Sécurité : les groupes armés de la CMA fusionnent

Le Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA), le Haut conseil pour l’unité de l’Azawad (HCUA) et le Mouvement arabe de l’Azawad, les trois groupes armés regroupés au sein de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA), viennent de fusionner en une seule entité politique et militaire.

La cérémonie de signature de la déclaration consacrant cette fusion s’est déroulée hier mercredi 8 février au stade Mano Dayak de Kidal en présence des responsables des mouvements.

Pour concrétiser cette nouvelle étape selon le directoire de la CMA, les trois mouvements ont décidé de mettre en place un comité technique chargé des modalités pratiques de la fusion, et d’organiser dans les meilleurs délais un congrès qui fixera les orientations et mettra en place les organes de la nouvelle organisation.

En attendant l’aboutissement du processus, le Bureau exécutif de la CMA continuera la gestion des affaires de la Coordination, précise la déclaration qui invite par ailleurs les autres mouvements à se joindre à l’initiative d’union.

Si cette fusion des trois mouvements de la CMA répond, selon ses initiateurs au besoin d’union face aux défis pour parvenir au bien-être socio-politique et celle de l’amélioration de la situation sécuritaire dégradante dans la zone, elle devrait également donner plus d’épaisseur à la CMA face au gouvernement dans la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation de 2015 issu du processus d’Alger.

La CMA et d’autres groupes réunis au sein du CSP ont suspendu depuis le 21 décembre 2022 leur participation au sein des mécanismes de suivi et de mise en œuvre de l’Accord jusqu’à la tenue d’une réunion avec la Médiation Internationale en terrain neutre.

Ces groupes envisagent de lancer le 20 février prochain, une grande opération de sécurisation des populations des régions du Nord.

Compagnies d’assurances : À l’heure des fusions?

Avoir un capital social au moins égal à 5 milliards de francs CFA, c’est désormais l’obligation faite aux compagnies d’assurance dont le siège se trouve sur le territoire d’un État membre de la Conférence Inter-africaine des Marchés d’Assurance (Cima). Mais, à quelques mois de l’échéance de la première étape de cette mise en œuvre, le sujet semble encore tabou pour beaucoup d’entreprises.  

Si la majorité d’entre elles ne satisfait pas encore les conditions, la réforme envisagée semble pourtant inéluctable, selon la tutelle, car destinée à créer des sociétés d’envergure, plus solvables et plus capables de faire face à la concurrence et surtout d’innover pour mettre en valeur le potentiel encore inexploité dans le domaine.

Adopté le 8 avril 2016, le règlement n°007 CIMA / PCMA / CE fait désormais obligation aux compagnies membres et aux sociétés déjà en activité, dans un délai de 3 ans, d’élever leur capital minimum à 3 milliards de francs CFA, puis, dans 5 ans, d’atteindre les 5 milliards.

Déjà fixée à 1 milliard après 2 décisions similaires antérieures, cette augmentation de capital social n’est pas la première envisagée par l’autorité supranationale. Et elle se justifie au terme de plusieurs constats, selon certains acteurs. « Pour les appels d’offre internationaux, les compagnies nationales n’étaient pas qualifiées », note M. Allaye Karembé, Commissaire contrôleur des Assurances  à la Direction nationale des assurances (DNA). Un marché fractionné, des sociétés peu solvables et proposant les mêmes produits et une matière « assurable » peu étoffée, tous ces facteurs, qui entravent l’épanouissement du marché de l’assurance dans la zone Cima, justifient pour la tutelle la prise d’une telle mesure. Elle est entrée en vigueur le 1er juin 2016 et la première date butoir est le 1er juin 2019. Mais elle semble pour le moment bien loin d’être appliquée. Dans certains pays, environ 90% des compagnies n’ont pas atteint le niveau de 1 milliard, le minimum actuellement exigé, selon les responsables de la DNA.

S’allier ou disparaître

Au Mali, la situation n’est guère plus reluisante. Sur la douzaine de compagnies recensées, seules 3 auront atteint le niveau de capital de 3 milliards avant l’échéance fatidique de 2019, selon « le contrôle sur pièce », précise les responsables de la DNA. Car il reviendra à la Cima d’effectuer « les contrôles sur le terrain », lorsqu’elle relèvera des anomalies.

