Sénégal : hausse de plus de 278.000 personnes du nombre de passagers à l’AIBD

Le nombre de passagers enregistré à l’aéroport international Blaise Diagne (AIBD) du Sénégal a connu une hausse de 278.551 au terme des onze premiers mois de 2018 comparé à la même période de l’année 2017, selon les données établies mardi par l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA).Le cumul des passagers enregistré durant cette période sous revue s’est ainsi établi à 2.270.656 contre 1.992.105 durant les onze premiers mois de 2017, soit une progression de 14%. Cette progression est due essentiellement aux passagers en transit dont le nombre a cru de 26,3% à 177.850contre 140.805 à fin  novembre 2017. Le nombre de passagers enregistré  à  l’arrivée  et au départ a aussi contribué à cette évolution avec une hausse respective de 19,8% à 1.048.706 personnes et 7% à 1.044.100 personnes.

Concernant le fret enregistré, il est en légère baisse de 0,6%, s’établissant à 32.347 tonnes contre 32.554 tonnes durant les onze premiers mois de 2017. Cette situation est due essentiellement au fret répertorié au départ de l’aéroport qui est en régression de 26,2% à 12.573 tonnes contre  17.030 tonnes en 2017. Le fret enregistré à l’arrivée de l’aéroport AIBD a, de son coté augmenté de 27,4% à 19.774 tonnes contre 15.524 tonnes en 2017.

Quant au mouvement des aéronefs, l’Asecna note une baisse de 3,5% avec 29.156 avions enregistrés contre 30.287  durant les onze premier mois de 2017.

Cameroun : 7,8 milliards FCFA au profit de Camrail

Le chef de l’État camerounais, Paul Biya a autorisé, à travers deux décrets, le ministre de l’Économie, du Plan et de l’Aménagement du territoire à signer, avec la Standard Chartered Bank, des conventions de crédit acheteur d’un montant total de plus de 7,8 milliards FCFA destinés à l’acquisition de 4 locomotives qui seront mises à la disposition de l’opérateur Cameroon Railways (Camrail), filiale du groupe français Bolloré.Ces engins, destinés au transport voyageurs et dont la livraison est attendue dans les mois à venir, font partie des investissements prévus dans le cadre du 2ème Plan quinquennal des investissements ferroviaires.

Lesdites locomotives viendront compléter un parc total de 9 dont une partie, acquise par Bolloré auprès constructeur américain General Electric pour un coût total de 12,3 milliards FCFA, ont été réceptionnées la semaine dernière.

Le Cameroun, rappelle-t-on, est engagé dans un processus de renouvellement du matériel roulant destiné à la relance des activités de Camrail, aujourd’hui constitué de 25 voitures voyageurs acquises auprès du sud-coréen CIM-SSRT, et 5 modules autorails fabriqués par le suisse Stadler.

Cameroun : début d’exploitation du terminal polyvalent du port de Kribi

La plateforme du terminal polyvalent du port de Kribi, gérée par le consortium camerounais Kribi polyvalent multiple operators (KPMO), est officiellement entrée en activité avec l’arrivée du premier navire commercial, a-t-on appris mercredi auprès de la direction générale du Port autonome de Kribi (PAK).En provenance de la Chine, ce bateau a déchargé au quai polyvalent plus de 3000 canalisations destinées au Projet d’alimentation en eau potable de la ville de Yaoundé et ses environs à partir du fleuve Sanaga (PAEPPYS).

D’après les responsables du PAK, la mise en exploitation du terminal polyvalent a pour objectif de consolider l’attractivité de ce port qui est un grand projet de transformation économique du Cameroun.

« On peut désormais affirmer que le PAK est une place portuaire de référence pour les opérations logistiques à destination du Cameroun et de la sous-région », a souligné le chef de secteur douanes du Sud II, Norbert Belinga.

Pendant deux ans, l’exploitation du terminal polyvalent par KPMO se fera en régie, le temps pour le PAK de sélectionner un nouveau partenaire capable de mettre en valeur efficacement l’infrastructure après la « défaillance » constatée l’année dernière de la part de l’adjudicataire dudit terminal, le groupe français Necontrans.

Avec un tirant d’eau de 16 mètres, le terminal polyvalent accueille des navires conventionnels de 25 à 30. 000 DWT (deadweight tonnage).

Le trafic moyen que le PAK estime pouvoir traiter pendant les deux années se situe autour de 500.000 tonnes.

Maroc : Plus de 22,5 millions passagers dans les aéroports marocains en 2018

Les aéroports marocains ont accueilli un total de 22.534.771 passagers, en hausse de 10,43% par rapport à l’année 2017, selon les données de l’Office national des aéroports (ONDA).Au niveau du trafic international, le nombre des passagers s’est établi à 20.081.890 passagers, en augmentation de 9,97%, alors que le trafic national a totalisé 2.452.881 passagers, en hausse de 14,33%.

Avec quelque 15.770.142 passagers accueillis en 2018, le trafic aérien avec l’Europe, qui représente plus de 78% du trafic aérien international, a enregistré une croissance soutenue de 11,55%, relève l’ONDA.

Cette croissance concerne également les segments du Moyen et Extrême Orient, l’Amérique du nord et l’Amérique du sud, qui affichent des taux d’évolution respectifs de +6,23%, +11,69% et +18,93%.

L’aéroport Mohammed V, qui accapare plus de 43% du trafic aérien global, a accueilli 9.732.044 passagers, avec une croissance de +4% environ. De fortes performances ont été signées par les aéroports d’Agadir (+24,48%), Marrakech (+20,92%), Fès (+17,33%), Dakhla (+20,23%), Essaouira (+25,38%) et Ouarzazate (+36,94%).

De même, les mouvements d’avions enregistrés dans les aéroports marocains se sont accrus de +7,77%, en s’établissant à 189.784 mouvements. Le trafic des avions commerciaux ayant survolé l’espace aérien marocain a affiché, en 2018, une hausse de +3,8%, s’établissant à 238.965 mouvements contre 230.131 mouvements en 2017.

Quant au fret aérien, il  a enregistré, durant l’année 2018, une croissance de +7,47% en comparaison avec 2017, pour atteindre 88.209,65 tonnes contre 82.079,89 tonnes.

Sénégal : Baisse de 12,1 milliards FCFA des importations en novembre

Les importations de biens du Sénégal au terme du mois de novembre 2018 ont connu une baisse de 12,1 milliards FCFA (environ 20,570 millions de dollars) comparées au mois précédent, selon les données de la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE).Ces importations se sont situées à 328,3 milliards FCFA contre 340,4 milliards FCFA au mois d’octobre 2018, soit un repli de 3,5% en variation mensuelle (1 FCFA équivaut à 0,0017 dollar). « Cette situation s’explique, notamment, par la diminution des achats à l’étranger de produits pétroliers (moins 36,7 milliards) et de machines, appareils et moteurs (moins 12,3 milliards) », avance la DPEE.

