Présidentielle en Tunisie : 45,02 % de taux de participation (officiel)

Le taux de participation au premier tour de la présidentielle en Tunisie est de 45,02 % à la fermeture des bureaux et centres de vote à travers les 27 circonscriptions électorales du pays, a indiqué dimanche l’Instance Supérieure Indépendante des Élections (ISIE).Au cours d’une conférence de presse au terme des opérations de vote, l’ISIE a souligné que le taux le plus élevé est de 58,5% enregistré dans la circonscription de Guebel alors que le plus faible s’élève à 22,8 dans la circonscription de Beja.

Le taux de participation à cette consultation électorale enregistré à la mi-journée, était de 16,3%, avant d’évoluer jusqu’à 27,8% en début d’après-midi.

 Selon l’instance de la surveillance des élections, ce chiffre se situait à 35% à 17h, soit une heure avant la fermeture des bureaux de vote.

Malgré l’appel du président de l’ISIE lancé aux citoyens tunisiens à aller voter, le taux final est de 45,02 %, très en-deçà des 60% de la présidentielle de 2014.

Au total, 26 candidats dont deux qui se sont retirés vendredi au profit d’un autre candidat indépendant, étaient en lice pour la course à la magistrature suprême.

Les résultats préliminaires de cette présidentielle anticipée sont attendus en début de semaine tandis que la commission électorale devra annoncer ensuite les résultats définitifs, et ce, après l’expiration de recours, s’il y a lieu.

Selon, le président de l’ISIE, Nabil Baffoun, les opérations de vote se sont déroulées globalement dans de bonnes conditions car « les infractions enregistrés étaient minimes et n’avaient pas perturbé le processus électoral ».

Côte d’Ivoire/Religion: le seuil d’imposition de la zakat fixé à 357 000 FCFA

Le seuil d’imposition de la zakat, le troisième pilier de l’Islam est fixé en Côte d’Ivoire à 357 000 FCFA pour l’année 2019 (1441 de l’année hégirienne), a appris APA dimanche dans la capitale économique ivoirienne auprès d’une source proche de la Fondation zakat, waqf et les œuvres de bienfaisance.La zakât al mâl (aumône légale) est imposée annuellement sur les ressources financières épargnées (2,5 % d’acquittement), le bétail, les marchandises, les ressources extraites du sol, les fruits, légumes, céréales etc. Cette aumône est considérée comme un droit des pauvres de prélever dans le surplus des plus riches.  

« La période idéale pour s’acquitter de la zakat est ce mois de moharam 1441 (premier mois de l’année hégirienne) correspondant au mois de septembre 2019 de l’année grégorienne», explique cette source.

La zakat a pour buts de purifier le croyant de son éventuelle attirance malsaine pour les biens, limiter l’avarice et la convoitise. De même, elle favorise l’investissement des biens, car les investissements sont exemptés d’impôts. La zakat permet également aux plus pauvres de subvenir à leurs besoins, ce qui est un droit dans le cadre de la responsabilité collective prônée par l’islam.

La zakât est destinée notamment aux pauvres, aux indigents, à ceux qui le prélèvent, à ceux qui se convertissent à l’islam, à l’affranchissement des jougs, à ceux qui sont lourdement endettés, aux travailleurs dans le sentier d’Allah et aux voyageurs en détresse.

La zakat est obligatoire sur l’argent économisé et qui a été immobilisé un an durant après avoir atteint le seuil d’imposition. Quant à l’argent qui a été épargné pendant moins d’un an, c’est-à -dire que la personne l’a dépensé avant ce délai, il n’y a pas de zakat à payer dans ce cas.

Créée en juillet 2010, la Fondation Zakat, Waqf et les œuvres de bienfaisance est une association ivoirienne à but non lucratif regroupant des personnes physiques et morales, ayant pour l’unique ambition de contribuer à travers une organisation efficiente de la zakat, à l’instauration d’une solidarité intracommunautaire pour renforcer la cohésion sociale et lutter contre la pauvreté en Côte d’Ivoire.

Elle est soutenue par l’ensemble des guides religieux de la communauté musulmane en Côte d’Ivoire. Il s’agit entre autres du Conseil supérieurs des imams, des mosquées et des affaires islamiques en Côte d’Ivoire (COSIM), du Conseil des imams sunnites en Côte d’Ivoire (CODIS), du Conseil supérieur islamique (CSI), de la Ligue islamique des prédicateurs de Côte d’Ivoire (LIPCI), de l’Association islamique des Tijanites (AITCI), de la Tariqa Tijanite de Côte d’Ivoire et de plusieurs structures spécialisées de la communauté musulmane.

En dépit de ces nombreux soutiens théoriques, cette Fondation présidée par  El Hadj Lamine Bamba, peine à décoller.

Présidentielle en Tunisie : début du dépouillement des voix

Les opérations de dépouillement des voix ont commencé aussitôt après la fermeture des bureaux de vote à 18h (17h GMT) du premier tour de l’élection présidentielle en Tunisie organisé dimanche.Un peu plus de sept millions de Tunisiens inscrits sur les listes électorales votaient pour choisir un successeur à Caid Béji Essebsi décédé le 25 juillet dernier, à deux mois de l’expiration de son mandat présidentiel.

Au total, 26 candidats dont deux qui se sont retirés vendredi au profit d’un autre candidat indépendant, étaient en lice pour la course à la magistrature suprême.

Le taux de participation à cette consultation électorale enregistré à la mi-journée était de 16,3%, avant d’évoluer jusqu’à 27,8% en début d’après-midi, à travers les 27 circonscriptions électorales du pays.

 Selon l’instance de la surveillance des élections (ISIE), le taux de participation se situait à 35% à 17h, soit une heure avant la fermeture des bureaux de vote.

Malgré l’appel du président de l’ISIE lancé aux citoyens tunisiens à aller voter, le taux final est de 45, 02 %, très en-deçà des 60% de la présidentielle de 2014.

Les candidatures pour les arts de la scène du MASA 2020 évaluées du 23 au 27 septembre

Les dossiers de candidature pour participer aux arts de la scène de la 11è édition du Marché des arts du spectacle d’Abidjan ( MASA) prévue du 07 au 14 mars 2020, seront évalués du 23 au 27 septembre prochain, a appris APA dimanche sur place dans la capitale économique ivoirienne.« Du 23 au 27 septembre 2019, se tiendra à Abidjan au siège du MASA, la 2è réunion du comité artistique international (CAI). 26 experts des arts de la scène, d’Afrique, d’Amérique et d’Europe, évalueront les dossiers de candidature parvenus au MASA par voie électronique et par la poste», rapporte un communiqué transmis à APA.  

Ces dossiers de candidature, ajoute le texte,  relèvent des disciplines des arts du cirque et de la marionnette, de la danse, du conte, de l’humour, de la musique, du théâtre et du slam. A l’issue des travaux, la liste des groupes sélectionnées pour le MASA 2020 sera publiée, précise, par ailleurs, le communiqué. 

Le MASA est l’un des plus grands marchés des arts de la scène du continent. Quelque 2000 artistes et professionnels des arts sont attendus à cette onzième édition du MASA prévue du 7 au 14 mars 2020 à Abidjan. Cette édition qui a pour pays-invité le Canada,  se déroulera autour du thème, «l’Afrique-Monde».

Les Etats-Unis mobilisent plus de 16 millions de dollars pour appuyer les secteurs de l’éducation et de l’agriculture en Egypte

Les États-Unis ont accordé dimanche deux subventions pour appuyer les secteurs de l’éducation de base et de l’agriculture en Egypte pour une valeur de 16,5 millions de dollars.Par Mohamed Fayed

Signé par la ministre égyptienne de l’Investissement et de la Coopération internationale, Mme Sahar Nasr et la directrice de l’USAID au Caire, Sherry Carlin, le premier accord de 13 millions dollars, qui porte sur la troisième phase de l’accord sur l’éducation de base, vise à soutenir la création d’une main-d’œuvre instruite qui réponde aux besoins du marché du travail, à améliorer les compétences de base des étudiants en éducation de base et à former de nouveaux enseignants et à renforcer les conseils d’administration.

