Le CICB fait peau neuve

Le Centre international de conférence de Bamako (CICB) a rouvert ses portes le 26 janvier, après 22 mois de rénovations. Fruit de l’amitié sino-malienne, le joyau désormais  aux normes internationales  vient cimenter un demi-siècle de coopération entre le Mali et la République populaire de Chine.    

« Nous célébrons aujourd’hui le symbole d’une amitié de plus d’un demi-siècle tissée entre deux pays qui se connaissent, deux peuples qui se fréquentent et qui se respectent, la Chine millénaire et le Mali multiséculaire (…)  Pour chaque malien, le nom de la Chine se conjugue avec la solidarité dans l’égalité, la fidélité sans rupture, l’assistance sans condition et la coopération sans réserve ». C’est par ces mots que N’Diaye Ramatoullaye Diallo, ministre de la Culture, a entamé son discours lors de la réouverture officielle du CICB. La réception du chef d’œuvre s’est fait sous la présidence du chef de l’Etat, de l’ambassadeur de la République populaire de Chine, et de personnalités de haut niveau.

Un nouveau visage

‘’Un travail d’orfèvre’’, ‘’un carat de première classe’’,  ‘’un joyau’’,  tels sont quelqu’un des qualificatifs entendus lors de cette journée. Un visage nouveau pour  répondre aux rendez-vous du moment et à venir. D’une dimension imposante, l’établissement public  offre toutes les commodités requises avec un équipement technologique de pointe.  Situé sur la rive gauche du fleuve  Djoliba, à proximité du pont Fahd en commune III du District de  Bamako, le CICB comble dorénavant les attentes. Une véritable transformation qui aura couté  17 milliards de Franc CFA, 80% au gouvernement Chinois sous forme d’aide non remboursable et 20% de prêt sans intérêt  mais remboursable par  l’Etat malien sur une durée indéterminée.

Tout le long de son discours, la ministre n’a cessé de magnifier l’œuvre du jour. « Le bijou que nous avons entre les mains aujourd’hui inscrit dans le paysage de Bamako et du Mali depuis 1995 comme étant le plus grand centre de Conférence sera désormais rendu à ses usagers habituels », annonce-t-elle.  Les célébrations de mariage, les conférences, les ateliers, les spectacles, le CICB nouvelle formule apparait comme étant le lieu idéal. Le président de la République,  émerveillé,  n’a pas manqué de faire les éloges d’ « un ami fidèle ». « Je me fais beaucoup de bonheur, en découvrant cet espace que vous nous offrez désormais, qui nous permettra la tête haute d’accueillir quelque rencontre que ce soit de niveau mondial », s’est  réjoui le président avant de conclure : gloire à la Chine et vive l’amitié sino-malienne ».

Une amitié solide

Les relations entre le Mali et la Chine remontent aux premières heures de l’indépendance. Depuis elles ne se sont jamais refroidies.  « Dès l’abord que nous fumes indépendants, nous avons trouvé à nos côtés la République  Populaire de Chine », a rappelé le président IBK.  Pour l’ambassadeur chinois, Zhu Liying  « la coopération sino-malienne a une histoire longue, solide mais durable ».  Aussi, cette réouverture coïncide avec la célébration du nouvel an chinois qui débute le 5 février.  Selon l’ambassadeur,  les images de cette soirée seront transmises en chine le jour même du nouvel an chinois devant au moins 1 milliards de téléspectateurs.

La rénovation du CICB s’inscrit donc dans la continuité, car c’est la Chine qui a construit en 1995 ce qui  s’appelait jadis le Palais de Congrès.

Mise en œuvre de l’accord : les organisations de la société civile vers un cadre unitaire

La société civile au Mali s’inscrit dans un cadre unitaire pour parler de la même voix dans le cadre de la mise en œuvre de l’accord de paix.

L’accord pour la paix et la réconciliation a été signé les 15 mai et 20 juin 2016 à Bamako, à l’issue d’un long et laborieux processus, sous le leadership politique de l’Algérie rejoint par tous les pays voisins du Mali, les organisations africaines, les Nations unies, la France et l’Union Européenne. Au Mali cet accord divise classe politique et société civile qui ne parviennent pas à s’accorder sur cet accord. C’est pour que la société civile s’exprime d’une seule voix qu’un forum a été initié.

