Tourisme : Marrakech va abriter l’AG de l’OMT

La ville de Marrakech a été élue, jeudi à Saint-Pétersbourg, pour abriter en 2021 la 24e assemblée générale de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT), la plus importante manifestation touristique au monde.Le Maroc a été élu avec un total de 76 voix, soit à une écrasante majorité face à ses deux concurrents, le Kenya et les Philippines, qui ont obtenu 13 et 15 voix respectivement.

« La candidature marocaine a bénéficié d’un vaste appui des quatre continents, démontrant ainsi le rayonnement du Royaume sur l’échiquier touristique mondial, en particulier la ville de Marrakech », a indiqué un communiqué le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération Internationale.

L’assemblée générale est l’organe suprême de l’OMT. Elle rassemble tous les deux ans près de 2.000 délégués de 156 Etats membres, y compris plus de 500 membres affiliés représentant le secteur privé, des établissements d’enseignement, des associations de tourisme et des autorités touristiques locales.

Robert Mugabe : la chute d’un héros devenu un « démon »

Peu de dirigeants africains ont autant marqué le monde que Robert Mugabe, l’ex président zimbabwéen décédé le 06 septembre 2019 à l’âge de 95 ans. Selon les convictions politiques des uns et des autres, « Oncle Bob » (son surnom) était un héros, un méchant, un démon ou un ange.Admiré pour ses prouesses oratoires et sa profonde conviction quant au rôle subalterne des noirs dans les affaires mondiales, Mugabe était l’un des rares dirigeants africains à pouvoir captiver un auditoire, grâce à sa capacité à articuler avec éloquence les problèmes mondiaux du point de vue des pays du Sud.

Né le 24 février 1924 dans le district de Zvimba au Zimbabwe, Mugabe était le champion de la libération politique et économique des Africains. Il n’a jamais été facilement intimidé par les répercussions de sa résistance ou de sa remise en question de l’hégémonie occidentale.

Pour cette raison, le Zimbabwe et lui-même ont eu à souffrir des sanctions économiques que l’Occident leur a imposées depuis 2003.

Il était l’un des rares partisans de la réforme du système financier international, qui impose des conditions strictes à l’aide au développement de l’Afrique.

Il a toujours insisté sur le fait que la Banque mondiale et le Fonds monétaire international, dominés par les Etats-Unis, adoptaient des approches biaisées et sélectives, et devaient être réformés de manière à répondre aux besoins de développement de l’Afrique et du reste du monde en voie de développement.

Mugabe a donné un message d’espoir et d’unité à des millions de ses compatriotes lorsqu’il est devenu le premier noir nommé Premier ministre au Zimbabwe, devenu nouvellement indépendant le 18 avril 1980.

Durant les premières années de son règne, il n’a pas déçu à propos de sa promesse d’améliorer les conditions de vie des Zimbabwéens. L’un de ses succès a été sa capacité à mettre en place un système éducatif gratuit dans les années 1980 et 1990, qui était envié par de nombreux pays voisins du Zimbabwe et même par d’autres pays plus lointains.

Sous son règne, le Zimbabwe est resté l’un des pays ayant l’un des taux d’alphabétisation les plus élevés d’Afrique subsaharienne, dépassant en moyenne 90% de la population au cours de la plus grande partie des 30 dernières années.

Le système de fourniture de soins de santé du Zimbabwe était l’un des meilleurs en Afrique au cours de la première décennie de son indépendance, avant qu’il ne commence à s’effondrer à la fin de ses 37 ans de règne, en raison d’un manque d’aide budgétaire et de la corruption.

Cependant, la plupart de ses réalisations survenues au début du règne ont été gâchées par un certain nombre de mauvais choix.

Selon certains observateurs, le dirigeant zimbabwéen a opéré un tournant décisif en janvier 1992, à la mort de sa première femme, Sally, considérée par beaucoup comme la seule personne qui était capable de le conseiller et de le retenir.

Sarah Francesca Hayfron, plus connue sous le nom de Sally, était une Ghanéenne que Mugabe a rencontrée lorsqu’il enseignait dans ce pays d’Afrique de l’ouest et qu’il a épousée en avril 1961.

Environ quatre ans après la mort de Sally, Mugabe officialisa son union avec sa petite amie, Grace Marufu, avec laquelle il entretenait une relation amoureuse, alors que sa première femme se battait contre une maladie du rein qui lui a coûté la vie.

Le couple s’est marié en août 1996, mais avait déjà trois enfants. Le premier est né alors que Sally était encore en vie.

Les choses ne furent plus jamais les mêmes pour l’homme que chérissaient jadis les Zimbabwéens.

L’ancien président du Zimbabwe a été à l’origine de la colère de l’Occident lorsqu’il a ordonné aux agriculteurs blancs de quitter leurs propriétés en 2000 dans le cadre d’un vaste programme de réforme agraire qu’il considérait comme nécessaire pour remédier aux inégalités historiques dans l’appropriation des ressources naturelles du pays.

Le programme visait à allouer des terres à plus de 300.000 familles, mais sa mise en œuvre n’a pas été bien menée, ce qui a entraîné des pénuries alimentaires et la fermeture d’entreprises dont la matière première dépendait des productions agricoles.

Les difficultés du pays ont été à leur paroxysme en 2008 lorsque l’inflation a atteint le taux de 230 milliards, pendant que les produits alimentaires disparaissaient des rayons de magasins.

Confronté à une crise économique et face aux perspectives de défaite électorale, Mugabe s’est transformé en despote qui matait toute velléité de contestation par l’opposition.

La goutte d’eau qui a fait déborder le vase a été son retournement contre ses propres lieutenants, notamment le limogeage de son confident de toujours, Emmerson Mnangagwa, en novembre 2017. Pour rappel, Mnangagwa était alors le vice-président du Zimbabwe.

Il s’en était suivi un coup militaire qui a renversé Mugabe au cours du même mois.

Mugabe dont le corps est arrivé au Zimbabwe mercredi dernier en provenance de Singapour devrait être enterré lors d’une cérémonie privée dans son village natal la semaine prochaine.

Côte d’Ivoire: un nouvel applicatif sur le rapatriement des recettes d’exportation

La direction générale du Trésor et de la comptabilité publique de Côte d’Ivoire qui vient de mettre en place un nouvel applicatif sur le rapatriement des recettes d’exportation, a lancé vendredi à Abidjan la formation des acteurs sur l’utilisation de cette interface.Le but de la formation est de former les différents acteurs sur l’utilisation de ce nouvel applicatif et à les sensibiliser sur la nécessité de participer activement à la deuxième phase pilote qui permettra de corriger les difficultés résiduelles.

Pour faire face aux difficultés liées au suivi du rapatriement des recettes d’exportation, le Comité national de suivi du rapatriement des recettes d’exportation (CNSRRE) a mis sur pied cet applicatif visant la dématérialisation de la procédure de déclaration. 

La mise en œuvre efficiente de ces actions a permis d’améliorer substantiellement le taux de rapatriement effectif des d’exportation de la Côte d’Ivoire qui s’est passée de 30% à fin 2017 à 61% au 31 décembre 2018, soit un bond qualitatif remarquable de plus de 100% en un an, s’est félicité Mathias Kouadio, Conseiller technique du Directeur général du Trésor et de la comptabilité publique.

Cette formation, tenue à la Chambre de Commerce et d’Industrie de Côte d’Ivoire, est faite en collaboration avec la direction nationale de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).

Elle se déroule à l’occasion de la Journée de lancement de la deuxième phase pilote du module de suivi du rapatriement des recettes d’exportation via le Guichet unique du commerce extérieur (GUCE).

Il s’agit notamment d’offrir aux exportateurs et aux banques une interface sur la plateforme du Guichet unique du commerce extérieur, de déclarer et de suivre l’encaissement et le rapatriement effectif des recettes d’exportation issues des ventes de marchandises à l’étranger.         

Avec ce dispositif, la possibilité est aujourd’hui offerte aux exportateurs, à travers cette interface de la plateforme du GUCE, de déclarer et de suivre la cession des produits de leurs ventes, rapatriées via les banques commerciales.

