Une compagnie aérienne kenyane à bas prix autorisée à desservir le Rwanda

La compagnie aérienne régionale à bas coût du Kenya, Jambojet a annoncé jeudi avoir reçu l’autorisation de l’Office rwandais de l’aviation civile pour lancer des vols à destination de Kigali.Cette approbation signifie que la compagnie aérienne peut commencer ses dessertes dans le cadre de sa stratégie d’expansion régionale.

« Nous sommes ravis d’avoir reçu cette approbation. Kigali est l’une des voies que nous avons poursuivies dans notre plan d’expansion. Une fois que tout sera en place, nous commencerons nos opérations », a déclaré Vincent Rague, le président Jambojet.

En outre, la compagnie aérienne a fait l’acquisition d’un tout nouvel avion De Havilland Dash 8-Q400. Le nouvel avion porte à six le nombre total d’avions exploités par Jambojet. C’est également le premier des quatre avions attendus cette année pour renforcer la capacité des compagnies aériennes, qui devrait s’orienter vers plus de destinations africaines.

« Nous sommes enthousiasmés par nos perspectives de croissance dans la région. Nous avons un plan ambitieux pour desservir davantage de destinations africaines et c’est pourquoi nous renforçons notre flotte », a déclaré Allan Kilavuka, Directeur général de Jambojet.

« L’arrivée de cet avion dans notre flotte porte l’âge moyen à 3,7 ans, ce qui fait de nous la compagnie aérienne avec la flotte la plus jeune d’Afrique et peut-être du monde entier », a-t-il déclaré.

Actuellement, la compagnie aérienne dessert cinq destinations locales, à savoir Malindi, Ukunda, Mombasa, Kisumu, Eldoret et une destination régionale d’Entebbe (Ouganda) à partir de son hub de Nairobi.

Elle dessert également Bujumbura, au Burundi, pour le compte de la compagnie nationale Kenya Airways.

« Le secteur de l’aviation africaine a une opportunité de se développer. De plus en plus d’acteurs se joignent à nous, mais il y a de la place pour tout le monde et nous continuerons de tirer parti de notre modèle à faible coût et de nos normes de sécurité », a ajouté M. Rague.

Les données de l’Association du transport aérien international indiquent que les transporteurs à bas coûts représentent environ le quart des vols internationaux, mais moins de 10% en Afrique.

Jambojet a récemment obtenu la certification IATA (IATA), un système d’évaluation reconnu et accepté sur le plan international, conçu pour évaluer les systèmes de sécurité, de gestion opérationnelle et de contrôle d’une compagnie aérienne.

La compagnie aérienne a également été classée première compagnie aérienne en Afrique avec la flotte la plus récente, selon un rapport du fournisseur mondial de renseignements sur l’aviation, Ch-aviation.

Un prêt de 32,5 milliards Fcfa du Groupe BCP à l’Etat ivoirien pour le bitumage de routes

Le Groupe Banque Centrale Populaire (BCP) annonce avoir accordé à l’Etat de Côte d’Ivoire un prêt de 32,5 milliards FCFA dans le cadre du financement d’infrastructures économiques, notamment la réhabilitation et le bitumage de routes, dans une note transmise à APA.Le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, a donné mercredi à Yamoussoukro, la capitale politique du pays, les premiers coups de pioches des travaux de bitumage et de réhabilitation des routes revêtues, lors d’une cérémonie. 

Ces travaux, financés à hauteur de 32,5 milliards Fcfa par l’Etat de Côte d’Ivoire, devraient permettre de réhabiliter 35 kilomètres de routes revêtues et de bitumer 4,5 kilomètres de voiries, a indiqué M. Ouattara, relevant qu’ ils seront exécutés par PFO Africa sur une période de un an.

Fortement engagé dans le financement d’infrastructures économiques et d’envergure pour les économies africaines, le Groupe Banque Centrale Populaire (BCP) du Maroc, apporte ainsi son « soutien » à l’Etat ivoirien dans le financement des infrastructures en Côte d’Ivoire. 

Ce prêt est accordé par le Groupe BCP à travers sa filiale Banque Atlantique Côte d’Ivoire dans le cadre d’un partenariat Public – Privé (PPP) avec l’Etat de Côte d’Ivoire pour l’exécution de la première tranche des travaux de bitumage des voiries de Yamoussoukro, la capitale politique et administrative du pays.

La cérémonie de lancement officiel des travaux a également enregistré la présence du vice-président, du Premier ministre, Amadou Gon Coulibaly, de présidents d’institutions, des membres du gouvernement et de M. Mohamed Karim Mounir, président du Groupe BCP.

« Ce projet d’infrastructure traduit la volonté de l’Etat Ivoirien de requalifier un réseau routier qui date des années quatre-vingt, et qui fait partie d’un programme prioritaire de plusieurs phases, dont la phase 1 porte sur 18 voies (…)», précise la note.  

Il vise en outre le renforcement de la sécurité et de la mobilité de populations ainsi que la promotion du rayonnement de Yamoussoukro en tant que capitale et ville stratégique du pays. La ville de Yamoussoukro a été érigée en capitale politique et administrative en 1983. 

Selon M. Mohamed Karim Mounir, président du Groupe BCP « ce nouvel accord de financement renforce et consolide un partenariat mutuellement bénéfique entre l’Etat de Côte d’Ivoire et la BCP (qui) avait déjà financé les travaux de réfection de l’autoroute du Nord reliant Abidjan-Yamoussoukro à hauteur de 35 milliards FCFA et les travaux en cours sur l’axe Yamoussoukro-Daloa pour 50 milliards FCFA ».  

« Nous réaffirmons aujourd’hui notre engagement auprès de l’Etat de Côte d’Ivoire pour la renaissance des infrastructures routières de Yamoussoukro », a déclaré le président du Groupe BCP, M. Mohamed Karim Mounir. 

En Côte d’Ivoire, le Groupe BCP participe activement au financement des projets de développement des infrastructures, en particulier dans le secteur des routes, où il totalise en six ans, plus de 206 milliards mobilisés pour accompagner des projets routiers.

Le groupe BCP a pris part notamment aux travaux d’urgence de l’autoroute Abidjan-Singrobo, au  désenclavement des villages dans le district d’Abidjan, ainsi qu’aux travaux de renforcement de la route nationale Yamoussokro – Bouaflé – Daloa et la construction de la route Abidjan-Divo. 

Les chefs d’entreprises africains confiants dans la croissance de leurs revenus

Plus de 90% des PDG africains sont confiants dans les perspectives de croissance de leurs activités au cours des trois prochaines années, un chiffre supérieur à la moyenne mondiale de 85%, révèle un rapport de PricewaterhouseCoopers PwC).Selon la septième édition de son programme d’affaires pour l’Afrique 2019 de PwC, les PDG africains ont indiqué que l’efficacité opérationnelle, la croissance organique et le lancement de nouveaux produits et services sont les principaux moteurs de la croissance des revenus.

Cependant, le rapport note que, confrontés à une certaine incertitude autour des marchés actuels, les PDG se tournent vers eux-mêmes pour stimuler la croissance des revenus.

PwC a compilé les résultats d’une enquête menée auprès de 83 PDG de 19 pays africains.

Ces résultats sont comparés aux conclusions du 22ème sondage annuel mené par PwC dans le monde entier auprès de plus de 1.300 dirigeants, au cours du quatrième trimestre de 2018.

L’Agenda fournit une analyse en profondeur et un aperçu de la manière dont les entreprises s’adaptent pour faire face aux défis et aux opportunités liés aux activités en Afrique.

