FC Barcelone : l’UEFA ouvre une enquête sur les scandales liés à l’arbitrage

Ce jeudi, l’UEFA a décidé d’ouvrir une enquête contre le FC Barcelone autour de l’affaire Negreira. D’après les informations récoltées par le quotidien espagnol AS, le club catalan risque une sanction. Déjà dans le viseur de la justice et de la ligue espagnole, le club catalan fait aujourd’hui l’objet d’une enquête ouverte par l’UEFA ce jeudi. La commission d’éthique et de discipline de l’instance européenne aurait, d’après Marca, assez d’informations pour mener l’investigation concernant une éventuelle violation du cadre juridique par le Barça, conformément à l’article 31-4 de son règlement.  Certains anciens joueurs du club, Andres Iniesta notamment se sont exprimés sur l’affaire pour défendre le Barca. «Lors de ma période au Barça (2002-2018 ndlr), je n’ai jamais rien vu ni rien entendu d’étrange, a assuré l’ancien international espagnol. Je suis convaincu que le Barça n’a jamais acheté le moindre arbitre.» AS relayé par l’Equipe informe de son côté que le club espagnol risque une sanction, qui pourrait être l’empêchement de disputer des compétitions européennes dans les prochaines années.

Championnats européens : Le point avant la reprise

Après trois mois d’arrêt, les principaux championnats européens font leur grand retour en ce mois de juin. Après l’Allemagne, qui a ouvert la voie dès la mi-mai, c’est l’Espagne qui va reprendre le 11 juin, suivie de l’Angleterre et de l’Italie. Faisons le point sur ce qui reste encore à jouer.

En Espagne, avec un derby sévillan ce 11 juin, le suspense est entier. Tout est encore ouvert. À 11 journées de la fin, les deux équipes de tête se tiennent à 2 points. Le FC Barcelone étant devant son rival historique, le Real Madrid. Les Barcelonais ont un calendrier corsé pour la fin de la saison. Ils devront affronter le FC Séville, Bilbao ou encore l’Atlético Madrid dans des stades qui vont sonner creux. Messi a déclaré que ce serait « très bizarre ». Pour les places qualificatives pour la prochaine Ligue des Champions, la bataille sera également rude. Seuls 5 points séparent le 3ème du 7ème septième. Dans les bas-fonds, si l’Espanyol Barcelone est englué à la dernière place avec 20 points, il peut toujours espérer. L’équipe a juste 6 points de retard sur le 17ème, premier non-relégable.

Les Reds enfin ?

On les avait crus définitivement maudits, quand, alors que le titre leur tendait les bras 30 ans après, le coronavirus avait stoppé le championnat. Jurgen Klopp s’est dit très soulagé du retour de la Premier League. Et pour cause : son équipe compte 25 points d’avance sur son dauphin. 6 petits points suffisent désormais aux Reds pour être sacrés. Liverpool a 9 matchs pour les glaner. L’équipe de Sadio Mané pourrait remporter le trophée sur sa pelouse lors de la réception de Crystal Palace. Outre-Manche, la lutte pour la prochaine Ligue des Champions promet aussi. Hormis Liverpool et Manchester City, plusieurs clubs bataillent. Leicester, après avoir longtemps regardé vers le sommet, doit désormais jeter un œil dans le rétroviseur, où ses poursuivants accélèrent. Chelsea est à 5 points et Manchester United à 8. L’ancien club de Didier Drogba est sous la menace de United (3 points), lui-même talonné par Wolverhampton (2 points), qui doit faire attention à Tottenham (2 points). En Italie, où la Serie A reprend le 19 juin, les regards seront tournés vers la course au titre, la Juventus Turin et la Lazio Rome n’étant distantes que d’un point.

Boubacar Sidiki Haidara

Mercato : Où en sont les dossiers chauds ?

Cela fait déjà un mois que s’est ouvert le marché des transferts. Avec son lot de rumeurs. Néanmoins, cette saison un peu plus que les dernières, plusieurs grands clubs sont en pleine mutation.

