Affaire rente viagère de Guillaume Soro: « il n’y pas de problème » (porte-parole du gouvernement)

Le porte-parole du gouvernement ivoirien, Sidi Touré, a réagi mercredi sur l’affaire de rente viagère de l’ex-président de l’Assemblée nationale Guillaume Soro, affirmant qu’ « il n’y a pas de problème », à l’issue d’un Conseil des ministres à Yamoussoukro.« Les anciens présidents (d’institutions) savent à qui s’adresser pour régler leurs primes viagères », a fait observer Sidi Touré, en réponse à une question d’un journaliste sur cette affaire, ajoutant qu’ « il n’y pas de problème », après un Conseil des ministres à Yamoussoukro.  

Il a indiqué que les rentes viagères pour les différentes autorités telles que les anciens présidents de la République,  les anciens présidents d’institution, sont « réglementées par une loi qui date de 2005 », tout en ajoutant que « l’administration travaille à cela ». 

M. Soro qui a démissionné de la présidence de l’Assemblée nationale en févier demeure toujours député, notamment pour la circonscription de Ferkessedougou, dans le Nord de Côte d’Ivoire. Le porte-parole n’a pas donné de précision sur cette situation.  

« J’aimerais ne pas entrer dans la politique vaine sur ces différents sujets qui certes sont importants mais ne doivent pas nous détourner sur l’essentiel » qui est l’amélioration des conditions de vie des populations, a-t-il poursuivi. 

Moussa Touré, chargé de la communication de l’ex-président de l’Assemblée nationale, a écrit sur les réseaux  sociaux que M. Soro, ex-Premier ministre de 2007 à 2012, « ne perçoit aucun centime au titre de ses rentes viagères sur décision du gouvernement ».

En réponse, Mamadou Touré, le porte-parole adjoint du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, pouvoir), a déclaré que « Guillaume Soro touche régulièrement la moitié de sa rente viagère de Premier ministre, depuis qu’il a quitté la primature ».

M. Mamadou Touré a en outre souligné que M. Guillaume Soro perçoit « la moitié parce qu’il est député ». Pour lui, ce « prétendu blocage de ses indemnités viagères frisent une méconnaissance des textes ou relèvent purement de la mauvaise foi ».

Il a relevé que « ce qui a été arrêté et non suspendue, est son traitement » en qualité d’ancien chef de l’Assemblée nationale, expliquant que « quand on n’est plus ministre ou président d’institution, on touche pendant 6 mois le traitement qu’on avait, et passé ce délai, on ne touche plus rien ». 

Yamoussoukro: coups de pioche de Ouattara pour le bitumage de près de 40 Km de routes

Le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, a lancé mercredi à Yamoussoukro, la capitale politique et administrative du pays, les travaux pour la réhabilitation de 35 Km de routes et le bitumage de 4,5 Km, soit près de 40 Km pour un coût global de 32,5 milliards de Fcfa.
Il s’agit de la première phase du Programme prioritaire de bitumage et de réhabilitation des routes revêtues de la ville de Yamoussoukro, financé par l’Etat de Côte d’Ivoire, a indiqué le ministre ivoirien de l’Équipement et de l’entretien routier, Amedé Koffi Kouakou.  

La ville de Yamoussoukro a été érigée en 1983 en capitale politique et administrative de la Côte d’Ivoire. Aujourd’hui, le réseau routier avec ses larges voies, connaît un état de dégradation. En engageant ces travaux, M. Ouattara affiche sa volonté de lui conférer le pouvoir politique.

« Je suis engagé à faire de Yamoussoukro la capitale politique,  une ville moderne », afin de faire de cette commune « un centre de référence et d’excellence notamment au plan institutionnel », a déclaré le président Alassane Ouattara.

Au plan académique, il a annoncé la réhabilitation de l’Institut polytechnique Félix Houphouët-Boigny de Yamoussoukro (INPHB), ainsi que les résidences universitaires et « les travaux de rénovation totale du lycée scientifique de Yamoussoukro, un établissement secondaire de référence » du pays. 

Cette première phase de ces travaux devrait permettre de « rénover 35% du réseau routier jugé en mauvais état et fera passer ce linéaire à 165,5 Km ». Et outre la réalisation des voies principales, le projet inclut le bitumage des voies diverses.  

La réhabilitation concerne notamment le recyclage de la  structure de chaussée et la mise en œuvre d’un revêtement de 5 cm de béton bituminer. Le bitumage est fait pour une durée de vie de 15 ans, et sera exécuté pare le Groupe Pierre Fakhoury Operator Africa (PFO) Africa avec l’Agence de gestion des routes (Ageroute), sous le contrôle du Bureau national d’études techniques et de développement (BNETD).

  

Maroc : Ifrane abrite la 1ère conférence régionale africaine « Global Hands-On Universe »

L’Université Al Akhawayn à Ifrane (UAI) abritera les 24 et 25 septembre la première conférence régionale africaine « Global Hands-On Universe » (GHOU), dédiée à la compréhension de l’univers par le biais de méthodes issues des sciences, des mathématiques et de la technologie.Initiée en marge de la huitième édition du festival d’Ifrane de l’astronomie (23-28 septembre), cette conférence bénéficiera aux enseignants qui transmettront à leur tour les connaissances acquises aux étudiants.

Cet évènement, qui se veut une plateforme de partage et de collaboration, mettra cette année l’accent sur les télescopes télécommandés.

En parallèle, l’UAI accueillera également le programme Galilée de formation des enseignants (GTTP). L’objectif de ce programme, qui forme les enseignants sur les pratiques pédagogiques en astronomie, est de créer un réseau mondial d’ambassadeurs et d’enseignants Galilée, capables d’utiliser et de transférer de manière efficace les outils et les ressources éducatives en la matière.

Événement national majeur, le Festival de l’Astronomie d’Ifrane, qu’organise le Club d’astronomie de l’UAI, ambitionne de vulgariser cette science auprès du grand public et des jeunes en particulier. Ce rendez-vous annuel rassemble des clubs et des associations d’astronomie venant du monde entier.

Présidentielle tunisienne : quelles chances pour les deux candidats du 2e tour?

L’un est constitutionnaliste mais néophyte en politique, l’autre est homme d’affaires mais a maille à partir avec la justice : Kaïs Saïed et Nabil Karoui, les deux qualifiés pour le second tour de la présidentielle en Tunisie, ont eu le mérite d’avoir su surmonter leurs handicaps pour surclasser les 24 autres prétendants à la magistrature suprême.Ce faisant, ils ont, à la surprise générale, déjoué les pronostics des observateurs qui donnaient victorieuses les forces politiques traditionnelles.

« Les Tunisiens ont montré à travers ce scrutin qu’ils veulent un changement radical, par rapport au système qu’ils ont connu depuis l’indépendance du pays, incarné par les héritiers de Habib Bourguiba ou de Ben Ali, et même par le pouvoir post-printemps arabe », a estimé Pr Babacar Samb, ancien directeur du Laboratoire d’Etude et de Recherche sur le monde arabe contemporain à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, par ailleurs ancien ambassadeur du Sénégal en Égypte.

Malgré sa posture d’outsider, Kaïs Saïed s’est retrouvé en tête du premier tour de la présidentielle tunisienne avec 18,40% des suffrages. Ce candidat indépendant a sûrement tiré profit de sa rupture avec le système en place. Sans parti, ni une équipe de campagne à l’image du Premier ministre Youssef Chahed arrivé 5è avec 7,38%, Kaïs a mené un combat solitaire basé sur la probité et la simplicité. Toutefois, son manque d’expérience en politique pourrait freiner son ascension, surtout dans le cadre des alliances qui vont naturellement se former, en perspective du second tour.

« Si Kaïs Saïed noue une alliance avec un ou des candidats qui ont déjà été aux affaires et dont la gestion financière a été jugée un tant soit peu indélicate, il peut subir la colère des électeurs qui s’étaient abstenus au premier tour », avertit Ibrahima Bakhoum, analyste politique.