Au nombre de ces difficultés, figure l’asymétrie d’information entre les acteurs, à savoir les exportateurs, les banques et les autorités de contrôles. Ce qui est susceptible de remettre en cause la fiabilité des statistiques en matière de rapatriement des recettes d’exportation.  

L’intérêt de cette formation se dénote par ailleurs au travers des missions de contrôle qui ont permis de déceler plusieurs difficultés qui entravent l’atteinte du taux réglementaire en matière de domiciliation des dossiers d’exportation et de rapatriement du produit des recettes.   

A travers cet exercice pédagogique, le Trésor ivoirien veut amener tous les acteurs impliqués dans ce processus à «saisir l’importance de s’associer activement à la phase pilote du déploiement du module de suivi du rapatriement des recettes d’exportation via le GUCE ». 

Les participants sont instruits sur la mise en place du nouveau dispositif de suivi du rapatriement des recettes d’exportation, et formés sur l’utilisation des différentes interfaces du module. En outre, les difficultés rencontrées sont débattues en vue du suivi des mesures correctives.

Côte d’Ivoire : une ONG mobilise les médias pour «briser le mythe» du cancer du sein

L’ONG ivoirienne « Écho Médias» a lancé officiellement, jeudi à Abidjan, la 3è édition des Journées de mobilisation des médias contre le cancer (JMMC) qui débutera le 12 octobre prochain dans la capitale économique ivoirienne autour du thème, «briser le mythe du cancer du sein».Selon un communiqué transmis vendredi à APA, ces journées qui se tiendront dans le cadre «d’octobre Rose» ( mois dédié à la sensibilisation contre le cancer du sein), ont pour objectifs de mobiliser les professionnels des médias pour une sensibilisation permanente, promouvoir les politiques et programmes d’appui à la lutte contre le cancer du sein et éduquer les populations à une prise de conscience collective du cancer et des mécanismes de prévention.

« Les spécialistes de la santé indiquent que le cancer peut être guéri dans 99% des cas s’il est dépisté très tôt. C’est dans cet objectif que les médias entendent jouer leur partition. Il s’agit pour les journalistes et professionnels des médias de vulgariser l’information sur le cancer du sein afin de susciter une prise de conscience collective», explique l’ONG « Écho Médias»  présidée par Leah Muriel Guigui.

Ces journées, permettront également d’informer les populations et dépister les femmes, d’inciter les décideurs à communiquer sur les programmes nationaux de lutte contre le cancer du sein.

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), une femme sur huit risque de développer un cancer du sein dans le monde. En Côte d’Ivoire, le taux de mortalité lié à cette maladie, est estimé à près de 75%.  Sur 2248 nouveaux cas diagnostiqué chaque année dans le pays, ce sont environ 1223 femmes qui meurent du cancer du sein.

Mauritanie : vers un important projet contre le chômage des jeunes

Le gouvernement mauritanien, ayant constaté que 271.000 diplômés âgés entre 19 et 35 ans, sont actuellement au chômage, va lancer un important projet afin de créer de nombreux emplois, a indiqué Taleb Ould Sid Ahmed, le ministre de l’Emploi, de la Jeunesse et des Sports.S’exprimant jeudi soir lors d’un point de presse tenu à Nouakchott, Taleb Ould Sid Ahmed avait auparavant présenté aux membres du gouvernement la stratégie en matière d’emploi pour la période 2019-2024.

A en croire le ministre de l’Emploi, de la Jeunesse et des Sports, il y a chaque année 50 à 60.000 nouveaux demandeurs d’emplois sur le marché. Il a reconnu que les besoins du marché de l’emploi dans son pays sont inadéquats avec la plupart des diplômes décrochés par les étudiants.

Partant de là, Taleb Ould Sid Ahmed a promis de prendre des mesures urgentes et de s’appuyer sur le partenariat avec le secteur privé afin d’insérer le plus grand nombre de chômeurs.

Un attentat à la grenade fait neuf blessés en Éthiopie

Un attentat à la grenade perpétré contre un poste de police de la ville de Burayu, à 10 kilomètres à l’ouest d’Addis Abeba, la capitale éthiopienne, a fait neuf blessés, a appris APA vendredi.La police a déclaré dans un communiqué avoir arrêté des individus soupçonnés d’avoir lancé une grenade sur le camp de la police d’Oromia dans la ville de Burayu.

« Neuf personnes ont été légèrement blessées lors de l’attentat à la grenade survenu jeudi à 19h30, heure locale », selon un communiqué du Bureau régional de communication de l’État d’Oromia.

Un policier figure parmi les blessés. Il a reçu des soins médicaux au camp et plus tard, il a été libéré, renseigne le communiqué.

L’attaque a eu lieu le jour de la fête nationale marquant le début du nouvel an éthiopien.

Un résultat net en progression de 391% pour la Bdeac en 2018 (rapport)

Le résultat net de la Banque de développement des États de l’Afrique centrale (Bdeac), pour 2018, s’est affiché en progression de l’ordre de 391% par rapport à l’année d’avant, selon le rapport dudit exercice consulté vendredi par APA.Dans le même esprit, le coefficient d’exploitation s’est situé à 46% en hausse de 2%, alors que le total du bilan a progressé de 7% pendant la même période.

Comparé à l’exercice 2017, au cours duquel 29.479 millions FCFA ont été décaissés, la Banque affirme avoir multiplié par 2,2 le volume des décaissements en 2018 destinés aux infrastructures routières (52,7%) et portuaires (30,8%), à l’agro-industrie (12,2%) aux infrastructures sanitaires (2,7%), aux subventions sur fonds dédiés (1,5%) et aux institutions financières (0,1%).

Au plan sous-régional, la Bdeac, se fondant sur des données provisoires, évoque un redressement de la croissance résultant davantage du rebond de la production du secteur pétrolier (+2,5% contre -3,5% en 2017), alors que les performances du secteur hors pétrole sont demeurées modestes (+1,6% après 0,8% en 2017) en dépit de la bonne tenue de l’activité dans l’agriculture, les industries, les services marchands et le commerce.

Dans l’autre sens, l’institution signale d’une accélération de l’inflation à 2% pour une norme communautaire à 3%, du fait de la hausse des prix de l’alimentation et du transport.

Sur le volet financier, la Banque se félicite de ce que tous les États membres (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée Équatoriale et Tchad) ont procédé au rééquilibrage budgétaire nécessaire afin d’adapter leurs dépenses à la baisse des recettes totales, une action qui s’est traduite par une réduction des déficits budgétaires.

«En revanche, note la Bdeac, certaines administrations centrales ont continué à accumuler les arriérés intérieurs. Cette situation continue de pénaliser les entreprises du secteur privé non bancaire et limite l’ampleur de la reprise économique.»

Créée en décembre 1975 et ayant débuté ses activités en début 1977, la Bdeac, basée à Brazzaville (Congo) au capital de 1200 milliards FCFA, a pour mission de promouvoir la croissance et l’intégration économique des États membres de la de la Communauté économique et monétaire des États de l’Afrique centrale (Cemac).

Son capital autorisé est constitué, dans sa catégorie A, à parts égales (8,48%) par les pays membres alors que la catégorie B est détenue par la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac, 33,43%), la République Française (0,83%), la Banque africaine de développement (BAD, 0,25%), la Libye (0,63%), le royaume du Maroc (0,20%), l’État du Koweït (0,08%), la Commission de la Cemac (0,08%) et une partie non encore souscrite de l’ordre de 13,62%.

Modification du Code électoral: Idriss Déby accepte les propositions de l’opposition

Dans une déclaration aux membres du Cadre national de dialogue politique (CNDP) sur le processus électoral, le chef de l’Etat tchadien, Idriss Déby dit « ne pas demeurer sourd aux réclamations de l’opposition concernant le mode du scrutin des législatives et la caution exigée pour les candidatures à la présidentielle.Au cours d’une audience avec les membres du CNDP, jeudi soir à la présidence de la République, le président Déby a souscrit à la proposition de rétablissement des dispositions en la matière contenues dans la Loi 036 de 2015, c’est à dire le précédent Code électoral.