Selon, l’article 51 de l’Accord,  « les parties demandent à la classe politique, ainsi qu’à la société civile, notamment les organisations de femmes et de jeunes, les medias, les communicateurs traditionnels et les autorités religieuses et coutumières, d’apporter leur plein concours à la réalisation des objectifs de l’Accord ».

C’est dans cet esprit que le mouvement patriotique pour le Mali (MPM), Global Mali 2025, la Plateforme et les leaders Kel Tamasheq pour l’unité nationale du Mali, la fondation Balanzan pour la gouvernance et la stabilité, le réseau Handi actions développement et perspectives et les organisations de la société civile, ont organisé les 13 et 14 mai dernier un Forum au CICB en vue de partager et d’échanger sur la contribution de la société civile à la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger.

A la suite des travaux de ce forum, l’une des fortes recommandations est que les organisations de la société civile parlent d’une seule voix, en mettant en place un seul organe répondant au nom de toutes les organisations de la société civile du Mali.

Selon le président du forum des organisations de la société civile, Ahmed Mohamed Ag Hamani, il s’agit de réfléchir de manière plus approfondie à l’organisation et au fonctionnement d’un mécanisme de la société civile. Il ajoute que cette réflexion peut prendre la forme d’un observatoire de veille et d’alerte pour permettre à celle-ci de disposer d’un organe fédérateur qui serait l’interlocuteur de tous les partenaires de la société civile . « Nous voulons créer une synergie des efforts pour rehausser la contribution de la société civile malienne dans la mise en œuvre de l’accord pour la paix », a déclaré Ahmed Mohamed Ag Hamani président du forum des organisations de la société civile, lors d’une conférence de presse, mercredi dernier à l’hôtel Salam.

Signalons que certaines organisations de la société civile malienne ne se reconnaissent pas dans ce forum pour raison d’exclusion ou de marginalisation. Il faut souligner l’appui de l’USAID à travers le NDI pour l’organisation de ce forum.

Forum Mali-Maroc : Faisons affaires !

En clair durant deux jours, des échanges entre opérateurs économiques, des rencontres d’affaires entre les entreprises des secteurs des services, des mines, de l’agrobusiness et des énergies renouvelables, rythmeront la vie de ce forum qui vient répondre à  la volonté de relancer et renforcer la coopération Mali-Maroc, après la visite du Roi du Maroc, il y a quelques semaines dans notre pays. A l’initiative de la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM) et du Conseil National du Patronat du Mali (CNPM), le forum devrait favoriser des rencontres d’affaires entre les entreprises et entrepreneurs des deux pays, des contacts directs pour des opportunités commerciales bilatérales (joint-ventures, co investissement, représentation, franchises, etc.) A l’ouverture, o๠étaient présents des acteurs clés comme Myriam Ben Salah Chaqroun, présidente de la CGEM, le patronat marocain, Moustapha Ben Barka, ministre malien des investissements, Mamadou Sidibé, le président du patronat malien (CNPM), Mamadou Igor Diarra, PDG de la Bank of Africa, l’un des sponsors du forum, le tout sous la présidence du président de la République Ibrahim Boubacar Keita. Milles et une potentialités d’affaires Côté agricole, l’un des thèmes majeurs du forum, le Mali possède aujourd’hui 37 millions d’hectares de terres arables inexploités avec deux fleuves qui doivent logiquement permettre d’irriguer et mettre en valeur l’agriculture et ses produits. Inutile de citer le potentiel sous-exploité de la seule zone office du Niger dans la région de Ségou. l’expertise marocaine en la matière, sa capacité à  transformer et industrialiser et exporter son agriculture, pourrait à  travers les rencontres entre entreprises du secteur privé, inciter, impulser, donner des idées aux Maliens. Sur le plan de l’énergie, beaucoup reste à  faire. 800MW, C’’est le potentiel hydro-électrique estimé entre les fleuves Niger et Sénégal pour répondre de manière plus satisfaisante à  la demande énergétique, quant on sait les besoins de plus en plus croissants en la matière. Côté mines, les gisements calcaires dans certaines régions du Mali, avec des réserves importantes estimées à  plus de 2000 millions de tonnes, outre l’or, largement exploité par les compagnies étrangères, laissent entrevoir des opportunités à  saisir pour les hommes d’affaires attirés par ce secteur prometteur. Enfin de compte, un tel forum devrait surtout donner des idées à  tous ceux qui veulent entreprendre, transformer, créer de la richesse, faire des plus-values substantielles et même de l’emploi dans des secteurs, o๠tout reste décidément à  faire.