Par contre, le réalisme politique qui commandera les alliances pour le second tour oblige à ne peut pas négliger le parti islamiste modéré, Ennahdha, arrivé troisième avec 12,88%, à seulement trois longueurs de Nabil Karoui, crédité, lui, de 15,58% des voix.

« Il y a encore une force islamiste qui tient la route en Tunisie », reconnait l’analyste politique sénégalais, selon qui Ennahdha, actuellement majoritaire au parlement, peut bien jouer les « faiseurs de roi ». Même si le report des suffrages du premier tour reste une des grandes inconnues !

En attendant la date du second tour dont l’un des enjeux sera de dépasser les 49% de taux de participation du premier tour, les candidats pensent également aux législatives du 6 octobre qui risquent de chambouler les alliances pour la suite de la présidentielle. Un avertissement pour Kaïs Saïed qui n’a pas déposé de liste pour le scrutin législatif !

Son adversaire au second tour, Nabil Karoui, actuellement en détention provisoire pour fraude fiscale et blanchiment d’argent depuis le 23 août dernier, est un homme d’affaires doublé d’un mécène. Si cette image qu’il s’est forgée n’est pas juridiquement irréprochable, il ne demeure pas moins qu’elle est cautionnée par un modèle sociétal basé sur la solidarité à l’égard des couches défavorisées.

Le candidat du parti Qabl Tounès pourra de nouveau faire campagne à partir de sa cellule, s’il ne bénéficie pas d’une liberté provisoire. S’il reste en prison, les Tunisiens seraient privés d’un débat télévisé entre deux grosses pointures de l’«anti-système ».

A ceux qui craignent que la machine judiciaire entrave son succès politique, l’avocat sénégalais Me Moussa fait remarquer que Nabil Karoui qui est poursuivi pour une infraction pénale, n’est pas encore condamné et que par conséquent il est présumé innocent.

Le président de la Fondation pour l’égalité des chances en Afrique félicite le peuple tunisien pour avoir voté dans le « calme » et la « paix »

Le président de la Fondation pour l’égalité des chances en Afrique, Mohamed Bouamatou, a présenté ses félicitations à la Tunisie qui a montré au monde son grand attachement à la démocratie et au progressisme tant les élections semblent s’être déroulées dans d’excellentes conditions.Dans un message adressé au lendemain de la tenue de l’élection présidentielle en Tunisie, M. Bouamatou a tenu à féliciter particulièrement le peuple tunisien pour avoir voté dans le « calme » et dans la « paix ».

« Je félicite l’Etat tunisien et son administration pour avoir su organiser des élections libres et transparentes », se rejouit-il, saluant également l’ensemble des candidats pour « avoir su respecter les résultats et mené une campagne de haut niveau, respectueuse des uns et des autres, avec des débats pleins de sagesse et de patriotisme ».

Il a également félicité l’Instance Supérieure Indépendante pour les Élections dont « l’impartialité devrait inspirer bien d’autres commissions électorales ».

« Vous venez de donner une leçon de civisme, de démocratie et de modernité aux pays arabes et africains. Vous êtes véritablement notre fierté », écrit-il.

Pour lui, le peuple tunisien « s’est à nouveau démarqué par son courage, son ambition. Il a montré aux électeurs des autres pays de la région qu’il est temps de ne plus avoir peur de la dictature, qu’il est temps de ne plus courber l’échine face à des présidents qui se complaisent à compter leurs interminables années passées au pouvoir ».

L’ensemble de la société tunisienne a montré qu’elle était la plus avancée du monde arabe et de l’Afrique. La jeunesse tunisienne nous permet de renouer avec l’espoir de meilleurs lendemains pour notre région, poursuit-il.

M. Bouamatou a formé le vœu que son pays la Mauritanie prenne exemple de la Tunisie, qui a fait de grands pas vers la modernité démocratique, rappelant que la Tunisie était la première à soutenir la Mauritanie dans son indépendance et que le feu le président Bourguiba a beaucoup aidé et accompagné la Mauritanie lors de ses premières années d’Etat souverain.

L’Ethiopie rejette la proposition égyptienne de remplir le Grand barrage

L’Ethiopie a rejeté une proposition présentée par l’Egypte sur le remplissage du réservoir du Grand barrage de la Renaissance éthiopienne (GERD) en cours de construction sur le Nil Bleu.Le ministre de l’Eau, de l’Irrigation et de l’Energie, le Dr. Seleshi Bekele a informé mercredi les médias locaux des résultats de la réunion tenue dimanche et lundi derniers entre l’Ethiopie, le Soudan et l’Egypte au Caire à propos du barrage.

Dans cette proposition, l’Egypte demande à l’Ethiopie de remplir le réservoir du barrage en sept ans et de libérer 40 milliards de mètres cubes d’eau par an.

Il a également exigé que le but principal du barrage soit uniquement de libérer de l’eau lorsque son volume au barrage d’Assouan atteigne 165 mètres au-dessus du niveau du sol, a-t-il ajouté.

L’Ethiopie a déclaré avoir rejeté la proposition parce qu’elle viole l’accord signé entre les trois pays sur l’utilisation équitable des eaux du Nil.

L’UA élabore une stratégie post-récolte pour ses membres

La Commission de l’Union africaine a annoncé, mercredi, qu’elle a élaboré une stratégie de gestion des pertes après récolte, en collaboration avec des partenaires, afin d’aider 55 Etats membres du continent.L’annonce a été faite lors de la cérémonie d’ouverture du deuxième Congrès/exposition panafricain post-récolte qui s’est tenu à Addis-Abeba.

Le professeur Victor Harrison, commissaire aux affaires économiques de l’UA, a déclaré que cette nouvelle stratégie constituait un jalon pour l’Afrique et la toute première stratégie de gestion des pertes post-récolte pour le continent, démontrant ainsi l’engagement de l’UA à fournir les stratégies et cadres appropriés pour inciter les Etats membres à accroître la productivité agricole, à créer des emplois et à améliorer les revenus en renforçant les chaînes de valeur et en réduisant les pertes après récolte.

La stratégie va appuyer 55 Etats membres dans la mise en œuvre d’actions dans tous les efforts de la chaîne de valeur des produits agricoles pour réduire les pertes après récolte, a-t-il ajouté.

Les interventions spécifiques de cette stratégie consistent notamment à aider les Etats membres à élaborer et à mettre en œuvre une politique nationale solide, à faire progresser la technologie et à adopter une infrastructure de marché améliorée, ainsi que le renforcement des capacités institutionnelles, entre autres.

Pour sa part, la Représentante régionale adjointe de la FAO pour l’Afrique, Jocelyn Brown Hall, a déclaré que la gestion après récolte était un domaine prioritaire de la FAO.

Elle a ajouté que la FAO estimait que rien qu’en Afrique, les pertes alimentaires quantitatives étaient estimées à plus de 100 millions de tonnes métriques chaque année.

Selon elle, l’organisation onusienne pour l’alimentation travaille également avec les agriculteurs africains en général et les agriculteurs éthiopiens en particulier sur la manière de stocker leurs céréales de manière efficiente.

La perte de nourriture est critique en Afrique et la nouvelle stratégie constitue une base sur laquelle tous les partenaires, donateurs, gouvernements et autres acteurs clés devraient coopérer pour atteindre leurs objectifs.

Les pertes et les déchets alimentaires dans le monde sont estimés à 1,3 milliard de tonnes métriques, soit plus de 30% du total des aliments produits pour la consommation humaine. On estime que le gaspillage alimentaire mondial pourrait nourrir jusqu’à 1,6 milliard de personnes par an.