« J’adhère également à l’idée de revoir la disposition relative au délai fixé pour la convocation du corps électoral qui est actuellement de quatre mois. En clair, afin de donner une marge de manœuvre opérationnelle plus souple à la CENI, il ne serait pas déraisonnable d’adapter l’article 34 du Code Électoral qui oblige à convoquer le corps électoral quatre mois avant le scrutin. Il vous appartient de proposer le délai le mieux indiqué », a-t-il déclaré devant les membres du cadre de dialogue.

Le chef de l’Etat tchadien a demandé au CNDP de finaliser le projet de loi organique fixant la composition de l’Assemblée Nationale. À ce sujet, a-t-il dit, « je voudrai vous rappeler la résolution du Forum National Inclusif fixant à 155 le nombre des députés de la future Assemblée. Cet effectif de 155 députés inclut les représentants des nomades et des Tchadiens de l’étranger ».

M. Idriss Déby a instruit la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et le Bureau permanent des élections (BPE) « d’élaborer et d’adopter un chronogramme réaliste déclinant toutes les séquences du processus électoral jusqu’à la tenue effective des différentes échéances ».

Hicham El Guerrouj et Christine Arron, parrains du 7ème marathon du Gabon

L’ancien champion olympique du 1500 m et du 5000 m, le Marocain Hicham El Guerrouj et la Française, ancienne championne du monde du 4×100, Christine Arron parraineront la 7ème édition du Marathon du Gabon prévue du 30 novembre au 1er décembre 2019 à Libreville, ont annoncé vendredi, les organisateurs.Ils ont souligné que cette 7ème édition aura la particularité de réunir deux anciens vainqueurs de ce marathon. Il s’agit des kenyans, Peter Kurui (vainqueur en 2013) et Luke Kibet (vainqueur 2015).

Le Marathon du Gabon se déroule chaque année, en six étapes, à savoir la Gabonaise, la Course junior, le Circuit de 3 km, le 10 km, le Semi-marathon et le Marathon (42,195 km).

La Gabonaise, longue de 5 km, concerne les femmes âgées de 14 ans et plus. La Course junior, longue de 1,5 km concerne les jeunes âgés de 9 à 12 ans. Le circuit de 3 km est destiné aux jeunes de 13 à 16 ans. Le 10 km, le Semi-marathon et le Marathon sont réservés aux professionnels de la discipline, dont certains viendront du Kenya et de l’Ethiopie.

Le Marathon du Gabon est le premier du continent africain à intégrer le circuit international de la Fédération international d’athlétisme (IAAF) Road Race Label Events en 2015, ont affirmé ses organisateurs.

Sénégal : une passe d’armes sur Cheikh Anta Diop enflamme la toile

Le débat entre le journaliste Boubacar Boris Diop et le philosophe Souleymane Bachir Diagne sur la portée de l’œuvre du défunt historien Cheikh Anta Diop, alimente les pages « Tribunes » de plusieurs journaux, de même qu’il passionne beaucoup d’internautes qui via les réseaux sociaux souhaitent la poursuite des échanges intellectuels ou leur fin, car chacun des protagonistes a fait jaillir sa lumière.A un « Bachir tu permets ? » de Boris Diop, le professeur Diagne a répondu « Je vous en prie » dans une longue tribune publiée mardi et où il estime que ses propos ont fait l’objet d’une interprétation tronquée de la part du journaliste-écrivain.

Disciple de Cheikh Anta, ce dernier considère, dans sa première sortie, que Diagne « a enfoncé une porte ouverte » et se demande si le philosophe n’est pas en train de « suggérer que la belle réputation de Cheikh Anta Diop est largement surfaite ».

Il y a 20 ans, Diagne avait publié un hommage intitulé « In the Den of the Alchemist » (Dans l’antre de l’Alchimiste) et que la revue sud-africaine Chimurenga s’est fait le devoir de reprendre dans ses colonnes en avril 2018.

A la suite de la lecture de cet article, Boris Diop a soulevé plusieurs griefs à l’encontre de son compatriote philosophe, notamment le déni de la paternité du laboratoire de Carbone 14 à l’auteur de « Nations nègres et culture » et surtout le rappel de « la mention +honorable+ – disqualifiante – ayant sanctionné la thèse de Diop en Sorbonne, sans un mot sur le contexte idéologique et politique de cette soutenance très particulière ».

S’inscrivant en faux contre ces accusations, Souleymane Bachir Diagne, enseignant à l’université Columbia des Etats-Unis, renvoie le journaliste à cette phrase contenue dans l’article en question et qui témoigne de son respect pour l’égyptologue : « il y a un signe qui ne trompe pas et qui distingue les grands hommes, c’est la capacité de transformer l’exil en royaume. Diop (Cheikh Anta) a montré cette capacité ».

Et Bachir Diagne de poursuivre en reprécisant certains de ses points de vue, concernant notamment la querelle entre Cheikh Anta Diop et l’écrivain kenyan Ngugi Wa Thiong’o sur l’adoption des langues africaines pour le « remembrement du continent ». Là où le premier plaide pour un « pluralisme » linguistique, le second milite pour une « unification ».

Pour le philosophe, « les deux positions se défendent dans une discussion honnête et celle qui considère une langue comme instrument d’unification est en effet la définition du jacobinisme ».

Rappelant sa liberté de pensée en tant que philosophe, il assène : « On peut avoir sur tout des différences. Les exprimer comme telles, argumenter et contre argumenter, c’est le métier que j’exerce ».

Se délectant de ces échanges teintés de civilités et qui renseignent beaucoup sur l’œuvre du natif de Thieytou, mort en 1986 à l’âge de 62 ans, plusieurs internautes ont témoigné de leur satisfaction, tout en espérant une prochaine réponse de Boris Diop en vue d’enrichir le débat.

Ainsi, dans un forum de journalistes, certains souhaitent qu’on laisse « les deux s’affronter loyalement, (car) c’est l’intelligence en action » là où d’autres saluent ce « frottement (qui) est bénéfique à tous », au motif qu’on a affaire à deux « esprits éclairés ».

« Voilà un débat intellectuel contradictoire auquel on doit s’attendre : tous les deux auteurs pertinents dans leur argumentaire respectif », s’extasie un journaliste dont l’enthousiasme est tempéré par quelques confrères, craignant qu’un tel débat n’impacte négativement sur les relations sociales entre les deux intellectuels.

« Je pense, écrit un de ces +sapeurs-pompiers+, qu’il y a du respect dans la posture des deux hommes. Contrairement aux confrères, j’aurais souhaité que cela s’arrête là. Chacun a dit l’essentiel ».

Economie et politique en vedette dans la presse congolaise

Les journaux congolais de ce vendredi traitent principalement du Forum Investir en Afrique, initié par la République populaire de Chine afin de booster ses échanges avec le continent africain, qui s’est tenu à Brazzaville du 10 au 12 septembre.Les dépêches de Brazzaville informent que le Forum Investir en Afrique vise à « promouvoir le partenariat public-privé pour accélérer le développement ». Le quotidien national indique que « les participants de la 5e édition de ce forum, qui s’est clôturé (hier) mercredi à Brazzaville, ont invité les pays du continent à promouvoir le partenariat public-privé afin de tirer profit des opportunités de la Zone de libre-échange continentale (Zlec) ».

Poursuivant, ce journal se fait l’écho de la promesse d’Akinwumi Adessina, le président de la Banque africaine de développement (Bad) selon qui, « d’ici la fin de l’année, 150 millions de dollars, soit 98 milliards F CFA » seront octroyés au Congo.

Pour sa part, La Griffe constate l’échec du mot d’ordre de lutte contre les antivaleurs et la corruption lancé par le président congolais il y a maintenant deux ans et souligne que « ce mot d’ordre, comme tant d’autres, n’a jamais été appliqué malgré les délits économiques (commis) dans le pays ».

Le Patriote fait part de la volonté du groupe français, Total E&P d’exploiter le pétrole dans le Delta de la Cuvette au nord du Congo. En effet, précise ce quotidien, cette volonté a été manifestée par le PDG de Total E&P, Patrick Pouyanne, lors d’un entretien qu’il a eu avec le chef de l’Etat congolais à Paris (France).

Enfin, La semaine africaine annonce les préparatifs du 5e Congrès ordinaire du Parti Congolais du Travail (PCT, au pouvoir). Selon ce journal, « le 6 septembre dernier, au cours d’une Assemblée générale, la direction de cette formation politique a fait le bilan des cotisations spéciales pour préparer les assises du 5e congrès ordinaire prévues d’ici la fin de cette année ».