L’accord couvre les secteurs les projets d’instituts des sciences, de technologies, des maths, de la formation des enseignants, de l’activité du village instruit, l’enseignement pré-scolaire et la lecture thérapeutique.

Le deuxième accord, d’une valeur de 3,5 millions de dollars, vise à accroître les revenus et les possibilités d’emploi dans les collectivités ciblées de la Haute-Égypte et du Delta en augmentant la productivité et en intégrant les agriculteurs aux marchés mondiaux de l’horticulture.

Selon la ministre égyptienne de l’Investissement et de la Coopération internationale, Mme Sahar Nasr, l’USAID est un partenaire économique du gouvernement égyptien depuis des décennies, rappelant que l’Agence a fourni à l’Égypte environ 30 milliards de dollars et le volume des investissements américains en Égypte est estimé à 22,2 milliards de dollars au premier trimestre de 2019.

Cinq étudiants ivoiriens diplômés en bachelor d’une université internationale primés à Abidjan

L’Université internationale « Avide Education», une institution internationale de l’enseignement supérieur, a primé samedi à Abidjan cinq de ses étudiants ivoiriens qui se sont brillamment illustrés pendant leur cursus scolaire en bachelor in business administration et en computing and information system.Selon une note d’information transmise dimanche à APA,  ces étudiants qui ont reçu leurs diplômes,  ont été célébrés lors d’une cérémonie festive présidée par Aimée Zebeyoux, la secrétaire d’État ivoirienne, chargée des droits de l’homme. 

« Je félicite  Avide Education pour son engagement à offrir aux jeunes ivoiriens et africains une éducation à moindre coût qui respecte les plus hauts standards internationaux en qualité. Ces étudiants sont les leaders de demain qui ont à leur disposition tous les outils pour affronter les écueils de la vie et les défis de développement », a estimé Mme Zebeyoux dans un discours.

« Pendant trois ans, ils étudient avec nous, mais toutes leurs copies sont corrigées par le NCC Éducation. C’est eux qui envoient les sujets et qui corrigent. Pendant leur dernière année, nos étudiants sont inscrits à l’Université de Worcester ou de Lancashire ( Angleterre). Ils reçoivent leurs devoirs ainsi que leurs cartes d’étudiant de là-bas », a expliqué pour sa part, Salimata Fall Epse Koné, la présidente de l’Université  Avide Education. 

Hanniel Ouattara, Salomon Dion, Roxanne Akossi, Keniley Kouadio et Axel Dapomon sont les cinq étudiants primés. Avide Education est une institution privée anglo-saxon d’enseignement supérieur accrédité par le gouvernement ivoirien et par le NCC Education créé en Angleterre. Le NCC Education est présent dans plus de 45 pays et permet aux étudiants d’interagir avec leurs pairs dans les quatre coins du monde.

Les avocats camerounais maintiennent leur mot d’ordre de grève lundi (officiel)

Le Conseil de l’Ordre national des avocats du Cameroun a annoncé, par voie de communiqué reçu dimanche par APA, le maintien du mot d’ordre de suspension du port de la robe assortie du boycott des tribunaux du 16 au 20 septembre pour dénoncer les maux dont souffre le corps judiciaire ainsi que les tracasseries et maltraitances dont sont l’objet ses membres.Dans un communiqué adressé à ses confrères, le bâtonnier Charles Tchakouté Patie indique que la session extraordinaire dudit Conseil, prévue le même jour dans la capitale, Yaoundé, n’a pu se tenir faute de quorum. «En conséquence, la résolution du 31 août 2019 conserve ses pleins et entiers effets.»
 
Le barreau remercie toutefois le gouvernement pour les efforts entrepris, en vue de l’examen des préoccupations exprimées par les avocats, et entend poursuivre le dialogue engagé à cet effet.
 
À ce propos, le ministre délégué à la Justice, Jean de Dieu Momo a, vendredi dernier, lors d’une réunion avec les protestataires, les responsables de l’armée, de la police, de la gendarmerie, jugé «contreproductif et même incongru» que le barreau tente de s’ériger en contre-pouvoir, «alors qu’il est un démembrement déconcentré dudit pouvoir».
 
«(…) le barreau du Cameroun est un ordre professionnel et non un parti politique d’opposition ni une ONG des droits de l’homme», a-t-il glissé subrepticement, invitant ses non moins confrères à avoir à cœur l’intérêt public et des populations, «car le barreau est et doit être un pilier responsable de la construction nationale».
 
Dans leurs résolutions de fin août dernier, les hommes en robe noire ont annoncé, à l’expiration des 5 jours de boycott des audiences, d’autres mesures allant dans le même sens, qui «pourraient être prises, s’il y a lieu».
 
Dans son mot d’ordre en effet, le barreau camerounais égrène un chapelet de griefs, dénonce moult entraves à l’exercice professionnel, ainsi que des atteintes physiques et récurrentes contre ses membres de la part des forces de l’ordre. De même, l’Ordre pointe la poursuite des interpellations et détentions arbitraires, l’accaparement des dossiers par certains chefs de juridictions, à l’origine de l’engorgement artificiel et des lenteurs judiciaires qualifiées d’inacceptables.
 
Le barreau constate également que les droits de la défense, consacrés par des lois et traités internationaux ratifiés par le Cameroun, «sont de manière récurrente violés, tant à la phase d’enquête préliminaire qu’à celles d’instruction et de jugement».

Parlement ivoirien: le Rhdp n’a « pas la majorité pour modifier la Constitution » (député)

Alain Lobognon, un député de l’opposition ivoirienne, a soutenu samedi à Abidjan que le parti au pouvoir n’a « pas la majorité pour modifier la Constitution » au niveau du Parlement, lors d’un meeting de deux plateformes de l’opposition.« Nous sommes deux tiers (au niveau du Parlement), nous avons la majorité…en réalité ils (les partis du pouvoir) n’ont pas la majorité pour modifier la Constitution de la Côte d’Ivoire », a dit Alain Lobognon lors d’un meeting de l’opposition au stade du Palais des sports de Treichville, dans le Sud d’Abidjan.  

Ce meeting co-organisé par la Coalition pour la démocratie, la réconciliation et la paix (Cdrp, opposition), conduit par le Pdci, et Ensemble pour la démocratie et la souveraineté (EDS, opposition) dont « le référent politique » est Laurent Gbagbo, a enregistré une forte mobilisation.    

Le chef de l’Etat Alassane Ouattara a, dans un entretien, à l’occasion de l’an 59 de l’indépendance de la Côte d’Ivoire, évoqué une modification de la Constitution. Interrogé de savoir si cette révision ciblait des politiques, il a indiqué que si ce changement avait lieu, il ne viserait personne. 

« Pour l’élection de 2020, les députés joueront leur partition au sein de l’Assemblée nationale, rassurez-vous, le jour où vous apprenez une loi tendant à modifier la Constitution arrive au Parlement, c’est-à-dire l’Assemblée nationale et le Sénat réunis, sachez que cette loi ne passera pas », a lancé M. Lobognon. 

Pour lui, « cette loi ne passera pas parce que le Rhdp (Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix, la coalition au pouvoir) n’a pas deux tiers au niveau du Sénat et de l’Assemblée nationale réunis ».   

« Lorsque nous allons rejeter cette loi, le président de la République aura deux choix, soit le référendum ou il rédige son texte, en ce moment l’opposition va demander de dissoudre son gouvernement pour mettre en place un gouvernement d’union nationale qui va organiser les élections », a-t-il poursuivi.  

Il a d’ailleurs fait savoir que « ça fait six mois que les députés attendent que la liste des députés des différents groupes parlementaires soit publié au journal officiel de la Côte d’Ivoire, mais le Rhdp dit qu’ on est pas d’accord ».   

« Je vais vous demander de regarder l’essentiel, c’est de se tenir prêt pour figurer sur la liste électorale. Aucun Ivoirien ne doit boycotter la liste électorale », a-t-il dit aux militants, avant d’ajouter « prenez dès demain votre certificat de nationalité et vous allez figurer sur la liste électorale ». 

