Mauritanie : vente de 7,3 milliards FCFA de bons du trésor

La Mauritanie a vendu, cette semaine, des bons du trésor pour un montant global de 460 millions d’ouguiya MRU, soit 7,3 milliards FCFA), annonce la Banque centrale de Mauritanie (BCM) dans un communiqué reçu vendredi par APA.Ce montant a été vendu pour une échéance de 13 semaines à un taux moyen pondéré de 4,80%, précise le communiqué.

La BCM et le Trésor mauritanien avaient lancé conjointement mardi dernier un appel d’offres pour la cession de bons du trésor pour un montant global de 660 millions d’ouguiya MRU, soit 10,49 milliards FCFA.

La date limite de règlement pour cette mise en adjudication avait été fixée au 12 septembre courant.

La Côte d’Ivoire se dote d’un Prix de l’innovation dans le secteur des hydrocarbures

La Côte d’Ivoire se dote d’un Prix de l’innovation pour les secteurs hydrocarbures et pétrole dont la première édition sera lancée, lundi à Abidjan, par le ministre du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables, Abdourahmane Cissé.Ce Prix qui sera remis le 19 décembre prochain vise à encourager, soutenir et valoriser l’innovation technologique pour le bien-être des populations ivoiriennes dans un contexte de mise en œuvre du Programme social du gouvernement (PS-Gouv).

Il concerne le volet des hydrocarbures doté d’une enveloppe de 10 millions FCFA pour le lauréat et le volet énergie doté également d’une enveloppe de 10 millions FCFA pour le lauréat. En outre, les lauréats bénéficieront d’un accompagnement qui permettra de mieux les coacher.

Le lancement de ce Prix concrétisera la mise en œuvre des recommandations du séminaire organisé, à Yamoussoukro, les 15 et 16 juillet 2019 par le ministère du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables.

Ces assises sanctionnées par douze mesures fortes, avaient en effet recommandé, d’encourager et d’aider à l’émergence d’une nouvelle génération de chercheurs et jeunes prodiges ivoiriens dans les secteurs du pétrole et de l’énergie.

A ce propos, le séminaire avait retenu la création d’un « Prix innovation pétrole et énergie » avec pour but de récompenser et financer les projets innovants, conçus et développés par les Ivoiriens dans lesdits secteurs.

Côte d’Ivoire: la croissance inclusive au centre de la 4è Journée nationale de partenariat

La quatrième Journée nationale de partenariat (JNP) État-secteur privé prévue le 07 octobre prochain à Abidjan entend mener des réflexions pour promouvoir une croissance inclusive et durable en Côte d’Ivoire.L’information a été donnée jeudi à Abidjan par Mariam Fofana Fadiga,  la Secrétaire exécutive du Comité de concertation État-secteur privé (CCESP) lors d’une cérémonie de lancement de l’édition 2019 de la JNP.

« Le défi permanent de l’inclusion financière et du bien-être social reste une problématique partagée par l’État et le secteur privé. Pour ce faire, les réflexions de la 4è édition de la JNP devront tourner autour du partenariat État/Secteur privé pour une croissance inclusive et durable», a affirmé Mme Fadiga dans une adresse.

« Il apparaît en effet, opportun de savoir quelle synergie créer entre l’État et le secteur privé pour contribuer plus fortement à l’inclusion économique et au bien-être social. C’est à cette principale interrogation que devra répondre le Comité scientifique mis en place à cet effet», a-t-elle ajouté.

Poursuivant, Mme Fadiga a expliqué que ce Comité devra s’enrichir des expériences nationales et internationales en matière de politiques ou d’initiatives de promotion de l’inclusion économique et proposer des orientations aux acteurs en vue de renforcer le partenariat entre l’État et le secteur privé.

Selon elle, le secteur privé «reste le partenaire idéal » de l’État pour relever les défis qui demeurent  dans le pays malgré l’embellie économique. Auparavant, la Secrétaire exécutive du Comité de concertation État/ Secteur privé a expliqué que l’organisation de la JNP répond à la nécessité d’apprécier la qualité des relations entre l’État et le secteur privé et de définir les perspectives suivant un agenda conjoint entre les deux entités.

« Cette édition  de la JNP se focalisera sur la synergie d’action entre l’État et le secteur privé en vue d’intensifier les politiques et les initiatives visant à répondre au défi permanent de l’inclusion financière et sociale», a fait savoir à son tour, Yapo Akpess Bernard, le directeur de cabinet adjoint du ministre ivoirien de l’économie et des finances.

En outre, le représentant du ministre Adama Coulibaly,  a assuré du soutien du gouvernement ivoirien à cette Journée estimant que c’est  une initiative qui impulse une dynamique à travers laquelle l’État et le secteur privé se retrouvent pour adresser les problématiques visant à améliorer les conditions d’exercice des activités du secteur privé.

 Lancée en 2015, la Journée nationale de partenariat (JNP) répond à la nécessité d’apprécier la qualité des relations entre l’État et le secteur privé en Côte d’Ivoire. Plus de 2000 participants sont attendus à cette quatrième édition de la JNP qui vise entre autres, à apprécier les initiatives de l’État et du secteur privé pour consolider l’inclusion économique.

Bénin : le prix du kg d’amandes de karité maintenu à 100 F CFA

Le prix plancher d’achat des amandes de karité, dont la campagne de commercialisation a été lancée, jeudi dans la commune de Ouaké, a été fixé à 100 F CFA le kilogramme au cours du Conseil des ministres qui s’est réuni hier mercredi.Pour une bonne campagne de commercialisation, le gouvernement encourage les collecteurs de noix à poursuivre l’amélioration des conditions de traitement et de stockage des amandes de karité afin d’améliorer sensiblement la qualité des produits. A cet effet, l’Agence Nationale de la Métrologie devra veiller au contrôle et à la certification des instruments de mesure.

Par ailleurs, le gouvernement a interdit les communes de procéder à tout autre prélèvement, en dehors de la Taxe de Développement local. La campagne de commercialisation 2019-2020 s’achèvera le 31 mai 2020.

Côte d’Ivoire: élaboration d’un «régime fiscal incitatif et dérogatoire» pour la micro-assurance

Un atelier de réflexion destiné à «définir un régime fiscal incitatif et dérogatoire» pour le développement de la micro-finance s’est ouvert, jeudi à Abidjan.« Cet atelier est appelé à définir un régime fiscal incitatif et dérogatoire des opérations de micro-assurance », a déclaré à l’ouverture des travaux, le Directeur général adjoint du Trésor et de la comptabilité publique, Arthur Ahoussi.