Mauritanie : vente de 7,3 milliards FCFA de bons du trésor

La Mauritanie a vendu, cette semaine, des bons du trésor pour un montant global de 460 millions d’ouguiya MRU, soit 7,3 milliards FCFA), annonce la Banque centrale de Mauritanie (BCM) dans un communiqué reçu vendredi par APA.Ce montant a été vendu pour une échéance de 13 semaines à un taux moyen pondéré de 4,80%, précise le communiqué.

La BCM et le Trésor mauritanien avaient lancé conjointement mardi dernier un appel d’offres pour la cession de bons du trésor pour un montant global de 660 millions d’ouguiya MRU, soit 10,49 milliards FCFA.

La date limite de règlement pour cette mise en adjudication avait été fixée au 12 septembre courant.

Gouvernance sociale et histoire en vedette dans la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA abordent principalement deux sujets, à savoir les conclusions du président Macky Sall sur plusieurs questions d’ordre social notamment les inondations, hier jeudi en Conseil des ministres, et la polémique sur la rédaction de l’histoire générale du Sénégal.« Conseil des ministres : vers l’assaut technique des ouvrages d’assainissement », titre Le Soleil, notant que le gouvernement est invité à assister les populations victimes des inondations.

Mais pour Sud Quotidien, « Macky accélère son gouvernement » sur plusieurs sujets, dont le principal semble être les inondations.

En plus des « dispositions idoines » qu’il appelle à prendre sur ce sujet, le journal rapporte qu’il a été émis lors de ce rendez-vous gouvernemental « des fonds d’amorçage pour opérationnaliser les programmes +zéro déchet+ et +zéro bidonville+ ».

Vox Populi croit pour sa part que Macky Sall est « en colère » voilà pourquoi il « tape sur la table » lors du conseil. Selon le journal, « le chef de l’Etat presse Serigne Mbaye Thiam au sujet des inondations et recadre Mamadou Talla pour sa gestion de l’affaire Jeanne d’Arc ».

Sur cette affaire, L’Observateur note que les « retrouvailles (seront) impossibles entre Jeanne d’Arc et les élèves voilées » malgré qu’un dénouement ait été trouvé dans la nuit du jeudi entre l’administration de cette école privée catholique et le ministre de tutelle. Le journal rapporte toutefois les témoignages des parents sur « les blessures morales de leurs filles renvoyées ».

Sur un autre sujet, Walf Quotidien titre sur le projet de réécriture de l’histoire générale du Sénégal et note que le coordonnateur du comité d’écriture, le professeur Iba « Der (Thiam) se perd dans ses histoires ». Ainsi après la « levée de boucliers des familles religieuses », l’ancien ministre de l’Education nationale Kalidou Diallo « déchire la copie », souligne le journal.

Si Le Quotidien estime que « Iba Der (est) prêt à modifier son histoire », Vox Populi note pour sa part que « Iba Der revient à la charge, dément et apporte des précisions ».

Toutefois, indique l’ancien ministre Bamba Ndiaye dans le journal, « demain, je suis sûr que quand le livre sera lu par d’autres, il y aura d’autres protestations ».

En sport, L’Observateur rapporte l’annonce d’une « plainte » du président de la fédération sénégalaise de football, Me Augustin Senghor, qui a par ailleurs « dit ses vérités sur Aliou Cissé et la CAN 2019 ».

Comme le début d’un malaise sonnant dans la Tanière, le quotidien spécialisé Stades voit pour sa part un « divorce consommé », consécutif au « yoyo du DTN » Mayacine Mar qui est en même temps « fragilisé par Me Senghor ».

Le Grand dialogue national prend corps dans les journaux camerounais

Le journaux camerounais parus vendredi plantent, chacun à sa manière, le décor du Grand dialogue national sur la crise sécessionniste anglophone annoncé pour fin septembre par le chef de l’État.Il n’a vraiment pas perdu de temps : 72 heures seulement après avoir été désigné, par le président Paul Biya, pour coordonner le méga forum destiné à ramener la paix dans les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, le Premier ministre Joseph Dion Ngute, constate le quotidien à capitaux publics Cameroon Tribune, prend le pouls de la situation en recevant, à tour de bras, des responsables de l’opposition alors que les soutiens à l’initiative présidentielle se multiplient.

Dans le septentrion, confirme L’œil du Sahel, les réactions à cette annonce s’avèrent également positives, une attitude tout aussi positive étant, selon Essingan, enregistrée dans les régions du Grand-Sud.

Sauf que, constate Le Messager, les séparatistes, dont la plupart vivent en exil, estiment que l’offre de dialogue de Paul Biya manque de sincérité, son objectif étant visiblement de répondre aux aspirations de la communauté internationale et non des populations des zones anglophones.

Ce dialogue national vient sur le tard, acquiesce Le Financier d’Afrique : il a fallu trois années scolaires blanches, autant d’années de décadence économique, 3000 morts et 500.000 déplacés pour que Paul Biya consente enfin à faire ce qu’il aurait dû faire depuis le départ, et tout ça uniquement pour contenter la communauté internationale.

Mutations semble entretenir le même pessimisme, regrettant pour sa part que d’importants autres sujets de la vie nationale soient occultés par le pouvoir dans le menu de cette assise, à commencer par la crise post-présidentielle d’octobre 2018 ayant conduit à l’organisation des «marches blanches» par le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC, opposition), avec à la clé l’arrestation et la détention, jusqu’à ce jour, des militants de ce parti politique, y compris son leader Maurice Kamto.

Idem, déplore le quotidien à capitaux privés, pour la question relative à la forme de l’État alors qu’une bonne frange de la population du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, y compris des acteurs de la scène politique nationale, plaident pour le fédéralisme.

C’est dans ce contexte de controverse qu’InfoMatin, sous le titre «Tumi met les Ambazoniens dos au mur», relève un fait inédit : le vieux cardinal, autorité morale parmi les plus respectées en zone anglophone et qui depuis 1992 n’a jamais ménagé sa verve pour dénoncer les tares de la démocratie à la camerounaise, semble avoir mis de l’eau dans son vin en s’alignant en faveur du Grand dialogue nationale.

En saluant la décision de dialogue de Paul Biya, le vieux prélat oblige les sécessionnistes intégristes de la sécession à s’aligner ou à se marginaliser aux yeux de la communauté internationale, que Paul Biya prendrait désormais à témoin en cas d’escalade guerrière lorsque vient le temps de la confrontation des idées.

Mais au juste, qui va payer ? s’interroge lourdement Le Quotidien de l’Économie au sujet du financement dudit forum, dont l’organisation ne figure sur aucune ligne budgétaire de l’État. Toute chose qui n’empêche pas le journal spécialisé à se lancer dans les estimations.

 

La Côte d’Ivoire se dote d’un Prix de l’innovation dans le secteur des hydrocarbures

La Côte d’Ivoire se dote d’un Prix de l’innovation pour les secteurs hydrocarbures et pétrole dont la première édition sera lancée, lundi à Abidjan, par le ministre du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables, Abdourahmane Cissé.Ce Prix qui sera remis le 19 décembre prochain vise à encourager, soutenir et valoriser l’innovation technologique pour le bien-être des populations ivoiriennes dans un contexte de mise en œuvre du Programme social du gouvernement (PS-Gouv).

Il concerne le volet des hydrocarbures doté d’une enveloppe de 10 millions FCFA pour le lauréat et le volet énergie doté également d’une enveloppe de 10 millions FCFA pour le lauréat. En outre, les lauréats bénéficieront d’un accompagnement qui permettra de mieux les coacher.

Le lancement de ce Prix concrétisera la mise en œuvre des recommandations du séminaire organisé, à Yamoussoukro, les 15 et 16 juillet 2019 par le ministère du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables.

Ces assises sanctionnées par douze mesures fortes, avaient en effet recommandé, d’encourager et d’aider à l’émergence d’une nouvelle génération de chercheurs et jeunes prodiges ivoiriens dans les secteurs du pétrole et de l’énergie.

A ce propos, le séminaire avait retenu la création d’un « Prix innovation pétrole et énergie » avec pour but de récompenser et financer les projets innovants, conçus et développés par les Ivoiriens dans lesdits secteurs.