Coulisses d’une investiture très remarquée

La Presse debout ! Il va de soi, que lorsque le Président est entré dans la salle, on ferme les portes. Cela n’a pourtant pas freiné la détermination d’un groupe de confrères à  entrer de gré ou de force dans la salle de 3000 places Djéli Baba Sissoko du CICB o๠se déroulait l’investiture d’Ibrahim Boubacar Keita. A l’intérieur, un autre cafouillage, des personnalités de haut rang debout, des confrères sur leurs rotules, des caméramans zélés. On remarquera l’énervement d’une personnalité de haut standing à  qui une ancienne ministre avait chipé la place. La galanterie fut donc de mise. La dame ne voulait pas se lever. D’autres ont préféré s’asseoir sur les estrades et marches pour suivre tout ça d’un œil alerte… L’éloge de Bako Dagnon Après qu’il fut investi et décoré des insignes nationales, la voix profonde de la griotte Bako Dagnon, a empli la salle. « Ah Simbo, tu es devenu notre président ». Et le maà®tre de cérémonie d’appeler à  la retenue. Humm, fi, Bako a continué de plus belle, et la salle a acquiescé. On n’arrête pas une légende de la chanson malienne et qui connaà®t la généalogie des Keita comme personne. Surtout, lorsque les autres griottes sont restées coincées à  l’extérieur de la salle. Fini le temps o๠elles arpentaient l’estrade du CICB avec le Général ATT en face tout sourire… Un général dans la salle En parlant de Général, il y en a un dans la salle qui a eu sa minute de gloire. Réhabilité par IBK, qui a salué son esprit républicain, il fut le seul ancien chef d’Etat à  avoir fait le déplacement pour l’investiture. Ni l’ombre de Sanogo, encore moins celle d’Alpha Oumar Konaré ou même ses proches n’ont plané sur le CICB o๠toute la République s’était donnée rendez-vous. Même Cheick Modibo Diarra, honteusement débarqué par les militaires, a daigné se montrer ou un Soumaila Cissé, devenu le symbole même du fair-play. Qui a dit qu’IBK n’a pas invité Alpha Oumar Konaré. Et certains de clamer qu’IBK a oublié de rendre hommage à  ATT ou à  Younoussi Touré, président de l’Assemblée Nationale. Il faut rendre César à  Rome car le moment était précieux. Karim, star d’un jour… et rats de palais On les aura tous vu. Le couple junior. Accompagné de son épouse aux formes généreuses et sourire large comme le Djoliba, Karim Keita, le fils d’IBK, a montré tout son enthousiasme pour l’investiture de Papa. A ceux qui disent qu’il a pris la grosse tête, laissons lui la joie de ce jour unique. Si Maman était sur l’estrade calme et IBK, dans un sérieux des plus cartésiens, Karim a du faire son bain de foule et serrer des mains, pour toux ceux qui voulaient prendre la pose avec lui. Après cela, les rats n’auront plus droit au Palais… Adama Sangaré, comme si de rien n’était… Le Maire du district est vraiment un homme de grande résilience. Après avoir passé trois mois en prison à  Koulikoro, subi les assauts de l’ex junte et les récriminations d’une dame pour morcellement de parcelle et enfin vu son district encore une fois inondé sans qu’il ne puisse rien y faire, le voilà  pimpant devant le véhicule présidentiel. Adama Sangaré avait une mission ô combien noble, celle de raccompagner Kankélétigui à  sa voiture, après le dépôt de gerbes de fleurs au Monument de l’indépendance. Qu’à  cela ne tienne, nul n’est au dessus de la loi, le maire le sait bien et une enquête sera diligentée pour situer les responsabilités. Pour le grand chef de Sébénicoro, n’inonde pas le pont du Woyowayanko qui veut ! Petit bain de foule pour IBK Royal, le bain de foule. Un bain de foule o๠photographes et caméramen ont failli y laisser des plumes. Avec une sécurité de poigne et un protocole débordé, il y avait de quoi se faire du souci, surtout, si on se trouvait dans la ligne de mire du Président. Que vous soyez homme ou femme, pas de problème, on peut vous bousculer, vous piétiner même. C’est le président qui passe ! Les policiers eux ne sont pas en reste et défient quiconque de vouloir passer avant le cortège présidentiel, qui a fait un bien joli tour de Bamako hier. Aie, nous autres journalistes sommes courbaturés ce jeudi matin. Un banquet digne d’un contes des milles et une nuit… Quant à  ceux qui ont préféré éviter la dureté de ce métier de journaliste, ils auront eu raison de s’attarder au fastueux banquet des milles et nuits, pour se remplir la panse et contempler les montagnes de pâtisseries orientales, des cornes de gazelles magiques, les macarons aux couleurs de l’arc en ciel, et une décoration à  faire pâlir d’envie les plus grands traiteurs de la capitale. Made in Morocco s’il vous plaà®t ! Malgré tout, quelques pickpockets se sont glissés parmi les convives et délesté certains de leurs portefeuilles et portable. Sachons raison garder !