Les régulateurs du secteur financier, la direction générale des impôts, les assureurs et les consommateurs participent à cet atelier qui «obéit au principe de transparence qui nous guide dans l’élaboration des projets de texte dans notre domaine de compétence », a-t-il expliqué.

«Je suis convaincu eu égard à la qualité des participants que cet atelier débouchera sur un avant-projet de texte consensuel dans l’intérêt bien compris des consommateurs et pour le développement du secteur de la micro-assurance », a conclu le Directeur général adjoint du Trésor et de la comptabilité publique.

Plaidoyer pour un «processus organisé» vers la future monnaie de la Cedeao

Le ministre sénégalais de l’Économie et du Plan, Amadou Hott, a souligné jeudi à Dakar l’importance d’avoir un « processus organisé » dans la mise en œuvre de l’Eco, la future monnaie de la Cedeao, pour que les entreprises de la zone puissent être viables et compétitives.« Il est extrêmement important d’avoir un processus organisé pour que l’Eco voit le jour dans des conditions qui permettent à nos entreprises de pouvoir prospérer dans cette zone qui aura une monnaie unique, stable avec un marché beaucoup plus intégré et compétitif », a déclaré M. Hott, intervenant à la 18e session des assises économiques du Mouvement des entreprises du Sénégal (Meds).

Cette édition du Meds réfléchit cette année sur le thème : « L’avenir de notre monnaie : le Franc CFA ! », là où en juin 2019 les chefs d’Etat des 15 pays membres de la Cedeao ont pris la décision d’accélérer le processus de mise en œuvre de la monnaie unique, « avec un régime de change flexible assorti d’un cadre monétaire », a souligné le ministre sénégalais.

Ces dernières années, des « débats multiformes » et « parfois passionnés » sur le franc CFA, une monnaie coloniale adoptée par les huit pays de l’Uemoa et garantie par la France, ont animé l’espace public.

Toutefois, a reconnu Amadou Hott, « l’on peut se féliciter des contributions constructives faites par les acteurs privés comme publics. Leur principal souci était de favoriser un débat serein sur un sujet d’une grande complexité, mais d’une sensibilité aussi certaine qui peut soulever beaucoup de passions au regard de la dimension culturelle, économique et sociale, mais (au regard aussi de) la géopolitique d’une monnaie ».

Sur ce plan, il a salué le Meds qui est « un creuset de réflexions et d’initiatives ».

Saisissant la balle au bond, le président du Meds, Mbagnick Diop, a estimé que la position du secteur privé sur le débat sur l’avenir du franc CFA « n’est pas tranchée » et que « c’est la première fois » que lui et ses collègues du secteur privé se retrouvent pour discuter de ce sujet.

Toutefois, il a salué les nouveaux leviers continentaux tels que la Zlec (Zone de libre-échange économique) qui est « une excellente chose » pour ses collègues du secteur privé et qui peut en même temps « aider l’Eco ».

Comme pour les rassurer, le ministre Amadou Hott a indiqué que les « Etats sont également conscients de la nécessité d’approfondir l’intégration régionale en Afrique de l’ouest, en vue de construire un marché régional intégré ».

«Il est extrêmement important que nous en Afrique de l’ouest nous ayons un marché régional intégré, fort, avec une monnaie stable, forte et compétitive qui permet aux entreprises locales de pouvoir conquérir les marchés dans la Cedeao », a–t-il ajouté, saluant par ailleurs la santé de la coopération au sein de l’Uemoa.

« Les interrogations sur notre monnaie sont faites dans un contexte où notre union monétaire reste marquée par une croissance soutenue, en moyenne au-delà de 6%, avec une certaine hausse des échanges intercommunautaires et une inflation qui est maitrisée venant conforter la stabilité monétaire dont jouit notre zone depuis très longtemps », s’est réjoui le ministre sénégalais de l’Économie et du Plan.

La croissance inclusive au menu de la Journée nationale de partenariat État-secteur privé

La croissance inclusive et durable sera au menu de la 4è édition de la Journée nationale de partenariat Etat-secteur privé (JNP 2019) prévue le 7 octobre prochain, a appris APA mercredi de source officielle.Organisée par le Secrétariat exécutif du Comité de concertation État-secteur privé (CCESP), cette 4ème édition prévue autour du thème, «Partenariat Etat/Secteur privé pour une croissance inclusive et durable », sera lancée, jeudi, à Abidjan.

Selon une note d’information transmise mercredi à APA, cette journée vise à « contribuer à informer les populations et faire bouger les lignes sur cette problématique partagée que constitue l’inclusion économique et le bien-être social ».

Le gouvernement ivoirien s’emploie depuis cette année à mettre en œuvre son Programme social dénommé (PS-Gouv) 2019-2020 d’un montant de 727,5 milliards FCFA avec pour objectif d’amplifier les actions sociales de l’exécutif en faveur des couches défavorisées du pays.

La Côte d’Ivoire intègre le Conseil exécutif de l’Organisation mondiale du tourisme

La Côte d’Ivoire a été désignée par «consensus», mardi à Saint-Pétersbourg en Russie, membre du Conseil exécutif de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT) pour le mandat 2019-2023.Cette désignation est intervenue lors de la réunion de la Conférence régionale pour l’Afrique de l’Organisation mondiale du tourisme (CAF/OMT), en marge de la 23è Assemblée générale de cette instance mondiale du tourisme qui regroupe 158 pays, et  400 observateurs et membres affiliés.

Le pays a en outre obtenu l’organisation de la Journée mondiale du tourisme (JMT) en 2021. La Côte d’Ivoire a été également l’unique pays africain désigné comme membre du Comité pour l’examen des candidatures à la qualité de membres affiliés de l’OMT.

Par ailleurs, le Secrétaire général de l’OMT, Zurab Pololikashvili, a annoncé lors de la plénière de cette 23è Assemblée générale qui s’achève le 13 septembre prochain,  la tenue de la Conférence «Investir dans le tourisme en Afrique» en 2020, en Côte d’Ivoire.

Dans le même élan, le patron du tourisme planétaire a également annoncé la tenue les 20, 21 et 22 octobre 2019 de la «Table-ronde des bailleurs» à l’initiative de la Côte d’Ivoire à Dubaï (Emirats Arabes-Unis).

Investir en Afrique, clé de développement pour sortir le continent de l’immobilisme (Sassou N’Guesso).