Côte d’Ivoire: la croissance inclusive au centre de la 4è Journée nationale de partenariat

La quatrième Journée nationale de partenariat (JNP) État-secteur privé prévue le 07 octobre prochain à Abidjan entend mener des réflexions pour promouvoir une croissance inclusive et durable en Côte d’Ivoire.L’information a été donnée jeudi à Abidjan par Mariam Fofana Fadiga,  la Secrétaire exécutive du Comité de concertation État-secteur privé (CCESP) lors d’une cérémonie de lancement de l’édition 2019 de la JNP.

« Le défi permanent de l’inclusion financière et du bien-être social reste une problématique partagée par l’État et le secteur privé. Pour ce faire, les réflexions de la 4è édition de la JNP devront tourner autour du partenariat État/Secteur privé pour une croissance inclusive et durable», a affirmé Mme Fadiga dans une adresse.

« Il apparaît en effet, opportun de savoir quelle synergie créer entre l’État et le secteur privé pour contribuer plus fortement à l’inclusion économique et au bien-être social. C’est à cette principale interrogation que devra répondre le Comité scientifique mis en place à cet effet», a-t-elle ajouté.

Poursuivant, Mme Fadiga a expliqué que ce Comité devra s’enrichir des expériences nationales et internationales en matière de politiques ou d’initiatives de promotion de l’inclusion économique et proposer des orientations aux acteurs en vue de renforcer le partenariat entre l’État et le secteur privé.

Selon elle, le secteur privé «reste le partenaire idéal » de l’État pour relever les défis qui demeurent  dans le pays malgré l’embellie économique. Auparavant, la Secrétaire exécutive du Comité de concertation État/ Secteur privé a expliqué que l’organisation de la JNP répond à la nécessité d’apprécier la qualité des relations entre l’État et le secteur privé et de définir les perspectives suivant un agenda conjoint entre les deux entités.

« Cette édition  de la JNP se focalisera sur la synergie d’action entre l’État et le secteur privé en vue d’intensifier les politiques et les initiatives visant à répondre au défi permanent de l’inclusion financière et sociale», a fait savoir à son tour, Yapo Akpess Bernard, le directeur de cabinet adjoint du ministre ivoirien de l’économie et des finances.

En outre, le représentant du ministre Adama Coulibaly,  a assuré du soutien du gouvernement ivoirien à cette Journée estimant que c’est  une initiative qui impulse une dynamique à travers laquelle l’État et le secteur privé se retrouvent pour adresser les problématiques visant à améliorer les conditions d’exercice des activités du secteur privé.

 Lancée en 2015, la Journée nationale de partenariat (JNP) répond à la nécessité d’apprécier la qualité des relations entre l’État et le secteur privé en Côte d’Ivoire. Plus de 2000 participants sont attendus à cette quatrième édition de la JNP qui vise entre autres, à apprécier les initiatives de l’État et du secteur privé pour consolider l’inclusion économique.

Syndicalisme et sommet de la CEDEAO au menu des quotidiens burkinabè

Les quotidiens burkinabè de ce vendredi accordent un intérêt particulier au sommet de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) qu’abrite Ouagadougou, sans oublier l’actualité marquée par le syndicalisme.Les quotidiens burkinabè de ce vendredi accordent un intérêt particulier au sommet de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) qu’abrite Ouagadougou, sans oublier l’actualité marquée par le syndicalisme. 

«Grève du 16 septembre : Des syndicats s’en démarquent», titre le quotidien privé Le Pays, informant que la Coalition des syndicats libres et indépendants regroupant cinq centrales syndicales et environ 18 syndicats autonomes, a animé, hier jeudi à Ouagadougou, une conférence de presse.

Selon le journal, au cours de la rencontre avec les journalistes, la coalition a indiqué clairement sa non-participation à la manifestation du lundi prochain, organisée par l’Unité d’action syndicale (UAS).

A ce propos, Le Quotidien affiche : «Marche-meeting du 16 septembre : la Coalition nationale des syndicats libres et indépendants se démarque de l’UAS».

Quant à L’Observateur Paalga, le doyen des quotidiens privés du Burkina Faso, il fait remarquer que «la désolidarisation (des syndicats) se poursuit», avant de préciser que «5 centrales syndicales quittent les rangs».

Le même journal arbore, en première page : «Sommet CEDEAO sur le terrorisme : La diplomatie et la défense à l’abordage en attendant les chefs d’Etat».

Dans son ‘’Regard sur l’actualité », l’éditorialiste de L’Observateur Paalga indique que le sommet de la CEDEAO qui se tient samedi à Ouagadougou sur le terrorisme, devrait permettre d’«élargir le G5 Sahel pour mieux étouffer la bête».

De son côté, le quotidien national Sidwaya, met en exergue : «Insécurité dans l’espace CEDEAO : le conseil de médiation propose un plan d’urgence».

« Sommet extraordinaire CEDEAO sur le terrorisme : TD (Travaux dirigés) et TP (Travaux pratiques) sécuritaires pour 15 dirigeants à Ouagadougou», affiche pour sa part, Aujourd’hui au Faso.

«Voulu par Roch Kaboré et entériné par ses pairs lors du 55e sommet de la CEDEAO tenu à Abuja au Nigeria, fin juin 2019, la rencontre de demain 14 septembre des dirigeants de l’organisation continentale, consacrée à la lutte contre le terrorisme qui rassemble les dirigeants de la CEDEAO, élargi au G5-Sahel, se veut un aparté pour une lutte armée ou non commune à la sous-région contre ce monstre aux tentacules innombrables», rappelle le confrère.

Aujourd’hui au Faso, croit savoir que la rencontre de Ouagadougou est «une concrétisation des propositions du sommet du G7 de Biarritz (du 24 au 26 août 2019) lors duquel, Angela Merkel et Emmanuel Macron, ont émis l’idée d’un spectre plus large du G5-Sahel, englobant les pays côtiers tels la Côte d’Ivoire, le Togo, le Ghana, …».

Politique, contrôle des comptes et aviation au menu des quotidiens marocains

Les enjeux du vote obligatoire, le rapport d’activités de la Cour des comptes au titre de l’année 2018 et le nouveau vol Casablanca-Pékin sont les principaux sujets traités par les quotidiens parus ce vendredi.+L’Opinion+ revient sur les enjeux du vote obligatoire lors des prochaines élections. Cette mesure, sans doute nécessaire, au vu des taux souvent vertigineux d’abstentionnisme enregistrés dans notre pays, appelle plusieurs lectures, estime la publication.

Tout d’abord, notons qu’une telle décision, au cas où elle serait réellement actée, ne déroge pas à l’air de son temps marqué par un interventionnisme étatique de plus en plus accru dans les affaires dites sociales et de citoyenneté. La relance réussie du service militaire obligatoire en est, entre autres exemples, l’une des plus récentes et des plus symptomatiques illustrations.

L’autre lecture est que pareille décision, une fois prise, sonnera définitivement le glas de toutes les tentatives avortées de réconciliation des Marocains, notamment les plus jeunes, avec la chose politique, explique-t-il.

Le benchmark régional et international de telles expériences nous apprend, en effet, que le Maroc n’est ni le premier, ni le dernier pays à adopter une telle démarche contraignante, puisque plus de 22 États répartis aux quatre coins du globe ont choisi ce mode obligatoire, relève-t-il.

+Aujourd’hui Le Maroc+ aborde le rapport annuel au titre de l’année 2018, publié par la Cour des comptes.

Le rapport annuel de la Cour des comptes devient au fil des années un rendez-vous pour débattre de la gouvernance dans le secteur public dans notre pays. Il est vrai que le Maroc a pu réaliser des progrès dans plusieurs domaines durant les vingt dernières années, mais plusieurs défis sont encore à relever, constate le quotidien.

Pour cette année, les magistrats des juridictions financières se sont attardés notamment sur le niveau de la dette. Leurs conclusions montrent que, malgré les mesures prises pour la maîtriser, la dette publique continue de croître, souligne-t-il, estimant que ce rapport permettra de concentrer les efforts encore davantage pour aller de l’avant dans le cadre de cet objectif.

