Côte d’Ivoire: réflexion sur l’instauration d’une obligation d’assurance «Tous risques chantiers»

Un atelier de réflexion sur l’instauration d’une obligation d’assurance «Tous risques chantiers (TRC)» s’est ouvert, mardi à Abidjan, avec la participation des acteurs des BTP (Bâtiments et travaux publics) ainsi que des assureurs sous l’égide de la Direction générale du Trésor et de la comptabilité publique, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Dans un discours d’ouverture des travaux, le Directeur général adjoint du Trésor et de la comptabilité publique Bafétégué Sanogo a souligné les enjeux de cette réflexion en rappelant l’actualité ivoirienne de ces dernières années marquée par l’effondrement de plusieurs immeubles pendant ou après leur construction.

« Ces accidents de chantiers ont évidemment leur lot de dégâts matériels et même corporels, puisqu’il y a eu malheureusement des pertes en vies humaines », a-t-il déploré. 

Face à ce constat, combiné au défaut de couverture par des contrats d’assurance sur ces immeubles, a poursuivi M. Sanoogo, « il apparait logique de réunir l’ensemble des acteurs du secteur afin de réfléchir sur l’instauration d’une obligation d’assurance +Tous risques chantiers+».

Selon lui, cette obligation viendra combler un défaut de couverture d’assurance tous risques chantiers tout en permettant d’améliorer la qualité des ouvrages et la sécurité des personnes. 

Cet atelier de deux jours invite à une prise de conscience face à une problématique économique et sociale, mais aussi donnera l’occasion de recueillir les préoccupations de l’ensemble des acteurs et professionnels du secteur des BTP, ce pour une mise en œuvre de cette obligation d’assurance.

« Je voudrais en conséquence demander à l’ensemble des acteurs, notamment les compagnies d’assurances sur la nécessité de proposer des couvertures adaptées aux besoins des entrepreneurs et autres professionnels du BTP », a ajouté le Directeur général adjoint du Trésor.

Poursuivant, M. Sanogo a expliqué qu’il s’agira certes d’une assurance obligatoire pour certains types de chantiers qui seront définis au cours de ces réflexions, mais il importe pour les assureurs de proposer des produits plus adaptés aux besoins des acteurs avec des procédures d’indemnisation clairement définies.

Les différentes étapes du processus de construction d’un ouvrage, l’état des lieux des effondrements d’immeubles en Côte d’Ivoire, les risques couverts, les personnes à assujettir et ouvrages concernés par l’obligation d’assurance TRC, l’étendue de la garantie TRC, les difficultés liées à l’indemnisation en matière d’assurance, les sanctions encourues en cas de non-respect de l’obligation d’assurance TRC et le contrôle de l’obligation d’assurance sont les huit communications qui meubleront les travaux.

L’Economie, sujet dominant dans la presse congolaise

Les journaux congolais de ce mardi font la part belle à l’actualité économique dominée par le projet du complexe industriel et commercial de Brazzaville mais aussi de l’impact du Forum Investir en Afrique.Le journal Les dépêches de Brazzaville informe qu’ « une unité de montage de tracteurs agricoles (sera installée) à la Zone économique spéciale de Maloukou ». Le quotidien national précise que l’unité d’assemblage de tracteurs de la société Camaco aura une « capacité de production estimée à 250 engins par mois ».

A en croire Les dépêches de Brazzaville, « ce projet s’inscrit dans le cadre des initiatives de diversification de l’économie à travers l’industrie et l’agriculture ». De son côté, Le patriote renseigne que « l’accord a été signé le 11 septembre dernier en marge du Forum Investir en Afrique par Gilbert Ondongo, le ministre congolais de l’Economie et de l’Industrie, Claude Wilfried Etoka, le Président Directeur Général d’Eco-Oil et de Cai Jibo, le représentant de la société chinoise Yto ».

Poursuivant, ce journal souligne que « l’usine sera opérationnelle dans une année. De l’avis de La Semaine Africaine, « le Congo renoue enfin avec l’industrie ».

Le patriote, revenant sur le Forum Investir en Afrique, qui s’est tenu du 10 au 12 septembre à Brazzaville, fait noter que « cette messe a été un haut lieu du débat sur la diversification économique et la création d’emplois ».

Naufrage au large de Dakar : quatre morts et 37 rescapés

Trente-sept personnes de plusieurs nationalités ont été évacuées, ce mardi matin, de l’îlot Sarpan où elles venaient de passer la nuit après que leur pirogue a chaviré, faisant quatre morts parmi les passagers de l’embarcation.Les victimes de ce drame, survenu lundi aux environs de 20h et aux abords de l’îlot Sarpan (6,2 km au large de Dakar) sont tous des Sénégalais, dont deux agents des parcs nationaux.

Au total 41 passagers, pour la plupart des touristes, avaient pris place à bord de l’embarcation et, selon le Lieutenant-colonel Michel Diatta des Sapeurs-pompiers, cité par L’Observateur (privé), le chavirement de la pirogue serait causé par la pluie, tombée plusieurs heures, lundi après-midi et jusque dans la soirée, sur la capitale sénégalaise.

Parmi les passagers, il y avait plus d’une vingtaine de Sénégalais, six Français, deux Allemands, deux Suédois et un Bissau-guinéen.

De passage avec son cortège, le président de la République Macky Sall s’est arrêté à Soumbédioune pour suivre les opérations de secours, non sans donner des instructions au ministre de l’Intérieur Aly Ngouille Ndiaye.

Le ministre de la Pêche Aminata Mbengue Ndiaye, son collègue des Forces Armées Sidiki Kaba, Alioune Badara Cissé, le Médiateur de la République ainsi que le Préfet de Dakar se sont également rendus sur les lieux du sinistre.

L’îlot Sarpan, qui fait partie des Iles de la Madeleine, est situé à quelques encablures de la célèbre plage de Soumbédioune à Dakar. Des sociétés dont Hertz Loisirs d’Aimé Sène y organisent fréquemment des excursions pour des clients désireux d’admirer la riche biodiversité de cet endroit protégé.

Terminal à conteneurs de Douala : le nouvel opérateur propose 357 milliards à L’Etat camerounais

L’opérateur italo-suisse Terminal Investment Ltd (TIL), désigné nouvel opérateur provisoire du terminal à conteneurs du port de Douala, la métropole économique camerounaise, s’est proposé de payer 357 milliards FCfa à l’État sur 15 ans à l’État pour s’octroyer ce marché pour une durée de 15 ans, selon une note de synthèse du Port autonome (PAD) parvenue mardi à APA.Ce montant, rapproché à celui actuel du consortium franco-danois Bolloré-APM Terminals (APMT), soit 62 milliards FCfa, et dont le mandat est déclaré échu à fin décembre prochain, fait apparaître un avantage en revenus de l’ordre de +576%.

Dans le même ordre d’idées, TIL, arrivé en tête de la phase de sélection devant Dubai Ports World (DPW), soit 95,5/100 contre 75,5/100, a proposé au PAD un programme d’investissements de 153 milliards FCfa (+294%) pour une concession de 15 ans contre 52 milliards FCfa pour la concession actuelle d’APMT évoluant sous la dénomination de Douala International Terminal (DIT).

Les avantages proposés par TIL, par rapport au partant, concernent également les redevances de concession (+576%), alors que la participation nationale au capital passe à 45%, au lieu des 6% et 2,5% jusque-là concédés respectivement au PAD et aux nationaux.

Reste que le concessionnaire partant, depuis peu, a entrepris de dénoncer une «tentative d’éviction, en dehors des voies juridiques et règlementaires» alors que son contrat avec le PAD, de 15 ans initialement, a été prorogé jusqu’en 2023.

En activité depuis 2005, APMT dénonce en effet le fait d’avoir été écarté, en janvier 2019, de la phase pré qualification pour la désignation d’un nouveau concessionnaire pour la même prestation. Il continuait, ces dernières semaines, l’espoir d’être remis en scelle depuis que, le 16 août 2019, le tribunal administratif de Douala, saisi par DIT, a pris une ordonnance suspendant le processus de désignation d’un nouveau concessionnaire sur cette place portuaire, une sentence contre laquelle le PAD a aussitôt formé un pourvoi.

Parallèlement, le groupement logisticien-armateur a engagé une procédure internationale d’arbitrage à Paris et qui, selon le directeur du groupe Bolloré pour la région golfe de Guinée, Mohamed Diop, «suit son cours».

La marche avortée des syndicats fait la une des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce mardi commentent largement, la marche des syndicats, empêchée, la veille à Ouagadougou par la police.Aujourd’hui au Faso (privé) mentionne à sa Une : «Journée de protestation de l’UAS (Unité d’action syndicale) et des OSC (Organisations des de la société civile) : Pluie de lacry sur les manifestants».

