Classement RSF : le Mali occupe la 113ème place sur 180 pays

Le classement mondial de la liberté de la presse établi par Reporters sans frontières (RSF) a été rendu public ce mercredi 03 mai, jour de célébration de la liberté de la presse.

Reporters sans frontières classe le Mali à la 113e place sur les 180 pays de son dernier classement. L’organisation pointe du doigt une fragilisation des journalistes par la situation politique et selon eux un durcissement des autorités de la transition relative à des pressions sur le traitement patriotique de l’information qui se multiplierait selon eux.

En Afrique, le pays le mieux classé est l’Afrique du sud qui occupe la 25e juste derrière la France 24e du classement et devant le Royaume Uni qui occupe la 26e place. Autres pays africains mieux classé, Le Cap Vert à la 33e place, la Côte d’ivoire est 54e du classement, le Burkina Faso occupe la 58e place, le Niger est à la 61e place suivi par le Ghana. La Guinée occupe la 85e place, le Sénégal la 104e place.

Le premier pays au monde qui respecte la liberté de la presse est la Norvège qui occupe cette place pour la 7e année consécutive, suivi par l’Irlande et le Danemark. Les États-Unis sont au 45e rang mondial. La Russie est classée à la 164e position. Les pays qui occupent les trois dernières places sont le Vietnam, au 178e rang, suivi de la Chine et de la Corée du Nord.

Selon RSF, il existe une implication des acteurs politiques dans des campagnes de désinformation massive ou de propagande dans beaucoup de pays évalués. L’organisation estime que ceci est le cas en Russie, en Inde, en Chine et au Mali.

Dans un communiqué publié en même temps que le classement, Reporters sans frontières signale que la situation peut être qualifiée de « très grave » dans 31 pays, « difficile » dans 42 et « problématique » dans 55 pays. En revanche, elle est « bonne ou plutôt bonne » dans 52 pays. En ce qui concerne les conditions d’exercice du journalisme ; RSF a déclaré qu’elles sont mauvaises dans 7 pays sur 10 et satisfaisantes dans à peine trois pays sur 10.

Classement Bloom Consulting : le Mali 15ème pays africain le plus attractif

Malgré la crise sécuritaire qui sévit au Mali, le pays reste attractif dans le domaine du commerce. Il est le 15ème pays africain et le 104ème mondial, devant des pays comme le Rwanda (16ème), l’Algérie (17ème), le Sénégal (18ème) ou la Côte d’Ivoire (21ème), selon le rapport Country Brand Ranking Trade Edition 2022 – 2023 du cabinet de conseil espagnol Bloom Consulting, publié ce mardi. Le Mali a gagné 8 places par rapport au dernier classement. L’étude se base sur les performances économiques, la stratégie de Nation Branding et la présence en ligne des pays sur les sujets liés au commerce pour évaluer leur attractivité dans le domaine. Deux autres pays de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) se trouvent dans le Top 3 du classement : le Nigeria (1er) et le Ghana . Selon les experts, la République fédérale du Nigeria « doit sa première place à sa résilience » pendant que l’ancien premier, devenu deuxième, du classement, l’Afrique du Sud, « a vu son attractivité impactée par de nombreux problèmes économiques ».

Mali – Banques : Des résultats à la hausse

Pour les banques qui ont déjà publié leurs résultats 2019, la tendance est à l’amélioration. La Banque malienne de solidarité (BMS), qui a tenu son Conseil d’administration en mai 2020, enregistre des résultats en hausse. Au cours de ce conseil, la banque a précisé que son total bilan au 31 décembre 2019 s’était établi à 841 milliards de francs CFA, contre 715 milliards au 31 décembre 2018, soit une augmentation de 17,62%. Son résultat net s’est aussi considérablement amélioré, passant sur la même période de 1,2 milliard, ce qui la classait sur cet indicateur à la 11ème place sur 13 banques en 2018, à 6,8 milliards de francs CFA au 31 décembre 2019. C’est plus que lors de l’exercice 2018, mais moins qu’en 2017, où la BMS avait enregistré 7,5 milliards.

La Banque nationale pour de développement agricole du Mali (BNDA) a elle aussi tenu son Conseil d’administration en mai et le constat est identique à celui de la BMS, les résultats sont à la hausse. Le résultat net de la banque est passé de 7,9 milliards en 2018 à 10 milliards de francs CFA en 2019, son produit net bancaire de 36,5 à 40 milliards et enfin son total bilan de 459 milliards à 498 milliards de francs CFA.

La Banque de développement du Mali (BDM), le leader, a également tenu son Conseil d’administration, mais n’a pas encore communiqué ses chiffres, qui, selon les responsables, doivent d’abord être validés à l’issue d’une Assemblée générale. Le Directeur général de la BDM a tout de même déclaré que « les résultats enregistrés en 2019 consolident notre place de 1ère banque au Mali et de 5ème groupe bancaire de l’UEMOA ».