Journées Nationales de l’Entreprenariat jeune (JNEJ) : 2è édition, c’est parti !

Ce sont tous les jeunes de la capitale qui étaient sortis pour prendre part aux Jnej 2010. l’évènement était placé sous la co-présidence des ministres Iba N’Diaye, de l’emploi, et de Ahmadou Abdoulaye Diallo, ministre de l’Industrie et du Commerce. Avec pour parrain, Mamadou Minkoro Traoré, directeur de l’entreprise EMAMIT (spécialisée dans la menuiserie), l’évènement a rassemblé un important nombre de jeunes promoteurs. s’inscrivant dans le cadre de la Semaine mondiale de l’Initiative privée, les Journées nationales de l’entreprenariat jeune (JNEJ) visent à  promouvoir la création d’entreprises et l’esprit d’entreprenariat des jeunes porteurs et promoteurs de projets. l’insuffisance des capacités entreprenariales des jeunes, le difficile accès au crédit, à  l’information commerciale et technologique, le manque de repères sont entre autres des maux dont souffrent les jeunes au Mali. C’’est pourquoi, pour inverser la tendance, le Gouvernement du Mali, à  travers l’Agence pour la promotion de l’emploi (APEJ), a initié des journées dans le but d’encourager, de stimuler l’entreprenariat des jeunes. Cette année, la commission d’organisation siégeant à  l’APEJ, n’a pas lésiné sur les moyens pour réserver un bon déroulement à  l’édition. Dans son discours d’ouverture, jeudi dernier, le directeur général de l’APEJ, Modibo Kardjoké a souligné que l’organisation de la 2ème édition a été motivée par le succès de la première édition tenue en novembre 2009 sur le thème de « la franchise ». Ainsi, dira-t-il, «l’emploi est l’un des principaux défis auxquels le Mali est confronté depuis une trentaine d’années avec une population à  majorité jeune dont 46% ont moins de 15 ans. Le marché du travail ne parvient pas à  absorber les quelques 100 000 jeunes qui arrivent annuellement sur le marché du travail dont 30 000 jeunes diplômés…, d’o๠l’esprit d’entreprise qui doit être considéré comme un outil essentiel à  la croissance ». Les JNEJ, levier de la croissance économique Ces journées ont pour objectif de sensibiliser davantage les jeunes à  l’entreprenariat, à  leur faire redécouvrir les énormes potentialités de notre pays et les rapprocher des acteurs institutionnels, techniques et financiers intervenant dans le long parcours de la création et de la gestion d’entreprise. Au Mali, les emplois par le secteur formel restent insignifiants puisqu’ils ne représentent que 1%% du total des emplois dont 0, 5% pour le secteur privé moderne et 0,5% pour la fonction publique. Aujourd’hui, il est largement reconnu que les micros, petites et moyennes entreprises font partie des principaux mécanismes de création d’emplois et sont les principaux pourvoyeurs d’emploi. Pour sa part, le ministre Iba N’Diaye a invité les jeunes à  oser entreprendre. « l’emploi existe bel et bien. Pourvu que vous soyez de fins observateurs. Et tirez sur tout ce qui bouge ! ». Les allocutions ont été précédées d’une projection sur les mobiles ayant concouru à  la création de l’APEJ, ainsi les nombreux chantiers pour faire face au problème d’emploi des jeunes. Notons que, les sous commissions qui composent le Comité de pilotage étaient composées entre autres de la sous-commission technique, la sous-commission communication et la sous commission nuit de l’entreprenariat. Par ailleurs, l’APEJ a œuvré pour que des journées régionales de l’entreprenariat se déroulent partout dans les régions. Cette 2ème édition permettra aux jeunes entrepreneurs ainsi que les potentiels promoteurs à  se former et à  s’informer par rapport à  la création d’entreprise.