Le député de Fresco (sud-ouest), Alain Lobognon, a appelé les militants de l’opposition à ne se « laisser pas distraire par le Rhdp », car « le Rhdp le sait, 2020 c’est terminé,  c’est le terminus ». 

Il a aussi réagi face aux propos du Rhdp qui dit avoir un acquis de 3 millions d’électeurs, soit la moitié de l’électorat en Côte d’Ivoire, faisant remarquer que « les Ivoiriens ne sont pas 3 millions », mais près de 25 millions. 

Le Front populaire ivoirien  (Fpi), le parti de Laurent Gbagbo était impliqué dans l’organisation de ce meeting. Mme Simone Gbagbo, l’épouse de l’ex-président a pris part à ce rassemblement qui a mobilisé des milliers de militants de l’opposition.

Présidentielle en Tunisie : un taux de participation de 16,3% à la mi-journée

Le taux de participation pour le premier tour de la présidentielle de dimanche en Tunisie a atteint 16,3% à 13 heures (12H00 GMT), a appris APA auprès de l’Instance Supérieure Indépendante pour les élection (ISIE).A titre comparatif, le taux de participation de la présidentielle de 2014 se situait à 12% à la mi-journée avant d’atteindre 60% à la clôture des bureaux de vote.

Sur un total de 26 candidats dont les dossiers ont été validés, seuls 24 sont désormais en course. Deux candidats, à savoir Mohsen Marzouk du parti Machrou Tounes et Slim Riahi du parti Union Patriotique Libre ont décidé vendredi, de se retirer de la course et appelé leurs sympathisants à voter en faveur du candidat indépendant Abdelkarim Zbidi.

Seules deux femmes sont en lice, notamment l’avocate à la Cour de cassation, Abir Moussi et l’ancienne ministre du Tourisme, et directrice du cabinet présidentiel Salma Elloumi Rekik.

Initialement prévue en novembre, après les législatives du 6 octobre, l’élection présidentielle a été avancée de deux mois, en raison du décès le 25 juillet dernier du chef de l’Etat, Béji Caïd Essebsi

Quelque 7 millions de Tunisiens sont attendus à cette consultation pour choisir le successeur d’Essebsi dont l’épouse est également décédée ce dimanche à l’âge de 83 ans.

Décès de la veuve du défunt Béji Caid Essebsi

Chadlia Farhat Caid Essebsi, veuve de l’ex-président tunisien, Feu Béji Caid Essebsi, est décédée dimanche à l’âge de 83 ans, a appris APA de source familiale.L’annonce a été faite par son fils Hafedh Caid Essebsi, secrétaire exécutif du parti Nidaa Tounes, sur sa page facebook.

Le décès de l’ex-Première Dame Chadlia Farhat Caid Essebsi, 50 jours après celui de son époux, coïncide avec le vote de la présidentielle en Tunisie qui met en lice 24 candidats.

Son défunt époux, Béji Caid Essebsi est lui-même décédé à l’âge de 92 ans, le 25 juillet dernier, jour de la célébration de la fête de la République.

Des observateurs de la CPLP pour la présidentielle bissau-guinéenne

Le chef de la diplomatie cap-verdienne, Luís Filipe Tavares a annoncé, samedi à Bissau, l’envoi d’observateurs électoraux par la Communauté des pays de langue portugaise (CPLP) pour l’élection présidentielle en Guinée-Bissau prévue pour le 24 novembre 2019.Le ministre des Affaires étrangères du Cap-Vert, qui préside la CPLP, a déclaré à l’issue d’une réunion avec le président sortant José Mário Vaz (candidat à sa propre succession), que sur l’invitation du gouvernement de la Guinée-Bissau, cette organisation va envoyer une importante délégation d’observateurs électoraux, sans préciser le nombre.

Luís Filipe Tavares qui a terminé samedi une visite deux jours à Bissau, a été accompagné du Secrétaire exécutif de la CPLP, l’ambassadeur du Portugal, Francisco Ribeiro Telles.

Selon lui, cette visite constitue également un signe de solidarité avec le peuple de Guinée-Bissau puisqu’il qui s’apprête à élire un nouveau président.

De son côté, le Secrétaire exécutif de la Communauté des pays de langue portugaise (CPLP), Francisco Ribeiro Teles a assuré que la CPLP soutient le processus électoral en Guinée-Bissau.

Bénin : suspension de 87 directeurs de collège d’enseignement général

Au total, 87 directeurs de Collège d’enseignement général (Ceg) du Bénin sont relevés de leurs fonctions pour insuffisance de résultats aux examens du Brevet d’études du premier cycle (Bepc) et du Baccalauréat au titre de l’année scolaire 2018-2019.La décision a été prise par arrêté du ministre des Enseignements secondaire, technique et de la Formation professionnelle, Mahougnon Kakpo, portant décharge de responsables administratifs et pédagogiques des établissements d’enseignement secondaire général, technique et professionnel en date du 13 septembre 2019.

Les 87 directeurs suspendus ont été déchargés de leur poste et placés en position d’adjoint pendant deux années.  Déjà, un nouvel arrêté a été pris pour pouvoir à leur remplacement. Cette sanction intervient à la veille de la rentrée des classes prévue pour le 16 septembre 2019.

Présidentielle en Tunisie : veillée d’armes avant un scrutin à suspens

Après une campagne électorale de deux semaines qui s’est achevée vendredi sur une note d’incertitude, les Tunisiens s’apprêtent à choisir dimanche leur président parmi 24 candidats en lice pour le premier tour de cette élection anticipée.Outre le Premier ministre Youcef Chahed au bilan contesté et l’homme d’affaire Nabil Karoui actuellement en détention pour une affaire de blanchiment d’argent présumée, ou encore le premier candidat du parti islamiste Ennahda, Abdelfattah Mourou, d’autres personnalités politiques et publiques comme l’ancien ministre de la Défense Abdelkrim Zbidi (Nidaa Tounes) et l’avocat Mohamed Abbou du Courant démocrate briguent le fauteuil présidentiel.

Sur un total de 26 prétendants dont les dossiers de candidature ont été validés parmi les 97 déposés, seuls 24 sont désormais en course. Deux candidats, à savoir Mohsen Marzouk du parti Machrou Tounes et Slim Riahi du parti Union Patriotique Libre ont décidé vendredi, de se retirer de la course et appelé leurs sympathisants à voter en faveur du candidat indépendant Abdelkarim Zbidi.

Seules deux femmes sont en lice, notamment l’avocate à la Cour de cassation, Abir Moussi et l’ancienne ministre du Tourisme, et directrice du cabinet présidentiel Salma Elloumi Rekik.

Initialement prévue en novembre, après les législatives du 6 octobre, l’élection présidentielle a été avancée de deux mois, en raison du décès le 25 juillet dernier du chef de l’Etat, Béji Caïd Essebsi

Une situation qui a en effet chamboulé les plans de tous les partis politiques et imposé un nouveau calendrier électoral alors que le premier tour était prévu pour novembre 2019.

La course à la présidence a aussitôt divisé les partis politiques mais aussi les Tunisiens, entre démocrates, conservateurs et libéraux. Sur les 26 candidats dont les dossiers ont été validés par l’ISIE, on compte Youssef Chahed, l’actuel chef du gouvernement mais aussi

Dimanche, près de 7 millions d’électeurs tunisiens, sur une population totale de 11 millions, devront accomplir leur devoir civique.

A l’étranger, les quelque 386.053 électeurs inscrits dans 44 pays étrangers ont commencé à voter depuis vendredi septembre et ce jusqu’à dimanche 15 septembre.

Samedi, jusqu’à midi, seuls 15 117 Tunisiens résidant à l’étranger avaient voté, soit 3,9 du total des inscrits.

Sommet CEDEAO : un plan d’action antiterroriste à un milliard de dollars

La Conférence des Chefs d’état et de gouvernements de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), élargie à la Mauritanie et au Tchad, a annoncé samedi à Ouagadougou un plan d’action quadriennal (2020-2024) à un milliard de dollars pour freiner la propagation du terrorisme dans la région.Cette décision prise à l’issue des travaux du sommet extraordinaire tenu dans la capitale burkinabé concerne plusieurs domaines, notamment la mutualisation des forces de la CEDEAO pour lutter contre le terrorisme, la mise en place d’un système de transmission des données, la formation et l’équipement des Forces de défense et de sécurité, l’exécution de projets de développement dans les zones affectées par le terrorisme, le financement des projets à impact rapide et créateur d’emplois.

