La police et des acteurs judiciaires échangent sur les violences basées sur le Genre

Des experts ont échangé, mardi à Abidjan, sur la coopération entre la police et les acteurs judiciaires dans le cadre de la lutte contre les violences sexuelles basées sur le genre (VSBG), a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Selon la Chef de Cabinet du ministère de la Justice et des Droits de l’Homme, Elise Ouattara, «  la question de la prise en charge  des violences basées sur le genre a un long chemin qui a connu beaucoup de ralentissement ».

« Je pense que   nous sommes entrain de faire un bond qualitative et nous devrons nous en féliciter  », a-t-elle ajouté.

« Les acteurs judiciaires ne peuvent pas considérer cette question comme une question non essentielle parce que ça fait partie d’un de nos indicateurs de performances  dans toutes les actions d’évaluation du gouvernement », a insisté l’experte en Genre.

Mamadou Konaté, Coordinateur–projet du Programme d’appui au secteur  de la sécurité au Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), Représentant le représentant-Résident a précisé que son institution « depuis le début de l’année et l’ambassade des Etats Unis se sont engagées  pour faire  renforcer la réponse nationale  à la  problématique des violences sexuelles  basées sur le genre ».

Le projet d’appui au renforcement de la justice et des services de sécurité intérieure dans la réponse aux VSBG en Côte d’Ivoire (PARR/VSBG) se propose de renforcer « le professionnalisme des forces de sécurité intérieure dans la prise en charge des VSBG , l’efficacité de la justice en matière de prise en charge des cas de VSBG”.

Ce renforcement prendra également en compte  la confiance des populations dans les instruments légaux mis en place pour leur protection, les capacités nationales et celles des services de sécurité en matière de coordination et de collecte d’information sur les VSBG ».

Des agents des forces de sécurité et de défense du pays, des magistrats et plusieurs organisations internationales ont participé  à ces travaux.

Au terme de l’atelier qui réunit une trentaine de participants, un rapport final  sera remis au ministre de la justice pour la mise en œuvre d’une bonne prise en charge de ces violences.

Côte d’Ivoire: 150 femmes rurales sensibilisées sur leur autonomisation à Jacqueville

Environ cent-cinquante femmes des villages d’Andoumangan et de Djassé dans la localité de Jacqueville ( à une cinquantaine de kilomètres à l’ouest d’Abidjan) ont été sensibilisées sur leur autonomisation à « l’initiative de US Alumni Côte d’Ivoire », une association regroupant des bénéficiaires ivoiriens de programmes d’échanges des États-Unis, a-t-on appris sur place dans la capitale économique ivoirienne.Selon une note d’information transmise mardi à APA le projet  dénommé « Women Wake up ou en français  »Femmes, réveillez-vous», vise  l’autonomisation de la femme rurale à travers le partage d’expériences  avec des modèles de réussite. 

« Ce sont 150 femmes issues des deux  villages qui ont bénéficié de ces séances de sensibilisation. L’aspect  consacré à l’autonomisation a consisté à faire d’une part l’examen des  difficultés et des entraves à l’épanouissement socioéconomique de la  gent féminine de ces villages et d’autre part, à présenter des modèles  de réussite au féminin et les secrets de leur success story», explique  la note.

 Plusieurs femmes, considérées comme des modèles de réussite,  dont Mme Gladys Anoh, entrepreneure ivoiro-sud-africaine, fondatrice de  la marque de savon noir naturel OYEMI, ont partagé leurs expériences  avec les femmes. Pour sa part, Malika Kamara, la responsable du  projet «  Women Wake Up», a annoncé la mise sur pieds prochaine d’un programme de  mentorat au profit des femmes d’Andoumangan. 

« Il s’agira de créer un  lien concret entre celles-ci et des opératrices économiques ayant réussi  dans leurs domaines pour veiller à la bonne application des leçons  apprises au cours de ces ateliers afin de les booster dans leurs  initiatives», précise le texte.

Financé par l’ambassade des  États-Unis en Côte d’Ivoire, le projet « Women Wake Up» a pour objectif  de permettre aux bénéficiaires des bourses d’échanges de partager leurs  expériences américaines par le biais d’actions communautaires déployées  en zone rurale de préférence.

La Côte d’Ivoire veut renforcer le cadre légal des activités pétrolières et gazières

Un atelier sur le contenu local des activités pétrolières et gazières en Côte d’Ivoire s‘est ouvert mardi à Grand-Bassam, au Sud-est d’Abidjan, avec pour objectif d’adopter un nouveau cadre légal et règlementaire visant à renforcer le développement du secteur.Cet atelier qui se déroule du 11 au 14 juin 2019, à Grand-Bassam, a  été officiellement ouvert par le ministre ivoirien du Pétrole, de  l’énergie et des énergies renouvelables, Abdourahmane Cissé. Il a réuni  plusieurs acteurs de l’industrie pétrolière et gazière.  

M.  Cissé a indiqué que cette réforme s’inscrit dans la « vision » du chef  de l’Etat qui veut faire en sorte que les jeunes et les entreprises  locales puissent effectivement bénéficier des fruits de la croissance et  participer au développement de la Côte d’Ivoire dans les secteurs  pétrolier et gazier. 

Cela, dira-t-il, « passe  nécessairement par le développement du contenu local qui n’est autre que  la promotion de la participation de la main d’œuvre, des biens, et des  entreprises locales, dans toute la chaîne de valeur de l’industrie  pétrolière et gazière en Côte d’Ivoire ». 

Il  s’agit notamment d’ « utiliser le potentiel des secteurs pétrolier et  gazier comme source directe de créations d’emplois pour les jeunes, de  transfert de technologie et de catalyseur pour le développement d’un  tissu industriel national dans le secteur pétrolier », a-t-il souligné.  

Ce  cadre de réflexion devrait  permettre de « prendre l’initiative  courageuse de définir des stratégies et politiques de contenu local  efficaces et appropriées au potentiel pétrolier et gazier de notre pays  », a-t-il poursuivi,  tout en insistant sur le maintien de la confiance  et l’attractivité du secteur vis-à-vis des investisseurs privés  notamment étrangers.   

L’Etat de Côte d’Ivoire  envisage,  à travers le contenu local qui constitue un instrument de  politique majeur, réduire le taux de chômage de la jeunesse ivoirienne  en favorisant l’augmentation de l’offre d’emploi directe et indirecte  dans le secteur.

Pour la mise en œuvre de cette  nouvelle politique, la direction générale des hydrocarbures a dressé un  état des lieux du contenu local dans le secteur pétrolier et réalisé un  benchmark des politiques de certains pays africains plus avancés, ce  qui devrait permettre d’adapter l’offre aux besoins de la Côte  d’Ivoire. 

Le directeur général des  hydrocarbures de Côte d’Ivoire,  Jean-Baptiste Aka, a fait savoir que   sur cette base, sa direction a « élaboré des projets de textes,  notamment un avant-projet de loi et un projet de décret d‘application »  sur le contenu local des activités pétrolières et gazières. 

Au  cours cet atelier, il s’agira en outre pour tous les acteurs et les  parties prenantes, de passer en revue l’ensemble des dispositions  contenues dans lesdits projets de textes proposés et de les amender, en  tenant compte des réalités et de l’environnement propres à la Côte  d’Ivoire. 

Les sociétés privées intervenant  dans le secteur pétrolier prennent part à cet atelier ainsi que les  acteurs en charge de la production pétrolière et gazière, les  distributeurs, les sociétés de service, les organisations syndicales  et  les autres ministères impliqués.   

Des affrontements entre transporteurs font 1 mort dans le sud d’Abidjan, (Préfet)

Des affrontements survenus lundi entre acteurs du transport ( Syndicalistes appelés gnambros dans le jargon ivoirien) ont fait un mort et des blessés à Koumassi dans le sud d’Abidjan, a appris APA mardi de source officielle.« Hier lundi 10 juin 2019, ont eu lieu des affrontements  entre acteurs du monde du transport de la commune de Koumassi. Ces  affrontements ont causé le décès d’un jeune homme de 16 ans. Des blessés  d’une certaine gravité ont été enregistrés dans quelques formations  sanitaires», a indiqué Vincent Toh Bi Irié, le préfet d’Abidjan dans une  note d’information, soulignant que la cause de cette altercation est la  gestion des gares du grand carrefour de Koumassi.  

M. Toh Bi qui est allé  s’enquérir mardi de la situation dans cette commune, a regretté que les  affrontements de ce genre sont récurrents et ont atteint une «  dimension de violence particulière » ces dernières semaines. 

«  L’activisme des groupes isolés violents ou criminels au sein d’une  communauté aussi importante et stratégique que la communauté du  transport sera combattu», a prévenu l’administrateur mettant en garde « tous ceux qui participent à de telles violences, acteurs ou complices».