Boubacar Sidiki Haidara

Classement mondiale de Liberté de la presse, Le Mali 122ème sur 180 !

Selon le classement mondiale de la liberté de la presse 2016 de l’organisation non gouvernemental (ONG) Reporters sans frontières (RSF). Le Mali se classe cette année à  le 122ème place et accuse une perte de 4 places par rapport à  2015 ou le pays été classé 118ème. Pour RSF, « Les médias maliens, autrefois relativement libres, sont soumis à  des pressions officielles depuis la crise de 2013, notamment lorsqu’ils souhaitent aborder les questions de sécurité ». La prise d’otage à  l’hôtel Radisson Blu de Bamako en novembre 2015, est citée en exemple par l’ONG, la chaà®ne nationale malienne, l’ORTM, avait en effet choisi lors de ces évènements tragiques, de diffuser des séries télévisées. Autre cause pointée du doigt par RSF, l’insécurité des journalistes qui travaillent dans la zone Nord-Mali, qui reste un endroit dangereux, comme l’attestent la prise d’otage de journalistes de l’ORTM par un groupe touareg en 2014 et le meurtre toujours non-élucidé d’un journaliste à  Tombouctou en 2015. Pour comparaison, selon ce classement le Mali obtiendrait l’une des plus basse position du classement par rapport aux pays de la sous-région : le Burkina Faso 42ème gagne 4 places par rapport à  2015, la Mauritanie est 48ème avec un gain de 7 places, le Niger est 52ème et perd 5 places, le Sénégal est 65ème et gagne 6 places, la Côte d’Ivoire 86ème reste stable, seul l’Algérie 129ème obtient la plus mauvaise position avec une perte de 10 places par rapport à  2015.

Cuisine malienne : dans le top 5 des cuisines les plus saines du monde !

Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, la mauvaise alimentation serait la septième cause de décès dans le monde. Alors, dans quelles régions du monde s’alimente-t-on le plus sainement ? Un panorama des cuisines les plus préventives en termes de maladies chroniques a été dressé et devinez quoi ?! l’Afrique de l’Ouest et le Mali en particulier figure en 4ème position du classement, après la gastronomie méditerranéenne ou scandinave. Ainsi, la nourriture traditionnelle du Mali, du Tchad, du Sénégal et de la Sierra Leone serait aussi saine que la nourriture japonaise reconnue mondialement pour ces vertus. Pourquoi ? Parce qu’elle contient une grande proportion d’aliments reconnus comme étant bénéfiques pour la santé. Riche et variée En effet, elle comporte bon nombre de légumes, qui sont bons pour la santé : le fameux riz au gras malien, garni de légumes comme le chou dont les vertus sont reconnues pour les articulations, la carotte qui stimule la vue et donne une belle couleur de peau, etc. La base de la cuisine malienne est également composée de céréales complètes (comme le riz), de poissons séchés ou fumés et de féculents, de feuilles et de fibres, riches en omégas 3. l’on n’oublie pas non plus les fruits, qui sont naturels et presque dépourvus d’engrais, contrairement aux autres pays du monde. Bien que sahélien, le Mali est très riche en fruits, contenant des vitamines comme C qui donne du tonus (citron, tamarin, oranges, goyaves), la vitamine A qui favorise la régénérescence des tissus (banane, carotte, mangue…), la vitamine E qui préserve du cancer et protège le C’œur (avocat, arachides), la vitamine D favorisant la fixation du calcium dur les os. Par ailleurs, un gros avantage de la nourriture Ouest-africaine, tient du fait que la région ne produit pas autant de produits transformés que les pays occidentaux.

Six cités africaines dans le Top 20 des villes les plus chères du monde

Agence Ecofin) – Six cités africaines figurent dans le Top 20 des villes les plus chères du monde, selon le baromètre annuel du coût de la vie pour les expatriés publié le 10 juin 2014 par le cabinet de consulting ECA International. Luanda arrive en 3ème position à  l’échelle mondiale juste derrière Caracas (Venezuela) et Oslo (Norvège). La capitale angolaise recule, cependant, d’un rang par rapport à  2013. Juba, la capitale du Soudan du Sud, recule elle aussi de cinq places par rapport à  l’an passé mais reste dans le top 10. Juba arrive, en effet, au 9ème rang au classement général, juste derrière deux villes suisses (Bâle et Berne). Selon ECA International, les rangs de Luanda et Juba s’expliquent par les «coûts élevés» de leurs importations. En effet, la plupart des produits de consommation courante prisés des expatriés doivent être importés, ce qui rend leur accès difficile et donc plus cher. Dans le classement, Brazzaville (Congo) arrive en 2ème position. Libreville (Gabon) occupe le 14ème rang, suivie de près par la deuxième ville du Congo Pointe-Noire (15ème) et Kinshasa (RC Congo) qui arrive à  la 19ème place. Le classement établi par ECA International se base sur un panier de biens et services couramment utilisés par les expatriés. Ce panier comprend les dépenses liées aux produits alimentaires ainsi que des dépenses basiques comme l’alcool ou le tabac, et les dépenses «générales» (habillement, appareils électriques, dà®ner en ville, etc.). Certains coûts ne sont pas pris en compte par l’étude, comme le logement ou les frais de scolarité. ECA International fournit ainsi chaque année une base de données à  quelque 1500 entreprises pour les aider à  déterminer les primes relatives au coût de la vie qu’elles versent à  leurs salariés expatriés.

