Se sentant lésées dans la répartition du quota des pèlerins maliens, des agences de voyage regroupées au sein d’un collectif de 57 membres ont animé une conférence de presse ce 29 avril. Selon eux, ils doivent bénéficier de 20 pèlerins au minimum et 600 au maximum par agence de voyage, 300 pèlerins au minimum et 600 au maximum par agence ou groupement d’agences de voyage. Mais d’après, le directeur général de la maison du hadj, le quota n’appartient pas au privée mais au gouvernement, et les autorités saoudiennes ne reconnaissent pas les agences de voyage. Une commission nationale de suivi et évaluation des agences privées a été mise en place par le ministre en charge des affaires religieuses. Composée de 13 membres c’est cette commission présidée par le directeur de la maison du hadj avec son adjoint en appui qui assure la répartition des quotas. Selon Mahamane Adamou Cissé, directeur général adjoint de la maison du Hadj, les agences qui n’ont pas eu de quota ne remplissent pas les conditions qui vont du paiement des impôts, ou au fait d’avoir un siège. D’après le directeurs général adjoint, parmi ceux qui ont formé le collectif, certains sont persona non grata en Arabie Saoudite. Les responsables de la maison du Hadj précisent que la commission est habilitée à apporter des changements dans la clé de répartition. Le Mali pourra envoyer 13.323 pèlerins contre 6000 en 2022. Sollicité, l’association des agences de voyages et de tourisme n’a pas souhaité s’exprimer dans l’immédiat.