Concernant spécifiquement la baisse des importations de produits pétroliers, cette structure avance qu’elle est imputable aux huiles brutes de pétrole (moins 45,5 milliards). Elle est, toutefois, atténuée par le renforcement des importations de produits pétroliers raffinés (plus 8,8 milliards).

Au titre des importations de produits alimentaires, une légère hausse de 0,8 milliard FCFA est enregistrée malgré, les diminutions respectives des achats de riz, de froment et méteil et de fruits et légumes comestibles de 3,3 milliards FCFA, 1,5 milliard FCFA et 1,3 milliard FCFA, en rythme mensuel.

Concernant les importations de véhicules, matériels de transport et pièces détachées automobiles une progression de 3,6 milliards FCFA est notée sur la période.

En glissement annuel, les importations de biens se sont inscrites en hausse de 28,8 milliards FCFA durant la période sous revue. Cette orientation est portée, essentiellement, par la hausse des achats de produits pétroliers (plus 7 milliards) et, dans une moindre mesure, de véhicules, matériels de transport et pièces détachées automobiles (plus 0,5 milliard).

En revanche, les importations de machines, appareils et moteurs et de produits alimentaires ont enregistré des baisses respectives de 10,7 milliards FCFA et 3 milliards FCFA sur la période.

Le Maroc apporte une contribution substantielle à la mise en œuvre du Programme d’Investissements Prioritaires du G5 Sahel

Le Maroc va apporter une contribution susbtantielle à la mise en œuvre de la 1ère phase 2019-2021 de l’ambitieux Programme d’Investissements Prioritaires G5 Sahel, un groupement qui comprend la Mauritanie, le Tchad, le Mali, le Burkina Faso et le Niger, et dont les grandes lignes ont été annoncées par le Chef de gouvernement marocain, Saad Eddine Othmani.Ces actions du Maroc portent sur la contribution à la réalisation des projets d’électrification des zones rurales frontalières prévus dans le cadre de la première phase 2019- 2021 du programme d’investissement prioritaire du G5 Sahel par l’Agence marocaine pour l’énergie durable (MASEN) avec un recours au photovoltaïque et un positionnement sur toute la Chaine de valeur de ces projets, a indiqué M. Othmani lors des travaux de la Conférence de coordination des partenaires et bailleurs de fonds du G5 Sahel, qui se tient à Nouakchott.

Selon lui, la contribution de MASEN s’ajoute à la réalisation du partenariat qu’elle a conclu avec la Banque Africaine de Développement dans le cadre du programme « Desert to power » dédié à la région du Sahel qui permettrait à l’agence d’accorder aux Pays du G5 Sahel frères un partage de son savoir-faire et l’assistance technique pour le déploiement de projets d’énergies renouvelables intégrées.

La contribution marocaine porte aussi sur la réalisation des études techniques des projets d’électrification rurale des zones frontalières et l’assistance aux opérateurs locaux à la mise en place des installations et du renforcement de leurs capacités par l’Agence Marocaine de l’efficacité énergétique (AMEE). De même, l’AMEE pourrait assurer un accompagnement des jeunes exploitants agricoles pour une agriculture climato intelligente à travers le renforcement des capacités des acteurs agricoles des pays du Sahel dans le cadre du pompage solaire, a-t-il poursuivi.

Elle consiste de même en le renforcement des capacités des Pays du G5 Sahel dans la réalisation des programmes dans le domaine des ressources en eau, notamment la planification, la mobilisation et la gestion intégrée des ressources en eau, la planification de la gestion des bassins versants, la protection des ressources en eau souterraine, la protection et préservation de la qualité des ressources en eau, la gestion des phénomènes extrêmes, l’atténuation de l’impact du changement climatique sur les ressources en eau, la conception et réalisation des ouvrages hydrauliques, notamment les barrages, la sécurité des ouvrages hydrauliques, la Recherche, le développement et la formation dans le domaine de l’eau, et le renforcement des capacités en matière de gestion intégrée des ressources en eau et la contribution dans le domaine de l’agriculture.

Ce développement passe par notamment l’assistance technique à l’amélioration de la santé animale et la gestion des risques sanitaires dans le domaine de la production animale, l’assistance technique à la mobilisation de l’eau et l’irrigation pour l’adaptation au changement climatique, la formation des jeunes dans les domaines de l’agriculture (Ingénieurs, Vétérinaires et Techniciens) ou en formation continue et l’assistance technique à l’amélioration du cadre des affaires pour aider les jeunes à démarrer des affaires dans le domaine de l’agriculture ou des services agricoles dans le but de créer l’emploi pour les jeunes et dynamiser les territoires.

Il a souligné que ces actions annoncées par le Royaume ne sont pas exhaustives et peuvent être étendues à d’autres actions en fonction des besoins et de l’expérience développée par le Maroc dans les domaines requis conformément aux projets programmés dans les programmes d’investissements prioritaires présentés par le G5 Sahel.

Le Maroc poursuivra sa coopération avec les pays du G5 Sahel dans les domaines de formation des cadres militaires dans les académies et écoles du Royaume ainsi que la coopération et le renforcement des capacités de ces pays dans le domaine du renseignement dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, a-t-il insisté.

UMOA : les établissements de crédit ont distribué 18.956 milliards f cfa de crédits en 2017

Les crédits à la clientèle faits par les établissements de crédits de l’Union monétaire ouest africaine (UMOA) se sont élevés à 18 955,7 milliards FCFA (environ 32,224 milliards de dollars) à fin 2017, selon le rapport 2017 de la Commission Bancaire (organe de surveillance de l’activité bancaire dans l’UMOA).Par rapport à 2016, ces crédits ont augmenté de 12,4% en valeur relative. Ils sont composés principalement des crédits à court terme (46,6%), des crédits à moyen et long termes (46,7%), des créances en souffrance (5,6%) et des engagements de crédit bail (1,1%).

Les crédits à court terme s’élèvent à 8 827,1 milliards FCFA et représentent environ la moitié du total des crédits (1 FCFA équivaut à 0,0017 dollar). Ils ont enregistré un accroissement de 8,9% en rythme annuel, contre 6,8% à fin 2016.

Quant aux crédits à moyen et long termes, d’un montant de 8 857,1 milliards, ils ont affiché une progression annuelle de 15,6%, contre 20,9% en 2016.

S’agissant des créances en souffrance, la Commission bancaire souligne qu’elles se sont établies, en termes nets, à 1 053,3 milliards FCFA, soit une variation annuelle de 15,8%.

Les engagements de crédit bail, pour leur part, ont enregistré une progression de 15,9%, en rythme annuel, durant la période sous revue, atteignant 218,2 milliards FCFA contre 20,1% un an plus tôt.

Sénégal : Baisse de 4% l’indice du chiffre d’affaires de l’industrie et du BTP

L’indice du chiffre d’affaires de l’industrie et des bâtiments et travaux publics (BTP) a enregistré une baisse de 3,6% durant les neuf premiers mois de 2018 comparé à la même période de 2017, a appris lundi APA auprès de la Direction de la prévision et des études économiques (DPEE).L’indice d’ensemble s’est établi à 143,9 points contre 149,2 points à fin septembre 2017. Cette situation est due à la fois aux sous-secteurs des BTP construction de l’industrie. Le premier a enregistré 3,8% de régression à 129,9 points contre 135 points  au terme des neuf premier mois de 2017.

