Transition : les autorités mettent fin à l’accord pour la Paix

Les autorités de la transition ont annoncé jeudi soir la «fin, avec effet immédiat», de l’accord d’Alger signé en 2015 avec les groupes indépendantistes du nord du pays, dont la mise en application peinait depuis sa signature. Le ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale, porte-parole du gouvernement a  invoqué «le changement de posture de certains groupes signataires», mais aussi «les actes d’hostilité et d’instrumentalisation de l’accord de la part des autorités algériennes dont le pays est le chef de file de la médiation». En décembre 2022, les groupes armés signataires réunis au sein du CSP-PSD (CMA et une partie du GATIA fidèle à Fahad Ag Almahmoud) ont suspendu leur participation aux mécanismes de mise en œuvre de l’accord. En septembre 2023, après près de 10 ans de cessez-le-feu notamment grâce à la signature de l’accord, des combats ont repris entre la CMA et les FAMa. Le 14 novembre dernier, après des semaines de combats et d’opérations, l’armée malienne est entrée à Kidal et a pris le contrôle de la région. La CMA, battue, a quitté la zone. Depuis, certains de ses responsables sont apparues en Algérie le 19 décembre 2023 à l’invitation des autorités de ce pays qui étaient restées silencieuses depuis la reprise des hostilités.  Cette rencontre avait provoqué l’ire de Bamako, qui a convoqué l’ambassadeur algérien en poste pour protester contre des actes inamicaux. Alger avait dans la foulée convoqué l’ambassadeur du Mali en poste mais s’était montrée moins véhémente. Toutefois, elle a rappelé son ambassadeur le 22 décembre pour consultation, le Mali a appliqué la réciprocité. Les deux diplomates ont finalement regagné leur poste début janvier. Depuis ce que les autorités appellent la rectification de la transition, la mise en œuvre de l’accord pour la Paix était difficile. Le Premier ministre a notamment évoqué à plusieurs reprises une « application intelligente de l’accord ». La reprise des hostilités entre les protagonistes, les tensions entre l’Algérie et le Mali, le départ de la MINUSMA, l’annonce d’un dialogue inter-malien par le président de la transition lors de son discours à la nation du nouvel an laissaient peu de doute sur l’avenir de l’Accord pour la paix. Ce 25 janvier, le gouvernement après avoir selon le communiqué «constate l’inapplicabilité absolue de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger, signé en 2015 a annoncé sa fin, avec effet immédiat»

État d’urgence : suite ou fin ?

Instauré dans un contexte d’alerte maximum après l’attentat du Radisson Blu de Bamako le 13 novembre 2015, l’état d’urgence, qui avait été prorogé de 3 mois par un vote à  l’Assemblée nationale le 29 décembre, prend fin ce, jeudi 31 mars à  minuit. Ce régime d’exception, qui accroà®t considérablement les pouvoirs du Ministère chargé de l’Intérieur, des gouverneurs, des préfets et des autorités judiciaires, a pour conséquences un plus grand contrôle et une restriction des libertés publiques et individuelles. Dès la mi-mars, soit 15 jours avant la fin de l’échéance, une mission d’évaluation a été diligentée par le ministère de l’Administration territoriale auprès des gouverneurs des régions et de Bamako, ainsi que des préfets, pour évaluer l’application de l’état d’urgence durant ces 3 mois. Cette mission a fait ressortir que les pouvoirs élargis des autorités : perquisitions, assignations à  résidence, internements administratif, réquisitions de personnes, de biens ou de services, n’ont pas été fréquents et qu’une prorogation de l’état d’urgence serait peu productive. Par ailleurs, les partenaires techniques et financiers du Mali sont peu enclins à  agir dans ce type de situation d’exception, qui limite les libertés publiques. Elle a aussi fait ressortir que « la situation sécuritaire étant en train de s’améliorer et que les signes de paix étant de plus en plus rassurants sur l’ensemble du territoire national, la prorogation de l’état d’urgence n’était pas jugée nécessaire ». Conformément à  ces conclusions, le ministère de l’administration territoriale a donc décidé de ne pas prolonger ces mesures d’exception au-delà  du 31 mars. Selon bon nombre d’observateurs, il peut paraà®tre surprenant, après l’attaque du quartier général de l’EUTM, les récents attentats de Ouagadougou et de Grand Bassam en Côte d’Ivoire, de constater que la situation sécuritaire du Mali soit considérée comme étant « en train de s’améliorer ». Néanmoins, selon le ministère de l’Administration territoriale, « la fin de l’état d’urgence n’est pas synonyme d’une moindre protection pour les maliens, et il pourra y être fait recours à  tout moment, en cas de besoin ». Espérons que le futur ne fasse pas mentir les conclusions de cette mission d’évaluation.