Côte d’Ivoire: début des épreuves orales du BEPC avec plus de 400 000 candidats

Les épreuves orales du Brevet d’études du premier cycle ( BEPC) session 2019, ont démarré mardi en Côte d’Ivoire où 439 529 candidats sont en lice dans 749 centres de composition sur toute l’étendue du territoire national, a appris APA auprès du ministère ivoirien de l’éducation nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle.Quelque 391 273 candidats officiels ( soit 89,02%) et 48 256 candidats  libres (soit 10,97% ) participeront à ces compositions orales qui  s’achèveront vendredi ( 14 juin), a fait savoir Mariam Nimaga Dosso, la  directrice de la Direction des examens et concours (DECO) dans une  courte vidéo diffusée sur le compte officiel facebook de son département  ministériel. 

Quant aux épreuves écrites de cet examen, elles se  dérouleront du 17 du 21 juin prochain et la proclamation des résultats  est prévue le 09 juillet prochain. 

« Nous avons parmi les candidats,  200 571 filles, soit 45,61% et 238 958 garçons, soit, 54,36%», a précisé  Mme Dosso. En ce qui concerne le baccalauréat et le Certificat d’études  primaires élémentaires ( CEPE), les épreuves écrites sont respectivement  prévues du lundi 08 au vendredi 12 juillet prochain et le 1er juillet  prochain. 

Quelque 376 819 candidats ont participé à la session 2018 du  BEPC en Côte d’Ivoire qui  a enregistré un taux national d’admission de  60,14% contre 60,08% en 2017.

Henri Konan Bédié monopolise la Une des journaux ivoiriens

L’ancien chef d’Etat et actuel président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA, ex-allié de la coalition au pouvoir), Henri Konan Bédié monopolise la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, mardi, sur l’ensemble du territoire national, quelques jours après une déclaration du gouvernement qui l’accuse « d’appeler à la haine de l’étranger dans le pays».Après ces propos haineux, le gouvernement sort ses griffes contre  Bédié, informe Le Mandat. « Bédié s’expose à la rigueur de la loi »,  relève ensuite dans ce journal, le porte-parole du gouvernement Sidi  Touré. 

« Incitation à la haine, au tribalisme, à  la xénophobie, à la guerre/ Henri Konan Bédié : carton rouge ! »,  placarde Le Patriote avant de brandir « les preuves de la mauvaise foi  du père de l’ivoirité » concernant le phénomène de l’orpaillage  clandestin. 

Haine, xénophobie, dérives :   »Bédié, l’ivoiritaire, persiste et dérape encore ! », enfonce Le  Rassemblement à cote de L’Expression, qui, parlant de Bédié « la  catastrophe » reprend les propos « incendiaires » de l’ancien chef de  l’Etat. 

Déclaration du président du PDCI sur  les étrangers/ La sévère mise en garde du gouvernement : « il n’y a pas  d’âge limite pour aller en prison », rapporte L’Inter en attribuant ces  propos à un député du RHDP (Rassemblement des Houphouetistes pour la  démocratie et la paix). « Le PDCI n’a pas peur de la menace pénale »,  répond en couverture du même journal, Jean-Louis Billon, le secrétaire  exécutif du PDCI chargé de la communication. 

Depuis  Botro, Sidi Touré, porte-parole du gouvernement : « il ne faut pas faire  comme Bédié et tous ceux qui agissent comme lui », reprend  L’Intelligent d’Abidjan. « Le PDCI dit qu’il ne faut pas fuir le débat  sur la nationalité », rétorque au même moment Jean-Louis Billon dans les  colonnes du même confrère. 

Ce qui fait écrire  à Notre Voie que « Bédié lâche une bombe » et met « la République en  transe ». Selon Soir Info, l’ancien président Bédié est « sérieusement »  menacé par le gouvernement après sa dernière sortie. 

M.  Bédié « assume tout » sur cette affaire, révèle Le Nouveau Réveil. Ce qui  fait dire à Le Quotidien d’Abidjan que le PDCI accepte de faire le  grand déballage sur l’affaire « orpaillage clandestin et fraude sur la  nationalité ivoirienne».  

ODD:le PNUD disposé à accompagner la Côte d’Ivoire pour relever de nouveaux défis

Mme Ahunna Eziakonwa, Directrice du Bureau Régional pour l’Afrique du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), a réaffirmé la disponibilité de son institution à accompagner le gouvernement ivoirien dans le relèvement des nouveaux défis en lien avec les Objectifs de développement durable (ODD), rapporte le communiqué qui a sanctionné sa visite du 22 au 28 mai à Abidjan.Au cours de ses différentes rencontres avec les ministres Nialé Kaba (Plan et Développement), Amon-Tanoh (Affaires Etrangères) et Alain Donwahi (Eaux et forêts), Mme Ahunna et les autorités ivoiriennes se sont mutuellement félicités de la qualité du partenariat entre la Côte d’Ivoire et le PNUD. 

« La Directrice a réaffirmé la disponibilité de son institution à accompagner le Gouvernement dans le relèvement des nouveaux défis en lien avec les ODD dont la mise en œuvre, selon elle, + oblige a changé de manière de travailler pour plus d’inclusivité et de durabilité+ », indique le communiqué. 

En compagnie du ministre Alain Richard Donwahi, la Directrice du Bureau régional  Afrique s’est rendu dans la Forêt classée de Besso, située dans le Département d’Akoupé (140 km à l’Est), couvrant une superficie de 21.565 ha en réaménagement dans le cadre d’un partenariat public-privé.

 Cette visite a conforté l’engagement du PNUD de renforcer son partenariat avec la Côte d’Ivoire en faveur du renforcement de la gouvernance forestière et développement de l’économie verte.  

A cet effet,  Ahunna Eziakonwa a déclaré que « l’établissement d’un Laboratoire d’accélérateurs pour adresser les défis du secteur serait une opportunité pour faire éclore des solutions innovantes et engager davantage les jeunes à s’y investir », renseigne le texte.   

Mme Ahunna s’est également entretenu avec la société civile sur le rôle des femmes et de jeunes dans le relèvement des défis politiques et socio-économique de la Côte d’Ivoire ainsi qu’avec la Confédération Générale des Entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI) « compte tenu du rôle important que le secteur privé joue dans la réalisation des ODD ».

« Avant de conclure sa visite en Côte d’Ivoire, Mme Ahunna Eziakonwa a eu une séance de travail avec les Partenaires Techniques et financiers sur l’aide au développement et le rôle que le PNUD doit jouer dans le renforcement de son efficacité et du dialogue de haut niveau avec les autorités nationales », indique-t-on. 

Elle a profité de cette occasion pour rappeler « l’engagement et l’avantage comparatif du PNUD à soutenir la planification stratégique du développement pour la réalisation des ODD et explorer les moyens de promouvoir des financements innovants en faveur des ODD ». 

Le PNUD forge des partenariats à tous les niveaux de la société pour aider à construire des nations résilientes, afin de mener à bien une croissance qui améliore la qualité de vie de chacun.  

Présent dans environ 170 pays et territoires, le PNUD offre  une perspective mondiale et des connaissances locales au service des peuples et des nations. 

 

Affaire «Taxis-motos à Abidjan » : « l’entreprise Heetch a violé la mesure d’interdiction » (Ministère)

Le ministère des Transports dément avoir autorisé l’entreprise Heetch Côte d’Ivoire à exercer son activité de « motos taxis à la demande à Abidjan », estimant que cette entreprise « a violé la mesure d’interdiction », rapporte un communiqué de Samou Diawara, Chef de service Communication et Relations publiques au ministère, transmis jeudi à APA.En effet, explique M. Diawara, à travers son communiqué daté du 2 mai 2019, le ministère des Transports a souligné l’interdiction sur l’ensemble du District d’Abidjan, de l’activité de transport public de personnes par les engins à deux et trois roues, communément appelés « motos taxis ». 

«En dépit de cette interdiction, il nous a été donné de constater depuis quelques jours que la société Heetch Côte d’Ivoire a lancé une phase expérimentale de + location de motos taxis avec chauffeurs à Abidjan +, en violation du communiqué du 02 mai 2019 », déplore-t-il. 

Selon lui, le ministère des Transports affirme que « sa position sur ce sujet a été clairement exprimée au représentant de la société Heetch Côte d’Ivoire, au cours d’une séance de travail tenue le lundi 27 mai 2019 ».

« Aussi, le ministère des Transports se réserve le droit de faire appliquer la mesure d’interdiction de transport public de personnes par les engins à deux et trois roues dans le District d’Abidjan », conclut-il, saluant « le civisme des compatriotes qui exerçaient dans les motos taxis et qui ont accepté de se soumettre » à la décision du gouvernement.

Distribution de kits alimentaires à des couches vulnérable d’Abidjan et Bassam par la Fondation Djigui

La Fondation Djigui La Grande Espérance a organisé, jeudi, une opération de distribution de kits alimentaires pour soulager des couches vulnérables d’Abidjan et de Grand-Bassam, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Cette opération, la 5è du genre, qui s’inscrit dans le cadre du Programme d’aide et d’assistance aux couches vulnérables, notamment des orphelins et des enfants rendus vulnérables du fait du Vih/Sida, s’est déroulée simultanément sur deux sites, l’un dans la commune d’Attécoubé (Ouest d’Abidjan) et l’autre dans la ville balnéaire de Grand-Bassam (Sud d’Abidjan).