Le Real Madrid, 13 fois champion d’Europe, est en pleine mue, après une saison 2018 – 201ç très décevante. La Casa Blanca s’est offert Eden Hazard, Ferland Mendy et Luka Jovic. Et, selon de nombreux médias espagnols et anglais, Zidane ferait le forcing pour signer Paul Pogba. Une offre de 80 millions, en plus de Gareth Bale, est très souvent évoquée pour attirer la « Pioche » à Madrid, mais la transaction risque d’être compliquée. Manchester United n’aurait aucune intention de vendre le Français et la Juventus serait à l’affût, avec une offre de 134 millions d’euros. La perspective d’un retour sur la terre qui l’a vu exploser et la possibilité d’être dans un club qui nourrit de grandes ambitions sont des atouts avancés par Turin. L’agent du joueur, Mino Raoila, a rappelé la semaine dernière le désir de son protégé de quitter United pour « une nouvelle aventure ». En attendant, Pogba a atterri avec son club à Perth, en Australie, où l’équipe débute sa pré-saison.

Tout le contraire de Neymar. Le Brésilien, que l’on dit désireux de retourner à Barcelone, ne s’est pas présenté à la reprise de l’entrainement du PSG. Le club parisien a dans un communiqué dit « déplorer cette situation et prendre les mesures appropriés qui en découleront ». Dans le tourbillon Neymar qui secoue le mercato, le président du FC Barcelone a affirmé : le joueur « souhaite quitter le PSG, mais le PSG ne souhaite pas qu’il s’en aille ». Avant d’ajouter « qu’il n’y a pas d’affaire Neymar ». Le club catalan est bien placé sur un autre dossier, celui d’Antoine Griezman. Déjà annoncé la saison dernière, le Champion du monde avait préféré rester à l’Atlético. Il a déjà annoncé son départ des Colchoneros, sans préciser sa destination, mais il semble que ce soit Barcelone. Les deux clubs ne se sont pas encore entendus sur le montant du transfert. Ce qui agace Griezman, qui ne s’est pas présenté à la reprise de l’entrainement collectif et aurait signifié à ses dirigeants son souhait de rejoindre la Catalogne.

 

Liga BBVA : Le coup de mou des deux géants

Le FC Barcelone et le Real Madrid traversent actuellement une mauvaise passe. Après quelques contre-performances, les deux clubs voient leur avance au classement de La Liga se réduire.

Trois ans et demi que les deux mastodontes du football espagnol n’avaient plus perdu lors de la même journée. Le mercredi 26 septembre, le FC Barcelone, leader de la Liga, a enregistré sa première défaite sur la pelouse du modeste Leganes, dernier du championnat (2 – 1). Plus tard dans la soirée, le Real Madrid, deuxième, se faisait balayer par l’ouragan FC Séville (3 – 0). Le score très lourd mis à part, la défaite madrilène n’est pas une réelle surprise. Les Merengue ont chuté lors de six de leurs sept derniers déplacements sur la pelouse du stade Sanchez Pizjuan. Les triple champions d’Europe ont par la suite enchainé par un match nul (0 – 0) sur leur pelouse face au voisin de l’Atlético. Avec 14 points en 7 journées, la presse espagnole fait remarquer que Julen Lopetegui fait moins bien que Rafael Benitez, qui avait connu un passage assez catastrophique à la tête du Real.  Après un début de saison très enthousiasment, ses hommes semblent accuser le coup. Derrière, les wagons se rapprochent très vite. Les deux géants ne comptent plus qu’un point d’avance sur le troisième, le FC Séville et deux sur l’Atlético, quatrième. De la première à la septième place on se tient à trois points. Le championnat espagnol, très souvent décrié pour son manque de suspens, semble donc ouvert cette année, avec des raisons d’y croire. Le Real Madrid a perdu son joueur fétiche Cristiano Ronaldo et le jeu du Barca parait moins fluide que d’habitude. Seuls les éclairs de Messi ou de Coutihno parviennent à sortir les Blaugrana de l’ornière. Après le nul à domicile contre Bilbao (1 – 1), le quintuple Ballon d’Or a un peu tancé l’équipe.  «Nous sommes conscients du fait qu’on doit faire beaucoup mieux, mais avec tranquillité. Tout cela ne fait que commencer (…) nous devons resserrer les rangs défensivement. Il n’est pas possible d’encaisser des buts à chaque match alors que la saison dernière il était très difficile de nous en marquer ». La défense de Barcelone inquiète avec huit buts déjà encaissés, dont deux à domicile contre Girone, et Samuel Umtiti, le champion du monde français, qui devrait bientôt être opéré et loin des terrains plusieurs semaines. Ce sera un coup dur pour l’équipe catalane, Piqué ne donnant plus de garanties de sécurité.

