirien: une « grève illimitée » contre le blocage de la commercialisation annoncée

Trois organisations syndicales de la filière cacao en Côte d’Ivoire, premier producteur mondial, annoncent une « grève illimitée » à partir de lundi pour protester contre le blocage de la commercialisation de leurs produits.

Dans un préavis de grève adressé au ministre de l’Agriculture et du développement rural, ces trois organisations syndicales indiquent être confrontées, depuis le 17 novembre 2020 à un blocage de la commercialisation de leurs produits.

Il s’agit du Syndicat national agricole pour le progrès en Côte d’Ivoire (SYNAPCI), de l’Association nationale des producteurs de café-cacao de Côte d’Ivoire (ANAPROCI) et du Syndicat national des exploitants agricoles de Côte d’Ivoire (SYNEAGRI-CI).

Joint au téléphone, mercredi, Kanga Koffi, le président de l’ANAPROCI, a déclaré que « la grève est maintenue et elle aura bel et bien lieu à partir du lundi 18 janvier 2021 », ajoutant que les gens vont constater comment cela va se mener, sans autres précisions.

Ces trois organisations professionnelles agricoles (OPA) qui clament avoir « interpellé les autorités compétentes », disent « constater que le problème de la commercialisation demeure, pire, elle s’est aggravée et devient préoccupante ».

Elles notent que le prix bord champ, fixé à 1.000 Fcfa/Kg, « n’est pas respecté dans la quasi-totalité des zones de production de café-cacao ». Selon des producteurs, le kilogramme est cédé à 850 Fcfa ou 900 Fcfa.

Le blocage de la commercialisation est notamment dû au fait que les exportateurs ne prennent presque plus le cacao des producteurs, ce qui constitue un énorme préjudice pour eux, dans un contexte marqué par ailleurs par la Covid-19.

Les producteurs regroupés au sein de ces faîtières attendent un soutien du Conseil café-cacao, l’organe de régulation de la filière. Ils souhaitent le paiement des arriérés du report de stock de la campagne 2016-2017, suite à la mévente du café-cacao sur le marché mondial.

En outre, ces trois syndicats dénoncent « un appui clanique de certaines OPA par le Conseil café-cacao en violation des dispositions fixant les règles relatives à la commercialisation du café-cacao et à la régulation de la filière ».

Moussa Koné, président du SYNAPCI, à l’instar des autres leaders syndicaux, reproche aux autorités compétentes « une mauvaise gestion des acquis des producteurs de café-cacao et des fonds alloués à certaines de ces sociétés, à savoir la SIFAC-COOP » et d’autres structures.

La Côte d’Ivoire et le Ghana qui cumulent plus de 60% de la production mondiale de cacao, ont mis en place un mécanisme de Différentiel de revenu décent (DRD) de 400 dollars, visant à relever le revenu des paysans.

Des industriels, des chocolatiers et des négociants ont, selon le Conseil café-cacao, commencé à faire un jeu » et user des « stratégies » pour ne pas payer le Différentiel de revenu décent, un mécanisme visiblement grippé par la pandémie de Covid-19.  

Des producteurs de cacao en Côte d’Ivoire, qui reprochent à des industriels de « contourner » le mécanisme de différentiel de revenu décent, ont menacé début décembre 2020 à Yamoussoukro, de « boycotter » leur programme de durabilité.  

La Namibie suspend le transport ferroviaire

Le transport ferroviaire est suspendu en Namibie.L’opérateur ferroviaire public TransNamib a pris cette décision après que des inondations ont endommagé le matériel ferroviaire dans tout le pays.

La porte-parole de TransNamib, Abigail Raubenheimer, a déclaré ce mercredi que la décision de suspendre les services fait suite aux fortes pluies qui sont tombées dans le sud du pays la semaine dernière. Les pluies ont causé beaucoup de dégâts sur des sections de la ligne de chemin de fer.

« En tenant compte de la sécurité des passagers, nous ne voulons prendre aucun risque », a déclaré Mme Raubenheimer.

Un train TransNamib a déraillé fin décembre 2020 sur un pont dans le sud du pays.

