Afrique de l’est : 128 millions US s de Berlin pour l’éducation et la santé

Le gouvernement allemand a annoncé, jeudi, des fonds supplémentaires de 128 millions de dollars US pour soutenir les programmes de santé et d’éducation de la Communauté d’Afrique de l’est (EAC, sigle anglais).La majorité des fonds sera consacrée au programme de vaccination de l’EAC.

Le secrétaire général de la Communauté d’Afrique de l’est, Libérat Mfumukeko, et le chargé d’affaires de l’ambassade de la République fédérale d’Allemagne, Jörg Herrera, ont signé conjointement cet accord à Arusha.

Grâce à cette subvention supplémentaire, le programme financera l’achat d’au moins quatre types de vaccins pour enfants dans les six États partenaires de la Communauté de l’Afrique de l’est.

La coopération vise à réduire la mortalité infantile dans la région et principalement celle des nouveau-nés.

S’exprimant à cette occasion, M. Mfumukeko a remercié l’Allemagne pour son soutien continu à la Communauté d’Afrique de l’est et au processus d’intégration en général. M. Mfumukeko a déclaré que le programme de vaccination contribuera grandement à sauver la vie de millions d’enfants dans les six États partenaires du bloc régional.

« Investir dans le secteur de la santé n’est pas seulement un investissement pour le développement social durable, mais aussi pour le développement économique d’un pays et de la région. La vaccination est un moyen très efficace et rentable de lutter contre la mortalité infantile. Le gouvernement allemand félicite vivement l’EAC pour les efforts qu’elle déploie en vue de vacciner chaque enfant », a déclaré M. Herrera.

A ce jour, la coopération allemande avec l’EAC a financé près de 80 millions de doses de vaccins vitaux pour la région depuis le début de l’aide en 2013 et la couverture vaccinale moyenne dans la région a été considérablement augmentée.

Tchad : un défenseur des droits humains gardé à vue

Le secrétaire général de la Convention Tchadienne pour la Défense des Droits de l’Homme (CTDDH), Mahamat Nour Ibedou a été placé en garde à vue par la section criminelle de la police judiciaire de N’Djaména.Cela fait suite à son audition après une plainte de Bokhit Bahar Mahamat Itno (cousin du chef de l’Etat) qui a été accusé par la Convention Tchadienne pour la Défense des Droits de l’Homme de torture sur trois personnes, dans son jardin, à quelques kilomètres de la ville d’Abéché, à l’est du Tchad.

Selon des sources policières, M. Bokhit estime être diffamé par la CTDDH qui avait écrit : « Se prévalant de son statut de frère cadet du commandant de la force mixte Tchad-Soudan et de son appartenance à la famille Itno au pouvoir, Bokhit s’est permis sans vergogne d’avoir une prison privée et de torturer à sa guise des citoyens ».

Le sort du secrétaire général de la Convention Tchadienne pour la Défense des Droits de l’Homme (CTDDH), Mahamat Nour Ibedou, reste entre les mains du parquet de grande instance de N’Djaména dont le procureur décidera de sa mise sous mandat de dépôt ou pas.

Kenya : trois milliards de dollars de l’Onu aux victimes des inondations

Le Coordonnateur des secours d’urgence des Nations Unies, Mark Lowcock, a annoncé, mardi, une contribution de trois millions de dollars du Fonds central d’intervention d’urgence de l’Onu (CERF) pour aider les personnes touchées par de graves inondations, des glissements de terrain et des coulées de boues suite aux fortes pluies qui arrosent l’ensemble du pays depuis le début du mois d’octobre au Kenya.« Les fonds permettront aux organisations humanitaires de fournir rapidement un soutien essentiel en matière d’alimentation et de moyens de subsistance, un abri et des services de santé aux personnes les plus vulnérables des zones les plus touchées, notamment les enfants, les femmes, les personnes âgées et les personnes handicapées », a déclaré Siddharth Chatterjee, Coordonnateur résident des Nations Unies au Kenya.

En plus de la fourniture de nourriture, de matériaux de construction et d’appui logistique, les fonds serviront à améliorer l’accès à l’eau potable, à la fois en réparant les systèmes endommagés d’approvisionnements en eau et en encourageant le traitement et le stockage de l’eau à domicile, ainsi que par des campagnes de promotion de l’hygiène visant à prévenir maladies hydriques.

Les tempêtes ont détruit et endommagé des infrastructures clés, notamment des maisons, des établissements de santé et des écoles, déplaçant un nombre non confirmé de personnes et perturbant les services de base dans au moins 32 des 47 comtés du pays.

Des routes et des ponts ont été aussi endommagés, réduisant ainsi l’efficacité des interventions humanitaires dans les zones sinistrées.

« Les pluies ont également détruit des milliers d’hectares de terres agricoles, dans un contexte où le pays faisait déjà face à une faim croissante, avec 3,1 millions de personnes en situation de crise et d’insécurité alimentaire extrême », a déclaré Chatterjee dans un communiqué publié mardi à Nairobi.

Le Kenya a été confronté à différentes épidémies en 2019, notamment le choléra, la dengue et la fièvre de la vallée du Rift.

Le président mozambicain au Rwanda pour assister au forum ICASA 2019

Le président du Mozambique, Filipe Jacint Nyusi, est arrivé lundi à Kigali pour assister à la Conférence internationale sur le sida et les IST en Afrique (ICASA) qui attire environ 10.000 délégués de 150 pays du monde entier.Organisée sous le thème « Innovation, leadership communautaire et politique pour une Afrique sans sida », les scientifiques, décideurs, militants, personnes vivant avec le VIH, leaders gouvernementaux – ainsi que des représentants de la société civile – se joindront au débat sur la manière de réaliser un agenda pour une Afrique sans sida.

 Les organisateurs ont déclaré que l’ICASA 2019 cherche à offrir à toutes les parties prenantes, en particulier aux gouvernements, l’occasion de comparer leurs notes, de tirer des enseignements des meilleures pratiques et de renouveler leur engagement à intensifier et accélérer la riposte au VIH/SIDA.

 Selon les estimations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), sur les 34 millions de personnes séropositives dans le monde, 69% vivent en Afrique subsaharienne.

 Il y a environ 23,8 millions de personnes infectées dans toute l’Afrique. 91% des enfants séropositifs dans le monde vivent en Afrique, où plus d’un million d’adultes et d’enfants meurent chaque année du VIH/SIDA en Afrique seulement, selon la même source.

 Le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, Winny Byanyima, le Président du Conseil d’administration du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, Donald Kaberuka et le Directeur général de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) sont parmi les autres personnalités présentes.

Les glissements de terrain ont affecté 160 mille Kenyans

Plus de 160000 personnes, dont près de 18.000 déplacées dans tout le Kenya, sont affectées par des inondations ou des glissements de terrain depuis octobre dernier, a révélé jeudi la Croix-Rouge du Kenya (KRCS).Selon l’organisme humanitaire, au moins 120 personnes seraient mortes, dont 72 lors d’un glissement de terrain le week-end dernier dans le comté de West Pokot, au nord-ouest du Kenya.