Le nombre élevé de ces sociétés qui « ne font pas le poids », et dont certaines « en 10 ans d’existence n’ont pas cumulé 2 milliards de chiffre d’affaires », entraîne aussi des difficultés en termes d’organisation. En effet, pour entreprendre, il faut avoir des assises solides, expliquent les spécialistes. « C’est pourquoi certaines activités peuvent paraître périlleuses pour des petites sociétés, contrairement aux grands groupes ».

L’une des stratégies, qui est aussi l’un des objectifs de la directive de la Cima, est d’aboutir à des fusions. Outre une meilleure organisation du secteur, ces regroupements permettront d’encourager l’innovation. Toutes « les petites sociétés » vendent des produits classiques et ont peur de s’aventurer ailleurs, compte tenu de leurs moyens limités. Il s’agira donc de réduire les effectifs et de « faire place à la création de nouveaux produits, plus attrayants pour le public », ajoute M. Karembé.

Plus d’assurances obligatoires ?

Actuellement estimées à 3 au Mali, alors que l’on en compte des dizaines dans les pays plus développés, les assurances obligatoires constituent l’une des problématiques prioritaires du secteur et devraient voir leur nombre augmenter. Mais une telle décision, à l’heure actuelle, serait nettement contre productive, conviennent assureurs et autorités de régulation. Déjà, l’une d’elles n’est que partiellement appliquée. En effet, le Code Cima impose qu’aucun véhicule muni d’un moteur ne doit circuler sans assurance. Cette disposition n’est pas du tout mise en œuvre par les propriétaires de motos au Mali. Alors que, « ici, on sait que les motos sont à l’origine de 80% des accidents de la circulation, mais ne sont pas assurées. Imaginez un instant qu’aucune moto ne circule sans cela », soulignent les responsables de la DNA.

La piste de l’élargissement du champ des assurances obligatoires n’est pas pour autant abandonnée. Des réflexions sont même en cours et la question a fait l’objet de recommandations lors des États généraux du secteur, en juillet – août 2018. Et ce n’est pas la « matière assurable » qui manque, assurent les acteurs. Il est indispensable, par exemple, d’avoir aujourd’hui une assurance incendie pour les immeubles à usage d’habitation. Mais les locataires se plaignant déjà du coût de la location, les stratégies sont encore à peaufiner. Il s’agira dans tous les cas de procéder par étapes et de commencer par certaines catégories d’assurés, comme les industriels.

Sensibiliser davantage

Au Mali, le faible pouvoir d’achat a été accentué par la crise de 2012. Alors qu’il venait juste après le Burkina Faso, le pays est aujourd’hui dépassé par le Bénin et le Togo en termes de chiffre d’affaires. « Aujourd’hui encore, peu de Maliens connaissent l’importance de l’assurance », avoue M. Karembé. Et c’est pour contribuer à la promotion de ce service, car c’est aussi son rôle, que la DNA organise des sessions de formation pour les acteurs du secteur et au-delà. À ce jour, 200 auditeurs ont déjà été formés et la quatrième promotion est en cours de formation. Ils représentent des ressources humaines compétentes, désormais outillées pour expliquer ce qu’est l’assurance afin de faire adhérer le public.

L’autre axe de cette action de promotion est l’implication des autorités locales pour « parler de l’assurance ». D’autant que ce ne sont pas les potentialités qui manquent. Soulignant le paradoxe entre le « rang » du Mali au sein de l’UEMOA et le chiffre d’affaires des assurances, le Commissaire contrôleur de la DNA estime qu’il faut maintenant susciter l’intérêt de la population pour ce domaine de sécurité. Il espère en tout cas un changement de mentalités qui pourrait se matérialiser d’ici à 2019.

Impréparation des compagnies

Pendant ce temps, les compagnies semblent pour le moment observer l’évolution de la situation, dont elles sont cependant les principaux acteurs. « Un silence » qui s’expliquerait par l’impréparation et même une certaine crainte, selon certains acteurs. En effet, l’une des options les plus probantes pour pouvoir respecter la directive relative à l’augmentation du capital est la fusion. Cette pratique n’est pas très ancrée sous nos cieux et est donc peu envisagée par ces compagnies. « Les anciens promoteurs ont tendance à vouloir garder leurs sociétés en l’état » et les compagnies ont donc des « difficultés à fusionner », analyse un responsable de la DNA.