La Liga est-elle toujours attractive ?

La nouvelle saison de Liga, qui débute ce vendredi, aura un arrière-goût assez amer. L’intersaison a été marquée par le départ de deux joueurs qui ont écrit quelques-unes des plus belles pages de l’histoire du championnat espagnol.

Le départ d’Andres Iniesta, monument du football en Espagne et au FC Barcelone, a été éclipsé par celui de Cristiano Ronaldo. Le Portugais, meilleur buteur de l’histoire du Real Madrid et deuxième meilleur buteur de la Liga avec 311 réalisations, a rejoint la Juventus de Turin. Après neuf années en Espagne, il laisse orphelin un championnat qui vibrait au rythme de sa rivalité avec l’Argentin Lionel Messi. En 2017, alors que les rumeurs voyaient déjà Ronaldo dans un autre pays, le patron de la Liga, Javier Tebas, alertait : « un départ de Ronaldo ? Vous ne pouvez pas mesurer ses conséquences. Ce serait un véritable coup d’arrêt pour la croissance internationale de la Liga ». Car le départ de Ronaldo pourrait aussi avoir une incidence financière sur un championnat à la conquête du marché asiatique. La saison dernière, le Clasico avait été programmé à 13h afin de bénéficier d’une exposition maximale en Asie. Même si les matches Real – Barça devraient toujours attirer autant de monde, ils pourraient pâtir de la fin du duel entre les deux quintuples Ballon d’Or. « La Liga n’a plus les deux meilleurs joueurs du monde. L’un est en Espagne et l’autre en Italie. Avec l’Angleterre, le championnat le plus compétitif, le foot a trois dimensions. Il vont regarder l’Italie pour Cristiano, l’Espagne pour Messi et l’Angleterre pour les autres », a assuré José Mourinho. Au Mali, certains vont changer de bouquet pour suivre la Serie A. « Un Clasico sans duel Cristiano – Messi sera insipide », lance Mohamed Traoré, supporteur invétéré du Portugais. Marquée par le départ de Neymar, la Liga aurait aussi pu perdre Luka Modric cette année. Le meilleur joueur du Mondial 2018, annoncé à l’Inter de Milan, reste finalement Merengue. Mais « tôt ou tard, Luka jouera en Serie A. Comme de nombreux Croates de son âge, il a grandi en regardant le football italien et veut y jouer un rôle important. Avec l’arrivée de Cristiano Ronaldo à la Juventus, la Serie A a repris de la valeur » a déclaré son agent Marko Naletilic.

FC Barcelone : la disette continue en ligue des champions

Le FC Barcelone ne verra pas les demi-finales de la ligue des champions. Pour la troisième saison consécutive la bande à Lionel Messi finit son parcours en quarts de finale. Battus hier 3 à 0 par une solide équipe de l’AS Roma, le Barça inquiète en C1.

La presse sportive espagnole n’est pas du tout tendre avec le club catalan au lendemain de la déroute au stade olympique de Rome. »La chute de Rome », a titré Mundo Deportivo. « Echec sans excuses », a surenchéri Sport. Marca quotidien pro-madrilène a accentué : « Echec total ». En vrai, c’est un fiasco pour  Messi et ses coéquipiers. Alors qu’ils avaient pensé avoir fait le plus dur en venant à bout des Romains au Camp Nou (4-1), c’était sans compter sur la hargne et la détermination des hommes d’Eusebio Di Francesco. A l’arrivée, 3-0  et une élimination en quarts de finale de la ligue des champions. Oui, encore en quarts ! Trois saisons de suite que les Blaugrana échouent à l’entrée du dernier carré de la C1. Pire, deuxième année consécutive que le géant catalan s’écroule devant une équipe italienne. On se rappelle encore du revers subi face à la Juventus la saison dernière.