Maroc : Accord pour la création de quatre usines japonaises opérant dans le domaine de l’industrie automobile

Deux protocoles d’accord pour la création de quatre usines dans le secteur automobile d’un investissement global de 912 millions de dirhams (1 euro = 10,8 DH) et générant 8.300 emplois ont été signés, mardi à Casablanca, entre le ministère marocain de l’Industrie, du commerce et de l’économie verte et numérique et les deux groupes japonais Sumitomo et Yazaki.Signés lors d’une cérémonie présidée par le ministre de l’Industrie, du commerce et de l’économie verte et numérique, Moulay Hafid Elalamy, ces deux accords portent sur la réalisation de nouvelles unités industrielles de production de faisceaux de câbles par les deux groupes japonais.

S’agissant de Sumitomo, premier employeur privé au Maroc, l’opérateur prévoit la création de sa 5ème usine à Casablanca satisfaisant ainsi les besoins de ses clients FCA et CNH Global.

Cet investissement, de l’ordre de 450 millions DH, générera à terme 2.000 emplois. Ils viendront ainsi s’ajouter aux 25.000 postes créés depuis l’installation de Sumitomo en 2001 au Maroc et ce à travers ses trois filiales : Sews MFZ, SEBN et Sews Cabind.

Quant à Yazaki, l’industriel japonais étendra ses activités au Maroc à travers la création de trois nouvelles usines à Tanger, Kénitra et Meknès.

Un investissement qui nécessitera une enveloppe de l’ordre de 462 millions DH et permettra de créer 6.300 nouveaux emplois.

Pour rappel, Yazaki est présent au Maroc depuis 2000, à travers une usine à Tanger employant 4.650 personnes, deux autres à Kénitra employant un effectif de 4.200 personnes et une quatrième à Meknès employant 4.000 personnes. Il réalise un chiffre d’affaires annuel au Maroc de l’ordre de 5 milliards DH.

Les filiales africaines de Maroc Telcom réunies autour d’une identité commune

Les filiales africaines de l’opérateur marocain du secteur des télécoms, Maroc Telecom, ont été réunies autour d’une nouvelle marque baptisée « Moov Africa ».En effet les 10 filiales africaines du Groupe sont situées au Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Gabon, Mali, Mauritanie, Niger, République Centrafricaine, Tchad et au Togo. Dans ces marchés comptant plus de 70 millions de clients Mobile, Fixe et Internet, l’opérateur y ouvre une nouvelle page de son histoire.

« Cette nouvelle identité illustre la vision du Groupe Maroc Telecom : ‘l’Afrique en mouvement’, qui réside dans le principe de partage du savoir-faire du groupe et sa capacité d’innovation au profit des pays dans lesquels il opère », indique le Groupe, ajoutant que la nouvelle marque « Moov Africa » adopte la signature « un monde nouveau vous appelle » de l’opérateur global.

Pour affirmer cette nouvelle identité de marque et la faire connaître du plus grand nombre, Maroc Telecom fait appel à la légende française Teddy Riner qui a prêté sa voix et son image au Groupe. Le judoka, en quête d’une 4e médaille olympique est l’ambassadeur du Groupe depuis 2017.

La nouvelle identité de marque Moov Africa du Groupe Maroc Telecom marque ainsi une étape supplémentaire dans le développement à l’international du Groupe Maroc Telecom sur des marchés à fort potentiel, et renforce davantage son positionnement stratégique en tant qu’acteur majeur des télécoms en Afrique.

Côte d’Ivoire: suspension de la hausse du prix de l’huile de table raffinée (Ministre)

Le ministre ivoirien du Commerce et de l’industrie, Souleymane Diarrassouba a annoncé mardi à Abidjan, la suspension de la hausse du prix de l’huile de table raffinée, une augmentation annoncée début janvier qui avait fait couler beaucoup d’encre et de salive dans le pays.

« A l’issue de ces discussions, nous sommes convenus ce jour de suspendre la hausse de l’huile de table raffiné intervenue en ce mois de janvier 2021 et de geler les prix de la farine de blé», a indiqué M. Diarrassouba au terme d’une rencontre avec les industriels de ces deux filières.

 De façon concrète, a-t-il expliqué, toutes les augmentations qui ont été annoncées à compter du 1er janvier 2021 concernant l’huile de table raffinée sont suspendues. Quant au sac de la farine boulangère de 50 kg, il demeure au prix maximum de 19000 FCFA, a-t-il ajouté.

