Le Club de Paris annonce la suspension du service des dettes du Mali

Les créanciers du Club de Paris ont annoncé lundi la suspension jusqu’à la fin de l’année du remboursement des dettes du Mali et de la Dominique, dans le cadre d’un accord conclu avec le G20.

Ils deviennent ainsi les deux premiers pays à bénéficier de l’accord. Le G20 pays et le Club de Paris se sont entendus pour geler le service de la dette des 77 pays les plus pauvres du 1er mai à la fin de l’année pour les aider à faire face à la crise du coronavirus.

Les créanciers du Club de Paris promettent dans un communiqué de continuer à se coordonner étroitement avec les autres parties prenantes lors de la phase de mise en oeuvre de cette initiative, en particulier lorsqu’ils envisageront une éventuelle prolongation de la période de suspension.

Sources: Reuters – ZoneBourse

Donald Trump et Vladimir Poutine ont eu une discussion confidentielle pendant le G20

Une discussion supplémentaire entre les présidents américain et russe, lors d’un dîner du G20 début juillet, a été dévoilée par la Maison-Blanche mardi soir seulement. Dans le contexte des accusations d’ingérence russe, le fait suscite des critiques

Les présidents américain Donald Trump et russe Vladimir Poutine ont eu une discussion supplémentaire en marge du sommet du G20 en Allemagne début juillet, dont l’existence n’a été divulguée que mardi 18 juillet par la Maison-Blanche.

Après une brève interaction au début du sommet de Hambourg et une rencontre bilatérale de plus de deux heures le 7 juillet en compagnie de leur ministre respectif des Affaires étrangères, les deux présidents se sont également retrouvés à l’occasion d’un dîner lors de la dernière soirée du sommet, a indiqué à l’AFP un responsable de la Maison-Blanche. «Il y a eu un dîner purement social pour les couples au G20», a précisé cette source. «Vers la fin, le président a parlé à Poutine au dîner.»

Cette révélation a soulevé des interrogations sur la teneur de leur conversation, sur les personnes y ayant assisté et sur la raison pour laquelle son existence n’a pas été rendue publique plus tôt.

G20 : Quel bilan ?

Inscrite à l’agenda du G20 2017, l’Afrique à défaut d’un plan Marshall pour son développement, bénéficie d’un appui technique pour encourager les investissements privés. Avec en ligne de mire la réduction de la migration clandestine.

Le G20, regroupant les pays les plus industrialisés du monde et l’Union Européenne, s’est réuni à Hambourg du 06 au 08 juillet 2017. Le sommet a pris acte du retrait des Etats-Unis de l’accord de Paris sur le climat dont le caractère « irréversible » a pourtant été reconnu par les 19 autres.

Sur le commerce mondial, la rencontre s’est contenté d’un compromis difficile à mettre en œuvre entre la réaffirmation de sa volonté de lutter contre « le protectionnisme » et la reconnaissance aux pays de l’usage d’ « instruments légitimes de défense commerciale ».

Autre temps fort de ce sommet, la rencontre entre le président américain Donald Trump et son homologue Russe Vladimir Poutine qui a duré plus de deux heures. « Des échanges vigoureux » mais « une alchimie positive », a jugé le chef de la diplomatie américaine Rex Tillerson. Le président russe a de son côté estimé que les Etats Unis étaient devenus plus « pragmatique » sur le dossier syrien, ajoutant qu’il « y a une compréhension mutuelle qui fait que si on unit les efforts, nous pouvons beaucoup faire ».

Et pour la première fois, l’Afrique était inscrite à l’agenda officiel avec la volonté d’aider « les pays africains intéressés » en encourageant « le secteur privé à saisir les opportunités économiques pour une croissance durable et la création d’emplois ». Objectif affiché de cette « aide », réduire les flux migratoires en direction de l’Europe en offrant aux candidats poussés à l’exil par la pauvreté à s’établir chez eux.

Un engagement qui ne satisfait pas les ONG qui souhaitaient « un véritable engagement pour l’éducation, l’emploi et l’émancipation de la jeunesse africaine ».

Autre limite de cet appui technique à investir en Afrique, il concerne sept pays qui attirent déjà les investisseurs et qui sont loin d’être les premiers pays d’émigration.