Des infrastructures d’une valeur indéterminée, notamment des routes et des ponts, ont été endommagées, ce qui entrave l’efficacité des interventions humanitaires dans les zones touchées.

La plupart des régions du pays continuent d’enregistrer des précipitations supérieures à la moyenne depuis le début des pluies en octobre.

Le Département météorologique du Kenya a attribué les fortes pluies à un réchauffement inhabituel de l’océan Indien, phénomène connu sous le nom de dipôle de l’océan Indien qui se produit environ tous les dix ans, provoquant des pluies destructrices et des inondations en Afrique orientale.

« Selon le Centre national d’opérations en cas de catastrophe (NDOC) du gouvernement, les inondations soudaines et fluviales ont touché au moins 31 des 47 comtés du Kenya, y compris dans les régions du centre, du littoral, de l’est, du nord, de Nyanza, de la vallée du Rift et de l’ouest, et dans les zones urbaines de Nairobi et Mombasa », a déclaré la Croix-Rouge kenyane dans son dernier bulletin.

Selon le Département météorologique du Kenya, de fortes pluies devraient se poursuivre dans tout le pays au cours des prochaines semaines, principalement en raison des mesures positives du dipôle de l’océan Indien.

Des alertes aux inondations ont été émises en particulier pour les régions côtières, septentrionales et occidentales du pays, avec des risques de glissements de terrain et de coulées de boue dans certaines parties des hautes terres centrales et certaines parties de la vallée du Rift, notamment les comtés de Pokot Ouest, Elgeyo Marakwet et Nandi.

Le Kenya était déjà confronté à une augmentation de la faim avant les inondations, avec 3,1 millions de personnes qui devraient être en crise et des niveaux d’insécurité alimentaire d’urgence depuis octobre, selon le dernier rapport de la Classification intégrée de la phase de sécurité alimentaire (IPC).

Le Rwanda accuse l’Ouganda de « propagande négative »

Le ministre rwandais chargé de la Communauté de l’Afrique de l’est, Olivier Nduhungirehe a déclaré que la diffusion de fausses informations par les médias ougandais sur la rencontre présumée entre le président rwandais Paul Kagamé et le chef de l’opposition ougandaise, Kizza Besigye, est une « propagande négative » violant l’accord de Luanda signé entre le Rwanda et l’Ouganda.Cette réaction rwandaise intervient après la publication par le quotidien national ougandais « New Vision » d’un article publié samedi et selon lequel le président Paul Kagamé aurait rencontré Kizza Besigye, un rival de longue date du président Yoweri Museveni.

En outre, le journal ougandais a également indiqué que le président Kagamé avait rencontré Besigye à New York en marge de l’Assemblée générale des Nations Unies.

Sur Twitter, le haut diplomate rwandais qui réagissait aux informations susmentionnées a déclaré que c’était le genre de mensonge et de propagande négative que la Commission ad hoc du Mémorandum d’accord de Luanda entre le Rwanda et l’Ouganda s’était engagé à faire cesser.

« La diffusion de fausses informations (par les médias ougandais) viole l’accord de Luanda », a déclaré Nduhungirehe.

En fin d’août dernier, le président rwandais Paul Kagamé et son homologue ougandais, Yoweri Museveni, ont signé en Angola un pacte visant à mettre fin aux mois de tensions au cours desquels les deux voisins se sont mutuellement accusés d’espionnage, d’assassinats politiques et d’attaques contre les intérêts commerciaux respectifs.

Les deux présidents ont convenu de respecter la souveraineté de chacun et celle des « pays voisins ».

Ils se sont également engagés à « s’abstenir de tout acte de déstabilisation ou de subversion sur le territoire de l’autre partie (et) d’actes, tels que le financement, la formation et l’infiltration de forces déstabilisatrices ».

Le Rwanda a accusé Kampala de soutenir les groupes rebelles opposés au régime en place à Kigali, notamment le Congrès national du Rwanda et les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), les vestiges des milices hutu ayant perpétré le génocide rwandais contre les Tutsis en 1994.

Le Soudan ferme ses frontières avec la Libye et la RCA

Le Soudan a déclaré avoir fermé ses frontières terrestres avec la Libye et la République centrafricaine pour renforcer sa sécurité après une récente vague de contrebande illégale de voitures dans le pays.Cette décision a été prise jeudi lors d’une réunion du Souverain Conseil dans la ville de Nayala, au sud du Darfour, pour discuter de la situation sécuritaire et du manque de pain dans la région.

Ses frontières avec le Tchad, le Soudan du Sud, l’Ethiopie et l’Erythrée ne sont pas affectées par les nouvelles mesures de sécurité, a justifié le porte-parole du conseil, Mohamded al-Fakey Suliman, déclarant que plus de cent voitures ont été introduites clandestinement dans le pays ces dernières semaines.

« Cela a eu un impact négatif sur les recettes douanières et a exercé une pression sur les ressources du pays, notamment le blé et le carburant », a-t-il ajouté.

« Nous nous occuperons du problème de ces voitures déjà introduites au Soudan, mais nous confisquerons toute nouvelle arrivée de voitures dans le pays », a-t-il averti.

Le Soudan est confronté à une crise économique depuis que le Soudan du Sud a pris son indépendance en 2011et a pris plus de 70% de ses champs pétroliers.

En avril, l’armée soudanaise a destitué le président Omar el-Béchir après des protestations nationales. Le mois dernier, l’armée et le représentant des manifestants ont signé un accord de partage du pouvoir pour conduire le pays dans une transition de trois ans.

Le président Kenyatta courtise les investisseurs américains

Le président du Kenya, Uhuru Kenyatta a demandé aux investisseurs américains de faire de son pays leur destination d’investissement de choix en Afrique.M. Kenyatta, qui se trouve actuellement aux États-Unis dans le cadre de l’Assemblée générale de l’ONU, a mis l’accent sur le secteur manufacturier qui, selon lui, offre des possibilités d’investissement illimitées aux entreprises américaines.

Ce pays d’Afrique de l’est prévoit de faire passer la contribution du secteur à l’économie de 8,4% du PIB actuel à 15% d’ici 2022.

« Le secteur présente d’importantes opportunités pour les investisseurs locaux et étrangers dans des domaines tels que l’agro-industrie grâce à la création de valeur ajoutée dans des chaînes de valeur clés telles que le textile et le cuir, le secteur maritime, la construction, le fer et l’acier, le pétrole et le gaz », a déclaré Kenyatta.

Le dirigeant kenyan, qui s’exprimait lors d’un forum du secteur privé organisé par la Chambre de commerce américaine et auquel ont participé des dizaines de cadres supérieurs de grandes multinationales américaines, a déclaré que le Kenya cherche à établir des partenariats commerciaux durables avec des entreprises américaines.

« Alors que les relations entre le Kenya et les États-Unis s’approfondissent, ce sont les partenariats avec des entreprises comme celles que vous représentez qui alimentent et soutiennent ces relations », a déclaré le président aux cardes dirigés par Scott Eisner, président d’US-Africa Business Center qui est également vice-président principal de la Chambre de commerce américaine.

Outre le secteur manufacturier, le président a déclaré que la sécurité alimentaire et nutritionnelle, le logement abordable et la couverture maladie universelle sont d’autres secteurs prioritaires offrant un énorme potentiel d’investissement.