« Change is me » change la vie de ses bénéficiaires

Pendant huit mois, 80 femmes ont participé aux formations dans divers domaines. A Bamako, 16 personnes ont été récompensées pour leurs projets de teinture, coiffure, transformation de produits alimentaires et de restauration. En plus des déplacées du nord « Change is me » s’adresse également aux femmes apprenant des métiers. « Change is me » ou « Je suis le changement ou le changement, C’’est moi » est un projet qui a pour objectif de favoriser le dialogue entre les jeunes du nord et du sud et de renforcer le pouvoir économique des jeunes femmes déplacées originaires de Kidal, Gao, Tombouctou, Douentza qui sont basées à  Bamako et à  Mopti. La cérémonie de clôture s’est déroulée ce samedi au Centre international de conférences de Bamako(CICB) en présence du directeur de cabinet du Premier ministre, Abraham Bengaly, du ministre de la jeunesse et de la construction citoyenne, Me Mamadou Gaoussou Diarra et des femmes issues de différentes associations féminines. « Nous devons apprendre à  travailler ensemble pour atteindre des objectifs communs. Il est temps de taire les rivalités intestines inavouées qui freinent notre épanouissement. La crise que vit le Mali depuis 2012 résulte dans une certaine mesure d’une crise de leadership. Si nous sommes l’espoir de demain et que nous ne voulons pas tomber dans les mêmes écueils que nos ainés, mettons-nous au-dessus des clivages pour faire avancer le Mali » a déclaré Mariam Diallo Dramé, coordinatrice du projet et présidente de l’Association Femmes Leadership et Développement (AFLED). Le ministre Mamadou Gaoussou Diarra a pour sa part, rassuré les récipiendaires et a affirmé qu’elles peuvent compter sur le gouvernement pour les accompagner dans les actions citoyennes qu’elles auront à  entreprendre dans le sens de la cohésion sociale. Il les a invité à  prendre au sérieux leurs activités et à  la bonne gestion afin de mériter la confiance placer en elles par le département d’Etat américain et d’offrir la chance à  d’autres jeunes de bénéficier du même accompagnement. Rappelons que C’’est grâce à  Alumni Engagement and Innovation Fund (AEIF) que « Change is me » a vu le jour. AEIF soutient ceux qui participent aux programmes d’échanges parrainés par le gouvernement américain, dans leurs projets. C’’est dans ce cadre que « Change is me » a été retenu dans la catégorie « responsabilisation des femmes » et a reçu une subvention.

Fin de la visite du président Blaise Compaoré au Mali

Après trois heures de route, les deux présidents ont été accueillis par les autorités administratives et politiques de Ségou, ville située à  environ 240 km de Bamako. Ils ont eu une rencontre avec les notabilités de la région et se sont rendus dans la zone de production de Kolongo, localité située à  environ 100 km de Ségou o๠est installée une forte communauté burkinabè vivant essentiellement l’agriculture. Les deux chefs d’Etat ont ensuite visité le complexe agro industriel de l’opérateur économique Modibo Keita dont l’ambition est d’aménager 20 000 hectares dans les années à  venir. Mais pour le moment, la culture du riz, de la pomme de terre, du maà¯s ou de l’oignon se fait sur 1000 hectares. Le rendement de la pomme de terre est de 40 tonnes à  l’hectare. Pour le promoteur dudit complexe, cette visite les encourage et leur donne la force de faire beaucoup plus que ce qui a été déjà  fait. Sa doléance est de pouvoir « faire les extensions le plus rapidement possible ». « On est fier et heureux de voir que dans nos pays, de plus en plus de jeunes ont le goût d’aventure industrielle. Nous avons des terres, de l’eau » a affirmé le président malien. A l’instar de M. Keita, le président IBK a invité les jeunes à  « oser retourner à  la terre ». « Nous n’avons que du respect pour cette initiative parce que C’’est une entreprise qui fait la fierté des Africains » a affirmé le président Compaoré. Il a encouragé le promoteur et a souhaité que « d’autres idées puissent éclore à  son niveau afin qu’il accompagne les besoins du Mali et de la sous-région dans le domaine du pastoralisme ». « Je pense qu’il a donné l’exemple que nous n’avons pas besoin d’aller chercher à  manger ailleurs et que sur le continent, si l’on sait s’organiser, nous pouvons construire des capacités de sécurité alimentaire et nutritionnelle » a ajouté Blaise Compaoré. l’hôte du Mali a quitté Bamako peu avant 22 heures.