Fin de cycle ?

Depuis le départ de Guardiola en 2012, beaucoup ont évoqué une fin de cycle du FC Barcelone. Mais, entre temps Luis Enrique était venu redorer le blason de la maison notamment avec le doublé C1-championnat espagnol en 2015 trois victoires en Copa del Rey. Depuis lors, le Barça déchante sur la scène européenne. Ernesto Valverde a repris les rênes. Neymar, lassé d’être dans l’ombre de Messi a quitté le club durant l’été, mais en retour, la direction a énormément investi (plus de 300M) pour les recrutements d’Ousmane Dembélé et de Philipe Coutihno. S’il est vrai qu’en liga, le club reste au top, notamment avec cette saison une série en cours de 38 matchs sans défaite et une avance confortable au sommet du championnat, il n’en demeure pas moins criard qu’en Europe, les Blaugranas sont à l’agonie.

Valverde mis en cause

Le technicien basque a subi mardi son premier véritable « coup de bâton », comme il l’a reconnu lui-même, après un quasi sans-faute entre septembre et avril. Il n’aura donc pas réussi sa plus importante mission, celle de faire renouer le Barça avec la coupe aux grandes oreilles. Hier, ses choix prudents n’ont pas résisté à une Roma qui n’avait rien à perdre. « Valverde a choisi des options défensives et n’a pas su réagir à temps », a déploré le quotidien Sport. Son directeur Ernest Folch, dans un éditorial, a enfoncé le clou: « Valverde a envoyé le pire des messages depuis son banc: la peur d’attaquer, la peur de viser la victoire, la peur d’être grand », a-t-il écrit.

Echec collectif                                                                   

La charnière Piqué-Umtiti a tout simplement bu la tasse. Le duo jusque là adulé, l’une des bases de la réussite tactique de Valderde, est tout simplement passé à coté du match. Que ce soit sur le l’erreur du français sur le premier but ou le pénalty concédé par l’espagnol, la défense catalane a sombré. Mais que dire du reste de l’équipe ? Messi n’était que l’ombre de lui-même, maladroit dans ses derniers gestes, la faute peut être à très peu de mouvements autour de lui. Iniesta, le maitre à jouer de l’entrejeu n’a jamais su trouver ses décalages habituels par un dribble ou une passe venu d’ailleurs comme. A bientôt 34 ans, c’était peut être sa dernière apparition sous les couleurs blaugranas en Europe, lui qui doit se prononcer fin avril sur sa situation. Suarez, l’Uruguayen était inexistant sur la pelouse, incapable d’inquiéter le mur romain.

Revus d’effectif

Cette claque doit permettre au club du président Josep Maria Bartomeu de tirer les enseignements nécessaires pour la saison prochaine. Avec certains cadres qui accumulent de nombreux kilomètres au fil des matchs, il convient de poursuivre une véritable revue d’effectif et de ne pas se contenter de simples retouches sous peine de graves désillusions. Une seule C1 en quatre ans pour les Blaugranas alors que l’eternel rival madrilène a en gagné 3 sur la même période, il faut le souligner, c’est un échec cuisant pour le FC Barcelone.

Ronaldinho raccroche les crampons

 

Il était un véritable magicien balle au pied, capable de gestes de très grande classe et de fulgurance pouvant changer le cours d’un match, le Brésilien Ronaldinho, a officiellement mis un terme à sa carrière.