Le président sud-africain présente ses excuses au Ghana pour ses attaques xénophobes

Le président de l’Afrique du Sud, Cyril Ramaphosa, a présenté les excuses de son pays au Ghana pour les récentes attaques xénophobes en Afrique du Sud qui ont fait plusieurs morts et blessés.Le message de Ramaphosa a été remis mardi au Président Nana Addo Dankwa Akufo-Addo au Jubulee House, siège du gouvernement par l’Envoyé spécial de l’Afrique du Sud, M. Jeffery Thamsanqa Radebe, par ailleurs ministre d’Etat au Cabinet de la Présidence sud-africaine.

Il a noté que les attaques étaient contraires aux principes de la démocratie et de l’Etat de droit, ajoutant que son président avait déjà condamné ces violences visant des étrangers, notamment des Africains, qui y exerçaient leurs activités.

Il a toutefois noté que le Ghana et l’Afrique du Sud entretenaient des relations de longue date et que « ce qui s’est passé ne devrait pas faire obstacle à une coopération plus étroite entre le Ghana et l’Afrique du Sud ».

Pour sa part, le président Akufo-Addo a félicité le gouvernement sud-africain d’avoir pris l’audace de s’excuser, ajoutant que les « excuses sont acceptées ».

Cameroun : des banques réclament 336 milliards FCFA à la Sonara

Un pool de 10 établissements bancaires du Cameroun a adressé une demande de paiement de plus de 336,7 milliards FCFA de dettes à la Société nationale de raffinage (Sonara), actuellement sous le coup d’une «déclaration de force majeure» consécutive à un grave incendie survenu le 31 mai dernier, a appris APA mercredi de source sûre.L’encours y relatif se décompose de quelque 78,1 milliards FCFA de créances échues, et de plus de 258,6 milliards FCFA à échoir auxquelles l’entreprise, détenue à 96% par l’État et 4% par le français Total Outre-Mer, était invitée à s’acquitter au plus tard en fin juillet 2019.

Dans le même temps, les créanciers de la Sonara souhaitent connaître les mesures d’apurement prises, un plan de continuité de ses activités à la suite du sinistre ainsi que des projections de trésorerie, en rapport avec ses importations de produits pétroliers pour l’approvisionnement du marché local.

Il convient de signaler qu’en dehors des fonds que réclament les banques, l’entreprise doit également faire face aux dettes vis-à-vis des marketeurs et des sous-traitants, évaluées pour leur part à environ 310 milliards FCFA.

Bien avant le sinistre du 31 mai ayant détruit une bonne partie de l’unité de la raffinerie, située dans la localité de Limbe (Sud-Ouest) et à environ 350 kilomètres de la capitale, Yaoundé, la situation de la Sonara préoccupait déjà les services du Fonds monétaire international (FMI) qui, dans leur rapport d’octobre 2018 l’indexaient comme étant «la principale responsable des risques émanant des entreprises publiques», mais également «la principale source de risque pour le système bancaire».

À l’époque, l’entreprise totalisait déjà 65% des dépôts des entreprises publiques et 62% des crédits, 87,9% de sa dette étant d’échéance inférieure à un an. En 2013, elle cumulait déjà des arriérés de paiement de 53%, période pendant laquelle elle ses pertes représentaient 57% dans le portefeuille de l’État.

«La Sonara reste ainsi la principale responsable du risque direct pesant sur le système bancaire émanant des entreprises publiques, en termes de grande exposition et de risques de liquidité et de crédit. Parmi les 6 banques qui ont une exposition nette positive à la Sonara, l’une a des fonds propres négatifs, trois ne rempliront pas l’exigence minimum de fonds propres en cas de défaut de la Sonara et deux banques perdront respectivement 85 et 50% de leurs fonds propres excédentaires respectifs», alertait alors le FMI.

Burkina: les télévisions privées payeront 75 millions de FCFA/an pour la TNT

Les télévisions privées du Burkina Faso vont payer la somme de 75 millions de francs CFA pour diffuser leurs programmes sur le territoire national, à travers la Télévision numérique terrestre (TNT), a-t-on appris jeudi auprès de la Primature.Selon un communiqué du service de communication de la Primature, le comité de pilotage de la TNT s’est réuni mardi à Ouagadougou, sous la présidence du Premier ministre, Christophe Joseph Marie Dabiré.

«A l’issue de la rencontre, il a été décidé que les Éditeurs de presse privée doivent s’acquitter à partir du 1er janvier 2020, de la somme de 75 millions de FCFA, si elles veulent que leurs contenus soient diffusés sur  toute l’étendue du territoire national burkinabè», renseigne le document.

Le même texte rappelle que depuis deux ans, des discussions se mènent au sein du comité de pilotage de la TNT, par rapport au coût de la redevance que doivent payer les télévisions privées, pour figurer dans le bouquet TNT du Burkina Faso.

Le consensus  trouvé sur les redevances, stipule que la couverture nationale est répartie en trois zones, à savoir les zones A (Ouagadougou), B (Bobo-Dioulasso) et C pour les 11 autres chefs-lieux de région.

Il en ressort que les autres redevances seront fixées ultérieurement par un comité restreint, sous la supervision du chef du gouvernement et que les télévisions confessionnelles vont connaitre une baisse de 25% des redevances à payer.

Le Burkina Faso a basculé dans la TNT depuis décembre 2017, mais continue d’utiliser le signal analogique jusqu’au 31 octobre 2019, date prévue pour l’extinction définitive.

Selon les  chiffres de la Société burkinabè de télédiffusion (SBT), le pays a aujourd’hui une couverture du territoire national qui frôle 98%.

Concertation à Abidjan des producteurs africains de banane pour défendre leurs intérêts

L’Association panafricaine des producteurs et d’exportateurs de fruits africains (Afruibana) a ouvert mercredi à Abidjan un séminaire en vue de réfléchir à l’élaboration d’un programme commun de défense des intérêts des producteurs africains de banane dessert sur le marché européen, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Ces assises de 72 heures des producteurs et exportateurs africains  de banane baptisées « Appel d’Abidjan » visent notamment à défendre une vision commune des acteurs de cette filière devant les institutions européennes et internationales.

« Nous ne demandons pas la charité, mais la justice. La situation des producteurs d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP) de banane dessert s’est gravement détériorée ces dernières années et s’est traduit par d’importantes pertes de parts de marché en Europe», a regretté dans une allocution,  Joseph Owona Kono, le président de Afruibana.

Poursuivant, il a appelé avec insistance l’Union européenne à un « traitement plus équilibré» entre ses partenaires commerciaux. De son côté, l’Ambassadeur de l’Union Européenne en Côte d’Ivoire, Jobst Von Kirchmann a réaffirmé l’engagement de l’Europe à soutenir la filière banane dans les pays africains.

« La filière banane nous tient vraiment à cœur. Nous avons investi un total de 125 milliards FCFA dans cette filière dans les pays ACP», a fait savoir M. Von Kirchmann se félicitant de ce que « la Côte d’Ivoire a pu augmenter ses exportations de banane de 40% entre 2008 et 2018».

 Dans la foulée, le diplomate européen a encouragé les pays africains à accorder plus d’intérêt à la filière banane en l’intégrant dans un plan national.

«La filière banane est extrêmement vitale pour l’économie de nos États. Je salue votre engagement à agir dans une synergie d’actions au profit d’un secteur qui a le mérite de générer plus de 12 000 emplois directs et indirects en Côte d’Ivoire», a dit auparavant Jean-Marc Yacé, le maire  de Cocody, un quartier résidentiel dans l’Est d’Abidjan.

 Pour M. Yacé qui est lui-même un opérateur économique de la filière banane dessert, « c’est une excellente démarche afin de mener des réflexions prospectives sur les voies et moyens à mettre en œuvre pour que la banane dessert ne sombre pas dans toute la zone ACP».

 Afruibana se veut la voix des producteurs africains de fruits au sein des institutions européennes et internationales dans le cadre de la négociation d’accords commerciaux bilatéraux et multilatéraux. La filière banane africaine génère près de 60 000 emplois directs et indirects.