Ce sont au total près de 200 familles dont 160 à Abidjan qui ont reçu chacune un kit alimentaire composé de riz, du sucre, du lait et d’huile, a expliqué au cours de la cérémonie de remise de ces dons dans les locaux du Centre social d’Attécoubé, Malick Bakayoko qui représentait le Président du Conseil d’administration de la Fondation Djigui La Grande Espérance.

Poursuivant, M. Bakayoko a remercié les partenaires de la Fondation qui ont permis de réunir ces dons au grand bonheur de la cible pendant ce mois de Ramadan.

Depuis le lundi 06 mai dernier, les musulmans de Côte d’Ivoire observent le mois béni de Ramadan qui a vu la révélation du Saint Coran au Prophète de l’Islam, Mohammed (Paix et salut d’Allah sur Lui). Représentant le 9ème mois lunaire, le Ramadan est également accueilli en tant que période de grande générosité, de solidarité et de partage.

«Vous pouvez compter sur la disponibilité de la Fondation Djigui La Grande Espérance dont les actions sont essentiellement orientées vers le social, pour continuer cette action de solidarité », a-t-il rassuré les bénéficiaires qui ont été choisis sans distinction d’ethnie ni de religion.

Etreinte par l’émotion, la porte-parole des bénéficiaires, Brigitte Mobio, a salué cette «action de soulagement» pour de nombreuses familles et leurs enfants avant de formuler des bénédictions pour le Président du Conseil d’administration de la Fondation Djigui La Grande Espérance, l’Imam Cissé Djiguiba et ses collaborateurs.

Créée le 04 décembre 2001, la Fondation Djigui La Grande Espérance, est une organisation non gouvernementale à caractère social qui vise essentiellement à contribuer à l’amélioration du bien-être des populations.

Ses axes idéologiques reposent sur la foi, la solidarité et le développement pour contribuer à l’éveil des consciences par l’information, la sensibilisation et l’éducation ainsi qu’au renforcement des capacités structurelles des partenaires et communautaires des populations cibles.

Cette Fondation  contribue également  à la lutte contre le Vih/sida et les autres pandémies, à la prise en charge des orphelins et autres enfants rendus vulnérables (OEV).

La lutte contre les violences basées sur le genre et toutes formes de pratiques traditionnelles affectant la santé et le bien-être des femmes ainsi que la lutte contre la pauvreté par la prise en charge des personnes du 3ème âge et l’assistance aux populations vulnérables et démunies, figurent également en bonne place des objectifs de la Fondation Djigui La Grande Espérance.

Hausse du prix du kilogramme de la viande de bœuf sur des marchés d’Abidjan

Le prix du kilogramme de la viande de bœuf a connu une légère hausse sur des marchés d’Abidjan passant de 2200 FCFA/kg à 2400 FCFA pour la « viande avec os» et de 2500 FCFA/kg à 3000 FCFA pour la « viande sans os», a constaté APA jeudi sur place dans la capitale économique ivoirienne.« L’augmentation est due au nouveau tarif lié à la modernisation de l’abattoir. Le tarif d’abattage qui était de 4000 FCFA par bête est passé à presque 25.000 FCFA. Donc cela entraîne un coût supplémentaire auprès de ceux qui nous approvisionnent », a expliqué jeudi à APA, un boucher du marché « Au Bar de Samaké» dans la commune populaire d’Abobo, au Nord d’Abidjan.

Selon lui, malgré cette légère hausse, « il n’y a pas de rupture d’approvisionnement contrairement à ce qui se dit». Poursuivant, il a assuré que les autorités de tutelle ont indiqué au terme d’une rencontre avec les grévistes,  qu’une solution sera trouvée à cette crise d’ici lundi prochain.

 Comme lui, plusieurs autres bouchers interrogés,  ont confirmé  cette augmentation du prix de la viande de boeuf. Après la mise en service du nouvel abattoir de Port-Bouët, le plus grand parc à bétail de la capitale économique ivoirienne, les chevillards et bouchers dudit abattoir ont appelé depuis le 20 mai dernier à un arrêt pour disent-ils, protester contre une hausse des taxes d’abattage des bêtes.

Dimanche, ils ont appelé les autorités ivoiriennes à la discussion craignant une pénurie de viande sur le marché. 

De son côté, le ministère des ressources animales et halieutiques ( la tutelle) a estimé que les bouchers et chevillards sont réfractaires à la modernisation de l’abattoir assurant par ailleurs, les populations que « toutes les dispositions ont été prises en vue du ravitaillement des marchés d’Abidjan en viande saine et de qualité ainsi que l’approvisionnement en bétail de tous les abattoirs d’Abidjan ».

Des journalistes Africains formés sur le développement durable par la BAD à Abidjan

Vingt et sept journalistes issus de différentes régions de l’Afrique ont entamé jeudi au siège de la Banque africaine de développement (BAD) à Abidjan, une formation sur les questions du développement durable avec à la clé la visite d’un pôle de croissance à Yamoussoukro.Durant trois jours, ces journalistes seront instruits sur le  développement durable et le Programme High 5 de la BAD, la feuille de  route de l’institution financière, qui met l’accent sur cinq grandes  priorités pour transformer la qualité de vie des populations  africaines. 

Les High 5 prônent notamment une  croissance inclusive et verte. Elles allient l’Agenda 2030 de  l’Organisation des Nations-Unies (ONU) ainsi que l’Accord de Paris sur  le climat à l’Agenda 2063 de l’Union africaine (UA). 

Cet  atelier vise à amener les journalistes participants, au-delà des  déclarations et des communiqués de presse, à diagnostiquer les besoins  réels des communautés à travers l’Afrique, avec des regards de décideurs  pour comprendre que le monde des affaires peut jouer un rôle dans le  développement durable.  

A Yamoussoukro, la  capitale politique du pays, située dans le centre ivoirien, les  journalistes auront à faire, vendredi, un reportage dénommé « Projet  Bélier ». Cela devrait leur permettre d’enquêter, analyser et de rendre  compte dans des groupes de travail. 

Selon  Victor Oladokun, directeur de la communication et des relations  extérieures de la BAD, « les journalistes ont un rôle critique dans le  plaidoyer » pour une croissance inclusive et un développement durable du  continent. 

La formation, faite en  collaboration avec la Fondation Reuters, propose des outils et des  astuces pour identifier des idées innovatrices susceptibles de répondre  aux besoins des populations dans leurs pays. Et ce, en vue de susciter  le débat autour du développement durable. 

La  Fondation Thomson Reuters, la branche caritative du Groupe Thomson  Reuters et leader mondial de l’information, propose aux journalistes  professionnels une formation continue autour de sujets diverses et du  principe d’une couverture indépendante, factuelle et fiable de  l’actualité.  

Football : Kamara Ibrahim dit «assumer » la non-sélection de Gervinho pour la CAN 2019

Kamara Ibrahim, le sélectionneur des Eléphants de Côte d’Ivoire a dévoilé, mercredi, une liste de 27 joueurs sans l’attaquant de Parme (Série A italienne) pour la préparation de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football qui débute le 21 juin en Egypte.« Je suis conscient que Gervais a fait une bonne saison en Italie. Mais, nous avons des joueurs de couloirs de très bonne qualité. Je ne peux pas empiler des joueurs du même profil », s’est défendu Kamara Ibrahim qui aurait « aimé sélectionner tout le monde ».

Malheureusement, « je ne peux pas le faire. Je comprends qu’il y aura beaucoup de déception chez le garçon, mais, c’est un choix que j’assume », indique-t-il.

Cette liste, selon lui, ne date pas d’aujourd’hui. « C’est le résultat de beaucoup de contacts téléphoniques et physiques avec les joueurs», argumente-t-il, soulignant que « la sélection nationale est toujours ouverte ».

Sur  la sélection surprise de Bony Wilfried,  évoluant au Qatar, Kamara Ibrahim qui ira à la CAN avec beaucoup « d’ambitions » a fait savoir qu’il est intéressé par le profil du joueur.

« Mais, comme vous le savez, c’est une compétition à laquelle 23 autres équipes participeront. Nous devons donc nous battre à fonds », prévient le sélectionneur ivoirien.

La Côte d’Ivoire logée dans le groupe D, entrera en lice le 24 juin face à l’Afrique du Sud avant de jouer le Maroc le 28 juin pour terminer la phase de groupe le 1er juillet face à la Namibie.

Les filets sociaux toucheront les populations du village Anonkoua-Kouté d’Abobo (Ministre)

Les populations du village Anonkoua-Kouté d’Abobo, dans le Nord d’Abidjan, la capitale économique ivoirienne seront touchées par les filets sociaux productifs, a annoncé, mercredi, la ministre de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté Pr Maritou Koné.« Anonkoua-Kouté qui a souffert de la crise postélectorale a su relever les défis (…) », a déclaré  la ministre Mariatou Koné qui s’exprimait au cours d’une cérémonie de don aux femmes de ce village dans la foulée de la célébration de la fête des mères.

«Vous devrez être des ambassadrices de la paix, de la cohésion sociale. Evitons de nous faire justice nous-mêmes par ces violences qui endeuillent les familles», a-t-elle lancé aux femmes rassemblées au foyer des jeunes du village, insistant que « nous devrons cultiver et entretenir la culture de la paix ».