C’est son frère et agent qui a annoncé la nouvelle hier. « Il a arrêté, c’est fini. C’était déjà fini. Il ne manquait plus que l’officialisation. Il ne jouait plus depuis longtemps ». En effet depuis 2015, et sa rupture de contrat avec le club brésilien de Fluminense, le joueur ne faisait plus que des rencontres de Futsal en Inde. Mais ce n’est pas pour cette fin de carrière « exotique » que le génial brésilien restera dans la postérité. Plutôt pour les cauchemars qu’il a infligés aux défenseurs de Ligue 1 lorsqu’il évoluait au PSG et aux autres à travers le Monde. Sa doublette avec le nigérian Jay-Jay Okocha qu’il affirme admirer dans une interview ont fait du club de la capitale française, une équipe agréable à voir jouer. Après son expérience française « Ronnie » prend la direction du F.C. Barcelone en 2003, véritable institution du football, qui peinait à l’époque à se sortir de l’ombre du Real Madrid. L’enfant de Porto-Alegre sera un véritable électrochoc pour le club catalan. Au gré de ses dribbles déroutants, de gestes venus d’ailleurs,  le Brésilien redonne sourire et gloire au peuple catalan. Ses adversaires sur le terrain, décrispent moins leurs visages, mais ils ne pouvaient qu’une fois le coup de sifflet final retenti, s’incliner devant le génie et sa joie très communicative.  Pour preuve, après avoir malmené le Real Madrid sur sa pelouse (0-3 en 2005) en inscrivant un doublé, le joueur se voit réserver une ovation par le public du stade Santiago Bernabeau, qui à l’unisson salut le magicien. Cette même année après avoir offert à nouveau le titre de champion d’Espagne au Barca, il reçoit son seul et unique trophée de ‘’Ballon d’Or’’. A ses côtés, Samuel Eto’o se sublime,  Lionel Messi éclos et le Barca règne sur l’Europe. C’est d’ailleurs lui qui a offert à l’Argentin son premier but chez les professionnels, d’une passe lobée bien sentie.

Fêtard compulsif

Après avoir émerveillé l’Europe et le monde du football, ses performances déclinent. En cause de nombreuses sorties nocturnes qui impactent son jeu et entachent son image. Le F.C. Barcelone se sépare de lui en 2008, avec l’arrivée de Pep Guardiola. Il décide alors de s’engager avec le Milan A.C.  Le champion du monde 2002, retrouve un peu de sa superbe en Serie A, et le club italien se prend à rêver à une nouvelle Ligue des Champions. Mais le Brésilien retombe dans ses travers, et las des nombreuses critiques sur le ‘’Vieux Continent’’ rentre au bercail en 2011. Après quelques piges dans son pays, il signe au Mexique en 2014. Dans le championnat mexicain, il passe une année avant de revenir au Brésil, et d’arrêter de jouer.

Le monde du football lui rend hommage

Ils ont été nombreux à l’annonce de sa retraite à exprimer leurs gratitudes envers le joueur. « Quel honneur de faire partie de ton histoire. Je me souviendrai toujours de ta joie sur le terrain. Tu as laissé un héritage qui sera difficile à battre dans l’art du football. Je te remercie pour tout ce que tu as fait pour les amateurs de football », a écrit Neymar. Son compatriote Thiago Silva s’est lui aussi empressé de poster un message dithyrambique. « Fin de la carrière d’un véritable monstre ! Une personne de grande qualité avec un très grand cœur. Fier d’avoir pu faire partie de ta carrière victorieuse mon frère Ronaldinho. Tu sais l’admiration que j’ai pour toi. Que Dieu te bénisse aujourd’hui et pour toujours, je t’aime #Lemeilleur ». Ses pairs européens lui ont également rendu hommage. « Tu m’as fait souffrir, mais comme tout amoureux du football j’ai pris du plaisir, bonne chance pour la suite », tweete Iker Casillas, le français Franck Ribery se contente lui d’un laconique « Merci pour tout ce que tu as fait pour le football ». La Liga qu’il a marqué s’est également joint aux concerts des hommages. « Sourire. Magie. Football. Amour. Samba. Historique. Champion. Célébration. Titre. Bonheur. Dribble. Golazos. Génie Supériorité. Spectaculaire. Camp Nou. FC Barcelona. Dix. Unique. Spécial. Brillant.Ballon d’Or. Légende. Merci Ronaldinho ! ». Bravo l’artiste.

