Vers 15 jours de grève des syndicalistes bissau-guinéens

Le Syndicat national des travailleurs (UNTG) et la Confédération des syndicats indépendants (CGSI-GB), deux fédérations syndicales de la fonction publique en Guinée-Bissau, ont déposé mardi un préavis de grève de 15 jours couvrant la période du 8 au 26 juillet.Les deux centrales syndicales exigent, entre autres, le paiement des salaires des employés sous contrat et l’augmentation du salaire minimum national de 50.000 à 100.000 francs CFA.

Ces syndicalistes avaient déjà décrété huit grèves de trois jours par semaine et se préparent pour une neuvième étape de 15 jours de grève.

Face à la presse, le secrétaire général de l’UNTG, Julio Mendonça, a affirmé que les deux centrales syndicales vont lancer durant toute cette semaine une campagne de sensibilisation des travailleurs sur les nouvelles stratégies pour consolider les objectifs de la lutte syndicale en cours.

Dans le préavis de grève, l’UNTG et la CGSI-GB ont appelé les fonctionnaires et les travailleurs en général à maintenir leurs structures syndicales fermes et déterminées, car c’est le seul moyen de parvenir à la dignité et au respect du partenaire en défense de leurs intérêts légitimes.

Aristides Gomes reconduit Premier ministre de la Guinée-Bissau

Le président bissau-guinéen, José Mário Vaz a reconduit au poste de Premier ministre, Aristides Gomes, proposé par le Parti africain de l’indépendance de la Guinée et Cap Vert (PAIGC) qui a remporté les législatives du 10 mars 2019.« Le Président de la République, José Mário Vaz a nommé, ce samedi 22 juin 2019, par décret présidentiel n° 06/2019, Aristides Gomes au poste de Premier ministre, sous la désignation du Parti africain de l’indépendance de la Guinée et Cap Vert (PAIGC) », rapporte la présidence de la République dans un communiqué de presse.

M. Gomes avait fait le consensus en 2018 entre les partis politiques qui siégeaient au parlement pour diriger un gouvernement d’inclusion et veiller à la tenue des élections législatives.

Le PAIGC quia remporté les législatives du 10 mars dernier avec 47 sièges, a conclu un accord avec d’autres formations politiques pour se retrouver avec 54 députés lui permettant d’avoir la majorité absolue à l’Assemblée nationale populaire.

La semaine dernière, ce parti avait proposé la nomination de Domingos Simões Pereira au poste de Premier ministre, une proposition rejetée  par le chef de l’Etat Vaz.

« Conformément à la Constitution, le président de la République a procédé à l’audition des partis politiques siégeant au parlement. Le résultat de cette audition indique la nomination d’un candidat du PAIGC, intervenue le 21 juin 2019, en la personne de M. Aristides Gomes, membre du Comité central de ce parti », précise le décret qui nomme Aristides Gomes à la tête du gouvernement des Libérateurs pour les prochaines quatre années.

Dans sa brève déclaration aux journalistes, le Premier ministre Aristides Gomes a assuré qu’il continuera à œuvrer pour le bien-être de la Guinée-Bissau, et les membres du gouvernement seront connus dans les prochaines heures.

Guinée-Bissau : la présidentielle fixée au 24 novembre prochain (décret)

Le chef de l’Etat bissau-guinéen, José Mário Vaz, dans un décret publié mardi soir, a fixé, la date de l’élection présidentielle au 24 novembre prochain, soit un décalage de 24h par rapport à la date retenue auparavant par la Commission nationale électorale.La Commission nationale électorale, dans son calendrier remis au président de la République, avait en effet prévu l’organisation de l’élection présidentielle le 3 novembre et le deuxième tour, en cas de besoin, le 8 décembre.

La Guinée-Bissau traverse depuis plusieurs mois une crise politique du fait de la non désignation d’un Premier ministre à l’issue des élections législatives. Aucun parti n’a obtenu la majorité absolue pour hériter du poste de Premier ministre et les formations politiques n’arrivent pas à nouer les alliances nécessaires pour former un gouvernement.