Poursuivant, M. Diarrassouba a annoncé la mise en place  « dès demain  » de comités techniques composés de toutes les parties pour réfléchir sur des solutions durables envisagées pour chaque filière afin d’atténuer la hausse des cours mondiaux de l’huile de palme et de la farine boulangère tout en permettant aux industriels de pérenniser leurs différentes affaires.

 « Je voudrais appeler les consommateurs et les populations vivant en Côte d’Ivoire au calme et à la sérénité pour que le gouvernement  travaille à protéger leurs intérêts», a exhorté le ministre.

La hausse du cours mondial de l’huile de palme a entraîné en ce début d’année 2021, dans certains pays dont la Côte d’Ivoire, une augmentation des prix de l’huile de table raffinée. Cette hausse avait soulevé le courroux des consommateurs ivoiriens.

Afrique : vers une relance de la Grande muraille verte au Sahel

Plusieurs bailleurs de fonds se sont engagés, hier, à fournir plus de 14 milliards de dollars à ce projet dont l’une des ambitions est de restaurer 100 millions d’hectares de terres le long de la bande sahélienne.La Grande muraille verte devrait connaître un second souffle après des années de léthargie. L’initiative phare de l’Union Africaine (UA) pour lutter contre les effets du changement climatique et de la désertification en Afrique vient en effet d’obtenir d’importantes promesses de financement pour se relancer.

A l’occasion du « One Planet Summit », organisé hier à Paris (France), plusieurs banques de développement et bailleurs de fonds bilatéraux ont promis d’apporter quelque 14,3 milliards de dollars au projet.

Ces ressources permettront de mettre en œuvre une série de programmes de soutien à la Grande muraille verte, en s’appuyant sur des sources de financement internes et externes, entre autres, le Fonds des Énergies Durables pour l’Afrique (SEFA), le Fonds Vert pour le Climat (FVC) et le Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM).

Le plan de la Grande muraille verte consiste à planter une mosaïque d’arbres, de prairies, de végétation et de plantes sur 8 000 kilomètres de long et 15 kilomètres de large à travers le Sahara et le Sahel pour restaurer les terres dégradées et aider les habitants de la région à produire une nourriture adéquate, à créer des emplois et à promouvoir la paix.

« Il y a eu des hauts et des bas mais la Grande Muraille verte fait partie des solutions pour fournir un avenir durable aux populations du Sahel », a déclaré le président français, Emmanuel Macron, se félicitant des promesses de fonds.

S’exprimant en visioconférence depuis Abidjan (Côte d’Ivoire), le président de la Banque Africaine de Développement (BAD), Akinwumi A. Adesina, a souligné l’importance de ce projet pour le continent, affirmant qu’il constitue « un bouclier contre les assauts de la désertification et de la dégradation de l’environnement ».

« La Grande muraille verte fait partie du système de défense de l’environnement en Afrique­. L’avenir de la région du Sahel en Afrique dépend de la Grande muraille verte. Sans elle, le Sahel risque de disparaître sous l’effet du changement climatique et de la désertification », a-t-il alerté.

De son côté, le président de la Commission de l’Union Africaine, Moussa Faki, tout en saluant ce nouvel élan, a mis en garde contre les fausses promesses. « Alors que le Sahel se débat contre le terrorisme, les crises politiques, la malnutrition, le Covid-19 et d’autres pandémies, le monde commettrait une grave erreur en laissant s’accentuer ici la crise climatique », a-t-il dit.

Pour pallier cette éventualité, le chef de l’Etat français, Emmanuel Macron, a plaidé pour la création d’un secrétariat de la Grande Muraille verte, rattaché à la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification, pour s’assurer du suivi des engagements. L’Agence panafricaine de la Grande Muraille verte, jusqu’alors chargée de coordonner l’initiative au niveau continental, y sera officiellement associée.

Ces dernières années, le manque de financement a représenté la principale contrainte du projet pour réaliser son objectif de créer dix millions d’emplois, séquestrer 250 millions de tonnes de carbone et restaurer 100 millions d’hectares de terres dégradées dans les onze pays de la région sahélo-saharienne.