 

Ligue des champions : les chocs Real-PSG et Chelsea-Barcelone en huitième

Toute l’Europe du football avait les yeux tournés vers Nyon en Suisse, pour le tirage des huitièmes de finale de la ligue des champions. L’ancien international espagnol, Xabi Alanso, a eu la main lourde pour le Paris Saint-Germain, qui a hérité du Real de Madrid. Les matchs allers se joueront les 13/14 et 20/21 février et la manche retour sera pour le 6/7 et 13/14 mars 2018.

C’était le pire adversaire possible pour le Paris Saint-Germain. La destinée européenne du club de la capitale française passera au révélateur madrilène dès les huitièmes de finale. « Si on veut aller le plus loin possible, il faudra en passer par toutes les équipes. C’est la Ligue des champions, grand match, grand rendez-vous, il faudra être présent, c’est tout », confiait le gardien du PSG, Alphonse Aréola en marge du tirage. Lui et ses coéquipiers devront, donc, au-delà des mots confirmer sur le terrain leur nouveau statut d’équipe à craindre en Europe. La tâche s’annonce déjà ardue, face au double tenant du trophée, emmené par le quintuple Ballon d’Or et par ailleurs meilleur buteur de l’histoire de la Ligue des champions (113 buts), Cristiano Ronaldo. Les deux équipes s’étaient déjà affrontées il y’a deux ans (2015) lors de la phase de poule et se sont les Madrilènes qui s’étaient imposés au retour (1-0) après avoir fait nul à l’aller au Parc des Princes (0-0).

Barcelone-Chelsea : chaudes retrouvailles

Un des classiques de ces dernières années. Les Catalans du FC Barcelone vont recroiser les Londoniens de Chelsea FC. « Ni le PSG, ni Barcelone, ne veulent tomber sur Chelsea », avait assuré l’entraîneur des Blues, Antonio Conte, quelques jours avant le tirage. Son équipe devra pour son retour en Ligue des champions (une saison manquée) contenir les assauts des Messi et autre Suarez pour espérer atteindre les quarts de finale. Les deux équipes se sont déjà rencontrées plusieurs fois. Avantage pour l’heure à Chelsea qui a gagné trois matchs contre deux pour son adversaire, et cinq matchs nuls.

Tottenham-Juventus Turin : Buffon VS Kane

La meilleure équipe de la phase de poule Tottenham (cinq victoires, un nul) aurait pu espérer meilleur tirage, après sa première place dans un groupe très difficile (Real Madrid- Borussia Dortmund). Mais les Spurs (surnom de Tottenham) auront face à eux une opposition de taille face au finaliste de la saison dernière, la Juventus de Turin. Ces deux rencontres seront l’occasion d’assister à un duel entre l’un des meilleurs gardiens au monde, Gianluigi Buffon et le serial-buteur anglais Harry Kane.

City épargné

Le F.C. Bale peut trembler. Après avoir rencontré Manchester United lors de la phase de groupe, les Bâlois vont de nouveau retourner à Manchester, pour cette fois-ci, affronter le peuple bleu de Manchester City. Face au leader invaincu de la Premier League, il faudra un véritable miracle au club suisse pour faire tomber les Citizens de Pep Guardiola. Attention tout de même pour City, puisque le FC Bâle a déjà réussi ces dernières années à faire tomber Chelsea et Manchester United.

Neymar annonce son départ du FC Barcelone

La star brésilienne du FC Barcelone, Neymar, a annoncé ce mercredi 2 août son départ du Barça à ses coéquipiers réunis pour la reprise de l’entraînement, après des semaines de rumeurs sur son transfert au PSG, a-t-on appris auprès du club catalan. « Le joueur est venu s’entraîner comme prévu et a communiqué à ses coéquipiers qu’il s’en allait, a dit un porte-parole du club à l’Agence France-Presse. L’entraîneur lui a donné l’autorisation de ne pas s’entraîner et d’aller s’occuper de son avenir. »

L’attaquant de 25 ans avait été le dernier à arriver sur les lieux de l’entraînement du club, à la périphérie de Barcelone vers 9 heures locales, au volant de sa voiture de luxe, l’air sérieux, accompagné de trois amis, selon un photographe de l’Agence France-Presse.