Mais cet obstacle psychologique n’est pas le seul à franchir. Si les actionnaires peuvent avoir des difficultés réelles pour mobiliser les fonds nécessaires en numéraire, comme exigé par le règlement, il ne faut pas occulter les « risques » sociaux redoutés par certains acteurs. Car ces fusions, si elles devaient avoir lieu, entraîneraient sans doute des changements auxquels les assureurs n’ont pas encore réfléchi.

Les compagnies, qui doivent produire un rapport trimestriel sur la mise en œuvre du règlement Cima, seront « très prochainement » réunies, selon les autorités de tutelle. Cette réunion, sous l’égide de la DNA, fera le point de l’évolution de la mise en œuvre et des difficultés des acteurs. Les réunions périodiques avec les Directions nationales des assurances, qui sont les relais naturels de la Cima dans les pays membres, permettront, espèrent les acteurs, de fournir des conseils et des stratégies aux compagnies qui ont des difficultés à atteindre les objectifs fixés.

Mais il reviendra in fine à la Cima de prendre les mesures nécessaires en la matière. En effet, selon son Code, les sanctions en cas de non respect d’une décision de l’organisme vont du simple blâme au retrait de l’agrément.

« Al Mourabitoune », du nouveau chez les terroristes

« Signataires par le sang », groupe terroriste de l’Algérien Mokhtar Belmokhtar, katiba rendue tristement célèbre par les attentats du site gazier In Amenas en Algérie. Mujao, né au nord-Mali, auteurs d’exactions pendant les mois d’occupation de trois régions maliennes. Ces deux mouvements terroristes ont annoncé hier 22 août qu’ils fusionnaient. Leur nouvelle organisation se nomme désormais « Al Mourabitoune », les Almoravides en français. « Les Signataires par le sang et le Mujao ont décidé de s’unir au sein d’une même Jamaa, dénommée « Al Mourabitoune », dans la perspective de réaliser l’unité des musulmans du Nil à  l’Atlantique », a indiqué la nouvelle organisation dans un communiqué diffusé par l’agence de presse mauritanienne AP. Le nouveau groupe terroriste appelle toutes les organisations islamiques à  unir leurs efforts « pour contrecarrer les forces laà¯ques qui s’érigent contre tout projet islamique ». La France est particulièrement dans le collimateur du nouveau groupe terroriste qui lui reproche son engagement aux côtés des autorités maliennes. La nouvelle « brigade » semble avoir porté allégeance à  Al Qaida dont elle s’inspire sur le plan idéologique, saluant ses leaders respectifs, Ayman Al Zawahiri et le Mollah Omar. La direction de la nouvelle organisation a été confiée à  un vétéran d’Afghanistan qui a combattu au Nord-Mali. Pour le moment son identité n’est pas encore connue. Une chose est sûre, ce ne sera pas Mokhtar Belmokhtar, terroriste le plus recherché dans le Sahel. « Le borgne » est recherché par toutes les polices du monde depuis que sa tête a été mise à  prix pour 5 millions de dollars par les Etats-Unis. C’est lui qui a créé en 2012, après avoir rompu les liens avec AQMI, les « Signataires par le sang ». Cette dernière est à  l’origine des attentats du site gazier In Amenas, en janvier 2013, dans le sud de l’Algérie, qui ont fait plusieurs dizaines de morts, dont de nombreux Occidentaux. Il est aussi à  l’origine du double attentat, en mai 2013 au Niger, sur un site d’Areva à  Arlit et une caserne militaire à  Agadez, qu’il a mené conjointement avec le Mujao. Ces attaques qui ont fait 20 morts signent le début de la coopération entre les deux groupes. Leur fusion n’est donc pas une surprise quand on sait les liens qu’entretiennent Mokhtar Belmokhtar et le chef du Mujao Oumar Ould Hamada dit « Barbe rousse », depuis 2009. Elle n’augure en tout cas rien de bon pour la zone du Sahel et particulièrement le Mali o๠le « nettoyage » des groupes islamistes n’est pas encore achevé.