«Marche-meeting du 16 septembre : les manifestants gazés à Ouagadougou», affiche, de son côté, le quotidien privé Le Pays qui informe également que «les marcheurs (ont été) contraints de changer d’itinéraire à Bobo».

Le même journal rapporte que lors de la marche-meeting à Koudougou (capitale de la région du Centre-ouest), «l’impérialisme français (a été) dénoncé».

A ce sujet, L’Observateur Paalga, le plus ancien des quotidiens privés burkinabè, renseigne qu’à Koudougou, la lettre de protestation n’a pas trouvé de destinataire, soulignant qu’à Ouagadougou, la marche a été «dispersée au lacry».

C’est à juste titre que L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso (2e capitale du Burkina Faso), fait remarquer dans sa rubrique ‘’Autant le dire » que «C’est à Ouaga que le gouvernement a bandé les muscles».

Le quotidien national Sidwaya, pour sa part, met en exergue : «Marche non autorisée du 16 septembre : la police disperse les manifestants à Ouagadougou».

Dans son commentaire ‘’Trait de plume », le journal parle de «la responsabilité syndicale», faisant observer qu’«alors que l’opinion publique nationale dans son intégralité convient que l’heure est grave au pays des Hommes intègres, l’atmosphère, ces derniers jours, a été polluée par les guerres que se sont livrées les centrales syndicales sur fond de marche-meeting, décrétée par une aile».

Pour l’éditorialiste de Sidwaya, le Burkina Faso est à un tournant historique majeur.

Par conséquent, poursuit-il, «le pays que nos ancêtres nous ont légué au prix du sang et de la sueur surtout dans la période difficile des années 1932-1947, mérite mieux que les foires d’empoigne et les querelles de chiffonniers auxquelles nous assistons actuellement».

Économie, grève des avocats et politique en couverture des journaux camerounais

Les journaux camerounais parus mardi se penchent sur l’éviction du groupe Bolloré de la gestion du terminal à conteneurs du port de la métropole économique, Douala, mais également sur la grève des avocats débutée la veille et les tractations en vue de la tenue du Grand dialogue national, censé ramener la paix dans les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.C’est un véritable coup de tonnerre, qui s’affiche en couverture de Cameroon Tribune, Expression Économique, InfoMatin, Mutations, Le Messager, Le Quotidien de l’Économie et Le Point Hebdo : la désignation groupe italo-suisse Terminal Investment Limited (TIL) comme adjudicataire provisoire de la concession du terminal à conteneurs du Port autonome de Douala.

Cette désignation vient ainsi, rappellent Expression Économique et Le Quotidien de l’Économie, mettre fin à la concession attribuée en 2005 au consortium franco-danois Bolloré-APM Terminals, et dont le contrat a récemment été prorogé jusqu’en 2023.

Il s’agit d’un feuilleton plein de rebondissements, renchérit InfoMatin, la partie camerounaise s’étant engagée, dans cette prorogation, à permettre au concessionnaire d’amortir ses investissements constitués d’une « contribution exceptionnelle » de 24 milliards FCfa, de l’augmentation des actifs des nationaux dans le capital, le doublement de la redevance à verser au pays ainsi que la réalisation d’investissements supplémentaires à hauteur de 20 milliards FCfa.

Cette fin de contrat annoncée, précise Mutations, s’est déjà transportée à la fois au tribunal administratif de Douala et dans une procédure d’arbitrage à Paris, où le groupe Bolloré se plaint d’avoir été «injustement» mis à l’écart.

En attendant l’épilogue, forcément palpitant, de ce roman le quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune, qui au passage n’évoque pas un seul instant le nom de Bolloré-APM Terminals, s’intéresse au sort des employés de l’opérateur partant, dans le cadre d’un changement de concessionnaire, avec un processus prévoyant «un transfert des actifs, du personnel, etc.».

Mais si cette publication s’avère pudique, sur cette question qui fâche, elle est par contre prolixe sur le Grand dialogue national pour la sortie de la crise sécessionniste anglophone : elle lui consacre, en dehors de sa grande manchette, pas moins de 8 pages intérieures pour rendre compte des consultations engagées à ce sujet par le Premier ministre, Joseph Dion Ngute, ainsi que l’adhésion massive des forces vives à cette initiative du président Paul Biya.

Son confrère Mutations s’adonne au même exercice, avec quelques variantes allant dans le sens d’un certain pessimisme, de la part de la classe politique et de la société civile. Quant à Le Jour, il fait le choix de l’évocation de la rencontre Tripartite de fin 1991 lorsque le régime, pris à la gorge par l’opposition et la rue, engagea une grande palabre pour sortir des «années de braise» d’où sortit, selon les termes du philosophe Sindjoun Pokam, «un compromis boiteux».

Le pouvoir joue à pile ou face, prolonge l’hebdomadaire Diapason, lui qui a plus que jamais les clés de la paix et de la cohésion nationale. Il est maintenant clair que Paul Biya a tendu un gros piège à son Premier ministre, constate The Guardian Post pour qui Joseph Dion Ngute, en poste depuis le début de l’année, ne devra son maintien à la tête du gouvernement que par son habileté à manœuvrer pour tirer son patron de la mauvaise passe.

Pendant ce temps, notent Mutations et Expression Économique, à propos de la grève des avocats, les prétoires sont restés sans robe noire lundi, premier jour du mouvement d’humeur des auxiliaires de justice. «Prétoires morts au Cameroun», titre Le Messager, au moment où Le Jour indique que toutes les audiences prévues ont été renvoyées, les prévenus en payant pour leur part le prix.

Jusqu’ici, analyse «l’hebdomadaire du monde juridico-judiciaire» Kalara, l’équipe dirigeant du barreau n’a pas encore dévoilé les faits précis à l’origine de la résolution appelant au boycott des palais de justice, le Conseil de l’Ordre des avocats s’étant contenté d’invoquer des questions relatives à l’entrave à l’exercice professionnel et aux atteintes physiques contre les avocats.

Pour L’Épervier, tout ceci relève d’un chantage au gouvernement avec des initiateurs qui, tapis dans l’ombre, sont des soutiens avérés du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC, opposition), un parti qui a entrepris de dénoncer le «hold-up électoral» de la présidentielle du 7 octobre 2018 et dont les dirigeants sont derrière les barreaux pour, entre autres, des faits de rébellion.

La politique en taille patron dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus mardi à APA, traitent principalement du silence bruissant d’Idrissa Seck pourtant classé 2e à la présidentielle du 24 février 2019 mais aussi du dialogue politique national qui achoppe sur l’introduction du bulletin unique dans le processus électoral.
L’Observateur, notant l’absence d’Idrissa Seck, chef de file du parti Rewmi (le pays en langue wolof, opposition), essaye de percer les « secrets de la retraite » de l’ancien Premier ministre. Interviewé par ce journal, Moussa Diaw, enseignant-chercheur en Sciences politiques à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis (nord) soutient : « Le silence d’Idrissa Seck est inquiétant. En tant que leader politique, il ne s’est pas prononcé sur des questions importantes, notamment l’affaire du pétrole et du gaz, sur les inondations, l’insécurité et les accidents de la circulation. C’est un vide qui est peut-être volontaire mais ne me semble pas être une bonne stratégie ».

A en croire Mamadou Diouma Diallo, Docteur en Communication cité par L’Observateur, « la politique, c’est la praxis mais c’est aussi le lexis et l’intelligence du contexte pour être dans le bon tempo de la communication. L’homme politique Idrissa Seck est un très bon orateur qui maîtrise les leviers de la rhétorique. C’est aussi l’un des rares, dans le (champ) politique sénégalais, à avoir son propre agenda de communication qui ne surfe pas sur l’actualité et qui observe le silence quand tout le monde veut prendre la parole ».

WalfQuotidien en déduit que le natif de Thiès (70 km à l’est de Dakar) est une « énigme ». Pour ce journal, « Idrissa Seck est actuellement l’opposant absent le plus présent sur la scène médiatique. Alors que les opposants sont vent debout contre le président (de la République) Macky Sall, il est accusé de pactiser avec le pouvoir. Le tout, sur fond d’un silence intriguant ».

De son côté, Sud Quotidien informe que « la Commission cellulaire chargée de conduire les travaux de concertation sur le processus électoral va tenir aujourd’hui (mardi) sa 25e réunion de travail consacrée à l’introduction du bulletin unique ». Toutes choses qui font dire à ce journal que « la majorité joue à l’arbitre » puisque « le Général à la retraite Mamadou Niang, président de ladite commission, va tenter d’obtenir l’accord de la majorité, le seul des trois acteurs du dialogue politique (les deux autres sont l’opposition et les non-alignés) à rejeter le bulletin unique ».