M. Kenyatta a déclaré que l’objectif de son gouvernement de construire 500.000 logements abordables est sur la bonne voie et a incité les entreprises américaines à investir leurs ressources dans ce programme.

« Plus de la moitié du financement de ce programme (logement) proviendra du secteur privé. Nous chercherons également à investir dans des matériaux et des technologies de construction alternatifs », a-t-il ajouté.

Le Kenya déclaré pays africain le plus optimiste

De plus en plus des Kenyans se disent optimistes, comparés aux citoyens d’autres grandes économies africaines, selon une nouvelle étude mondiale sur l’optimisme, publiée mercredi.Le « Global Optimism Outlook Survey » (Etude sur les perspectives d’optimisme dans le monde) a révélé que 70% des Kenyans se considèrent comme des optimistes, un taux supérieur à la moyenne mondiale de 56% et à la moyenne continentale de 64%.

Sur le plan géographique, l’Amérique du Sud compte le plus grand nombre d’optimistes (74%).

Commandée par Expo 2020 Dubaï et menée par YouGov, l’enquête Global Optimism Outlook a porté sur les priorités des personnes pour l’avenir, notamment en matière de durabilité, de croissance économique, de technologie, de voyages, etc.

Plus de 20.000 personnes de 23 pays ont été interrogées par région géographique, sexe, emploi, état matrimonial et revenu.

Malgré l’ampleur de la diversité, il apparaît que la majorité à travers le monde est étroitement alignée sur les principaux problèmes de l’avenir de la planète.

L’optimisme des Kenyans quant à leur avenir est lié, entre autres facteurs, aux nouvelles opportunités créées par un paysage numérique florissant, un système de gouvernement décentralisé et une amélioration continue des conditions socio-économiques dans le pays.

Selon l’enquête, les Kenyans considèrent que la conservation des ressources naturelles, l’énergie alternative et la campagne zéro déchet sont les facteurs les plus importants pour créer un avenir meilleur. Ils estiment, cependant, moins importantes, les évolutions technologiques.

A l’instar d’autres économies africaines, 85% des Kenyans interrogés estiment que la collecte de connaissances, l’apprentissage et l’accès à l’éducation constituent le meilleur moyen de libérer des opportunités à l’horizon 2050.

Parmi les autres tactiques importantes identifiées, figurent l’accès aux ressources (82%) et la collaboration transfrontalière et culturelle (81%).

En outre, 97% pensent également que les progrès technologiques continueront de connecter les gens dans le monde, mais aussi que les individus et les communautés forgeront l’avenir grâce au partage des connaissances, a noté le rapport.

Selon l’enquête, les Kenyans croient que la conservation des ressources naturelles, l’énergie alternative et la campagne zéro déchet sont les éléments les plus importants pour créer un monde meilleur.

Au cours des trois prochaines décennies, les Kenyans aimeraient davantage faire l’expérience du libre-échange (82%), des transports autonomes et produisant de l’énergie (72%), des déplacements sans carbone (68%), du commerce électronique (66%) et le cloud computing, les données volumineuses et l’intelligence artificielle (66%).

Du point de vue de la durabilité, ils aimeraient surtout vivre dans des villes intelligentes (73%), l’architecture et les infrastructures durables (71%) et l’alimentation durable (70%), a conclu le l’étude.

Athlétisme : Nairobi nie les allégations de dopage avant les Mondiaux de Doha

La Fédération kenyane d’athlétisme (AK, sigle anglais) a démenti les propos de médias allemands selon lesquels deux athlètes kenyans auraient pris de l’érythropoïétine, connue sous le nom d’EPO, qui améliore les performances, avant les Championnats du monde prévus le 27 septembre à Doha (Qatar).Dans des images secrètes, la télévision allemande ZDF affirme avoir filmé un médecin administrant l’EPO à deux athlètes kenyans.

Le journaliste secret de la ZDF, Markus Harm a affirmé que des responsables peu scrupuleux d’AK collaboraient avec l’Agence antidopage du Kenya (ADAK) pour dissimuler les résultats des tests de dopage effectués sur les athlètes kenyans.

Le dopage sanguin, en utilisant de l’EPO, est une méthode illicite pour améliorer les performances sportives en augmentant artificiellement la capacité du sang à apporter plus d’oxygène aux muscles.

Cependant, AK a réfuté les accusations, affirmant que tous les athlètes sélectionnés pour les Championnats du monde remplissaient toutes les conditions et certifiaient tous les résultats transmis par l’ADAK, l’organe chargé de réaliser tous les tests.

« Athletics Kenya n’a connaissance d’aucun athlète à qui on aurait injecté de l’EPO ou toute autre substance. Nous demandons à M. Harm de nous fournir toutes les preuves de ses allégations, affirmant avoir été témoin du fait que le docteur administrait l’EPO, pour nous permettre de prendre des mesures », a déclaré AK dans un communiqué publié mardi à Nairobi.

« A notre connaissance, aucune preuve ni information de ce type n’a été fournie à l’unité d’intégrité du sport ou à toute autre autorité compétente. Nous sommes fermement convaincus que toute entreprise de presse ou personnalité responsable des médias disposant de telles informations a l’obligation de signaler de tels cas et de contribuer de toutes les manières possibles à la lutte contre le dopage », a ajouté AK.

AK a également démenti les informations selon lesquelles les médias couvriraient des tests de dopage positifs pour les athlètes et altéreraient les résultats des tests, les qualifiant de « ridicules pour le moins, et apparemment faites par quelqu’un qui, manifestement, ne comprend rien à la situation actuelle au Kenya ».

AK a souligné que tout athlète ayant participé au dopage serait banni à vie et ne représenterait plus le pays dans aucune compétition.

« Lors de la sélection de l’équipe pour le Championnat du monde à Doha, Athletics Kenya n’a sélectionné aucun athlète qui ne respecte pas les conditions de l’IAAF en matière de dopage », note le communiqué.

Les athlètes kenyans, et en particulier ceux originaires de la tribu des Kalenjin dans la vallée du Rift, dominent la course internationale de moyenne et longue distances depuis plus de 40 ans, suscitant un vif intérêt pour les facteurs qui ont contribué à leur succès.

Douze athlètes de l’élite kenyane ont été suspendus ou bannis cette année pour infraction aux règles en matière de dopage.

Le président Kagame va plaider l’éradication de la pauvreté à l’AG de l’ONU

Le président rwandais, Paul Kagame séjourne à New York pour assister à la 74ème session de l’Assemblée générale des Nations Unies, a indiqué la présidence rwandaise dans un communiqué officiel.A la veille de l’Assemblée générale de l’ONU qui s’ouvre mardi à New York, le président Kagame a présidé dimanche le Conseil consultatif présidentiel (PAC), un groupe d’éminents experts rwandais et internationaux offrant des conseils stratégiques au président et au gouvernement rwandais dans son ensemble, indique le communiqué.

Le président Kagame devrait s’adresser également aux dirigeants mondiaux lors de la 74e Assemblée générale des Nations Unies qui se tient sous le thème : « Dynamiser les efforts multilatéraux pour l’éradication de la pauvreté, l’éducation de qualité, l’action climatique et l’inclusion ».