« En Afrique, l’incertitude économique et politique, les pénuries de compétences et les problèmes de réglementation comptent parmi les problèmes les plus pressants auxquels les PDG doivent faire face. Les chefs d’entreprise africains voient des opportunités sur le continent, mais dans l’ensemble, ils y jouent leur sécurité », a déclaré Peter Ngahu, premier associé régional de PwC en Afrique de l’est.

« Dans notre enquête, nous avons constaté que les PDG reconnaissaient les avancées technologiques parmi les tendances mondiales les plus transformatrices », a-t-il ajouté dans un communiqué publié jeudi à Nairobi.

Selon le rapport, les forces de la mondialisation et de la technologie transforment le lieu de travail. Le rapport indique également que 83% des PDG africains ont classé les avancées technologiques parmi les trois principales tendances ayant transformé le monde du travail au cours des cinq dernières années.

Le Cap-Vert s’inspire du modèle GAÏNDE 2000 pour lancer son guichet unique

Des experts de la Douane de la République du Cap-Vert, en visite de travail au Sénégal, ont exprimé leur volonté de s’inspirer de GAÏNDÉ pour mettre en place un guichet unique dans leur pays.« On a fait appel à GAÏNDE 2000 qui nous a présenté son modèle intéressant. Cette entreprise a travaillé avec des partenaires privés mais aussi avec la Douane sénégalaise », a-t-il dit, vendredi dernier, lors d’une visite de prospection au siège de GAÏNDE 2000.

Selon Jean-Pierre Sylva, informaticien à la Direction de la Douane cap-verdienne, son pays souhaite lancer, depuis quelques années, un guichet unique afin de faciliter le commerce extérieur.

Le Cap-Vert, après avoir bénéficié du partage d’expérience de deux pays ayant déjà installé le guichet unique à savoir le Rwanda et l’Ile Maurice, a fini par choisir le Sénégal pour mettre en place ce dispositif en s’inspirant du modèle de GAÏNDE 2000.

« Nous nous penchons plus sur le Sénégal, parce qu’il y a la proximité historique et nous pensons aussi à créer une relation de coopération avec la Douane sénégalaise », a soutenu M. Sylva, membre de la délégation cap-verdienne.

Accompagné d’autres experts en technologies de l’information, il a ajouté que le modèle de GAÏNDE 2000 est « adaptable » au Cap-Vert. Une semaine durant, la délégation cap-verdienne a été encadrée par l’équipe de GAÏNDE 2000 et celle de la Douane sénégalaise.

Affaire faillite BHCI : une « rumeur » selon le porte-parole du gouvernement ivoirien

Le porte-parole du gouvernement ivoirien, Sidi Touré, a qualifié mercredi de « rumeurs » les publications faisant état de « faillite » de la Banque de l’habitat de Côte d’Ivoire (BHCI, privée), à l’issue d’un Conseil des ministres à Yamoussoukro.« Nous avons tous entendu des rumeurs » faisant état de faillite de la BHCI, a déclaré Sidi Touré, le porte-parole du gouvernement ivoirien, à l’issue d’un Conseil des ministres à Yamoussoukro,  la capitale politique ivoirienne. 

Selon M. Sidi Touré « dans tous les cas, le système bancaire est très surveillé » et s’il y a «des situations qui mettent en danger les intérêts des Ivoiriens », l’Etat prendrait des mesures nécessaires.

Ces derniers jours, des médias ont publié que la BHCI était au bord de la faillite. Ce qui a amené la direction générale de la banque a réagir, indiquant que l’établissement bancaire ne cours aucun risque de faillite.

« Depuis sa privatisation » en 2017, la Banque de l’habitat de Côte d’Ivoire « est passée de 6,7 à 14,7 milliards de Fcfa, en 10 mois », rapporte un communiqué transmis à APA début janvier. Et ce, dans l’optique d’un plan de recapitalisation en vue d’une conformité à la réglementation bancaire de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA).     

« Cette recapitalisation est la première étape d’un plan global plus ambitieux que les nouveaux actionnaires de référence, notamment Westbridge, Demack SA et NSIA Vie comptent mettre en œuvre tout au long de l’année 2019 », souligne le texte.  

Le plan de recapitalisation de la BHCI vise à « financer son expansion régionale de 2019 à 2021 ». Il intervient après la cession de 51,6% des parts de l’Etat ivoirien à WestBridge Mortgage Reit, qui a « confirmé » ce plan à l’issue d’une Assemblée générale mixte des actionnaires, à Abidjan.  

Westbridge qui a repris la BHCI, opère depuis 2014 en tant qu’institution financière avec pour base Ottawa et Calgary. De 2002 à 2014, elle était une filiale de la firme de titrisation de créances hypothécaires Riskmont Institutional Loans Trading, firme cédée en 2013 à des intérêts américains.  

  

Maroc : Ifrane abrite la 1ère conférence régionale africaine « Global Hands-On Universe »

L’Université Al Akhawayn à Ifrane (UAI) abritera les 24 et 25 septembre la première conférence régionale africaine « Global Hands-On Universe » (GHOU), dédiée à la compréhension de l’univers par le biais de méthodes issues des sciences, des mathématiques et de la technologie.Initiée en marge de la huitième édition du festival d’Ifrane de l’astronomie (23-28 septembre), cette conférence bénéficiera aux enseignants qui transmettront à leur tour les connaissances acquises aux étudiants.

Cet évènement, qui se veut une plateforme de partage et de collaboration, mettra cette année l’accent sur les télescopes télécommandés.

En parallèle, l’UAI accueillera également le programme Galilée de formation des enseignants (GTTP). L’objectif de ce programme, qui forme les enseignants sur les pratiques pédagogiques en astronomie, est de créer un réseau mondial d’ambassadeurs et d’enseignants Galilée, capables d’utiliser et de transférer de manière efficace les outils et les ressources éducatives en la matière.

Événement national majeur, le Festival de l’Astronomie d’Ifrane, qu’organise le Club d’astronomie de l’UAI, ambitionne de vulgariser cette science auprès du grand public et des jeunes en particulier. Ce rendez-vous annuel rassemble des clubs et des associations d’astronomie venant du monde entier.

Cameroun : des banques réclament 336 milliards FCFA à la Sonara

Un pool de 10 établissements bancaires du Cameroun a adressé une demande de paiement de plus de 336,7 milliards FCFA de dettes à la Société nationale de raffinage (Sonara), actuellement sous le coup d’une «déclaration de force majeure» consécutive à un grave incendie survenu le 31 mai dernier, a appris APA mercredi de source sûre.L’encours y relatif se décompose de quelque 78,1 milliards FCFA de créances échues, et de plus de 258,6 milliards FCFA à échoir auxquelles l’entreprise, détenue à 96% par l’État et 4% par le français Total Outre-Mer, était invitée à s’acquitter au plus tard en fin juillet 2019.

Dans le même temps, les créanciers de la Sonara souhaitent connaître les mesures d’apurement prises, un plan de continuité de ses activités à la suite du sinistre ainsi que des projections de trésorerie, en rapport avec ses importations de produits pétroliers pour l’approvisionnement du marché local.

Il convient de signaler qu’en dehors des fonds que réclament les banques, l’entreprise doit également faire face aux dettes vis-à-vis des marketeurs et des sous-traitants, évaluées pour leur part à environ 310 milliards FCFA.