Cette crise postélectorale de 2010-2011 a été marquée par des « pillages » d’Anonkoua-Kouté dont des habitants ont été parfois contraints à « l’exil ».  Selon la ministre Mariatou Koné, sept personnes de ce village ont trouvé la mort pendant ces événements malheureux.

Répondant aux doléances formulées par les populations, la ministre de la Solidarité, de la cohésion sociale et de la lutte contre la pauvreté a rassuré que le village Anonkoua-Kouté bénéficiera également des filets sociaux productifs mis en place par le gouvernement avec l’appui de la Banque mondiale.

Le projet filets sociaux vise à améliorer les revenus des populations vulnérables dans les régions rurales, sélectionnées parmi les plus pauvres du pays, et à créer une « résilience de long terme » basée sur les capacités des bénéficiaires à auto-générer les conditions de leur autonomisation sociale et économique.

Quelque 35 000 ménages ont bénéficié dans la phase pilote de cette aide directe à travers des transferts monétaires, financée à hauteur de 25 milliards FCFA par la Banque mondiale (BM) sur la période 2015-2020. La contribution de l’Etat ivoirien est de 10%, soit 2,5 milliards FCFA.

La Banque mondiale prévoit 100 millions de dollars US (56,48 milliards FCFA) supplémentaires. Et ce, en vue de permettre à un grand nombre de personnes vulnérables de sortir de la pauvreté à travers des activités génératrices de revenus.

Football/CAN 2019 : Kamara Ibrahim convoque 27 joueurs sans Yao Kouassi Gervinho

Le sélectionneur des Eléphants de Côte d’Ivoire, a convoqué, 27 joueurs sans Yao Kouassi Gervinho pour le premier stage de préparation de son équipe à la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) de football qui débute le 21 juin 2019 en Egypte.Si la sélection ivoirienne enregistre le retour de Wilfried Bony, ce n’est pas le cas pour Gervinho, l’attaquant de Parme, auteur d’une bonne saison en série A italienne, avec 11 buts et 4 passes décisives en 30 matches.

 En dépit du plaidoyer de l’ex-capitaine Didier Drogba pour le retour de Gervinho dans l’effectif des Eléphants, la performance de ce dernier n’a pas retenu l’attention du sélectionneur ivoirien. 

Kamara Ibrahim et ses garçons  seront en stage à Chantilly dans la région de Paris (France) où ils affronteront les Comores (en remplacement de la Gambie) en match amical le 7 juin à Amiens à l’issue duquel le technicien ivoirien communiquera la liste définitive des 23 joueurs aptes pour la compétition en Egypte avant de s’envoler pour Abu Dhabi (Émirats Arabes Unis), où l’équipe parachèvera sa préparation avec deux matches amicaux contre l’Ouganda et la Libye. 

La Côte d’Ivoire logée dans le groupe D, entrera en lice le 24 juin face à l’Afrique du Sud avant de jouer le Maroc le 28 juin pour terminer la phase de groupe le 1er juillet face à la Namibie.

Liste des 27 présélectionnés  

Gardiens de but

1-  Gbohouo Sylvain (TP MAZEMBE)

2-   Badra Ali (FREE STATE STARS)

3-   Tapes Ira Eliezer (FC SAN PEDRO)

4-   Cissé Abdoul Karim (ASEC MIMOSAS)

Défenseurs

5-   Bakayoko Mamadou (RED STAR)

7-    Wonlo Coulibaly (ASEC MIMOSAS)

8-    Bamba Abdoulaye (SCO ANGERS)

9-    Traoré Ismaël (SCO ANGERS)

10- Kanon Wilfried (ADO LA HAYE)

11- Déli Simon (SLAVIA PRAGUE)

12- Comara Cheick (WYDAD ATHLETIC CLUB)

Milieux de terrain 

13- Kessié Franck  (MILAN AC)

14- Serey Dié (NEUCHATEL XAMAX FCS)

15- Gbamin Jean Philippe (MAYENCE 05)

16- Séri Michaël (FULHAM FC)

17- Sangaré Ibrahim (TOULOUSE FC)

18- Angban Victorien (FC METZ)

19- Diomandé Ismaël (CAEN)

Attaquants

20- Jonathan Kodjia (ASTON VILLA FC)

21- Max Gradel (FC TOULOUSE)

22- Nicolas Pépé (LILLE-LOSC)

23- Zaha Wilfried (CRYSTAL PALACE FC)

24- Maxwell Cornet (OLYMPIQUE LYONNAIS)

25- Assalé Roger (YOUNG BOYS FC)

26- Bony Wilfried (AL ARABI SPORT CLUB)

27- Yohan Boli (SAINT-TROND)

Présentation à Abidjan d’un dispositif de la BCEAO pour financer les PME dans l’UEMOA

Un dispositif de soutien de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’ouest (BCEAO) pour financer les Petites et moyennes entreprises ( PME) et Petites et moyennes industries (PMI) de l’Union économique et monétaire ouest-africaine ( UEMOA) a été présenté mercredi à Abidjan lors d’un atelier d’information, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Cette rencontre initiée par la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI, patronat ivoirien) visait notamment à inviter les PME ivoiriennes à s’approprier ce dispositif.

« Les entreprises qui sont éligibles à ce projet sont celles qui sont formellement constituées, qui produisent les états financiers suivant les dispositions réglementaires et qui ont un chiffre d’affaires hors taxe n’excédant pas le milliard de FCFA», a fait savoir dans une présentation,  Oumar Konaté, le chef de service des établissements de crédits à la BCEAO.

Au nombre des critères d’éligibilité à ce financement, M. Konaté a souligné également que les entreprises doivent nécessairement se faire accompagner par des Structures d’appui et d’encadrement (SAE) qui sont au nombre de dix sélectionnées pour la phase pilote du projet.

Auparavant, il a expliqué que l’élaboration d’un tel dispositif a pour objectif d’apporter une réponse à la problématique du financement des PME qui constituent une frange importante du tissu économique de l’UEMOA.

« L’appel que la CGECI lance, c’est que les PME fassent de ce dispositif leur affaire. Nous attendons que l’ensemble des PME adhèrent à ce dispositif. Battons-nous pour qu’il soit opérationnel», a dit pour sa part, Ehui Fatoumata Marthe, la vice-présidente de la commission développement des PME et financement au patronat ivoirien.

«C’est un coup de pouce que la BCEAO nous donne. Il nous (opérateurs économiques) appartient de nous organiser et tirer profit de ce projet de financement », a-t-elle conseillé.

Lancé officiellement en août 2018, ce dispositif de soutien de la BCEAO au financement des PME de la sous-région ouest africaine a été motivé par la conférence des chefs d’État de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA).

Réforme de la CEI: les groupements qui boycottent les discussions invités à y participer avant juin

Le gouvernement ivoirien a réitéré son invitation à tous les acteurs à participer aux discussions sur la réforme de la Commission électorale indépendante (CEI) avant la fin de ce processus fixé au mois de juin.Dans un communiqué du ministre de l’intérieur et de la sécurité , Sidiki Diakité , transmis à APA , l’on note «à ce jour, huit rencontres dont quatre avec des Plateformes d’organisations de la société civile, et quatre autres avec les partis et groupements politiques »  dans le cadre  du « réexamen de la composition de la Commission électorale indépendante (CEI), conformément à l’arrêt de la Cour africaine des Droits de l’Homme et des Peuples ».

Toutefois, le PDCI-RDA ( Parti démocratique de Côte d’Ivoire) , et le groupement EDS  ( Ensemble pour la démocratie et la souveraineté ) , sur les neuf partis et groupements politiques attendus, évoquant des préalables, n’ont pas pris part aux séances du Comité restreint, cadre de discussions unanimement adopté après les séances plénières », regrette le ministre de l’intérieur et de la sécurité.

 Ainsi le Gouvernement, soucieux d’aboutir, au terme du processus, à un consensus national sur la question de la composition de la CEI, réitère son invitation à tous les acteurs à participer à ces concertations.

M. Diakité , «rappelle que, tenant compte du calendrier électoral de 2020, les travaux devront s’achever, impérativement, au cours du mois de juin 2019, pour permettre au Premier Ministre d’en soumettre les résultats au Conseil des ministres ».

C’est le 31 décembre dernier lors de son adresse  à la nation, que le président ivoirien, Alassane Ouattara a annoncé avoir instruit le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly à l’effet d’inviter dès janvier 2019, les acteurs politiques pour le réexamen de la CEI.

Les discussions en vue de la réforme de cette institution chargée de l’organisation des élections en Côte d’Ivoire, longtemps critiquée par l’opposition ivoirienne,   étaient très attendues.

