CHAN 2023 : quelles chances pour le Mali ?

Le sélectionneur national  Nouhoum Diané a dévoilé lundi 2 janvier sa liste des 26 joueurs retenus pour  le CHAN Algérie 2023. Une compétition dans laquelle les Aigles locaux ambitionnent de faire mieux que la finale perdue en 2021 au Cameroun.

La sélection nationale locale est arrivée ce mercredi  4 janvier en Tunisie pour un stage de préparation de 10 jours au cours duquel le groupe va disputer quelques matchs amicaux.

Pour la 7ème  édition de cette compétition réservée uniquement aux joueurs évoluant sur le continent, le Mali pourrait mieux faire que lors de l’édition précédente où il s’est incliné contre le Maroc en finale.

Pour plusieurs analystes sportifs, la sélection possède plusieurs atouts et devrait avoir des chances d’aller loin dans le tournoi.

« Je pense que la force de l’équipe reste le collectif qu’a pu se créer Nouhoum Diané. On a vu que depuis le départ il a gardé le même groupe à l’exception de 2 ou 3 joueurs qui n’étaient pas dans le premier lot mais qui ont également de la valeur à ajouter »», confie le journaliste et consultant sportif Drissa Niono.

« Aujourd’hui Hamala Diakité monte en puissance. Depuis le début de la saison c’est un maillon essentiel de la formation de l’AS Real leader du championnat. Il y a également  Sada Diallo qui était sur une très bonne ascendance mais qui a eu des difficultés depuis quelques mois à cause des blessures », poursuit –il. Pour lui, l’équipe dispose de joueurs techniques  qu’il faut, et qui peuvent également beaucoup batailler au milieu de terrain à l’instar de Moussa Coulibaly ou Fady Coulibaly.

Au moins une dizaine de joueurs du groupe  en sont à leur premier CHAN. Une situation qui pourrait constituer une entrave mais qui ne serait pas sans solution. A en croire Drissa Niono, ce qui pourrait être l’une des difficultés est la clé tactique en défense qui sera mise au point par le sélectionneur.

« J’ai des inquiétudes au niveau de la défense  notamment la complémentarité entre Barou Sanogo  et Emile Koné. Mais je crois que si les deux arrivent à faire 2 ou 3 matchs ensemble en préparation à Tunis, cela peut permettre de retrouver cette complémentarité », indique celui qui soutient par contre qu’en attaque, l’équipe dispose  de joueurs d’expérience qui peuvent marquer de buts.

De son côté, Amadiar Traoré, journaliste sportif, partage les mêmes inquiétudes sur le plan défensif. « Le sélectionneur aura beaucoup de difficulté surtout au niveau de l’axe de la défense pour trouver une paire qui vont combiner durant toute la compétition. Pour faire une compétition exceptionnelle, il faut avoir une solidité extraordinaire avec un bon gardien de but », souligne-t-il.

Selon lui pour que le Mali soit capable d’aller chercher ce trophée qui le fuit depuis quelques années, il faudra que les joueurs soient  être aguerris sur tous les plans, physique, mental et technique et savoir respecter le schéma technique de jeu proposé par le staff

Pour ce championnat d’Afrique des Nations  qui débute le 13 janvier, le Mali joue son premier match le 16 janvier face à l’Angola avant d’en découdre le 24 janvier avec la Mauritanie. Dans ce groupe D  à 3, seul le premier se qualifie pour le prochain tour.