Le Forum « Investir en Afrique » reste l’une des clés du développement du continent africain qui ne doit pas être condamné à l’immobilisme, a déclaré mardi à Brazzaville le chef de l’Etat congolais, Denis Sassou N’Guesso à l’ouverture de la cinquième édition du Forum Investir en Afrique (FIA5).Pour le président congolais, « l’Afrique a donc besoin de disposer d’infrastructures, d’initiatives et de services qui sont autant de conditions pour asseoir les bases de son développement ».

«  Autrement, comment développer nos pays sans électricité, sans voies ni moyens de communication viables, sans les technologies de l’information et de la communication ?, s’est-t-il interrogé devant ses pairs africains, tout en remettant en cause l’accessibilité de tels services avec des moyens financiers limités.

Le Vice-ministre chinois des Finances, Xu Hongcai a promis pour sa part que « la Chine utilisera le Forum Investir en Afrique comme une plate-forme pour travailler en étroite collaboration avec les pays africains dans le but de renforcer la collaboration en matière de stratégie de développement et de financement de projets. »

 Il s’agit également, selon Xu Hongcai, de partager les expériences de développement et mettre en œuvre les huit actions convenues lors du Sommet de Beijing du Forum pour la coopération sino-africaine.

« La Chine collaborera également avec la Banque mondiale et d’autres institutions financières internationales pour développer une coopération tripartite avec l’Afrique, promouvoir la coopération Sud-Sud et stimuler le développement diversifié et durable en Afrique », a ajouté le Vice-ministre chinois des Finances.

Pour le Vice-président de la Banque mondiale pour la région Afrique, Hafez Ghanem « les obstacles au progrès ne pourront être levés que lorsque les pays africains prendront les devants avec, à leurs côtés, leurs partenaires internationaux ».

Il a par ailleurs promis de travailler avec les pays africains pour attirer des investissements du secteur privé plus durables qui profiteraient aux Africains.

Le Vice-président pour le Moyen-Orient et l’Afrique, Société financière internationale (IFC), Sérgio Pimenta, a fait savoir que « l’investissement du secteur privé peut être un moteur du développement de l’Afrique, en particulier lorsque les politiques publiques nécessaires sont en place pour canaliser ces investissements dans la bonne direction. »

L’ouverture de ce forum a donné lieu à la signature de plusieurs protocoles d’accord entre les pays africains et la Chine portant sur des projets structurants dans les secteurs aussi diversifiés que ceux de l’énergie, le développement des petites et moyennes entreprises, l’intégration économique régionale, l’infrastructure et l’environnement.

Outre le président hôte, cinq chefs d’état africains, notamment Paul Kagame du Rwanda, Faustin Archange Touadéra de la République Centrafricaine, Joao Manuel Gonçalves Lourenço de l’Angola, Félix Tshisekedi de la R.D.Congo , ainsi Moussa Faki Mahamat, Président de la Commission de l’Union Africaine, ont pris part à la cérémonie d’ouverture du Forum placé sous le thème « Tirer parti des partenariats pour promouvoir la diversification économique et la création d’emplois dans les économies africaines » .

Créé en 2015, le FIA, plate- forme mondiale de coopération multilatérale visant, à accroitre les investissements  en Afrique, est organisé chaque année alternativement en Chine et dans une ville africaine

Les quatre précédentes éditions se sont respectivement déroulées à Addis-Abeba (en Éthiopie), à Guangzhou (en Chine), à Dakar (au Sénégal) et à Changsha, province du Hunan (Chine).

 

Mauritanie : mise en adjudication de 10,4 milliards de FCFA de bons de trésor

La Banque centrale de Mauritanie (BCM) et le Trésor mauritanien ont lancé conjointement, mardi, un appel d’offres pour la cession de bons de trésor d’un montant global de 660 millions d’ouguiya MRU, soit 10,4 milliards de FCFA.Ce montant est divisé en trois tranches selon les échéances, précise la BCM dans un communiqué consulté par APA à Nouakchott.

Il s’agit de 460 millions d’ouguiya MRU pour une échéance de 13 semaines, 100 millions pour 26 semaines et 100 autres millions pour 52 semaines.

La date limite de règlement pour cette mise en adjudication a été fixée au 12 septembre courant.

Cameroun : inquiétudes autour de l’exécution du budget de l’État (rapport)

Le taux d’exécution physique du budget de l’État camerounais, au 30 juin 2019, s’est affiché à 42,27% contre 52,31% un an auparavant, représentant une baisse de 10,04 points, selon un rapport du ministère de l’Économie, du Plan et de l’Aménagement du territoire (Minepat) auquel APA a pu avoir accès mardi.L’exécution financière dudit budget, au cours de la même période, a pointé à 33,90%, en baisse de 12,57 points par rapport au premier semestre 2018. Les mêmes tendances négatives s’observent au plan de l’exécution des projets financés par les ressources externes. 

Le Minepat attribue, entre autres, ces contre-performances aux lenteurs dans les procédures de passation des marchés, à la non-maturation de certains projets, à l’insécurité régnant dans certaines parties du pays ou encore à l’abandon de chantiers, des observations qui reviennent quasiment chaque année depuis une décennie.

Cacao: ouverture à Abidjan de la 100è session du Conseil international de l’ICCO

La 100è session du Conseil international de l’Organisation mondiale du cacao (ICCO), s’est ouverte mardi à Abidjan sur fond d’un prix rémunérateur aux producteurs, en présence des Etats-membres, des négociants, des importateurs et des industriels du secteur.« Sur les quelque 100 milliards de dollars US (59.412 milliards Fcfa) que représente l’industrie du cacao, seulement 6 milliards (3.566 milliards Fcfa) soit 6% maximum reviennent aux pays producteurs », a dit le vice-président ivoirien Kablan Duncan, qui a procédé à l’ouverture des travaux. 

Selon le vice-président ivoirien, Kablan Duncan, l’ICCO fait face à quatre défis majeurs, notamment le changement climatique, la valorisation et la transformation du cacao, la volatilité des cours du cacao (survenus en 2016) et la consommation des produits à base de cacao. 

Concernant le changement climatique, dira-t-il, les effets dévastateurs nécessitent une synergie d’action des pays producteurs qui devraient repenser leur stratégie de production du cacao et réorienter leurs politiques agricoles. 