Pour la mise en œuvre de ce plan d’action, les Chefs d’état se sont engagés à mobiliser les ressources financières à hauteur d’un milliard de dollars.

Le plan et son budget seront présentés en décembre lors du prochain sommet de la CEDEAO mais l’argent collecté à travers les contributions internes devra servir à « renforcer les capacités opérationnelles des armées nationales » ainsi que des forces conjointes comme le G5 Sahel ou la Force multinationale mixte du Bassin du lac Tchad.

La Conférence a ainsi sollicité par un appui technique et financier des partenaires latéraux et multilatéraux pour l’accompagnement à la mise en œuvre des décisions de ce sommet.

Elle a également lancé un appel au Conseil de Sécurité de l’ONU, en relation avec l’Union Africaine à une résolution urgente de la crise en Libye qui constitue un véritable foyer d’alimentation du terrorisme.

« La communauté internationale a des devoirs vis à vis du Sahel: c’est la communauté internationale qui est à la base de la crise libyenne », a martelé le président nigérien Mahamadou Issoufou qui estime ainsi que « la communauté internationale ne peut détourner le regard et doit assumer ses responsabilités ».

Sommet CEDEAO: Le président Issoufou plaide pour un engagement ferme contre le terrorisme

Le président du Niger, Mahamadou Issoufou a appelé samedi à Ouagadougou à un engagement ferme et une coordination efficace entre les différents acteurs pour mieux lutter contre le terrorisme et les autres fléaux existants dans l’espace CEDEAO et en particulier dans la région du Sahel.S’exprimant à l’ouverture de la session extraordinaire des Chefs d’État et de Gouvernement de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest sur la lutte contre le terrorisme, le chef de l’état nigérien a d’abord reconnu l’impératif de garantir la sauvegarde de l’intégrité territoriale, la sauvegarde des institutions démocratiques républicaines et la sécurisation de tous les citoyens, ainsi que la protection de leurs biens.

Cependant, il soutient que « ces objectifs politiques ne peuvent être atteints que si nous nous engageons fermement à éradiquer le terrorisme, la piraterie maritime, le crime organisé, les conflits intercommunautaires et le banditisme ».

Pour sa part, le président burkinabé, Roch Marc Christian Kaboré, la gravité et la complexité de la question terroriste imposent une coopération entre États, en termes de devoir de solidarité, mais bien plus comme un impératif d’intérêt commun.

« C’est pourquoi nos États doivent mutualiser leurs moyens humains, matériels et de renseignements, équiper et former nos forces de défenses et de sécurité pour renforcer leurs capacités opérationnelles dans le combat qu’elles mènent contre ce fléau en Afrique de l’ouest », a alerté le président Kaboré.

Le rapport dressé par le président de la commission de la CEDEAO, Jean-Claude Brou, révèle quelque 2.200 attaques terroristes ces quatre dernières années, faisant au moins 11.500 morts et des milliers de blessés, ainsi que des millions de déplacés.

Au-delà, les attaques terroristes ont, poursuit Jean-Claude Brou, ont considérablement affecté l’activité économique et exacerbé des conflits intercommunautaires dans la région du Sahel.

Ce Sommet extraordinaire sur le terrorisme a également été une occasion d’examiner les différentes initiatives prises jusqu’à ce jour et de redéfinir les domaines d’intervention prioritaire pour endiguer la propagation des attaques terroristes dans la région ouest-africaine et particulièrement dans le Sahel.

La force multinationale du G5 Sahel composée de soldats des pays membres (Mauritanie, Mali, Burkina, Niger, Tchad) devra d’ailleurs atteindre à terme 5.000 éléments pour remplacer les forces françaises qui mènent l’opération Barkane dans la région.

Jeux olympiques de la jeunesse : Convention entre la CGEM et le Conseil national du patronat du Sénégal

La Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM) et le Conseil national du patronat du Sénégal (CNP) ont signé, samedi à Casablanca, une convention portant sur l’organisation des jeux olympiques de la jeunesse.La signature de cette convention a eu lieu lors de la cérémonie de clôture de l’Université d’été de la CGEM qui a été marquée par la participation de plusieurs personnalités politiques et économiques nationales et internationales et de plus de 2000 entrepreneurs, universitaires et étudiants.

Le Sénégal sera l’hôte de la 7ème édition des Jeux olympiques de la jeunesse 2022, les premiers JO sur le sol africain. Ils auront lieu dans les villes de Dakar, Diamniado et Saly.

Une autre convention de collaboration a été également signée entre la CGEM et Afro Champions portant sur le renforcement de la coopération pour le développement de l’intégration africaine.

 

Meeting conjoint Pdci-Fpi à Abidjan pour «la régénérescence de la Côte d’Ivoire »

Le meeting conjoint du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci) et du Front populaire ivoirien (Fpi), tenu samedi à Abidjan, doit être « considéré comme le début de la régénérescence de la Côte d’Ivoire », a déclaré Assoa Adou, cadre du Fpi, citant Laurent Gbagbo, fondateur de ce parti.« Militants, jeunes et femmes de Côte d’Ivoire, vous devez prendre votre destin en main, vous devez exiger la réconciliation nationale afin que le pays renaisse sur des bases saines. Le meeting de ce jour doit être considéré par tous comme le début de la régénérescence de la Côte d’Ivoire  », a dit Assoa Adou.

« Alors, jeunes et femmes de Côte d’Ivoire, c’est le message que M. Laurent Gbagbo m’a chargé de vous livrer pour que nous nous levons pour reconquérir notre pays », a insisté M. Assoa Adou, devant des milliers de militants rassemblés au stade du Palais des sports de Treichville, dans le Sud d’Abidjan.

Le meeting co-organisé par la Coalition pour la démocratie, la réconciliation et la paix (Cdrp, opposition), conduit par le Pdci, et Ensemble pour la démocratie et la souveraineté (Eds, opposition) dont « le référent politique » est M. Gbagbo, a enregistré une forte mobilisation.   

Simone Gbagbo, l’épouse de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, était présente au stade du Palais des sports de Treichville. Elle avait à ses côtés d’autres cadres du FPI. Dans la loge des officiels, étaient aussi aperçus des cadres du Pdci et d’autres partis de l’opposition.

M. Assoa Adou, secrétaire général de la frange du Fpi reconnaissant M. Gbagbo comme président, a souligné que l’ex-chef d’Etat, « fidèle à sa ligne d’action politique, asseyons-nous et discutons, a instruit le FPI de s’engager résolument dans le combat pour la réconciliation nationale et la paix en Côte d’Ivoire ».

L’objectif de « la discussion qu’il nous demande, c’est la construction d’un État démocratique, laïc et solidaire, élément essentiel pour l’édification d’une nation multi ethnique, intégrant en son sein des peuples venus des pays voisins, de l’Europe, du Moyen-Orient et d’ailleurs », a-t-il poursuivi.

« C’est le lieu de rappeler au président Alassane Ouattara, au Rdr (son ancien parti) et à ses alliés au sein du Rhdp (la coalition au pouvoir) que leur chaise au rendez-vous du pardon, de la réconciliation et de la fraternité est vide », a affirmé M. Adou, avant d’ajouter « nous les attendons ». 

Eds réclame avec « force et conviction la réouverture du dialogue politique,  réellement inclusif  et qui regroupent à la fois autour d’une table les politiques et la société civile », a déclaré son président Georges Armand Ouegnin, dans un discours.

Partant, a-t-il fait observer, la plate-forme « utilisera tous les moyens démocratiques » en vue de nouveaux débats sur la recomposition de la Commission électorale indépendante (Cei), dont la mouture votée et promulguée est rejetée par l’opposition jugeant la loi de non consensuelle.  