Sénégal : légère hausse des prix des matériaux de construction en août

Les prix des matériaux de construction au Sénégal ont connu une augmentation de 0,4% en août 2019 comparés au mois précédent, a appris APA mercredi auprès de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD).« Cette évolution résulte de celle des prix des matériaux de base et de menuiserie », explique l’ANSD. Les prix des matériaux de base ont en effet progressé de 0,7% durant la période sous revue, sous l’effet de l’accroissement des prix du ciment (+2,7%), consécutive à la hausse de 5000 FCFA appliquée sur le prix de la tonne. Toutefois, les prix du fer ont baissé de 1,4% en rythme mensuel. Par rapport à la période correspondante en 2018, ils se sont contractés de 3,5%.

Quant aux matériaux de menuiserie, ils se sont renchéris de 0,4% comparés au mois de juillet, en raison de l’appréciation des prix des articles en bois rouge (+0,8%). Par rapport au mois d’août 2018, ils ont crû de 0,6%.

Les prix des matériaux pour travaux d’électricité ainsi que ceux des matériaux d’étanchéité n’ont pas connu de variations sensibles en août 2019. Mais, comparés à la période correspondante en 2018, ils ont diminué respectivement de -0,2% et -0,1%.

Concernant les prix des matériaux pour le revêtement des murs et sols, de même que ceux des peintures, ils sont restés inchangés. En variation annuelle, ils ont évolué respectivement de +1,5% et -0,9%.

Au niveau des prix des matériaux de plomberie et sanitaire, on note un repli de 1,0%, par suite de la baisse des prix des robinets poussoirs (-4,9%). Par rapport au mois d’août 2018, ils ont été minorés de 1,3%.

En variation annuelle, les prix des matériaux de construction se sont réduits de 1,9%. Selon l’ANSD, le rapport des prix moyens des huit premiers mois de 2019 sur ceux de 2018 laisse apparaître une baisse de 0,4%.

La Banque mondiale s’inquiète de la qualité de l’enseignement au Kenya

La Banque mondiale a dit, mercredi, son inquiétude du fait qu’un grand nombre d’enfants kényans terminent l’école primaire sans avoir les compétences de base acceptables en lecture, écriture et calcul.Le chef de la délégation de la Banque mondiale, Ezequiel Molina a averti que les élèves kényans risquent de ne pas atteindre leur plein potentiel humain.

Il s’exprimait à Nairobi après avoir visité les programmes de lecture et de mathématiques pour les premières années d’études que le Kenya a mis en œuvre dans les écoles au cours des cinq dernières années. La délégation est en visite d’apprentissage de sept jours.

« Si les enfants ne savent pas lire, ils ne sont pas capables de développer leur potentiel en tant qu’êtres humains », a-t-il dit.

Il a cependant salué le Programme d’alphabétisation des jeunes enfants, connu localement sous le nom de Tusome, pour avoir amélioré les compétences de base dont les enfants ont besoin pour apprendre et maîtriser les compétences du XXIe siècle.

Le programme est financé par l’USAID à hauteur de 53,8 millions de dollars, tandis que les mathématiques dans les premières années d’études primaires, communément appelées développement de l’enseignement primaire au Kenya (PRIEDE), sont financées par le Partenariat mondial pour l’éducation (GPE). Ils visent plus de 6 millions d’élèves dans les 23.000 écoles primaires publiques.

Le Nigeria invité à rouvrir sa frontière avec le Bénin (Cedeao)

Le président du parlement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao), Moustapha Cissé Lô, a invité le Nigeria à respecter les accords de libre-échange de cet espace communautaire en suspendant « rapidement » la fermeture de sa frontière avec le Bénin.Selon M. Lô qui intervenait à l’occasion de sa 2e session extraordinaire du parlement de l’organisation régionale tenue lundi au Liberia, « la fermeture des frontières viole le protocole des accords de libre circulation des personnes et des biens de la Cedeao dont le Nigeria est membre ».

En fermant, depuis le 20 août dernier, sa frontière terrestre avec le Bénin, Abuja a expliqué que cette mesure entre dans le cadre d’un exercice de sécurisation visant à lutter contre la contrebande, le trafic des armes et le banditisme.

« L’Afrique est à une étape où elle doit mener des actions pour une suppression effective des barrières au sein de la Communauté », a affirmé Moustapha Cissé Lô, appelant le gouvernement nigérian à se pencher sur les causes profondes du banditisme et de la contrebande transfrontalière.

A ce sujet, il a fait part de la proposition du Parlement de la Cedeao portant sur « une lutte coordonnée » pour endiguer ces différents fléaux.

Politique et économie au menu des journaux camerounais

L’organisation annoncée d’un Grand dialogue national continue de passionner les journaux camerounais parus mercredi, au même titre que l’éviction mouvementée du consortium Bolloré-APMT du terminal à conteneur du port de la métropole économique, Douala.Alors que le Premier ministre, Joseph Dion Ngute, a entamé la phase de consultations des acteurs sociopolitiques, InfoMatin annonce que l’événement se tiendra dans la capitale, Yaoundé, du 30 septembre au 4 octobre. Il s’empresse de préciser que ses thématiques écartent d’office du canevas des thèmes à surenchère, autour desquels une certaine opinion spécule depuis peu.

«Il n’y aura donc pas, comme l’auraient souhaité quelques uns, de Conférence nationale souveraine, au cours de laquelle des leaders politiques et de la société civile feraient le procès du régime de Yaoundé avec comme points de repères la forme de l’État, la révision constitutionnelle, la répartition des postes électifs ou managériaux selon le poids démographique, etc.»

Et, déjà, cette formule a le don de hérisser le poil de certaines puissances occidentales. En effet, selon Leanne Cannon, porte-parole de l’ambassade des États-Unis au Cameroun citée par Le Jour, les pourparlers doivent être élargis et sans conditions préalables. Et le quotidien à capitaux privés de constater que la diplomate US s’inscrit dans la ligne sans complaisance de son gouvernement sur la crise anglophone.

Rappelons-nous, objecte, dans Mutations, le député Jean Simon Ongola Omgba, élu du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc, au pouvoir), que nous disposons dans la communauté camerounaise de toute l’expertise et de la parfaite connaissance des sujets intéressants le peuple. Pour lui, un médiateur international court le risque certain d’être moins au fait du contexte et des particularités locales alors que le Premier ministre, lui, a une évaluation certaine de l’environnement politique, économique, social et culturel du pays.

Pour décrire l’adhésion de la majorité à l’offre de dialogue du président Paul Biya, le quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune décrit «l’effervescence» qui s’est déjà emparée de l’Immeuble étoile, qui abrite les services du Premier ministre où forces vives et contributions intellectuelles se bousculent.

«Quelle comédie !» s’écrie le quotidien à capitaux privés de langue anglaise The Guardian Post : alors qu’on entend résoudre l’équation anglophone, environ 80% des invités du Premier ministre sont des Francophones, les séparatistes, fédéralistes et autres opposants notoires au régime étant d’office écartés des consultations.

Pendant ce temps, soupire Le Messager, les atrocités continuent sur le théâtre de la guerre sécessionniste avec, cette fois, une vidéo prise dans la localité de Batibo (Nord-Ouest), montrant des individus armés, enterrant vivante une femme présumée soutien du gouvernement.

Loin des joutes politiques, Essingan s’est installé dans la métropole économique, où une guerre féroce bat son plein au Port autonome de Douala (PAD) à la suite de la désignation d’un nouveau concessionnaire dans le terminal à conteneurs. Selon le tri-hebdomadaire, l’heureux élu, l’opérateur italo-suisse Terminal Investment Ltd (TIL), versera 357 milliards FCfa à l’État sur 15 ans, contre les 62 milliards engrangés dans la même période avec le consortium franco-danois Bolloré-APM Terminals (APMT).

Sauf que le dernier concessionnaire cité, appelé à plier bagages en fin 2019 annonce, selon InfoMatin, des suites judiciaires à son éviction, alors que le PAD fait valoir des points de droit pour justifier le choix de TIL.