Dans cet élan, la Côte d’Ivoire, premier producteur mondial de cacao avec près de 2 millions de tonnes, a mis sur pied l’Initiative cacao-forêt qui est une mise en œuvre concrète de l’agriculture zéro déforestation, ainsi que la feuille de route cacao, ami de la forêt du Conseil café-cacao.

Aly Touré, représentant permanent de la Côte d’Ivoire auprès des organisations internationales des produits de base, et porte-parole des pays producteurs, a martelé que la part de 5 à 6% revenant aux pays producteurs sur les 100 milliards de dollars que génère l’industrie du cacao est un « scandale ». 

« Au niveau de l’ICCO, avec le plan stratégique quinquennal que nous allons adopter au cours de cette session, d’une part, et d’autre part, grâce à l’accord historique entre la Côte d’Ivoire et le Ghana, cette donnée doit changer et elle changera », a-t-il lancé. 

La Côte d’Ivoire et le Ghana qui cumulent plus de 60% du marché mondial de cacao, avec une production d’environ 3 millions de tonnes, ont signé à Abidjan un accord d’harmonisation de leur politique de commercialisation, destiné à améliorer le prix d’achat de la fève aux paysans.

Ces deux pays ont institué un Différentiel de revenu décent (DRD) de 400 dollars US la tonne pour tout contrat de vente de cacao obtenu auprès d’eux pour la campagne 2020-2021 avec pour objectif d’atteindre un prix plancher de 2600 dollars US (1,5 million Fcfa) la tonne.

Quant à la consommation, une solution à explorer au niveau des pays producteurs, enregistre un taux faible. En Afrique, il est estimé à 4%, en outre le marché du chocolat reste assez marginal avec une consommation par habitant estimée à environ 500g/an contre 4 à 12 Kg dans les pays Occidentaux.

La Côte d’Ivoire mise sur la transformation de ses fèves. Leader mondial dans la transformation primaire devant les Pays-Bas, le pays a enregistré une capacité installée de broyage de 746.000 tonnes à fin 2018, a fait savoir M. Duncan. 

Pour le président du Conseil international de l’ICCO, Philippe Fontayne, le premier défi majeur du secteur est « celui de la répartition équitable de la valeur ajoutée, du producteur au consommateur, de nos champs à nos supermarchés, une juste répartition des revenus, mais aussi des charges ».

Il s’est dit « toujours étonné de voir que la part du revenu est inversement proportionnel au nombre de personnes impliquées dans ce processus », avec d’un côté la chaîne industrielle et de l’autre côté des millions de petits producteurs.  

 « Les 5 millions de cacaoculteurs et leurs pays ne reçoivent qu’ une part minime, voire infirme, destinée autour de 6% de la valeur globale du marché », a fait observer M. Philippe Fontayne, président du Conseil de Malgache, ajoutant que l’ICCO s’interroge sur ce défi afin de faire bouger les lignes. 

Au cours de cette session, l’organisation devra faire le bilan des sessions antérieures et définir de nouvelles perspectives basées sur la durabilité de la production et de la transformation du cacao, notamment au niveau des pays producteurs.

Elle devrait voir également l’élection du président et du vice-président du Conseil, l’approbation de la composition de la commission consultative sur l’économie cacaoyère mondiale. Cette session qui est la 5è depuis la délocalisation de l’ICCO à Abidjan, va réfléchir sur la durabilité de la filière. 

Le ministre ivoirien du Commerce et de l’industrie, Souleymane Diarrassouba s’est félicité de ce que la problématique de cette session ait pour cœur de débat un prix rémunérateur et décent aux producteurs et le changement climatique, des situations qui impactent négativement l’économie des pays producteurs.    

Ouverture à Brazzaville du 5-ème Forum « investir en Afrique »

Le 5-ème Forum « investir en Afrique » s’est ouvert ce mardi à Brazzaville en présence de cinq chefs d’État du continent et sous le thème « Tirer parti des partenaires pour promouvoir la diversification économique et la création d’emplois dans les économies africaines ».Félix Tshisekedi de la RD Congo, Faustin Archange Touadera de la République centrafricaine, João Lourenço de l’Angola, Paul Kagame du Rwanda et de Denis Sassou N’Gesso de la République du Congo ont pris part à l’ouverture des travaux du forum dont le but est de promouvoir la coopération entre la Chine et l’Afrique et d’accélérer les investissements sur le continent.

Moussa Faki Mahamat, président de la commission de l’Union européenne, est également présent à ces travaux qui réuniront jusqu’au 12 septembre 500 délégués venus de tous les horizons de la planète.

Organisé par le Congo, en partenariat avec la Chine et le groupe de la Banque mondiale, ce rendez-vous de l’Afrique et de la Chine vise notamment à promouvoir la diversification des économies africaines, la création d’emplois, afin de relever le niveau de vie des populations africaines dont près de 70% vivent en dessous du seuil de la pauvreté.

Le forum de Brazzaville intervient après, ceux tenus à Addis-Abeba en Éthiopie en 2015, à Greangdong en Chine en 2016, à Dakar au Sénégal en 2017 et en 2018, à Changsha en Chine.

Malawi : la chute des cours du tabac due à la mauvaise qualité et à la surproduction

Le Malawi a récolté 216 millions de dollars de la vente de tabac pendant la campagne de commercialisation 2018-2019, a annoncé lundi le ministre de l’Agriculture, Takondwa Nankhumwa.Selon le ministre, les recettes provenaient de la vente de 147 kilogrammes de tabac dans les quatre salles de vente aux enchères du pays.

Les registres montrent que les producteurs de tabac ont gagné 330 millions de dollars sur 202 kg de la récolte sur les marchés locaux.

La saison de commercialisation 2018-2019 a débuté en avril et devrait se terminer le 16 septembre.

Nankhumwa a toutefois assuré aux agriculteurs qui ne seraient pas en mesure de vendre leur récolte à la date de clôture, de ne pas s’inquiéter, car “une solution serait trouvée comme le prévoit la réglementation” s’ils demandaient au gouvernement de vendre la production excédentaire.

Cela entraînerait toutefois une pénalité financière pour les ventes de la récolte excédentaire. Les agriculteurs reçoivent un quota (montant) de la quantité de tabac à cultiver pendant la saison agricole.

Certains des agriculteurs ont toutefois dépassé les quotas, empêchant ainsi la culture de tabac de qualité, selon la Commission du tabac du Malawi.

Ceci a entraîné cette année, une baisse notable des prix du tabac sur le marché, a déclaré la Commission.

Le tabac est la principale source de devises du Malawi.