Pour lui, le dialogue est la seule alternative crédible pour le règlement de tous les conflits. C’est pourquoi  Cdrp et Eds exigent « une Cei véritablement consensuelle pour des élections transparentes, justes et régulières », a-t-il dit, ajoutant « notre position n’est pas négociable ».

Selon le président de Eds, Georges Armand Ouégnin, sa plate-forme et cette de la Cdrp « rassemblent des hommes et des femmes dignes, et de conviction et non des partisans de la politique du ventre et du tabouret (postes) ».

Le secrétaire exécutif en chef du Pdci, Maurice Kakou Guikahué, un artisan de ce meeting, a salué la mobilisation des militants qui ont bravé la pluie à un moment donné du rassemblement. Il a appelé à une réconciliation de la vie politique.

« Prochainement, c’est l’opération inondation du Plateau (le centre des Affaires d’Abidjan) avec le stade Félix Houphouët Boigny », le plus grand stade du pays accueillant officiellement quelque 35.000 places. Et ce, faisant allusion à un meeting de la plateforme de l’opposition.

Cette perspective annoncée de la réconciliation est de l’intérêt de tous les fils et de toutes les filles de ce pays, a estimé M. Guikahué pour qui « il faut se réconcilier pour une paix véritable et pour qu’il y ait la stabilité  (car) sans paix il n’y a pas de développement ». 

Les partis et groupements politiques sont en ordre de bataille en vue de l’élection présidentielle d’octobre 2020. Alain Lobognon, au nom des députés de l’opposition parlementaire, a appelé à la gratuité de la Carte nationale d’identité (Cni) pour permettre à un plus grand nombre de voter.

Dans une motion, les partis de l’opposition ont soutenu les efforts de Henri Konan Bédié pour son élan de réconciliation. Il y a quelques semaines, le chef du Pdci a rencontré M. Gbagbo à Bruxelles, où l’ex-chef d’Etat, en liberté conditionnelle.

M. Gbagbo attend la réaction du procureur de la Cour pénale internationale (Cpi) sur son acquittement ainsi que celui de Blé Goudé, son co-accusé. Si la Cour ne fait pas appel de la décision d’acquittement, il est libre de regagner son pays. 

La CEDEAO, un espace mieux adapté pour gérer une approche structurée de la problématique sécuritaire du Sahel (ministre marocain)

Le ministre marocain des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Nasser Bourita, a affirmé, samedi à Ouagadougou, que la CEDEAO « est l’espace le mieux adapté pour gérer une approche structurée et mutualisée de la problématique sécuritaire du Sahel ».Intervenant à l’ouverture du Sommet extraordinaire de la Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement de la CEDEAO, a relevé que les efforts déployés dans la région en matière de lutte contre le terrorisme sont « substantiels » bien que les réalisations restent « parcellaires ».

Selon lui, « la recette miracle contre le terrorisme reste à trouver. Mais, les bonnes pratiques existent déjà ».

Rappelant que le Maroc a été, lui aussi, touché par le fléau du terrorisme, il a assuré que le Royaume est animé par une véritable démarche de coopération et un authentique esprit de partage.

Revenant sur l’expérience du Royaume, le ministre a relevé que l’approche marocaine repose sur « une vision tracée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, dès l’entame de Son règne: coopérative et humaine ».

Coopérative, car le Maroc a été pionnier dans la détection de la menace terroriste dans la région du Sahel et du Sahara, a-t-il expliqué, en citant à cet égard un extrait du Discours du Trône de 2014 dans lequel le Souverain avait appelé à « une riposte collective aux organisations terroristes, qui trouvent un allié dans les bandes séparatistes et les hordes pratiquant la traite des humains et le trafic d’armes et de narcotiques, en raison de l’imbrication de leurs intérêts respectifs ».

L’approche humaine est articulée, quant à elle, autour d’un triptyque indissociable: sécurité, développement humain et formation, a encore souligné le ministre marocain, pour qui « la dimension sécuritaire est nécessaire, bien qu’insuffisante à elle seule ».

Par ailleurs, a-t-il ajouté, le développement humain, est la clé de la durabilité de l’action contre le terrorisme.

« Assécher le terreau du terrorisme, commence par assécher les affluents qui irriguent : précarité, chômage, déficit éducatif … Créer de la richesse, c’est appauvrir le terrorisme et le priver de ses arguments les plus accrocheurs », a affirmé M. Bourita, en soulignant, au passage, l’importance de la dimension formation.

Face aux défis de la lutte contre le terrorisme, le ministre a indiqué que le Maroc répondra présent à chaque fois que son soutien est utile, notamment en matière de formation des forces de sécurité, d’échange de renseignement et de formation des prédicateurs. Le Royaume n’a jamais hésité à partager son expérience, avec les pays alliés, frères et amis, a-t-il fait savoir, en affichant la disposition du Maroc à apporter son soutien à la mise en place du Collège de Défense du G5 Sahel à Nouakchott.

S’agissant de la participation du Royaume à ce sommet, il a indiqué que la présence du Maroc à ce sommet extraordinaire, en partenaire de premier plan de la CEDEAO, se veut une marque de l’excellence des relations d’amitié et de coopération avec l’ensemble des pays de la région.

Ce sommet, qui tombe à point nommé, répond à des attentes concordantes pour une action durable, volontariste et concrète, de même qu’il marque une inflexion dans le traitement de la problématique terroriste dans notre région, a-t-il ajouté.

Sur instructions royales, une délégation composée de M. Bourita, et du Directeur Général d’Études et Documentation, M. Mohamed Yassine Mansouri, représente le Souverain aux travaux de cette session.

L’invitation à ce Sommet extraordinaire, témoigne du rôle du Maroc en tant que partenaire de premier plan pour ce groupement régional et les autres institutions dédiées à la lutte contre le terrorisme et l’insécurité dans la région.

Terrorisme : Près de 400 attentats commis en Afrique de l’Ouest durant les 5 premiers mois de 2019 (ministre marocain)

Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Nasser Bourita a fait savoir que durant les cinq premiers mois de l’année en cours, près de 400 attentats terroristes ont été commis en Afrique de l’Ouest, ajoutant que le mouvement terroriste « Boko Haram » a perpétré, lors de la dernière décennie, 39.000 attentats et déplacé 2 millions de personnes de leurs régions.Dans une déclaration à la presse, en marge de la session extraordinaire de la Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement de la CEDEAO sur la lutte contre le terrorisme, ouverte dans la capitale burkinabè avec la participation du Maroc, le ministre marocain a appelé les pays de la communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) à prendre le leadership dans la lutte contre le terrorisme.

« Depuis le déclenchement des évènements du Mali, la position du Maroc, sous la conduite éclairée de Sa Majesté le Roi a été claire. C’est à la CEDEAO de prendre en charge ce dossier. C’est à cette organisation sous régionale qu’il incombe d’agir dans son espace, loin des tiraillements, des petits calculs et des intérêts égoïstes », a-t-il dit.

M. Bourita a souligné dans ce sens que le Royaume est présent à cette session extraordinaire suite à l’invitation adressée par le président en exercice de la CEDEAO, Mohamadou Issoufou, Président de la République du Niger, à SM le Roi Mohammed VI pour prendre part à ce conclave en tant qu’invité d’honneur.

« Le Souverain a eu la bienveillance de répondre favorablement à cette invitation en dépêchant une délégation de haut niveau composée du ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale et du Directeur Général des Études et de la Documentation, afin de Le représenter lors de cette réunion », a-t-il expliqué.

Selon le ministre, « la participation du Maroc aux travaux de cette conférence n’est pas du tout surprenante au vu des relations exceptionnelles liant le Maroc à la région ouest-africaine », soulignant que le Royaume s’est engagé depuis bien longtemps dans les efforts des pays de la région pour endiguer le terrorisme.

La présence marocaine à ce sommet, a poursuivi M. Bourita, a été également l’occasion de mettre en avant les efforts accomplis par le Maroc pour soutenir les pays de la région dans leur lutte contre le terrorisme, dans le cadre d’une approche holistique.

« Le rôle des appareils sécuritaires marocains est reconnu sur les plans régional et international. Le Maroc a toujours partagé son expérience et son expertise avec les pays ouest-africains en matière sécuritaire », a soutenu le ministre.