Lutte contre la prolifération des armes légères : la CEDEAO impliquée

La rencontre s’est dérouluée au centre international de conférence de Bamako (CICB) ce jeudi Cette initiative vient de la Commission nationale de lutte contre les armes légères du Mali présidée par le colonel Sirakoro Sangaré. La rencontre a enregistré les représentants des institutions républicaines, les membres du corps diplomate, le président de la commission nationale des armes légères de Côte d’Ivoire, le représentant du ministère des maliens de l’extérieur et de l’intégration africaine. l’élaboration d’un plan d’action l’objectif de la rencontre est d’élaborer un plan d’action qui va définir le champ d’action de la commission nationale et les activités à  mener. Il sera une sorte de bréviaire qui tiendra compte de la société civile. Pendant quatre jours, les consultants entreront dans les discussions. Ceci fait dire au président de la commission nationale, le colonel Sirakoro Sangaré qu’aujourd’hui, plus que jamais, la lutte contre la prolifération des armes légères et de petits calibres (ALPC) s’impose, car un pan très important dans le renforcement de la sécurité et la consolidation de la paix qui sont indispensables pour un developpement durable. «Â Aucun pays lui seul ne peut mener à  bien cette lutte. Cela a été compris par les autorités de la communauté les amenant à  créer un creuset pour une action globale et concertée des pays de la communauté économique des Etats de l’ouest (CEDEAO) dont la coordination est assurée par le programme de la CEDEAO pour le contrôle des armes légères et de petits calibres ». L’appui de la CEDEAO Pour le directeur du programme de contrôle des armes légères de la CEDEAO (ECOSAP), Mohamed Coulibaly, le gouvernement du Mali à  travers la commission nationale doit être salué pour le soutien indéfectible aux différentes initiatives de paix et de sécurité dans l’espace CEDEAO. Ceci témoigne de l’intérêt poursuit-t-il que le gouvernement porte aux questions qui touchent à  la sécurité humaine et à  l’établissement d’un environnement propice au developpement en Afrique de l’Ouest. Combattre les armes légères « Ces dernières années, les problèmes liés à  la prolifération des armes légères ont fait l’objet d’un intérêt croissant et l’impact désastreux de leur circulation anarchique sur les populations qui est aujourd’hui largement reconnu». Pour le Secrétaire Général du ministre des maliens de l’extérieur et l’intégration africaine, cette rencontre sera la première réunion de la commission nationale pour dynamiser la structure. Le président de la république a pris un nouveau décret pour sa composition. «Â Ce décret prend désormais en compte cinq membres de la société civile et de nouveaux représentants des départements ministériels » précise t-il. Les partenaires financiers en l’occurrence le Pnud ont renouvelé leur confiance à  l’Ecosap pour mener à  bien cette lutte. Le représentant du PNUD dans son intervention a souligné que les actions de l’ECOSAP sont visibles sur le terrain. A signaler que dans la lutte contre la prolifération des armes légères, la région a enregistrée des progrès importants relatifs aux initiatives de lutte contre les armes légères, au renforcement de la confiance entres les états membres dans le cadre de la sécurité collective.