Une mission de l’Union africaine (UA) est à Bissau pour examiner avec les autorités politiques bissau-guinéennes et la société civile les moyens de surmonter cette impasse.

Une mission interministérielle de la CEDEAO, dirigée par le ministre nigérian des Affaires étrangères, Geoffrey Onyeama, arrive également ce mercredi à Bissau. Elle devrait rencontrer les partis politiques et les députés en vue de résoudre le différend concernant la formation du bureau du Parlement et la nomination du premier ministre.

Guinée-Bissau : l’UA inquiète de la fin du mandat de l’ECOMIB

Le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine a exprimé sa préoccupation quant à la à la fin du mandat de la force d’interposition de la Communauté Economique des États de l’Afrique de l’Ouest) en Guinée-Bissau (ECOMIB) et a appelé à un soutien la communauté internationale.Dans un communiqué dont APA a obtenu une copie, cette instance de l’UA « note avec inquiétude la fin du mandat de l’ECOMIB le 30 septembre (prochain) et l’intention des pays de la CEDEAO à retirer leurs troupes, ce qui pourrait nuire à la sécurité dans le pays ».

Partant de cette inquiétude, l’Union africaine appelle la communauté internationale à continuer à soutenir financièrement la présence de l’ECOMIB jusqu’à ce que les forces de défense et de sécurité bissau-guinéennes soient en mesure de s’acquitter de toutes leurs responsabilités en matière de sécurité.

La force de l’ECOMIB a été autorisée le 26 avril 2012 par la CEDEAO à la suite du coup d’État survenu le 12 avril 2012. Composée d’environ 500 effectifs provenant de Côte d’Ivoire, du Nigéria, du Sénégal et du Togo, elle a pour principales tâches d’aider à la sécurisation du processus de transition politique et de contribuer au processus de RSS. L’effectif autorisé de l’ECOMIB est actuellement de 677 policiers, militaires et personnel d’appui logistique.

GBissau : l’arrivée de la mission de la Cedeao reportée à une date ultérieure

La mission interministérielle de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) qui était attendue ce samedi à Bissau pour servir de médiation dans la crise à l’Assemblée nationale, a été reportée à une date ultérieure, annonce la représentation de l’organisation sous-régionale dans un communiqué reçu à APA.L’Assemblée nationale bissau-guinéenne qui a entamé sa 10-ème législature le 18 avril dernier, peine depuis lors à mettre en place son bureau. Si le président et le premier vice-président ont été élus, il en est autrement du 2e vice-président.

En effet, le député Braima Camara, chef de file du Mouvement pour l’alternance démocratique (Madem-G15), a vu sa candidature à ce poste rejetée, d’où l’impasse que vit l’Assemblée nationale.   

Attendue ce samedi pour aider à dénouer cette crise, la mission de la Cedeao qui n’a donné aucune raison à son faux bond a tout de même promis de donner une nouvelle date pour sa venue à Bissau.  

Outre le ministre nigérian des Affaires étrangères, Geoffrey Onyeama, chef de délégation, la mission de la Cedeao devait comprendre Nabi Youssouf Kiridi Bangoura, représentant d’Alpha Condé, médiateur de la Cedeao en Guinée-Bissau, et  Jean-Claude Kassi Brou, président de la Commission de la Cedeao.  

Dans son agenda, la mission devait rencontrer le chef de l’Etat et les acteurs politiques, notamment les dirigeants des six partis qui siègent à l’Assemblée nationale. Avec pour objectif de se renseigner sur le retard pris dans la composition du bureau et d’aider à apporter la solution apte à surmonter  l’impasse dans laquelle se trouve l’Assemblée nationale.

Le président José Mario Vaz qui a reçu hier vendredi les représentants des partis siégeant à l’Assemblée nationale, en vue lui aussi d’apporter sa solution, affirme qu’il ne nommera pas un Premier ministre tant que le bureau de l’Assemblée nationale n’aura pas été formé.