+Akhbar Al Yaoum+ rapporte que la Royal Air Maroc (RAM) reliera, dès le 16 janvier prochain, l’aéroport Mohammed V de Casablanca à l’aéroport international de Pékin-Daxing, a annoncé la compagnie nationale.

Grâce à cette nouvelle route aérienne, la compagnie nationale reliera, pour la première fois, le Maroc à la Chine en moins de 13 heures par des vols directs opérés par des B787-9 Dreamliner d’une capacité de 302 sièges dont 26 en business, précise RAM dans un communiqué, cité par la publication.

Trois fréquences par semaine seront proposées, indique la compagnie, ajoutant que les vols au départ de Casablanca seront programmés tous les lundi, jeudi et samedi à 17H00 (heure locale) pour une arrivée à Pékin à 11H55 heure locale (j+1).

Maroc : Une tunisienne interpellée à Casablanca pour trafic de drogue

Une passagère de nationalité tunisienne a été interpellée à l’aéroport international de Mohammed V de Casablanca en possession d’une quantité de 857 grammes de résine de cannabis, a indiqué jeudi un communiqué de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN).La mise en cause, âgée de 27 ans, a été arrêtée au moment où elle s’apprêtait à embarquer à bord d’un vol à destination de la capitale Tunis, indique la même source, précisant que l’opération de fouille préventive a permis de saisir 28 grammes de résine de cannabis sous forme de 4 capsules camouflées sous ses sous-vêtements. Elle était aussi suspectée de porter dans ses intestins d’autres capsules de cette même drogue.

La prévenue a ainsi a été placée sous contrôle médical au Centre hospitalier universitaire de Casablanca en vue d’extraire les capsules de ses intestins, selon la même source, précisant que la quantité totale de la drogue saisie s’est élevée à 857 grammes de chira, sous la forme de 151 capsules.

Elle a été placée en garde à vue à la disposition de l’enquête menée sous la supervision du parquet compétent, conclut le communiqué.

Présidence FIF : Drogba évoque des personnes très compétentes pour l’accompagner sur ce projet

L’ex-international ivoirien de football, Didier Drogba a laissé entendre jeudi à Abidjan qu’ il y a des personnes très compétentes pour l’accompagner sur le projet de l’élection du président de la Fédération ivoirienne de football (FIF), lors de la 3è édition de CEO Talk HEC Paris.« Je n’ai jamais dirigé une institution comme la FIF, mais j’ai une expérience dans ce domaine qui n’est pas négligeable. Il faut savoir s’entourer et je pense qu’en Côte d’Ivoire, il y a des personnes très compétentes pour m’accompagner sur ce projet », a déclaré Didier Drogba, sous des salves d’applaudissements.  

Évoquant ce qu’il pourrait faire s’il arrivait à la tête de la FIF, il a admis qu’ il y a le développement des talents, mais pour pouvoir les développer, il y a des investissements à faire. Il faut investir sur les hommes, les infrastructures et former les managers. Aussi, avec l’aide des sponsors. 

Drogba qui a arrêté sa carrière de footballeur fin 2018, est aujourd’hui à la tête d’entreprises. Pour lui, il faut pouvoir écouter tous les acteurs du football pour savoir les motivations,  avant de se prononcer officiellement.

Il a fait observer que les candidatures ne sont pas encore ouvertes pour la présidence de la FIF, contrairement à ce que rapportent certains médias. M. Drogba a par ailleurs révélé qu’ il a des propositions pour intégrer l’équipe de Chealsea et d’autres clubs. 

Interrogé sur des ambitions d’être chef de l’Etat, Didier Drogba a répondu que cela n’était pas dans sa vision. Toutefois, on peut servir son pays et contribuer à son développement à tout nouveau qu’ on soit.

Racontant son enfance, il a fait savoir qu’ à l’âge de 6 ans, il rêvait d’être footballeur ou docteur. Dans le football, il y passera vingt années de sa vie, et récoltera des lauriers tant dans des clubs à l’international que dans son pays, la Côte d’Ivoire.

Au départ, a-t-il confié, son père ne voulait pas qu’il devienne footballeur parce que pour son géniteur « le football n’était pas un métier » et que la sécurité était d’avoir un bon diplôme. Surtout qu’ à l’époque les contrats n’étaient pas faramineux.

Concernant sa plus grosse déception dans sa carrière de football, l’ex-international ivoirien, a dit que c’était la défaite en finale de la CAN 2012, face à la Zambie, qui a été une équipe qui en voulait, mais surtout avait un « plan et une vision ».

Son plus grand succès, poursuivra-t-il, est la qualification de la Côte d’Ivoire à la coupe du monde de football. Il a ressenti une fierté d’avoir contribué à porter son pays à ce niveau, car sa motivation est de toujours donner plus pour la Côte d’Ivoire. 

Né le 11 mars 1978 à Abidjan, Drogba a marqué le football à l’échelle mondiale. Il a remporté l’édition 2011-2012 de la Ligue des champions avec le club anglais. Après son départ, il a été élu « meilleur joueur de l’histoire du club » par les supporters. 

Après 20 ans de carrière dans le monde du football professionnel, plus de 700 matchs joués et plus de 360 buts marqués en club et avec la sélection ivoirienne, Drogba s’est reconverti en homme d’Affaires et dirige aujourd’hui des entreprises .

Depuis le 11 décembre 2018, il est vice-président de l’organisation internationale Peace and Sport, organisation internationale indépendante, basée en Principauté de Monaco et placée sous le haut patronage de Son Altesse Sérénissime le Prince Albert II de Monaco.

Didier Drogba est depuis sa retraite sportive, CEO de la Holding Goals For Africa (GFA) avec laquelle il entend réaliser des investissements en Côte d’Ivoire et sur le contient africain. Il compte investir dans la « Fintech » avec des prises de participation comme dans l’agriculture.  

Maroc : Le gouvernement institue une taxe de solidarité contre les catastrophes

Le gouvernement marocain a institué une taxe parafiscale de solidarité contre les catastrophes pour indemniser les victimes non couverts par une assurance, a indiqué le porte-parole du gouvernement.Présenté par le ministre de l’Economie et des finances, ce texte vise à instaurer une taxe parafiscale de 1% sur le montant des primes et des cotisations des contrats d’assurance soumis à la taxe sur les contrats d’assurance, à l’exception des contrats d’assurance-vie, a-t-il précisé.

Ce projet prévoit également que cette taxe sera déduite selon les mêmes délais et conditions applicables à la perception de la taxe sur les contrats d’assurance prévus par le Code général des impôts, à l’exception des contrats d’assurance-vie, ainsi que sur le paiement des sommes extraites sur le compte bancaire dudit fonds.

L’adoption de ce texte intervient dans un contexte marqué par les récentes crues et inondations ayant frappé des régions montagneuses et causé la mort de dizaines de personnes.

Le rôle de la Cour africaine des droits de l’homme expliqué à des étudiants à Abidjan

Le Conseil national des droits de l’homme de Côte d’Ivoire ( CNDH) de concert avec la Biennale panafricaine des droits de l’homme et de l’humanitaire ont organisé jeudi à Abidjan une conférence publique au cours de laquelle le rôle de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples dans la construction de l’État de droit en Afrique a été expliqué à des étudiants et à des Organisations non gouvernementales (ONG), a constaté APA sur place.« Cette rencontre vise à faire connaître aux participants la cour africaine des droits de l’homme et des peuples et à montrer comment elle pourrait contribuer efficacement à la consolidation de l’État de droit dans nos différents pays»,  a expliqué, Namizata Sangaré, la présidente du CNDH dans un discours d’ouverture de cette conférence. 

« En dehors des instruments nationaux de protection des droits de l’homme, les instruments universels et régionaux comme la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples joue également un rôle important dans la construction et la consolidation de l’État de droit », a estimé Mme Sangaré rappelant qu’un citoyen ivoirien devant un abus peut saisir son institution ( CNDH) à travers ses plateformes.  

Dans la conférence publique sur le thème, « La cour africaine des droits de l’homme et des peuples et la construction de l’État de droit» qui a suivi, le conférencier Hassane Diané, par ailleurs,  Secrétaire général du CNDH, a élucidé d’entrée le vocable « État de droit » avant de donner les attributions et le rôle de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples dans la consolidation de l’État de droit. 