Festival « Onde de liberté » : contre le trafic des enfants avec la radio

Biennale des ondes C’’est une biennale qui se déroule en partenariat avec l’Union des radios et télés libres du Mali (URTEL) et l’institut PANOS. Le chef de cabinet du ministère de la communication et des nouvelles technologies de l’information, Abass Fambougouri Traoré, explique qu’après 14 années d’existence, il est bon de voir ce qui ressort de positif et de négatif. Il estime que le thème choisi cette année, est un thème d’actualité. «Vous savez sans nul doute, que notre pays est entrain de travailler en collaboration avec le gouvernement de pays voisins tels que la Côte d’Ivoire, la Guinée, le Sénégal, le Burkina Faso. Cela en vue de contenir ce qui est apparemment une honte pour notre génération, le trafic des enfants. Nous avons voulus cette, à  travers les ondes, attirer l’attention vers les radios qui participent à  cette rencontre. » Explique-t-il. Il précise que les radios ouest africaines ou occidentales en place, doivent avoir en partage, le dispositif mis en place par le Mali et ses pays voisins, pour contenir le fléau du trafic et, essayer de le corriger par la sensibilisation des populations. Temps forts Les temps forts de cette édition, C’’est d’abord le colloque. Le colloque selon le chef de cabinet, C’’est un forum scientifique, des sous thèmes, le rôle de la radio et les témoignages des expériences des ONG puis, le diagnostic des migrations internes à  travers le cas des filles en milieu urbain et enfin, l’état de la législation est-il fort ou faible ? Ce sont entre autre les aspects du colloque qui seront discutés entre les participants.

SITOUR 2009 : pour la promotion du tourisme saharien

Le sahara à  l’honneur Cette zone été choisie, afin de mieux faire ressortir ses atouts selon le ministre. D’oà¹, le choix du thème « la promotion du tourisme saharien. ». Le ministre signale que le Sahara est le plus grand désert du monde, avec une extension de plus de 8 millions de km2. « Il couvre plus des 2/3 du Mali mais, n’est pas sans vie. », précisera-t-il. Cette immensité désertique est peuplée par des hommes et des femmes possédant un riche patrimoine culturel, notamment, ses paysages de dunes de sable, ses massifs et ses ergs et ses oasis qui sont de véritables merveilles. Le Nord du mali est une zone relativement riche en manifestations culturelles organisées chaque année : Le festival du désert à  Essakane, celui d’Essouk, le Tamadacht à  Andéraboukane. Sans oublier les célèbres sites touristiques de Gao et Tombouctou. Tout ceci permet selon le ministre, de mettre en marché, des circuits touristiques de très grande qualité. Impact de la crise économique sur le secteur touristique La récente crise économique a entraà®né une chute de la fréquentation globale au niveau mondial. Mais, la baisse de la fréquentation touristique a été faible au Mali (moins de 2,5%), qu’au niveau international (plus de 7%). Néanmoins, selon le ministre N’diaye Bah, les conditions du marché commencent à  indiquer de solides perspectives de reprise en 2010. Le premier ministre Modibo Sidibé, s’est réjoui de la dimension sous régionale de la 2e édition du SITOUR. Il pense que nous avons de très bons produits touristiques qui sont, de véritables moyens de croissance et de développement. Estimant par ailleurs que des thématiques sur le tourisme saharien doivent être soutenues. « Je crois que le SITOUR a permis de consolider notre présence dans un certain nombre de secteurs touristiques. On s’attend à  une reprise du tourisme. Nous devons donc être prêts avec des produits. Que ces produits soient connus. » La menace du Nord Mali Questionné sur l’état du nord Mali, considéré comme une zone d’insécurité par la communauté internationale, le premier ministre déclare que le nord du pays, est une zone verte. Beaucoup d’activités s’y déploient en terme de richesses économiques et culturelles avec les festivals. Les touristes peuvent donc venir dans un cadre sûr. La ministre du tourisme du Niger se dit honorée de l’invitation du Mali. Les deux pays partagent des valeurs et des traditions. Elle affirme que le tourisme est en pleine expansion malgré la crise. C’’est un secteur générateur de ressources, d’emplois, donc, de développement. « Le Niger s’inspire de l’expérience du Mali en matière touristique. » Plus de 300 exposants présents Le salon 2009 enregistre lenvirons 70 stands et plus de 300 participants nationaux et étrangers. Des produits artisanaux jonchent les alentours de nombreux stands. On y trouve des objets en cuirs comme des sacs, males, chaussures, portefeuille, tableaux… fabriqués au Niger, au Mali, en Mauritanie. Egalement des masques béninois, des tenues sénégalaises. Les compagnies de voyages ne sont pas en reste du salon. Air Mauritanie, air Sénégal, air Mali, Go voyages sont de la fête. Le SITOUR est une vitrine qui vise à  faire connaà®tre et apprécier les produits touristiques Maliens. C’’est l’occasion pour les professionnels du secteur, de présenter aux visiteurs, les activités réalisées et vendre aussi, l’image du pays au-delà  des frontières.