Bien avant le sinistre du 31 mai ayant détruit une bonne partie de l’unité de la raffinerie, située dans la localité de Limbe (Sud-Ouest) et à environ 350 kilomètres de la capitale, Yaoundé, la situation de la Sonara préoccupait déjà les services du Fonds monétaire international (FMI) qui, dans leur rapport d’octobre 2018 l’indexaient comme étant «la principale responsable des risques émanant des entreprises publiques», mais également «la principale source de risque pour le système bancaire».

À l’époque, l’entreprise totalisait déjà 65% des dépôts des entreprises publiques et 62% des crédits, 87,9% de sa dette étant d’échéance inférieure à un an. En 2013, elle cumulait déjà des arriérés de paiement de 53%, période pendant laquelle elle ses pertes représentaient 57% dans le portefeuille de l’État.

«La Sonara reste ainsi la principale responsable du risque direct pesant sur le système bancaire émanant des entreprises publiques, en termes de grande exposition et de risques de liquidité et de crédit. Parmi les 6 banques qui ont une exposition nette positive à la Sonara, l’une a des fonds propres négatifs, trois ne rempliront pas l’exigence minimum de fonds propres en cas de défaut de la Sonara et deux banques perdront respectivement 85 et 50% de leurs fonds propres excédentaires respectifs», alertait alors le FMI.

Concertation à Abidjan des producteurs africains de banane pour défendre leurs intérêts

L’Association panafricaine des producteurs et d’exportateurs de fruits africains (Afruibana) a ouvert mercredi à Abidjan un séminaire en vue de réfléchir à l’élaboration d’un programme commun de défense des intérêts des producteurs africains de banane dessert sur le marché européen, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Ces assises de 72 heures des producteurs et exportateurs africains  de banane baptisées « Appel d’Abidjan » visent notamment à défendre une vision commune des acteurs de cette filière devant les institutions européennes et internationales.

« Nous ne demandons pas la charité, mais la justice. La situation des producteurs d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP) de banane dessert s’est gravement détériorée ces dernières années et s’est traduit par d’importantes pertes de parts de marché en Europe», a regretté dans une allocution,  Joseph Owona Kono, le président de Afruibana.

Poursuivant, il a appelé avec insistance l’Union européenne à un « traitement plus équilibré» entre ses partenaires commerciaux. De son côté, l’Ambassadeur de l’Union Européenne en Côte d’Ivoire, Jobst Von Kirchmann a réaffirmé l’engagement de l’Europe à soutenir la filière banane dans les pays africains.

« La filière banane nous tient vraiment à cœur. Nous avons investi un total de 125 milliards FCFA dans cette filière dans les pays ACP», a fait savoir M. Von Kirchmann se félicitant de ce que « la Côte d’Ivoire a pu augmenter ses exportations de banane de 40% entre 2008 et 2018».

 Dans la foulée, le diplomate européen a encouragé les pays africains à accorder plus d’intérêt à la filière banane en l’intégrant dans un plan national.

«La filière banane est extrêmement vitale pour l’économie de nos États. Je salue votre engagement à agir dans une synergie d’actions au profit d’un secteur qui a le mérite de générer plus de 12 000 emplois directs et indirects en Côte d’Ivoire», a dit auparavant Jean-Marc Yacé, le maire  de Cocody, un quartier résidentiel dans l’Est d’Abidjan.

 Pour M. Yacé qui est lui-même un opérateur économique de la filière banane dessert, « c’est une excellente démarche afin de mener des réflexions prospectives sur les voies et moyens à mettre en œuvre pour que la banane dessert ne sombre pas dans toute la zone ACP».

 Afruibana se veut la voix des producteurs africains de fruits au sein des institutions européennes et internationales dans le cadre de la négociation d’accords commerciaux bilatéraux et multilatéraux. La filière banane africaine génère près de 60 000 emplois directs et indirects.

Sénégal : légère hausse des prix des matériaux de construction en août

Les prix des matériaux de construction au Sénégal ont connu une augmentation de 0,4% en août 2019 comparés au mois précédent, a appris APA mercredi auprès de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD).« Cette évolution résulte de celle des prix des matériaux de base et de menuiserie », explique l’ANSD. Les prix des matériaux de base ont en effet progressé de 0,7% durant la période sous revue, sous l’effet de l’accroissement des prix du ciment (+2,7%), consécutive à la hausse de 5000 FCFA appliquée sur le prix de la tonne. Toutefois, les prix du fer ont baissé de 1,4% en rythme mensuel. Par rapport à la période correspondante en 2018, ils se sont contractés de 3,5%.

Quant aux matériaux de menuiserie, ils se sont renchéris de 0,4% comparés au mois de juillet, en raison de l’appréciation des prix des articles en bois rouge (+0,8%). Par rapport au mois d’août 2018, ils ont crû de 0,6%.

Les prix des matériaux pour travaux d’électricité ainsi que ceux des matériaux d’étanchéité n’ont pas connu de variations sensibles en août 2019. Mais, comparés à la période correspondante en 2018, ils ont diminué respectivement de -0,2% et -0,1%.

Concernant les prix des matériaux pour le revêtement des murs et sols, de même que ceux des peintures, ils sont restés inchangés. En variation annuelle, ils ont évolué respectivement de +1,5% et -0,9%.

Au niveau des prix des matériaux de plomberie et sanitaire, on note un repli de 1,0%, par suite de la baisse des prix des robinets poussoirs (-4,9%). Par rapport au mois d’août 2018, ils ont été minorés de 1,3%.

En variation annuelle, les prix des matériaux de construction se sont réduits de 1,9%. Selon l’ANSD, le rapport des prix moyens des huit premiers mois de 2019 sur ceux de 2018 laisse apparaître une baisse de 0,4%.

Rapatriement des recettes d’exportation: les dispositions réglementaires expliquées vendredi à Abidjan

Les dispositions réglementaires qui encadrent le rapatriement des recettes d’exportation seront expliquées, vendredi à Abidjan, au cours d’une journée de vulgarisation initiée par la direction générale du Trésor et de la comptabilité publique pour informer les acteurs sur le nouveau dispositif de suivi du rapatriement des recettes d’exportation.Ce dispositif est constitué des textes instituant le Comité national de suivi du rapatriement des recettes d’exportation, la Centrale des incidents de rapatriement des recettes d’exportation (CIRRE) et des mesures de restriction.

Les actions menées par le Comité ont permis de relever le taux de rapatriement effectif des recettes d’exportation de la Côte d’Ivoire, qui est passé de 9,06% en 2013 à 30% en 2017 avant de se situer à 61% en 2018.

Parmi ces actions figurent la dématérialisation de la procédure de domiciliation, la sensibilisation des différents acteurs sur l’importance du rappariement des recettes d’exportation en 2016 et 2018 ainsi que les opérations de contrôle auprès de différents acteurs.

Toutefois, cette performance reste en dessous du seuil réglementaire en vigueur qui est de 80%.

Le cimentier LafargeHolcim Côte d’Ivoire lance un appel à projets pour des startups

Le cimentier LafargeHolcim Côte d’Ivoire a lancé un appel à projets à l’attention de startups innovantes pour des partenariats, rapporte un communiqué transmis mardi à APA.« LafargeHolcim Startup Maqer est un programme qui vise à établir des partenariats durables avec les startups. Ainsi LafargeHolcim a lancé un appel à projets. Les entreprises retenues seront invitées à présenter leurs travaux le 08 octobre 2019», souligne le cimentier précisant que les inscriptions se font via l’adresse  Lh-starupmaqer-civ@lafargeHolcim.com. 

Selon l’entreprise, ce programme qui s’adresse aux startups de divers secteurs d’activités, a pour  objectif de s’associer à celles-ci proposant des solutions pour répondre aux différents défis posés par l’évolution de l’industrie du ciment. 