Classement FIFA: le Mali à la 59è place

Le 8 mai, la FIFA a actualisé son classement mondial, programmant la prochaine mise à  jour pour le 6 juin prochain. Très peu de changements sont observables dans ce nouveau classement, du fait du faible nombre de matchs joués depuis la dernière actualisation. l’Espagne garde la tête du classement avec 1460 points, suivie par l’Allemagne et le Portugal. Le Brésil, qui accueillera cet été la Coupe du Monde figure en 4ème position. La France, quant à  elle est seizième l’Afrique est présente dans ce classement, avec trois pays dans le top 25 : la Côte d’Ivoire en 21ème position avec 830 points, l’Egypte en 24ème position avec 798 points et l’Algérie, 25ème à  égalité avec la Suède et la Bosnie-et-Herzégovine avec 795 points. En totalité, on compte 8 pays africains dans le top 50 : la Côte d’Ivoire (21ème), l’Egypte (24ème), l’Algérie (25ème), le Ghana (38ème), le Cap-Vert (42ème), le Nigéria (44ème), la Tunisie (49ème) et le Cameroun (50ème).Le Mali quant à  lui se retrouve dans le top 20 africain à  la 59ème place. Le top 10 mondial 1 Espagne 2 Allemagne 3 Portugal 4 Brésil 5 Colombie 6 Uruguay 7 Argentine 8 Suisse 9 Italie 10 Grèce Le top 20 africain 1 Côte d’Ivoire (21e) 2 Egypte (24e) 3 Algérie (25e) 4 Ghana (38e) 5 Cap Vert (42e) 6 Nigeria (44e) 7 Tunisie (49e) 8 Cameroun (50e) 9 Guinée (51e) 10 Mali (59e) 11 Burkina Faso (61e) 12 Libye (62e) 13 Sénégal (63e) 14 Afrique du Sud (65e) 15 Sierra Leone (71e) 16 Maroc (76e) 17 Zambie (79e) 18 Ouganda (86e) 19 Gabon (87e) 20 RD Congo (88e)

Doing Business 2014 : la Banque mondiale optimiste

La Banque mondiale a publié mardi 29 octobre son rapport annuel sur l’environnement comparatif des affaires dans le monde. Ce rapport intitulé « Doing Business 2014 » («Faire des affaires en 2014») est basé sur des indicateurs relatifs aux réglementations régissant la création et la gestion des entreprises dans 189 pays. Les spécialistes ont passé au crible les réformes engagées par ces pays pour faciliter l’implantation des entreprises locales ou étrangères sur leur sol. Le classement auquel le rapport 2014 aboutit distingue le même quinté gagnant que l’année précédente : Singapour, suivi de Hong Kong, la Nouvelle-Zélande, les Etats-Unis et le Danemark. l’Allemagne se classe 21e et la France qui était 34e dans l’édition précédente a reculé au 38e rang mondial. Les trois pays africains, à  savoir la Libye, le Centrafrique et le Tchad, qui ferment le classement, seraient, selon la grille de lecture de la Banque mondiale, les économies les moins favorables aux affaires. Un rapport phare «Doing Business» est un rapport phare du groupe de la Banque mondiale, avec des dizaines de milliers de citations dans les médias et les revues académiques. Lancé en 2003, il en est à  sa onzième édition. Sa préparation a exigé le concours de 13 000 experts extérieurs. Sans compter la trentaine de spécialistes maison qui ont travaillé sur ce rapport. Deux mots sur sa méthodologie. Elle se veut pragmatique et se fonde sur des critères extrêmement factuels : la création d’entreprises, l’obtention de permis de construire, le raccordement à  l’électricité, le transfert de propriété, l’obtention de prêts, la protection des investisseurs, le paiement des taxes et d’impôts, le commerce transfrontalier, l’exécution des contrats, le règlement de l’insolvabilité et l’embauche des travailleurs. Le classement global des pays selon la facilité de faire des affaires est basé sur ces indicateurs. Autre caractéristique de cette évaluation: elle concerne les réglementations en vigueur pour les PME de chaque pays et ne tient pas compte des conditions spécifiques aux multinationales. Le Rwanda, une économie réformatrice «Doing Business 2014» constate une convergence mondiale en faveur des bonnes pratiques dans les réglementations des affaires. Ses auteurs dénombrent 238 réformes mises en œuvre par les pays les plus performants, dont l’Ukraine et la Pologne. l’Afrique subsaharienne ne s’en sort pas mal, avec neuf pays issus de cette région parmi les 20 économies mondiales qui ont le plus amélioré la règlementation des affaires depuis 2009: le Burundi, la Sierra Leone, la Guinée-Bissau, le Rwanda, le Togo, le Bénin, la Guinée, le Libéria et la Côte d’Ivoire. Le Rwanda est souvent présenté dans le rapport comme une des premières économies réformatrices de l’Afrique. Selon les experts de la Banque mondiale, ce pays constitue un modèle tant en matière de réduction des réglementations contraignantes que pour la création d’institutions juridiques solides. Le pays est qualifié de «leader régional» pour ses efforts d’amélioration de la réglementation des affaires, au même titre que la Chine pour l’Asie de l’Est et le Pacifique, la Colombie pour l’Amérique latine et les Caraà¯bes et la Pologne pour les économies à  revenu élevé de l’OCDE. Enfin, le Rwanda est cité en exemple pour avoir apporté des modifications majeures dans le domaine de la gestion des ressources naturelles en mettant en place un programme d’enregistrement au cadastre systématique. La consignation de 90% des biens immobiliers rwandais dans ce registre a révolutionné les modalités de transfert de propriété et facilite les affaires. Le « pays des mille collines» a aussi été pionnier en matière d’informatisation des procédures d’importations et d’exportation. Controverses Sa méthodologie, pour le moins originale, avait valu aux précédentes éditions du «Doing Business» des critiques virulentes, notamment de la part de la Chine qui contestait sa grille d’analyse et surtout son 91e rang dans le classement des pays favorables aux affaires. Relégué encore plus bas (96e rang) cette année, Pékin laissera-t-il passer cet affront sans appeler de nouveau à  la suppression de ce classement?