CAN 2021 : les Aigles ont reçu le drapeau national

Une semaine avant le début de la CAN 2021 au Cameroun (9 janvier -6 février 2022), la sélection nationale du Mali a reçu hier le drapeau national des mains du président de la transition, le Colonel Assimi Goita. La cérémonie s’est déroulée au palais de Koulouba, en présence de plusieurs personnalités, dont le Premier ministre, Choguel Kokalla Maïga, le ministre de la Jeunesse et des Sports,  Mossa Ag Attaher et le président de la Fédération malienne de football (FEMAFOOT), Mamoutou Touré «Bavieux». « C’est un réel plaisir pour moi d’être là avec vous. Pour ne pas déroger à une tradition, nous nous sommes donnés comme objectif de perpétuer celle de remettre, à la veille d’un rendez-vous aussi important que la CAN, les couleurs du Mali. Et vous inviter à donner le meilleur de vous-mêmes pour honorer notre pays. Vous en êtes capables. Nous en sommes conscients et vous avez aussi la volonté de hisser le Drapeau national le plus haut possible » a assuré le Colonel Assimi Goita. Le capitaine des Aigles a promis au président de la transition et au peuple malien que ses coéquipiers et lui allaient se battre « corps et âme » pour ramener la coupe, ce qui serait une première historique pour les Aigles, qui se sont envolés aujourd’hui vers l’Arabie Saoudite pour préparer la compétition.

Festival de lutte traditionnelle de Bamako : Retour aux sources

La deuxième édition du Festival international de lutte traditionnelle de Bamako est prévue du 6 au 8 avril 2018. Organisée par l’Ecurie Lion Sports de Bagadadji, l’évènement, avec une programmation aussi variée que diversifiée, sera non seulement l’occasion de promouvoir la lutte traditionnelle au Mali mais aussi faire découvrir à la jeune génération certaines valeurs culturelles et traditionnelles.

Ce festival, créé en 2017, vise essentiellement la promotion de la lutte traditionnelle. « Le seul sport que l’Africain doit mettre en valeur, à mon avis, c’est la lutte. Dans le monde, plus de 197 pays la pratiquent à leur manière, mais en Afrique, plus précisément au Mali, la lutte est présente depuis 1100 », confie Yaya Sacko, Directeur du festival. Pour cette deuxième édition, l’objectif est simple, « nous voulons montrer que la lutte n’est pas venue d’ailleurs et que c’est un sport noble, et, à travers, elle lancer l’apprentissage des noms des anciens objets traditionnels maliens aux plus jeunes », poursuit-il.

Prévu en plein air entre les stations Yara oïl et Total sur la route de Koulikoro, dans la Commune II du District de Bamako, le Festival international de lutte traditionnelle verra s’affronter des lutteurs des six écuries de Bamako en plus de ceux venus de Sikasso et Koulikoro, ainsi que des ressortissants sénégalais et des lutteurs du Niger et du Burkina Faso.

Au-delà des combats de lutte, c’est une programmation variée qui sera l’attraction des 150 000 festivaliers attendus durant ces trois jours d’activités, à en croire le Directeur du festival. Des jeux-concours sur les objets anciens et les noms de famille, des démonstrations d’art martiaux, des chorégraphies, de la danse contemporaine, des concerts géants et en live, des débats sur le « Yèrèdon » et la citoyenneté, ainsi que sur la famille, l’éducation et l’immigration, un défilé de mode, de l’humour et du théâtre, entre autres, seront au menu des distractions. En clôture, chaque lutteur aura droit à une attestation de participation.

Le Mali traversant des moments d’instabilité, ce sera aussi l’occasion de mettre l’accent sur des messages d’apaisement. « Il faut qu’on parle de la paix et de la réconciliation, pour montrer que la paix ce n’est pas un mot mais un geste qu’il faut exécuter », conclut Yaya Sacko.

Wahabou Zoromé : « Il faut beaucoup de compétitions d’escrime pour rehausser le niveau »

Le Mali va abriter ce 17 décembre la première édition du tournoi de la Fraternité d’escrime, entre le pays hôte et le Burkina Faso. Le Président de la Fédération malienne d’escrime, Wahabou Zoromé, revient pour le Journal du Mali sur l’organisation de cet évènement.

Journal du Mali : Qu’est-ce qui a motivé la tenue de ce tournoi ?

Wahabou Zoromé : Nous avons compris qu’il y avait un besoin urgent de développement de l’escrime au niveau des pays de la sous-région. Il faut que nous arrivions à créer des postes en faisant des tournois inter-États. Il faut le dire, l’escrime est un sport assez nouveau en Afrique subsaharienne. Donc il faut qu’il y ait beaucoup de compétitions pour rehausser le niveau. C’est pourquoi nous avons pensé et mis en place le tournoi de la Fraternité entre le Mali et le Burkina Faso.