LafargeHolcim Côte d’Ivoire, filiale du groupe LafargeHolcim, leader mondial des matériaux de construction, est le producteur du ciment Bélier. Avec plus de 200 points de vente, LafargeHolcim assure la distribution du ciment Bélier et de 400 autres références produits à travers son réseau de franchises Binastore.

Port de Douala : Bolloré- APMT «attend avec sérénité la décision» de justice (communiqué)

Le consortium franco-danois Bolloré-APM Terminals (Bolloré-APMT) a indiqué, par voie de communiqué parvenu mardi en fin de journée à APA, qu’il «attend avec sérénité la décision définitive du tribunal administratif de Douala concernant la régularité de la procédure d’appel d’offre» qui vient de l’évincer du terminal à conteneurs du port de la métropole économique camerounaise.Dans le même temps, le groupement, qui évolue localement sous la dénomination de Douala International Terminal (DIT), ainsi que ses actionnaires de référence, «continueront à défendre leurs droits vis-à-vis de l’ensemble des parties impliquées, devant les instances juridictionnelles nationales et arbitrales».

Cette réaction intervient au lendemain de l’attribution provisoire, par le Port autonome de Douala (PAD), de la même concession à l’opérateur italo-suisse Terminal Investment Ltd (TIL) dont Bolloré-APMT «prend acte».

Affirmant avoir «été exclu irrégulièrement du processus de pré-sélection» pour le recrutement d’un nouveau concessionnaire, l’évincé rappelle qu’il a formulé des recours devant tribunal administratif de Douala qui, le 16 août 2019, a prononcé un sursis à exécution de la décision du directeur général du PAD excluant les actionnaires de référence de DIT, suspendant ainsi le processus d’appel d’offre en cours.

Lundi dernier, le PAD a annoncé avoir désigné le groupement italo-suisse Terminal Investment Limited (TIL) comme adjudicataire provisoire de la concession du très disputé terminal à conteneurs du port de Douala à compter du 1er janvier 2020.

En activité sur la même place portuaire depuis 2005, Bolloré-APMT, qui dénonce sa mise à l’écart de la phase de pré-qualification pour le recrutement d’un nouvel opérateur, se prévaut par ailleurs d’une rallonge récente de son bail jusqu’en 2023.

La situation économique du Congo est « stable » (Fmi)

Une mission technique du Fonds Monétaire International (FMI), ayant séjourné à Brazzaville du 10 au 16 septembre et conduite par Alex Segura-Ubiergo, a conclu que la situation économique du Congo est « stable » même si elle demeure encore « difficile ».« Après 3 ans de récession, les premiers signaux d’amélioration et de récupération s’observent », a soutenu Alex Segura-Ubiergo. La délégation qu’il a dirigée a eu des entretiens avec quelques autorités congolaises, dont le ministre des Finances et du Budget, Calixte Nganongo.

Pour ce fonctionnaire du FMI, si le Congo met correctement en œuvre son programme économique, sa situation économique devrait nettement s’améliorer.

Après son tête-à-tête avec l’argentier du Congo, M. Segura-Ubiergo a déclaré : « Nous avons regardé ensemble la possibilité de renforcer le système de recouvrement des recettes hors pétrole, surtout pour pouvoir générer les ressources budgétaires afin de soutenir les dépenses prioritaires de l’Etat ».

Les émissaires du FMI ont évalué la mise en œuvre du programme économique du Congo approuvé par le FMI, il y a seulement deux mois. Le séjour a aussi servi à préparer « la revue semestrielle du programme économique qui aura lieu en novembre 2019 ».

Si ce pays de l’Afrique centrale réussit à ce test, l’institution financière pourrait effectuer un nouveau décaissement au titre de la Facilité élargie de crédit (Fec).

Le Programme triennal, conclu le 11 juillet dernier avec le Fonds monétaire international, prévoit des revues semestrielles précédées, tous les trois ou quatre mois, de la visite d’une mission du FMI au Congo.

Afrique : la consolidation des émissions de sukuks va développer la finance islamique (Moody’s)

Les banques islamiques africaines continueront de bien se comporter et les émissions de sukuks continueront de croître pour financer les institutions souveraines et les institutions financières, soutenues par la confiance croissante des investisseurs mondiaux dans les instruments islamiques, a déclaré Moody’s Investors Service dans un rapport publié mardi.En octobre et décembre derniers, les gouvernements marocain et nigérian ont émis respectivement 105 millions de dollars et 327 millions de dollars de sukuks.

Il s’agissait d’une émission inaugurale en provenance du Maroc et la transaction a été sursouscrite 3,6 fois, selon le rapport.

« Les performances des banques islamiques dans les grands systèmes bancaires africains, comme l’Afrique du Sud et le Nigeria devraient rester robustes au cours des 12 à 18 prochains mois », a déclaré Akin Majekodunmi, vice-président du crédit principal chez Moody’s, cité par le rapport.

Selon lui, la grande population musulmane d’Afrique, qui principalement n’est pas bancarisée ou sous-desservie, continuera à servir de base solide sur laquelle les actifs bancaires islamiques, et donc les revenus, pourront croître rapidement.

Selon l’agence de notation, les contraintes structurelles qui ont empêché les marchés de sukuks de se développer encore plus rapidement persistent.

Ces contraintes comprennent notamment la complexité législative et le temps associé à l’émission de sukuks, en particulier pour les nouveaux émetteurs, et la nécessité d’identifier des garanties matérielles à l’appui de la structure de sukuks, a noté Moody’s.

L’Egypte, l’Algérie et le Soudan ont récemment manifesté leurs intérêts pour l’émission de sukuks.

En avril dernier, l’Egypte a mis en place un comité de surveillance de la charia chargé de superviser l’émission de sukuks.

Bénin : hausse de 7,2 % de la croissance au 2ème trimestre

Le taux de croissance économique du Bénin a connu une hausse de7,2% au deuxième trimestre 2019, comparativement au premier trimestre.Selon une note de la direction nationale de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest pour le Bénin, le taux de croissance économique du Bénin, selon les estimations, est de 7,2 % au deuxième trimestre de l’année 2019, après une réalisation de 6,8% au premier trimestre.

Au-delà de cette croissance économique, d’autres indicateurs ont montré que l’économie béninoise a été robuste au cours de la même période. Il s’agit des recettes de l’Etat qui se sont consolidées dans un environnement de stabilité du niveau général des prix traduit par une inflation maîtrisée. Dans le même temps, les crédits à l’économie ont progressé de 2,2% en glissement annuel et ont bénéficié notamment aux entreprises de télécommunication, d’agro-industrie, de cimenterie et des Bâtiments-travaux-publics (Btp).            

Pour le Directeur national de la BCEAO, Alain Komaclo, les perspectives établies sur l’hypothèse des bons résultats enregistrés dans les filières agricoles et d’une bonne mise en œuvre du programme d’action du gouvernement (Pag) font état d’un taux réel de croissance de l’activité économique de près de 8,0 % au titre des années 2019 et 2020.

Malgré ces perspectives, les directeurs généraux des banques, selon le directeur national de la Bceao, se sont montrés sensibles à la récente situation économique marquée par une résurgence des contraintes protectionnistes qui ont impacté l’économie béninoise.

On note également une hausse des crédits à l’économie avec une baisse du coût du crédit, entraînant un déficit budgétaire dans les normes de 3% exigées dans la sous-région. 