Mali-Liberté de presse : la dégringolade !

Longtemps présenté comme un bon élève sur le continent en matière de démocratie et de liberté de la presse, le Mali a connu la plus forte chute au niveau mondial selon le dernier classement de RSF. Il a donc perdu 74 places et occupe le 99ème rang. Cette chute est due à  la situation dans laquelle le pays a sombré en 2012. Il s’agit du putsch militaire du 22 marsà  Bamako qui a précipité la prise du nord du pays par les islamistes. Cette situation a exposé les médias à  la censure et aux exactions. De nombreuses radios du Nord ont alors interrompu leurs programmes tandis que plusieurs journalistes, maliens ou étrangers, ont été agressés dans la capitale. Parlant des prédateurs de la liberté d’information dans le monde, le secrétaire général de Reporters sans frontières Christophe Deloire a déclaré que “ces prédateurs de la liberté de l’information sont responsables des pires exactions contre les médias et leurs représentants. Leurs actions sont de plus en plus efficaces : 2012 a été une année historiquement violente pour les acteurs de l’information, avec un nombre record de journalistes tués”.La Journée mondiale de la liberté de la presse, instaurée à  l’initiative de Reporters sans frontières, doit être l’occasion de rendre hommage à  tous les journalistes, professionnels et amateurs, qui payent leur engagement de leur vie, leur intégrité physique ou leur liberté, et de dénoncer l’impunité dont bénéficient ces prédateurs.” Pour l’ONG, les agressions et assassinats de journalistes se soldent généralement par une impunité totale des responsables. C’’est pour les prédateurs un encouragement à  poursuivre les violations des droits de l’homme et de la liberté d’information. Par ailleurs, RSF dénonce le silence coupable de la communauté internationale et l’appelle à  ne plus se cacher derrière les intérêts économiques et géopolitiques. Impunité malgré l’existence des mesures de protection Selon RSF, la persistance d’un haut niveau d’impunité ne s’explique pas par l’existence d’un vide juridique. Des normes et des mécanismes existent pour protéger les journalistes dans l’exercice de leur profession. La protection des journalistes et autres acteurs médiatiques incombe en premier lieu aux à‰tats comme le rappelle la résolution 1738 relative à  la sécurité des journalistes, adoptée par le Conseil de sécurité des Nations Unies en 2006. Pourtant, les Etats sont trop souvent défaillants, soit par manque de volonté politique de réprimer de telles exactions, soit parce que leur appareil judiciaire est inexistant ou affaibli, soit encore parce que les autorités sont responsables de ces exactions. Au niveau international, la protection juridique des journalistes est également garantie par la Déclaration universelle des droits de l’homme, le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, les Conventions de Genève entre autres textes. A cela s’ajoute la récente publication des Nations unies du Plan d’Action sur la sécurité des journalistes et la lutte contre l’impunité. Précisons qu’au Mali, des exactions ont été relevées par RSF avant l’intervention militaire de janvier 2013.