Au niveau de l’industrie, on relève un repli de 3,5% avec un indice passant de 150,7 points à fin septembre 2017 à 145,4 points un an plus tard.

Côte d’Ivoire/Liquidation de Saf cacao : le repreneur «bientôt» connu

La Société Amer et Frères (Saf-Cacao), une entreprise ivoirienne déclarée en faillite en juillet 2018, est actuellement en liquidation, a confié à APA Mohammed Camara, représentant du syndic de la liquidation à San-Pedro (Sud-ouest), indiquant que le repreneur sera «bientôt» connu.Saf-cacao « sera liquidée et reprise bientôt par une nouvelle structure », a fait savoir M. Camara dans un entretien à APA, relevant qu’ « il y a eu plusieurs entreprises qui ont fait des propositions » sans citer les entités désireuses de racheter la société. 

Ces propositions devraient être analysées à travers certains paramètres, entre autres, la capacité économique et financière du repreneur, son expérience dans le domaine, le plan social du personnel et d’investissement à long terme, a-t-il ajouté.

« Ce qui bloque les opérations, c’est la décision judiciaire » qui devrait entériner le choix du repreneur,  a-t-il souligné, avant de mentionner que dans cette liquidation, « il y a les intérêts des banques, du Conseil café-cacao qui a une dette importante, et d’autres fournisseurs » qui doivent être pris en compte.   

En dépit des tractations pour le rachat, Saf-cacao a « maintenu le personnel ». En outre, les agents de l’usine Choco Ivoire qui est l’unité industrielle, ont été maintenus pour entretenir les stocks existants et les installations, permettant au syndic de « gérer de manière permanente la structure ».

Toutefois, dira-t-il, il n’y a « pas d’activité d’exploitation, mais non a fait que maintenir l’outil de production en place », renforcer la sécurité et sécuriser le patrimoine de l’entreprise, à la suite de la décision de liquidation prononcée le 18 juillet 2018.

Si la décision de reprise intervient « rapidement (au niveau du tribunal), je pense que l’unité de production est déjà en place et on aura au moins un mois avant la reprise, pour faire les révisions des installations avec les entreprises spécialisées », a-t-il poursuivi. 

Le chef du gouvernement ivoirien,  Amadou Gon Coulibaly, a assuré mi-septembre que « l’Etat travaille pour qu’il n’y ait pas une cessation d’activité, parce que Saf-cacao est importante pour l’économie de San-Pedro », ville abritant le premier port exportateur mondial de cacao. 

Sur une créance d’environ 160 milliards de Fcfa, « Saf-cacao doit environ 80 milliards de Fcfa à l’Etat de Côte d’Ivoire au niveau du DUS (Droit unique de sortie), ect…», un manque à gagner que le gouvernement entend récupérer à travers la liquidation.  

Les agents de Saf-cacao et de Choco Ivoire, perçoivent leurs paies en dépit de la fermeture de ces deux entités situées en zone portuaire de San-Pedro. Le personnel permanent est estimé à une cinquantaine à Saf-cacao, tandis qu’a Choco Ivoire l’on dénombre « 110 à 115 » travailleurs,  selon M. Camara.  

La Côte d’Ivoire est le premier producteur mondial de cacao. En septembre 2018, le cumul des achats de cacao déclarés s’est établi à 1 938 436 tonnes contre 1 977 770 tonnes sur la même période en 2016-2017, soit une baisse de 1,99%. Les exportations ont été estimées à 1.858.101, en baisse de 0,21%.

Hausse de 11% des passagers à l’aéroport international Blaise Diagne

Le nombre de passagers enregistré à l’aéroport international Blaise Diagne (AIBD) a connu une progression de 10,8% au terme des neuf premiers mois de l’année 2018 comparé à la même période de l’année 2017, selon les données établies par l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA).Le cumul des passagers enregistré durant cette période s’est établi à 1.828.025 contre 1.650.012 durant les neuf premiers mois de 2017, soit une augmentation de 178.013 passagers.

Cette progression est due à la fois aux passagers en transit et en arrivée. Les premiers voient leur nombre s’accroître de 14% à 135.241 contre 118.664 à fin septembre 2017.

Les passagers enregistrés à l’arrivée ont progressé de 13,6% à 813.631 contre 716.307 répertoriés au terme des neuf premiers mois de 2017. Quant aux passagers au départ, ils ont augmenté de 7,9%, passant de 815.041 à fin septembre 2017 à 879.027 un an plus tard.

Quant au fret enregistré, il est en baisse de 11,9%, passant de 28.084 tonnes en 2017 à 24.745 tonnes durant les neuf premiers mois de 2018.

Concernant le mouvement des aéronefs, il est en hausse de 6,5% avec 23.289 avions ayant touché le tarmac de l’aéroport Blaise Diagne contre 24.920 à fin septembre 2017.

62 % des Camerounais ont accès à l’électricité (Banque mondiale)

Soixante-deux pour cent de la population camerounaise ont accès à l’électricité, selon une étude la Banque mondiale (BM) contenue dans le rapport d’activité 2017 de la société Energy of Cameroon (Eneo), concessionnaire de l’électricité du pays.« L’offre en énergie électrique a connu une légère évolution au cours de ces trois dernières années avec 58,1 % en 2015, 60,1 % en 2016 et 62 % en 2017 », renseigne le rapport dont APA a reçu copie mercredi.

Le nombre d’abonnés se situe à 1 184 372 clients à la fin de l’année 2017 avec à la clé, 99 431 nouvelles familles et entreprises branchées au réseau électrique au cours de la période considérée.

Avec une capacité de 1360 Mégawatts (MW) dont 998 pour Eneo et 362 pour les autres producteurs, des spécialistes estiment que l’objectif des pouvoirs publics de permettre à tous les Camerounais d’avoir accès à l’électricité à l’horizon 2035, constitue un grand défi à relever.

Dans ce rapport annuel intitulé « pas à pas », Joël Nana Kontchou, le Directeur général d’Eneo a souligné que « la qualité du service électrique s’est améliorée avec un niveau considérable d’investissements, une baisse globale des énergies non distribuées et une meilleure disponibilité des ouvrages de production ».

Toutefois, a-t-il regretté, « des perturbations dans le Septentrion n’ont pas permis d’atteindre le niveau de service visé ». Au total, plus de 35 milliards F CFA ont été investis pour améliorer l’offre en énergie électrique partout au Cameroun.

Avec une croissance de la demande de 4,8 % par an, Eneo a l’ambition de fournir à ses clients une énergie à prix abordable et une qualité de service fiable, tout en étant un modèle de gouvernance en Afrique.