Côte d’Ivoire: réflexion sur l’instauration d’une obligation d’assurance «Tous risques chantiers»

Un atelier de réflexion sur l’instauration d’une obligation d’assurance «Tous risques chantiers (TRC)» s’est ouvert, mardi à Abidjan, avec la participation des acteurs des BTP (Bâtiments et travaux publics) ainsi que des assureurs sous l’égide de la Direction générale du Trésor et de la comptabilité publique, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Dans un discours d’ouverture des travaux, le Directeur général adjoint du Trésor et de la comptabilité publique Bafétégué Sanogo a souligné les enjeux de cette réflexion en rappelant l’actualité ivoirienne de ces dernières années marquée par l’effondrement de plusieurs immeubles pendant ou après leur construction.

« Ces accidents de chantiers ont évidemment leur lot de dégâts matériels et même corporels, puisqu’il y a eu malheureusement des pertes en vies humaines », a-t-il déploré. 

Face à ce constat, combiné au défaut de couverture par des contrats d’assurance sur ces immeubles, a poursuivi M. Sanoogo, « il apparait logique de réunir l’ensemble des acteurs du secteur afin de réfléchir sur l’instauration d’une obligation d’assurance +Tous risques chantiers+».

Selon lui, cette obligation viendra combler un défaut de couverture d’assurance tous risques chantiers tout en permettant d’améliorer la qualité des ouvrages et la sécurité des personnes. 

Cet atelier de deux jours invite à une prise de conscience face à une problématique économique et sociale, mais aussi donnera l’occasion de recueillir les préoccupations de l’ensemble des acteurs et professionnels du secteur des BTP, ce pour une mise en œuvre de cette obligation d’assurance.

« Je voudrais en conséquence demander à l’ensemble des acteurs, notamment les compagnies d’assurances sur la nécessité de proposer des couvertures adaptées aux besoins des entrepreneurs et autres professionnels du BTP », a ajouté le Directeur général adjoint du Trésor.

Poursuivant, M. Sanogo a expliqué qu’il s’agira certes d’une assurance obligatoire pour certains types de chantiers qui seront définis au cours de ces réflexions, mais il importe pour les assureurs de proposer des produits plus adaptés aux besoins des acteurs avec des procédures d’indemnisation clairement définies.

Les différentes étapes du processus de construction d’un ouvrage, l’état des lieux des effondrements d’immeubles en Côte d’Ivoire, les risques couverts, les personnes à assujettir et ouvrages concernés par l’obligation d’assurance TRC, l’étendue de la garantie TRC, les difficultés liées à l’indemnisation en matière d’assurance, les sanctions encourues en cas de non-respect de l’obligation d’assurance TRC et le contrôle de l’obligation d’assurance sont les huit communications qui meubleront les travaux.

Terminal à conteneurs de Douala : le nouvel opérateur propose 357 milliards à L’Etat camerounais

L’opérateur italo-suisse Terminal Investment Ltd (TIL), désigné nouvel opérateur provisoire du terminal à conteneurs du port de Douala, la métropole économique camerounaise, s’est proposé de payer 357 milliards FCfa à l’État sur 15 ans à l’État pour s’octroyer ce marché pour une durée de 15 ans, selon une note de synthèse du Port autonome (PAD) parvenue mardi à APA.Ce montant, rapproché à celui actuel du consortium franco-danois Bolloré-APM Terminals (APMT), soit 62 milliards FCfa, et dont le mandat est déclaré échu à fin décembre prochain, fait apparaître un avantage en revenus de l’ordre de +576%.

Dans le même ordre d’idées, TIL, arrivé en tête de la phase de sélection devant Dubai Ports World (DPW), soit 95,5/100 contre 75,5/100, a proposé au PAD un programme d’investissements de 153 milliards FCfa (+294%) pour une concession de 15 ans contre 52 milliards FCfa pour la concession actuelle d’APMT évoluant sous la dénomination de Douala International Terminal (DIT).

Les avantages proposés par TIL, par rapport au partant, concernent également les redevances de concession (+576%), alors que la participation nationale au capital passe à 45%, au lieu des 6% et 2,5% jusque-là concédés respectivement au PAD et aux nationaux.

Reste que le concessionnaire partant, depuis peu, a entrepris de dénoncer une «tentative d’éviction, en dehors des voies juridiques et règlementaires» alors que son contrat avec le PAD, de 15 ans initialement, a été prorogé jusqu’en 2023.

En activité depuis 2005, APMT dénonce en effet le fait d’avoir été écarté, en janvier 2019, de la phase pré qualification pour la désignation d’un nouveau concessionnaire pour la même prestation. Il continuait, ces dernières semaines, l’espoir d’être remis en scelle depuis que, le 16 août 2019, le tribunal administratif de Douala, saisi par DIT, a pris une ordonnance suspendant le processus de désignation d’un nouveau concessionnaire sur cette place portuaire, une sentence contre laquelle le PAD a aussitôt formé un pourvoi.

Parallèlement, le groupement logisticien-armateur a engagé une procédure internationale d’arbitrage à Paris et qui, selon le directeur du groupe Bolloré pour la région golfe de Guinée, Mohamed Diop, «suit son cours».

La Côte d’Ivoire abritera en 2020 le Forum mondial «Investir dans le tourisme en Afrique»

La Côte d’Ivoire a été désignée pour abriter en 2020 le premier Forum mondial «Investir dans le tourisme en Afrique» qui mobilisera plus de 3000 participants.La décision a été prise la semaine dernière à la 23è Assemblée générale de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT) tenue à Saint-Pétersbourg en Russie, rapporte le ministère ivoirien du Tourisme et des loisirs dans une notre reçue à APA, mardi.

« Cet évènement qui réunira des investisseurs, des bailleurs et des fonds de soutien permettra à ceux-ci de découvrir  notre pays riche de sa diversité », souligne le ministre ivoirien du Tourisme et des loisirs, Siandou Fofana, se félicitant de la «confiance» de la communauté internationale « en l’industrie touristique et des loisirs de la Côte d’Ivoire.

Ce Forum, précise-t-il, « permettra à cet important secteur de saisir les opportunités, de vendre ses atouts et de tirer profit de la présence massive de tant d’investisseurs privés et multilatéraux, bailleurs, fonds d’investissements, banques… ».

 Pendant une semaine, la Côte d’Ivoire, deviendra au cours de ce rendez-vous, la capitale mondiale de l’économie touristique avec les acteurs mondiaux et la presse internationale, conclut M. Fofana.

Jusque-là, le seul forum du genre dénommé Investour se tient chaque année à Madrid en Espagne qui abrite le siège de l’OMT, en marge de l’un des plus grand Salon mondial dédié au tourisme dénommé Fitur.

Le tourisme a affiché 10,5% du Produit intérieur brut (PIB) dans le monde en 2018, démontrant ainsi que ce secteur est désormais un pilier essentiel de l’économie mondiale.

Lancement du Prix de l’innovation dans le domaine des hydrocarbures et de l’énergie

La première édition du Prix de l’innovation dans les domaines des hydrocarbures et de l’énergie a été lancée, lundi à Abidjan, par le ministre ivoirien du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables, Abdourahmane Cissé.Ce Prix qui est en « ligne avec la vision du Président de la République et du Gouvernement », vise à soutenir, valoriser et développer l’innovation technologique et l’entreprenariat notamment parmi les jeunes, a expliqué le ministre Cissé.

A ce concours, deux prix seront décernés. Il s’agit du Prix  hydrocarbures doté d’une enveloppe de 10 millions de FCFA pour le lauréat  et du Prix énergie doté également d’une enveloppe de 10 millions FCFA, avec à la clé un accompagnement du ministère du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables pour une meilleure implémentation des projets retenus.