Côte d’Ivoire: 1838 localités seront électrifiées entre 2019 et 2020 (Ministre)

Le Gouvernement ivoirien à travers le Programme national d’électrification rurale (PRONER), entend électrifier 1838 localités de plus de 500 habitants chacune d’ici fin 2020 et l’ensemble des localités de la Côte d’Ivoire à l’horizon 2025, a annoncé, lundi, le ministre du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables, Abdourahmane Cissé.Le ministre Cissé qui s’exprimait au cours d’une cérémonie de mise sous tension des localités de Dadié-Kouassikro, Bocabo et Koguinan dans la sous-préfecture de Dimbokro (Centre), a souligné que « l’objectif est de passer d’un taux de couverture national d’électricité de 58% en 2018 à 80% en 2020, contre seulement 33% en 2011». 

Selon lui, l’électrification de ces trois villages de Dimbokro  « va améliorer le quotidien de plus de 2400 de nos concitoyens en leur offrant la possibilité d’accéder aux commodités de la vie moderne et surtout de créer des activités génératrices de revenus ».

Le 31 décembre dernier, le Chef de l’Etat Alassane Ouattara a annoncé la mise en œuvre d’un Programme social du gouvernement d’un montant de 727,5 milliards FCFA, visant à améliorer les conditions de vie des populations ivoiriennes.

Dans son volet électricité, a expliqué Abdourahmane Cissé, ce Programme se décline en trois principales actions. Il s’agit de la baisse de 20% sur le tarif social domestique de 5 ampères (5A) de l’électricité.

«Ce sont 892 000 ménages soit plus de 5,3 millions de nos concitoyens qui en bénéficient depuis janvier 2019 », s’est félicité le ministre du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables.

Le Programme national d’électrification rurale (PRONER) et le programme d’électricité pour tous (PEPT) sont les deux autres actions.

Revenant à la cérémonie du jour, il a annoncé que l’objectif fixé par le gouvernement, sur la période 2019-2020, est d’électrifier au total 15 localités additionnelles dans le département de Dimbokro.  Sur cet effectif, cinq localités ont déjà été électrifiées entre janvier 2019 et avril 2019. « Il reste donc 10 localités additionnelles à électrifiées d’ici la fin 2020 », a précisé M. Cissé.

L’ensemble de ces réalisations permettra d’électrifier au total 43 localités, à fin 2020, sur les 71 localités que compte le département de Dimbokro pour un taux de couverture de 61% contre seulement 20 localités en 2011, équivalent à un taux de couverture de 28,2%. « Plus important encore, toutes les 35 localités de plus de 500 habitants du département de Dimbokro seront électrifiées. Les 28 localités restantes seront électrifiées avant 2025 », a-t-il ajouté.

En matière de travaux de transport, un projet de renforcement et de sécurisation du poste 90/33 kV de Dimbokro d’un coût d’environ 1 milliard FCFA est prévu afin de sécuriser l’alimentation électrique et de favoriser l’accès à l’électricité dans ce département.

Dans le même élan,  il a rappelé la vision du Président Alassane Ouattara et du gouvernement qui est d’œuvrer pour que chaque ivoirien puisse bénéficier de l’électricité chez lui à domicile, car, a expliqué le ministre Cissé, « c’est ainsi que nous impacterons réellement le bien-être et la vie de nos braves populations ».

Pour y arriver, le gouvernement a décidé d’aller au-delà des 600 000 ménages qui ont déjà bénéficié du Programme d’électricité pour tous (PEPT) pour en faire bénéficier 400 000 ménages supplémentaires d’ici à 2020.

« Je puis vous annoncer, au nom du Président la République et du Premier Ministre, que vos localités, feront partie de ce programme social, qui vous permettra de vous raccorder au réseau électrique en payant vos frais de branchement sur 10 ans » a encore dit Abdourahmane Cissé.

«De plus, les 1000 FCFA de frais de souscription seront pris en charge par l’Etat de Côte d’Ivoire », a-t-il ajouté en invitant les populations à « s’abonner massivement pour les branchements afin de bénéficier chez vous de tous les services qu’offre l’électricité ».

Universités publiques ivoiriennes: la CNEC reconduit sa grève pour une semaine

La Coordination nationale des enseignants-chercheurs (CNEC) de Côte d’Ivoire, le principal syndicat des universités publiques du pays, a décidé lundi de reconduire sa grève pour une semaine pour réclamer de meilleures conditions de vie et de travail, à l’issue d’une Assemblée générale.« Le mot d’ordre de grève est reconduit pour une semaine », a dit à APA Michaël Bedikou un responsable syndical, après l’Assemblée générale de la CNEC qui s’est tenue à l’Université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, épicentre de la grève.

La poursuite du mot d’ordre de grève intervient après une semaine d’arrêt de travail, entamée le 20 mai 2019 pour interpeller les autorités sur le « consensus » obtenu sur les revendications des enseignants, entre autres, les indemnités d’encadrement et le barème des heures complémentaires.  

Mi-mars, un « consensus » sur le barème des heures complémentaires et d’encadrement dans les universités publiques ivoiriennes, points de désaccord entre les syndicats grévistes et l’administration, a été trouvé à l’issue d’un atelier ayant regroupé les différentes parties.

Les parties ont convenu des obligations de service des enseignants-chercheurs. Au sujet des heures complémentaires, le professeur titulaire devrait avoir 150 heures/an, le maître de conférence 150 heures/an, le maître assistant 240 heures/an et l’Assistant 240 heures/an.

Les cours à l’Université Félix Houphouët-Boigny, la plus grande université publique du pays qui comprend 52 000 étudiants, sont perturbés depuis une semaine. La CNEC entend reconduire son mot d’ordre de grève si elle n’est « pas approchée pour échanger » sur les revendications.

Décoration à Abidjan de 27 femmes par la Grande chancellerie de l’ordre national

Quelque vingt-sept femmes issues de divers secteurs d’activités ont été décorées lundi à Abidjan par la Grande chancellerie de l’Ordre national de Côte d’Ivoire à la faveur de la traditionnelle célébration de la fête des mères de cette institution, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Sur les 27 récipiendaires, neuf ont été distinguées dans l’ordre national (dont 07 officiers et 02 chevaliers) et 18 dans l’ordre du mérite ivoirien.

« L’occasion qui nous réunit, c’est bien évidemment la fête des mères.  Pour la Grande chancellerie, c’est désormais une opportunité pour améliorer la proportion des femmes au tableau du mérite, tout en rappelant que des femmes de valeur, des femmes qui portent le développement et l’émancipation, il y en a dans notre pays», a estimé la Grande chancelière Henriette Dagri Diabaté dans un discours, saluant le couple présidentiel ivoirien pour son action en faveur de la promotion des femmes.

Réagissant dans la foulée aux tensions communautaires récurrentes dans le pays, Mme Diabaté a encouragé les femmes à être des artisans de paix.

 « Rappelons que l’avenir immédiat de la Côte d’Ivoire, c’est l’échéance de 2020, année électorale. Plusieurs fois déjà, on a noté des tensions communautaires comme si l’on s’apprêtait au pire. Le devoir de la femme ne saurait consister à suivre cette courbe et encore moins attiser le feu. Je vous invite donc à la tempérance, à la modération et au respect de nos différences en privilégiant la cohésion sociale», a-t-elle conseillé.

 « Fières, nous le sommes car la République reconnais aujourd’hui l’importance de la partition que nous avons joué dans la construction et l’émergence de notre cher pays. Émue, car aujourd’hui à travers nous, c’est le travail et l’engagement de toutes les femmes et de toutes  les mères qui sont reconnues et récompensées », a exprimé pour sa part, au nom des récipiendaires, la sénatrice Moussokoura Chantal Fanny.

 Poursuivant, elle a dit l’engagement des récipiendaires à demeurer des modèles, exprimant leur reconnaissance à la Grande chancelière et au chef de l’État ivoirien Alassane Ouattara.

« Nous sommes convaincues que l’attribution de ces décorations va toutes nous inciter à continuer à nous investir davantage dans toutes les batailles ô combien difficile et éprouvante», a conclu Mme Fanny.

Des témoignages de récipiendaires sur leur parcours professionnel et social ont clôturé cette rencontre. L’on dénombre de nombreuses cadres de l’administration ivoirienne retraitées ou en activité parmi les récipiendaires.

 On peut citer entre autres, Mme Soro Nougnon Ange Rosalie Yéo ( Magistrate, présidente de chambre à la cour d’appel), Mme Édouard née Élisabeth Kodro (Administrateur en chef des services financiers, Mme Adiko née Elloh Albertine ( Géomètre à la retraite), Madeleine Aya Kouadio dite Madéka ( Artiste musicienne)  et Rokiatou Hampaté-Bâ ( directrice de la fondation Amadou Hampaté-Bâ.

La réconciliation nationale, sans faux-fuyant, seul remède pour préserver les Ivoiriens d’un gouffre certain (Assoa Adou)

Le Front populaire ivoirien (FPI), parti de Laurent Gbagbo, estime que la réconciliation nationale, sans faux-fuyant, constitue le seul remède pour préserver les Ivoiriens d’un gouffre certain.C’est l’ancien ministre Dr Assoa Adou, Secrétaire général du parti de Laurent Gbagbo, qui, analysant la situation socio-politique, l’a déclaré, lundi, à la presse.