Filiale du groupe d’investissement britannique Actis, Eneo a réalisé un chiffre d’affaires de 291,6 milliards F CFA pour un excédent brut d’exploitation de 43 483,6 milliards F CFA.

Plus de 25 milliards FCFA de la France à la Côte d’Ivoire

La Côte d’Ivoire et la France ont signé, mardi à Abidjan, deux conventions dont un appui budgétaire de 25 milliards de FCFA au titre de l’année 2018, dans le cadre du Contrat de désendettement et de développement (C2D), a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.La première convention, signée entre le chef du gouvernement ivoirien, Amadou Gon Coulibaly, et l’Ambassadeur de France en Côte d’Ivoire, Gilles Huberson concerne l’avenant au 2ème C2D avec « pour objectif de réaménager les enveloppes budgétaires des projets de certains secteurs afin de mettre à disposition les fonds nécessaires au financement de l’appui global 2018 ».

Quant à la deuxième signature a eu pour acteurs les ministres ivoiriens Adama Koné (économie et finances), Moussa Sanogo (Secrétaire d’Etat  chargé du budget et du portefeuille de l’Etat), pour la partie ivoirienne d’une part et d’autre part pour la France, l’Ambassadeur   Gilles Huberson,  le Directeur général de l’Agence française de développement (AFD) Rémy Rioux.

 C’est une « convention de financement de l’appui budgétaire global du C2D, au titre de l’année 2018, d’un montant de 38 millions d’euros, soit 25 milliards de FCFA en plus des appuis d’autres bailleurs de fonds. Elle permettra de combler le gap budgétaire de la Côte d’Ivoire ».

Le Premier ministre, Amadou Gon Coulibaly,  s’est « dit satisfait de l’appui(…),  de l’accompagnement de qualité apporté au pays dans la mise en œuvre de son programme de développement  qui vise à améliorer les conditions de vie des populations ».

« Nous sommes impressionnés par le chemin parcouru, les résultats obtenus », a souligné à son tour, le Directeur général de l’AFD, M. Rioux, ajoutant que la  Côte d’Ivoire est le premier pays d’intervention dans le cadre du C2D. Selon lui, « ce sont 400 millions d’euros  par an en moyenne depuis 7 ans» qui sont dégagés.

Le Contrat de désendettement et de développement constitue une initiative originale pour l’allègement de la dette contractée au titre de l’aide publique au développement (APD). Ce volet est additionnel à l’initiative multilatérale d’allègement de la dette des pays pauvres (initiative PPTE – Pays pauvres très endettés).

Cameroun : début des dessertes de Tchadia Airlines, mardi

La compagnie nationale aérienne du Tchad, Tchadia Airlines, nouvellement créée en coopération avec Ethiopian Airlines, desservira Douala à partir de mardi prochain, a-t-on appris vendredi de sources concordantes.Si l’on s’en tient au programme des vols visibles à travers des affiches et des banderoles déployées sur des artères de la métropole économique du Cameroun, cette compagnie effectuera trois vols hebdomadaires en direction du Cameroun.

Les vols seront effectués les mardi, jeudi et dimanche entre Ndjamena, la capitale du Tchad, et Douala, au Cameroun.

Selon les responsables de la compagnie, cette fréquence pourrait évoluer par rapport à l’évolution du marché.

Cette arrivée va combler « le vide » laissé par l’ancienne compagnie Toumai Air Tchad, liquidée il y a quelques années pour cause de conjoncture difficile.

Cameroun : 184 milliards dépensés dans l’achat de riz en 2017

Le Cameroun a importé l’année dernière 728 443 tonnes de riz pour une enveloppe de 183,7 milliards de francs CFA, selon une note de l’Institut national de la statistique (INS) dont APA a obtenu copie vendredi.Ces importations connaissent une augmentation de 18,6% en quantité et 27,9 en valeur par rapport à l’année précédente où celles-ci se situaient autour de 152 milliards de francs CFA.

Ce riz provient essentiellement du continent asiatique, notamment de la Thaïlande, d’Inde et de Myanmar.

« Au cours de ces dernières années, les importateurs camerounais s’approvisionnent principalement en Thaïlande, car les prix unitaires sont plus compétitifs par rapport aux autres pays asiatiques », indique l’INS.

Alors que 99,8%, des importations du riz proviennent de l’Asie, dans les détails, la Thaïlande avec 85% occupe de loin le haut du pavé, suivie de l’Inde 7% et du Myanmar 2%.

Malgré cette hausse, l’INS relève qu’on est encore loin du pic des importations du riz de 2013 qui s’élevaient à 212,6 milliards francs CFA.

Selon l’INS, la production locale du riz paddy a augmenté de 12% pour atteindre 311 674 tonnes en 2016, ce qui est très en deçà de la croissante demande intérieure.

Vol de bétail au Cameroun : 3 milliards de pertes causées par Boko Haram

Les pertes occasionnées par le vol de bétail par la secte terroriste Boko Haram au Cameroun s’élèvent à plus de 3 milliards de FCFA, révèle une étude de la Banque mondiale dont APA a obtenu copie jeudi.Selon l’étude qui a pour point de départ 2013, Boko Haram « a volé au moins 17000 têtes de bovins et des milliers d’ovins et de caprins au Cameroun, pour une valeur d’environ 6 millions de dollars, soit trois milliards de francs CFA ».

Dans cette étude portant sur les obstacles au commerce régional, la Banque mondiale insiste sur le fait que «dans les parties Nord du Cameroun, la situation sécuritaire induite par Boko Haram a réduit les flux commerciaux entre le Cameroun et le Nigéria, ainsi que sur le transport de bétail du Tchad vers le Nigéria ».

L’étude note, en outre, que « le nombre d’incidents transfrontaliers de vol de bétail au Cameroun a également augmenté tant du côté nigérian que du côté tchadien, limitant les transactions transfrontalières habituelles et faisant momentanément fluctuer les prix du bétail».

Pareille situation a fait que « le transit de bovins à destination du Nigéria passant par Yagoua est passé de 53 662 animaux en 2015 à environ 33 000 animaux en 2016 et 2017 (une réduction de 39 %). Le transit d’ovins est également passé de 2 482 animaux en 2015 à 1 373 en 2016, avant de remonter légèrement à 1 944 ».

Pour la BM, il est évident que la poursuite de la violence et des attentats suicide perpétrés par la secte islamiste Boko Haram, a réussi à perturber aussi bien les activités liées à la production qu’à la commercialisation du bétail.

CEMAC : la Banque centrale table sur une croissance de 3,5% à 4,1%

Les perspectives économiques et financières de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), sur la période 2019-2021, tablent sur une accélération de la croissance de 3,5% à 4,1%, contre un taux nul en 2017 et +2,5% projeté pour l’année en cours, selon le Rapport sur la politique monétaire publié mercredi par la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC).Cette embellie résulterait principalement du dynamisme du secteur non pétrolier, grâce à la vigueur des industries manufacturières, du secteur du bâtiment et des travaux publics (BTP), des activités agricoles ainsi que des services marchands, tirant profit des effets de l’assainissement des finances publiques et du climat des affaires.