Auparavant, Kagame participe ce lundi à une réunion de haut niveau sur la couverture maladie universelle et prononcera un discours à l’ouverture du Sommet de l’ONU sur le climat.

L’Assemblée générale est l’un des six organes principaux des Nations Unies et le seul au sein duquel tous les États membres sont également représentés.

Le débat général au début de chaque session est considéré comme le plus grand rassemblement de dirigeants mondiaux. Cette année, 143 chefs d’État et de gouvernement se sont inscrits pour prendre la parole lors de la semaine de haut niveau.

Paul Kagamé participera à Abidjan au Forum économique «CGECI Academy 2019»

Le président rwandais Paul Kagamé est attendu à Abidjan où il participera à l’édition 2019 de « CGECI Academy », l’un des plus grands forums du secteur privé ivoirien prévu du 14 au 15 octobre prochain, a appris APA jeudi sur place dans la capitale économique ivoirienne.Près de 6000 participants sont attendus à cette édition 2019 qui porte sur le thème de «L’environnement des affaires: quel modèle à privilégier pour le développement des entreprises en Afrique ». 

« Il y a plusieurs pays qui prendront part à ce forum. Mais cette année, le pays invité d’honneur est le Rwanda. Le président Rwandais Paul Kagamé a accepté d’être présent  à CGECI Academy 2019», a annoncé Stéphane Aka-Anghui, le directeur exécutif de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire ( CGECI, Patronat) dans une conférence de presse qu’il a co-animée avec Patrick M’Bengue, administrateur au patronat ivoirien. 

Selon M. Aka-Anghui, le président Rwandais a été choisi parce que son pays a fait des efforts considérables pour rendre attractif son environnement des affaires et pourrait partager son expérience avec les entreprises ivoiriennes. Relativement au contenu scientifique de ce forum, le conférencier a indiqué qu’il sera question d’entrepreneuriat, de fiscalité, de développement, de sécurité juridique…

« Il y aura plus de 25 sessions, des rencontres B to B et des ateliers avec près de 140 intervenants dont les ministres ivoiriens Emmanuel Esmel Essis et Souleymane Diarrassouba. « Ce forum est très important pour le développement des  entreprises locales », a estimé pour sa part, M. M’Bengue. 

La 8è édition de « CGECI Academy » initialement prévu du 17 au 18 octobre prochain a été ramené du 14 au 15 octobre prochain à Abidjan à la demande du président Rwandais Paul Kagamé qui y participera. Ce forum qui se tient annuellement depuis 2012 à l’initiative de la CGECI, la principale organisation patronale de Côte d’Ivoire,  entend favoriser l’instauration d’un environnement des affaires propice au secteur privé national.

Une compagnie aérienne kenyane à bas prix autorisée à desservir le Rwanda

La compagnie aérienne régionale à bas coût du Kenya, Jambojet a annoncé jeudi avoir reçu l’autorisation de l’Office rwandais de l’aviation civile pour lancer des vols à destination de Kigali.Cette approbation signifie que la compagnie aérienne peut commencer ses dessertes dans le cadre de sa stratégie d’expansion régionale.

« Nous sommes ravis d’avoir reçu cette approbation. Kigali est l’une des voies que nous avons poursuivies dans notre plan d’expansion. Une fois que tout sera en place, nous commencerons nos opérations », a déclaré Vincent Rague, le président Jambojet.

En outre, la compagnie aérienne a fait l’acquisition d’un tout nouvel avion De Havilland Dash 8-Q400. Le nouvel avion porte à six le nombre total d’avions exploités par Jambojet. C’est également le premier des quatre avions attendus cette année pour renforcer la capacité des compagnies aériennes, qui devrait s’orienter vers plus de destinations africaines.

« Nous sommes enthousiasmés par nos perspectives de croissance dans la région. Nous avons un plan ambitieux pour desservir davantage de destinations africaines et c’est pourquoi nous renforçons notre flotte », a déclaré Allan Kilavuka, Directeur général de Jambojet.

« L’arrivée de cet avion dans notre flotte porte l’âge moyen à 3,7 ans, ce qui fait de nous la compagnie aérienne avec la flotte la plus jeune d’Afrique et peut-être du monde entier », a-t-il déclaré.

Actuellement, la compagnie aérienne dessert cinq destinations locales, à savoir Malindi, Ukunda, Mombasa, Kisumu, Eldoret et une destination régionale d’Entebbe (Ouganda) à partir de son hub de Nairobi.

Elle dessert également Bujumbura, au Burundi, pour le compte de la compagnie nationale Kenya Airways.

« Le secteur de l’aviation africaine a une opportunité de se développer. De plus en plus d’acteurs se joignent à nous, mais il y a de la place pour tout le monde et nous continuerons de tirer parti de notre modèle à faible coût et de nos normes de sécurité », a ajouté M. Rague.

Les données de l’Association du transport aérien international indiquent que les transporteurs à bas coûts représentent environ le quart des vols internationaux, mais moins de 10% en Afrique.

Jambojet a récemment obtenu la certification IATA (IATA), un système d’évaluation reconnu et accepté sur le plan international, conçu pour évaluer les systèmes de sécurité, de gestion opérationnelle et de contrôle d’une compagnie aérienne.

La compagnie aérienne a également été classée première compagnie aérienne en Afrique avec la flotte la plus récente, selon un rapport du fournisseur mondial de renseignements sur l’aviation, Ch-aviation.

Les chefs d’entreprises africains confiants dans la croissance de leurs revenus

Plus de 90% des PDG africains sont confiants dans les perspectives de croissance de leurs activités au cours des trois prochaines années, un chiffre supérieur à la moyenne mondiale de 85%, révèle un rapport de PricewaterhouseCoopers PwC).Selon la septième édition de son programme d’affaires pour l’Afrique 2019 de PwC, les PDG africains ont indiqué que l’efficacité opérationnelle, la croissance organique et le lancement de nouveaux produits et services sont les principaux moteurs de la croissance des revenus.

Cependant, le rapport note que, confrontés à une certaine incertitude autour des marchés actuels, les PDG se tournent vers eux-mêmes pour stimuler la croissance des revenus.

PwC a compilé les résultats d’une enquête menée auprès de 83 PDG de 19 pays africains.

Ces résultats sont comparés aux conclusions du 22ème sondage annuel mené par PwC dans le monde entier auprès de plus de 1.300 dirigeants, au cours du quatrième trimestre de 2018.

L’Agenda fournit une analyse en profondeur et un aperçu de la manière dont les entreprises s’adaptent pour faire face aux défis et aux opportunités liés aux activités en Afrique.

« En Afrique, l’incertitude économique et politique, les pénuries de compétences et les problèmes de réglementation comptent parmi les problèmes les plus pressants auxquels les PDG doivent faire face. Les chefs d’entreprise africains voient des opportunités sur le continent, mais dans l’ensemble, ils y jouent leur sécurité », a déclaré Peter Ngahu, premier associé régional de PwC en Afrique de l’est.