Fin de Serval en juillet ?

Bientôt la fin de l’opération Serval au Mali. Après 18 mois sur le théâtre des opérations, les troupes françaises vont passer le relais aux troupes de la mission de paix des Nations Unies. Cette fin de mission pourrait intervenir dans les prochains jours, et pourrait être officiellement annoncée d’ici le 14 juillet par le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, attendu à  Bamako. On se souvient que les militaires français sont intervenus au Mali le 11 janvier 2013 pour stopper l’avancée des colonnes d’Al-Qaà¯da au Maghreb islamique (Aqmi) du nord du pays, qui progressaient dangereusement vers les régions encore hors de leur contrôle et particulièrement la capitale Bamako. De 4500 au début de l’opération, environ 1.000 militaires français restent encore basés au Mali, et 600 répartis entre le Tchad et le Niger. Les forces armées maliennes, d’environ 7.000 hommes, et les effectifs de la Minusma (Mission de maintien de la paix des Nations Unies) d’environ 8.000 hommes prendront le relais de la Force Serval . Les militaires français quant à  eux resteront déployés dans la région. Mais cette fois-ci un dispositif qui couvrira toute la bande sahélo-saharienne s’articulera à  présent autour de N’Djamena au Tchad.

CIP UEMOA: fin de la 33ème session ordinaire

Du 24 mars au 03 avril 2014, s’est tenue la 33ème session du Comité Inter-parlementaire de l’Union économique et monétaire ouest africaine (CIP-UEMOA) au Grand hôtel de Bamako. Plusieurs sujets relatifs à  l’état d’avancement de l’intégration au sein de l’Union, le renouvellement des instances du Comité Interparlementaire de l’UEMOA étaient à  l’ordre du jour. « Les débats enrichissants et les éclairages apportés sur certains chantiers ont été d’une grande utilité pour les élus que nous sommes, notamment la libre circulation des personnes et des biens, la poursuite du programme d’hydraulique villageoise et les initiatives prises par les comités de haut niveau sur la sécurité alimentaire, l’énergie durable, le financement des économies des à‰tats membres de l’union ainsi que la paix et la sécurité dans l’espace communautaire », a déclaré Victor Dagnon, président du CIP-UEMOA. « Installer l’institution dans les meilleurs délais » Autre point abordé par les participants, C’’est la mise en œuvre de la deuxième phase du programme économique régional ainsi que les préparatifs de la tenue, en 2014, de la conférence des investissements à  Dubaà¯, aux Emirats Arabes Unis. Les parlementaires ont salué l’entrée en vigueur des textes relatifs au parlement de l’Union. « Sur cette question capitale, nous avons exprimé notre profonde reconnaissance aux Chefs d’Etats et de gouvernement qui ont ratifié les actes constitutifs du parlement. Nous les invitons à  tout mettre à  Âœuvre en vue de l’installation de cette institution dans les meilleurs délais » ont-ils fait savoir. Sur les questions de démocratie et de paix dans la sous-région, préalables indispensables à  la construction d’un espace économique, harmonisé et prospère, la 33ème session a vivement recommandé l’organisation d’un atelier sur les processus électoraux des Etats membres, en vue de l’harmonisation des différents codes électoraux. Une motion spéciale a été adressée au président de la République Ibrahim Boubacar Keita et au président de l’Assemblée Nationale, Issiaka Sidibé, pour leur disponibilité et leur marque d’estime pour l’institution parlementaire de l’UEMOA.