Selon ce document consulté à APA, le secteur pétrolier enregistrerait, sur la période considérée, une augmentation de sa production entamée en 2018, avant la baisse anticipée de 2021. Dans le même temps, les pressions inflationnistes resteraient contenues sous la norme communautaire de 3,0% et les finances publiques demeureraient excédentaires tandis que les comptes extérieurs ne se redresseraient pas au fil des années.

S’agissant de la situation monétaire, et après une période 2013-2016 particulièrement difficile, la position extérieure de la sous-région devrait continuer de s’améliorer grâce au regain d’activités, la rationalisation des dépenses publiques et les ressources extérieures attendues par la plupart des pays de la sous-région, dans le cadre des programmes de réformes avec le Fonds monétaire international (FMI).

L’Institut d’émission met cependant en garde contre quelques risques, subsistant quant à ces perspectives et qui ont trait au dérapage dans l’exécution desdits programmes, à la chute brutale et imprévue des prix du baril de pétrole brut, au resserrement plus rapide que prévu de la politique monétaire de la Réserve fédérale américaine.

Pour faire face aux risques pesant sur la stabilité extérieure de sa monnaie, et compte tenu du fait que les tensions inflationnistes étaient globalement maîtrisées, la BEAC avait déjà, à partir de mars 2017, resserré sa politique monétaire.

Ayant maintenu cette politique en mars 2018, dans le but de poursuivre la reconstitution des avoirs de réserves qui, à fin décembre 2017, étaient encore insuffisants, au regard de la situation économique et financière qui ne s’améliorerait que très légèrement, et en droite ligne avec l’orientation stratégique de sa politique monétaire pour l’année 2018, la Banque, selon son Rapport sur la politique monétaire, continuera de resserrer sa politique monétaire.

Le but visé est de faire remonter les avoirs de réserves à un niveau adéquat, soit à un niveau minimal correspondant à 3 mois de couverture des importations de biens et services et du service de la dette publique extérieure.

Burkina : suspension des organisations de routiers grèvistes

Le Premier ministre burkinabè, Paul Kaba Thiéba a annoncé, mardi à Ouagadougou, la suspension des activités de l’Organisation des transporteurs routiers du Faso (OTRAF) et de l’Union des chauffeurs routiers du Burkina (UCRB), dont les tiraillements sont à l’origine de la grève des routiers.La grève des transporteurs routiers qui dure maintenant 4 jours a occasionné « de graves perturbations dans l’approvisionnement de notre pays, notamment en produits pétroliers », a reconnu le Premier ministre burkinabè Paul Kaba Thiéba.

Selon lui, « cette situation est de nature à porter un grave préjudice à l’activité économique et sociale et à la sécurité nationale ». Cela a conduit le gouvernement à prendre des mesures, après avoir entrepris des démarches de conciliation entre les deux associations pour trouver une issue heureuse, en vain.

« Premièrement la suspension temporaire de toutes les activités de l’OTRAF et de l’UCRB, deuxièmement la mise en œuvre des mesures immédiates et appropriées pour le retour à l’approvisionnement régulier du pays sur l’ensemble des corridors », a expliqué le chef du Gouvernement.

Il a instruit les ministres concernés à prendre toutes les mesures nécessaires à cet effet.

Les démarches entreprises le lundi 27 août par le gouvernement pour apaiser la situation, ont abouti à la signature d’un procès-verbal d’entente. Ce procès-verbal qui devait conduire à la levée du blocus sur l’ensemble des corridors « reste malheureusement bloqué ».

Depuis 4 jours la capitale burkinabè connait une situation de crise sur les produits pétroliers dus à la grève enclenchée par les transporteurs routiers. Le prix du litre d’essence qui était de 1500F lundi, est passé 2000FCFA ce mardi.

Le Mozambique va améliorer ses relations avec le Zimbabwe (Pm)

Le Mozambique va améliorer ses relations avec le Zimbabwe, selon son Premier ministre, Carlos Agostinho do Rosário.S’exprimant dimanche à son retour de Harare, où il avait assisté à l’investiture du président zimbabwéen, Emmerson Mnangagwa, le chef du gouvernement mozambicain a dit que le « Zimbabwe est une économie en plein essor qui cherche des opportunités au Mozambique et dans le reste de la région de l’Afrique australe ».

« Nous voulons que le Zimbabwe reste un partenaire solide et stratégique sur tous les fronts et que nos relations historiques deviennent des opportunités économiques pour les pays et les peuples », a déclaré M. Rosario.

Selon lui, le Mozambique a beaucoup à offrir car, disposant de ports, de chemins de fer, entre autres.

« Nous devons accroître l’efficience et l’efficacité de ce que nous avons afin de pouvoir tirer parti de nos relations avec le Zimbabwe », a prôné le Premier ministre.

Côte d’Ivoire: le « prochain Palais des congrès » sera installé à Grand-Bassam (Duncan)

Le vice-président ivoirien Daniel Kablan Duncan a annoncé samedi la construction du « prochain Palais des congrès » à Grand-Bassam, à 40 Km au sud-est d‘Abidjan, lors d’un concert pour la célébration de la Tabaski, dans cette cité balnéaire.« Le président de la République a décidé il n’y a pas longtemps, une semaine avant de partir en vacance que le prochain Palais des congrès, décidé par le gouvernement indien, sera installé à Grand-Bassam », a dit M. Duncan.

Le vice-président ivoirien, Kablan Duncan, député de Grand-Bassam, s’exprimait à l’occasion d’un concert qu’il a offert aux populations de cette cité balnéaire, à l’occasion de la célébration de la fête de Tabaski. 

Il s’est félicité de ce que les «amis tunisiens ayant entendu cela ont décidé de construire sur le site du VITIB (zone franche), à côté de ce Palais des congrès un grand réceptif hôtelier de 4 ou 5 étoiles et qui va coûter 84 milliards Fcfa ». 

Principale salle du Sofitel Hôtel Ivoire, l’actuel Palais des congrès abrite des évènements majeurs en côte d’ivoire. D’une capacité de près de 2.000 places assises, il est situé à  Cocody, une commune huppée dans l’Est d’Abidjan.  

M. Duncan a par ailleurs fait savoir que « dès la fin de l’année (2018), devraient commencer les travaux de l’embouchure de Grand-Bassam ». Et ce, pour un coût de 20 milliards de Fcfa. 

« Il va aussi avoir la création du port de pêche, pour permettre à la fois la pêche et le tourisme de manière à ce que les algues disparaissent de la lagune », a-t-il indiqué, soulignant que ce projet sera réalisé « grâce à l’appui du Maroc ».  

Outre ces projets, « le quartier France, patrimoine mondial de l’Unesco devrait voir aussi ses travaux démarrer assez tôt » avec la construction en cours et l’équipement du lycée d’excellence de Grand-Bassam, financé par la Chine pour un coût de 13 milliards Fcfa, a-t-il poursuivi.    