Comme si la page Bolloré-APM Terminals était plus que jamais tournée, EcoMatin s’emploie pour sa part à présenter les états de service du nouvel arrivant. Rien n’est réglé, semble répondre en écho Le Quotidien de l’Économie, avec une incursion dans les méandres de la communication de «guerre» de l’évincé et du PAD.

Drame de la mer et religion, sujets dominants dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus mercredi à APA, traitent essentiellement du chavirement d’une pirogue au retour d’une excursion dans les Iles de la Madeleine situées à 6,2 km au large de Dakar mais aussi de la polémique sur le titre de Khalife général des Tidianes au Sénégal.Les familles des victimes ont passé, hier mardi, une « pénible journée », informe L’AS avant de raconter par le menu détail que « très tôt le matin, les familles des victimes ont assiégé le quai de Soumbédioune guettant l’arrivée de leurs proches. Visages tristes, les yeux embués de larmes, les parents des passagers de l’embarcation ne savent pas à quel saint se vouer. Les va-et-vient incessants des autorités les ont plongés dans une angoisse indescriptible ».

En outre, L’AS renseigne que la nièce du ministre des Forces Armées Sidiki Kaba est l’une des quatre personnes décédées dans cet accident (bilan officiel). Interviewé par ce journal, un oncle de la victime précise qu’ « elle était la fille du petit frère du ministre (mais) elle était tellement attachée à Sidiki Kaba que les gens pensaient que c’est sa fille. Il parait que lorsque la pirogue a chaviré, la tête de Yaye Marie Kaba a cogné une pierre. C’est ainsi qu’elle s’est évanouie. Mais cela dit, elle savait nager ».

Un membre de l’équipage, cité par L’Observateur, corrobore cette thèse : « C’est à cause de la pluie. Il y a avait beaucoup de vent. On voulait transporter des clients mais nous avons chaviré. C’est la tempête qui les a projetés sur les rochers et ils ont perdu connaissance. Tout le monde a crié. Nous étions tous affolés. C’est impensable d’embarquer sans gilets (de sauvetage), c’est le règlement. La houle a été dévastatrice malgré toutes les mesures prises ».

De son côté, La Tribune indique que « le bilan du chavirement est passé de quatre à six morts. Toutes les personnes décédées sont de nationalité sénégalaise ». WalfQuotidien en déduit que c’est « la guerre des chiffres sur le nombre de victimes ». A en croire ce journal, « des doutes planent sur le nombre de victimes révélé par les autorités. Les chiffres officiels fournis font l’objet de contestations de part et d’autre ».

Sur les ondes de la Radio Futurs Médias (RFM, privée), Aly Ngouille Ndiaye, le ministre de l’Intérieur a affirmé que l’accident a fait quatre morts et 37 rescapés. En tout cas, les autorités promettent d’ouvrir « une enquête » pour situer les responsabilités, informe Sud Quotidien.

Sur un tout autre sujet, Le Soleil annonce que « Médina Gounass désavoue Ahmed Khalifa Niasse ». Récemment, ce marabout a invité le président de la République Macky Sall à reconnaître officiellement Thierno Amadou Tidiane Ba de Médina Gounass (environ 900 km à l’est de Dakar) comme le Khalife général des Tidianes au Sénégal. Un titre jusque-là porté par la famille d’El Hadj Malick Sy de Tivaoune (94 km de Dakar).

Dans les colonnes du quotidien national, « Thierno Ibn Oumar, s’exprimant au nom de la famille, a clairement fait savoir à M. Niasse que Médina Gounass se met en porte-à-faux avec le contenu de son communiqué. Après avoir pris ses distances avec Ahmed Khalifa Niasse, il a ajouté que (ce dernier) n’est pas l’émissaire de Médina Gounass. Mieux, il a fait comprendre que parmi les quatre chaînes de transmission de la confrérie tidiane qui sont parvenues à Mamadou Saïd, deux proviennent de Seydi Hadj Malick Sy. C’est la raison pour laquelle, il reconnaît tout ascendant de Maodo comme son guide religieux ».

Le chef de l’Etat, qui s’est rendu dans la cité religieuse pour présenter ses condoléances suite à la disparition de Thierno Abdoul Aziz Ba, porte-parole du Khalife de Médina Gounass au cours du dernier pèlerinage à la Mecque, a dans son discours soutenu que « ce n’est pas à l’Etat de choisir qui sera Imam ou Khalife. (Son) rôle, c’est d’accompagner les communautés musulmane et chrétienne, mais il ne s’immisce pas dans des problèmes religieux ».

Selon WalfQuotidien, « Ahmed Khalifa Niasse doit être petit dans ses souliers (puisque) Médina Gounass l’a frontalement désavoué sur sa position de révoquer le Khalife des Tidianes de la famille de Seydi El Hadj Malick Sy au profit du Khalife de Médina Gounass ».

Politique et sécurité en vedette dans les quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce mercredi traitent de l’actualité nationale marquée par des questions liées à la sécurité et à la politique.«Lutte contre le terrorisme : L’envoyé spécial de la France pour le Sahel à Kosyam», arbore le quotidien national Sidwaya qui informe que le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a reçu, hier mardi au palais présidentiel de Kosyam, l’envoyé spécial de la France pour le Sahel, Christophe Bigo.

Pour sa part, Aujourd’hui au Faso (privé) parle de la coopération militaire, informant que le général Towsend du Commandement des États-Unis pour l’Afrique (AFRICOM) était, la veille,  chez le président Roch Kaboré.

Pendant ce temps, L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés burkinabè, donne la parole à l’évêque de Kaya, Mgr Théophile Naré qui évoque la situation sécuritaire dans la région du Centre-nord.

Selon le religieux, «l’Etat devrait se manifester davantage dans cette région (Centre-nord)».

Le même journal relate que des partis affiliés au Chef de file de l’opposition politique (CFOP) ont animé, hier mardi à Ouagadougou, son traditionnel point de presse hebdomadaire, au cours duquel, ils ont abordé, entre autres sujets, la dégradation continue de la situation sécuritaire, la crise de la santé et la répression (lundi dernier) de la marche de l’Unité d’action populaire (UAP).

Concernant le dernier point, à savoir la répression de la marche de l’UAP, L’Observateur Paalga fait observer que «pour le CFOP, il n’y avait pas de quoi fouetter…».

A ce sujet, le journal Le quotidien reprend, à sa Une, les propos du représentant du CFOP qui déclare : «le peuple a l’impression que le régime actuel a trahi l’esprit de l’insurrection».

Quant à Sidwaya, il mentionne qu’à propos de la marche du 16 septembre, «+les marcheurs se sont exprimés de manière pacifique+, selon le CFOP»

De son côté, Le Pays (privé) précise que les échanges avec la presse ont été conduits par les représentants du CFOP que sont le président du Rassemblement des écologistes du Burkina Faso (RDEBF), Adama Séré et le président du Front patriotique pour le renouveau (FPR), Aristide Ouédraogo.  

Les normes internationales de travail en matière de santé et sécurité expliquées à Abidjan

Les normes internationales du travail en matière de santé et de sécurité au travail ainsi que les ratifications et la mise en œuvre de la composante santé et sécurité au travail du Plan d’actions national 2019-2021 contre le travail des enfants en Côte d’Ivoire ont été expliquées, mardi à Abidjan, aux mandants nationaux à l’initiative du Bureau Pays de l’Organisation internationale du Travail (OIT).Cette formation qui vise à renforcer les capacités institutionnelles des organismes responsables de la mise en œuvre du volet santé et sécurité au travail (SST) du Plan d’actions national (PAN) sur le travail des enfants a passé en revue les acquis et les perspectives de la lutte.  

