FC Barcelone : l’UEFA ouvre une enquête sur les scandales liés à l’arbitrage

Ce jeudi, l’UEFA a décidé d’ouvrir une enquête contre le FC Barcelone autour de l’affaire Negreira. D’après les informations récoltées par le quotidien espagnol AS, le club catalan risque une sanction. Déjà dans le viseur de la justice et de la ligue espagnole, le club catalan fait aujourd’hui l’objet d’une enquête ouverte par l’UEFA ce jeudi. La commission d’éthique et de discipline de l’instance européenne aurait, d’après Marca, assez d’informations pour mener l’investigation concernant une éventuelle violation du cadre juridique par le Barça, conformément à l’article 31-4 de son règlement.  Certains anciens joueurs du club, Andres Iniesta notamment se sont exprimés sur l’affaire pour défendre le Barca. «Lors de ma période au Barça (2002-2018 ndlr), je n’ai jamais rien vu ni rien entendu d’étrange, a assuré l’ancien international espagnol. Je suis convaincu que le Barça n’a jamais acheté le moindre arbitre.» AS relayé par l’Equipe informe de son côté que le club espagnol risque une sanction, qui pourrait être l’empêchement de disputer des compétitions européennes dans les prochaines années.

Affaire du Fonds Mondial : Oumar Ibrahim Touré face à la justice

Tout commence en 2009, lorsqu’une mission d’enquête du Fonds Mondial de lutte contre le Sida, la tuberculose , et se rend au Mali et découvre d’importants détournements sur les fonds alloués au ministère de la santé. Près de 140 millions de francs, C’’est le montant d’un premier détournement opéré à  l’époque par le comptable de la Direction administrative et financière dudit ministère, qui portera plainte contre Issiaka Diallo, qui sera ensuite écroué en 2010 ; l’affaire ne s’arrête pas là . Une nouvelle mission d’audit du Fonds Mondial, conduite par le canadien Bourassa, découvre quelques semaines plus tard d’effarantes irrégularités au département de la santé du Mali. Faux et usage de faux, surfacturations en interne, marchés fictifs, sommes faramineuses détournées à  des fins personnelles. Près de 2 milliards, C’’est le montant du détournement dans les fonds de l’institution onusienne, basée à  Genève en Suisse, dans le cadre de lutte contre la Tuberculose, le VIH Sida et le paludisme… Daf écroués l’affaire prend une nouvelle tournure lorsqu’Ousmane Diarra, l’ex DAF du ministère de la santé, est arrêté en même temps que 15 autres personnes, par le pôle économique et financier de Bamako, puis écroués à  la Maison d’Arrêt Centrale de Bamako. Parmi eux, des opérateurs économiques importants et une femme, Mme Diallo Halima Naco, la coordinatrice du programme national de lutte contre la Tuberculose, également soupçonnée de corruption. Elle sera déférée à  la prison pour femmes de Bollé. C’’est à  partir de là  qu’éclate véritablement le scandale du Fonds Mondial. La presse en fait ses choux gras et l’ex ministre de la santé Oumar Ibrahim Touré est la cible de toutes sortes de critiques. Entre Août et décembre 2010, date à  laquelle, il est débarqué du gouvernement par ATT, sa responsabilité dans cette affaire sera régulièrement citée. Aujourd’hui, son sort devrait être bientôt connu, puisqu’après une petite absence du pays, il vient d’être inculpé par la chambre civile de la Cour suprême et placé sous contrôle judiciaire. Les charges qui pèsent contre lui sont nombreuses : Crime d’atteinte aux biens publics, détournement de deniers publics, faux, usage de faux, favoritisme et complicité de favoritisme. Même si Oumar Ibrahim touré bénéficie de ce qu’on appelle, le Privilège de juridiction, qui l’autorise à  être entendu, avant d’être arrêté, il s’agira pour l’institution judiciaire de situer sa responsabilité dans cette affaire en tant qu’ex chef du département. Si des têtes sont déjà  tombées, d’autres sont en voie de l’être… Surtout l’affaire du Fonds Mondial a mis le Mali dans une posture délicate, puisque les bailleurs internationaux ont coupé le robinet des aides et suspendu de nombreux programmes de la lutte contre le VIH Sida, la tuberculose et le paludisme en attendant que toute la lumière soit faite sur cette affaire. Si ATT, pour montrer sa bonne volonté, a renvoyé son ministre et relevé tous les anciens DAF des ministères du Mali, il appartient désormais à  la justice de trancher sur le sort d’Ibrahim Oumar Touré, en bien mauvaise posture