Aux jeunes, le vice-président a fait savoir qu’ils sont le « socle » du développement de la Côte d’Ivoire, avant d‘ajouter « on compte sur vous pour booster la Côte d’Ivoire dans tous les domaines et singulièrement dans le domaine musical et culturel ». 

Le concert pour la célébration de la Tabaski a réuni des milliers de personnes, au Stade de Grand-Bassam, où ont presté plusieurs artistes dont la star malienne Sidiki Diabaté, prince de la kora, Affou Kéïta, Betika, Ismaël Isaac, Force One, Tour de Garde et Kiff no Beat.   

Sénégal : baisse des prix des matériaux de construction en juillet

Les prix des matériaux de construction au Sénégal ont connu une légère diminution de 0,3% au mois de juillet 2018, a renseigné vendredi l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD).« Cette baisse résulte de celle des prix des matériaux de base et de ceux pour le revêtement des murs et sols », explique l’ANSD.

Les prix des matériaux de base se sont en effet repliés de 0,7% durant la période sous revue, en raison de la baisse de 2,1% des prix du ciment. Toutefois, la hausse de 0,5% des prix du sable à amoindri cette tendance baissière. En variation annuelle, les prix des matériaux de base se sont majorés de 5,0%.

Quant aux prix des matériaux pour le revêtement des murs et du sol se sont réduits de 0,4% comparés au mois de juin 2018. Cette diminution est due à celle des prix des carreaux mur (moins 0,2%) et des carreaux sol (moins 0,6%). Par rapport au mois de juillet 2017, ils ont baissé de 2,2%.

Concernant les prix des matériaux pour travaux d’électricité, de même que ceux de plomberie et sanitaire, ils n’ont pas connu de variations sensibles en juillet 2018. Mais en comparaison à la période correspondante en 2017, ils ont respectivement augmenté de 2,3% et 0,1%.

Les prix de la peinture sont également restés inchangés en rythme mensuel. En variation annuelle, ils se sont contractés de 1,4%.

De leur coté, les prix des matériaux de menuiserie se sont inscrits en hausse de 0,5% par rapport au mois de juin 2018, sous l’impulsion des prix des articles de menuiserie métallique (plus 0,9%) et des articles en bois (plus 0,6%). En variation annuelle, ils se sont appréciés de 4,3%.

Un renchérissement de 1,1% des matériaux d’étanchéité est relevé par l’ANSD. Il est lié à celui des prix des pax alu (plus 2,9%).

Par rapport à la période correspondante en 2017, ils se sont raffermis de 1,1%.

En variation annuelle, les prix des matériaux de construction au Sénégal se sont accrus de 3,5%. « Le rapport des prix moyen des sept premiers mois de 2018 sur ceux de 2017 laisse apparaitre une progression de 2,0% », renseigne l’ANSD.

UEMOA : les entreprises privées absorbent 60,3% des crédits des banques

Les entreprises privées ont absorbé 60,3% des crédits mis en place par les banques de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) au cours de l’année 2017, a annoncé lundi la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).En dehors de ces structures, les principaux bénéficiaires de ces crédits sont les particuliers (15,1%) et les entreprises individuelles (11,9%). Par rapport à l’année 2016, la BCEAO a relevé une hausse du montant des crédits octroyés aux sociétés d’Etat (plus 19,2%), aux entreprises individuelles (plus 9,4%) et aux entreprises privées du secteur moderne (plus 3,5%).

En revanche, les crédits mis en place au profit de la clientèle financière et des particuliers sont en baisse respectivement de 12,7% et 2,6% en 2017.

Quant à la durée des crédits, la part des crédits à court terme demeure prépondérante. Le poids des crédits dont l’échéance est inférieure ou égale à 2 ans est ainsi passé de 73,6% en 2016 à 74,9% en 2017.

Les crédits à moyen terme (entre 2 ans et 5 ans) et ceux de long terme (supérieure à 5 ans et inférieure ou égal à 10 ans) représentent respectivement 13,8% et 10,0% en 2017 contre 15,8% et 9,3% en 2016.

Au terme de l’année 2017, les banques de l’UEMOA ont alloué 12.889,10 milliards de FCFA de crédits contre 12.376,80 milliards de FCFA en 2016, soit une progression de 4,1%.

Les échanges commerciaux entre le Nigéria et l’Inde atteignent 12 milliards de dollars

Le volume des échanges commerciaux entre l’Inde et le Nigeria a atteint 12 milliards de dollars entre avril 2017 et mars 2018, a déclaré vendredi à Abuja, le Haut-commissaire de l’Inde au Nigéria, Nagabhushana Reddy.Reddy a dévoilé l’interaction commerciale entre les pays lors d’une cérémonie de hissage du drapeau pour marquer le 72e anniversaire de l’indépendance de l’Inde.

En janvier 2018, les échanges commerciaux entre les deux pays s’élevaient à 10 milliards de dollars.

En 2015, le volume des échanges commerciaux entre les deux pays s’élevait à 17 milliards de dollars et est tombé à 12 dollars en 2016.

Le Haut-commissaire a toutefois déclaré que les chiffres actuels représentaient une augmentation de 26 % par rapport à l’exercice précédent.

« En ce qui concerne les relations bilatérales, notre exercice financier va d’avril de l’année dernière à mars de cette année. Nous avons été en mesure d’enregistrer 12 milliards de dollars de commerce bilatéral, ce qui marque une augmentation de 26% par rapport à l’année précédente », a-t-il déclaré.

Il a réaffirmé que le Nigéria demeurait l’un des principaux exportateurs de pétrole brut de l’Inde, ajoutant que les deux pays exploraient d’autres domaines de relations bilatérales.

« Nous envisageons d’amener plus d’entreprises indiennes ici et d’envisager non seulement un arrangement acheteur-vendeur, mais aussi de faire plus d’investissements.

« Aujourd’hui, les entreprises indiennes ont investi environ 10 milliards de dollars et je pense qu’il y a environ 135 entreprises indiennes au Nigeria.

« Je peux mentionner que les investissements indiens sont dans le domaine des produits pharmaceutiques, de la fabrication électrique, des chaînes d’assemblage d’automobiles, en particulier dans le domaine agricole », a-t-il dit.

L’envoyé a déclaré que 2018 marquait également 60 ans de relations diplomatiques entre les deux pays, ajoutant que plusieurs programmes étaient organisés pour exploiter divers domaines de coopération.

La Côte d’Ivoire doit réadapter sa politique de commercialisation du cacao et du café (Expert)

Pour faire face à la mévente du café et du cacao, la Côte d’Ivoire doit réadapter sa politique commerciale en fonction de la situation actuelle de la baisse du niveau des cours d’échanges, a indiqué, jeudi, à Bouaké (Centre-Nord), le conseiller technique du Président du conseil d’administration (PCA) du Conseil café, cacao, Lambert N’guessan.L’expert et homme politique ivoirien, candidat aux prochaines élections municipales sous la bannière du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA, ex-parti unique) à Bouaké, s’exprimait en tant que premier invité de l’année 2018 du « Café de l’UJB », une tribune d’échanges initiée par l’Union des journalistes de Bouaké pour donner la parole aux décideurs de l’ancienne vallée du Bandaman, regroupant les régions actuelles du Gbêkê (Bouaké, Centre-Nord), Hambol (Katiola, Centre-Nord) et une partie de l’Iffou (Daoukro, Centre-Est) sur les questions de développement local et d’actualité.