Salon des Inventions de Bamako : la perfection au fil des années…

Les deux évènements mettent en valeur le génie créateur du malien. Et ils sont près d’une centaine de participants à  mettre en valeur leurs inventions. De l’alimentaire à  l’industriel en passant par l’artisanal, tout est exposé au centre international de conférence de Bamako. Des visiteurs impressionnés parmi lesquels des ministres. « Sans l’imagination, il n’aurait pas été possible de diffuser dans le monde entier tous ces évènements sportifs qui nous passionnent tant, de disposer de nouvelles variétés de plantes et de produits d’ élevage pour notre alimentation, de procéder à  certaines opérations chirurgicales complexes, … », a lancé le ministre de l’industrie, des investissements et du commerce pour justifier l’organisation de ce salon international. Chaque année, de nouvelles inventions sont primées au salon de Bamako (grand prix du président de la république, le prix de la meilleure invention féminine…). Elles permettent généralement au pays de se présenter dans des rencontres internationales. Les inventeurs maliens ont ramené plusieurs distinctions au bercail. Sur la liste des médaillés, figure Gaoussou Traoré qui a remporté la médaille d’or du Salon International des Inventions de Genève pour « la meilleure invention d’un pays en voie de développement et la médaille d’or de l’Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle (OMPI) décernée à  Monsieur Gaoussou TRAORE, pour l’invention de la brique H. Une édition à  la hauteur des attentes Le salon des inventions et innovations technologiques promet d’égaler les précédentes éditions (2000, 2003, 2005 et 2007). Des inventions comme la jarre (fiyenbaramousso) de Kalifa Sacko, promoteur de la fonderie Sacko, la machine à  laver exposée par l’association jeunesse Action Mali, les Coras électroniques de Ousmane Sacko…sont autant d’inventions qui ont captivé les regards. Non loin des stands réservés aux inventions et innovations technologiques, sous une autre thématique, on apaise sa curiosité sur les 100 produits alimentaires fabriqués et conditionnés au Mali. Cette deuxième exposition est une initiative qui vient compléter le projet d’appui aux commerçants détaillants. Elle vient à  point nommé car l’objectif du Salon National des Inventions et Innovations Technologiques selon le ministre Amadou Abdoulaye Diallo, « est non seulement de promouvoir l’esprit de créativité dans notre pays, mais aussi d’offrir un plateau d’échanges de technologies entre inventeurs et opérateurs économiques ». « Les œuvres présentées dans le cadre de ce salon et de cette exposition, constituent les manifestations les plus éclatantes et vivantes du génie créateur de notre peuple dans les domaines les plus divers comme la technique ou la technologie… » Jusqu’au 5 juillet, les chercheurs, inventeurs et artisans maliens exposeront les résultats de leurs efforts de recherche. A la différence des précédentes éditions o๠seuls des prix sont décernés, le ministre en charge du secteur a promis des lignes de crédits pour ceux qui ne seront pas primés afin qu’ils puissent développer leurs idées !