« Dans notre enquête, nous avons constaté que les PDG reconnaissaient les avancées technologiques parmi les tendances mondiales les plus transformatrices », a-t-il ajouté dans un communiqué publié jeudi à Nairobi.

Selon le rapport, les forces de la mondialisation et de la technologie transforment le lieu de travail. Le rapport indique également que 83% des PDG africains ont classé les avancées technologiques parmi les trois principales tendances ayant transformé le monde du travail au cours des cinq dernières années.

L’Ethiopie rejette la proposition égyptienne de remplir le Grand barrage

L’Ethiopie a rejeté une proposition présentée par l’Egypte sur le remplissage du réservoir du Grand barrage de la Renaissance éthiopienne (GERD) en cours de construction sur le Nil Bleu.Le ministre de l’Eau, de l’Irrigation et de l’Energie, le Dr. Seleshi Bekele a informé mercredi les médias locaux des résultats de la réunion tenue dimanche et lundi derniers entre l’Ethiopie, le Soudan et l’Egypte au Caire à propos du barrage.

Dans cette proposition, l’Egypte demande à l’Ethiopie de remplir le réservoir du barrage en sept ans et de libérer 40 milliards de mètres cubes d’eau par an.

Il a également exigé que le but principal du barrage soit uniquement de libérer de l’eau lorsque son volume au barrage d’Assouan atteigne 165 mètres au-dessus du niveau du sol, a-t-il ajouté.

L’Ethiopie a déclaré avoir rejeté la proposition parce qu’elle viole l’accord signé entre les trois pays sur l’utilisation équitable des eaux du Nil.

L’UA élabore une stratégie post-récolte pour ses membres

La Commission de l’Union africaine a annoncé, mercredi, qu’elle a élaboré une stratégie de gestion des pertes après récolte, en collaboration avec des partenaires, afin d’aider 55 Etats membres du continent.L’annonce a été faite lors de la cérémonie d’ouverture du deuxième Congrès/exposition panafricain post-récolte qui s’est tenu à Addis-Abeba.

Le professeur Victor Harrison, commissaire aux affaires économiques de l’UA, a déclaré que cette nouvelle stratégie constituait un jalon pour l’Afrique et la toute première stratégie de gestion des pertes post-récolte pour le continent, démontrant ainsi l’engagement de l’UA à fournir les stratégies et cadres appropriés pour inciter les Etats membres à accroître la productivité agricole, à créer des emplois et à améliorer les revenus en renforçant les chaînes de valeur et en réduisant les pertes après récolte.

La stratégie va appuyer 55 Etats membres dans la mise en œuvre d’actions dans tous les efforts de la chaîne de valeur des produits agricoles pour réduire les pertes après récolte, a-t-il ajouté.

Les interventions spécifiques de cette stratégie consistent notamment à aider les Etats membres à élaborer et à mettre en œuvre une politique nationale solide, à faire progresser la technologie et à adopter une infrastructure de marché améliorée, ainsi que le renforcement des capacités institutionnelles, entre autres.

Pour sa part, la Représentante régionale adjointe de la FAO pour l’Afrique, Jocelyn Brown Hall, a déclaré que la gestion après récolte était un domaine prioritaire de la FAO.

Elle a ajouté que la FAO estimait que rien qu’en Afrique, les pertes alimentaires quantitatives étaient estimées à plus de 100 millions de tonnes métriques chaque année.

Selon elle, l’organisation onusienne pour l’alimentation travaille également avec les agriculteurs africains en général et les agriculteurs éthiopiens en particulier sur la manière de stocker leurs céréales de manière efficiente.

La perte de nourriture est critique en Afrique et la nouvelle stratégie constitue une base sur laquelle tous les partenaires, donateurs, gouvernements et autres acteurs clés devraient coopérer pour atteindre leurs objectifs.

Les pertes et les déchets alimentaires dans le monde sont estimés à 1,3 milliard de tonnes métriques, soit plus de 30% du total des aliments produits pour la consommation humaine. On estime que le gaspillage alimentaire mondial pourrait nourrir jusqu’à 1,6 milliard de personnes par an.

La Banque mondiale s’inquiète de la qualité de l’enseignement au Kenya

La Banque mondiale a dit, mercredi, son inquiétude du fait qu’un grand nombre d’enfants kényans terminent l’école primaire sans avoir les compétences de base acceptables en lecture, écriture et calcul.Le chef de la délégation de la Banque mondiale, Ezequiel Molina a averti que les élèves kényans risquent de ne pas atteindre leur plein potentiel humain.

Il s’exprimait à Nairobi après avoir visité les programmes de lecture et de mathématiques pour les premières années d’études que le Kenya a mis en œuvre dans les écoles au cours des cinq dernières années. La délégation est en visite d’apprentissage de sept jours.

« Si les enfants ne savent pas lire, ils ne sont pas capables de développer leur potentiel en tant qu’êtres humains », a-t-il dit.

Il a cependant salué le Programme d’alphabétisation des jeunes enfants, connu localement sous le nom de Tusome, pour avoir amélioré les compétences de base dont les enfants ont besoin pour apprendre et maîtriser les compétences du XXIe siècle.

Le programme est financé par l’USAID à hauteur de 53,8 millions de dollars, tandis que les mathématiques dans les premières années d’études primaires, communément appelées développement de l’enseignement primaire au Kenya (PRIEDE), sont financées par le Partenariat mondial pour l’éducation (GPE). Ils visent plus de 6 millions d’élèves dans les 23.000 écoles primaires publiques.

La Grande course éthiopienne baptisée « Meilleure course internationale »

La Grande course éthiopienne est baptisée la « Meilleure course internationale », a appris APA mardi.La Grande course éthiopienne est un événement annuel de course sur route de 10 kilomètres qui se tient à Addis-Abeba tous les ans depuis 2001.

La dernière course a eu lieu le 18 novembre 2018 avec 44.000 participants, ce qui en fait la plus grande course sur route de 10 km en Afrique.

La 19ème édition de la Grande course éthiopienne TOTAL sur 10 km aura lieu le 17 novembre prochain.

Avec 45.000 participants, la course est devenue la plus grande course sur route en Afrique. Elle a été qualifiée de « Course la plus excitante du monde ». La course se déroule à 2.400m d’altitude.

Afrique : la consolidation des émissions de sukuks va développer la finance islamique (Moody’s)

Les banques islamiques africaines continueront de bien se comporter et les émissions de sukuks continueront de croître pour financer les institutions souveraines et les institutions financières, soutenues par la confiance croissante des investisseurs mondiaux dans les instruments islamiques, a déclaré Moody’s Investors Service dans un rapport publié mardi.En octobre et décembre derniers, les gouvernements marocain et nigérian ont émis respectivement 105 millions de dollars et 327 millions de dollars de sukuks.

Il s’agissait d’une émission inaugurale en provenance du Maroc et la transaction a été sursouscrite 3,6 fois, selon le rapport.

« Les performances des banques islamiques dans les grands systèmes bancaires africains, comme l’Afrique du Sud et le Nigeria devraient rester robustes au cours des 12 à 18 prochains mois », a déclaré Akin Majekodunmi, vice-président du crédit principal chez Moody’s, cité par le rapport.