Après avoir dressé un tableau aussi « sombre qu’inquiétant » que présente l’état de la Nation, selon Dr Assoa Adou, « il n’y a qu’un seul remède qui convienne aujourd’hui pour redresser la situation et préserver les Ivoiriens du gouffre certain dans lequel le pouvoir Ouattara veut les conduire : C’est la Réconciliation Nationale », a-t-il déclaré.

« La vraie réconciliation, sans faux fuyant, entre les fils et les filles de ce pays, qui passe par un dialogue constructif entre tous les acteurs de la scène sociopolitique. C’est à cette réconciliation que le Front Populaire Ivoirien appelle instamment les gouvernants, les partis politiques, les organisations de la société civile, les responsables religieux et coutumiers, bref, toutes les composantes de la société ivoirienne sans exclusive », a expliqué Dr Assoa Adou.

Selon lui, sous la gouvernance Ouattara, la démocratie est en net recul en Côte d’Ivoire, en dénonçant « l’immixtion du pouvoir exécutif » dans le fonctionnement des partis politiques ainsi que « le concept du +rattrapage ethnique+, véritable cancer » qui détruit la nation ivoirienne.

« Les rencontres de Bruxelles, le 7 mai 2019 et de Daoukro, le 23 mai 2019 entre le FPI et le PDCI s’inscrivent parfaitement dans cette recherche  de la réconciliation et de la paix durable en Côte d’Ivoire, avant l’échéance capitale de la présidentielle de 2020 », a fait remarquer le Secrétaire général du parti de Gbagbo.

Poursuivant, il a indiqué Henri Konan Bédié et à la direction du PDCI-RDA ont « clairement exprimé leur ferme détermination à engager avec le FPI et le président Laurent Gbagbo ce processus de réconciliation nationale qui doit devenir une préoccupation nationale de premier ordre ».

Pour ce faire, le parti de Laurent Gbagbo entend bientôt « partir à la rencontre des formations et groupements politiques y compris le RHDP au pouvoir, des organisations de la société civile, des syndicats, entreprendre des tournées de sensibilisation dans les régions sur les enjeux de la réconciliation afin qu’ils soient partagés et adoptés par tous les fils et filles de ce pays », a conclu Dr Assoa Adou.

Lancement des travaux du CHR d’Aboisso d’un coût de 29 milliards FCFA

Le Premier ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly, a lancé lundi les travaux d’un Centre hospitalier régional (CHR) à Aboisso (Sud-Est) ivoirien d’un coût total d’environ 29 milliards de FCFA, a constaté APA sur place.Selon le ministre ivoirien de la santé et de l’hygiène publique, Dr  Eugène Aka Aouélé, ce nouvel outil rentre dans « le cadre du programme hospitalier et de la réhabilitation du système de santé dans la perspective  de la Couverture maladie universelle (CMU), l’une des priorités du Programme social du gouvernement».

Le ministre a rappelé à cette occasion que le gouvernement  à travers ces chantiers ambitionne «positionner la Côte d’Ivoire comme le hub sanitaire de la région Afrique» de l’Ouest.

« D’un coût de plus de 29 milliards de FCFA, le CHR sera bâti sur un espace de 10 hectares pour une capacité d’accueil de 150 places », a précisé Dr  Eugène Aka Aouélé.

Adil Mesfioui, le Président directeur général du Groupe marocain, Agentis International, en charge des travaux de cet hôpital, a pour sa part salué l’excellence des relations entre son pays et la Côte d’Ivoire, promettant l’achèvement de l’hôpital dans « 16 mois ».

« Nous veillerons au respect des délais »,  a prévenu le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly en lançant lesdits travaux.

Ce sont 376 établissements sanitaires notamment 4 Centres hospitalier universitaires (CHU), 17 Centres hospitaliers régionaux (CHU), 45 hôpitaux généraux et 320 établissements sanitaires de premiers contacts (ESPC) en vue de l’opérationnalisation de la CMU qui seront construits dans le cadre de ce programme qui coûtera à l’Etat ivoirien, selon Amadou Gon Coulibaly 800 milliards FCFA.

Le camp Affi dénonce une «façon unilatérale» du PDCI de prendre d’autres engagements

Le tendance légale du Front populaire ivoirien ( FPI, opposition) présidée par Pascal Affi N’Guessan a dénoncé lundi à Abidjan, « une façon unilatérale du Parti démocratique de Côte d’Ivoire ( PDCI, ex-allié au pouvoir) de prendre d’autres engagements » contrairement à leur décision commune de mettre en place une plateforme de l’opposition.« Depuis le 26 janvier 2018, le FPI par son président Pascal Affi N’Guessan s’est engagé dans la mise en œuvre d’une plateforme politique avec le PDCI en vue des élections de 2020… Malheureusement, depuis peu, le FPI observe que le PDCI prend d’autres engagements de façon unilatérale et sans aucune information préalable du parti», déplore Issiaka Sangaré,  le secrétaire général et porte-parole de ce parti politique dans un communiqué. 

Au surplus, ajoute le communiqué, « le FPI constate et déplore que les différents communiqués portent la signature de personnes qui s’affublent de titre dont ils n’ont pas la qualité au sein de la direction légale du FPI».

Poursuivant, M. Sangaré a invité le PDCI « à éviter les malentendus qui desservent la dynamique d’ensemble de la plateforme soulignant que « le  FPI se prononcera en temps opportun».

Jeudi après une rencontre à Daoukro dans le Centre-Est ivoirien,   des émissaires de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo ( qui dirige une tendance du FPI non reconnue par la justice ivoirienne) et Henri Konan Bédié, le président du PDCI, ont passé en revue l’actualité politique ivoirienne et ont convenu d’une collaboration dans le cadre de le réconciliation dans le pays.

 Auparavant, le 07 mai dernier, une délégation du PDCI mandatée par son président Henri Konan Bédié avait été reçue en audience par Laurent Gbagbo, le fondateur du FPI en liberté conditionnelle en Belgique.

Quant à M. Affi qui dirige la tendance légale de ce parti, il avait rencontré M. Bédié dans son fief de Daoukro en janvier dernier où les deux hommes envisageaient ensemble la mise en place d’une plateforme de l’opposition.

 Ce rapprochement du PDCI avec la tendance baptisée « Gbagbo ou rien (GOR) » du FPI intervient alors que le FPI demeure divisé.

Le 21 mars dernier, Affi N’Guessan et Laurent Gbagbo devraient se rencontrer à Bruxelles (Belgique) pour « mettre fin» à plusieurs années de division du parti fondé par l’ex-président ivoirien et scindé en deux blocs depuis juillet 2014. L’un dirigé par Pascal Affi N’Guessan (reconnu par la justice ivoirienne) et l’autre dirigé par M. Gbagbo lui-même depuis sa sortie de prison.

Le rapprochement Bédié-Gbagbo et les événements de Béoumi à la Une des journaux ivoiriens

Le rapprochement entre Henri Konan Bédié et Laurent Gbagbo, respectivement président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA, ex-allié de la coalition au pouvoir) et du Front populaire ivoirien (FPI, opposition), matérialisé, hier, à Daoukro (Centre-Est) par la signature d’un accord de collaboration entre les deux formations politiques ainsi que la sortie du procureur de Bouaké suite aux événements de Béoumi font la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, vendredi, sur l’ensemble du territoire national.« Hier à Daoukro, le conclave Bédié-émissaires de Gbagbo verrouillé:  Voici les grandes décisions arrêtées par les deux hommes », renseigne Soir Info, ajoutant que sur la situation politique du pays Bédié et Gbagbo prennent « d’importantes décisions ».

« Ce qui s’est passé hier à Daoukro », reprend L’Inter au moment où LG Infos s’invite dans les coulisses de la rencontre entre le secrétaire général du FPI, Assoa Adou (l’émissaire de Gbagbo) et Henri Konan Bédié, faisant ainsi ressortir ce que le président du PDCI a dit à Gbagbo.

« PDCI/FPI : l’union sacrée se met en place. Le duo Bédié-Gbagbo pour 2020 mais pour la réconciliation vraie des Ivoiriens d’abord », affiche de son côté Le Nouveau Réveil, là où Le Quotidien d’Abidjan soutient que Gbagbo et Bédié « bouclent tout » sur la présidentielle de 2020, lors de la rencontre de Daoukro.

Ce qui fait dire à Le Temps que le FPI et le PDCI scellent le sort du RHDP (Rassemblement des Houphouetistes pour la démocratie et la paix) après la rencontre politique décisive d’hier, au cours de laquelle Gbagbo et Bédié se sont parlé au téléphone.

Les journaux ivoiriens s’intéressent, également, à la sortie médiatique du procureur de la République Près le Tribunal de Bouaké sur les violences meurtrières de Béoumi dont le dernier bilan officiel fait état de 11 morts, 108 blessés et d’importants dégâts matériels.

18 personnes interpellées suite aux affrontements de Béoumi, informe à ce propos L’Inter qui complète avec  « la mise en garde » du procureur contre les instigateurs de ce conflit communautaire.

« Ceux qui ont planifié et coordonné les tueries de Béoumi sont recherchés », a prévenu le procureur Braman Koné, selon L’Intelligent d’Abidjan.