Pourquoi n’avoir choisi que ces deux pays ?

C’est une question d’opportunité. Récemment, à l’occasion du Congrès de la Fédération internationale d’escrime à Dubaï, j’étais avec le Président de la Fédération du Burkina. Nous avons échangé et voulions au départ le faire avec le Niger. Mais le Nigérien n’a pas obtenu son visa. Nous nous sommes dit qu’il fallait organiser le tournoi avant la fin de l’année, à deux pays. Après, d’autres pays pourront se joindre à nous.

Ne pensez-vous pas que ce tournoi risque à terme de se substituer à celui de la CEDEAO ?

Nous avons contacté la section CEDEAO chargée du sport pour une organisation commune de la compétition, sauf que les financements n’ont pas suivi. On nous a donc demandé de remettre cela à 2018. Nous souhaitions faire quelque chose en 2017 et c’est ainsi qu’est né le tournoi de la Fraternité. Mais, en 2018, celui de la CEDEAO, qui regroupera tous les pays de la communauté, aura bien lieu.

Certains de nos escrimeurs s’entrainent à l’étranger, feront-ils le déplacement pour le tournoi ?

Nous avons deux athlètes qui sont en France, mais ils ne seront pas là. Tout simplement parce que ce n’est pas leur spécialité (c’est un tournoi de sabre). Eux font plutôt de l’épée. De même, tous les tireurs de Bamako ne participeront pas au tournoi de la Fraternité, qui ne concerne que les sabreurs.

Coupe d’Afrique de Vovinam Viet Vo Dao au Mali

Le Mali abritera la 4e édition de la coupe d’Afrique de Vovinam Viet Vo Dao, ce jeudi 16 novembre et prendra fin ce vendredi 17 novembre 2017. Durant ces deux jours, dix équipes s’affronteront au Palais des sports de Bamako.  

Pour ce tournoi qui débutera, ce jeudi 16 novembre, dix équipes dont le Mali, le Maroc et le Sénégal, entre autres, s’affronteront. Le Vovinam Viet Vo Dao est un art martial vietnamien, il est surtout connu par le jeu des ciseaux volants. « Les pays participants auront droit à choisir 4 étapes dont la première pour les enfants moins de 16 ans, la seconde est la ceinture bleu et il y a aussi les ceintures jaunes et les ceintures », a clarifié Aboubacar Haïdara. La France est le pays invité de cette 4e édition au Mali. 

Depuis 2007, le Mali a commencé à pratiquer cette discipline sportive, qui a été créée, en 1938, par Nguyên Lôc. Le Mali a été choisi pour abriter cette 4eme édition  dans le but de faire la promotion de ce sport. Les Maliens ont remporté plusieurs trophées. Lors de sa première participation à la 2e édition de la coupe d’Afrique de Vovinam Viet Vo Dao au Sénégal, en 2009, le Mali a remporté une médaille de bronze. Par la suite, en 2013, au Maroc au cours du tournoi international, les Maliens ont remporté dix médailles dont trois en or, deux en argents et cinq bronzes. Et en 2015, lors de la coupe d’Afrique au Maroc, ils ont gagné aussi 7 médailles. C’est à l’issue de cela que le Mali a été à été désigner organiser la coupe d’Afrique édition 2017. « Le Mali a eu l’honneur d’organiser ce championnat grâce aux efforts de Oumar N’Doye et qui est à l’origine de ce sport au Mali », a confié au JDM, Aboubacar Haidara, Secrétaire général de la fédération du Vovinam Viet Dao au Mali.

 

Quel joueur de playstation es-tu ?