Tourisme: la Côte d’Ivoire candidate au Conseil exécutif de l’OMT pour la période 2019-2023

La Côte d’Ivoire présentera sa candidature pour occuper l’un des 17 sièges au sein du Conseil exécutif de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT) pour la période 2019-2023 lors de la 23è Assemblée générale de cette organisation prévue du 10 au 13 septembre prochain à St-Petersburg en Russie, a-t-on appris lundi de source officielle dans la capitale économique ivoirienne.Selon une note d’information de ce département ministériel transmise à APA, la Côte d’Ivoire postule également pour abriter le 27 septembre 2021, les festivités officielles de la Journée mondiale du tourisme.

«Du 10 au 13 septembre 2019, le ministre ivoirien du tourisme et des loisirs participe à la grand’messe biennale du tourisme planétaire où la Côte d’Ivoire est candidate au Conseil exécutif et escompte abriter la Journée mondiale officielle en 2021», rapporte la note, soulignant que « tels sont les enjeux de la participation du ministre Siandou Fofana»  à cette 23è Assemblée générale de St-Petersburg.

« La Côte d’Ivoire qui est candidate au Conseil, sera, en ce qui concerne la région Afrique qui a droit à six sièges,  en lice avec neuf autres pays du continent dont trois pour un renouvellement. Mais force est de reconnaître que la Côte d’Ivoire présente des états de service à fort avantage comparatif, eu égard à son vécu au sein de l’instance mondiale, en plus de ses performances », conclut la note.

La Côte d’Ivoire, rappelle-t-on, a occupé la vice-présidence de la Commission régionale de l’OMT pour l’Afrique pour la période 2015-2017 et a été membre du Conseil exécutif de l’OMT sur trois mandats (1980-1983; 1996-1999; 2000-2003). L’Organisation mondiale du tourisme (OMT)  regroupe 154 pays membres et des  observateurs.

L’Etat sénégalais sollicite 50 milliards de FCFA sur le marché financier de l’UMOA

Après une émission réussie le 6 juin 2019, le gouvernement du Sénégal à travers le trésor public sollicite à nouveau les investisseurs opérant sur le marché financier de l’Union monétaire ouest africaine (UMOA) à travers une émission simultanée d’obligations assimilables du trésor (OAT) pour un même montant de 50 milliards de FCFA (environ 85 millions de dollars) programmée pour le 13 septembre 2019, a appris APA lundi auprès de l’Agence UMOA-Titres basée à Dakar.Comme pour l’émission du 6 juin 2019, celle programmée en mi-septembre se fera à travers trois types d’OAT avec des maturités et taux d’intérêt différents. Les premières ont une durée de 36 mois avec une échéance fixée au 16 septembre 2022 et un taux d’intérêt de 5,85%.

Le deuxième type d’OAT a une durée de 60 mois avec une échéance fixée au 16 septembre 2024 et un taux d’intérêt de 6%.

Le dernier type d’OAT a une durée de 84 mois avec une échéance fixée au 16 septembre 2026 et un taux d’intérêt de 6,15%.

Pour les différents types d’OAT, l’émetteur s’est engagé à les rembourser en totalité le premier jour ouvrable suivant la date d’échéance ou remboursement in fine. En revanche, le paiement des intérêts se fera annuellement dès la première année.

Hyatt Hotels Corporation va construire deux hôtels au Cameroun

L’État du Cameroun et la société américano-canadienne Glenview SA, propriétaire de la chaîne internationale d’hôtels «Hyatt Hotels Corporation», ont signé deux baux emphytéotiques, d’une durée de 35 ans chacun, pour la construction d’établissements touristiques de classe internationale dans le pays, a appris APA ce lundi auprès du ministère des Domaines, du Cadastre et des Affaires foncières (Mindcaf).La première convention porte sur l’érection, à Yaoundé, d’un hôtel cinq étoiles de 31 niveaux. La deuxième infrastructure sera érigée dans la cité balnéaire de Kribi, située à 280 kilomètres de la capitale politique. D’un coût global de 135 milliards F CFA, les travaux de construction de ces deux hôtels dureront 30 mois.

Selon le ministère des Domaines, du Cadastre et des Affaires foncières (Mindcaf), l’État camerounais mettra à la disposition de l’investisseur une assiette foncière sécurisée relevant de son domaine privé.

En contrepartie, « Hyatt Hotels Corporation » s’engage à verser une redevance domaniale dont le montant est préalablement convenu d’accord parties.

Diminution de la capacité d’épargne des ménages sénégalais

La capacité d’épargne actuelle des ménages sénégalais a diminué de 2,8 points au deuxième trimestre 2019 comparé au trimestre précédent, selon une récente enquête de la Direction de la prévision et des études économiques.Il résulte du solde d’opinion de ces ménages que leur capacité d’épargne est passée de 11,3 point au premier trimestre 2019 à 8,5 points un trimestre plus tard.

En revanche, leurs opinions relatives à leur possibilité d’épargne future et à l’opportunité de faire des achats importants se sont respectivement améliorés de 11,5 points (moins 34,2 points contre moins 45,6 points au premier trimestre) et 7,3 points (moins 44,6 points contre moins 51,9 ponts au premier trimestre).

Toutefois, les soldes d’opinions des ménages demeurent au-dessus de leurs moyennes respectives de long terme.

Concernant la situation économique du pays, les ménages sont plus optimistes au deuxième trimestre 2019 qu’au trimestre précédent. Les soldes d’opinion correspondants à leur niveau de vie présente et futur se sont respectivement améliorés de 1,5 point et 0,4 point sur la période. Néanmoins, ils sont restés en dessous de leurs moyennes respectives de longue période.

« Par ailleurs, souligne la DPEE, les craintes des ménages sur une éventuelle hausse du chômage se sont atténuées (-4,4 points), le solde correspondant se situant au-dessus de son niveau moyen.

Globalement, la confiance des ménages sénégalais s’est améliorée au deuxième trimestre 2019, comparativement au trimestre précédent. C’est ainsi que l’indicateur qui la synthétise a gagné 5,8 points, s’établissant à 104,9 points au deuxième trimestre contre 99,1points au premier trimestre. L’indicateur synthétique se situe au-dessus de sa moyenne de long terme qui est de 100 points.