Classement des universités africaines : l’hégémonie sud-africaine…

l’Afrique du Sud est le seul pays africain à  figurer dans le cénacle des pays émergents regroupés au sein des Brics (Brésil-Russie-Inde-Chine-Afrique du Sud). La nation arc-en-ciel vient de démontrer qu’elle n’y a pas usurpé sa place. La preuve par son rang honorable dans le classement des meilleures universités africaines. Les cinq premières places sont trustées par les universités du pays de Jacob Zuma. Il s’agit dans l’ordre des Universités de Cape Town, d’Afrique du sud, de Prétoria, de Stellenbosch et du Witwatersrand. A citer également l’université de Rhodes, la meilleure en matière de journalisme chez Mandela et qui réunit chaque année près de 600 journalistes africains à  Grahamstown lors d’une rencontre de Highway Africa. Domination des universités anglophones Le classement est ainsi dominé par les universités anglophones, arabes et maghrébines. Les Universités francophones sont faiblement présentes dans le présent classement. La sensation est sénégalaise cette année. En effet l’Université Cheick Anta Diop de Dakar arrache la 15ème place, soit la première place en Afrique francophone. Le Sénégal se classe 15ème soit la première place. Elle quitte la 28ème à  la 15ème place. l’université de Ouagadougou occupe la 37ème place. l’université de Bamako, comme beaucoup d’universités francophones, est introuvable dans le classement. Tout comme en Afrique subsaharienne, le Ghana figure en très bonne place. Une question de moyens L’université el Azhar en Egypte est aussi dans le monde arabe, l’une des universités les plus côtées. Le classement est décrié par les universités des pays d’expression française. Celles-ci se plaignent des critères retenus pour le classement au plan mondial. En effet les critères sont plus liés à  la visibilité des universités notamment la qualité des sites web des universités. L’université virtuelle de Nairobi mérite aussi d’être citée pour les innovations technologiques qu’elle apporte, avec son campus virtuel numérique. On constate donc que les universités anglophones sont mieux loties que les francophones. Les auteurs du classement vont de l’idée que le l’internet est le moyen efficace pour la diffusion des connaissances.

Classement Forbes : Oumou Sangaré 9è femme la plus puissante d’Afrique

Décidément, une première pour une artiste malienne et de la sous région ouest-africaine que le très célèbre magazine américain spécialisé dans le sondage et le classement des célébrités et des puissants hommes dans le monde dans son classement des 40 femmes les plus célèbres et puissantes d’Afrique fait un clin d’œil à  l’artiste du Wassoulou. Pour la première fois, une Malienne est en bonne place dans ce classement en la personne de la diva Oumou Sangaré. Le magazine américain s’est basé sur la carrière musicale de la diva qui a eu le grammy award en 2011 aux Etats Unis dans une collaboration musicale. Malgré son intervention dans le monde des affaires, Oumou Sangaré est restée égale à  elle-même dans le show biz international. De concert en concert, d’été en hiver, de Londres à  Paris, de Québec à  Washington en passant par certaines capitales européennes et asiatiques, l’ambassadrice de la musique du Wassoulou a trainé sa silhouette sur toutes les scènes du monde. Reine du Wassoulou Son répertoire s’inspire de la musique traditionnelle avec des instruments traditionnels et populaires du Wassoulou. Toutes choses qui lui ont permis de se forger une notoriété. Dans sa musique, Oumou fait le combat des femmes, leur protection dans la vie sociale son cheval de bataille. C’’est pourquoi, elle a été désignée ambassadrice des Nations Unies contre la polygamie avant de devenir ambassadrice du programme alimentaire mondial (PAM) en 2003. Oumou Sangaré signe un partenariat en 2006 avec Chinese automobile compagnie pour créer des voitures de marque Oum Sang. Mieux n’eût été la crise actuelle que connaà®t le Mali, Oumou Sangaré allait procéder à  l’ouverture officielle d’une grande surface de montage de la marque japonaise Hundai à  Bamako. Selon l’artiste, l’espace est en cours d’aménagement et les Japonais vont commencer à  travailler en attendant le lancement officiel des activités. Pour la circonstance, Oum Sang transférera à  l’intérieur de l’ACI et Hundai sera à  la place d’Oum Sang. Les plaques et autres signes indicatifs d’Oum Sang ont été enlevés et remplacés par ceux de Hundai. C’’est fort de tous ces efforts consentis par la diva de la musique malienne que le magazine américain Forbes a classé Oumou Sangaré 9ème femme africaine la plus puissante et célèbre. »Je suis fière, C’’est un honneur, ce n’est pas moi qui ai été sacrée 9ème C’’est plutôt mon pays. Malgré tout ce qui se passe actuellement ici, l’Afrique étant aussi très grande, si C’’est une Malienne qui est choisie, C’’est une bonne chose. Je dédie cette place aux braves femmes du Mali à  toutes mes sœurs qui se battent à  longueur de journée, nuit et jour sans repos ». La diva du Wassoulou est très préoccupée par la situation de son pays déclarant que tout le monde doit s’impliquer et penser au Mali. Elle vient d’ailleurs de faire un single sur la paix avec un arrangement du grand Alassane Soumano et Oumar Diallo dit Baroubleni. » Je pars ce mardi 2 juillet pour une tournée européenne qui me conduira en Italie, Suède, Danemark, Hollande, France, Allemagne et Londres. Mais je marcherais en Europe la tête baissée, parce que je ne saurai quoi dire aux journalistes. Moi je suis déçue par la classe politique, je suis déçue par les militaires maliens. Maintenant que ça ne va pas dans notre pays la classe politique devrait être soudée, ce n’était pas encore le moment pour l’armée d’étaler sa division. Vraiment, je suis déçue, l’ennemi est à  notre porte, au sud nous nous entretuons, C’’est dommage. Les uns et les autres doivent savoir que le Mali a un lourd héritage que nous devrons sauvegarder. Chacun doit bien jouer sa partition pour la bonne marche du pays ». Oumou Sangaré a déjà  quitté Bamako pour sa tournée européenne.