Télé opérateur à  Voice télécom et propriétaire d’une agence immobilière, Adama Bouaré s’est vite inspiré de certains pays voisins comme le Niger, le Sénégal ou la Côte d’ivoire, pour créer l’engouement sur les jeux vidéo au point d’organiser des compétions de Playstations à  Bamako. Loin de se limiter aux jeux inter-quartiers ou jeux en salle, il espère voir l’initiative grandir au Mali afin de positionner le pays dans les coupes internationales de Playstations. Soutenu par le ministère de jeunesse et des sport et deux sponsors, qui ont trouvé le projet intéressant, l’idée du tournoi à  Bamako a pris forme petit à  petit. Aujourd’hui, Adama Bouaré a réussi à  regrouper 64 grands joueurs dont 16 ont été retenus. Les jeunes maliens qui n’avaient pas jusqu’à  présent l’occasion de présenter leur talent à  l’intérieur et à  l’extérieur du Mali, sont ravis de cette opportunité pour faire valoir leur talent en matière de jeux vidéo. Après le 1er tour préliminaire de la compétition, les quarts de finale et demi finales du tournoi de PlayStation se tiendront à  la Cité des Enfants, 13 Avril prochain. Les répétions se font presque tout les jours au Café des Arts de Bamako, au sein du palais de la culture. Et quatre salles de jeux de Playstations ont été ouvertes entre Bacodjicoroni, Kalabancoro, KalabanCoura, ACI 2000 toutes équipées. La grande finale aura lieu au Palais de la Culture le 20 Avril prochain. La 2ème édition elle rassemblera les différentes régions du Mali o๠il sera question de mettre les meilleurs joueurs de chaque région face à  face. Adama Bouaré se dit heureux de voir son rêve se réaliser. Prochain objectif, constituer une fédération de coupe de PlayStation pour faire la fierté de la jeunesse malienne.

JO 2012 : le Mali fait son entrée dans la compétition

Même si certaines disciplines sportives (foot féminin et masculin) ont débuté avant la cérémonie officielle d’ouverture du 27 juillet, les compétitions des J.O «Londres 2012» ont réellement débuté le 28 juillet. Le Mali entre dans la danse ce mardi avec la natation. Mamadou Soumaré et Fatoumata Samassékou défendront les couleurs du Mali. En effet, C’’est le nageur Mamadou Soumaré qui ouvrira le bal le 31 juillet 2012 (à  9h T.U) dans la catégorie 100 m «nagelibre» . Quant à  sa coéquipière Fatoumata Samassékou (50 m nage libre), elle plongera dans le bassin le 03 août à  10h05 (T.U). Né à  kaolack (sénégal), ce jeune malien a des atouts certes. Mais la dimension très compétitive qui caractérise les JO, sera l’occasion de jauger son jeune talent. Spécialiste de la nage libre, Mamadou Soumaré a participé en 2011 au Championnat du monde après avoir remporté plusieurs titres au championnat national de la discipline. A noter qu’au niveau de l’athlétisme, Moussa Camara débute le 6 août (9h50) sur les 800 m hommes. Le porte-drapeau du Mali à  ces jeux londoniens, Rahamatou Dramé, débute sa compétition (110 m haies) le même jour, aux environs de 10h05. En judo, les couleurs nationales seront défendues par Oumar Koné (-100 Kg) dont les éliminatoires débutent le 2 août 2012 à  8h30 (T.U). Les finales sont prévues le même jour, dans l’après-midi. Daba, roi du taekwondo C’’est le taekwondo qui va en compétir en dernier lieu pour le Mali avec le double champion du monde, Daba Modibo Kéita (+80 Kg). Arrivé à  Londres le 26 juillet 2012, après une longue et «rigoureuse» préparation aux Etats-Unis, ce colosse débute les éliminatoires le 11 août 2012. Et tout un peuple espère le retrouver en finale dans l’après-midi du même jour. Même s’il ne s’est pas qualifié sur le tatami (il est invité comme tous nos représentants à  ces jeux. Daba Modibo Keita suscite un grand espoir dans la délégation malienne à  Londres. Et son entourage est confiant.

Fespaco 2011 : Le Mali peut-il rêver de l’Etalon d’or ?