Sur un tout autre sujet, L’Observateur annonce le « chavirement d’une pirogue aux Iles de la Madeleine (situées au large de Dakar) ». Poursuivant, ce quotidien indique qu’« ils sont 39 passagers au départ de la pirogue pour une excursion dans les Iles de la Madeleine. Au moment du retour, la forte pluie a fait chavirer l’embarcation. Le bilan provisoire fait état de 4 morts et  35 rescapés qui sont obligés de passer la nuit (du lundi au mardi) à l’ilot Sarpan ».

L’AS note aussi que « l’hécatombe continue » sur les routes du pays. « Des riverains de Petit Mbao et de Hann (des communes de Dakar) ont eu un réveil brutal, hier lundi. Trois accidents de la circulation, dont un particulièrement grave, (y) ont été enregistrés. Le bilan provisoire fait état de 3 décès et de 29 blessés ». 

Football : le Sénégal défiera le Brésil le 10 octobre prochain (officiel)

La sélection nationale du Sénégal va affronter celle du Brésil en match amical le 10 octobre prochain à 12 heures GMT au stade national de Singapour, a annoncé la Confédération Brésilienne de Football (CBF) sur son compte Twitter visité ce mardi à APA.

« Nous avons choisi deux des meilleures équipes africaines parce que ce sont des affrontements de haut niveau et contre une école (de football) que l’équipe nationale brésilienne a peu rencontré ces dernières années. C’était un souhait de la Commission technique », a déclaré Juninho Paulista, le Coordinateur de la Seleção.    

Les Auriverde, après leur face-à-face avec les Lions,  joueront contre le Nigeria le 13 octobre prochain dans le même stade de Singapour ayant une capacité de 55.000 spectateurs.

La Côte d’Ivoire abritera en 2020 le Forum mondial «Investir dans le tourisme en Afrique»

La Côte d’Ivoire a été désignée pour abriter en 2020 le premier Forum mondial «Investir dans le tourisme en Afrique» qui mobilisera plus de 3000 participants.La décision a été prise la semaine dernière à la 23è Assemblée générale de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT) tenue à Saint-Pétersbourg en Russie, rapporte le ministère ivoirien du Tourisme et des loisirs dans une notre reçue à APA, mardi.

« Cet évènement qui réunira des investisseurs, des bailleurs et des fonds de soutien permettra à ceux-ci de découvrir  notre pays riche de sa diversité », souligne le ministre ivoirien du Tourisme et des loisirs, Siandou Fofana, se félicitant de la «confiance» de la communauté internationale « en l’industrie touristique et des loisirs de la Côte d’Ivoire.

Ce Forum, précise-t-il, « permettra à cet important secteur de saisir les opportunités, de vendre ses atouts et de tirer profit de la présence massive de tant d’investisseurs privés et multilatéraux, bailleurs, fonds d’investissements, banques… ».

 Pendant une semaine, la Côte d’Ivoire, deviendra au cours de ce rendez-vous, la capitale mondiale de l’économie touristique avec les acteurs mondiaux et la presse internationale, conclut M. Fofana.

Jusque-là, le seul forum du genre dénommé Investour se tient chaque année à Madrid en Espagne qui abrite le siège de l’OMT, en marge de l’un des plus grand Salon mondial dédié au tourisme dénommé Fitur.

Le tourisme a affiché 10,5% du Produit intérieur brut (PIB) dans le monde en 2018, démontrant ainsi que ce secteur est désormais un pilier essentiel de l’économie mondiale.

42ème session de l’EPU à Genève: les droits de l’Homme en Côte d’Ivoire passés en revue

Les efforts de la Côte d’Ivoire en matière de droits de l’Homme seront passés jeudi prochain en revue à Genève, lors de la 42ème session de l’Examen périodique universelle (EPU), une plateforme visant à apprécier l’évolution des droits humains des Etats membres de l’ONU.Les acquis de la Côte d’Ivoire dans le domaine des droits de l’Homme seront présentés par la Secrétaire d’Etat chargée des droits de l’Homme en Côte d’Ivoire, Aimée Zebeyoux. 

Elle conduit une forte délégation ivoirienne qui a quitté Abidjan dans la nuit de lundi à mardi pour Genève avec «pour mission, de fournir au Conseil des Droits de l’Homme, la réponse de la Côte d’Ivoire relative aux vingt recommandations ayant fait l’objet de report  lors de la présentation du rapport national ».

L’ultime objectif de ce mécanisme de « contrôle » du Conseil des droits de l’Homme est d’améliorer la situation des Droits de l’Homme dans tous les pays membres de l’ONU et de trouver des solutions aux violations des droits de l’Homme, où qu’elles se produisent, indique une note transmise à APA. 

Dans le cadre du troisième cycle de ce mécanisme, l’Etat de Côte d’Ivoire, avait présenté en mai dernier, son rapport du troisième cycle lors de la 33ème session du Groupe de travail sur l’Examen périodique Universelle (EPU). 

Au cours de cette présentation, deux cent quarante- huit  recommandations ont été faites à la Côte d’Ivoire et la majorité desdites recommandations a été acceptée par l’Etat de Côte d’Ivoire qui envisage d’améliorer les droits humains sur son sol.

Il ressort que quatorze de ces recommandations ont été notées et les réponses à vingt autres ont été reportées à la 42ème session du Conseil des Droits de l’Homme, prévue du 09 au 27 septembre 2019, souligne la note transmise à APA.

En préparation du passage de la Côte d’Ivoire à cette session, le Secrétariat d’Etat chargé des Droits de l’Homme a pris le soin d’organiser des ateliers de restitution et de consultation avec le Conseil National des Droits de l’Homme, les organisations de la société civile, la presse et le corps diplomatique.

CPI: des victimes saluent l’appel contre l’acquittement de Gbagbo et Blé Goudé

Le Collectif des victimes en Côte d’Ivoire (CVCI) salue la décision d’appel de la Cour pénale internationale (CPI) contre l’acquittement de Laurent Gbagbo et son co-accusé Charles Blé Goudé, a dit lundi à APA son président, Issiaka Diaby.« On salue cette action, c’est une suite logique, parce que les victimes risquaient de voir leurs droits violés et la crédibilité de la Cour pénale internationale, entamée », a déclaré Issiaka Diaby, en réaction de l’appel de la procureure contre l’acquittement de MM. Gbagbo et Blé Goudé.

Selon lui, « si madame la procureure n’avait pas agi ainsi, c’est les fondamentaux de la Cour pénale internationale qui allaient être atteints ». Il a en outre invité la juridiction et le procureur à travailler en synergie avec les acteurs sur le terrain pour « corriger les manquements ».

« Heureusement que la Cour reconnaît qu’ il y a eu des victimes. Et s’il y a eu des victimes, qui est à l’origine, c’est Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé », a-t-il clamé, souhaitant que les victimes obtiennent « justice et réparations ».

Kouadio Konan Bertin dit KKB, un cadre du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, opposition), avoue ne plus rien comprendre, personnellement, dans le fonctionnement de la Cour pénale internationale.

« Des gens sont innocentés, il y a une volonté manifeste de les maintenir loin de leur pays, je ne comprends plus rien à cette justice-là », a-t-il dit,  tout en insistant « je ne comprends vraiment plus rien sur les vraies intentions de la CPI ».  

Dans un communiqué, le Front populaire ivoirien (Fpi, parti fondé par M. Gbagbo), notamment la frange qui le reconnaît comme président, a soutenu que la procureure, Mme Fatou Bensouda a « décidé d’assumer un rôle politique » dans cette affaire.

« Nous allons donc nous employer à lui donner la réponse politique qui convient à cet acharnement », affirme le parti qui se dit « serein et confiant pour la suite des événements dans la mesure où l’innocence de Gbagbo et Blé Goudé a été établie et reconnue par la Chambre de 1ère instance ».

Le FPI (camp Gbagbo) estime qu’ « il n’y a donc pas de raison que le droit ne soit pas dit par les juges de la Chambre d’appel. C’est pourquoi le peuple de Côte d’Ivoire est déjà engagé dans la dynamique de paix et de réconciliation ».

« La procureure n’a jamais fait reposer sa démarche sur des principes de justice, mais sur de la politique » et « les observateurs attentifs qui ont suivi ce procès depuis huit ans le savent », soutient le parti de M. Gbagbo. 

Pour le président du Conseil d’administration de la Coalition ivoirienne de la Cour pénale internationale (CPI), Ali Ouattara, cette décision juridique qui suit son cours, devrait permettre d’apporter des éléments nouveaux. 

Le bureau de la procureur dans l’affaire Gbagbo et Charles Blé Goudé a déposé lundi l’acte d’appel. Il aura « désormais 30 jours pour le dépôt de son mémoire d’appel détaillant les motifs juridiques  de son appel (en tout 90 jours depuis la notification de la décision d’acquittement) ».