Ces dernières semaines, plusieurs médias annonçaient le départ imminent du Brésilien vers le PSG, propriété d’un fonds souverain qatari, prêt à payer les 222 millions d’euros de la clause libératoire de son contrat avec le Barça. Cette somme serait du jamais-vu dans le monde du football. Bien au-delà du record des 105 millions d’euros dépensés en 2016 pour le transfert de Paul Pogba de la Juventus Turin à Manchester United.

Neymar était resté muet face à la presse, ayant évité mardi soir les dizaines de journalistes qui l’attendaient à l’aéroport de Barcelone. Il arrivait de Dubaï où il avait fait escale après une tournée promotionnelle en Chine. Son transfert au PSG, qui n’a toujours pas été confirmé, est contesté par la Ligue espagnole de football. Son président Javier Tebas a annoncé qu’il allait saisir l’UEFA d’une plainte visant le Paris SG pour non-respect des règles de fair-play financier imposées aux clubs. Tebas accuse le Qatar d’injecter des fonds dans le PSG en violation des règles de fair-play financier de l’UEFA et des règles en termes de concurrence de l’Union européenne.

Dans une interview publiée mercredi par le journal sportif espagnol AS, Tebas annonce même que la Liga refusera d’accepter les 222 millions que, selon les règles en vigueur, le PSG devrait régler afin qu’elle les reverse au club catalan. « Si le PSG vient avec l’argent de la clause [libératoire] de Neymar, nous ne l’accepterons pas », a-t-il assuré.

Ligue des champions : le PSG se fait humilier par le Barça

(6-1) c’est le score sans appel du match retour entre le FC Barcelone et le PSG sur la pelouse du Camp Nou ce mercredi 8 mars lors du match retour des huitièmes de finale de la ligue des champions. Le club français est éliminé par le Barça qu’il avait étrillé (4-0) trois semaines avant.

Le FC Barcelone a réalisé le miracle hier mercredi 8 mars lors du match retour de la ligue des champions face au PSG. Le club champion de France s’est sabordé au Camp Nou, pour concéder une défaite mémorable (1-6). Le PSG est donc éliminé de fait en huitièmes de finale de la Ligue des champions. Il a vécu par la même occasion l’un de ses pires match face à la légende du ballon rond, Lionel Messi et ses collègues.

Trois semaines avant, le PSG réalisait ce qui devait rester le plus gros exploit de son histoire en ligue des champions en étrillant le FC Barcelone par score sans appel de (4-0). Vainqueur autoritaire, aucun sondage ni analyse ne penchait pour son élimination à ce stade de la compétition. Pourtant, ce fut le cas. Et la leçon restera longtemps dans les esprits.

Comme après chaque rencontre du PSG, Pierre Ménès, journaliste sportif français a livré son analyse sur son blog sur Canalplus.fr « Ce que je ne pouvais pas prévoir – et que personne ne pouvait prévoir – c’est que le PSG allait livrer une copie aussi lamentable au Camp Nou. Si on analyse bien les six buts du Barça, on a quoi : le premier, erreur de Trapp. Le second, énorme erreur de Marquinhos. Le troisième, erreur de Meunier. Le quatrième, rien à dire, coup-franc superbe. Le cinquième, faute de Marquinhos et le sixième, toute l’équipe reste scotchée sur sa ligne. Et le pire, c’est que le Barça n’a même pas sorti un match énorme dans le jeu. Et ça fait drôle de dire ça, mais hormis les six buts, il ne s’est pas non plus créé beaucoup d’occasions », a-t-il écrit. Et de remettre en question le choix et le travail d’Emery, entraineur du PSG.