Sénégal: plaidoyer pour les assises de l’arachide (experts)

Plusieurs experts recommandent la tenue des assises de la filière arachidière au Sénégal.« Des assises de l’arachide et la mise en place d’un observatoire indépendant de cette filière s’imposent », estiment-ils dans une note transmise à APA.

Faisant la synthèse de leur panel sur la campagne de commercialisation de l’arachide, ils plaident également pour une meilleure « gouvernance de la filière arachide », en réorganisant l’interprofession des acteurs.

Organisé par l’Initiative prospective agricole et rurale (Ipar) et le Conseil national de concertation et de coopération des ruraux (CNCR), ce panel a été animé, entre autres, par Ousmane Ndiaye, directeur général de l’ASPRODEB, Nicolas Brugvin, directeur général de la COPEOL et Habib Thiam, président de COPEGA.

Les panélistes justifient leur plaidoyer par le fait que les textes régissant la filière arachide sont obsolètes et en déphasage avec les changements structurels survenus ces deux dernières décennies.

« Une révision de la réglementation en conformité avec l’environnement actuel s’impose », indiquent-ils, demandant un consensus autour des statistiques agricoles pour guider les politiques publiques et la prise de décisions.

Selon les prévisions du Gouvernement, le Sénégal a produit cette année 1,8 million de tonnes d’arachide contre 1,4 million de tonne lors de la campagne précédente.

La campagne de commercialisation qui a débuté officiellement le 23 novembre 2020 doit s’achever le 25 mai 2021. Le prix du kilogramme d’arachide initialement fixé à 250 F CFA est passé à 285 F CFA.

Maroc : Lancement de la plateforme de promotion de l’investissement à Dakhla

Par Hicham Alaoui — Une plateforme dédiée à la promotion de l’investissement et au marketing territorial de Dakhla, a été lancée dimanche, avec pour objectif de mettre en place une passerelle entre les entreprises de la région, les investisseurs, les clients et les fournisseurs potentiels.Cet outil incontournable, qui vient renforcer le dispositif d’appui aux activités économiques et à l’investissement, en partenariat entre le Maroc et le gouvernement des Etats-Unis d’Amérique, a été lancé en présence notamment du Sous-secrétaire d’Etat américain en charge des questions du Proche-Orient et de l’Afrique du Nord, David Schenker et de nombreuses personnalités.

Financée par le Bureau des Affaires du Proche-Orient (NEA) au département d’État des Etats-Unis, en partenariat avec l’Initiative de Partenariat des États-Unis au Moyen-Orient (MEPI), cette plateforme a pour objectifs de promouvoir les atouts économiques de Dakhla, dans le but d’explorer les opportunités d’échanges et de collaboration économique à l’échelle nationale et internationale dans plusieurs secteurs clés, tels l’agriculture, les énergies renouvelables, le tourisme, la logistique et la pêche.

Mis en œuvre par le bureau d’études et de Conseil international JE Austin Associates, basé à Washington DC, spécialisé dans la gestion et mise en œuvre de projets de développement économique à travers le monde et dont le bureau régional à Rabat, ce portail regroupera, à terme, la base de données des entreprises de la région avec une fiche signalétique complète et ce, via un moteur de recherche innovant permettant la recherche et la localisation sur la carte de toute entité socio-économique de la ville.

La plateforme « Dakhlaconnect.com » se décline en trois phases principales, à savoir l’élaboration d’une plateforme digitale et le marketing et la promotion des opportunités d’investissements, ainsi que l’organisation d’événements B2B, avec la mobilisation des acteurs locaux, y compris la wilaya de la région, le Conseil régional, le secteur privé, les Chambres de commerce, les banques et la confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM).

Cette rencontre de concertation dédiée à la présentation de cette plateforme a été l’occasion de mettre en exergue les composantes et spécificités de ce portail digital visant à identifier les attentes de différents acteurs, en permettant la collecte de données relatives aux infrastructures et aux entreprises opérationnelles à Dakhla et les infrastructures.

Dakhla, la perle du sud marocain, est devenu au fil des ans un pôle urbain catalyseur d’investissements et une destination touristique par excellence.

Dotée d’infrastructures hôtelières aux normes internationales, les potentialités naturelles et écologiques singulières de la région envoûtent les touristes marocains et étrangers. En effet, la région jouit d’importantes potentialités touristiques et détient des secrets qui attirent des voyageurs de toutes les nationalités.