Fusions en Commune I : L’Adema accueille de nouveaux adhérents

Pour la circonstance, toute la crème du parti Adema PASJ était présente. Le président Dioncounda Traoré bien sûr, mais aussi Adama Sangaré maire du district, Mme Konté Fatoumata Doumbia maire de la commune I. Les partis amis étaient aussi présents tels que l’URD, le RPM. l’Adema PASJ a donc vu grossir ses rangs à  partir de la commune I du district de Bamako oà¹, ce samedi 15 janvier 2011, des militants d’autres formations politiques et non des moindres ont débarqué avec armes et bagages. Convergence de vue Il s’agit d’abord de Kafolon Jama Jigui, un groupement politique indépendant fortement implanté en commune I précisément dans les quartiers Nafadji, Sikoroni, Boulkassoubougou et Sotuba. Ce groupement est en parfaite symbiose avec les leaders d’opinion de la commune I. Longtemps démarché par le parti Adema, Kafolo Jama Jigui vient d’accepter de se fondre dans le parti des abeilles. Selon le secrétaire général de cette formation, M’pè Diarra, l’ adhésion à  l’Adema s’explique par la qualité de la démarche que l’Adema a entrepris par l’entremise de Madame Conté Fatoumata Doumbia maire de la commune 1, du député Waly Diawara et d’Adama Sangaré maire de district de Bamako. D’autre part, les militants dissidents de Yereko représentés par Oumar Sissoko ont expliqué les raisons de leur adhésion dans la ruche. Celle-ci est due à  la convergence de vue avec le parti. Les idéaux traduits par la devise « Justice, fraternité, solidarité » correspondent à  la vision des membres de Yereko devenus depuis ce week-end des abeilles. Belle moisson pour Mme Konté Fatoumata Doumbia Prenant la parole Dioncounda Traoré, président de l’ADEMA, il dira que la notion d’ « anciens » et de « nouveaux » militants n’existe pas au sein de l’Adema. « Nous vous accueillons à  bras ouvert dans la ruche. Nous vous apportons la justice, la fraternité et la solidarité. Le parti ira de l’avant avec vous. Nous regardons ensemble dans la direction de 2012. Avec vous, nous allons gagner an 2012 » a-t-il déclaré. Ces nouveaux arrivants déclarent être des conseillers de leurs groupements. En tout cas, C’’est là  non seulement une bonne moisson que Madame Conté maire de la commune I et les siens ont réussi à  engranger, mais aussi une bouffée d’oxygène pour Dioncounda Traoré, surtout en cette veille d’élection présidentielle de 2012. C’’est après ces quelques interventions que les deux parties ont signé le protocole de fusion des arrivants dans l’ADEMA.

Fusion URD- PDR : Un nouvel élan pour Soumaila Cissé en 2012

Une leçon de réalisme politique Le PDR, Parti pour la démocratie et le renouveau (Dun Ka Fa Ton) présidé par Kalilou Samaké vient de fusionner avec l’Union pour la République et la Démocratie (URD), fondé par Soumaila Cissé et présidé par Younoussi Touré. Le protocole d’accord constatant la fusion a été signé par le président du PDR, Kalilou Samaké, et la 4è vice-présidente de l’URD, Mme Coulibaly Kadiatou Samaké. Parti moyennement représentatif, le PDR compte en son sein quelques figures emblématiques de l’ère démocratique. Le parti qui a compté jusqu’à  2 députés et 207 conseillers municipaux a connu ces derniers temps une contreperformance en ne réussissant à  faire élire aucun député et en se contentant de 107 conseillers communaux. Le président a donc appelé les militants à  faire preuve de réalisme politique. Pour Kalilou Samaké « la sagesse politique veut qu’à  un certain âge, qui refuse le mariage, risque de se retrouver seul ». Selon le président du PDR « les vulnérabilités des partis politiques les condamnent à  constituer de grands ensembles homogènes ». Désormais, c’est à  l’URD de savoir tirer profit de ces renforts. Le parti de la poignée de main renforce ainsi encore plus son emprise sur le paysage politique malien. Les présidentielles de 2012 s’annoncent serrées avec quelques formations de plus en plus fortes et qui ne cachent pas leurs ambitions. Tourner le dos à  ATT ? Certains observateurs se demandent, comme notre confrère le Zénith Balé, si le président du parti n’a pas accepté cette fusion pour mieux barrer la route aux « amis d’ATT » ? Après l’élection et la réélection de ATT, ce dernier aurait promis à  Kalilou Samaké un portefeuille ministériel ou le poste de Directeur général des impôts. l’expérience de M. Samaké dans ce dernier domaine est incontestable. Déçu par la promesse non tenue, il aurait ensuite été approché pour être un cadre du PDES (proche d’ATT). En vain. Toutes ces tentatives ayant échoué, alors que Kalilou a des ambitions, il aurait opté pour l’URD. Le PDR s’est donc trouvé un point de chute, l’URD. Lequel est aujourd’hui incontournable t. D’autres source nous sur la scène politique malienne, en tant que seconde force politique du pays. De bonnes sources nous informent que d’autres regroupements flottent dans l’air au profit de l’URD. Il s’agira alors de recevoir de nouveaux adhérents venus d’horizons divers, aussi variés que complexes, voire divergents.