Un 4è étalon d’or pour le Mali ? Avec 28 pays et un total de 111 films en compétition, le Mali présente trois œuvres dans la sélection officielle du Fespaco 2011. Et deux films dans la catégorie hors compétition. Les cinéastes Maliens sont déterminés à  remporter de nombreux prix avec ces 5 films tous produits par le centre national de cinématographie du Mali (CNCM).  C’’est d’ailleurs ce qu’espère Sidy Fassara Diabaté, réalisateur du film «Â Da Monzon, la conquête de Samanyana », dont l’œuvre concourt dans la catégorie long métrage. Fiction historique de 110 mn, il est le premier film malien traitant exclusivement de l’histoire de Ségou. Il est en compétition avec 17 autres films dont trois films marocains, trois burkinabés, deux Sud-africains, deux algériens, deux égyptiens, un ivoirien, un nigérian, un mozambicain, un tchadien et un Béninois. Depuis quelques années, le Mali n’arrive plus à  décrocher des distinctions au Fespaco. Avec Souleymane Cissé, qui a remporté deux fois la distinction en 1979 avec son film , en 1985, et Cheikh Oumar Cissokho, avec en 1995. Le Mali détient le record en la matière. Pour prendre une revanche sur le temps, le pays présente des films dans des catégories diverses : longs métrages, courts métrages, documentaires, panorama TV/Vidéo, les films des écoles africaines de cinéma et les films hors compétition. Les œuvres hors compétition Pour la compétition officielle des fictions court métrage, le Mali sera représenté par l‘œuvre «Tineye So» de Daouda Coulibaly, un jeune réalisateur qui vit en France depuis de nombreuses années. de la jeune Awa Traoré concourt dans la catégorie documentaires avec 21 autres films. Pour les fictions TV/Vidéo, les couleurs maliennes seront défendues par le film de Moussa Diarra. Dans la catégorie séries TV/vidéo, deux réalisations : de Aà¯da Mady Diallo et « Les Rois de Ségou » de Boubacar Sidibé en compétition avec 11 autres films. Il y aura également onze films dans la compétition des Ecoles. du Malien Bouna Chérif Fofana, et huit autres films pour la catégorie Panorama TV/Vidéo. De quoi multiplier les chances de remporter des récompenses. Hommage aux disparus Récemment, le monde du cinéma africain a perdu de grandes figures. 9 films rendront donc hommage à  ces réalisateurs et comédiens qui nous ont quitté en 2009 et 2010. Notre compatriote feu Adama Drabo, à  travers la projection son film « Ta Dona », est un de ces réalisateurs. Des hommages seront également rendus à  Tahar Cheriaa, Moustapha Dao, Mahamat Johnson Traoré, Samba Félix N’Diaye, James Campbell, Sotigui Kouyaté, Amadou Bourou et Désiré Ecaré.           l’attribution de l’étalon d’or du Yenenga aura lieu ce samedi au Stade du 4 Août de Oaugadougou. Le Mali croise les doigts pour ses cinéastes.                                  

