Enseignement supérieur : les syndicats haussent le ton

En grève depuis le 20 mars dernier, les syndicats d’enseignants de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique ont reconduit leur mot d’ordre cette semaine, du 27 au 31 mars 2023. Avec de nouvelles revendications, qui viennent s’ajouter aux précédentes, ils brandissent également la menace d’un prochain arrêt de travail.

De cinq points revendiqués initialement par le Comité exécutif national du SNESUP, la Coordination des syndicats d’enseignants de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique unifie désormais ses actions autour de neuf points.

Au-delà des revendications liées à l’application et à la revalorisation des primes et indices salariaux, à la sécurisation de l’espace universitaire et au paiement des arriérés, les grévistes ajoutent le recrutement massif d’enseignants-chercheurs, mais aussi et surtout l’octroi d’un passeport de service à ceux-ci.

Selon Dr. Alou Diarra, Secrétaire général du Bureau national du SNESUP, cette grève est la suite logique des actions qui sont en cours depuis fin janvier. « Ce sont des revendications légitimes des travailleurs de l’Enseignement supérieur, nous voulons que l’État s’exécute, car c’est l’État qui a signé les conventions en notre faveur. Il doit les respecter », s’offusque-t-il

Mot d’ordre suivi ?   

Dans la mesure où le bicéphalisme à la tête du SNESUP subsiste depuis longtemps, la question  du suivi du mot d’ordre de grève par l’ensemble des enseignants dans les structures concernées se pose. M. Diarra reconnait que les difficultés au sein du SNESUP ont impacté « quelques petites structures, qui ne sont pas avec nous », à l’instar de l’INFSS, qui ne suit pas le mot d’ordre de grève.

Mais, selon lui, il est suivi à 86% par les structures de l’enseignement supérieur. « Si l’ENI, l’ENSUP, la FLSL, l’École de médecine, la FSEG, la FAG sont en grève, il ne reste plus rien de l’Enseignement supérieur », argue le Secrétaire général du Bureau national du SNESUP.

Nos tentatives pour joindre l’autre camp n’ont pas abouti, alors que le Dr. Alou Diarra affirme que la grève dépasse le cadre du SNESUP et que « les trois syndicats de l’Enseignement supérieur sont tous ensemble pour défendre les intérêts matériels et moraux des travailleurs ».

Il annonce que si le gouvernement ne réagit pas, cette grève sera suivie d’une autre, de 120 heures, qui sera sanctionnée par un arrêt de travail pur et simple.

ENI: Orange Mali offre des matériaux de télécommunication

Une fois de plus Orange Mali a apporté son concours dans l’amélioration des matériaux logistiques de l’éducation nationale. Après la mise en place de son service de paiement de scolarité via le service Orange Money, il ya juste quelques mois, Orange Mali continue d’œuvrer au près du département de l’éducation nationale et de celui de l’enseignement supérieur et de de la recherche scientifique afin d’aider ces institutions dans leur mission d’offrir aux apprenants, un enseignement de qualité à  travers l’acquisition d’outils performants. C’est dans ce contexte, que Orange Mali a remis ce mercredi à  l’Ecole Nationale d’ingénieur Dramane Baba Touré, un important lot de matériel de télécommunication au service de l’informatique et de la télécommunication. Une manière pour le géant opérateur mobile de contribuer à  la formation des ingénieurs de demain. Des millions pour ENI. Il faut rappeler que ces matériaux extrêmement chers (plusieurs millions de FCFA) sont tout aussi indispensables dans l’apprentissage des étudiants qui pourront dorénavant concilier, théorie et pratiques. Pour Boubacar Traoré, ingénieur en télécommunication à  Orange Mali, c’est une chance pour les étudiants qui bénéficieront des avantages de ses matériaux de pointe. Quant au Directeur de l’ENI ABT, Dr Mamadou Sanata Diarra, il remerciera Orange Mali et ses partenaires pour ce geste hautement symbolique fait à  l’endroit de son école. Un analyseur de protocole, une liaison FH sont entre autres les matériaux offerts par Orange Mali à  l’ENI ABT.