FIFA : Les Aigles montent en grade

Au dernier classement FIFA publié hier, mercredi 15 février 2012, les Aigles passent du 69è au 44è rang mondial, juste derrière la Zambie (récent vainqueur de la Can 2012) et devant, entre autres, le Gabon, l’Ecosse, la Roumanie, l’Ukraine. Les Eléphants ivoiriens restent toujours la première nation africaine, devançant le Ghana, 2e africain et 23e mondial. Dans ce classement africain, on trouve respectivement l’Algérie (36e mondiale), la Zambie, 43e mondiale, le Mali (44e mondial), le Gabon (45e), la Libye qui a gagné 10 places (53e), le Nigeria et la Tunisie (56e ex-à¦quo), l’Afrique du Sud (58e), l’Egypte (61e). Suivent le Maroc 62e, la Sierra Leone 63e, la Guinée 65e, le Cameroun 64e, et le Sénégal au 68e rang (16e place africaine). Au niveau mondial, si l’Espagne continue toujours de dominer, l’Allemagne, a pris la seconde place au détriment des Pays-Bas, désormais 3e. La « dream team » de la CAN 2012 Par ailleurs, Seydou Kéita et Adama Tamboura figurent dans le «Onze Type » de la CAN 2012. Sans surprise, la majorité des joueurs choisis proviennent des deux finalistes. Les Chipololos sont représentées avec quatre éléments avec à  leur tête Christopher Katongo désigné Meilleur joueur de l’épreuve. Idem pour les Eléphants. Le Mali, 3e de la compétition, y est représentée avec deux Aigles : Seydou Kéita sans surprise et Adama Tamboura qui s’est révélé être le meilleur latéral gauche de l’Afrique. Quatrième au classement général, le Ghana ferme la marche avec John Mensah. En voici la composititon: Gardien: Kennedy Mweene (Zambie) Défenseurs : Gosso Jean-Jacques Gosso (CIV), Stoppila Sunzu (Zambie), John Mensah (Ghana), Adama Tamboura (Mali) Milieu de terrain : Emmanuel Mayuka (Zambie), Yaya Gnegneri Toure (CIV), KouassI Gervais Yao (CIV), Seydou Kéita (Mali) Attaquants : Christopher Katongo (Zambie), Didier Drogba (CIV) Remplaçants: Boubacar Barry (CIV), Fernando Da Gracia Gomez (EQG), YOUSSEF MSAKNI (Tunisia), Mateus Contreiras Manucho (Angola), Pierre Emerick Aubameyang (Gabon), Sadio Diallo (Guinée-Conakry), Cheick Tidiane Diabaté (Mali), Eric Mouloungui (Gabon), Houssine Kharja (Morocco), Mudathir Eltaib Ibrahim (Soudan), Rainford KALABA (Zambie), Kwadwo Asamoah (Ghana)

Mali 25ème mondial pour la liberté de la presse. Peut mieux faire!