Dans le domaine militaire, le Royaume forme des centaines de militaires issus de cette région et participe également, à travers l’envoi d’officiers des Forces Armées Royales (FAR) dans ces pays, à la formation des militaires des pays de la CEDEAO et de la Mauritanie, a-t-il relevé.

Dans le domaine économique, l’action royale a toujours été orientée vers la lutte contre la précarité et en faveur de projets qui ont un impact social et direct sur la population, a-t-il précisé, estimant que « la lutte contre le terrorisme sous-tend une guerre contre la pauvreté, la précarité et l’exclusion ».

« On peut gagner la bataille militaire contre le terrorisme, mais si on ne s’attaque pas aux idées terroristes et à la radicalisation des esprits, on aura toujours à faire face à une régénération de ce phénomène, d’où l’importance, a-t-il dit, accordée par le Souverain à la formation des imams africains ».

A cet égard, l’Institut Mohammed VI de formation des imams mourchidines et mourchidates compte aujourd’hui plus de 1000 étudiants qui y poursuivent leurs cursus de formation, dont 93 pc appartiennent à la région de la CEDEAO, plus le Tchad, a-t-il noté.

Outre les 15 pays membres de la CEDEAO, le Sommet connait la participation de plusieurs organisations et pays partenaires dans la lutte contre le terrorisme dans la région.

Jean-Claude Coulibaly élu président de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire

Le Journaliste Jean-Claude Coulibaly, chef de service politique au quotidien « Le Patriote», un journal proche de la coalition au pouvoir en Côte d’Ivoire a été élu samedi à Abidjan, président de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire ( UNJCI, la plus grande faîtière des médias ivoiriens) pour un mandat de 3 ans à l’issue d’un congrès extraordinaire de cette organisation.M. Coulibaly qui a obtenu 257 voix sur 487 votants, soit  52,71% des suffrages exprimés contre 224 voix pour son adversaire Lance Touré, soit  46,20% des suffrages exprimés, succède ainsi à Traoré Moussa dit MT. 

« Nos rédactions sont sous perfusion. La presse va mal. Ce qui est important, c’est de trouver un remède. Il faut un plan d’urgence pour la presse. L’État doit agir en octroyant une subvention conséquente. Nous ferons en sorte que les journalistes ne soient plus les parents pauvres de la République », a promis M. Coulibaly après son élection , lançant un appel à l’union de tous les journalistes de Côte d’Ivoire. 

Titulaire d’un master en communication et d’un diplôme en droit, carrière des entreprises, Jean-Claude Coulibaly a entamé sa carrière de journaliste depuis 1997 où il a intégré le défunt quotidien « Le Libéral». 

 Il exerce depuis 2005 au  quotidien «Le Patriote» où il est actuellement le chef de service politique. M. Coulibaly est également consultant de plusieurs chaîne de télévision. Le programme de gouvernance de la liste « L’Union de toutes les générations» dont Jean-Claude Coulibaly est le porte-étendard, s’articule autour de plusieurs points. 

Il s’agit entre autres, de la mise à niveau de l’UNJCI, le renforcement des capacités des journalistes, la numérisation de la gestion administrative de l’UNJCI, la valorisation de la maison de la presse d’Abidjan, l’engagement total en faveur de la liberté de la presse et la multiplication des actions sociales en faveur des acteurs des médias ivoiriens. 

Quant à l’élection du président du Conseil d’administration de l’UNJCI qui a opposé les journalistes Kolo Coulibaly à Jean-Antoine Doudou, il a été remporté par le premier cité qui a obtenu 251 voix, soit 52,29% des suffrages exprimés contre 207 voix pour son adversaire, soit 42,50% des suffrages exprimés. 

«Nous allons travailler avec le nouveau président du Conseil exécutif élu pour le bonheur des journalistes de Côte d’Ivoire », a dit à son tour, Kolo Coulibaly, le nouveau président du Conseil d’administration de l’UNJCI. 

Ce renouvellement des instances dirigeantes de l’UNJCI marque ainsi la fin du 10è congrès ordinaire de cette organisation qui s’est mué en un congrès extraordinaire à cause de malentendus entre les congressistes relativement à l’usage des procurations.

Le terrorisme a atteint un niveau très alarmant (président Kaboré)

Le président du Faso, président en exercice du G5 Sahel, Roch Marc Christian Kaboré a déclaré samedi à Ouagadougou, qu’«au cours des six derniers mois, les conséquences des attaques terroristes ont atteint un niveau très alarmant».Le président Kaboré qui s’exprimait à l’ouverture du sommet extraordinaire de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO), a relevé que «les menaces directes ou indirectes transcendent les frontières».

Il a ajouté que «désormais nous sommes tous exposés et aucun pays n’est à l’abri d’attaques terroristes».

A en croire le chef de l’Etat burkinabè, «l’escalade de la violence et de l’insécurité ont déclenché une crise humanitaire sans précédent, faisant plusieurs millions de déplacés internes, de nombreuses victimes militaires et civiles, des écoles et infrastructures de santé fermées et des symboles de l’Etat détruits».  

C’est à juste titre que Roch Marc Christian Kaboré estime qu’au regard de la situation et de sa complexité, la coopération entre Etats ne se pose pas en termes de devoir de solidarité, mais bien plus comme un impératif d’intérêt commun.

«C’est pourquoi nos Etats doivent mutualiser leurs moyens humains, matériels et de renseignement, équiper et former nos Forces de défense et de sécurité pour renforcer leur capacité opérationnelle dans le combat qu’elles mènent contre ce fléau en Afrique de l’ouest», a-t-il argumenté. 

La session extraordinaire de la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO se tient à  Ouagadougou autour du thème de la lutte contre le terrorisme.

Il s’agit d’une recommandation de la dernière session ordinaire de la conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO, tenue le 29 juin dernier à Abuja au Nigéria.

En plus de la quinzaine de présidents de pays membres de la CEDEAO, la rencontre dont les conclusions sont attendues ce samedi après-midi, regroupe le chef de l’Etat mauritanien Mohamed Ould Ghazouani et son homologue tchadien Idriss Déby.

 L’on a également noté, entre autres, la présence du président de la commission de l’Union africaine (UA), Moussa Faki Mahamat, du président de la commission de la CEDEAO, Jean-Claude Kassi Brou et du représentant spécial du secrétaire général des Nations unies pour l’Afrique de l’ouest et du sahel, Dr Ibn Chambas.

La BAD émet un emprunt obligataire de référence de 2 milliards dollars US

La Banque africaine de développement (BAD), a émis un nouvel emprunt obligataire de référence de 2 milliards de dollars US (1.177,001 milliards Fcfa) avec une maturité de trois ans arrivant à échéance le 16 septembre 2022, avec un coupon de 1,625%.Notée Aaa/AAA/AAA par les agences de notation internationales (Moody’s, S&P, Fitch), la BAD a exécuté mercredi, cet emprunt obligataire qui est la seconde obligation de référence émise par la banque cette année.

Cette transaction fait suite à l’émission obligataire de référence de 1 milliard d’euros à 10 ans exécutée en mars 2019. Avec cette nouvelle émission, la Banque poursuit avec succès sa stratégie consistant à réaliser des transactions plus liquides sur le marché américain, indique une note transmise à APA. 

Depuis début 2019, la BAD a levé 4,4 milliards de dollars sur les marchés de capitaux, soit 61% de son programme d’emprunt pour 2019. Cette nouvelle émission obligataire a généré une forte demande des investisseurs, avec un livre d’ordres atteignant 2,8 milliards de dollars.

Déjà cet emprunt obligataire enregistre un niveau record contre l’obligation du Trésor américain de référence, car le plus serré jamais obtenu par la Banque sur une telle maturité. 53 investisseurs globaux, dont 7 nouveaux pour l’institution, ont participé à la transaction.

« Nous sommes très heureux du succès de cette émission obligataire de référence en dollar, et particulièrement satisfaits de la très haute qualité du carnet d’ordres, mais aussi de la forte participation des banques centrales africaines dans cette transaction », affirme Hassatou Diop N’Sele, trésorière du Groupe de la BAD.  