Campagne 2019-2020 : les riziculteurs sénégalais ont besoin de 4,55 milliards FCFA

Les besoins de financement exprimés par les producteurs de riz au niveau de la vallée du fleuve Sénégal (Nord) pour la campagne 2019-2020 sont évalués à 4,55 milliards FCFA (environ 7,735 millions de dollars), selon une note de la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE) reçue samedi à APA.Par rapport à la campagne 2018-2019, ces besoins de financement connaissent une hausse de 22,7%. « Cette progression des besoins de financement résulte, principalement, du retour de certaines organisations de producteurs (Dagana, Podor et Matam) vers la Caisse nationale de crédit agricole (devenue Banque agricole), suite au remboursement total de leurs dettes ou à l’acceptation de moratoires », précise la DPEE.

Concernant les prévisions d’emblavure pour l’hivernage 2019/2020, elles sont estimées à 35 345 hectares, en baisse de 18,3% par rapport à 2018-2019, du fait, principalement, du recul des surfaces prévues pour le riz (-22,8%), dans un contexte de repli des intentions de mise en valeur des producteurs.

« Au total, prévoit la DPEE, la campagne rizicole 2019/2020 s’annonce moins performante que la précédente, du fait des baisses simultanées des réalisations en saison sèche chaude (-2,2%) et des prévisions de mise en valeur pour l’hivernage (-22,8%) ».

En ce qui concerne la saison sèche chaude, le recul des réalisations rizicoles est expliqué par la non-participation de la délégation de Bakel (Est) et de certaines organisations de producteurs de Podor et Matam qui n’ont pas bénéficié de financement, suite au non remboursement des crédits des campagnes passées.

Maroc : Le Zone franche de Tanger sera étendue à plus de 517 ha

La zone franche de Tanger Automotive City (TAC) sera étendue à plus de 517 ha, afin de répondre à la forte demande en foncier industriel au niveau de la zone franche d’exportation et de satisfaire les demandes des investisseurs marocains et étrangers.L’extension de cette zone franche, qui sera la plus grande zone franche au Maroc, a été décidée après examen et validation par les membres de la Commission nationale des zones franches d’exportation.

Le développement du secteur automobile est l’une des raisons qui expliquent cette accélération de la cadence. C’est le cas avec l’usine mitoyenne de Renault. Le constructeur automobile y construit un peu plus du dixième de sa production mondiale avec près de 320.000 unités en 2018, et l’espoir de dépasser ce score lors de l’exercice actuel.

Opérationnelle depuis 2012, la zone franche Tanger automotive city compte actuellement 35 usines et 22 centres de formation, avec 12.000 diplômés par an. Sa première usine a démarré en 2014.

Le projet d’aménagement, de développement et de gestion du projet Tanger automotive city a été acté par la signature d’une convention d’application en mai 2011.

La TAC fait partie du projet de la grande plateforme industrielle Tanger Med. Elle s’étend sur une superficie de 309 hectares dont 178 en zone franche. L’in­vestissement total à aujourd’hui atteint les 6,5 milliards de DH, avec la création de plus de 7.000 emplois.

Sénégal : les SFD allouent 454 milliards FCFA de crédit au 1er semestre 2019

Au terme du premier semestre 2019, les Systèmes financiers décentralisés (SFD) du Sénégal ont alloué à leur clientèle un encours de crédits de 454,322 milliards FCFA (environ 772,348 millions de dollars), selon les données de la Direction de la réglementation et de la surveillance des SFD.Comparé à son niveau du premier trimestre 2019 où il s’élevait à 436,962 milliards de FCFA  cet encours a augmenté de 17,360 milliards de FCFA (1 FCFA équivaut à 0,0017 dollar).

Par rapport au deuxième trimestre 2018 cet encours connait également une forte augmentation 51,596 milliards de FCFA.   Pour ce qui est des dépôts enregistrés par les SFD, ils s’élèvent à 356,390 milliards de FCFA contre  344,915 milliards de FCFA au premier trimestre 2019, soit une hausse 11,475 milliards de FCFA.

Une hausse plus soutenue de 33,606 milliards de FCFA est notée au niveau de ces ressources collectées par rapport au deuxième trimestre 2018 où elles s’élevaient à 322,784 milliards de FCFA.  

Le taux de créances en souffrance s’est amélioré de 1,01 point de pourcentage, passant de  5,31% au deuxième trimestre 2018 à 4,30% un an plus tard.

La Côte d’Ivoire soutiendra Akinwumi Adesina pour un 2è mandat à la tête de la BAD

La Côte d’Ivoire soutiendra la candidature du Nigérian Akinwumi Adesina pour un deuxième mandat à la tête de la Banque africaine de développement (BAD), a appris APA vendredi de source officielle dans la capitale économique ivoirienne.L’ex-ministre ivoirien de l’économie et des finances, Adama Koné a été nouvellement nommé ministre  auprès du président de la République chargé des Affaires économiques et financières « en vue de représenter la Côte d’Ivoire en tant qu’administrateur à la Banque africaine de développement ( BAD) pour soutenir le Nigeria dans la quête du renouvellement du mandat du président Akinwumi Adesina».

L’information a été donnée jeudi à Abidjan par le président ivoirien Alassane Ouattara qui s’exprimait dans un discours au  palais présidentiel d’Abidjan lors du premier Conseil des ministres de son nouveau gouvernement. Selon le président ivoirien, «Adesina fait un excellent travail».

Adama Koné remplacera Moussa Dosso, nommé mercredi ministre des ressources animales et halieutique dans le nouveau gouvernement ivoirien. Il sera l’Administrateur de la Côte d’Ivoire, de la Guinée et de la Guinée Equatoriale.    

M. Adesina avait annoncé le 14 juin dernier à Malabo lors de la clôture des travaux des 54èmes Assemblées annuelles du Groupe de la BAD, sa candidature à sa propre succession pour un second mandat à la tête de cette institution panafricaine de développement.

Il avait été élu le 28 mai 2015 à la tête de la BAD. La prochaine élection aura lieu lors des 55è Assemblées annuelles du Groupe de la BAD prévues en 2020 en Côte d’Ivoire, le siège de la Banque.

Lancement à Abidjan de la fiche d’évaluation du climat des Affaires de la CEDEAO

Une fiche d’évaluation de l’environnement des Affaires de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), a été lancée vendredi à Abidjan, à l’issue d’un atelier technique, dans les locaux de la Banque mondiale (BM).Après l’ouverture des travaux, faite par le ministre ivoirien auprès du Premier ministre, chargé de la promotion de l’Investissement privé, Emmanuel Esmel Essis, les participants ont mené des réflexions sur la mise en œuvre de la fiche d’évaluation du climat des Affaires de la CEDEAO.