Après avoir reçu le mémoire d’appel du Procureur et entendu les points de vue des parties sur les motifs d’appel, les juges de la Chambre d’appel examineront ensuite si la décision en première instance doit être confirmée ou non, mentionne le texte de la CPI.

Lancement du Prix de l’innovation dans le domaine des hydrocarbures et de l’énergie

La première édition du Prix de l’innovation dans les domaines des hydrocarbures et de l’énergie a été lancée, lundi à Abidjan, par le ministre ivoirien du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables, Abdourahmane Cissé.Ce Prix qui est en « ligne avec la vision du Président de la République et du Gouvernement », vise à soutenir, valoriser et développer l’innovation technologique et l’entreprenariat notamment parmi les jeunes, a expliqué le ministre Cissé.

A ce concours, deux prix seront décernés. Il s’agit du Prix  hydrocarbures doté d’une enveloppe de 10 millions de FCFA pour le lauréat  et du Prix énergie doté également d’une enveloppe de 10 millions FCFA, avec à la clé un accompagnement du ministère du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables pour une meilleure implémentation des projets retenus.

Ce Prix s’adresse aux personnes physiques ou morales, ayant des projets novateurs en énergie électrique, énergies renouvelables et hydrocarbures. Il s’agit des « projets déjà développés ou en gestation », a précisé le président du groupe de travail de ce Prix, Ambroise Niamien.

« Nous sommes en partenariat avec  l’Office Ivoirien de la Propriété intellectuelle (OIPI). Nous allons veiller à ce que les dix finalistes qui viendront présenter leur projet, que chacune de leur idée soit enregistrée pour éviter tout problème» de piratage, a rassuré le ministre Abdourahmane Cissé.

Les candidatures sont recevables, pendant deux  mois, c’est-à-dire du 16 septembre au 16 novembre 2019, sur le site web du ministère: www.energie.gouv.ci. Ensuite, les dossiers seront analysés par le Jury qui retiendra dix finalistes pour les deux Prix.

Concernant les membres du jury, ils seront sélectionnés parmi les personnes reconnues du secteur privé et para-publiques des secteurs hydrocarbures et énergie mais aussi du secteur de la finance et du capital investissement.

« Les futurs candidats sont donc appelés à faire valoir leur génie créateur pour une exploitation durable et à moindre coût des ressources énergétiques au bénéfice de nos populations », a lancé Abdourahmane Cissé, ajoutant que « nous voulons, à travers ces prix de l’innovation, encourager l’entrepreneuriat et l’innovation +made in Côte d’Ivoire+ au sein de notre jeunesse et booster la création d’emplois ».

Ce Prix qui sera remis en décembre prochain s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des recommandations du séminaire organisé, à Yamoussoukro, les 15 et 16 juillet 2019 par le ministère du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables autour du thème, «Etat des lieux et perspectives des secteurs pétrole et énergie ».

Ces assises sanctionnées par douze mesures fortes, avaient en effet recommandé, d’encourager et d’aider à l’émergence d’une nouvelle génération de chercheurs et jeunes prodiges ivoiriens dans les secteurs du pétrole et de l’énergie.

Terminal Investment Ltd s’empare du terminal à conteneurs du port de Douala

Le groupement italo-suisse Terminal Investment Limited a été désigné comme adjudicataire provisoire de la concession du très disputé terminal à conteneurs du port de Douala dès le 1er janvier 2020, a appris APA lundi.Les discussions en vue de la finalisation dudit contrat, qui vise la rénovation, la maintenance et l’exploitation de ladite place, «vont débuter sans délai», indique un communiqué du directeur général du Port autonome de la métropole économique (PAD) du Cameroun, Cyrus Ngo. Cette décision met fin à la concession jusque-là confiée au consortium franco-danois Bolloré-APM Terminals, en activité depuis 2005.

Ces dernières semaines, ledit concessionnaire a entrepris de dénoncer une «tentative d’éviction, en dehors des voies juridiques et règlementaires» alors que son contrat, de 15 ans initialement, a été prorogé jusqu’en 2023.

Interrogé en début septembre dernier le directeur du groupe Bolloré pour la région golfe de Guinée, Mohamed Diop, avait en effet marqué son étonnement de voir le consortium franco-danois a été écarté, en janvier 2019, de la préqualification pour la désignation d’un nouveau concessionnaire pour la même prestation.

«Nous contestons les critères non communiqués de la mise en concurrence qui nous évincent de Douala, et demandons à être traités selon les lois et règlements du Cameroun», avait-il alors expliqué, prenant l’exemple d’une sélection détentrice du trophée de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football, mais à laquelle on refuse le droit de disputer les éliminatoires pour remettre son titre en jeu. «Nous allons nous battre par toutes les voies légales, afin que la transparence règne dans le processus en cours», avait-il annoncé.

Le 16 août dernier, le tribunal administratif de Douala, saisi par Douala International Terminal (DIT), nom sous lequel exerce le groupement logisticien-armateur Bolloré-APM Terminals, avait pris une ordonnance suspendant le processus de désignation d’un nouveau concessionnaire sur cette place portuaire, une sentence contre laquelle le PAD a formé un pourvoi. Parallèlement, une procédure internationale d’arbitrage a été engagée par l’opérateur, et selon Mohamed Diop, «suit son cours à Paris».

Guinée : quiproquo à la CENI sur la date des législatives

Quelques heures après l’annonce du président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) ce lundi, proposant la tenue des élections législatives le 28 décembre 2019, les sept commissaires issus de l’opposition membres de l’institution rejettent la date.Dans une déclaration à la presse, les sept commissaires ont indiqué qu’un travail « technique objectif » avec la présence de « la quasi-totalité » des commissaires et « plusieurs assistants techniques de la CENI » a été effectué.

« Il est apparu que les élections législatives ne pouvaient être organisées qu’au mois de mars 2020 », écrivent-ils, ajoutant que malgré tout, le président de la CENI soutenu par certains commissaires, compte imposer une date dans l’année 2019, dans le seul objectif de respecter la dernière déclaration du président de la République.

Pour ces acteurs, vouloir organiser les élections législatives d’ici à la fin de l’année 2019, « c’est vouloir biaiser le processus électoral ».

Au sortir d’une réunion dans la journée de ce lundi avec le Premier ministre dans le cadre des concertations instituées par le chef de l’Etat, Alpha Condé, le président de la CENI, Me Salif Kébé a proposé la tenue des législatives le 28 décembre 2019.

« Le 28 décembre est la date que nous avons pu trouver en plénière. Elle est tenable et le Premier ministre a pris acte », a laissé entendre Me Kébé, soulignant que la majorité des 17 commissaires ont approuvé la date.

Paul Biya précise les thèmes du Grand dialogue national

Le chef de l’État camerounais, Paul Biya a décliné, lundi, les grandes thématiques du Grand dialogue national, annoncé pour fin septembre et sensé mettre un terme à la crise sécessionniste anglophone.Dans un tweet publié sur le compte officiel de la présidence de la République, il précise que cette grande palabre s’articulera autour du bilinguisme, de la diversité culturelle et de la cohésion sociale, de la reconstruction et du développement des zones touchées par le conflit, du retour des réfugiés et des personnes déplacées, du système éducatif et judiciaire, mais aussi de la décentralisation et du développement local.

Ces précisions devraient mettre un terme aux spéculations, surenchères et exigences, émanant principalement de l’opposition et de la société civile qui demandent que le dialogue national soit inclusif et présidé par une personnalité neutre, qu’il élucide en priorité les racines profondes de la crise anglophone, que la forme de l’État soit inscrite dans l’ordre du jour en vue de l’adoption d’une nouvelle Constitution.

Les mêmes exigent la déclaration d’un cessez-le-feu, l’amnistie générale et la mise à l’écart des forces de défense et de sécurité, qui «ne sauraient faire partie du dialogue national inclusif, qui est essentiellement politique».

Un incendie créé la panique dans un immeuble du centre des affaires d’Abidjan

Un incendie s’est déclaré, lundi après-midi, au quatrième étage de l’immeuble Alpha 2000 au Plateau dans le centre des affaires d’Abidjan créant la panique chez les travailleurs de ce bâtiment qui abrite une grande institution financière.Selon des agents de sécurité privée interrogés sur place par APA, la promptitude des sapeurs-pompiers militaires a permis de faire évacuer les travailleurs du bâtiment. L’incendie dont l’origine n’est pas encore officiellement connue,  a été vite circonscrit par les soldats du feu.

Nouakchott condamne les récentes attaques contre des installations pétrolières saoudiennes

Le gouvernement mauritanien a condamné les deux attaques lancées samedi contre des installations pétrolières saoudiennes, selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération rendu public lundi.« Nous condamnons avec force cette agression qui vise la sécurité et la stabilité du Royaume ainsi que les approvisionnements mondiaux en énergie », a indiqué le communiqué.