UNTM : fin de règne pour Siaka Diakité

Yacouba Katilé et Maouloud Ben Kattra sont désormais seuls en lice pour prendre la tête de l’UNTM. Le premier est porteur d’uniforme et non moins le secrétaire général du comité syndical des douanes, récemment devenu secrétaire du syndicat national des fonctionnaires de l’administration d’Etat(Syntade) et le deuxième Maouloub Ben Kattra membre sortant, se livrent à  une bataille rude pour prendre la commande de l’Union nationale des travailleurs du Mali. A la bourse du travail, l’atmosphère reste tendue entre les deux camps, ce qui a poussé les autorités à  mettre l’endroit sous la haute surveillance des forces de l’ordre. Si les douaniers sont prêts à  mettre toutes leurs forces pour faire gagner leur candidat, le soutien de Siaka Diakité est un soutien de taille pour Maouloub Ben Kattra. « Notre candidat est de Maouloud Ben Kattra car C’’est un vrai syndicaliste, il connait la lutte syndicale » affirme un enseignant. Un avis qui n’est pas partagé de tous, d’aucuns pensant en effet qu’il est temps qu’une page se tourne avec une alternance générationnelle à  la tête du syndicat. Les travaux du congrès sont toujours en cours et en principe d’ici 18 heures le nouveau secrétaire général sera connu. Siaka Diakité, après 17 ans à  la tête de l’UNTM, a décidé de plus être candidat à  sa propre succession. Les critiques n’ont pas manqué à  l’approche de ce congrès, avec son intention auparavant affichée de rempiler. Népotisme, mauvaise gestion, tels sont les arguments de ses détracteurs. Ces derniers saluent d’ailleurs sa décision. « Il a eu le bon sens de prendre le devant, affirme un militant du syndicat. s’il avait été sur de lui, jamais il n’aurait renoncé. Il a compris qu’il n’avait aucune chance».

Fin du vote pour le premier tour

18h 20 : Le premier tour de l’élection présidentielle 2013 s’est achevé il y a quelques minutes dans le calme. Aucun incident n’a été signalé, ni à  Bamako, ni à  l’intérieur du pays. La grande majorité des bureaux de vote a fermé ses portes à  18 heures précises, ne permettant qu’à  ceux qui se trouvaient encore dans la queue de voter. Les bureaux retardataires n’ont pas tous joué les prolongations. Ainsi, le centre de Boulkassoumbougou, dont la plupart des bureaux ont ouvert avec un retard de plusieurs heures a aussi fermé ses portes pour commencé le décompte des voix. Par contre, à  Doumazana, 17 bureaux sur les 73 sont restés ouverts jusqu’à  19heures pour permettre de rattraper un tant soit peu le retard accusé dans le début des opérations. Le dépouillement a commencé A Lafiabougou, le centre de l’Ecole Aminata Diop a commencé le décompte quelques minutes après la fermeture des 80 bureaux. Les assesseurs ont ensemble procédé au comptage des bulletins, puis à  la vérification de la conformité avec le nombre de votants. Le décompte des voix a commencé sous le regard vigilants des observateurs de la CEDEAO, de l’Union Européenne, de la République Sud-africaine, et bien d’autres. Les forces de sécurité sont également massivement déployées pour éviter tout débordement pendant et après le dépouillement. Le taux de participation à  ce premier tour promet d’être le plus élevé de l’histoire au Mali. Les organisations de la société civile qui ont mis en place plusieurs cadres de surveillance de e scrutin le saluent pour sa sérénité et pour les bonnes conditions dans lesquelles il s’est déroulé, malgré un contexte particulier dans le pays. 21h14 : Selon Kadré Désiré Ouédraogo, président de la Commission CEDEAO, le scrutin s’est bien déroulé et sans heurts. Il s’est aussi félicité de l’œuvre des acteurs de la transition, pour arriver à  ce résultat et à  la tenue d’élections pour sortir de la crise. Hollande salue le bon déroulement de l’élection malienne François Hollande a salué cette nuit le « bon déroulement » de l’élection présidentielle au Mali, « marquée par une mobilisation importante et l’absence d’incident majeur ». « Cette élection consacre le retour du Mali à  l’ordre constitutionnel, après la victoire obtenue sur les terroristes et la libération du territoire », déclare François Hollande dans un communiqué diffusé par l’Elysée. « La participation sans précédent observée (dimanche) au Mali témoigne de l’attachement des Maliens aux valeurs démocratiques. C’est une chance et un symbole », ajoute François Hollande, cité par Reuters.