Coupes africaines: Week-end de vérité pour les clubs maliens

Trois des quatre clubs maliens seront à  l’épreuve des joutes continentales ce week-end. Le Stade malien, seul club de notre pays détenteur d’un trophée africain, est de par son statut, exempté de l’examen préparatoire au niveau de la Ligue des champions. Tel n’est pas le cas de son co-licier malien et non moindre rival, le Djoliba qui doit rendre visite aux Sierra Léonais du East-end Lions. l’équipe de Hèrèmakono affronte donc ce samedi à  Freetown, une vielle connaissance du public sportif malien. En effet l’adversaire de l’équipe de Hèrèmakono avait été éliminée par le Stade malien, en 1994 en coupe des vainqueurs de coupe. Défaits (0-2) à  l’aller, les hommes du technicien Modibo Diawara ont gagné par le même score au stade Modibo Keà¯ta lors de la manche retour, grâce aux buts de Souleymane Sow (43e s/p) et Mahamadou Cissé dit Tostao, (90e), avant de s’imposer à  l’épreuve des tirs au but, (3 tirs réussis contre 2). Du Mighty Blackpool battu par le Djoliba (0-2) en 1975 à  l’équipe du Central parade mise en déroute par le COB, l’année dernière, (0-0 et 4-0), en passant par Old Edwardians surclassé par les Blancs, (0-3) en 1992, les équipes de la Sierra Leone ont toujours démontré une certaine identité de jeu. C’’est à  dire une remarquable fidélité à  un football technique, léché, trahi parfois par ses naà¯vetés défensives, mais qui n’abdiquent jamais de ses vertus collectives. Pour gagner ce pari difficile, il faudrait bien que les joueurs de l’entraineur Abdelmaleck évacuent complètement leurs doutes et fassent preuve de discipline de jeu et de cohérence dans leurs options tactiques. Le problème essentiel du Djoliba réside beaucoup plus au manque d’ambitions offensives de certains de ses animateurs de jeu qui se reposent (trop ?) longtemps sur la qualité de leur défense pour tenter de contrôler leurs adversaires. Du coup les Rouges deviennent les architectes de leur autodestruction. Ce qui est sûr le déplacement s’annonce périlleux pour les pensionnaires de Hèrèmakono, qui doivent puiser impérativement au fond de leurs tripes les ressources mentales et physiques nécessaires pour contrarier leurs adversaires de Freetown, trop souvent intraitables au stadium Siaka Stevens. Les Scorpions eux, ont quitté hier Bamako à  destination de Nouakchott pour défier les Mauritaniens du Tevragh Zeina, avec la volonté de ne pas rater leur grand retour sur la scène continentale. La dernière sortie africaine du Réal au passé brillant, remonte aux éliminatoires de la coupe des vainqueurs de coupe en 1997. l’équipe avait été dominée, (1-4) à  Rabat par les Forces armées royales du Maroc, (FAR) et a sauvé l’honneur au retour, en gagnant (1-0) au stade Modibo Keà¯ta. Un score trop insignifiant pour que les « Noirs et Blancs » puissent poursuivre l’aventure. Depuis, les héritiers de Metiou, Nani, Domingo, Fantamady Keà¯ta, Gouatigui, Amadou Samaké, Jardin, Vieux Pathé Diallo, Sidi Békaye Touré et autres, n’ont plus entrevu l’horizon des compétitions africaines. Il va falloir au Réal d’attaquer ce tour préliminaire de la coupe de la Confédération comme un mort de faim. C’’est à  dire avec efficacité, engagement mais aussi humilité. Les Scorpions, seul club invaincu du championnat national après 11 journées, pensent depuis quelques temps, beaucoup plus individuellement que collectivement. Les joueurs et le staff ne semblent pas faire tous les efforts nécessaires pour être meilleurs dans le jeu. Les Réalistes devront recouvrir toutes les vertus d’équipe au sens strict du terme, avant de s’aligner au stade municipal de Nouakchott face aux locaux du Tevragh Zeina, pour cette manche aller. Il faudrait bien que les hommes du technicien Moussa Keita dit Dougoutigui prennent des risques et se rassurent physiquement et psychologiquement pour réaliser leurs intentions. Ce n’est pourtant un secret pour personne : les Scorpions, même s’ils se maintiennent dans le peloton de tête du classement, sont toujours en panne de rythme. C’’est une grande équipe mauritanienne très ambitieuse et joueuse qui s’alignera demain après-midi face au Réal. Dans tous les cas de figure, il appartient au Réal de s’offrir le maximum de chances de qualification au tour prochain dès demain en Mauritanie. Pour le CSK, le plan de route semble d’une simplicité effarante. Il s’agit pour les « Boys » de réaliser ce dimanche au stade Modibo Keita, face au Difaâ Hassani el Jadidi, (DHJ) du Maroc, leur match le plus parfait et le plus accompli, avec beaucoup de buts pour espérer survivre dans cette compétition lors de la manche retour. Car les équipes marocaines, par expérience, ne réussissent pas beaucoup aux clubs maliens. Le jeu du DHJ est assimilable à  celui de toutes les équipes marocaines. Il est fait d’abord de solidarité et d’engagement. Les visiteurs vont sans nul doute effectuer un pressing incessant et un combat de tous les instants. Il va avoir beaucoup de contacts mais peu d’illumination peut être, pour égayer le public du stade Modibo Keita. Le DHJ club foot (Difaâ Hassani el Jadidi) créé 1956, affiche un palmarès de 3 finales de la coupe du trône. Sur le reste du continent, ils seront quarante ce week-end sur la liste de départ de la coupe de la Confédération. Quarante qui rêveront d’épouser la même trajectoire que celle du FUS de Rabat vainqueur de la dernière édition. Lorsque le Fath Union Sport avait entamé la compétition à  la même époque par une défaite contre le Diaraf de Dakar (1-2) qui aurait pu imaginer que 17 matches plus tard, les Marocains recevraient le trophée le 4 décembre 2010 à  Sfax en Tunisie, avec à  la clé un chèque de 660.000 dollars ? La coupe de la Confédération a consacré les deux dernières années des outsiders, le FUS succédant au palmarès au Stade malien, premier club de notre pays à  inscrire son nom au palmarès d’une épreuve continentale. Les grands ou présumés tels ne sont plus assurés de dominer la compétition, se battant entre eux pour la victoire finale. De toutes les équipes présentes au coup d’envoi, l’Africa Sport d’Abidjan est la seule à  avoir remporté la défunte Coupe des vainqueurs de Coupe ainsi que la Super coupe et le Daring Club Motema Pembe, la Coupe des coupes. Les Aiglons ivoiriens partiront à  la recherche des temps glorieux avec, à  leur tête, l’Italien Gianni Bortoletto dont la mission est déjà  de passer le premier cap, le FC Séquence, un club guinéen parfaitement inconnu en Afrique. Les Congolais du DC Motema Pembe, eux, vont rendre visite à  Zanzibar pour y affronter le meilleur club de l’à®le, KMKM, club de la Marine. Parmi les autres rencontres du tour préliminaire, on suivra le match de Wits University avec le représentant réunionnais St.Marienne. Les Sud-Africains reviennent en coupe d’Afrique six ans après leur dernière apparition et avec beaucoup d’appréhension. Le club n’a pas signé une victoire en championnat au cours des huit dernières journées. On aura également un œil sur le duel fratricide entre les Highlanders de Bulawayo et les Nchanga Rangers de Kitwe. Les têtes de série, l’Etoile du Sahel de Sousse, Ismaà¯li, la JS Kabylie et le FUS ont été dispensées du tour préliminaire et rejoindront les quarante qualifiés directement en 1/16è de finale. Dimanche 30 janvier au stade Modibo Keà¯ta 16h : CSK-DHJ