« Dans l’État de droit, il y a la légalité, la sécurité juridique, la prévention de l’abus du pouvoir et l’accès à la justice… La  Cour africaine des droits de l’homme et des peuples est une juridiction régionale de protection des droits de l’homme. C’est un mécanisme juridictionnel de protection des droits de l’homme », a entre autres fait savoir M. Diané qui est également magistrat. 

Il a ajouté que cette Cour qui est présidée par l’Ivoirien Sylvain Oré,  est composé de 11 juges ressortissants des États membres. A ce jour, a-t-il par ailleurs précisé,  09 États seulement dont la Côte d’Ivoire sur les 54 États qui ont ratifié le protocole créant la Cour, ont fait la déclaration spéciale d’acceptation de la compétence de cette juridiction. 

« La jurisprudence de la Cour est très fournie. La Cour a rendu son premier jugement en 2009 suite à une requête du 11 août 2008. Jusqu’en juin 2019, la Cour avait reçu 217 appels déposés», a poursuivi le magistrat passant en revue des décisions rendues par la Cour en faveur des citoyens africains contre des États. 

De son avis, avec cette jurisprudence, la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples  « apparaît véritablement comme un instrument dans la construction de l’État de droit puisqu’elle rappelle aux États leurs obligations contenues dans les instruments juridiques internationaux». M. Diané a conclu son exposé en affirmant que « la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples joue incontestablement un rôle prééminent dans la protection des droits de l’homme et du citoyen africain».

Afrique Subsaharienne: 70 à 90 % de la population active exerce dans des emplois non-salariés (BAD)

En Afrique subsaharienne, 70 à 90 % de la population active exerce dans des emplois non-salariés et environ 80 % de ces emplois sont agricoles, selon un rapport de la Banque africaine de développement (BAD) présenté jeudi au siège de l’institution financière à Abidjan.« En Afrique subsaharienne, 70 à 90 % de la population active est employée dans des emplois non-salariés », indique le rapport intitulé « Création décents d’emplois : stratégies, politiques et instruments », un document qui fait état d’approches innovantes sur la question de l’emploi.  

 Le rapport relève qu’ « environ 80 % de ces emplois non-salariés sont agricoles (et) 10 à 30  % d’entre eux se trouvent dans des ménages ou des micro-entreprises (valable pour l’emploi principal uniquement) ».

Le problème de l’emploi reste complexe en Afrique. Chaque année, le continent devra générer entre 12 et 15 millions d’emplois, soit  plus de 1 million de nouveaux emplois par mois. Pour Célestin Monga, vice-président et économiste en chef à la BAD, il faut tabler sur des idées innovantes.

Les pays Africains, selon lui, doivent être « extrêmement prudents dans le choix des industries », l’idée étant qu’ils puissent concentrer ou utiliser les ressources limitées pour financer des pôles de croissance économique.

Les pays qui ont d’ailleurs pu s’en sortir sont ceux qui ont mené une réflexion avec le secteur privé sur les industries. C’est pourquoi préconise-t-il la création des « enclaves d’excellence », qui dans le domaine de l’agriculture sont les zones spéciales de transformation agro-industrielle (parcs industriels).

Le rapport décrit qu’ «environ un tiers des personnes qui n’ont pas d’emploi salarié font généralement état de multiples activités économiques au cours de l’année, auprès d’entreprises agricoles et non agricoles ». En outre, nombre de la population active travaille dans l’informel.

Entre 2000 et 2008, l’emploi en Afrique a augmenté en moyenne de 2,8 % par an, soit environ la moitié du taux de croissance économique. Seuls cinq pays, notamment l’Algérie, le Burundi, le Botswana, le Cameroun et le Maroc ont enregistré une croissance de l’emploi de plus de 4 %14.

De 2009 et 2014, la croissance annuelle de l’emploi a atteint une moyenne de 3,1 % malgré un ralentissement de la croissance économique. Cependant, ce chiffre était toujours inférieur de 1,4 point de pourcentage à la croissance économique moyenne, note le texte.  

Le professeur Tchétché Nguessan, enseignant-chercheur à l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, a invité la BAD à davantage mettre l’accent sur la formation, un pilier capital pour transformer le continent dans tous les domaines.   

Cette croissance des emplois a principalement touché les femmes et les jeunes (âgés de 15 à 24 ans). L’Afrique comptait 226 millions de jeunes en 2015, un chiffre qui devrait augmenter de 42 % d’ici 2030, pour atteindre 321 millions selon les prévisions.  

La stagnation de l’emploi a retardé la réduction de la pauvreté. Bien que la part des pauvres en Afrique soit passée de 56% de la population en 1990 à 43 % en 2012, le nombre de personnes pauvres a augmenté.

Désaccord sur le lieu d’inhumation de Mugabe

L’ex président zimbabwéen, Robert Mugabe s’avère être une épine dans le pied de son successeur dans la mort comme il l’était de son vivant.Mugabe est décédé à Singapour le 6 septembre et sa dépouille est arrivée à Harare, mercredi, avec une série d’activités organisées pour permettre aux Zimbabwéens de lui rendre un dernier hommage, dont le point culminant sera son enterrement la semaine prochaine.

Toutefois, le lieu de son inhumation fait l’objet de malentendu entre la famille Mugabe et le gouvernement du président Emmerson Mnangagwa et le parti au pouvoir, la ZANU PF.

Ce jeudi, la famille de Mugabe est en discussions avec Mnangagwa sur l’endroit où le défunt homme fort du Zimbabwe sera enterré.

La famille a déclaré dans un communiqué qu’elle n’est pas contente que le gouvernement veuille l’obliger à accepter un programme d’obsèques qui a été élaboré sans consultation. Selon sa famille, Mugabe avait exprimé des souhaits et qu’elle ne pouvait aller à l’encontre de ceux-ci.

« Nous sommes prêts et disposés à travailler avec le gouvernement pour élaborer un programme de funérailles et d’inhumation de feu Robert Gabriel Mugabe qui soit conforme à ses souhaits sur la manière dont sa dépouille mortelle sera enterrée », indique le communiqué.

La famille indique que Mugabe est décédé avec un sentiment d’amertume et n’a jamais pardonné à Mnangagwa et aux autres hauts responsables de la ZANU PF qu’il accusait de l’avoir trahi.

Mugabe, qui a dirigé le Zimbabwe pendant 37 ans, avait été brusquement destitué du pouvoir en novembre 2017 à la suite d’un coup d’État militaire organisé par Mnangagwa, son adjoint de confiance.

Le coup d’État avait été déclenché par la décision de Mugabe de licencier Mnangagwa, alors vice-président. En conséquence, il s’est senti trahi par les siens et on comprend qu’il ait dit à sa famille qu’il ne voulait pas être enterré au National Heroes Acre à Harare où sa première femme, Sally Mugabe, née au Ghana, repose.

Il souhaitait être enterré dans sa maison rurale à Zvimba, à environ 85 km de Harare. « Sa dépouille sera exposée en chapelle ardente à Kutama dimanche soir…Puis elle sera inhumée en privé (lundi ou mardi).C’est la décision de toute la famille », a déclaré jeudi son neveu, Leo Mugabe à la presse.

La CEEAC salue l’annonce d’un dialogue national au Cameroun

Le chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba, en sa qualité de président en exercice de la Communauté économique des Etats d’Afrique centrale (CEEAC), a salué jeudi l’initiative du président camerounais qui convoque un dialogue national dans son pays secoué depuis près de deux ans par la crise séparatiste anglophone.« La présidence en exercice de la CEEAC salue la décision du président de la République du Cameroun de convoquer un grand dialogue national dans le but de répondre aux aspirations profondes des différentes composantes de la Nation camerounaise », indique un communiqué de la présidence de la République gabonaise.

Le président gabonais, poursuit le texte, appelle toutes les forces positives et constructives à saisir l’opportunité de ce dialogue en vue de préserver la paix, la sécurité, la cohésion sociale, la concorde nationale et favoriser le retour des personnes déplacées et des réfugiés.

« La présidence en exercice de la CEEAC réitère le soutien et la solidarité communautaire à la République du Cameroun et exprime la disponibilité de la Communauté à l’accompagner dans le processus de réconciliation nationale », lit-on dans le texte.