Cet atelier, selon Olivier Buyoya, représentant régional de la Société financière internationale (SFI), entité de la Banque mondiale en charge de la promotion du développement du secteur privé, vise l’amélioration du climat des Affaires dans la Zone CEDEAO.

« Il s’agit aujourd’hui de faire le point sur un certain nombre d’indicateurs de réformes qui ont été sélectionnées au cours d’un atelier tenu à Lagos en vue d’accentuer les efforts qui sont en cours » au niveau de chaque pays membre de l’organisation, a-t-il souligné.

M. Buyoya a salué les efforts de l’Etat ivoirien dans l’amélioration du cadre juridique et institutionnel en matière d’investissement, lesquels se sont traduits par un gain de 17 places dans le classement Doing Business 2019 plaçant la Côte d’Ivoire parmi les 10 pays les plus réformateurs au monde.  

Lors d’une table ronde en juin 2017 à Lagos, les représentants des secteurs public et privé ivoirien ont été conviés, en qualité de pays pilote, à soumettre une liste de réformes dans le cadre de la fiche d’évaluation de l’environnement des Affaires de la CEDEAO. 

La Côte d’Ivoire ambitionne de devenir un pays émergent avec un secteur privé fort. Ainsi, le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara, selon M. Esmel Essis «a tracé les sillons et demandé que nous puissions figurer parmi les meilleures économies au monde en matière d’environnement des Affaires».

Il a souligné l’engagement de la Côte d’Ivoire, au sommet de l’Etat, en matière de l’environnement des Affaires et « l’importance particulière que M. Ouattara accorde à la mise en place d’un climat des Affaires les plus compétitifs en Afrique et dans le monde ».

En juillet 2018, il a créé un secrétariat d’Etat chargé de la Promotion de l’investissement privé qui s’est mué le 4 septembre en un ministère. Le pays entend, de ce fait, attirer les investissements à la soutenabilité de sa croissance grâce au secteur privé pour faire face aux défis de développement.

Le pays s’est engagé depuis 2013 dans un vaste programme de réformes pour l’amélioration des Affaires avec une forte digitalisation des actes et services administratifs, en s’ouvrant à l’indice de compétitivité des économies le « World economic forum » et maintenant à cette initiative de la CEDEAO.

Pour la mise en œuvre de la fiche d’évaluation de l’environnement des Affaires de la CEDEAO, les pays devront entre autres mettre sur pied un Comité national à cet effet avec des représentants clés du secteur privé et faire évaluer les réformes par des experts.

Craig Giesze, juriste international auprès de la Banque mondiale a fait savoir que la fiche d’évaluation repose sur trois piliers : critères d’évaluation diagnostique élaborés sur la base des meilleures pratiques internationales, un processus consultatif et de suivi des réformes, puis l’apprentissage par les pairs.

Le projet, financé par l’Union européenne au profit de la CEDEAO vise à lever les contraintes et les barrières à l’investissement en Afrique de l’Ouest, notamment celles liées aux investisseurs étrangers, l’accès au marché et les processus administratifs lourds et non transparents.

L’atteinte de ces objectifs devrait permettre d’approfondir l’intégration des investissements, notamment les investissements intra régionaux et les Investissements directs étrangers (IDE) dans les marchés des investissements et des services en Afrique de l’Ouest.

Il a aussi pour objectif de renforcer l’intégration sous régionale à travers l’amélioration du cadre régional de politique d’investissement, particulièrement l’élimination des barrières à l’entrée des investissements dans chaque État membre.

Dans le cadre de l’amélioration de l’environnement sous régional des Affaires, le groupe de la Banque mondiale, financé par l’UE en collaboration avec la Commission de la CEDEAO, a mis en œuvre depuis 2015 ce projet au sein de l’espace communautaire qui compte près de 360 millions d’habitants.

Mauritanie : limogeage du patron de la Snim

Le président mauritanien, Mohamed Ould Ghazouani, a limogé l’administrateur directeur général de la Société nationale industrielle et minière (Snim), Hassenna Ould Ely, a-t-on appris auprès de la société, vendredi à Nouadhibou.Nommé à ce poste il y a seulement 9 mois, Ould Ely a été remplacé par l’ex ministre de l’Economie et des Finances, Moctar Ould Diay.

Ce dernier a été approuvé dans ce poste au cours d’une réunion du conseil d’administration de l’entreprise, tenue jeudi à Nouakchott.

Le nom de l’administrateur directeur général de la SNIM revient au gouvernement mauritanien étant donné la prépondérance de ses actions dans le capital de ce fleuron de l’économie nationale.

La Snim qui produit annuellement entre 12 et 13 millions de tonnes de minerai de fer est considérée comme la plus grande entreprise en Mauritanie.

Elle emploie directement environ 6.000 personnes, contribue par 25% à 30% au budget de l’Etat et demeure la principale pourvoyeuse de devises pour le pays.

Une mission technique du FMI attendue mardi à Brazzaville

Une mission technique du Fonds monétaire international (FMI) séjournera, du 10 au 16 septembre, à Brazzaville afin d’assister le gouvernement congolais dans la mise en œuvre de son programme économique et de préparer la première revue du programme de Facilité élargie au crédit (Fec), a annoncé Alex Segura-Ubirgo, conseiller et chef de mission pour le Congo au département Afrique du FMI dans une lettre reçue vendredi à APA.Grâce au programme de Facilité élargie au crédit (Fec), le Congo a bénéficié d’un montant de 227 milliards F CFA le 11 juillet dernier.

La mission technique du Fonds monétaire international (FMI) s’emploiera aussi à mettre à jour le cadrage macroéconomique, à effectuer l’analyse économique du Congo, à faire le point sur l’état d’avancement des réformes structurelles engagées par les autorités et à analyser les perspectives de succès de la restructuration de la dette congolaise.

Le Congo est frappé, depuis plusieurs années, par une sévère crise économique due à la volatilité des cours pétroliers (principale ressource du pays). Cette situation a précipité ce pays de l’Afrique centrale dans une récession économique avec des déficits budgétaires élevés.