Deux attaques aux drones ont visé samedi deux installations pétrolières dans les sites d’Abqaiq et Khurais du géant Aramco en Arabie saoudite et provoqué des incendies.

Avant d’être maitrisés, ces incendies ont abouti à la suspension provisoire de la production sur les sites attaqués et provoqué l’interruption de la production de 5,7 millions de barils de brut, soit environ 50 % de la production totale d’Aramco.

Dans son communiqué, la Mauritanie a « dénoncé avec force » cette agression, affirmant sa « solidarité entière avec le Royaume d’Arabie Saoudite ».

« Nous apportons notre soutien » à Riad « dans tout ce qui est de nature à garantir son droit légitime à défendre sa sécurité et l’intégrité de son territoire », a-t-elle ajouté.

Les attaques en question ont été revendiquées par la milice houthiste appuyée par l’Iran au Yémen.

La Mauritanie entretient des relations diplomatiques complètes avec l’Iran, mais elle soutient publiquement l’Arabie saoudite, le principal rival de celui-ci dans la région.

Le procureur de la CPI fait appel contre l’acquittement de Gbagbo et Blé Goudé

Le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) a fait lundi appel contre l’acquittement de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo et de son co-accusé Charles Blé Goudé, indique une note de l’institution transmise à APA.Le Bureau du procureur dans l’affaire Gbagbo et Charles Blé Goudé a déposé « l’acte d’appel aujourd’hui » et aura « désormais 30 jours pour le dépôt de son mémoire d’appel détaillant les motifs juridiques  de son appel (en tout 90 jours depuis la notification de la décision d’acquittement) », souligne la note.

Après avoir reçu le mémoire d’appel du Procureur et entendu les points de vue des parties sur les motifs d’appel, les juges de la Chambre d’appel examineront ensuite si la décision en première instance doit être confirmée ou non, mentionne le texte.

La Chambre d’appel va définir les dates pour les déposions de ces soumissions, et peut parfois ordonner la tenue d’audiences en appel, si nécessaire, poursuit la note.   

Les affaires Gbagbo-Blé Goudé ont été jointes le 11 mars 2015. Le procès s’est ouvert le 28 janvier 2016 et le 15 janvier 2019, la Chambre de première instance I, à la majorité, les a acquittés de toutes les charges de crimes contre l’humanité prétendument perpétrés en Côte d’Ivoire en 2010 et 2011.

Le 1er février 2019, la Chambre d’appel a imposé des conditions à la mise en liberté suite à leur acquittement de M. Gbagbo et M. Blé Goudé. L’ex-chef d’Etat a été accueilli à Bruxelles, tandis que son co-accusé Blé Goudé est resté à La Haye.

Le 16 juillet 2019, la Chambre de première instance I a déposé les motifs complets de l’acquittement de MM. Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé.

La Fecafoot scelle définitivement le sort de la Ligue de football (communiqué)

Le président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), Seidou Mbombo Njoya, a publié lundi une décision constatant la composition du Comité technique transitoire (CTT) de la Ligue de football professionnel (Lfpc), mettant définitivement fin à toute éventualité de conciliation entre les parties.Composé de 5 membres, dont 2 représentants du Syndicat des clubs d’élite du Cameroun (Sycec), cette instance aura, jusqu’au 31 août 2021, en charge l’organisation des championnats nationaux de D1 et D2, tâche jusque-là dévolue à la Ligue.

Le CTT vient ainsi suppléer la «suspension avec effet immédiat» de la Lfpc, annoncée le 22 août par le bureau exécutif de la Fecafoot pour «violation grave de ces obligations». En réponse, le président de la Ligue, le général d’armée à la retraite Pierre Semengue, avait rejeté en bloc ces accusations, affirmant contre vents et marées qu’il restait en poste «jusqu’au 27 juillet 2020», date de la fin de son mandat.

Selon des sources proches du dossier, dimanche dernier le ministre des Sports et de l’Éducation physique, Narcisse Mouelle Kombi, séparément reçu en tête à tête les belligérants. Bien que rien n’ait filtré de ces entrevues, tout porte à croire que la Fecafoot a rejeté toute idée, ainsi que certains l’espérer, de réhabiliter la Ligue et son président, qui avait par ailleurs refusé le poste de président d’honneur de l’instance fédérale «avec un statut privilégié».

Présidentielle tunisienne: Kaïs Saïed et Nabil Karoui en tête (résultats provisoires)

Le candidat indépendant, Kaies Saïed et l’homme d’affaires, Nabil Karoui du parti Qalb Tounès, sont en tête du premier tour de l’élection présidentielle tunisienne du 15 septembre 2019, selon les résultats du dépouillement de 40% des procès-verbaux fournis lundi par l’Instance supérieure indépendante des élections (ISIE).Saïed et Karoui obtiennent respectivement 18,9% et 15,0% des suffrages exprimés.

Si les tendances se confirment, le second tour devra opposer deux candidats atypiques. Kaïs Saïed, un universitaire sans parti politique, mais connu pour ses critiques au système de gouvernance du pays, qui n’a tenu ni meeting ni conférence de presse.

D’autre part, Nabil Karoui, 56 ans, en prison depuis le 23 août pour blanchiment et fraude fiscale présumés, s’était résolu à faire sa campagne à partir de sa cellule.

Selon l’organe national chargé des élections qui poursuit la supervision des opérations de dépouillement et de comptage des voix, Abdelfattah Mourou est arrivé troisième du classement avec 13,1%, suivi du candidat indépendant Abdelkarim Zbidi qui obtient déjà 9,9% des suffrages.

Le Premier ministre Youssef Chahed du parti Tahya Tounès et Lotfi Mraihi de l’Union Populaire Républicaine ont recueilli respectivement 7,2 et % 7% des voix pour les 5è et 6è places.

Les 20 autres prétendants, dont deux qui s’étaient retirés de la course vendredi dernier, se retrouvent avec des pourcentages variant entre 6 et 0%.

Le taux de participation a atteint 45,02 %, selon le président de l’ISIE, Nabil Baffoun qui indique que ce chiffre s’établit à 19,7 % pour les Tunisiens résidant à l’étranger.

Hommages et inhumation de l’ancien président tchadien Lol Mahamat Choua

L’ancien président de la République du Tchad (avril-août 1980), Lol Mahamat Choua décédé dimanche à l’âge de 80 ans, a été inhumé lundi au cimetière musulman de Lamadji à la sortie nord de la capitale N’Djaména.En plus du deuil national de trois jours, le pays lui a rendu un hommage au cours d’une cérémonie à la place de la Nation de N’Djaména en présence du chef de l’Etat Idriss Déby qui l’a élevé à titre posthume au rang de la dignité de grand-croix de l’ordre national du Tchad. 

Plusieurs personnalités, sa famille biologique et politique lui ont rendu un hommage mérité. A sa mort hier, Lol Mahamat Choua était toujours député et président de son groupe parlementaire du RDP, de la troisième législature. 

Le président de l’assemblée nationale, Haroun Kabadi, dans son oraison funèbre, a rappelé que, Lol Mahamat Choua a été une figure emblématique de la classe politique tchadienne, un homme de consensus. 

Devenu président de la République dans les années 1980 par pur hasard alors qu’une dizaine des factions rebelles disputaient la capitale tchadienne, Lol Mahamat Choua entamera une véritable carrière politique à partir de 1990 avec sa toute première participation à l’élection présidentielle de 1996. 

Candidat malheureux, il devient député de sa ville natale de Mao (province du Kanem), au nord-ouest du pays, successivement en 1997, 2001 et 2011. La maladie l’a écarté de la scène politique en 2013.

Lol faisait partie des chefs de partis politiques arrêtés en février 2008 dont Ibni Oumar Mahamat Saleh, lors de l’assaut de la coalition rebelle sur N’Djaména. Sur les différents événements politiques dont il a été acteur ou observateur, Lol a toujours gardé le silence. 

Pour certains observateurs, la publication des mémoires de cet ancien chef d’Etat, serait une grande contribution à l’histoire politique du Tchad.

L’Ethiopie et les USA renouvellent leur partenariat contre la tuberculose

L’Ethiopie et les Etats-Unis d’Amérique ont officiellement signé un nouvel accord de partenariat visant à poursuivre leur collaboration contre la tuberculose dans ce pays d’Afrique de l’est, a appris APA lundi.Lia Tadesse, ministre d’Etat de la Santé et Sean Jones, Directeur de mission de l’Agence américaine pour le développement international (USAID) ont signé samedi la déclaration de partenariat dans le cadre duquel l’Ethiopie sera l’un des 30 pays cibles de la nouvelle initiative de l’USAID, dénommée « Global Accelerator to End TB » (Accélérateur mondial pour mettre fin à la tuberculose)

L’accélérateur mondial contre la tuberculose est un nouveau modèle utilisé par l’USAID pour mobiliser davantage de ressources auprès des pays partenaires, du secteur privé et d’autres organisations locales afin d’atteindre l’objectif des Nations Unies de traiter 40 millions de personnes dans le monde d’ici 2022.