Le directeur de la lutte contre le travail des enfants au ministère ivoirien de l’emploi et de la protection sociale, Dr Martin N’Guettia, a relevé les efforts du gouvernement ivoirien  en matière de lutte contre le travail des enfants avant de soutenir que les problèmes de santé et de sécurité constituent une des composantes majeures de la lutte.

De son côté, le Coordonnateur national du projet  « Accélérer l’action pour l’élimination du travail des enfants dans les chaînes d’approvisionnement en Afrique (Accel Africa) » Honoré Sémien Boua Bi a souligné les enjeux de la santé et de la sécurité au travail dans la lutte contre le travail des enfants.

A ce propos, il a estimé que pour lutter contre le travail des enfants, « certaines stratégies doivent pouvoir rejoindre les stratégies qui sont développées dans la promotion de la santé et sécurité au travail ».

L’atelier a réuni 70 participants issus des structures du Comité interministériel de lutte contre la traite, l’exploitation et le travail des enfants (CIM), du Comité national de surveillance de la lutte contre les pires formes du travail des enfants en Côte d’Ivoire (CNS), des organisations des travailleurs, des organisations d’employeurs, de la direction générale de l’emploi et des experts non gouvernementaux.

Le Bureau Pays de l’OIT met en œuvre en Côte d’Ivoire sur la période 2018-2020 le projet «Safeyouth@work » qui  s’inscrit dans la dynamique de la promotion de la sécurité et la santé au travail en Côte d’Ivoire.

Ce projet vise à rendre les lieux de travail des jeunes de 15 à 24 ans plus adéquats pour protéger leur santé et leur sécurité.  L’OIT apporte un appui à la Côte d’Ivoire à réaliser ce processus et contribue à apporter des solutions à ce droit des jeunes travailleurs, notamment dans la production du cacao.

Selon des données de la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS) de Côte d’Ivoire, on enregistre en moyenne 7500 accidents du travail par an, soit 71000 jours d’incapacité de travail. En ce qui concerne les maladies professionnelles, la liste nationale remonte à 1957 et est dépassée compte tenu des conditions de travail actuelles, rapportent les termes de références de l’atelier.

Economie et politique au menu des quotidiens marocains

La valeur du temps en économie, l’élection présidentielle en Tunisie et la 63è Conférence générale de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains de ce mercredi.+Aujourd’hui le Maroc+ tente de montrer la valeur du temps en économie. Pour une entreprise les délais de production, de livraison, de paiement et de recouvrement « impactent directement la performance et la rentabilité », car les dérapages en termes de délais concernant les projets d’infrastructures « sont synonymes de dérapages de budgets et donc de dépenses supplémentaires imprévues », constate la publication.

De même quand une route, une autoroute, un port ou même une petite école de campagne n’est pas achevée et livrée à temps, cela veut dire que, quelque part, il y a un manque à gagner, au moins en termes de bénéfices pour la communauté, les usagers et les catégories de citoyens qui devaient en bénéficier.

On peut en dire de même pour une politique publique ou une réforme quel que soit son domaine. Si elle tarde à être mise en œuvre, elle perd totalement sa pertinence, voire son sens, souligne-t-il.

+L’Economiste+ revient sur l’élection présidentielle en Tunisie. Au grand enchantement des Européens, les Tunisiens se sont choisis deux options «antisystème» pour leur prochaine présidence: d’un côté, Kais Saïd, ultraconservateur, sans parti et sur-sollicité par les TV pour donner son avis et, de l’autre, Nabil Karoui, un bateleur dont la charité est louée par sa propre chaîne de TV, écrit le journal.

Les Tunisiens, et donc leur environnement avec eux, se préparent des lendemains difficiles, quel que soit le choix final. « Le premier aura- t-il la chance d’un Emmanuel Macron pour se fabriquer son parti plus tard? Ce parti tiendra-t-il lorsqu’il faudra voter des textes promis pour revenir sur l’égalité homme/femme, par exemple? Quant au célèbre Karoui, aujourd’hui en prison, sans parti politique lui aussi, comment tiendra-t-il ses promesses de dons et secours, sans avoir promu la production ad hoc? » se demande-t-il, formant l’espoir que « ces démagogies ne détruisent pas les efforts que les Tunisiens ont fait jusqu’ici, même s’il y a des faux-semblants ».

+Akhbar Al Yaoum+ rapporte que le Maroc a été élu, à Vienne, à la vice-présidence de la 63è Conférence générale de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), en tant que représentant du continent africain.

L’élection du Maroc à la vice-présidence de la 63è Conférence générale de l’AIEA constitue une reconnaissance de sa contribution riche, diversifiée et multiforme aux efforts internationaux visant à renforcer le régime international de la sécurité et de la sûreté nucléaire et radiologique.

La participation du Maroc à cette conférence, qui se poursuivra jusqu’au 20 septembre, vise notamment à mettre en avant son expérience dans le domaine de l’utilisation pacifique des technologies nucléaires et sa disposition à partager cette expérience avec les pays africains et les membres de l’AIEA dans le cadre d’une coopération sud-sud tripartite efficace et solidaire, indique le quotidien.

Dakar donne un avant-goût de la célébration des 70 ans de la Chine

De Mao Zedong à Xi Jinping ou de 1949 à 2019 : pour marquer le 70e anniversaire de la fondation de la République populaire de Chine, le 1er octobre prochain, son ambassade au Sénégal a commencé les festivités mardi à Dakar en présence de plusieurs personnalités, dont les officiels sino-sénégalais qui ont profité de cette occasion pour magnifier leur solide relation bilatérale.Au musée des Civilisations noires, que le ministre sénégalais des Affaires étrangères Amadou Ba qualifie de « majestueux », les nombreux Chinois venus à la réception offerte par leur ambassadeur Zhang Xun peuvent bien se sentir chez eux ou dire partout leur fierté que ce sont leurs compatriotes qui l’ont construit… comme c’est le cas d’ailleurs pour beaucoup d’autres infrastructures au Sénégal et en Afrique.

Dégustant goulument un mets de son pays sous les sonorités Lingala, une musique d’Afrique centrale jouée par un orchestre sur le podium, le Chinois Ren, agent dans une société d’électricité, ne regrette pas d’avoir déposé son baluchon au Sénégal après avoir vécu en Tanzanie et au Kenya, faisant en tout pour lui une expérience de « 10 ans » en Afrique.

Sous le regard avisé d’un de ses collègues, en costume et cravate comme lui, il dit se réjouir de voir ses affaires prospérer au pays de la Téranga.

C’est le même souhait qu’affiche par ailleurs Modou Diagne Fada, directeur général de la Sonacos. Cette entreprise nationale sénégalaise est chargée de l’exploitation industrielle de l’arachide, un produit qui fait partie des principales récoltes du pays et dont une grande partie était exportée depuis un certain temps vers la Chine.

Mais si, d’après la presse locale, ce pays a refusé d’en racheter en 2018, Modou Diagne Fada, nommé depuis avril dernir, reste optimiste pour cette année, vu que le « secteur s’est renforcé ». Et malgré le retard accusé par les pluies, l’ancien ministre espère un accroissement de la production en vue de satisfaire à la demande de son client chinois.

Née presqu’au même moment où de nombreux pays du continent se départissaient du joug colonial, la république de Chine a fait un bond exponentiel, comme le voulait d’ailleurs son fondateur Mao Zedong (1893 – 1976). Elle occupe à présent une position géostratégique et respectable sur presque tous les secteurs clés du monde : de l’économie à la technologie en passant par la politique.

Deuxième puissance économique avec un PIB estimé à plus de 13.000 milliards de dollars, selon Zhang Xun, la Chine a connu « des changements profonds » qui ont fait que son développement technologique est également « remarquable ».

Au plan social, le diplomate note que 850 millions sur les 1,4 milliards de personnes de la population chinoise sont « sorties de la pauvreté ».

Voulant ainsi « continuer à obtenir de novelles réussites », le diplomate chinois note que son pays compte s’appuyer sur son initiative « ceinture et route », qui vise à relier la Chine à l’Europe en passant par l’Afrique, tout en adoptant « à l’extérieur une politique indépendante ».