Selon lui, la grande population musulmane d’Afrique, qui principalement n’est pas bancarisée ou sous-desservie, continuera à servir de base solide sur laquelle les actifs bancaires islamiques, et donc les revenus, pourront croître rapidement.

Selon l’agence de notation, les contraintes structurelles qui ont empêché les marchés de sukuks de se développer encore plus rapidement persistent.

Ces contraintes comprennent notamment la complexité législative et le temps associé à l’émission de sukuks, en particulier pour les nouveaux émetteurs, et la nécessité d’identifier des garanties matérielles à l’appui de la structure de sukuks, a noté Moody’s.

L’Egypte, l’Algérie et le Soudan ont récemment manifesté leurs intérêts pour l’émission de sukuks.

En avril dernier, l’Egypte a mis en place un comité de surveillance de la charia chargé de superviser l’émission de sukuks.

L’Ethiopie et les USA renouvellent leur partenariat contre la tuberculose

L’Ethiopie et les Etats-Unis d’Amérique ont officiellement signé un nouvel accord de partenariat visant à poursuivre leur collaboration contre la tuberculose dans ce pays d’Afrique de l’est, a appris APA lundi.Lia Tadesse, ministre d’Etat de la Santé et Sean Jones, Directeur de mission de l’Agence américaine pour le développement international (USAID) ont signé samedi la déclaration de partenariat dans le cadre duquel l’Ethiopie sera l’un des 30 pays cibles de la nouvelle initiative de l’USAID, dénommée « Global Accelerator to End TB » (Accélérateur mondial pour mettre fin à la tuberculose)

L’accélérateur mondial contre la tuberculose est un nouveau modèle utilisé par l’USAID pour mobiliser davantage de ressources auprès des pays partenaires, du secteur privé et d’autres organisations locales afin d’atteindre l’objectif des Nations Unies de traiter 40 millions de personnes dans le monde d’ici 2022.

L’accélérateur se concentrera sur les solutions générées localement qui adaptent la réponse de l’USAID à la tuberculose en fonction des patients et des communautés afin de mieux répondre à leurs besoins en matière de diagnostic, de traitement et de prévention.

Depuis 2000, l’USAID collabore étroitement avec le ministère de la Santé et les bureaux régionaux de la santé en Ethiopie pour renforcer le programme national de lutte contre la tuberculose.

En conséquence, l’Ethiopie a détecté et traité plus de deux millions de cas de tuberculose, ce qui a permis de réduire de plus de moitié l’incidence de la tuberculose et de près de 70% les décès liés à la tuberculose au cours des deux dernières décennies.

Les Etats-Unis sont le plus important fournisseur d’aide bilatérale au secteur de la santé en Éthiopie, avec environ 150 millions de dollars par an pour la tuberculose, le Vih/Sida, le paludisme, la santé maternelle, néonatale et infantile, la nutrition, l’eau, l’assainissement et l’hygiène.

Dans l’ensemble, les Etats-Unis ont fourni environ quatre milliards de dollars d’aide humanitaire et de développement à l’Ethiopie au cours des cinq dernières années.

Le Kenya interdit les étrangers d’adopter des enfants

Le gouvernement du Kenya a annoncé, jeudi, l’interdiction immédiate de l’adoption d’enfants par des ressortissants étrangers.Une réunion spéciale tenue à Nairobi et présidée par le président Uhuru Kenyatta a également chargé le ministère du Travail et de la Protection sociale de formuler un nouveau document de politique visant à réglementer l’adoption d’enfants par des étrangers au Kenya.

Par ailleurs, la réunion a chargé le ministère du Travail et de la Protection sociale de rationaliser les activités de la Société de protection de l’enfance du Kenya et celles des foyers pour enfants à travers le pays.

Bien que le gouvernement n’ait pas expliqué la raison cette mesure d’interdiction, on s’inquiétait déjà de la multiplication des affaires de traite d’enfants résultant de l’abus des procédures d’adoption par les étrangers au Kenya.

Les lois kenyanes ne définissent pas la vente d’enfants, le proxénétisme et le commerce d’enfants dans le cadre du trafic d’enfants.

Des études antérieures ont montré que l’adoption entre pays était une activité lucrative au détriment des enfants.

Les adoptions à l’étranger rapportent jusqu’à 7.000 dollars par enfant au titre des honoraires d’avocat, en plus des frais payés par les demandeurs, conformément aux directives du Comité d’adoption.

Rwanda : mise en circulation de bus adaptés aux handicapés

Les autorités rwandaises ont mis en place de nouveaux autobus jugés plus pratiques pour les personnes handicapées qui peuvent monter à bord et débarquer sans se faire aider, a appris APA, mardi à Kigali, auprès du ministère des Infrastructures.Le communiqué ministériel publié à Kigali a indiqué que la Fédération rwandaise des coopératives de transport (RFTC) a acheté 11 bus en provenance de la Chine et qui ont été conçus pour permettre aux personnes handicapées de monter à bord.

La RFTC a investi environ 1,1 million de dollars pour piloter ce projet, dont l’objectif ultime est d’allouer plus de ressources et de desservir l’ensemble du pays.

« Nous voulons que les personnes handicapées commencent à bénéficier de transports en commun conviviaux et accessibles dans l’ensemble du système de transports en commun », a déclaré Louis Dodo Twahirwa, président du conseil d’administration de Jali Holdings Ltd, promoteur du projet.

Le ministre rwandais des Infrastructures, Claver Gatete a expliqué que la politique et la stratégie de transport public sont conçues pour assurer des services de transport public universels à tous les citoyens, sans distinction d’âge, de sexe, de caste, de croyance et de capacité à exercer des activités dans la société.

« Ces efforts devraient également garantir l’accès à tous les modes de transport pour les personnes infirmes, handicapées et âgées », a déclaré le ministre rwandais.

Actuellement, le secteur des transports représente environ 7% du PIB rwandais et 15% de la prestation totale de services, selon les estimations officielles.

Des rapports indiquent que la plupart des infrastructures de transport dans l’économie du pays ont connu une croissance continue depuis 1995 et que leur développement devrait se poursuivre avec la mise en place de programmes et de projets stratégiques.

Au moins trois morts dans des pluies diluviennes en Mauritanie

Au moins trois personnes ont trouvé la mort dans la ville de Sélibaby et ses environs suite à des pluies diluviennes qui ont atteint plus de 250 millimètres au cours des derniers jours, a appris APA de sources médicales mercredi dans cette ville.Ces personnes sont décédées soit lors de l’effondrement de leurs maisons de banco précaires soit par noyade dans les inondations provoquées par les pluies. 

Après un silence assourdissant, le gouvernement mauritanien a fini par reconnaitre le drame en parlant de morts sans toutefois donner de chiffre exact.

Dans un communiqué, le ministère de l’Intérieur mauritanien a affirmé que des équipes de secours sont déjà sur place pour traiter les situations les plus urgentes.

Le gouvernement a également promis d’apporter une solution à court et moyen termes aux populations des localités se trouvant dans des zones inondables.

Un emplacement sûr et équipé de tous les services de base comme l’eau potable, l’électricité, la santé, l’éducation et les infrastructures routières sera identifié pour abriter l’habitat de telles populations, a souligné le communiqué.