L’accélérateur se concentrera sur les solutions générées localement qui adaptent la réponse de l’USAID à la tuberculose en fonction des patients et des communautés afin de mieux répondre à leurs besoins en matière de diagnostic, de traitement et de prévention.

Depuis 2000, l’USAID collabore étroitement avec le ministère de la Santé et les bureaux régionaux de la santé en Ethiopie pour renforcer le programme national de lutte contre la tuberculose.

En conséquence, l’Ethiopie a détecté et traité plus de deux millions de cas de tuberculose, ce qui a permis de réduire de plus de moitié l’incidence de la tuberculose et de près de 70% les décès liés à la tuberculose au cours des deux dernières décennies.

Les Etats-Unis sont le plus important fournisseur d’aide bilatérale au secteur de la santé en Éthiopie, avec environ 150 millions de dollars par an pour la tuberculose, le Vih/Sida, le paludisme, la santé maternelle, néonatale et infantile, la nutrition, l’eau, l’assainissement et l’hygiène.

Dans l’ensemble, les Etats-Unis ont fourni environ quatre milliards de dollars d’aide humanitaire et de développement à l’Ethiopie au cours des cinq dernières années.

Ouverture à Abidjan d’un séminaire du Réseau Think Tank UEMOA

Un séminaire couplé de promotion et de renforcement des compétences du Réseau Think Tank de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (RTT-UEMOA) s’est ouvert, lundi à Abidjan, la capitale économique ivoirienne.Ce séminaire se tient en séances plénières durant cinq jours avec la participation des  chercheurs dont les travaux auront été retenus, des personnes ressources, des étudiants et des représentants de la Commission de l’UEMOA.

Il vise à permettre aux doctorants et chercheurs des différents centres de recherche affiliés au RTT- UEMOA, de renforcer leur capacité et de valoriser leurs travaux de recherche par la présentation d’article.

« Les thèmes choisis à savoir, l’employabilité des jeunes et des femmes en milieu rural dans le Sahel, la réflexion sur l’avenir du Franc CFA, l’insécurité, l’instabilité et le retour à la paix au Sahel répondent parfaitement aux préoccupations de nos Etats à l’heure actuelle » a souligné à l’ouverture des travaux Pr Simplice Dion, Directeur de cabinet adjoint du ministère ivoirien de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique.

Poursuivant, il a adressé ses félicitations aux chercheurs dont les travaux ont été retenus sur les thématiques qui meubleront les travaux.  « Ces documents de qualité permettront sans doute d’éclairer les décisions qui seront prises par nos plus hautes autorités et contribueront ainsi grandement à la recherche de solutions aux problèmes que connaît l’UEMOA », a jouté Pr Dion.  

Dans le même élan, le Représentant résident de la Commission de l’UEMOA à Abidjan, Gustave Diasso et le président du Comité exécutif du RTT, Dr Cheikh Oumar Ba ont relevé les défis auxquels le continent est confronté.

« L’Afrique en général et notre Union en particulier font face à un défis extrêmement important, celui de la vulgarisation massive des recherches conduites dans les pays développés », a dit M. Diasso.

Pour lui, qu’il s’agisse du défis sécuritaire auquel nos Etats sont confrontés, de la monnaie unique issue de la volonté des Chefs d’Etat et de gouvernement en Afrique de l’Ouest ou encore du risque majeur que constitue le chômage des jeunes dans la région du Sahel, « les plus hautes autorités sont en attente de pistes de solution de la part de la communauté des chercheurs ».

Le Réseau Think Tank UEMOA, créé en 2016, a pour objectif principal de favoriser la collaboration, l’échange entre les institutions de recherche de l’espace UEMOA, la production, l’assimilation et la mise en commun des connaissances sur des problématiques communautaires ainsi que la mutualisation des efforts afin d’aider à la prise de décision de la Commission de l’UEMOA.

Dans le but d’avoir un réseau à l’échelle communautaire et d’étendre sa base de chercheurs, les institutions de recherche de la Guinée Bissau ont rejoint le RTT-UEMOA depuis mars 2018.

Le RTT-UEMOA compte une trentaine de centres et institutions de recherche de l’espace UEMOA. Le Plan stratégique du Réseau met l’accent sur les renforcements des capacités des membres du Réseau ainsi que sur la valorisation des résultats de leurs travaux de recherche.

Histoire générale du Sénégal : de l’exaltation à l’agitation rédactionnelle

Le projet de réécriture de l’histoire générale du Sénégal (HGS) semble devenir au fil des jours une patate chaude entre les mains de l’équipe du coordonnateur Iba Der Thiam, deux mois après la présentation des cinq premiers volumes imprimés dont certains passages soulèvent depuis quelques jours l’ire de certaines familles maraboutiques qui jugent que leur histoire a été faussement racontée.Médina Baye, foyer religieux du centre du pays fondé par  Ibrahima Niass (1900 – 1975), a été le premier à ruer dans les brancards après avoir lu dans l’un des tomes que leur ancêtre « Abdoulaye Niass (père d’Ibrahima Niass) appartient à l’école de Maodo », le fondateur de la cité religieuse de Tivaouane (ouest) plus connu sous le nom d’El Hadji Malick Sy.

Des écrits « déplacés » et « insultants », selon le porte-parole de la famille de Médina Baye, Mouhamadou Mahi Cissé, estimant dans le quotidien L’Observateur que « la commission a repris ce que les colons, les toubabs, avaient écrit sur l’histoire de notre pays ».

Dans la même veine, la famille Ndiéguène de Thiès a aussi pris le contre-pied des rédacteurs de la HGS qui affirment que leur aïeul « El Hadji Amadou Sakhir Ndiéguène fait partie de l’école de Maodo ».

Mais cela semblait être un problème d’interprétation aux yeux du Pr Iba Der Thiam, qui a répondu dans un communiqué où il reconnait toutefois certaines « erreurs ».

« Dire que telle ou telle personne appartient à l’école de tel autre signifie simplement qu’ils partageaient la même vision de l’Islam à travers leur commune appartenance à la Tidjaniyya. On peut être de la même école de pensée que quelqu’un, sans avoir été son élève. A titre d’exemple, nombreux sont les gens appartenant à l’école du libéralisme, sans avoir jamais été, ni un élève, ni un obligé des pères du libéralisme », a précisé le professeur agrégé d’histoire, ancien ministre et député.

Malgré son mea culpa, les critiques fusent depuis la semaine dernière et causent un branle-bas qui a même obligé les autorités à placer « sous haute surveillance » son domicile, selon la presse, de peur que des disciples de ces familles maraboutiques n’y fassent une descente musclée.

Pourtant au départ, en 2013, le « Projet de réécriture de l’Histoire générale du Sénégal, des origines à nos jours » avait été bien accueilli par le peuple sénégalais. La plupart considère que son histoire telle que contée par le colonisateur  ne correspondait pas à la réalité. D’où cette opportunité devant lui permettre d’avoir « une mémoire collective, consensuelle lui permettant de mieux se connaitre ».

Autre objectif du Pr Thiam et de son équipe dans cette réécriture « exhaustive » : la prise en compte d’une  « Histoire globale, plurielle, impartiale, ouverte à tous les spécialistes et experts disponibles, à la science reconnue, sans exclusive aucune ».

Mais certaines personnalités comme Ahmed Khalifa Niass (membre de la famille niassène) ont déploré le fait d’avoir été laissé à quai par le comité de rédaction, d’où toute cette mésaventure dont il fait l’objet actuellement.

Si cinq volumes imprimés ont été présentés le 16 juillet dernier au président Macky Sall, il reste selon le programme du comité 21 autres à terminer, et « auxquels il convient d’ajouter une série études et documents toponymiques et ethnonymiques, des dictionnaires, l’édition abrégée, une version numérique, des versions en langues nationales, une revue d’histoire pour le grand public ».

Lors de la cérémonie de réception des premiers volumes, le chef de l’Etat – qui n’a toujours pas donné son point de vue sur la polémique – avait préconisé qu’ils soient utilisés pour réviser les contenus des programmes scolaires et universitaires dans cette discipline.

Toutefois, beaucoup de personnes ont jugé légère la méthodologie utilisée par le comité de rédaction de la HGS pour mener ses recherches et enquêtes, dont certaines sources sont tirées de Wikipedia. 