 

Le PSG écrase le F.C. Barcelone

Le Paris Saint Germain a réalisé un match historique pour étriller le F.C. Barcelone (4-0). Les joueurs de la capitale française ont territorialement dominé les catalans à qui ils n’ont laissé aucune chance.

Le score est lourd, mérité et la prestation magistrale. Face à une équipe qu’il n’avait battu qu’une seule fois en six matchs, le PSG avait toutes les raisons de s’inquiéter. Premièrement parce qu’ils n’ont plus la même assurance qu’ils avaient lors des trois dernières saisons, ensuite parce que leur entraîneur, Unai Emery, n’avait gagné qu’une seule de ses 24 confrontations contre le F.C. Barcelone et enfin parce que les Parisiens devaient faire sans leur capitaine et leader Thiago Silva, blessé.

Malgré toutes ces considérations, la seule réalité qui compte est celle du terrain et sur la pelouse du Parc des Princes, le PSG s’est transcendé. Dès le début, les Parisiens ont mis en place un pressing bien coordonnée qui a étouffé les Barcelonais et les a empéché de développer leur jeu. Plus agressifs, les hommes d’Unai Emery ont récupéré plusieurs ballons dans le camp adverse, ce qui leur permetaient de vite déclencher leurs attaques. Sur l’une de ces récupérations, Matuidi, capitaine du jour, était lancé dans la profondeur mais sa frappe était repoussée d’une main bien ferme par le gardien du Barca, le ballon revenait sur les pieds de l’allemand Julian Draxler dont le tir trop mou n’inquiétait pas le portier catalan. Mais la domination parisienne n’allait pas tarder à être récompensé.

A la 18ème minute, le PSG obtient un très bon coup-franc au vingt-cinq mètres. L’argentin Angel di Maria, passé par le Real Madrid s’en charge. Sa frappe laisse de marbre Ter Stegen et Paris ouvre le score. Ce but lance parfaitement les affaires parisiennes qui continuent à harceler les Barcelonais. Mais à force de ne pouvoir marquer le second, le PSG était tout proche de se faire surprendre. Suite à une belle chevauchée du brésilien Neymar, meilleur barcelonais sur le terrain, André Gomes avait une belle occasion d’égaliser, mais son tir était repoussé par Kevin Trapp en corner. C’est le seul tir cadré du quintuple vainqueur de la compétition de tout le match. A la 40ème, Rabiot récupérait le ballon dans les pieds de Messi, et transmettait à Verrati qui décalait parfaitement Julian Draxler, dont la frappe croisée ne laissait aucune chance au gardien barcelonais. Le but du break juste cinq minutes avant la pause consécutive à une perte de balle du quintuple ballon d’or Messi qui en était déjà à sa troisième. D’ailleurs une statistique étonnante concernant l’argentin, il n’a touché aucun ballon dans la surface parisienne et le gardien du Barça a touché plus de ballon que lui dans le match!

La deuxième mi-temps repartait sur les mêmes bases. Avec des Parisiens toujours aussi vifs et mordants. Dix minutes après la reprise, Di Maria se mettait sur son pied gauche et envoyait une merveille de frappe dans les buts catalans. Barcelone sonné et groggy manquait vraiment de ressources. C’était un véritable naufrage collectif, la défense trop souvent pointée du doigt était fébrile. Le milieu s’est fait balladé et l’attaque hormis Neymar était fantomatique.

Mais le calvaire n’avait pas encore pris fin. A la 72ème, tel un symbole le latéral droit, Meunier faisait un double contact sur Neymar et remontait le terrain sur 60 mètres avant de servir Cavani qui crucifiât Ter Stegen et marquait le quatrième but parisien.

Avec cette large victoire, le PSG est quasiment sûr d’être qualifié pour le quart de finale. « C’est exceptionnel, c’est le meilleur match qu’on ait fait depuis que je suis à Paris » s’est félicité Matuidi à l’issue de la rencontre. « C’est une victoire collective, nous avons tous travaillé dur, mais il reste encore 90 minutes ». Malgré les dires de l’entraîneur parisien, le match retour le 8 mars prochain au Camp Nou ne devrait être qu’une formalité.