Ce Prix s’adresse aux personnes physiques ou morales, ayant des projets novateurs en énergie électrique, énergies renouvelables et hydrocarbures. Il s’agit des « projets déjà développés ou en gestation », a précisé le président du groupe de travail de ce Prix, Ambroise Niamien.

« Nous sommes en partenariat avec  l’Office Ivoirien de la Propriété intellectuelle (OIPI). Nous allons veiller à ce que les dix finalistes qui viendront présenter leur projet, que chacune de leur idée soit enregistrée pour éviter tout problème» de piratage, a rassuré le ministre Abdourahmane Cissé.

Les candidatures sont recevables, pendant deux  mois, c’est-à-dire du 16 septembre au 16 novembre 2019, sur le site web du ministère: www.energie.gouv.ci. Ensuite, les dossiers seront analysés par le Jury qui retiendra dix finalistes pour les deux Prix.

Concernant les membres du jury, ils seront sélectionnés parmi les personnes reconnues du secteur privé et para-publiques des secteurs hydrocarbures et énergie mais aussi du secteur de la finance et du capital investissement.

« Les futurs candidats sont donc appelés à faire valoir leur génie créateur pour une exploitation durable et à moindre coût des ressources énergétiques au bénéfice de nos populations », a lancé Abdourahmane Cissé, ajoutant que « nous voulons, à travers ces prix de l’innovation, encourager l’entrepreneuriat et l’innovation +made in Côte d’Ivoire+ au sein de notre jeunesse et booster la création d’emplois ».

Ce Prix qui sera remis en décembre prochain s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des recommandations du séminaire organisé, à Yamoussoukro, les 15 et 16 juillet 2019 par le ministère du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables autour du thème, «Etat des lieux et perspectives des secteurs pétrole et énergie ».

Ces assises sanctionnées par douze mesures fortes, avaient en effet recommandé, d’encourager et d’aider à l’émergence d’une nouvelle génération de chercheurs et jeunes prodiges ivoiriens dans les secteurs du pétrole et de l’énergie.

Terminal Investment Ltd s’empare du terminal à conteneurs du port de Douala

Le groupement italo-suisse Terminal Investment Limited a été désigné comme adjudicataire provisoire de la concession du très disputé terminal à conteneurs du port de Douala dès le 1er janvier 2020, a appris APA lundi.Les discussions en vue de la finalisation dudit contrat, qui vise la rénovation, la maintenance et l’exploitation de ladite place, «vont débuter sans délai», indique un communiqué du directeur général du Port autonome de la métropole économique (PAD) du Cameroun, Cyrus Ngo. Cette décision met fin à la concession jusque-là confiée au consortium franco-danois Bolloré-APM Terminals, en activité depuis 2005.

Ces dernières semaines, ledit concessionnaire a entrepris de dénoncer une «tentative d’éviction, en dehors des voies juridiques et règlementaires» alors que son contrat, de 15 ans initialement, a été prorogé jusqu’en 2023.

Interrogé en début septembre dernier le directeur du groupe Bolloré pour la région golfe de Guinée, Mohamed Diop, avait en effet marqué son étonnement de voir le consortium franco-danois a été écarté, en janvier 2019, de la préqualification pour la désignation d’un nouveau concessionnaire pour la même prestation.

«Nous contestons les critères non communiqués de la mise en concurrence qui nous évincent de Douala, et demandons à être traités selon les lois et règlements du Cameroun», avait-il alors expliqué, prenant l’exemple d’une sélection détentrice du trophée de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football, mais à laquelle on refuse le droit de disputer les éliminatoires pour remettre son titre en jeu. «Nous allons nous battre par toutes les voies légales, afin que la transparence règne dans le processus en cours», avait-il annoncé.

Le 16 août dernier, le tribunal administratif de Douala, saisi par Douala International Terminal (DIT), nom sous lequel exerce le groupement logisticien-armateur Bolloré-APM Terminals, avait pris une ordonnance suspendant le processus de désignation d’un nouveau concessionnaire sur cette place portuaire, une sentence contre laquelle le PAD a formé un pourvoi. Parallèlement, une procédure internationale d’arbitrage a été engagée par l’opérateur, et selon Mohamed Diop, «suit son cours à Paris».

Marrakech accueille la 26ème conférence de la fédération Afro-Asiatique d’Assurance et de Réassurance

La 26ème Conférence de la Fédération Afro-Asiatique d’Assurance et de Réassurance (FAIR-2019) se tiendra à Marrakech du 23 au 25 septembre 2019, sous le thème cette année sous le thème « les nouvelles barrières économiques dans les marchés afro-asiatiques des assurances ».La Société Centrale de Réassurances (SCR), hôte organisateur de FAIR 2019 s’apprête ainsi à accueillir le Gotha du secteur dans le cadre de cette importante conférence qui réunira plus de 900 participants représentants de compagnies d’assurances et de réassurances d’Asie, d’Afrique, du Moyen-Orient et d’Europe.

Organisée tous les deux ans alternativement en Afrique ou en Asie par la « Fédération Afro-Asiatique d’Assurance et de Réassurance»,  les conférences FAIR regroupent l’ensemble des professionnels des régions Asie, Afrique et Moyen-Orient et constituent des Etats-généraux de la profession au sein desdites régions.

Selon les organisateurs, cette rencontre d’envergure mondiale, accueillera des experts et intervenants de très haut niveau avec l’objectif d’identifier les voies et les solutions idoines pour permettre au secteur de l’assurance et de la réassurance de jouer pleinement leur rôle et notamment la sécurisation des personnes et des biens et la mobilisation de l’épargne pour la région Afrique-Asie.

Portant l’objectif du développement de l’industrie des assurances dans les pays afro-asiatiques et visant à promouvoir la coopération entre les sociétés d’assurance et de réassurance d’Afrique et d’Asie, par le biais d’un échange régulier d’informations, de compétences et du développement des relations commerciales, la « Fédération Afro-Asiatique d’Assurance et de Réassurance » (FAIR) a vu le jour en septembre 1964 et s’inscrit en suite de la Déclaration de Bandung dans son chapitre relatif à la coopération économique.

La FAIR est structurée en Pool (par branche) avec l’idée d’utiliser le système de pool de réassurance au profit des entreprises afro-asiatiques. La Société Centrale de Réassurance est ainsi chef de file du Pool FAIR Aviation depuis Novembre 1989.

FAIR comprend aujourd’hui 245 membres issus de 54 pays d’Afrique, d’Asie et du Moyen Orient.

 

Jeux olympiques de la jeunesse : Convention entre la CGEM et le Conseil national du patronat du Sénégal

La Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM) et le Conseil national du patronat du Sénégal (CNP) ont signé, samedi à Casablanca, une convention portant sur l’organisation des jeux olympiques de la jeunesse.La signature de cette convention a eu lieu lors de la cérémonie de clôture de l’Université d’été de la CGEM qui a été marquée par la participation de plusieurs personnalités politiques et économiques nationales et internationales et de plus de 2000 entrepreneurs, universitaires et étudiants.

Le Sénégal sera l’hôte de la 7ème édition des Jeux olympiques de la jeunesse 2022, les premiers JO sur le sol africain. Ils auront lieu dans les villes de Dakar, Diamniado et Saly.

Une autre convention de collaboration a été également signée entre la CGEM et Afro Champions portant sur le renforcement de la coopération pour le développement de l’intégration africaine.