Pour sa part, dans une interview parue dans Le Patriote, le cadre du RHDP, Joël N’Guessan reste catégorique en affirmant que « ce sont des cadres du PDCI qui sont à la base » des violences de Béoumi. « Ne comptez pas sur Bédié pour fédérer les Ivoiriens (…) Simone Gbagbo n’aurait pas dû sortir de prison », fustige-t-il ensuite dans ce journal.

Pagne traditionnel ivoirien : l’industrie du textile est un levier pour l’autonomisation de la femme (Panélistes)

L’industrie du textile est un ‘’puissant levier » pour l’autonomisation de la femme, ont relevé les panélistes qui ont animé, jeudi au Musée des Civilisations d’Abidjan, à l’occasion des journées du pagne traditionnel ivoirien, le thème ‘’genre et production du textile : enjeux pour l’autonomisation de la femme dans la chaîne des valeurs ».Les panélistes que sont Mmes Ano épouse Touré (ONU Femmes), N’cho Saba (Ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfant) et Nina Bouabré, présidente du Réseau des femmes artisanes de Côte d’Ivoire (REFACI), ont unanimement reconnu « l’importance » de l’industrie du textile dans la quête de « l’autonomisation de la femme ».

 Cependant pour que la femme, très présente dans le secteur, tire des profits substantiels de son dur labeur, « des efforts doivent être faits pour améliorer la représentativité de la femme dans la chaîne des valeurs », a indiqué Mme N’cho.  

Pour y parvenir, Mme Touré a préconisé l’accès de la femme aux « ressources de financement, à la propriété foncière pour cultiver le coton qui est la matière première dans la production du pagne » en plus de la « diversification des circuits de distribution du pagne qu’elle tisse ». 

«  Quand une femme est autonome, la famille gagne, le pays gagne », a-t-elle indiqué.  C’est pourquoi Nina Bouabré a plaidé pour la « désacralisation du pagne dans certaines régions du pays et surtout de certains métiers liés à l’industrie du textile ».

Selon Mme Bouabré, il est infondé d’interdire par exemple le métier de tissage aux femmes dans des régions. 

« Si la femme ne peut pas tisser le pagne pourquoi la confine-t-on seulement à la teinture ou à la coloration ? Autant que ces métiers, le tissage est sources de revenus. L’interdire aux femmes c’est leur priver une partie de son autonomisation », a indiqué la présidente du REFACI. 

Pour l’Ambassadrice de la promotion du secteur de l’artisanat en Côte d’Ivoire, Diaby Ouattara Massiamy, une volonté politique, à l’instar du Burkina Faso, peut soulager les femmes du secteur. 

«  Au Burkina Faso, grâce à cette sollicitude, on compte 50 000 tisserands dont 40 000 femmes qui gagnent bien leur vie », a révélé Mme Diaby selon qui « le pagne traditionnel a sa place dans l’industrie textile et les femmes doivent dominer ce secteur ». 

Outre les panels et les rencontres B to B,  des expositions et ventes d’artisans venus du pays profond et en provenance du Burkina Faso et du Bénin meublent  la 2è édition des journées du pagne traditionnel ivoirien  qui prendront fin, samedi, au Musée des civilisations d’Abidjan-Plateau.

A l’initiative de la Fédération ivoirienne des textiles traditionnels (FITT), ces journées, selon Mme Chantal Guireaud, la présidente, « visent à valoriser les produits du textile traditionnel ivoirien en vue d’en faire un levier d’autonomisation » de la femme ivoirienne.

 

Au 31 août 2018, les prisons ivoiriennes comptaient 18 592 pensionnaires (Rapport)

Un rapport sur les prisons ivoiriennes à l’initiative de l’Observatoire des lieux de détentions (OBSLID) publié, jeudi à Abidjan, indique une surpopulation de 266 % correspondant à quelques 18592 pensionnaires au 31 août 2018.Selon le  rapport de cette coalition d’Organisations non gouvernementale qui a eu l’appui de l’Ambassade de la Suisse en Côte d’Ivoire, l’état des prisons est dégradant.

«Les Maisons d’arrêts et de correction (MAC)  visitées disposent officiellement au total 6989 m2 de surface de dortoir. Au 31 août 2018, il y avait 18 592 pensionnaires soit un taux de surpopulation de 266 % », indique le rapport à la suite d’une mission dans les 34 lieux de détention que compte le pays.

Ce document regrette « en moyenne » que « chaque détenu  disposait de 0,37 m2 ce qui est nettement inférieur  à la norme ivoirienne qui est de 3m2 par détenu ».

Par ailleurs,  l’on note un sous-effectif du  personnel d’encadrement de ces prisons.

« Les 34 prisons sont administrées par un effectif  en personnel de 2 796 dont 2 573 agents pénitentiaires (92%) 99 travailleurs sociaux (3,54%) et 104 personnels médicaux (3,71%) quand le ratio général donne environ 1 personnel pour 6,64 détenus ».

Avec un budget d’environ 4 milliards FCFA, «les prisons ont du mal à nourrir convenablement  les détenus et à les soigner », dénonce le Rapport.

Pour le Président de l’Observatoire,  Paul Angaman, «l’Etat a l’obligation d’améliorer les conditions de détention », insistant que  «nos prisons ne sont pas aux normes, elles sont vétustes, construites lors de la colonisation pour la plupart ».

En début d’année, le gouvernement ivoirien avait présenté un projet de construction de dix nouvelles prisons à travers le pays.

Côte d’Ivoire: 18 interpellations à Béoumi suite aux violences meurtrières

Quelque dix-huit personnes ont été interpellées à ce jour suite aux violences intercommunautaires des 15, 16 et 17 mai derniers à Béoumi (Centre-Nord) dont le dernier bilan officiel fait état de 11 morts, 108 blessés, 300 déplacés et d’importants dégâts matériels.L’information a été donnée, jeudi, à Bouaké, lors d’un point presse animé par le procureur de la République près le Tribunal de première instance de Bouaké, Braman Koné.   

« Suite à ces événements (violences intercommunautaires de Béoumi) survenus les 15, 16 et 17 mai 2019, le procureur de la République a ouvert une enquête à la brigade de gendarmerie section recherches de Bouaké », a relevé Braman Koné, ajoutant qu’à ce jour, « 18 personnes ont été interpellées, et sur la base de leurs aveux, le corps sans vie du chauffeur Traoré Daouda alias Daodjan (ndlr : porté disparu depuis le 1er jour des événements) a été retrouvé et déposé à la morgue ».

Poursuivant, le procureur de la République s’est dit indigné face aux nombreuses rumeurs qui circulent autour de cette affaire.

 « Il convient de préciser qu’au stade actuel de l’enquête, aucune arme de guerre n’a été utilisée », a-t-il insisté à ce sujet, révélant que les seules armes utilisées lors du conflit de Béoumi « sont exclusivement des fusils de chasse traditionnelle ».

Toutefois, a-t-il par la suite fait savoir « l’enquête se poursuit en vue de chercher les meneurs et surtout ceux qui ont planifié et coordonner ces tueries ».

Selon l’homme de droit, ces événements ont créé l’émoi au sein de la population alors qu’à l’origine, « il s’agit d’un fait banal et coutumier dans les gares », notamment à Bouaké qui « est la capitale des motos-taxi » et où « des faits similaires à l’origine des événements de Béoumi se produisent quasiment tous les jours mais la ville de Bouaké n’a jamais connu de conflit communautaire ».

C’est pourquoi, soutient, M. Koné « on peut donc dire sans risque de se tromper que l’altercation qui a eu lieu entre un chauffeur Malinké et un conducteur Baoulé a été un prétexte » pour embraser Béoumi.

Par conséquent, « je voudrais donc ici et maintenant mettre en garde tous ceux qui propagent des discours de haine », a-t-il menacé, annonçant dans la foulée que le parquet ne va pas hésiter un seul instant à arrêter toute personne qu’elle soit homme politique, chef religieux ou chef traditionnel qui incite une ethnie à attaquer une autre par des propos haineux, parce qu’« en tout état de cause, force doit rester à la loi ».

Le mercredi 15 mai dernier, une altercation survenue à la gare routière de Béoumi entre un chauffeur de véhicule de transport commun appelé « Massa » et un conducteur de taxi brousse, a dégénéré en une bagarre rangée entre d’une part les chauffeurs et apprentis des minicars et d’autre part les conducteurs de mototaxi.

Cette bagarre s’est transformée, aussitôt après une accalmie, en un conflit communautaire entre les ethnies Baoulé (autochtones) et Malinké (allogènes) suite à une forte rumeur faisant état de ce qu’un « Dioula avait tué un Baoulé », ce qui s’est avéré être de l’intox selon les autorités judiciaires.

D’ailleurs, précisent ces mêmes sources, les deux premiers protagonistes du conflit sont bel et bien tous les deux en vie et les enquêtes se poursuivent à leur encontre pour situer les responsabilités.