« La BAD, grâce à cette émission, a réalisé la marge contre l’obligation du Trésor américain la plus faible historiquement, et nous remercions tous nos investisseurs pour ce résultat exceptionnel, et à travers celui-ci, pour le financement qui sera accordé au continent africain. », a fait savoir Hassatou N’Sele.  

Côte d’Ivoire : Serey Dié annonce son retrait de l’équipe nationale de football

L’ancien capitaine des Eléphants de Côte d’Ivoire, Serey Dié Geoffroy a annoncé vendredi son retrait de la sélection nationale ivoirienne de football.« Je mets fin à mon histoire avec l’équipe nationale. Je remercie mes devanciers qui m’ont bien accueilli tout en me montrant le chemin à tenir sans oublier mes jeunes frères avec qui j’ai continué la mission jusqu’à maintenant. Le temps est venu pour moi de vous donner la place », a écrit le footballeur international sur son compte facebook officiel. 

« A tous les amoureux du football et particulièrement à ceux de ma chère patrie, je vous remercie pour votre soutien durant cette histoire. Merci d’avoir cru en moi», a poursuivi Serey Dié réitérant sa gratitude à Sidy Diallo, le président de la Fédération ivoirienne de football ( FIF).

 gé de 34 ans, Serey Dié qui évolue au poste de milieu de terrain défensif,  a remporté avec les Eléphants de Côte d’Ivoire la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2015. Depuis  2006, il a évolué dans plusieurs clubs Européens dont le FC Sion et le FC Bâle en Suisse. Après la rupture de son contrat avec le FC Bâle, Serey Dié s’est engagé il y a quelques jours avec le FC Aarau, un club de deuxième division Suisse.

La Start-up Icubefarm s’installe au Congo

La filiale congolaise de la start-up Icubefarm basée en Guinée équatoriale a été lancée officiellement, samedi à Brazzaville, par sa fondatrice Yolanda Asumu.Selon Yolanda qui s’exprimait au cours d’un point de presse, « Icubefarm est un réseau professionnel panafricain, un portail, une plateforme commune d’échanges d’informations sur l’emploi à travers l’Afrique ».

« Icubefarm permet aux entreprises, aux professionnels et aux demandeurs d’emploi d’Afrique de se rencontrer, d’interagir, de partager les informations, de se développer professionnellement et de trouver un emploi », a déclaré Yolanda Asumu, en séjour à Brazzaville dans le cadre du 5ème Forum investir en Afrique qui s’est tenu du 10 au 12 septembre dans la capitale congolaise.   

Elle a souligné que le portail compte plus de 300 entreprises inscrites qui bénéficient de nombreuses opportunités.

UEMOA : baisse des taux d’intérêt des banques en 2018

Les taux d’intérêt débiteur moyen (calculé hors commissions et charges) appliqué par les banques de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) à leur clientèle a enregistré une baisse de 13 points de base au terme de l’année 2018 comparés à 2017, a appris APA samedi auprès de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).Le coût de crédit est passé de 6,92% en 2017 à 6,79% en 2018. « Sur les neuf dernières années, les taux débiteurs ont chuté de 177 points de base », souligne l’institut d’émission.

La baisse du taux débiteur moyen a été relevée par la BCEAO dans la plupart des pays de l’UEMOA en 2018. C’est ainsi que le coût de crédit a, par ordre d’importance, diminué au Niger (-45,7 points de base), en Guinée Bissau (-20,1 points de base), au Mali (-12,9 points de base), au Bénin (-10,2 points de base), en Côte d’Ivoire (-9,0 points de base) et au Sénégal (-8,7 points de base).

En revanche, des augmentations ont été constatées au Burkina (+22,4 points de base) et au Togo (+6,4 points de base).

Selon les données de la BCEAO, les principales bénéficiaires de la réduction de coût des crédits sont les particuliers (-48 points de base), les sociétés d’Etat (-11 points de base), les entreprises privées (-13 points de base) et les entreprises individuelles (-7 points de base).

Du point de vue de l’objet du crédit, l’assouplissement de taux a été observé au niveau des concours pour l’habitation (-45,0 points de base), l’exportation (-26,8 points de base), la trésorerie (-18,4 points de base) et la consommation (-12,9 points de pourcentage). En revanche, le taux appliqué aux crédits d’équipement est en hausse de 23 points de base.

Au 31 décembre 2018, l’effectif du réseau bancaire de l’UEMOA s’est élevé à 127 banques contre 126 au 31 décembre 2017.

Quant aux établissements financiers, leur effectif est resté inchangé à 18 unités.

Ouverture du Sommet de la CEDEAO sur la lutte antiterroriste

La capitale burkinabé accueille samedi un sommet extraordinaire des chefs d’État ou de gouvernement de la Communauté des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) consacré à la lutte antiterroriste dans la sous-région et le défi sécuritaire du G5 Sahel.Outre la quinzaine de présidents de la CEDEAO, le dirigeant mauritanien Mohamed Ould Ghazouani et son homologue tchadien Idriss Déby prennent part aux travaux rencontre tandis que le Roi Mohammed VI est représenté par une délégation composée du ministre marocain des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, M. Nasser Bourita, et du Directeur Général d’Études et Documentation, Mohamed Yassine Mansouri.

Les travaux de cette session extraordinaire de Ouagadougou offrent un cadre de concertation sur l’état de la coopération dans la lutte contre le terrorisme dans la région et les voies et moyens de la renforcer.

« Depuis plusieurs années, nos États font l’objet d’attaques terroristes sans précédents malgré les efforts consentis par nos pays pour endiguer cette gangrène, » a reconnu le président burkinabé, Roch Marc Christian Kaboré, à l’ouverture vendredi à Ouagadougou des travaux du Sommet de la 10è conférence des Chefs d’États es pays du G5 Sahel.

Pour venir à bout du terrorisme dans le Sahel, il estime que « l’opérationnalisation de la stratégie pour le développement et la sécurité des pays du G5 Sahel s’avère extrêmement impérative et urgente ».

La force multinationale du G5 qui devait comprendre 5.000 hommes issus des armées des pays membres pour prendre progressivement le relais des Forces françaises qui mènent l’opération Barkane dans le Sahel.

Politique, sécurité et agriculture au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

La participation du Maroc au Sommet extraordinaire de la CEDEAO, les enjeux du nouveau modèle du développement, le remaniement ministériel, la police marocaine et les conclusions du rapport de la Cour des comptes sur l’ONSSA sont les principaux sujets traités par les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi.+Le Matin+ rapporte que le Maroc va participer aux travaux de la Session extraordinaire de la Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) sur la lutte contre le terrorisme, prévue le 14 septembre courant à Ouagadougou.

Ce sommet extraordinaire sera l’occasion de se concerter sur l’état de la coopération anti-terroriste dans la région et les voies et moyens de la renforcer.

Outre les 15 pays membres de la CEDEAO, le Sommet connaitra la participation de plusieurs organisations et pays partenaires dans la lutte contre le terrorisme dans la région, conclut le communiqué.

Abordant les enjeux du nouveau modèle de développement, la +Vie Eco+ estime que des secteurs comme l’éducation, la santé ou encore les services publics «doivent être améliorés rapidement».

Idem pour l’emploi, notamment celui des jeunes. Le monde rural est également appelé à changer de façon à permettre aux couches moyennes d’y émerger, ajoute le journal, soulignant qu’une fois que ces indicateurs de développement humain se sont améliorés, «c’est tout le pays qui sera rapidement tiré vers le haut, loin de tout populisme ».

+Finances News hebdo+ écrit que le nouveau modèle de développement, qui sera mis en place, sera créateur de richesses et un facteur de progrès social, au bénéfice de tous les citoyens.

Aujourd’hui, si les acteurs publics ont désormais intégré le fait que l’action publique, dans sa globalité, doit s’inscrire dans la voie tracée par le Souverain, le privé, de son côté, n’est pas en reste, relève l’hebdomadaire.