Chaque année, RSF classe tous les pays du monde selon les efforts qu’ils font pour garantir la liberté de la presse et des médias. Le rapport 2011-2012 est paru ce 25 janvier et il contient une bonne surprise pour les autorités maliennes. Notre pays y est en effet classé 25ème, devant des pays comme l’Australie(30ème) ou encore la France (38ème). La palme sur le continent revient au Cap-vert qui est à  la 9ème place. De nombreux pays africains ont également progressé dans ce classement. Reporters sans frontière applaudit le Niger, 29ème, qui «effectue la plus forte progression mondiale avec un bond de 75 places». Dans ce pays, la presse a beaucoup bénéficié d’une «législation favorable. Les violations ont presque disparu» nous dit RSF. La Mauritanie, dont les avancées sont également saluées se place au 67ème rang. En 2011, les différents foyers de tension générés, pour la plupart, par le Printemps arabe, ont compliqué le travail des journalistes. Nombre d’entre eux se sont retrouvés en prison ou ont été blessés, voir tués dans l’exercice de leur profession. Des pays comme le Rwanda, 156ème, la Côte d’Ivoire, 159ème ont fortement régressé, le premier à  cause de mesures de surveillance accrue de la presse, le second en raison de la crise post-électorales de 2010-2011. La Chine et l’Iran, respectivement à  la 174ème et la 175ème places, la Somalie164ème, le Soudan 170e et l’Erythrée 179e se retrouvent dans le peloton de queue de ce classement. Pour RSF, la tendance générale sur le continent est largement positive, puisqu’en 2011, davantage de pays africains se trouvent dans le top 50, à  savoir 9 d’entre eux contre 7 l’an passé. Avec l’ouverture de l’espace audio-visuel marquée en décembre dernier par l’ouverture d’une seconde chaà®ne nationale, le Mali progresse dans les acquis de la liberté de la presse. Mais l’arbre ne doit pas cacher la forêt. Les médias souffrent encore de maux que sont une mauvaise organisation du secteur, des conditions salariales bien souvent déplorables et une surveillance, qui existe bel et bien, même si elle essaie d’être la plus discrète possible. Les journalistes maliens « se livrent à  l’autocensure, parce qu’ils ont peur des représailles »nous confie un confrère qui ajoute que «quand on dépend de la publicité étatique pour payer les salaires», on ne peut pas dire qu’on est indépendant. l’actualité récente porte à  croire qu’il reste du chemin à  parcourir. En effet, pas plus tard que ce lundi 23 janvier, le fondateur de la Radio Klédu l’une des premières radios privées du Mali, a été entendu pendant quelques heures par le procureur de Kati. Motif : une des émissions diffusées par la chaà®ne intitulée «TIYEN KA FO, JAMANA KA DJà”» (littéralement « que la vérité soit afin que le pays se construise » et dont le principe est la libre antenne sur un sujet d’actualité a « offensé le chef de l’Etat »Â….

Classement Newsweek : le Mali meilleur du monde pour sa musique

Selon notre confrère du républicain, Newsweek, un magazine anglais propose la première édition d’un classement des meilleurs pays au monde. Dans le domaine de l’éducation, du système de santé, de la qualité de vie, du dynamisme économique ou de l’environnement politique. Pour son classement 2010, C’’est la Finlande qui vient en première position grâce à  une politique d’instruction publique très largement supérieure à  la moyenne, suivie de la Suisse et de la Suède. La Suisse se différencie par son système de santé, ainsi que pour sa qualité de vie en général. Les Etats-Unis sont à  la onzième place, devant la France, seizième. La Tunisie 1ère en Afrique dans le domaine socio-économique La Tunisie est première de l’Afrique en s’appuyant sur des données socio-économiques et politiques objectives et vérifiées. La Tunisie a occupé ce classement avancé au niveau continental en obtenant 58,9 points sur un total de 100 points dans des domaines qui englobent l’éducation, la santé, la qualité de vie et le dynamisme économique. Excepté la Tunisie (65ème) et le Maroc (67ème) qui s’en sort aussi bien, les pays africains occupent le peloton de queue des 10 derniers (en y intercalant le Yémen entre la Tanzanie et le Sénégal). Voici le classement des 10 derniers : Madagascar 90 ème Sénégal 91è, le Yémen 92è, la Tanzanie 93è, l’Ethiopie 94è Mozambique etc.. Le Mali meilleur du monde pour sa musique Parallèlement, le magazine dresse un autre type de classement du côté des « plaisirs de la vie», voici le palmarès : Le Mali est classé premier pour sa musique, l’Afrique du Sud avec la plus grande richesse de paysages. L’Espagne remporte la meilleure nourriture, et la Suisse, meilleur endroit pour faire du rap ! On peut déverser son “flow” plein de “lokalpatriotismus” (fierté locale), sans crainte des rivalités entre gangs mais tout de même devant des salles combles. Pour la France, c’est le meilleur endroit pour avoir des enfants grâce à  son généreux système social.Ainsi, la meilleure musique du monde se trouve chez nous au Mali. Contrairement à  ce qu’on pourrait penser de la pop ou du rap américain ainsi que de toutes ces autres musiques qui inondent le marché malien tel que le “mbalax” sénégalais, les musiques zaà¯roises, ivoiriennes, etc. « Je me rappelle que dans les années 90, lorsque vous vouliez acheter de la musique malienne au lieu d’une musique étrangère dans une discothèque à  Bamako, le vendeur lui-même vous traitait de « Gawa », autrement, dit quelqu’un de non « évolué », pour la simple raison que vous appréciez et préfériez la musique malienne à  celle étrangère. Ce genre de jugement typique des Maliens était également présent dans les «grins ». Comme quoi, il n’y a pas de pire ignorant que celui qui ignore son ignorance, disait un penseur. Le Malien dans son ensemble serait-il incapable d’apprécier ce qu’il possède ? En dehors de ce classement parallèle qui flatte notre pour la qualité de sa musique, le Mali n’est pas présent dans les 100 premiers pays du monde o๠il fait bon vivre et dont le Burkina ferme la marche. Autrement dit, le Mali serait hors-catégorie.