De plus, un journaliste du quotidien L’Observateur souligne s’être « découvert chercheur dans l’Histoire du Sénégal », en retrouvant son article de 2017 dans les travaux alors qu’il n’a jamais été contacté par le comité.

« Cette polémique était prévisible car, dès que des intérêts sont touchés, les petits-fils de la famille concernée sortent pour se défendre », a analysé pour sa part le traditionaliste El Hadji Tall, égratignant au passage « les rédacteurs de ces ouvrages (qui) ont toujours pensé que l’histoire du Sénégal est détenue uniquement par les historiens qui ont été à l’école française ».

Ainsi, avec la tournure prise par les premières publications, le travail devient plus compliqué pour les initiateurs du projet, qui a bénéficié d’un concours financier officiel de 380 millions F CFA.

Pour l’historien Mbaye Thiam, enseignant à l’Université de Dakar, « il serait dommage qu’un projet de cette envergure soit pollué par des passions ».

Saluant en outre la renommée internationale de son confrère Iba Der Thiam dans le domaine de l’histoire, il prend la défense de ce dernier qui n’a pas « écrit tous les textes au point qu’on puisse lui reprocher tous les supposés manquements ».

Mais malgré le tollé soulevé, Iba Der Thiam, qui a par ailleurs promis de rectifier les « erreurs » mentionnées, semble se réjouir du fait que le projet « intéresse des Sénégalais qui le soutiennent dans leur écrasante majorité », ajoutant qu’il « pardonne à tous les manifestations d’humeur et les jugements de valeur tendancieux ou revanchards ».

La rentrée des classes en vedette dans les journaux béninois

Les quotidiens béninois parvenus lundi à APA traitent principalement de la rentrée des classes dans le pays, mettant surtout en exergue les nouvelles dispositions du président Talon pour une bonne année scolaire.« Année scolaire 2019-2020, c’est parti pour 9 mois », titre Fraternité là où L’Evènement Précis souligne que « écoliers et élèves retrouvent le chemin des classes ».

Selon le journal, le ministre des Enseignements maternel et primaire, Salimane Karimou, a invité tous les acteurs de l’école à adopter un esprit d’unité, maintenir le cap mais aussi partager les espérances et les attentes face aux défis de cette nouvelle année scolaire.

Celle-ci, précise-t-il, va essentiellement être marquée par des activités de renforcement de capacités des enseignants en vue de l’amélioration de la qualité de l’offre éducative, d’où « les prémices d’une année apaisée et fructueuse » selon L’Autre Vision.

C’est le  même constat qu’a fait la Presse du Jour, notant que le gouvernement du Nouveau départ a tout mis en œuvre pour assurer un bon retour des enfants à l’école. Les nouvelles mesures portent selon le journal sur les primes aux enseignants, les mutations à divers niveaux, la dotation en matériels didactiques, la négociation avec les partenaires sociaux et le démarrage des cantines scolaire.

La Nation précise que les élèves, à l’exception de ceux des rares écoles inondées, doivent pouvoir utiliser cette année la cantine scolaire conformément aux instructions du chef de l’Etat : « Ouverture immédiate des cantines à la demande du président Talon ».

Pour sa part, Info-Plus note que les parents se sont battus pour offrir kakis, stylos, sacs à leurs enfants malgré les complaintes liées à la conjoncture économique.

Football : l’Ivoirien Abdoul Titi Koné champion d’Afrique de Freestyle 2019

L’Ivoirien Abdoul Titi Koné a remporté le week-end dernier au Nigeria le championnat d’Afrique 2019 de football freestyle, une discipline libre mêlant l’acrobatie, la jonglerie et la gymnastique avec un ballon de football, a appris APA lundi sur place dans la capitale économique ivoirienne.C’est la deuxième année consécutive que l’Ivoirien remporte le titre de vainqueur du championnat d’Afrique de football freestyle. Le  meilleur freestyler africain a remporté ainsi la somme de 3000 dollars US, soit plus de 1.800.000 FCFA.

Les journaux camerounais à fond sur le futur Grand dialogue national

Les contours du Grand dialogue national, annoncé par le président Paul Biya pour la résolution de la crise sécessionniste anglophone et d’autres sujets cruciaux du pays, continuent d’animer les colonnes des journaux camerounais parus lundi au même titre que la grève des avocats.«Dialogue : la grande bousculade» est, sur fond de drapeau national vert-rouge-jaune, la principale manchette du bihebdomadaire L’Essentiel : «C’est un grand coup de pied que Paul Biya a donné dans la fourmilière politique en annonçant, le 10 septembre dernier, la tenue du Grand dialogue national dès la fin de ce mois. Depuis lors, des Camerounais se bousculent sur les plateaux de télévision, sur les ondes des radios, dans les journaux et aux portes de la Primature pour annoncer leur participation à la grand-messe politique qui se prépare. Ils y déclinent également les contenus de leurs programmes qui pourraient constituer des sources d’inspiration des débats.»

La motivation y est en effet, acquiesce le quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune, rendant compte des dernières audiences du Premier ministre, Joseph Dion Ngute, dans le cadre des consultations préalables prescrites par le président de la République.

 La repentance et la contrition de tous les acteurs, sont nécessaires, sinon un préalable pour entrer dans la mystique du pardon qui va ouvrir la voie à la réconciliation, renchérit L’Anecdote. Toutes les parties doivent faire des concessions, souligne, dans Défis Actuels, l’économiste Thierry Amougou, par ailleurs fondateur d’un think-tank voué aux questions de démocratie et de développement.

 Premier parti de l’opposition parlementaire, le Front social démocratique (SDF) étale, dans cette publication mais aussi dans Eden, The Post, The Sun et The Star, ses conditions pour un dialogue inclusif : l’amnistie générale pour les combattants séparatistes, un médiateur neutre, un débat sur la forme de l’État excluant les représentants de l’armée, entre autres.

 La lame de fond, c’est-à-dire le plus important, c’est qu’enfin Paul Biya, dont la trajectoire politique prédispose peu à la culture du dialogue, a accepté de donner une chance à la paix dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest en conviant tout le monde ou presque autour de l’arbre à palabre, analyse Mutations, pour qui les forces d’opposition ont tout intérêt à saisir la perche de ce dialogue pour impacter l’agenda politique de ce septennat historique.

 En 10 points, Aurore Plus s’attèle à décrypter «les questions qui fâchent» entre problématiques, zones d’ombres, attrape-mouches et écueils de la grande palabre nationale façon Biya. Sous la pression de la communauté internationale, et plus que jamais embarrassé par la situation chaotique sur le terrain, le bihebdomadaire regrette que Paul Biya, qui n’aime pas donner l’impression de céder à l’opinion publique, s’est résolu à faire ce qu’il aura dû organiser depuis le début de la crise anglophone.

 Et de mettre en garde contre un dialogue déjà vicié : autant, sous nos cieux, on n’organise pas une élection pour la perdre, autant le pouvoir entend garder la haute main sur le rendez-vous dont il tient seul les clés.

L’Indépendant, loin des préjugés, préfère évoquer la conclusion d’un nouveau contrat social, que Paul Biya propose à ses compatriotes à travers la crise anglophone. C’est même, croit savoir Intégration, d’une nouvelle République en gestation qu’il s’agit.

L’Indépendant, encore, évoquant le maintien du mot d’ordre de grève de 5 jours des avocats, y voit rien moins qu’un « agenda caché» à l’heure où le pouvoir de Yaoundé fait face à plusieurs foyers de tension. Le Messager n’est pas loin de partager cet avis, qui se penche sur «les non-dits» de l’opération «tribunal mort» qui débute ce lundi.

 Un groupe de travail ad-hoc est désormais à pied d’œuvre pour désamorcer la grogne des auxiliaires de justice, annoncent Cameroon Tribune, L’Essentiel et Repères. Pour Mutations, les multiples négociations entre les pouvoirs publics et l’Ordre national des avocats ont jusqu’ici accouché d’une souris. C’est justement, appuient Le Jour, The Guardian Post et The Sun, parce que les pourparlers n’ont rien donné jusqu’à présent que les hommes en robe noire maintiennent leur mot d’ordre.

Marrakech accueille la 26ème conférence de la fédération Afro-Asiatique d’Assurance et de Réassurance

La 26ème Conférence de la Fédération Afro-Asiatique d’Assurance et de Réassurance (FAIR-2019) se tiendra à Marrakech du 23 au 25 septembre 2019, sous le thème cette année sous le thème « les nouvelles barrières économiques dans les marchés afro-asiatiques des assurances ».La Société Centrale de Réassurances (SCR), hôte organisateur de FAIR 2019 s’apprête ainsi à accueillir le Gotha du secteur dans le cadre de cette importante conférence qui réunira plus de 900 participants représentants de compagnies d’assurances et de réassurances d’Asie, d’Afrique, du Moyen-Orient et d’Europe.