« Jusqu’en 2016, le marché du cacao a connu une grande embellie et depuis ce temps, on a assisté à une baisse brutale des cours donc il faut réadapter notre politique commerciale à la situation actuelle », a fait remarquer M. N’Guessan, indiquant que le binôme cacao-café est un produit à bourse dont la commercialisation est organisée depuis ces structures de cotation.

En réalité, a-t-il fait savoir, « il ne manque jamais d’acheteurs, ce sont les conditions de vente qui peuvent mettre un pays en difficulté parce que vous avez garanti un prix aux planteurs et si les cours baissent vous êtes tenus de vous abstenir des ventes jusqu’à ce qu’il ait une amélioration ».

Ce qui a fait dire à M. Lambert N’guessan que la mévente actuelle « ce n’est pas des problèmes graves, c’est juste des problèmes de prix qui peuvent pousser un pays à s’abstenir de vente pendant quelques temps ».

« Ce ne sont pas des difficultés insurmontables ce sont des problèmes de niveaux de cours », a conclu M. N’Guessan.

Le gouvernement ghanéen se passer du soutien du FMI

Le président Nana Akufo-Addo a annoncé que le gouvernement travaille très dur pour faire sortir le Ghana du programme de soutien du Fonds monétaire international (FMI) d’ici à la fin de l’année, a appris APA.Il a noté que, bien que son administration ait hérité le programme du gouvernement précédent, elle s’efforçait de sortir le Ghana de cet accord.

Le Daily Graphic rapporte lundi que le président a déclaré que son administration met en place des fondamentaux économiques solides pour s’assurer que le soutien de l’institution Bretton Woods ne serait plus pertinent.

Il s’exprimait dans la région Ashanti, où il est actuellement en tournée de trois jours.

Le Ghana a sollicité l’appui du FMI en 2015 pour soutenir son programme de réforme économique à moyen terme.

Dans le cadre de ce programme triennal, le Ghana devait rétablir la viabilité de la dette, reconstruire les réserves extérieures et éliminer la domination fiscale de la politique monétaire et sauvegarder la viabilité du secteur financier.

Le FMI a approuvé une facilité de prêt de 918 millions de dollars pour le Ghana afin de soutenir les réformes visant à créer des emplois et à protéger les dépenses sociales.

Le président Akufo-Addo a alors dit : « Toutes les initiatives de mon gouvernement visent à rendre le Ghana plus stable, plus pacifique et plus sûr ».

Le Tchad veut lancer une compagnie aérienne nationale

Après l’échec de ses deux compagnies aériennes (Air Tchad et Toumaï air lines), le Tchad envisage lancer une nouvelle compagnie nationale.Dans cette perspective, le chef de l’Etat tchadien, Idriss Déby a accordé jeudi une audience au directeur exécutif du groupe Ethiopian Airlines, Tewolde Gebremariam.

A sa sortie d’audience, le directeur exécutif du groupe éthiopien a déclaré que sa compagnie a été choisie par le Tchad pour la concrétisation de son projet grâce à son expérience dans le domaine, ajoutant que les autorités tchadiennes tiennent à l’aboutissement rapide du projet dans lequel elles placent beaucoup d’espoir.

M. Tewolde a souligné que la nouvelle compagnie aérienne tchadienne en gestation « jouera un rôle stratégique de premier plan dans la région ».

La ZLECAF ne doit pas perturber le processus d’intégration de la CEDEAO (ONG)

La zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) ne doit pas constituer un frein au processus d’intégration « très avancé » de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO), mais elle doit plutôt consolider les acquis déjà obtenus, a indiqué, jeudi à Dakar, le directeur du Centre africain pour le commerce, l’intégration et le développement (Enda CACID), Dr Cheikh Tidiane Dièye.« La CEDEAO est un acquis, c’est un instrument important pour nous tous. Elle a une union douanière qui est déjà établie et il faut que les Etats en prennent conscience et qu’ils formulent des positions communes », a-t-il soutenu à l’ouverture du dialogue régional multi-acteurs sur la ZLECAF.

Pour M. Dièye, « ce sont tous les Etats de la CEDEAO (16) qui doivent maintenant porter les mêmes positions dans la ZLECAF et les défendre ». Car cette plateforme doit permettre d’avoir des mesures appropriées qui soient au niveau des pays africains, c’est-à-dire, des mesures suffisamment protectrices pour certaines économies vulnérables, a-t-il poursuivi.

Dans cet ordre d’idée, il a soutenu qu’il y a des pays « relativement forts » comme l’Afrique du Sud, le Nigéria, l’Egypte… qui sont à des niveaux de développement où, si on ne met pas en place des mesures appropriées, des mesures correctives pour protéger certaines économies, il pourrait y avoir des difficultés à cause de la concurrence de ces grands pays africains.

« On ne veut pas que la ZLECAF soit un instrument pour certains et un grand défi pour d’autres. Il faut que les pays faibles trouvent aussi leur intérêt » a-t-il indiqué, soulignant que certaines mesures comme la défense des industries naissantes, l’antidumping et d’autres sujets portant sur des mesures correctives commerciales sont déjà en discussion.

Par ailleurs, il a informé que la contrainte majeure sur la libre circulation des biens et des personnes (dans l’espace CEDEA) reste la sécurité parce que, d’après Cheikh Tidiane Dièye, beaucoup de pays qui avaient dépassé l’étape de contrôle sur les frontières sont revenus sur cela pour des raisons sécuritaires.

Devant cette contrainte sécuritaire s’ajoute le défi infrastructurel auquel font face les pays africains, d’où la nécessité de bâtir des infrastructures d’appui au commerce comme les routes, les chemins de fer…, tout en levant les tracasseries sur les voies de déplacement pour favoriser le commerce intra-régional.

L’entrée en vigueur de la ZLECAF est prévue au courant de l’année 2019, une fois qu’un nombre de 22 pays aura fini de déposer les instruments de ratification.

Sénégal : Sabodala Gold Operations a produit 233.067 once d’or en 2017

Le directeur général de Sabodala Gold Operations (SGO), Abdoul Aziz Sy a révélé, mardi à Dakar, que l’entreprise minière canadienne basée à l’Est du Sénégal a réalisé une production aurifère en 2017 de l’ordre de 233.067 oz (once) pour un chiffre d’affaires de 170 milliards de FCFA.« L’année 2017 a été une année très bonne pour nous. Notre production a atteint 233.267 oz. Notre chiffre d’affaires est de 170 milliards de FCFA, soit 13% de plus que (l’année précédente) », a expliqué Abdoul Aziz Sy, rendant public ce matin, avec son équipe, le septième rapport de Responsabilité sociale d’entreprise (RSE) de SGO sur l’année d’exercice 2017.