La ville de Sélibaby (plus de 500 kilomètres au sud de Nouakchott) se trouve dans une zone basse et facilement inondable, au bord du fleuve Sénégal.

 

Un naufrage fait 40 morts au large des côtes libyennes (HCR)

Au moins 40 personnes se sont noyées au large des côtes libyennes lors d’une nouvelle catastrophe maritime sur la Méditerranée, a annoncé mardi le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR).Cet incident choquant a incité le HCR, l’agence onusienne pour les réfugiés, à renouveler son appel d’urgence à l’action pour sauver des vies.

 Une soixantaine de survivants ont été secourus et ramenés dans la ville côtière d’Al-Khoms, à environ 100 kilomètres à l’est de Tripoli. 

 Une opération de sauvetage, menée par les garde-côtes libyens et des pêcheurs locaux, est en cours depuis ce matin.

 « Nous ne devons pas simplement accepter ces tragédies comme inévitables », a déclaré Vincent Cochetel, Envoyé spécial du HCR pour la Méditerranée centrale. « La désolation doit maintenant devenir des actions qui préviennent la perte de vies humaines en mer et la perte d’espoir qui motive les gens à risquer leur vie en premier lieu », a-t-il poursuivi.

 Les équipes du HCR fournissent une assistance médicale et humanitaire aux survivants. Ce dernier incident, le pire de cette année en Méditerranée, survient quelques semaines après le naufrage d’un navire qui a coûté la vie à quelque 150 personnes. 

  Environ 900 personnes ont perdu la vie en tentant de traverser la Méditerranée en 2019.

 Le HCR appelle à redoubler d’efforts pour réduire les pertes en vies humaines en mer, y compris le retour des navires de recherche et de sauvetage nationaux de l’UE. 

 Les restrictions juridiques et logistiques imposées aux opérations de recherche et de sauvetage des ONG, tant en mer que dans les airs, devraient être levées. Mais aussi, les États côtiers devraient faciliter, et non entraver, les efforts déployés par les volontaires pour réduire le nombre de décès en mer.

 Ces mesures devraient aller de pair avec une augmentation des lieux d’évacuation et de réinstallation des États pour mettre les réfugiés en Libye à l’abri du danger.

 Cet incident survient le jour même où le Haut-Commissaire adjoint du HCR pour les réfugiés, Kelly Clements, s’est rendu en Libye pour évaluer les besoins humanitaires croissants du pays. 

 A la suite de sa visite, M. Clements a demandé un soutien accru aux personnes touchées par la violence actuelle, notamment les réfugiés et les migrants, et a réitéré l’appel lancé par le HCR pour que prenne fin la détention arbitraire des personnes sauvées en mer et renvoyées en Libye. 

 Le Haut-Commissaire adjoint du HCR s’engage par ailleurs à collaborer avec les autorités libyennes pour mettre en place des alternatives à la détention pour plus de 4.800 réfugiés et migrants actuellement détenus dans des centres de détention.

L’UA salue la signature de l’accord de transition au Soudan

Le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, s’est félicité de la signature du Document constitutionnel de la période transitoire par le Conseil militaire de transition et les Forces pour la liberté et le changement au Soudan.« Cette évolution jette les bases d’une transition démocratique avec un gouvernement dirigé par des civils et constitue une réalisation importante pour l’Afrique dans sa volonté de résoudre ses propres problèmes », a déclaré lundi le président de la Commission de l’Union Africaine dans un communiqué.

M. Mahamat a également saisi cette occasion pour féliciter les acteurs politiques, tant civils que militaires, qui ont surmonté leurs divergences en plaçant les intérêts du pays au-dessus de toute autre considération.

Il a en outre exhorté tous les partenaires bilatéraux et multilatéraux à redoubler d’efforts pour fournir au Soudan et à ses autorités de transition le soutien nécessaire au cours de cette phase clé de l’histoire du pays.

Le président de la Commission de l’UA a également réitéré l’engagement constant du bloc régional à soutenir le peuple et les autorités soudanaises dans leur quête de paix, de réconciliation et de prospérité.

De même, les États-Unis se sont félicités de la signature du Document constitutionnel de la période de transition.

L’adjoint au président pour les affaires de sécurité nationale (NSA), John Bolton, a qualifié l’accord d’excellent et a déclaré sur Twitter : « C’est formidable que les parties soudanaises aient fait des progrès significatifs vers une déclaration constitutionnelle ».

« Le peuple soudanais a lutté pour un gouvernement de transition dirigé par des civils et cet accord doit répondre aux exigences du peuple soudanais », a-t-il ajouté.

Kigali et ses environs touchés par un léger tremblement de terre

Un léger tremblement de terre qui a duré plusieurs minutes s’est produit lundi dans la capitale rwandaise Kigali et sa banlieue, mais aucun dommage n’a été signalé, renseigne le département de gestion des catastrophes.C’est le troisième tremblement de terre jamais ressenti au Rwanda en dix ans. En 2008, une série de tremblements de terre avait fait 37 morts et 646 blessées dans le sud-ouest du Rwanda. Des dégâts importants avaient été notés puisque 45 écoles et centres de santé étaient détruits durant ce séisme privant ainsi 27.000 enfants d’école.

Ces tremblements de terre touchant plusieurs pays de la région des Grands Lacs, ont eu une magnitude de 5,0 sur l’échelle de Richter.

Selon les experts, les tremblements de terre sont fréquents dans l’ouest de la vallée du Grand Rift en raison de la présence d’une ligne de faille sismique active qui chevauche l’ouest de l’Ouganda, l’est de la RD Congo, le Rwanda et la Tanzanie.

Kenya : la plus grande station éolienne d’Afrique inaugurée

Le Kenya vient de mettre en service un parc éolien, composé de 365 éoliennes d’une capacité de 850 KWh chacune, la plus grande d’Afrique, installée sur la rive Est du lac Turkana, dans le Nord du pays, une ligne frontalière à l’Ethiopie.Cette station éolienne dénommée « Lake Turkana Wind Power » et d’un coût global de 680 millions de dollars (600 millions d’euros), est le plus important investissement de l’Etat kényan et ses partenaires dans le secteur.

Financé par la Banque africaine de développement (BAD), cet ouvrage inauguré le 19 juillet dernier, permet au pays de se positionner comme un leader en matière d’énergie renouvelable en Afrique.

Le président kényan, Uhuru Kenyatta, s’est félicité de ce que son pays ait « à nouveau haussé la barre pour le continent africain» avec l’installation de ce dispositif éolien qui devrait permettre d’accroître considérablement la fourniture d’électricité aux populations. 

 KenGen, l’entreprise publique d’électricité, produit aujourd’hui près de 80 % de l’électricité distribuée dans le pays dont 65% issue de l’hydroélectricité. Cette énergie est transportée par Kenya Power. En dépit de ces efforts, l’accès à l’électricité pour tous reste un défi.  

Nairobi 2ème ville africaine aux coûts de construction les plus chers (rapport)

Nairobi, la capitale du Kenya, est classée deuxième ville d’Afrique aux coûts de construction les plus chers, après Johannesburg (Afrique du Sud) et 86e au niveau mondial, selon un rapport publié mercredi.Selon le rapport publié par l’Association des architectes du Kenya (AAK), les coûts de construction de Nairobi ont dépassé ceux d’autres villes mondiales, notamment Pékin, Shangai, Kuala Lumpur et Mumbai.