Sur cette base, le ministre sénégalais des Affaires étrangères a salué « l’engagement » de la Chine « aux côtés de l’Afrique », faisant remarquer en même temps les nombreux projets (santé, sport, agriculture, culture) que l’Empire du Milieu a financés au Sénégal.

Le Sénégal réitère sa position constante de soutien à la question de l’intégrité territoriale du Maroc

Le ministre sénégalais des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, Amadou Ba, qui effectue une visite d’amitié et de travail au Maroc, a réitéré la position constante de son pays en soutien à la question de l’intégrité territoriale du Royaume.Lors de son entretien, lundi à Rabat, avec le Chef de gouvernement marocain Saad Eddine Otmani, le chef de la diplomatie sénégalaise a mis l’accent sur la convergence des vues au sujet de plusieurs questions internationales comme la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme, la lutte contre les effets des changements climatiques et le traitement du phénomène de l’immigration illégale, indiqué un communiqué du département du Chef du gouvernement

Cette entrevue a été l’occasion pour les deux parties de souligner le niveau distingué du partenariat maroco-sénégalais sur tous les plans, selon la même source, relevant que les deux pays sont liés par des relations de fraternité et de coopération ancrées dans l’histoire, lesquelles sont raffermies à la faveur des visites qu’effectuent les deux chefs d’Etat et les responsables respectifs.

Les deux responsables se sont également félicités du niveau de la coordination politique bilatérale et de l’importante évolution des relations de coopération bilatérale dans plusieurs secteurs, comme l’agriculture, la pêche maritime, les infrastructures, les services bancaires et financiers, outre l’éducation et la formation.

Dans ce sens, M. Amadou Ba a relevé que son pays salue l’engagement fort et continu du Maroc en vue de resserrer son partenariat avec la République du Sénégal, ainsi que ses efforts louables, notamment en ce qui concerne l’accueil et la formation des étudiants sénégalais et la facilitation de leur séjour dans le Royaume.

Les deux parties ont exprimé, lors de cette rencontre, la volonté commune de donner une nouvelle impulsion à la coopération bilatérale et à la promotion des initiatives de partenariat entre les opérateurs privés des deux pays.

Rapatriement des recettes d’exportation: les dispositions réglementaires expliquées vendredi à Abidjan

Les dispositions réglementaires qui encadrent le rapatriement des recettes d’exportation seront expliquées, vendredi à Abidjan, au cours d’une journée de vulgarisation initiée par la direction générale du Trésor et de la comptabilité publique pour informer les acteurs sur le nouveau dispositif de suivi du rapatriement des recettes d’exportation.Ce dispositif est constitué des textes instituant le Comité national de suivi du rapatriement des recettes d’exportation, la Centrale des incidents de rapatriement des recettes d’exportation (CIRRE) et des mesures de restriction.

Les actions menées par le Comité ont permis de relever le taux de rapatriement effectif des recettes d’exportation de la Côte d’Ivoire, qui est passé de 9,06% en 2013 à 30% en 2017 avant de se situer à 61% en 2018.

Parmi ces actions figurent la dématérialisation de la procédure de domiciliation, la sensibilisation des différents acteurs sur l’importance du rappariement des recettes d’exportation en 2016 et 2018 ainsi que les opérations de contrôle auprès de différents acteurs.

Toutefois, cette performance reste en dessous du seuil réglementaire en vigueur qui est de 80%.

Le cimentier LafargeHolcim Côte d’Ivoire lance un appel à projets pour des startups

Le cimentier LafargeHolcim Côte d’Ivoire a lancé un appel à projets à l’attention de startups innovantes pour des partenariats, rapporte un communiqué transmis mardi à APA.« LafargeHolcim Startup Maqer est un programme qui vise à établir des partenariats durables avec les startups. Ainsi LafargeHolcim a lancé un appel à projets. Les entreprises retenues seront invitées à présenter leurs travaux le 08 octobre 2019», souligne le cimentier précisant que les inscriptions se font via l’adresse  Lh-starupmaqer-civ@lafargeHolcim.com. 

Selon l’entreprise, ce programme qui s’adresse aux startups de divers secteurs d’activités, a pour  objectif de s’associer à celles-ci proposant des solutions pour répondre aux différents défis posés par l’évolution de l’industrie du ciment. 

LafargeHolcim Côte d’Ivoire, filiale du groupe LafargeHolcim, leader mondial des matériaux de construction, est le producteur du ciment Bélier. Avec plus de 200 points de vente, LafargeHolcim assure la distribution du ciment Bélier et de 400 autres références produits à travers son réseau de franchises Binastore.

Port de Douala : Bolloré- APMT «attend avec sérénité la décision» de justice (communiqué)

Le consortium franco-danois Bolloré-APM Terminals (Bolloré-APMT) a indiqué, par voie de communiqué parvenu mardi en fin de journée à APA, qu’il «attend avec sérénité la décision définitive du tribunal administratif de Douala concernant la régularité de la procédure d’appel d’offre» qui vient de l’évincer du terminal à conteneurs du port de la métropole économique camerounaise.Dans le même temps, le groupement, qui évolue localement sous la dénomination de Douala International Terminal (DIT), ainsi que ses actionnaires de référence, «continueront à défendre leurs droits vis-à-vis de l’ensemble des parties impliquées, devant les instances juridictionnelles nationales et arbitrales».

Cette réaction intervient au lendemain de l’attribution provisoire, par le Port autonome de Douala (PAD), de la même concession à l’opérateur italo-suisse Terminal Investment Ltd (TIL) dont Bolloré-APMT «prend acte».

Affirmant avoir «été exclu irrégulièrement du processus de pré-sélection» pour le recrutement d’un nouveau concessionnaire, l’évincé rappelle qu’il a formulé des recours devant tribunal administratif de Douala qui, le 16 août 2019, a prononcé un sursis à exécution de la décision du directeur général du PAD excluant les actionnaires de référence de DIT, suspendant ainsi le processus d’appel d’offre en cours.

Lundi dernier, le PAD a annoncé avoir désigné le groupement italo-suisse Terminal Investment Limited (TIL) comme adjudicataire provisoire de la concession du très disputé terminal à conteneurs du port de Douala à compter du 1er janvier 2020.

En activité sur la même place portuaire depuis 2005, Bolloré-APMT, qui dénonce sa mise à l’écart de la phase de pré-qualification pour le recrutement d’un nouvel opérateur, se prévaut par ailleurs d’une rallonge récente de son bail jusqu’en 2023.

Présentation d’une nouvelle plateforme syndicale pour défendre les universitaires ivoiriens

La Plateforme des organisations et syndicats d’enseignants-chercheurs et chercheurs de Côte d’Ivoire (POSEC-CI), une nouvelle organisation regroupant des syndicats et associations émanant des universités, instituts, grandes écoles et centres de recherche publics de Côte d’Ivoire et dont le but est de défendre les intérêts des universitaires, a été présentée mardi à Abidjan.« Le but de la POSEC-CI est d’œuvrer pour le bien-être des enseignants-chercheurs et chercheurs et pour le bon fonctionnement des universités, grandes écoles, instituts et centre de recherche publics », a dit, dans un point-presse Roger Konan Langui au nom du Conseil d’administration de cette nouvelle organisation.

Selon lui, la POSEC-CI a entre autres pour objectifs de permettre aux enseignants du supérieur de Côte d’Ivoire de s’exprimer d’une seule et même voix lors des rencontres avec les pouvoirs publics et de défendre les intérêts des enseignants-chercheurs et chercheurs afin de redorer l’image de la corporation.

 « Nos principales revendications sont de trois ordres. Les premières sont relatives à la gouvernance et au cadre managérial des universités et grandes écoles, les secondes sont relatives aux libertés qu’il faille nécessairement reconquérir pour veiller au respect des franchises universitaires afin de garantir la libre expression de la pensée. Les troisièmes sont relatives aux mauvaises conditions de vie et de travail des enseignants-chercheurs et chercheurs », a énuméré au nom de ses pairs, M. Langui.