Fin de campagne en images

Le candidat de l’ADEMA, Dramane Dembélé, a réussi le pari de remplir le stade omnisport Modibo Kéita pour son dernier meeting. Celui qui veut incarner « le nouveau visage du Mali » a rappelé pourquoi il s’est engagé dans la bataille pour la magistrature suprême et appelé tous les Maliennes et maliens à  accomplir leur devoir citoyen ce dimanche 28 juillet. C’est également à  Bamako que Ibrahim Boubacar Kéita a tenu son meeting de clôture de campagne. Le carrefour de l’Obélisque située sur l’Avenue du Mali , à  l’ACI 2000 que ses partisans se sont donnés rendez-vous. Un show de 3 heures qui a réuni foule. Soumaà¯la Cissé, candidat de l’URD s’est offert un véritable tour du mali qui a pris fin ce vendredi sous la colline du Nianan, à  Koulikoro (45km de Bamako). Il faut rappeler que M. Cissé fait figure de grand favori pour cette présidentielle. Il fait partie de la jeune génération en politique. Le maire de Ouéléssébougou et candidat à  la présidentielle a choisi sa ville pour son meeting de clôture. Les populations du Djitoumou lui ont promis de tout mettre en oeuvre pour le porter à  Koulouba. Le candidat du FARE-An ka wuli, l’ancien Premier Ministre Modibo Sidibé, était quant à  lui à  Sikasso. La région est réputée pour être un vivier d’électeur.

Présidentielle: fin de campagne électorale

La campagne s’est déroulée sans incident même si rares sont les candidats qui ont pu se rendre dans le nord du pays. Et pour permettre à  un maximum de Maliens d’aller retirer leur carte d’électeur, le gouvernement a décrété vendredi jour férié. Au ministère de l’administration du territoire, l’on assure que plus 85% des électeurs maliens (environ 6,9 millions d’électeurs) sont déjà  en possession de leurs cartes d’électeurs. Campagne sur la sécurité Pendant trois semaines, les prétendants au fauteuil présidentiel ont sillonné le pays pour convaincre les électeurs de leurs bonnes intentions. Une campagne sans incidents majeurs et les principaux thèmes étaient l’intégrité territoriale, la sécurité, la réconciliation et développement. A cela, il faut bien évidemment ajouter le règlement définitif de la question du nord du Mali, o๠très peu de candidats auront finalement réussi à  battre campagne. Seulement quatre d’entre eux à  savoir Ibrahim Boubacar Keita, Modibo Sidibé, Dramane Dembélé et Soumaà¯la Cissé se sont rendu notamment à  Kidal. La tenue de la présidentielle à  Kidal, a suscité des inquiétudes jusqu’à  la dernière minute, en témoigne l’enlèvement puis la libération la semaine dernière par le mouvement rebelle touareg d’agents de distribution des cartes d’électeurs. Quant au vote des Maliens réfugiés à  l’étranger, le déroulement du scrutin semble périlleux à  certains endroits. Les autorités veulent y croire Malgré ces difficultés , l’administration se veut optimiste, le scrutin aura bel et bien lieu dans cette région encore insoumise o๠l’organisation du vote ressemble à  un parcours du combattant. Ici comme pour le reste du pays, les autorités ont dû mener une véritable course contre la montre, en vue de tenir les délais. Aujourd’hui, elles assurent que les conditions sont réunies pour une bonne tenue du scrutin. A Bamako, on est convaincu que les choses ne seront pas parfaites ce dimanche, mais plus que la perfection, le souci le plus partagé ici est de trouver les moyens d’éviter au pays de sombrer dans une crise post-électorale. « Je crois que ces élections peuvent se dérouler dans un contexte et dans des conditions acceptables qui ne permettront pas une interprétation ou un dévoiement du résultat », a affirmé vendredi à  Bamako Louis Michel, chef de la mission des observateurs de l’Union européenne (UE). « Je pense vraiment que la personnalité qui émergera au cours de cette élection aura une légitimité largement suffisante » pour redresser le pays, a-t-il ajouté. La sécurité du scrutin sera assurée par quelque 6.300 soldats de la force de l’ONU, la Minusma, aidée des 3.200 soldats français encore présents au Mali, la crainte étant des attentats-suicides d’éléments jihadistes « résiduels » encore présents dans la région.