Le chef de l’Etat gabonais exhorte par ailleurs les partenaires et amis du Cameroun à apporter leurs appuis multiformes à la réussite de ces assises.

Il a aussi appelé toutes les populations camerounaises à privilégier le dialogue et le pardon en vue de tourner définitivement la page et de retrouver une vie normale.

Le président camerounais, Paul Biya a annoncé, mardi dernier, lors d’une adresse à la Nation, la convocation d’un dialogue national. Ces discussions devraient être convoquées rapidement, avant la fin de ce mois de septembre.

La crise du Cameroun anglophone a déjà fait près de 2000 morts.

Le président Kaboré pour un nouvel équilibre écologique au Sahel

Le président du Burkina Faso, Roch Marc Christian Kaboré, président en exercice du Comité permanent inter-Etats de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (CILSS), a estimé, jeudi à Ouagadougou, qu’«il est urgent de promouvoir un nouvel équilibre écologique au Sahel et en Afrique de l’Ouest, à travers notamment la coordination et l’harmonisation des stratégies».Dans son message à l’occasion de la 34e  journée du CILSS parvenu à APA, Roch Marc Kaboré a relevé que la problématique de la préservation des ressources en eau de par le monde, et dans les Etats du Sahel en particulier, demeure une préoccupation majeure de tous les jours.

Il a rappelé que cette année, la communauté sahélienne et ouest-Africaine a retenu comme thème de commémoration de la journée du CILSS : «Accroître la productivité des terres par la promotion de solutions innovantes de lutte contre l’ensablement et la pollution des cours d’eau au Sahel et en Afrique de l’Ouest».

Pour lui, le choix de ce thème traduit la volonté de mobiliser toutes les énergies pour faire face aux menaces majeures sur les ressources en eau.

«En effet, l’essentiel de l’irrigation agricole se fait dans notre région, autour des grandes artères et bassins constitués principalement du fleuve Niger, du lac Tchad, du fleuve Sénégal, du bassin de la Volta et de la Comoé », a souligné le président en exercice du CILSS.

Roch Marc Christian Kaboré a expliqué que les sécheresses climatiques récurrentes des trois dernières décennies et la forte pression démographique ont induit une dégradation sans précédent de l’environnement des bassins.

«Ces phénomènes, qui s’amplifient d’année en année, fragilisent les conditions de vie des populations ainsi que la biodiversité, et menacent de ce fait les capacités productives dans notre espace», a reconnu le président burkinabè.

Il a engagé le CILSS, en synergie avec la CEDEAO, à conduire une large concertation avec toutes les autorités de bassins, afin de « faire l’état des lieux de nos ressources partagées » et soumettre aux Etats membres une proposition de politique régionale intégrée de gestion durable des ressources en eaux.

Le Comité permanent inter-Etats de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (CILSS) a été créé le 12 septembre 1973 à la suite des grandes sécheresses qui ont frappé le Sahel dans les années 70.

Il regroupe 13 Etats membres dont, huit États côtiers (Bénin, Côte d’ivoire, Gambie, Guinée, Guinée-Bissau, Mauritanie, Sénégal, Togo) ; 4 Etats enclavés (Burkina Faso, Mali, Niger, Tchad) et 1 Etat insulaire (Cap Vert).

Le Kenya interdit les étrangers d’adopter des enfants

Le gouvernement du Kenya a annoncé, jeudi, l’interdiction immédiate de l’adoption d’enfants par des ressortissants étrangers.Une réunion spéciale tenue à Nairobi et présidée par le président Uhuru Kenyatta a également chargé le ministère du Travail et de la Protection sociale de formuler un nouveau document de politique visant à réglementer l’adoption d’enfants par des étrangers au Kenya.

Par ailleurs, la réunion a chargé le ministère du Travail et de la Protection sociale de rationaliser les activités de la Société de protection de l’enfance du Kenya et celles des foyers pour enfants à travers le pays.

Bien que le gouvernement n’ait pas expliqué la raison cette mesure d’interdiction, on s’inquiétait déjà de la multiplication des affaires de traite d’enfants résultant de l’abus des procédures d’adoption par les étrangers au Kenya.

Les lois kenyanes ne définissent pas la vente d’enfants, le proxénétisme et le commerce d’enfants dans le cadre du trafic d’enfants.

Des études antérieures ont montré que l’adoption entre pays était une activité lucrative au détriment des enfants.

Les adoptions à l’étranger rapportent jusqu’à 7.000 dollars par enfant au titre des honoraires d’avocat, en plus des frais payés par les demandeurs, conformément aux directives du Comité d’adoption.

Bénin : le prix du kg d’amandes de karité maintenu à 100 F CFA

Le prix plancher d’achat des amandes de karité, dont la campagne de commercialisation a été lancée, jeudi dans la commune de Ouaké, a été fixé à 100 F CFA le kilogramme au cours du Conseil des ministres qui s’est réuni hier mercredi.Pour une bonne campagne de commercialisation, le gouvernement encourage les collecteurs de noix à poursuivre l’amélioration des conditions de traitement et de stockage des amandes de karité afin d’améliorer sensiblement la qualité des produits. A cet effet, l’Agence Nationale de la Métrologie devra veiller au contrôle et à la certification des instruments de mesure.

Par ailleurs, le gouvernement a interdit les communes de procéder à tout autre prélèvement, en dehors de la Taxe de Développement local. La campagne de commercialisation 2019-2020 s’achèvera le 31 mai 2020.

Une vingtaine de dirigeants africains attendus aux obsèques de Mugabe

Au moins, 11 présidents africains en exercice et huit chefs d’Etat ont confirmé leur présence aux funérailles nationales de l’ancien président zimbabwéen, Robert Mugabe, prévues samedi, a appris APA jeudi à Harare.Selon le porte-parole de la Présidence, George Charamba, les présidents de la Guinée équatoriale, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, du Ghana, Nana Akufo-Addo, et du Malawi, Peter Mutharika ont confirmé leur présence.

Les autres chefs d’Etat en fonction, dont Cyril Ramaphosa (Afrique du Sud), Hage Geingob (Namibie), Joao Laurenco (Angola), Filipe Nyusi (Mozambique), Uhuru Kenyatta (Kenya), Edgar Lungu (Zambie) et Brahim Ghali (République démocratique arabe sahraouie) sont également attendus.

D’anciens chefs d’Etat, notamment Thabo Mbeki et Jacob Zuma (Afrique du Sud), Joaquim Chissano (Mozambique), Kenneth Kaunda et Rupiah Banda (Zambie), Festus Mogae (Botswana), ainsi que Sam Nujoma et Hifikepunye Pohamba (Namibie) devraient arriver dans le pays.

« Nous précisons que la liste pourrait changer à mesure que d’autres informations nous parviennent, relativement aux participations », a indiqué M. Charamba dans un communiqué.

Mugabe est décédé à Singapour le 6 septembre 2019 à l’âge de 95 ans.

Le service funéraire de samedi doit se tenir au stade national des sports de Harare et devrait être suivi de l’inhumation prévue la semaine prochaine au cours d’une cérémonie privée, a informé la famille Mugabe.

Côte d’Ivoire: élaboration d’un «régime fiscal incitatif et dérogatoire» pour la micro-assurance

Un atelier de réflexion destiné à «définir un régime fiscal incitatif et dérogatoire» pour le développement de la micro-finance s’est ouvert, jeudi à Abidjan.« Cet atelier est appelé à définir un régime fiscal incitatif et dérogatoire des opérations de micro-assurance », a déclaré à l’ouverture des travaux, le Directeur général adjoint du Trésor et de la comptabilité publique, Arthur Ahoussi.

Les régulateurs du secteur financier, la direction générale des impôts, les assureurs et les consommateurs participent à cet atelier qui «obéit au principe de transparence qui nous guide dans l’élaboration des projets de texte dans notre domaine de compétence », a-t-il expliqué.

«Je suis convaincu eu égard à la qualité des participants que cet atelier débouchera sur un avant-projet de texte consensuel dans l’intérêt bien compris des consommateurs et pour le développement du secteur de la micro-assurance », a conclu le Directeur général adjoint du Trésor et de la comptabilité publique.