Le cimentier LafargeHolcim Côte d’Ivoire réalise 2 ans de production sans accidents de travail

Le cimentier LafargeHolcim Côte d’Ivoire a réalisé deux années de production (2017 et 2018) sans accidents de travail avec arrêt, a annoncé jeudi l’entreprise dans un communiqué transmis à APA. « Nous sommes fiers d’avoir pu réaliser ces deux années sans accidents avec arrêt de travail. C’est le résultat d’une vigilance et d’une rigueur collective et du rappel constant  des règles de sécurité. Nous espérons développer ainsi notre maturité en matière de sécurité et de santé pour que cette performance ne soit plus un exploit, mais une réalité de tous les jours pour les 5, 10, 100 et plusieurs années », s’est satisfait le directeur général de LafargeHolcim Côte d’Ivoire Xavier Saint-Martin-Tillet. 

Selon le communiqué, l’entreprise a obtenu ce résultat en opérant un changement profond dans le management de la santé et de la sécurité au sein de ses effectifs propres et de ses sous-traitants. 

«Il s’agit notamment d’une rigueur dans l’application de gestes basiques de protection comme le port des équipements, la mise hors tension des machines avant tout travail, la limitation et le contrôle de vitesses des engins mobiles ou encore l’interdiction formelle de consommer des produits illicites », a par ailleurs, expliqué l’entreprise, soulignant que les contrevenants à ces règles sont exclus de ses effectifs.

Selon la Caisse nationale de prévoyance sociale ( CNPS),  en Côte d’Ivoire,  50% des accidents de travail concernent les industries manufacturières et les machines sont  la 3è cause de ces accidents. 

LafargeHolcim Côte d’Ivoire, filiale du groupe LafargeHolcim, leader mondial des matériaux de construction, est le producteur du ciment Bélier. Avec plus de 200 points de vente, LafargeHolcim assure la distribution du ciment Bélier et de 400 autres références produits à travers son réseau de franchises Binastore.

Hausse de 7% de l’indice de l’emploi du Bénin

L’indice de l’emploi du Bénin a connu une amélioration au cours des trois premiers mois de l’année 2019, selon la note de conjoncture trimestriel rendue publique, jeudi, par la Direction Générale des Affaires Économiques, expliquant que l’emploi dans les grandes entreprises a connu une croissance de 7% par rapport à la même période de l’année précédente.La source indique que plusieurs branches expliquent et suscitent cet accroissement de l’indice global de l’emploi au Bénin, dont les emplois offerts par la branche « activités de fabrication » qui ont été estimés à 23,6% ; le secteur des Bâtiments et Travaux Publics (BTP) » qui a contribué à la hausse à hauteur de 41,3% ; et enfin le secteur « production et distribution d’électricité » qui a contribué à la hausse de l’indice de l’emploi avec 12,98%.

Cette hausse de l’indice de l’emploi est à mettre à l’actif de la stratégie politique engendrée par le Programme d’Actions du Gouvernement (PAG).

Sénégal : hausse de 4,2% du sous-secteur de l’élevage

Le sous-secteur de l’élevage a progressé de 4,2%, en rythme trimestriel, au deuxième trimestre 2019 comparé au trimestre précédent, selon les données de la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE).« Cette évolution est en phase avec l’accroissement de la production contrôlée de viande bovine (+ 4,0%), ovine (+ 3,3%) et caprine (+8,8%)», souligne la DPEE. Les abattages de petits ruminants se sont ainsi considérablement renforcés sur la période, notamment, à l’occasion de certaines fêtes religieuses.

En glissement annuel, le sous-secteur de l’élevage s’est consolidé de 9,5% au deuxième trimestre et 6,8% sur le premier trimestre 2019. Sur cette dernière période, les abattages contrôlés de bovins (+4,6%), d’ovins (+9,6%) et de caprins (+17,8%) ont sensiblement crû, du fait de nouvelles opportunités de marché (supermarché, boucheries modernes etc.), d’une meilleure organisation des structures internes et d’une lutte plus accentuée contre les abattages clandestins.

Par ailleurs, la rareté des pâturages a entrainé un déstockage de troupeaux sur la période.

Tchad : hausse de 38,6% des recettes pétrolières au deuxième trimestre 2019

Les recettes pétrolières tchadiennes recouvrées au deuxième trimestre 2019 se chiffrent à 154,9 milliards de FCFA contre 111,8 milliards de FCFA à la même période de l’année dernière, soit une augmentation de 38,6%, renseigne une note du ministère des Finances parvenue à APA jeudi.« Cette amélioration des recettes pétrolières s’explique par l’augmentation en volume de la production de pétrole brut, la hausse du cours de Brent et la dépréciation de taux de change USD/FCFA », souligne le document.

« Le volume de la production et des exportations de pétrole brut augmente respectivement de 22,9 % et 23,9 % par rapport au 2e trimestre de l’année précédente ». Cette situation s’explique, d’après le document du ministère, par l’augmentation de la production de pétrole brut des opérateurs CNPCIC (+47,3%) bien que d’autres comme Glencore (-0,6%) et EEPCI (-11,1%) ont connu des baisses de production.

Par ailleurs, une hausse de la consommation de l’essence et du Fuel Lourd a été constatée, notamment au cours de ce trimestre, « respectivement de 21,1% et 184,6% par rapport au 2e trimestre 2018 ».

« En revanche, les consommations du gasoil, du kérosène et du gaz de pétrole liquéfié, quant à elles, diminuent respectivement de 7,8%, 0,1% et 4,5% par rapport au 2e trimestre 2018 », ajoute le même document.

Mauritanie : l’inflation a augmenté de 0,8% en juillet dernier

Le taux d’inflation des prix des produits de grande consommation en Mauritanie a évolué de 0,8% pendant le mois de juillet dernier comparé au mois précédent, a indiqué l’Office national de la statistique en Mauritanie (ONS).Cette situation concerne principalement les produits  alimentaires et les boissons non alcoolisées (+1,3%), le logement, l’eau, le gaz, l’électricité et les autres combustibles (+0,8%) et la santé (+0,2%), a précisé l’ONS dans un rapport publié sur son site web consulté par APA.

Poursuivant, l’Office National de la Statistique en Mauritanie explique la hausse des prix des produits alimentaires et des boissons non alcoolisées par la cherté des légumes (+3,8%), du pain  et des céréales (+2,6%), de la viande (+0,6%) et des fruits (+1,4%).

Cependant, souligne l’ONS, d’autres produits comme les poissons et fruits de mer (-1,1%) et le lait, le fromage et les œufs (-0,1%) ont connu des baisses contribuant à juguler l’inflation.

Pour le logement, l’eau, le gaz, l’électricité et les autres combustibles, la hausse tire son origine de l’augmentation des prix enregistrée au niveau des combustibles (+4,4%) et des loyers effectivement payés par les locataires (+2,0%), signale le document.