Ainsi, il a indiqué que les contributions de la mine au Sénégal s’élèvent en 2017 à près de 115 milliards FCFA (203.648.000 USD), avec plus de 30 milliards versés au gouvernement sénégalais (55800000 USD) et plus de 550 millions (984455 USD) en investissements communautaires.

Comptant 1158 employés dans l’industrie extractive, M. Sy soutient que la moitié (50%) de ces personnes « viennent de la région de Kédougou, dont le tiers dans la commune de Sabodala », d’où est extrait l’or.

Ainsi pour le DG de cette mine, qui exploite l’or depuis 2009 dans cette partie du Sénégal, « la performance sociale est essentielle ». Voilà pourquoi la filiale de Teranga Gold (TGO), qui a pour vision « de devenir une production d’or de niveau intermédiaire en Afrique de l’ouest (Burkina Faso, Côte d’Ivoire) », a décliné sa mission qui consiste à « créer de la valeur à long terme ».

C’est dans ce sens que « nous avons besoin, dans notre progression, de communiquer pour savoir qu’on a une compréhension commune », a poursuivi Abdoul Aziz Sy.

Pour le député Mamadou Lamine Diallo, président du Réseau des parlementaires pour la Bonne gouvernance et les ressources minières du Sénégal (RGM), « l’effort de transparence de TGO » est à saluer. Car lors de chaque publication de son rapport RSE, TGO donne des « éléments chiffrés » sur ses activités.

Sur ces entrefaites, le directeur des Mines et de la Géologie, Ousmane Cissé, a souligné que « la société de Sabodala est à la fois repère et recours », annonçant dans la foulée que trois nouvelles entreprises minières vont « bientôt » arriver à Kédougou pour exploiter de l’or au même titre que SGO.

Par ailleurs, le président du Réseau RSE Sénégal, Philippe Barry, a appelé SGO à insister sur le volet de « la préservation de la biodiversité », tout en souhaitant également de l’entreprise qu’elle use de son « influence » pour amener ses partenaires à s’inscrire dans la même dynamique RSE qu’elle.

Côte d’Ivoire: les impôts mobilisent 1 106,1 milliards FCFA au premier semestre 2018

Les impôts ont mobilisé au cours du premier semestre de l’année en cours, 1 106,1 milliards de FCFA sur un objectif global de 1 072,9milliards de FCFA, dégageant ainsi un écart positif de 33,2 milliards FCFA, a annoncé, jeudi à Abidjan, le Directeur général des impôts, Abou Sié Ouattara à l’ouverture d’un séminaire d’évaluation des résultats et des perspectives de cette administration fiscale.« Il convient de noter que sur un objectif global de recettes de 1 072,9 milliards de FCFA au titre du premier semestre, les réalisations de la DGI (Direction générale des impôts) se chiffrent à 1 106,1 milliards de FCFA, dégageant ainsi un écart positif de 33,2 milliards FCFA, soit un taux de réalisation de 103,1% » s’est félicité M. Ouattara.

Poursuivant l’analyse de ces résultats, il a souligné que « les recettes du premier semestre de l’année 2018 marquent une progression globale de 4,1% par rapport à celles de la même période en 2017 en dépit de la non perception pour un montant évalué à 80 milliards de FCFA portant sur les droits d’enregistrement du cacao».

« Ces résultats qui à priori, peuvent être qualifiés globalement de satisfaisant, ne doivent pas pour autant nous conforter dans l’euphorie de l’autosatisfaction, car l’analyse fine de cette réalisation relève que cet écart positif est aussi la conséquence d’un recouvrement anticipé sur les recettes attendues en matière de revenus du pétrole au titre du dernier trimestre de l’année 2018 » a ajouté le Directeur général des impôts, s’adressant à ses collaborateurs qu’il a félicités.

Pour Abou Sié Ouattara, l’analyse des performances de la Direction générale des impôts devra toujours s’appuyer à la fois sur les niveaux de recouvrement par nature d’impôt et taxes, et sur la contribution effective des différentes structures de la DGI.

Les motifs de « satisfaction et les insuffisances » qui découlent de ces résultats doivent être relevés au cours de ce séminaire qui réunit la haute hiérarchie de la Direction générale des impôts.  

Les projections des recettes pour le second semestre 2018, s’élèvent à 1 080,5 milliards de FCFA, et sont en hausse de 8,8% par rapport à 2017 conformément aux tendances économiques actuelles.  Pour toute l’année 2018, les impôts doivent mobiliser plus de 2 153 milliards de FCFA.

La production industrielle de l’Uemoa renoue avec la hausse

La production industrielle de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) a renoué avec la hausse au mois de mai 2018, enregistrant une progression de 1,4%, après une baisse de 1,9% en avril 2018, a appris APA samedi auprès de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest (BCEAO).Quant à l’indice du chiffre d’affaires du commerce de détail, il a progressé de 2,1%, en rythme annuel, après une progression de 2,6% notée au mois d’avril 2018.

De son côté, l’indice du chiffre d’affaires dans les services marchands est ressorti en hausse de 10,9% en mai 2018 comparé à la même période de l’année dernière.

Guinée : augmentation de 20% du prix du carburant à la pompe

Le gouvernement guinéen a pris la décision d’augmenter de 20 % le prix à la pompe du litre de l’essence et du gasoil qui passe ainsi de 8000 à 10 000 GNF, a appris APA, lundi, de source médiatique.Selon le portail d’information financialafrik.com, le gouvernement justifie cette hausse par une volonté d’avoir le même prix que ses voisins de la sous-région. Et cela devrait lui permettre de combler un manque à gagner en termes de recettes.

Cependant, la mesure a été prise en dépit des mises en garde des syndicats, craignant une flambée des prix des autres produits de première nécessité.

Ainsi, les conséquences de cette augmentation ne se sont pas faites attendre, notamment au niveau des transports. Les transports en commun ont augmenté de 500 GNF, le prix du tronçon ayant passé de 1500 GNF à 2000 GNF, d’après le portail d’informations spécialisé en économie.

Par ailleurs, le secrétaire général de l’Union syndicale des travailleurs de Guinée (USTG), Louis M’Bemba Soumah, a annoncé qu’il allait convoquer « une importante » réunion ce lundi pour tirer toutes les conséquences de cette augmentation du prix du litre du carburant à la pompe, informe le site Guineenews.org.

Il souligne, en outre, que la Fédération Syndicale des transporteurs routiers et mécanique générale a, elle aussi, décidé de convoquer une réunion parallèle ce lundi pour « pour tirer toutes les conséquences suite à cette hausse ».

La Fédération syndicale autonome des Banques et Microfinance de Guinée a récemment menacé « d’user de toutes ses voies légitimes » pour défendre les travailleurs au cas où le prix du litre du carburant à la pompe augmenterait.