 

La BAD émet un emprunt obligataire de référence de 2 milliards dollars US

La Banque africaine de développement (BAD), a émis un nouvel emprunt obligataire de référence de 2 milliards de dollars US (1.177,001 milliards Fcfa) avec une maturité de trois ans arrivant à échéance le 16 septembre 2022, avec un coupon de 1,625%.Notée Aaa/AAA/AAA par les agences de notation internationales (Moody’s, S&P, Fitch), la BAD a exécuté mercredi, cet emprunt obligataire qui est la seconde obligation de référence émise par la banque cette année.

Cette transaction fait suite à l’émission obligataire de référence de 1 milliard d’euros à 10 ans exécutée en mars 2019. Avec cette nouvelle émission, la Banque poursuit avec succès sa stratégie consistant à réaliser des transactions plus liquides sur le marché américain, indique une note transmise à APA. 

Depuis début 2019, la BAD a levé 4,4 milliards de dollars sur les marchés de capitaux, soit 61% de son programme d’emprunt pour 2019. Cette nouvelle émission obligataire a généré une forte demande des investisseurs, avec un livre d’ordres atteignant 2,8 milliards de dollars.

Déjà cet emprunt obligataire enregistre un niveau record contre l’obligation du Trésor américain de référence, car le plus serré jamais obtenu par la Banque sur une telle maturité. 53 investisseurs globaux, dont 7 nouveaux pour l’institution, ont participé à la transaction.

« Nous sommes très heureux du succès de cette émission obligataire de référence en dollar, et particulièrement satisfaits de la très haute qualité du carnet d’ordres, mais aussi de la forte participation des banques centrales africaines dans cette transaction », affirme Hassatou Diop N’Sele, trésorière du Groupe de la BAD.  

« La BAD, grâce à cette émission, a réalisé la marge contre l’obligation du Trésor américain la plus faible historiquement, et nous remercions tous nos investisseurs pour ce résultat exceptionnel, et à travers celui-ci, pour le financement qui sera accordé au continent africain. », a fait savoir Hassatou N’Sele.  

La Start-up Icubefarm s’installe au Congo

La filiale congolaise de la start-up Icubefarm basée en Guinée équatoriale a été lancée officiellement, samedi à Brazzaville, par sa fondatrice Yolanda Asumu.Selon Yolanda qui s’exprimait au cours d’un point de presse, « Icubefarm est un réseau professionnel panafricain, un portail, une plateforme commune d’échanges d’informations sur l’emploi à travers l’Afrique ».

« Icubefarm permet aux entreprises, aux professionnels et aux demandeurs d’emploi d’Afrique de se rencontrer, d’interagir, de partager les informations, de se développer professionnellement et de trouver un emploi », a déclaré Yolanda Asumu, en séjour à Brazzaville dans le cadre du 5ème Forum investir en Afrique qui s’est tenu du 10 au 12 septembre dans la capitale congolaise.   

Elle a souligné que le portail compte plus de 300 entreprises inscrites qui bénéficient de nombreuses opportunités.

UEMOA : baisse des taux d’intérêt des banques en 2018

Les taux d’intérêt débiteur moyen (calculé hors commissions et charges) appliqué par les banques de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) à leur clientèle a enregistré une baisse de 13 points de base au terme de l’année 2018 comparés à 2017, a appris APA samedi auprès de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).Le coût de crédit est passé de 6,92% en 2017 à 6,79% en 2018. « Sur les neuf dernières années, les taux débiteurs ont chuté de 177 points de base », souligne l’institut d’émission.

La baisse du taux débiteur moyen a été relevée par la BCEAO dans la plupart des pays de l’UEMOA en 2018. C’est ainsi que le coût de crédit a, par ordre d’importance, diminué au Niger (-45,7 points de base), en Guinée Bissau (-20,1 points de base), au Mali (-12,9 points de base), au Bénin (-10,2 points de base), en Côte d’Ivoire (-9,0 points de base) et au Sénégal (-8,7 points de base).

En revanche, des augmentations ont été constatées au Burkina (+22,4 points de base) et au Togo (+6,4 points de base).

Selon les données de la BCEAO, les principales bénéficiaires de la réduction de coût des crédits sont les particuliers (-48 points de base), les sociétés d’Etat (-11 points de base), les entreprises privées (-13 points de base) et les entreprises individuelles (-7 points de base).

Du point de vue de l’objet du crédit, l’assouplissement de taux a été observé au niveau des concours pour l’habitation (-45,0 points de base), l’exportation (-26,8 points de base), la trésorerie (-18,4 points de base) et la consommation (-12,9 points de pourcentage). En revanche, le taux appliqué aux crédits d’équipement est en hausse de 23 points de base.

Au 31 décembre 2018, l’effectif du réseau bancaire de l’UEMOA s’est élevé à 127 banques contre 126 au 31 décembre 2017.

Quant aux établissements financiers, leur effectif est resté inchangé à 18 unités.

Le Maroc élu vice-président de la Commission de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT) pour l’Afrique

Le Maroc a été élu, jeudi à Saint-Pétersbourg, vice-président de la Commission de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT) pour l’Afrique en marge de la 23e Assemblée générale de l’organisation.Le Royaume a été, également, élu membre des comités du programme, du budget et des statistiques de ladite Commission. L’élection du Maroc à ces postes pour un mandat de deux ans s’est faite par consensus des membres de la Commission pour l’Afrique de l’OMT qui a procédé au renouvellement d’une partie de ses instances en vertu des statuts de l’Organisation.

Le comité des statistiques a notamment pour missions de proposer des initiatives ayant trait à la conception et à l’application des recommandations en termes de statistiques du tourisme, de favoriser la comparabilité des statistiques du tourisme à l’échelle internationale, d’appuyer les efforts d’intégration des données dans le cadre d’un système national du tourisme et d’aider les pays membres de l’OMT dans leurs démarches visant à améliorer leurs systèmes nationaux de statistiques.

Le comité du budget de la Commission pour l’Afrique examine notamment l’exécution du budget et du programme de travail, évalue et vérifie systématiquement les produits et les prestations de la commission et traite à la demande du Conseil exécutif les recommandations formulées par le corps d’inspection et les commissaires aux comptes.

Créées en 1975 en tant qu’organes subsidiaires de l’Assemblée générale de l’OMT, les six commissions régionales, dont celle pour l’Afrique, se réunissent annuellement et permettent aux Etats membres de maintenir le contact entre eux et avec le secrétariat général de l’organisation entre les sessions de l’Assemblée générale, à laquelle les commissions régionales soumettent leurs propositions et expriment leurs préoccupations.

Le Maroc avait été élu, en septembre 2015 en Colombie, au Conseil exécutif de l’OMT pour un mandat de 4 ans lors de la 21e Assemblée générale de l’Organisation.

Tourisme : Marrakech va abriter l’AG de l’OMT

La ville de Marrakech a été élue, jeudi à Saint-Pétersbourg, pour abriter en 2021 la 24e assemblée générale de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT), la plus importante manifestation touristique au monde.Le Maroc a été élu avec un total de 76 voix, soit à une écrasante majorité face à ses deux concurrents, le Kenya et les Philippines, qui ont obtenu 13 et 15 voix respectivement.

« La candidature marocaine a bénéficié d’un vaste appui des quatre continents, démontrant ainsi le rayonnement du Royaume sur l’échiquier touristique mondial, en particulier la ville de Marrakech », a indiqué un communiqué le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération Internationale.

L’assemblée générale est l’organe suprême de l’OMT. Elle rassemble tous les deux ans près de 2.000 délégués de 156 Etats membres, y compris plus de 500 membres affiliés représentant le secteur privé, des établissements d’enseignement, des associations de tourisme et des autorités touristiques locales.