GBissau : le président Vaz consulte les députés pour la nomination d’un PM

Le président de la République José Mário Vaz s’entretient, ce vendredi, avec les leaders des partis politiques présents à l’Assemblée nationale pour avoir leur soutien quant à sa décision de nommer un Premier ministre, trois mois après les élections législatives remportées par le Parti africain pour l’indépendance de la Guinée Bissau et du Cap-Vert (PAIGC).D’après la présidence de la République, José Mário Vaz recevra tour à tour les dirigeants du PAIGC, du Mouvement pour l’alternance démocratique (Madem-G15), du Parti de la Rénovation Sociale (PRS), de l’Assemblée du Peuple Uni-Parti démocratique de la Guinée-Bissau (APU-PDGB), de l’Union pour le changement (UM) et enfin du Parti de la Nouvelle Démocratie (PND).

Aussitôt après, renseigne une source proche du président bissau-guinéen, José Mário Vaz va échanger avec les membres du Conseil d’Etat sur toujours la nomination d’un Premier ministre, poste qu’il compte confier à Domingos Simões Pereira (PAIGC). Ce dernier devrait prêter serment au plus tard le 22 juin prochain.

Toutefois, José Mário Vaz a soutenu qu’il ne nommerait pas un Premier ministre tant que le bureau de l’Assemblée nationale n’aura pas été formé.

A cet effet, un groupe d’émissaires de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) dirigé par Geoffrey Onyeama, ministre nigérian des Affaires étrangères est attendu, demain samedi en Guinée-Bissau, pour aider à résoudre le différend en cours à l’Assemblée nationale.

Installée le 18 avril dernier, la 10e législature a vu l’investiture de ses députés et l’élection  du président et du premier vice-président du bureau de l’Assemblée, deux postes remportés par des membres du PAIGC élus avec plus de 90 voix.

Par contre, le vice-président n’a pas été choisi puisque la candidature de Braima Camará, chef de file du Mouvement pour l’alternance démocratique (Madem-G15), a été rejetée.

Guinée-Bissau : suspension de la 1ère session du parlement à cause de menaces

Le président de l’Assemblée nationale populaire (ANP), Cipriano Cassama, a ordonné la suspension de la première session ordinaire de la dixième législature, ouverte ce mercredi, en raison des menaces d’envahissement de la table du bureau du parlement proférées par des députés alliés au Mouvement pour l’alternance démocratique (MADEM G15) et au Parti de la Rénovation sociale (PRS).Les divergences ont commencé peu après l’annonce de l’ordre du jour par la deuxième secrétaire de l’Assemblée nationale populaire, Gabriela Fernandes.

 Entre autres, cet ordre du jour concernait le vote du projet de loi sur les officiers judiciaires, la loi organique sur les secrétaires judiciaires et les secrétaires privés du parquet, le statut rémunérateur de la police judiciaire, l’élection du 2e vice-président de l’Assemblée nationale populaire et la proposition de renouvellement du mandat du comité d’organisation de la Conférence nationale. 

 Mais de l’avis des députés de MADEM G15 et du PRS, les points inscrits là-dessus ne devraient pas être examinés à cette session.

 Ils ont déclaré que seuls les points relatifs à l’élection du deuxième vice-président de l’ANP et du premier secrétaire du bureau de l’ANP, non élus à la session précédente, devaient être programmés, sauf si les députés des deux formations politiques quittaient la salle de réunion.

 C’est ainsi que Sola Nanquilin, député du PRS, a demandé à ses camarades de parti et ceux du MADEM G15 d’envahir la table de l’ANP. Suffisant pour que le président du Parlement, Cipriano Cassama, ordonne la suspension de la session devant une confusion totale entre les députés.

 Cette première session ordinaire de la Xe législature, débutée aujourd’hui, devrait se poursuivre jusqu’au 22 juillet avec comme objectif de traiter tous les points cités plus ci-avant.

 Par ailleurs, le deuxième siège de vice-président revient au Madem G-15, deuxième force politique lors des élections législatives du 10 mars 2019, mais le parti avait de refuser de faire une autre proposition autre que son coordonnateur, Braima Camara, comme on le lui avait suggéré.

 Pour sa part, le PRS revendique le poste de premier secrétaire attribué au PAIGC du fait de l’application de la méthode Hont pour la répartition des sièges à la table.