David Beckham met fin à sa carrière sportive

Après avoir gagné le titre de champion de France avec le Paris Saint Germain, David Beckham a annoncé ce jeudi 16 mai qu’il mettait un terme à  sa carrière professionnelle à  l’issue de la saison en cours. Deux matchs sont encore au programme du PSG, avec la réception de Brest samedi et un déplacement le 26 mai à  Lorient lors de la 38e et dernière journée. « Je remercie le PSG pour m’avoir donné la possibilité de continuer, mais je pense que c’est le bon moment pour finir ma carrière, en étant au plus haut niveau », a déclaré l’Anglais. L’histoire retiendra qu’il tira sa révérence en même temps que son mentor, Sir Alex Ferguson qui l’avait lancé dans le grand bain à  Manchester United. L’emblématique entraà®neur écossais vient lui aussi de prendre sa retraite. «Si on m’avait dit quand j’étais petit que j’allais jouer pour le club de mon enfance, Manchester United, et y gagner des trophées, que j’allais être le capitaine de mon équipe nationale et jouer pour elle plus de cent fois et que je ferais partie des plus grands clubs du monde, j’aurais cru à  un rêve. Mais par chance ce rêve s’est réalisé», a déclaré Beckham. Considéré comme un des meilleurs footballeurs anglais de sa génération, après une fructueuse carrière de plus de vingt ans qui a fait de lui l’une des personnalités les plus célèbres du monde du sport, Beckham reste lucide. A l’image de son ami, son idole, un certain Zidane, qui avait lui aussi su raccrocher à  temps. «Je sais que je suis prêt. C’est une décision difficile car je pense que je pourrais encore jouer au plus haut niveau, mais je me suis toujours dit secrètement que je voulais finir au sommet», a déclaré la star anglaise. Le président du PSG Nasser al-Khelaifi se dit «triste» de voir son joueur prendre sa retraite.«J’aurais aimé qu’il continue la saison prochaine avec nous cela a été un grand privilège pour moi et le PSG d’avoir été son dernier club», a confié le Qatari. Présenté sur tous les continents comme la pop-star du football, Becks a successivement porté les couleurs de Manchester United, du Real Madrid, des Los Angeles Galaxy, de l’AC Milan puis du PSG, depuis la signature le 31 janvier dernier d’un contrat de cinq mois avec le club parisien. Egalement connu pour être l’époux d’une des Spice Girls, Victoria, l’Anglais a amassé un important palmarès durant sa carrière commencée en 1992. Il comprend notamment une Ligue des champions, six titres de champion d’Angleterre, deux Coupes d’Angleterre, un titre de champion d’Espagne et deux de MLS aux Etats-Unis. Il a été sélectionné 115 fois en équipe d’Angleterre à  partir de 1996, avec laquelle il a participé à  trois Coupes du monde et marqué 17 buts en sélection. David Beckham était arrivé en janvier au PSG pour un nouveau défi de cinq mois. Il termine donc sa carrière après un titre de champion de France. Il est le joueur le plus âgé à  avoir remporté la Ligue 1 depuis 2003