Le G5 Sahel pour un développement axé sur les énergies renouvelables

Les ministres en charge de l’énergie des pays membres du G5 Sahel ont tenu, vendredi à Ouagadougou, une table ronde sur les énergies renouvelables, à la vielle du Sommet des Chefs d’Etat de la Communauté des États de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) sur le terrorisme prévu dans la capitale burkinabé.La rencontre ministérielle du G5 Sahel composé du Burkina Faso, du Mali, de la Mauritanie, du Niger, et du Tchad, entre dans le cadre de la promotion de l’énergie renouvelable dans le Sahel pour accélérer le développement socioéconomique des populations.

Les travaux auxquels ont participé les partenaires techniques et financiers de la région, ont permis aux ministres d’évaluer la mise en œuvre des plans nationaux de transition énergétique.

Le groupe marocain Masen chargé de piloter les énergies renouvelables dans le Royaume chérifien a présenté l’opportunité pour le G5 Sahel de « développer des projets intégrés » en vue d’asseoir un mix énergétique durable à travers des écosystèmes viables et rentables.

Dans l’après-midi, les Chefs d’Etat et de gouvernement des pays du G5 Sahel tiennent un sommet sur l’énergie solaire.

Organisé en partenariat avec la Banque Africaine de Développement (BAD) sous le thème « Exploiter l’énergie solaire pour le développement socio-économique des pays du G5-Sahel », ce sommet est une occasion pour présenter l’initiative « Desert to Power » dans la région.

Cette initiative qui vise à « transformer le désert en énergie » devra permettre à terme l’accès à l’énergie à quelque 250 millions de personnes dans les pays du Sahel.

Pour sa mise en œuvre, au moins 20 milliards de dollars US devront être mobilisés auprès des partenaires au développement.

Côte d’Ivoire: un nouvel applicatif sur le rapatriement des recettes d’exportation

La direction générale du Trésor et de la comptabilité publique de Côte d’Ivoire qui vient de mettre en place un nouvel applicatif sur le rapatriement des recettes d’exportation, a lancé vendredi à Abidjan la formation des acteurs sur l’utilisation de cette interface.Le but de la formation est de former les différents acteurs sur l’utilisation de ce nouvel applicatif et à les sensibiliser sur la nécessité de participer activement à la deuxième phase pilote qui permettra de corriger les difficultés résiduelles.

Pour faire face aux difficultés liées au suivi du rapatriement des recettes d’exportation, le Comité national de suivi du rapatriement des recettes d’exportation (CNSRRE) a mis sur pied cet applicatif visant la dématérialisation de la procédure de déclaration. 

La mise en œuvre efficiente de ces actions a permis d’améliorer substantiellement le taux de rapatriement effectif des d’exportation de la Côte d’Ivoire qui s’est passée de 30% à fin 2017 à 61% au 31 décembre 2018, soit un bond qualitatif remarquable de plus de 100% en un an, s’est félicité Mathias Kouadio, Conseiller technique du Directeur général du Trésor et de la comptabilité publique.

Cette formation, tenue à la Chambre de Commerce et d’Industrie de Côte d’Ivoire, est faite en collaboration avec la direction nationale de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).

Elle se déroule à l’occasion de la Journée de lancement de la deuxième phase pilote du module de suivi du rapatriement des recettes d’exportation via le Guichet unique du commerce extérieur (GUCE).

Il s’agit notamment d’offrir aux exportateurs et aux banques une interface sur la plateforme du Guichet unique du commerce extérieur, de déclarer et de suivre l’encaissement et le rapatriement effectif des recettes d’exportation issues des ventes de marchandises à l’étranger.         

Avec ce dispositif, la possibilité est aujourd’hui offerte aux exportateurs, à travers cette interface de la plateforme du GUCE, de déclarer et de suivre la cession des produits de leurs ventes, rapatriées via les banques commerciales.

Au nombre de ces difficultés, figure l’asymétrie d’information entre les acteurs, à savoir les exportateurs, les banques et les autorités de contrôles. Ce qui est susceptible de remettre en cause la fiabilité des statistiques en matière de rapatriement des recettes d’exportation.  

L’intérêt de cette formation se dénote par ailleurs au travers des missions de contrôle qui ont permis de déceler plusieurs difficultés qui entravent l’atteinte du taux réglementaire en matière de domiciliation des dossiers d’exportation et de rapatriement du produit des recettes.   

A travers cet exercice pédagogique, le Trésor ivoirien veut amener tous les acteurs impliqués dans ce processus à «saisir l’importance de s’associer activement à la phase pilote du déploiement du module de suivi du rapatriement des recettes d’exportation via le GUCE ». 

Les participants sont instruits sur la mise en place du nouveau dispositif de suivi du rapatriement des recettes d’exportation, et formés sur l’utilisation des différentes interfaces du module. En outre, les difficultés rencontrées sont débattues en vue du suivi des mesures correctives.

Un résultat net en progression de 391% pour la Bdeac en 2018 (rapport)

Le résultat net de la Banque de développement des États de l’Afrique centrale (Bdeac), pour 2018, s’est affiché en progression de l’ordre de 391% par rapport à l’année d’avant, selon le rapport dudit exercice consulté vendredi par APA.Dans le même esprit, le coefficient d’exploitation s’est situé à 46% en hausse de 2%, alors que le total du bilan a progressé de 7% pendant la même période.

Comparé à l’exercice 2017, au cours duquel 29.479 millions FCFA ont été décaissés, la Banque affirme avoir multiplié par 2,2 le volume des décaissements en 2018 destinés aux infrastructures routières (52,7%) et portuaires (30,8%), à l’agro-industrie (12,2%) aux infrastructures sanitaires (2,7%), aux subventions sur fonds dédiés (1,5%) et aux institutions financières (0,1%).

Au plan sous-régional, la Bdeac, se fondant sur des données provisoires, évoque un redressement de la croissance résultant davantage du rebond de la production du secteur pétrolier (+2,5% contre -3,5% en 2017), alors que les performances du secteur hors pétrole sont demeurées modestes (+1,6% après 0,8% en 2017) en dépit de la bonne tenue de l’activité dans l’agriculture, les industries, les services marchands et le commerce.

Dans l’autre sens, l’institution signale d’une accélération de l’inflation à 2% pour une norme communautaire à 3%, du fait de la hausse des prix de l’alimentation et du transport.

Sur le volet financier, la Banque se félicite de ce que tous les États membres (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée Équatoriale et Tchad) ont procédé au rééquilibrage budgétaire nécessaire afin d’adapter leurs dépenses à la baisse des recettes totales, une action qui s’est traduite par une réduction des déficits budgétaires.

«En revanche, note la Bdeac, certaines administrations centrales ont continué à accumuler les arriérés intérieurs. Cette situation continue de pénaliser les entreprises du secteur privé non bancaire et limite l’ampleur de la reprise économique.»

Créée en décembre 1975 et ayant débuté ses activités en début 1977, la Bdeac, basée à Brazzaville (Congo) au capital de 1200 milliards FCFA, a pour mission de promouvoir la croissance et l’intégration économique des États membres de la de la Communauté économique et monétaire des États de l’Afrique centrale (Cemac).

Son capital autorisé est constitué, dans sa catégorie A, à parts égales (8,48%) par les pays membres alors que la catégorie B est détenue par la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac, 33,43%), la République Française (0,83%), la Banque africaine de développement (BAD, 0,25%), la Libye (0,63%), le royaume du Maroc (0,20%), l’État du Koweït (0,08%), la Commission de la Cemac (0,08%) et une partie non encore souscrite de l’ordre de 13,62%.