 

 

G’Bissau : la société civile invite l’armée à bannir la violence

Le Mouvement national de la société civile pour la paix, la démocratie et le développement de la Guinée-Bissau invite les forces de défense et de sécurité à éviter les interventions « violentes» dans le règlement des litiges politiques.«L’ingérence des forces armées dans les questions politiques remet en cause leur mission non partisane et républicaine », mentionne un communiqué signé par le président dudit mouvement, Fodé Caramba Sanhã.

Ce dernier fait allusion aux déclarations publiques faites samedi dernier par les leaders de la majorité parlementaire pour demander « aux forces armées de prendre d’assaut le palais présidentiel ».

L’organisation de la société civile a également exhorté les acteurs politiques à se départir des discours incendiaires qui pourraient compromettre la paix et la tranquillité du pays.

G’Bissau : le groupe P5 exige la nomination d’un nouveau Premier ministre

Le groupe P5, regroupant l’Union Africaine, la CPLP, la CEDEAO, l’Union Européenne et les Nations Unies a, dans une déclaration rendue publique ce lundi, appelé à la nomination urgente d’un nouveau Premier ministre et à la formation d’un nouveau gouvernement.« Nous exprimons notre préoccupation collective face au fait que plus de 60 jours après les élections législatives, un nouveau Premier ministre n’a pas encore été nommé », se désolent les organisations diplomatiques, avant d’exhorter « tous les acteurs politiques à renoncer à leurs intérêts privés ou partisans et à travailler ensemble et de manière constructive pour le bien du pays ».

Considérant que les élections législatives du 10 mars dernier ont été jugées crédibles et transparentes, le P5 estime que tous les partis et acteurs politiques devraient respecter la volonté souveraine du peuple bissau-guinéen et engager un dialogue constructif afin de finaliser la constitution de l’Assemblée nationale populaire.

L’Union africaine, la CPLP, la CEDEAO, l’Union européenne et les Nations Unies ont par ailleurs réaffirmé leur volonté de continuer à accompagner les dirigeants politiques de la Guinée-Bissau dans la résolution de l’impasse actuelle.

« Nous réaffirmons également notre détermination collective à continuer d’appuyer et d’aider le nouveau gouvernement dans ses efforts visant à consolider la démocratie naissante afin de promouvoir la paix et la prospérité », conclut le P5.

PM en GBissau : Domingos Simões Pereira serait en pole-position

Le président José Mario Vaz envisagerait de nommer Domingos Simões Pereira au poste de Premier ministre de la Guinée-Bissau, a déclaré jeudi à Bissau, la présidente du Conseil des femmes facilitatrices du dialogue national.Francisca Vaz qui sortait d’une audience avec le chef de l’Etat, Francisca Vaz a souligné que ce dernier lui a donné des assurances dans ce sens, même si aucune date n’a été fixée pour la nommination de Domingos Simões Pereira.

Ce dernier est le président du Parti africain pour l’indépendance de la Guinée-Bissau et du Cap-Vert (PAIGC) qui a remporté les élections législatives du 10 mars dernier.

Francisca Vaz a souligné avoir profité de son tête-à-tête avec le chef de l’Etat pour lui faire part de son inquiétude née du retard mis dans la nomination du Premier ministre.

« A ce jour, nous n’avons pas de gouvernement. Nous sommes précisément venus demander, de nouveau, au Président de prendre une décision. En tant que premier magistrat de ce pays, il doit nommer un Premier ministre dans les meilleurs délais », a indiqué la présidente du Conseil des femmes facilitatrices du dialogue national.

Pour leur part, les jeunes du PAIGC, du Parti démocratique de la Guinée-Bissau (APU-PDGB), de l’Union pour le changement (UM) et du Parti de la nouvelle démocratie (PND) ont organisé, hier mercredi à Bissau, une manifestation afin d’exiger la nomination immédiate du Premier ministre qui doit être issu des rangs du vainqueur des dernières élections législatives.

Fustigeant « l’attitude irresponsable du président de la République », les partisans et sympathisants de ces quatre formations politiques ont affirmé que si José Mario Vaz manque à ses obligations constitutionnelles, ils poursuivront leurs manifestations.