L’émergence d’une économie marocaine forte, qui permettra de résorber considérablement, voire de dissoudre les fortes inégalités sociales et spatiales, à travers notamment une meilleure répartition des richesses, « n’est pas du ressort exclusif des pouvoirs publics », car dans le cadre du nouveau modèle de développement, le Maroc a besoin d’un secteur privé « beaucoup plus dynamique, plus impliqué et plus audacieux dans l’acte d’investir », souligne-t-il.

+Challenge+ revient sur le remaniement ministériel. Si, à ce jour, rien n’est encore décidé officiellement concernant la nouvelle mouture du gouvernement, les discussions s’orientent vers une réduction du nombre des ministres à travers la suppression des secrétaires d’État et la concentration des prérogatives des ministres, relève l’hebdomadaire.

Plus qu’un mois nous sépare de la rentrée politique qui coïncide traditionnellement avec l’ouverture de la session parlementaire de l’automne au deuxième vendredi du mois d’octobre, se dirige-t-on vers un nouveau blocage? se demande-t-il.

Abordant la police marocaine, le +Temps+ indique que Abdellatif Hammouchi, double patron du dispositif sécuritaire du pays (Direction Générale de la Sûreté Nationale et Direction Générale de la Surveillance du Territoire) «œuvre sans relâche à ce que le visage de la police renvoie une impression très humaine, inspire la confiance et non la méfiance, suscite la considération et force le respect ».

La Police marocaine a beaucoup changé. Elle est aujourd’hui mieux équipée, mieux instruite, plus attentionnée vis-à-vis du citoyen, plus vigilante sur sa sécurité et plus prompte à anticiper les périls, quels qu’ils soient et d’où qu’ils viennent, ajoute-t-il.

+Rissalat Al Oumma+ relève que la Cour des comptes a affirmé dans un rapport d’activité au titre de l’année 2018, que les analyses effectuées sur la menthe ont révélé l’utilisation du Lambda-Cyalothrine, Chlorpyriphos ethyl, Azoxystrobine et Spinosad qui sont des matières actives homologuées pour la menthe.

Toutefois, il a été constaté qu’aucune limite maximale de résidus concernant ces matières actives n’est reprise par l’arrêté conjoint du 17 janvier 2014 fixant les limites maximales autorisées de résidus des produits phytosanitaires dans les produits primaires et les produits alimentaires.

Cette situation, où la santé du consommateur se voit exposée à des dangers réels, s’explique par l’absence de contrôle de l’ONSSA sur l’utilisation des pesticides, et également par le non-respect des producteurs de l’obligation de tenir des registres de gestion des produits végétaux primaires, relève le rapport, cité par le quotidien.

La marche de l’opposition pour la transparence des contrats pétroliers à la Une au Sénégal

Les quotidiens sénégalais parvenus samedi à APA mettent en exergue la marche du front de l’opposition « Aar Li nu Bokk » pour exiger la transparence des contrats pétroliers et gaziers.« Marche de protestation-Aar Li nu Bokk maintient la pression », note Walf Quotidien, rappelant que les manifestants ont remis ça hier pour exiger la transparence dans les contrats pétroliers et gaziers signés par l’Etat sénégalais avec des sociétés multinationales.

Dans ce journal, Barthélémy Dias affirme que « Macky Sall doit renégocier les contrats pétroliers et gaziers ».

De son côté, L’As note une faible mobilisation et indique que « Aar Li nu Bokk se fâche contre la masse ».

Ce qui fait dire au Quotidien que manifestant pour la gestion des ressources pétrolières, « Aar Li nu Bokk n’enflamme pas ».

Ce journal parle du canal Hlm-Fann et soulève « un collecteur de drames ». Mais le Préfet de Dakar rassure les impactés et leur promet une indemnisation.

A propos des polémiques sur l’Histoire générale du Sénégal (HGS), L’Observateur note : « Iba Der Thiam et la tragédie de l’Histoire ».

Nos confrères donnent la parole à l’historien Mbaye Thiam qui estime qu’ « il serait dommage qu’un projet de cette envergure soit pollué par des passions ».

« Histoire générale du Sénégal, CNRF, CNRI… Ces commissions polémiques de Macky Sall », titre Walf Quotidien.

Pendant ce temps, Le Soleil donne la bonne nouvelle aux populations en informant que pour les cancers du sein et du col de l’utérus « la chimiothérapie sera gratuite dès octobre » et qu’il y aura une réduction de 60% pour les autres types de cancers.

L’énergie, une priorité stratégique pour le Sahel (Kaboré)

L’accès à l’énergie est l’une des composantes de la stratégie pour le développement et la sécurité des pays du G5 Sahel, a déclaré vendredi à Ouagadougou le président burkinabé, Roch Marc Christian Kaboré.Il s’exprimait lors du Sommet du G5 Sahel consacré à l’énergie, et axé sur l’initiative « Desert to Power » sous le thème « Exploiter l’énergie solaire pour le développement socioéconomique des pays du G5 Sahel »

Cette initiative, selon le président Kaboré, entre dans la perspective de relever le défi de la transition énergétique amorcée en 2016 avec l’adoption du document de la « Stratégie pour le développement et la sécurité des pays du G5 Sahel ».

Le sommet qui a réuni les chefs d’état du Burkina Faso, du Niger, du Mali, du Tchad et de la Mauritanie, en présence des partenaires techniques et financiers, vise à asseoir une sécurité énergétique à travers cette initiative de la Banque Africaine de Développement en pour la mise en place d’une capacité de production d’au moins 1100 mégawatts.

Pour ce faire, la BAD s’engage à octroyer 20 millions de dollars au G5 Sahel pour l’exécution de ce projet.

Par ailleurs, le président Kaboré qui considère « le déficit énergétique comme un frein au développement » a appelé à « faire du domaine énergétique un maillon essentiel dans le développement socioéconomique durables des pays du G5 Sahel ».

 En effet, il a cité l’exemple burkinabé de la nouvelle politique du secteur de l’énergie déclinée à travers le Plan national de développement économique et social (PNDES).

Ce plan national est « basé sur le mix énergétique à travers entre autres l’augmentation de la part des énergies renouvelables dans le bouquet énergétique et la promotion de l’efficacité énergétique », a indiqué le président burkinabé.

Le Sommet du G5 Sahel se tient à la veille du Sommet de la CEDEAO sur le terrorisme dans la capitale burkinabé dans un contexte marqué par une série d’attaques terroristes sanglantes dans la région.

Le Maroc élu vice-président de la Commission de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT) pour l’Afrique

Le Maroc a été élu, jeudi à Saint-Pétersbourg, vice-président de la Commission de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT) pour l’Afrique en marge de la 23e Assemblée générale de l’organisation.Le Royaume a été, également, élu membre des comités du programme, du budget et des statistiques de ladite Commission. L’élection du Maroc à ces postes pour un mandat de deux ans s’est faite par consensus des membres de la Commission pour l’Afrique de l’OMT qui a procédé au renouvellement d’une partie de ses instances en vertu des statuts de l’Organisation.

Le comité des statistiques a notamment pour missions de proposer des initiatives ayant trait à la conception et à l’application des recommandations en termes de statistiques du tourisme, de favoriser la comparabilité des statistiques du tourisme à l’échelle internationale, d’appuyer les efforts d’intégration des données dans le cadre d’un système national du tourisme et d’aider les pays membres de l’OMT dans leurs démarches visant à améliorer leurs systèmes nationaux de statistiques.

Le comité du budget de la Commission pour l’Afrique examine notamment l’exécution du budget et du programme de travail, évalue et vérifie systématiquement les produits et les prestations de la commission et traite à la demande du Conseil exécutif les recommandations formulées par le corps d’inspection et les commissaires aux comptes.

Créées en 1975 en tant qu’organes subsidiaires de l’Assemblée générale de l’OMT, les six commissions régionales, dont celle pour l’Afrique, se réunissent annuellement et permettent aux Etats membres de maintenir le contact entre eux et avec le secrétariat général de l’organisation entre les sessions de l’Assemblée générale, à laquelle les commissions régionales soumettent leurs propositions et expriment leurs préoccupations.

Le Maroc avait été élu, en septembre 2015 en Colombie, au Conseil exécutif de l’OMT pour un mandat de 4 ans lors de la 21e Assemblée générale de l’Organisation.