Afrobasket – Libye 2009

La FIBA-Afrique, en collaboration avec la Fédération libyenne de basket-ball, a procédé le 26 juin dernier à  Subrata (Libye) au tirage au sort du Championnat d’Afrique des Nations masculins 2009. Le Mali est ressorti dans le groupe B, en compagnie de l’Angola, du Mozambique et de l’à‰gypte. La 25ème édition du Championnat d’Afrique des Nations masculins (Afrobasket Libye 2009) se déroulera du 5 au 15 août 2009, à  Tripoli et Benghazi (Libye) avec 16 équipes réparties en quatre poules de quatre qui vont se rencontrer pour un total de 3 matchs de poule par équipe. Le Mali évoluera dans le groupe B, en compagnie du champion en titre, l’Angola, le Mozambique et l’à‰gypte. à€ l’issue des préliminaires, les trois premières équipes seront qualifiées en huitièmes de finale. Ces 12 équipes seront réparties en deux groupes (E, F) de 6 équipes chacune et les 4 premiers de chaque groupe seront qualifiés en quarts de finale, et ces 8 équipes qualifiées à  l’issue des 8èmes de finale joueront les quarts de finale. à€ ce stade, la formule change avec des éliminatoires directes sur un match au niveau des quarts de finale, des demi-finales et de la finale. Les trois équipes, qui monteront sur le podium à  l’issue du tournoi, se qualifient pour le championnat du monde prévu en Turquie en 2010.