La fin du monde, ce serait aujourd’hui …

La date du 21 décembre 2012 est en train de devenir un phénomène unique. L’un des plus anciens calendriers de l’histoire, le calendrier Maya tire à  sa fin ce jour. Selon leurs traditions, à  cette date, ils indiquent un changement radical et global à  l’échelle mondiale. Au solstice de l’hiver 2012, ils confirment sans équivoque la fin du monde. Et Internet, comme une caisse de résonance, a contribué à  la diffusion de cette rumeur issue d’auteurs de science-fiction et de personnes se prétendant en contact avec des extra-terrestres. Mais cela a surtout permis à  des centaines de milliers de personnes de récupérer et d’ajouter à  cette rumeur leurs propres théories, inventions, découvertes et spéculations. Ceci dit, si toutes ces personnes sont d’accord sur le « quand? » les hypothèses concernant le « comment » sont par contre nombreuses: collision avec une planète, renversement des pôles, tempête solaire, ou même bouleversement planétaire des consciences pour la branche New Age, … 2012 semble constituer une véritable surface de projection pour tous les courants de pensée alternatifs. Il existe aujourd’hui plus de 175 livres répertoriés sur Amazon.com traitant de l’apocalypse cette année. Plus cette prophétie se répand, plus les scénarios catastrophes qui l’accompagnent sont nombreux. Notamment la planète Vénus qui va transiter pour la dernière fois pendant ce siècle dans notre ciel, les nombreuses catastrophes naturelles qu’il y aura, la Terre qui est censée changer d’axe, ou encore suite à  la crise financière, l’argent n’aura plus de valeur et les échanges se feront avec des coquillages, il est préférable de faire des stocks de coquillage dès maintenant… Même si au Cameroun rares sont les personne qui croient à  cette imminente fin du monde, dans certains pays d’Afrique on y croit dur comme fer. C’’est le cas par exemple au Congo Brazzaville o๠une large partie de la population pense que les récentes catastrophes survenues à  Pointe Noire comme à  Brazzaville (Crash aérien du 30 novembre) seraient des signes annonciateurs. Pourtant, il faut préciser que la fin du monde a été prévue plusieurs fois depuis des millénaires par plusieurs prophètes, et nous sommes encore là . Donc surtout, ne paniquez pas !

La solidarité a t-elle une fin?

Des remises de dons en nature et en espèces portant notamment sur des équipements scolaires et informatiques, des médicaments, des denrées alimentaires, des tricycles à  moteur et à  pédales, des fauteuils roulants, des machines à  coudre, des vivres et des moustiquaires ont marqué la fin mois dédié à  la solidarité. Pour ce dernier jour ( 31 Octobre) du mois de la solidarité en faveur des couches les plus démunies, nombreux étaient les invités de marque à  se retrouver sur le terrain de Gangal : les autorités politico administratives, les préfets, les chefs des services centraux, les responsables de projets et autres notabilités de la Venise malienne. Dans son adresse, le Maire de la ville Oumar Papa Bathily s’est dit satisfait du choix porté sur sa ville pour l’organisation de cette cérémonie. « Grand est de posséder des biens, mais plus grand est de partager », schématise l’élu municipal, arguant que « le partage est une des valeurs les plus importantes de notre société ». Pour sa part, la marraine régionale de Mopti, Mme Bintou Sanankoua s’est réjouie de la tenue de la cérémonie de clôture du Mois à  Mopti. Elle a invité les plus hautes autorités du pays veiller sur le secteur de l’Education, gage selon lui de tout développement. Bilan Le Ministre du Développement Social, de la Solidarité et des Personnes Agées, Harouna Cissé a rendu un vibrant hommage aux généreux donateurs, dont la magnanimité, dit-il, a permis un tel rayonnement du mois, en forçant l’admiration et la sympathie des  maliens et au-delà  de des frontières. Pour lui, une première évaluation permet d’établir la valeur de l’ensemble des contributions, provenant de la société civile (fondations, ONG, sociétés privées, personnes anonymes) et de l’Etat à  environ 900 000 000 millions de F CFA dont 120 000 000 millions de F CFA au titre de l’Etat. Il a remercié tous ceux qui de près ou de loin, ont contribué à  la réussite de la présente édition, mais singulièrement les communautés des pays voisins, qui se sont jointes à  nous de cette célébration. Le Ministre Cissé a témoigné à  la Fondation pour l’Enfance sa gratitude pour son œuvre inlassable, dans la prise en charge des groupes démunis de notre population. Le premier responsable du Département a félicité les membres du Comité de Pilotage et les différentes Commissions nationales, régionales et locales pour la qualité exceptionnelle de leur travail, très souvent dans les conditions difficiles, afin de réussir la concrétisation de la solidarité, en lien avec nos valeurs séculaires. Et le Ministre Harouna Cissé de saluer l’exemplarité de l’engagement des populations de Mopti, pour avoir gagné le pari de la mobilisation sociale et consenti tant d’efforts, pour magnifier la solidarité.