Politique : La Fusion Adema-Parena aura t-elle lieu ?

Parmi eux, le parti de Tièbilé Drame, médiateur de la crise malgache est annoncé comme une nouvelle proie de l’Adema-PASJ, le parti de Dioncounda Traoré, président de l’Assemblée Nationale et cela depuis un moment. La chose fait parler. 2012, l’échéance présidentielle, la nécessité de rassembler, de fusionner Récemment, nous avons assisté à  la reconstition de la grande famille RDA. C’’est maintenant qu’une éventuelle fusion du Parena ( Tiébilen Dramé )-Adema ( le premier parti au Mali), défraie la chronique politique. Pourquoi ces fusions prématurés ? Un seul objectif : s’armer lourdement afin de remporter les élections 2012 à  tout prix. Toute chose qui leur permettra de saigner la caisse publique. Et surtout l’assurance donnée par Amadou Toumani Touré de ne plus briquer un troisième mandat. Depuis lors les mares aux diables se troublent par des fusions, l’éclatement et la disparition des micros partis au profit des grands partis (URD et Adema). Quant à  la fusion Adema Parena de nombreux problèmes expliquent sa crispation. Il s’agit de la réticence de certains barons de l’Adema, le refus du député Parena Konimba Sidibé de suivre son parti dans sa nouvelle décision et enfin le chef du parti qui lui pose sa condition. Le bélier blanc sera-t-il sacrifié Aux abeilles ? La question reste sans réponse car la fusion annoncée du Parena avec l’Adema/PASJ ne voit pas encore le jour. La dernière rencontre entre les deux délégations, présidée par le deuxième Vice- président de parti des abeilles (ADEMA), Sékou Diakité, remonte au mardi 20 avril dernier. Le bélier blanc (PARENA) a produit un document sur sa vision de cette union et les émissaires de l’ADEMA ont décidé de le revoir à  l’interne puis de faire parvenir au parti du bélier blanc leurs observations. Actuellement, il semble que les deux partis butent sur le nom de la nouvelle formation politique à  naà®tre de leur fusion. Les héritiers du président Konaré tiennent beaucoup nous a-t-on dit, au nom ADEMA, qui est porteur et symbolise la lutte contre la dictature. Le parti de Tièbilé Dramé, tout en reconnaissant cette réalité, voudrait au moins que le suffixe PASJ soit supprimé et remplacé par des sigles qui pourraient faire penser à  PARENA, pour ne pas dérouter ses militants et ses cadres. Il s’agit d’appeler ADEMA-URA au lieu de Adema PASJ. C’’est plus qu’une simple proposition, que Tièbilé exige un nouveau baptême de l’Adéma PASJ. Adéma /URA (union pour la renaissance africaine), est le nouveau nom qu’il tient à  faire porter par le parti de l’Abeille. Le comité exécutif (CE) de l’Adéma/PASJ ne semble pas prêt à  accepter cette imposition sans analyse. Accusé à  tort ou à  raison d’être allé trop vite en besogne dans le processus de fusion Parena-Adéma/PASJ, Tièbilé Dramé veut se ressaisir ou du moins trouver une formule qui puisse dissiper les discordances suscitées par l’entreprise.. A la lecture de la nouvelle condition posée par Tièbilé Dramé et qui apparaà®t désormais comme un obstacle sérieux à  la fusion des deux formations politiques, l’on pourrait, d’ores et déjà , affirmer que le bloc Adéma-Parena n’est pas pour demain.