« Doing Business 2010 » : le Mali gagne 6 points dans le classement

A Bamako, la présentation du classement Doing Business 2010, s’est déroulée au siège de la Banque Mondiale, en présence de Monsieur Ahmadou Abdoulaye Diallo, Ministre de l’Industrie, des Investissements et du Commerce, des représentants de la Primature, du Conseil national du patronat, du Réseau des femmes opératrices du mali, de l’USAID, de la coopération des Pays bas. Bamako était en visioconférence avec Ouagadougou, Washington et Paris, et la cérémonie était animée par Sabine Hetveldt, coauteur du rapport Doing Business 2010. Le Mali gagne 6 points dans le nouveau classement ‘Doing Business’ Le Mali se hisse aujourd’hui à  la 156ème place en terme d’attractivité globale dans le domaine des affaires, alors qu’il figurait en 162ème position en 2009 et non en 166ème comme indiqué dans le rapport précédent. En 2010, le Mali, gagne donc six places et non dix dans le classement, rumeur qui circulait pourtant hier dans le milieu des affaires à  Bamako. La révision de la place occupée par le pays en 2009, s’expliquerait, selon la Banque Mondiale par la modification de la méthodologie d’une année sur l’autre, et par l’intégration de nouveaux pays et indicateurs. Il faut aussi prendre en compte les réformes menées par les pays sur leurs économies. Cette année, de nouveaux critères ont été utilisés tels que la législation en matière de protection des travailleurs, du travail des enfants, sur la base des recommandations du Bureau International du Travail (BIT). l’approche genre, préconisée par la Banque Mondiale, est désormais incluse dans la méthodologie du rapport. Compétitivité Africaine Le Burkina passe de la 155ème place à  la 147ème, devenant ainsi le pays le plus attractif pour faire des affaires en Afrique de l’Ouest. Mais l’écart sur l’ensemble du continent reste énorme. l’Ile Maurice, présent dans le top 20, est le pays le mieux classé à  la 17ème place, alors que la République Centrafricaine reste à  la traà®ne, figurant tout en bas du tableau (187ème). La création d’entreprise facilitée, critère de classement Pour les rédacteurs du rapport, celui-ci n’est pas destiné à  mesurer le climat des investissements (corruption, stabilité des marchés financiers, etc.), mais à  classer les pays selon leur attractivité en terme d’affaires. Parmi les outils méthodologiques permettant de les répertorier, figurent notamment l’efficience des mesures destinées à  faciliter la création d’une entreprise (coût, temps, procédures, durée), l’efficacité de la réglementation commerciale et douanière. Dans une logique de standard international et pour mieux comparer les pays, la structure de base utilisée est la SARL. Le ciblage se fait sur la ville la plus importante du pays. Le secteur informel n’est pas pris en compte. « On se met dans l’esprit des entrepreneurs », indique Sabine Hetveldt, coauteur du rapport et basée à  Washington aux Etats-Unis. l’intérêt de cette méthode repose selon elle, sur l’utilisation de données mesurables, qui correspondent au processus total de création d’entreprise à  la différence d’autres classements tels que le celui élaboré par le World Economic Forum. Ce dernier se base plus sur des questions de perception de l’entreprenariat, fait elle remarquer. l’utilité de la méthode « Doing Business » permettrait en outre aux Gouvernements de cerner d’o๠viennent les problèmes et de prendre des réformes en conséquences. Trop peu de réformes pour booster l’entreprenariat en Afrique Pour l’Afrique subsaharienne, le nombre et le rythme des réformes est toujours le plus faible. Au total, 67 réformes ont été réalisées cette année en Afrique subsaharienne contre 61 l’année passée. Pourtant 66 % des nouvelles législations adoptées pour stimuler la création d’entreprise, émanent de pays en développement. Le Rwanda, 67ème du classement et le Libéria à  la 149ème place, enregistrent les plus fortes progressions dans le classement, en ayant considérablement étoffé leur législation. Le Guichet Unique au Mali Au Mali, la création du guichet unique le 29 avril 2009, et 5 réformes adoptées en 4 mois, de février à  juillet, expliqueraient sa remontée dans le classement. Désormais, « on peut créer une entreprise en 72 heures, C’’est un acquis pour le reste de la vie» relève le Ministre malien de l’Industrie, des Investissements et du Commerce malien. Pour lui, il est important de « créer un climat propice aux affaires ». La création du guichet unique et la facilitation des démarches (délais, procédure, coûts réduits) le 29 avril 2009 aurait permis la création de 70 entreprises en juin et 100 entreprises en août et 273 en août. Ce dernier chiffre, encourageant pour l’entreprenariat malien, devrait être doublé au mois de septembre, annonce Mansour Haidara, Directeur Général de l’Agence pour la Promotion des Investissements au Mali (API Mali) Des progrès restent pourtant à  faire selon Sabine Hertveldt, coauteur du rapport, en matière d’efficacité des tribunaux et de commerce transfrontalier, pour que le Mali progresse encore plus rapidement dans le classement.