Le rapport note en outre que le crédit a progressé dans le secteur de la construction au premier trimestre de 2019, a diminué de 1% reflétant un ralentissement général des activités de construction.

La consommation de ciment (qui est un indicateur des activités de construction) a diminué de 3,1% au premier trimestre de l’année, note le rapport.

Par ailleurs, la valeur des matériaux de construction importés est passée de 7,1 milliards de shillings (67 millions de dollars) au premier trimestre de 2018 à 12,4 milliards de shillings (115 millions de dollars) au premier trimestre de cette année.

Les entreprises, d’autre part, continuent de délocaliser leurs bureaux du Nairobi Central Business District vers de nouveaux nœuds commerciaux à la recherche d’emplacements plus exclusifs, d’espace, de tranquillité et de moins de congestion.

 

Les sorciers ont le vent en poupe au Kenya

Les résidents du comté de Murang’a (centre du Kenya) sont restés perplexes face à la floraison d’affiches publicitaires donnant les contacts des sorciers qui offrent des services de traitement curatifs à des tarifs concurrentiels.C’est dire le niveau de l’engouement suscité par les sorciers qui, dans leurs publicités, se vantent d’avoir des capacités leur permettant de résoudre tous les problèmes, du divorce à la rupture des relations et aux crises financières, en passant par l’alcoolisme et l’infertilité.

On ne peut que se demander combien de Kenyans crédules ont été roulés dans la farine par la fourberie de ces charlatans.

La sorcellerie est une pratique illégale au Kenya, mais l’industrie du « juju » a prospéré au fil des ans à travers le pays, où les croyances superstitieuses ont encore une certaine influence dans de nombreuses communautés.

Dans la ville de Murang’a, les numéros de téléphone des sorciers sont affichés à plusieurs endroits, invitant les clients curieux à se précipiter et à utiliser leurs services, à des prix concurrentiels.

Du haut des airs, la ville est belle et paisible, avec ses bâtiments attrayants, où l’animation quotidienne des résidents est palpitante.

L’agriculture est la principale activité économique du comté de Murang’a.

Mais en marchant dans les rues de cette ville, on aperçoit des affiches inconnues qui sont omniprésentes et en particulier sur des poteaux électriques, annonçant des services de médecin-sorcier, au grand dam des chrétiens qui se plaignent depuis quelque temps contre une telle pratique.

La plupart des personnes interrogées par l’Agence de presse africaine (APA) ont déclaré qu’en réalité, les affiches prolifèrent depuis le début de l’année.

Edwin Karanja qui exploite un magasin dans la ville depuis plus de dix ans, fait partie des résidents en colère, affirmant que la prolifération des affiches au cours des derniers mois a vu principalement des femmes se présenter en masse chez des sorciers pour faire appel à leurs services.

« C’est de la folie! Les femmes sont leurs principales clientes qui cherchent à protéger leurs hommes des relations hors mariage », a-t-il déclaré.

« Nos ancêtres n’ont jamais toléré la sorcellerie. Si vous étiez reconnus coupables de telles pratiques, vous étiez bannis de la communauté. Pourquoi la génération actuelle devrait-elle tolérer cela », s’est-il interrogé.

Cependant, Ann Njeri, une femme d’affaires de Murang’a, ne partage pas cet avis.

Les hommes souffrant de dysfonction érectile et/ou confrontés à des entreprises en faillite se précipitent pour faire appel aux services des sorciers.

Elle cite le nombre croissant d’hommes qui se suicident à Murang’a, en raison de la frustration à laquelle ils sont confrontés après l’échec des services qu’ils sollicitent auprès des guérisseurs.

Ann Njambi, une résidente de Murang’a a révélé qu’il y a deux ans, elle avait rendu visite à un sorcier après que son mari l’a quittée parce qu’elle ne pouvait avoir d’enfants.

Elle révèle que le sorcier dont elle avait sollicité les services était spécialisé dans les incantations, les lancements de sorts, la divination et l’exorcisme.

« Il était également capable de soigner les problèmes d’érection et la stérilité et d’obtenir un emploi ou une promotion », a-t-elle expliqué.

Pour confirmer de telles allégations, l’Agence de presse africaine a utilisé un subterfuge en prétendant avoir une entreprise de taxis en difficulté à Nairobi. Elle a donc un sorcier du nom de Mzee Banda.

Mzee Banda a demandé à ce correspondant de lui rendre visite avec 700 shillings (70 dollars) pour la consultation et a promis de changer le sort de son entreprise de taxis, jadis florissante.

Cependant, après son arrivée à l’endroit convenu en ville, le téléphone du sorcier était éteint.

L’église, en revanche, a décidé de retirer les affiches qui font de la publicité pour des services de sorcellerie.

Pour sa part, l’Apôtre Harrison Macharia, Pasteur des Ministères de l’Ambassade de l’Evangile à Murang’a, demande aux chrétiens d’éviter de recourir à la sorcellerie pour remédier à tout problème, et de se rendre plutôt dans les églises pour rechercher la délivrance.

Jeremiah Kamau Mwirigi, le gestionnaire de la municipalité de Murang’a sous le gouvernement du comté de Murang’a, souligne que les sorciers ne versent pas de taxes à la municipalité pour leur publicité.

Il indique que les affiches sont montées par des jeunes la nuit ou à l’aube, des moments où l’activité en ville est très réduite.

Les résidents qui se sont confiés à l’Agence de presse africaine exigent du gouvernement qu’il trouve les voies et moyens de mettre fin aux activités de sorcellerie à Murang’a.

Kenya: arrestation du directeur du Trésor pour corruption

Le directeur des poursuites judiciaires du Kenya, Noordin Haji a ordonné lundi l’arrestation du patron du Trésor public, Henry Rotich, à la suite d’un scandale concernant un barrage de plusieurs millions de dollars.Les autorités kenyanes enquêtent sur la perte possible de 17 milliards de shillings (164 millions de dollars) destinés à la construction des deux barrages polyvalents de la vallée de Kerio, notamment les barrages d’Armor et de Kimwarer

Le Secrétaire principal du Trésor, Kamau Thuge et Susan Jemtai Koech, Secrétaire principale du ministère de la Communauté de l’Afrique de l’est, ont également été arrêtés, entre autres hauts fonctionnaires du gouvernement.

Noordin Haji a déclaré que les enquêtes ont révélé que les représentants du gouvernement avaient violé toutes les règles en matière de passation de marchés et manqué leur serment professionnel afin de garantir la poursuite du programme.

Les deux barrages devaient coûter 46 milliards de shillings. Cependant, le Trésor public a emprunté 17 milliards de shillings supplémentaires, portant le coût total du projet à 63 milliards de shillings (609 millions de dollars), sans tenir compte des résultats travaux.

Le scandale est tel que cet argent a été versé au CMC de Ravenne, dont les responsables ne se sont jamais rendus sur le site, pour un projet qui n’a même pas été conçu.