L’enseignement supérieur est en crise en Côte d’Ivoire depuis plusieurs années. Une crise marquée par des grèves à répétition d’enseignants ou d’étudiants.

En mai dernier, une grève d’enseignants a perturbé les cours pendant plusieurs semaines à l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, la plus grande université publique du pays qui compte plus de 50 000 étudiants.

La situation économique du Congo est « stable » (Fmi)

Une mission technique du Fonds Monétaire International (FMI), ayant séjourné à Brazzaville du 10 au 16 septembre et conduite par Alex Segura-Ubiergo, a conclu que la situation économique du Congo est « stable » même si elle demeure encore « difficile ».« Après 3 ans de récession, les premiers signaux d’amélioration et de récupération s’observent », a soutenu Alex Segura-Ubiergo. La délégation qu’il a dirigée a eu des entretiens avec quelques autorités congolaises, dont le ministre des Finances et du Budget, Calixte Nganongo.

Pour ce fonctionnaire du FMI, si le Congo met correctement en œuvre son programme économique, sa situation économique devrait nettement s’améliorer.

Après son tête-à-tête avec l’argentier du Congo, M. Segura-Ubiergo a déclaré : « Nous avons regardé ensemble la possibilité de renforcer le système de recouvrement des recettes hors pétrole, surtout pour pouvoir générer les ressources budgétaires afin de soutenir les dépenses prioritaires de l’Etat ».

Les émissaires du FMI ont évalué la mise en œuvre du programme économique du Congo approuvé par le FMI, il y a seulement deux mois. Le séjour a aussi servi à préparer « la revue semestrielle du programme économique qui aura lieu en novembre 2019 ».

Si ce pays de l’Afrique centrale réussit à ce test, l’institution financière pourrait effectuer un nouveau décaissement au titre de la Facilité élargie de crédit (Fec).

Le Programme triennal, conclu le 11 juillet dernier avec le Fonds monétaire international, prévoit des revues semestrielles précédées, tous les trois ou quatre mois, de la visite d’une mission du FMI au Congo.

Présidentielle tunisienne : Kaïs Saïed et Nabil Karoui au second tour (officiel)

Le second tour de la présidentielle tunisienne opposera les candidats Kaïs Saïed et Nabil Karoui arrivés en tête du scrutin du 15 septembre 2019, selon les résultats officiels publiés mardi par l’Instance supérieure indépendante des élections (ISIE).Selon le président de l’ISIE, Nabil Baffoun qui s’exprimait au cours d’une conférence de presse, l’universitaire Kaïs Saïed et l’homme d’affaires Nabil Karoui ont obtenu respectivement 18,4% et 15,5% des suffrages.

Abdelfattah Mourou, candidat du parti Ennahdha qui détient la majorité au parlement, est arrivé troisième avec 12,88% des suffrages tandis que Abdelkrim Zbidi, ancien ministre de la Défense, a obtenu 9,4% et Youssef Chahed, Premier ministre sortant 7,4%.

L’ISIE a par ailleurs souligné que taux de participation est de 49% à l’intérieur du pays et de 19,7 % à l’étranger.

Au total, 26 candidats dont deux femmes participaient à cette présidentielle anticipée.

Deux prétendants, notamment Mohcen Marzouk, président du parti Machroua Tounes (Projet de Tunisie) et Salim Riahi, chef du parti de l’Union libre (UL), s’étaient retirés de la course à 48heures du scrutin mais leurs bulletins étaient cependant mis à la disposition des électeurs le jour du vote.

La Grande course éthiopienne baptisée « Meilleure course internationale »

La Grande course éthiopienne est baptisée la « Meilleure course internationale », a appris APA mardi.La Grande course éthiopienne est un événement annuel de course sur route de 10 kilomètres qui se tient à Addis-Abeba tous les ans depuis 2001.

La dernière course a eu lieu le 18 novembre 2018 avec 44.000 participants, ce qui en fait la plus grande course sur route de 10 km en Afrique.

La 19ème édition de la Grande course éthiopienne TOTAL sur 10 km aura lieu le 17 novembre prochain.

Avec 45.000 participants, la course est devenue la plus grande course sur route en Afrique. Elle a été qualifiée de « Course la plus excitante du monde ». La course se déroule à 2.400m d’altitude.

Afrique : la consolidation des émissions de sukuks va développer la finance islamique (Moody’s)

Les banques islamiques africaines continueront de bien se comporter et les émissions de sukuks continueront de croître pour financer les institutions souveraines et les institutions financières, soutenues par la confiance croissante des investisseurs mondiaux dans les instruments islamiques, a déclaré Moody’s Investors Service dans un rapport publié mardi.En octobre et décembre derniers, les gouvernements marocain et nigérian ont émis respectivement 105 millions de dollars et 327 millions de dollars de sukuks.

Il s’agissait d’une émission inaugurale en provenance du Maroc et la transaction a été sursouscrite 3,6 fois, selon le rapport.

« Les performances des banques islamiques dans les grands systèmes bancaires africains, comme l’Afrique du Sud et le Nigeria devraient rester robustes au cours des 12 à 18 prochains mois », a déclaré Akin Majekodunmi, vice-président du crédit principal chez Moody’s, cité par le rapport.

Selon lui, la grande population musulmane d’Afrique, qui principalement n’est pas bancarisée ou sous-desservie, continuera à servir de base solide sur laquelle les actifs bancaires islamiques, et donc les revenus, pourront croître rapidement.

Selon l’agence de notation, les contraintes structurelles qui ont empêché les marchés de sukuks de se développer encore plus rapidement persistent.

Ces contraintes comprennent notamment la complexité législative et le temps associé à l’émission de sukuks, en particulier pour les nouveaux émetteurs, et la nécessité d’identifier des garanties matérielles à l’appui de la structure de sukuks, a noté Moody’s.

L’Egypte, l’Algérie et le Soudan ont récemment manifesté leurs intérêts pour l’émission de sukuks.

En avril dernier, l’Egypte a mis en place un comité de surveillance de la charia chargé de superviser l’émission de sukuks.

Bénin : hausse de 7,2 % de la croissance au 2ème trimestre

Le taux de croissance économique du Bénin a connu une hausse de7,2% au deuxième trimestre 2019, comparativement au premier trimestre.Selon une note de la direction nationale de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest pour le Bénin, le taux de croissance économique du Bénin, selon les estimations, est de 7,2 % au deuxième trimestre de l’année 2019, après une réalisation de 6,8% au premier trimestre.

Au-delà de cette croissance économique, d’autres indicateurs ont montré que l’économie béninoise a été robuste au cours de la même période. Il s’agit des recettes de l’Etat qui se sont consolidées dans un environnement de stabilité du niveau général des prix traduit par une inflation maîtrisée. Dans le même temps, les crédits à l’économie ont progressé de 2,2% en glissement annuel et ont bénéficié notamment aux entreprises de télécommunication, d’agro-industrie, de cimenterie et des Bâtiments-travaux-publics (Btp).            

Pour le Directeur national de la BCEAO, Alain Komaclo, les perspectives établies sur l’hypothèse des bons résultats enregistrés dans les filières agricoles et d’une bonne mise en œuvre du programme d’action du gouvernement (Pag) font état d’un taux réel de croissance de l’activité économique de près de 8,0 % au titre des années 2019 et 2020.

Malgré ces perspectives, les directeurs généraux des banques, selon le directeur national de la Bceao, se sont montrés sensibles à la récente situation économique marquée par une résurgence des contraintes protectionnistes qui ont impacté l’économie béninoise.

On note également une hausse des crédits à l’économie avec une baisse du coût du crédit, entraînant un déficit budgétaire dans les normes de 3% exigées dans la sous-région.