Football/CAN 2019: le compte à retours pour les Eléphants de Côte d’Ivoire

La Côte d’Ivoire a enlevé le voile sur le programme de préparation de sa sélection nationale, les Eléphants footballeurs, pour la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football prévue du 21 juin au 19 juillet prochain en l’Égypte.Selon ce programme disponible sur le site officiel de la fédération ivoirienne de football (FIF) visité jeudi par APA, le sélectionneur Kamara Ibrahim et ses pachydermes auront à disputer trois matches amicaux  durant cette phase de préparation constituée en  deux regroupements, l’un en  France et l’autre à Abu Dhabi.

Le premier regroupement débutera le 31 mai à Chantilly, au Nord de Paris (France) avec les joueurs présélectionnés dont la liste sera rendue publique le mercredi 29 mai par l’entraîneur national Kamara Ibrahim.

Ce sont ces présélectionnés qui prendront part au match amical de préparation le 7 juin à Amiens contre l’équipe nationale de Gambie à l’issue duquel Kamara Ibrahim communiquera la liste définitive des 23 joueurs aptes pour la compétition en Egypte.

Le deuxième regroupement se fera à Abu Dhabi  aux Émirats Arabes Unis du 10 juin au 20 juin où les Eléphants joueront deux matches amicaux contre l’Ouganda, le 14 juin et la Libye, le 18 juin avant de s’envoler pour le Caire, le  20 juin.

La Côte d’Ivoire logée dans le groupe D, entrera en lice le 24 juin face à l’Afrique du Sud avant de jouer le Maroc le 28 juin pour terminer la phase de groupe le 1er juillet face à la Namibie.

Côte d’Ivoire: le taux de réponse de l’enquête de la Balance des paiements passe de 85,4% à 89,9%

L’enquête de collecte des données pour la balance des paiements 2018 a été lancée, jeudi, à Abidjan par le Directeur général du Trésor et de la comptabilité publique, Jacques Konan Assahoré en présence du Directeur national de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), Chalouho Coulibaly et de plusieurs acteurs concernés par cette opération qui durera sur tout le mois de juin, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.Cette enquête qui devrait faire intervenir l’ensemble des acteurs  directs ou indirects dans les relations financières entre la Côte d’Ivoire et l’extérieur, permettra d’évaluer l’insertion de l’économie dans son environnement extérieur, d’identifier l’apparition des déséquilibres et de comprendre comment ces déséquilibres sont financés par le reste du monde.

« Dans un contexte économique et financier mondial en perpétuelle mutation, la parfaite maîtrise des flux financiers et des échanges commerciaux devient un avantage comparatif… L’importance de la Balance des paiements, outil récapitulatif exhaustif et cohérent des atouts et des faiblesses de l’économie nationale dans ses relations avec le reste du monde, trouve ainsi toute sa justification », a estimé Jacques Konan Assahoré, par ailleurs, président du Comité Balance des paiements dans un discours d’ouverture.

Selon lui, l’information statistique joue un rôle important dans le suivi et l’analyse de la situation socioéconomique d’un pays. C’est pourquoi, il s’est satisfait de la prestation des membres du Comité Balance des paiements ces dernières années qui a permis de produire des « données fiables et à temps» de la Balance des paiements du pays.

 « Après un taux de réponse record de 85,4% en 2017, le taux de l’enquête s’est amélioré pour atteindre 89,9% en 2018. En plus de ces bonnes performances, les balances des paiements ont pu être adoptées avant la fin du mois d’octobre des années 2017 et 2018», s’est félicité M. Assahoré, indiquant que pour l’année 2019 et pour la Balance des paiements 2018, « nous avons fixé le délai d’adoption au plus tard à fin septembre tout en visant l’objectif de porter le taux de réponse à  plus de 90%».

Il a conclu en soulignant que cette journée permettra d’informer les acteurs des relations financières de la Côte d’Ivoire sur l’importance de l’enquête de la Balance des paiements et sur la nécessité de leur « contribution qualitative ».

 La Balance des paiements est un état statistique qui retrace sous forme comptable, l’ensemble des flux d’actifs réels, financiers et monétaires entre les résidents d’une économie et les non-résidents au cours d’une période donnée.

L’enquête implique les autorités institutionnelles, administratives et monétaires, les intermédiaires financiers, les organisations professionnelles et les acteurs du secteur privé ainsi que les partenaires au développement, les représentants des organisations internationales et des ONG internationales.

Le gouvernement ivoirien invité à accentuer la répression contre les auteurs d’informations fausses

Dans une déclaration rendue publique, mercredi, à Bouaké (Centre-Nord), la Plateforme de la société civile pour la paix et la démocratie (PSCPD) a invité le gouvernement ivoirien à faire face à l’exacerbation des conflits intercommunautaires de plus en plus récurrents dans le pays en accentuant la répression contre les auteurs d’informations fausses sur les réseaux sociaux.Selon le coordonnateur général de cette plateforme, Soumaïla Doumbia, auteur de la déclaration, il est « inacceptable qu’en ce 21è siècle, des internautes utilisent des termes pour caractériser les groupes de communautés alors que la Côte d’Ivoire dans toute sa diversité a besoin d’unité, de réconciliation et de cohésion sociale ».

C’est pourquoi, poursuit M. Doumbia, « la PSCPD exhorte le gouvernement à accentuer la répression des diffuseurs de fausses informations sur les réseaux sociaux » afin de minimiser les dégâts humains et matériels lors de conflits entre différentes communautés.

Pour la PSCPD, les crises successives qu’a connues la Côte d’Ivoire ont impacté fortement la cohésion sociale dans toutes les régions du pays, dont notamment à Bouna (extrême Nord-Ouest) en avril 2016, à Kanakono (extrême Nord) en décembre 2017 ainsi que dans l’Ouest ivoirien à Zouan-hounien, Bangolo, Facobly, Duékoué, Bin Houin et Sipilou en 2018 et 2019.

« La région de Gbêkê (Bouaké, Centre-Nord) quant à elle, est en proie à des conflits intercommunautaires et fonciers », a fait  remarquer M. Doumbia, notant plusieurs conflits Malinké-Baoulé enregistrés à Djebonoua, Botro, Sakassou et Marabadiassa.

Revenant sur les dernières violences en date dans la région, la PSCPD fait une analyse des événements du 15 au 17 mai dernier à Béoumi, relevant à ce sujet que l’historique des « crispations» entre les différentes communautés dans cette ville se sont toujours « reposées sur des questions économiques ».

Il s’agit entre autres de conflits éleveurs-agriculteurs, de conflits entre pécheurs Baoulé et Bozo du Mali et plus récemment de conflits entre transporteurs Malinké et les nouveaux venus dans ce secteur, c’est-à-dire la communauté autochtone Baoulé.

Face à ce triste constat, conclut Soumaïla Doumbia, la PSCPD lance un appel pressant à tous les acteurs de la vie politique et sociale en vue « de ramener la paix dans les cœurs et esprits des Ivoiriens » à l’approche de la présidentielle de 2020, en bannissant de leur langage « les déviations, la manipulation politique et le matraquage psychologique dont sont victimes les populations ces derniers temps ».

L’adhésion du président du Sénat au RHDP et la mission du FPI de Gbagbo chez Bédié font la Une des journaux ivoiriens

L’adhésion au Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, coalition au pouvoir) de Jeannot Kouadio Ahoussou, président du Sénat et vice-président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA, ex-allié de la coalition au pouvoir) ainsi que la mission envoyée par l’ancien président Laurent Gbagbo, également président en exercice d’une faction du Front populaire ivoirien (FPI, opposition) chez Henri Konan Bédié (président du PDCI) font la Une des journaux quotidiens ivoiriens parus, jeudi, sur l’ensemble du territoire national.« Sénat : Ahoussou Jeannot quitte le PDCI pour le RHDP », annonce Aujourd’hui. « Je rejoins les Houphouëtises », confirme M. Ahoussou en couverture de L’Expression. Ce qui fait dire à Le Rassemblement, qu’après « 40 jours d’hésitation, enfin, Ahoussou dit oui au RHDP ».

 Entre le bien et le mal, le fils de Raviart (Centre-Est) a choisi, commente par la suite le confrère avant de s’interroger sur ce qui reste finalement du PDCI-Daoukro ? .

Faisant ensuite un bond en avant, ce journal propose à son lectorat ce que les pro-Bédié vont raconter sur cette histoire. De toutes les façons « je n’ai pas peur et je vais assumer jusqu’au bout » car « les premiers textes du RHDP, c’était chez moi à la maison », répond le président du Sénat de Côte d’Ivoire dans les colonnes de Le Jour Plus.

Pour sa part, LG Infos pense qu’après avoir été recruté pour accompagner Gon en 2020, « Ahoussou va se griller comme Duncan ».

La presse ivoirienne s’intéresse également au rapprochement en cours entre Laurent Gbagbo du FPI et Henri Konan Bédié du PDCI.

A ce sujet, Le Quotidien d’Abidjan estime que Gbagbo et Bédié préparent « un grand coup » après la rencontre de Bruxelles. Après la visite de Guikahué à Bruxelles, Gbagbo envoie une délégation chez Bédié, repend Le Temps, selon qui, un chamboulement du paysage politique est en train de se dessiner en Côte d’Ivoire.

Gbagbo dépêche Assoa Adou (ndlr : le secrétaire général du FPI) chez Bédié, précise pour sa part L’Inter.