Organisée tous les deux ans alternativement en Afrique ou en Asie par la « Fédération Afro-Asiatique d’Assurance et de Réassurance»,  les conférences FAIR regroupent l’ensemble des professionnels des régions Asie, Afrique et Moyen-Orient et constituent des Etats-généraux de la profession au sein desdites régions.

Selon les organisateurs, cette rencontre d’envergure mondiale, accueillera des experts et intervenants de très haut niveau avec l’objectif d’identifier les voies et les solutions idoines pour permettre au secteur de l’assurance et de la réassurance de jouer pleinement leur rôle et notamment la sécurisation des personnes et des biens et la mobilisation de l’épargne pour la région Afrique-Asie.

Portant l’objectif du développement de l’industrie des assurances dans les pays afro-asiatiques et visant à promouvoir la coopération entre les sociétés d’assurance et de réassurance d’Afrique et d’Asie, par le biais d’un échange régulier d’informations, de compétences et du développement des relations commerciales, la « Fédération Afro-Asiatique d’Assurance et de Réassurance » (FAIR) a vu le jour en septembre 1964 et s’inscrit en suite de la Déclaration de Bandung dans son chapitre relatif à la coopération économique.

La FAIR est structurée en Pool (par branche) avec l’idée d’utiliser le système de pool de réassurance au profit des entreprises afro-asiatiques. La Société Centrale de Réassurance est ainsi chef de file du Pool FAIR Aviation depuis Novembre 1989.

FAIR comprend aujourd’hui 245 membres issus de 54 pays d’Afrique, d’Asie et du Moyen Orient.

 

Lutte contre le terrorisme et grève, au menu des journaux burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce lundi commentent l’actualité nationale relative aux mouvements sociaux, sans oublier le sommet extraordinaire de la CEDEAO sur la lutte contre le terrorisme, tenu le weekend écoulé à Ouagadougou.«Sommet sur le terrorisme: Un engagement d’un milliard de dollars US pour vaincre les forces du mal», arbore le quotidien national Sidwaya.

Le journal informe que le sommet extraordinaire de la conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) sur la lutte contre le terrorisme s’est achevé, le samedi 14 septembre 2019 à Ouagadougou, avec à la clé, plusieurs décisions. 

Pour sa Part, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, affiche : «Lutte contre le terrorisme : le CEDEAO apporte 1 milliard de $ à l’effort de guerre».

Quant à Le Pays, il met en exergue : «La CEDEAO se dote d’un plan d’action pour vaincre l’hydre», avant de publier «le communiqué final du Sommet».

Sous le titre : «S’ouvrir ou périr», Sidwaya consacre également son éditorial au sujet.

Pour l’éditorialiste, «contrairement à ce que d’aucuns pensent, le sommet extraordinaire de Ouagadougou est loin d’être un de plus ou du surplace», ajoutant que «par ailleurs, ce geste de la CEDEAO montre que les pays ont compris qu’ils ont beau avoir des armées bien équipées et bien formées, ils ne peuvent pas grand-chose si derrière leurs frontières, c’est le vide».

«Sommet de la CEDEAO sur le terrorisme : Le G5-Sahel sous éteignoir, vive le G5-Sahel-côtier !», s’exclame, de son côté, Aujourd’hui au Faso.

Ce journal privé renseigne que de la rencontre de Ouagadougou, il ressort que la CEDEAO va devoir se coltiner la somme de 1 milliard de dollars et d’ici 3 mois au sommet de décembre à Abuja, arrêter un plan d’actions en 8 points qui sera déployé, sur 2020-2024. 

Le confrère croit savoir qu’«en décidant d’étendre la sphère géographique de ce G5-Sahel aux pays côtiers et même au Cameroun par exemple, la CEDEAO voit grand, en même temps qu’elle signifie le demi-échec de cette force censée jalonner 5 000 hommes tout au long de 3 fuseaux sahéliens pour circonscrire un terrorisme, qui paradoxalement est très actif ces derniers mois au Burkina et au Mali».

Revenant sur la marche-meeting de l’Unité d’action populaire (UAP), prévue pour ce lundi, Aujourd’hui au Faso pose la question de savoir : «Quelle issue dans le bras de fer gouvernement/UAP ?». 

Dans ses ‘’Confidences du weekend », Le Pays mentionne : «Marche-meeting du 16 septembre : la manif interdite à Ouaga par la mairie». 

Pendant ce temps, L’Express du Faso, quotidien privé édité à Bobo-Dioulasso (2ecapitale du Burkina Faso), à travers sa rubrique ‘’Autant le dire », titre : «Grève et marches +c’est aujourd’hui, c’est demain». 

La polémique sur l’Histoire générale du Sénégal en vedette dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus lundi à APA, traitent essentiellement du débat passionné portant sur les premiers volumes de l’Histoire générale du Sénégal récemment mis sur le marché mais aussi des morts causées par la foudre dans la capitale Dakar.Sous le titre « Nouvelles leçons d’Histoire pour Iba Der », Le Quotidien informe que « les familles royales rejoignent les religieux dans la fronde ». En effet, souligne ce journal, « on n’en finit pas d’enregistrer des levées de boucliers suite à la publication des premiers tomes de l’Histoire générale du Sénégal. A la suite des familles Niassène de Kaolack et de Ndiassane, c’est autour de la famille du Bour Sine Coumba Ndoffène Diouf de Diakhao ainsi que celles des Jaraaf et des Bissick, entre autres, de monter au créneau pour fustiger vigoureusement ce qu’elles estiment être une falsification de l’Histoire du Sine (ancien royaume) ». 

WalfQuotidien note que « les Niassènes reviennent à la charge ». Dans les colonnes de ce journal, l’Imam Cheikh Omar Niass du complexe Nassiril Hakh Bill Hakh de Ngor Extension déclare : « Nous dénonçons de la manière la plus vigoureuse la falsification faite par le Professeur Iba Der Thiam à propos de l’Histoire de la famille Niass. Il a fait amende honorable en promettant de rectifier, mais nous voulons qu’il soit déchargé de ses fonctions de Coordonnateur de cette commission parce qu’il ne dispose pas de compétences nécessaires pour conduire cette mission ».

Face au « flot de critiques » sur la rédaction de l’Histoire générale du Sénégal, l’universitaire Iba Der Thiam apporte sa « réplique » dans L’AS en précisant que « le comité de pilotage n’a pas été créé par le président de la République Macky Sall (mais), c’est une initiative autonome des historiens uniquement ».

Poursuivant dans WalfQuotidien, cet ancien ministre de l’Education nationale fait savoir que l’Histoire générale du Sénégal « est une histoire globale qui ne laisse de côté aucune région, aucune langue, aucune culture, aucune religion et aucune ethnie. Elle est ancrée dans une vision sénégambienne et panafricaine. Elle est une histoire à la fois économique, sociale, politique, diplomatique, culturelle, religieuse et scientifique (visant à) réconcilier toutes les écoles de pensée ».

Pour sa part, Sud Quotidien indique que « les experts sortent du bois ». Invité de l’émission « Objection » de la radio privée Sud FM, le Professeur Mbaye Thiam, archiviste et Enseignant-chercheur à l’Ecole des bibliothécaires et archivistes de Dakar (Ebad) regrette « les interprétations tendancieuses qui ont cherché à faire croire qu’il y a une espèce de service commandé pour essayer d’élever des groupes sur d’autres ou de falsifier l’histoire ». De l’avis du Professeur Thiam, « tout ce qui ne sera pas sourcé de manière fiable, authentique et valide, ne sera pas (retenu) parce qu’on ne peut pas écrire à l’intention de notre peuple des pages de (son Histoire) sans référence ».

Dans Sud Quotidien, le Professeur Ousmane Sène, directeur du Centre de recherche ouest africain (Warc) souligne qu’ « il n’y a aucune version de l’histoire d’aucun pays qui soit unanimement accueillie et acceptée de tout le monde. Même en matière de recherche, les chercheurs ne sont jamais d’accord ».

Sur un tout autre sujet, L’AS indique qu’il a une « psychose à Dakar » car quatorze personnes (ont été) tuées par la foudre depuis le début de la saison des pluies d’après un bilan non officiel. Ce journal ajoute que « la région de Dakar a ressenti les méfaits de ce phénomène naturel à Soumbédioune, à Yarakh, à Tivaoune Peulh, à Rufisque, aux Parcelles Assainies et à Sacré-Cœur ». 

L’Observateur renseigne que « Diakha Cissé Madamel meurt aux Parcelles Assainies, un téléphone à la main » et  « Fatou Ba, enceinte de 7 mois, (a été) tuée par la foudre, son enfant attaché au dos » d’où les « lourdes interrogations sur l’efficacité des paratonnerres au Sénégal ».