« La situation budgétaire de la Guinée-Bissau est sous tension » (Fmi)

La situation budgétaire de la Guinée-Bissau reste sous tension en raison des dépenses plus élevées que prévu, selon les conclusions de la mission du Fonds monétaire international (Fmi) rendues publiques ce week-end.« La situation budgétaire de la Guinée-Bissau est sous tension en raison de dépenses plus élevées que prévu et par conséquent, le déficit budgétaire de l’année en cours a largement dépassé les prévisions », rapporte le Fmi.

Cette mission qui a séjournée dans le pays la semaine dernière a évalué l’état des finances publiques, discuté de l’évolution du secteur financier et évalué l’intérêt des autorités pour un nouvel accord avec le FMI.

Dans son rapport, Tubias Rasmussen, le chef de la mission a déclaré que le déficit budgétaire est également nettement supérieur à celui de la même période de 2018 car, l’année dernière, il était de 5,1% par rapport au produit intérieur brut.

Cité par le rapport, le Premier ministre bissau-guinéen, Aristides Gomes a expliqué qu’en termes de développement économique, le pays subissait encore les effets du bas prix de la campagne de l’anacarde de l’an dernier, un produit qui domine les exportations bissau-guinéennes et qui est capable « de stimuler l’économie nationale ».

« Cette situation et d’autres facteurs, dont les dépenses liées aux élections, ont augmenté les dépenses publiques », a expliqué le Pm Gomes.

La police sénégalaise saisit 72 kg de cocaïne en provenance de la Guinée-Bissau

La police sénégalaise a saisi 72 kilogrammes de cocaïne dans une cargaison provenant de la Guinée-Bissau, annonce la Police judiciaire bissau-guinéenne dans un communiqué dont APA a reçu copie vendredi.Cette saisie, dont la valeur est estimée à 3,3 milliards F CFA, a eu lieu il y a deux jours. Elle a été rendue possible par l’étroite collaboration entre les polices bissau-guinéenne et sénégalaise. Ce sont les éléments du poste des Douanes de Guénoto, dans la région de Tambacounda (à 450 km de Dakar), qui ont procédé à la saisie de la drogue convoyée par un Malien.

Le 9 mars dernier, quatre personnes ont été arrêtées à Bissau avec 789 kg de cocaïne pure en leur possession. Mais selon la police judiciaire bissau-guinéenne, « la cocaïne saisie à Guénoto n’aurait rien à voir avec celle du 9 mars. Elle appartiendrait à un autre cartel ».

Pourtant, une source émanant de la police judiciaire bissau-guinéenne soutient qu’il s’agit de la même bande de dealers.

G’Bissau : un syndicat du ministère de la Justice annonce une grève de 07 jours

Le syndicat de base du ministère de la Justice et des Droits de l’Homme a annoncé, lundi à Bissau, l’observation d’une grève de sept jours, à partir du 07 mars prochain, pour exiger, entre autres, la suspension du concours interne d’embauche et des stagiaires ainsi que l’embauche de travailleurs avec plus de 03 ans de service.Revenant sur les motifs de ce mouvement d’humeur, le porte-parole du mouvement syndicale, Nelson Tavares, a indiqué que « le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Yaya Djalo, n’était pas disposé à dialoguer avec le syndicat » d’où cette grève d’une semaine.  

« Nous demandons également le paiement de 24 mois d’arriérés de salaire aux employés embauchés, le paiement de 05 mois de participation pour augmenter le nombre d’employés affectés au centre de production Biométrique, la légalité et la transparence concernant les subventions versées à certains employés sur une base hebdomadaire, a-t-il ajouté.

Réitérant leur détermination à lutter pour atteindre leurs objectifs et « à mettre fin au manque de transparence, d’illégalité et de discrimination dans ce ministère », Nelson Tavares a exprimé sa « totale volonté » de négocier avec le gouvernement afin de trouver une solution aux problèmes qui minent ce ministère.

Guinée-Bissau : l’Assemblée nationale approuve le programme du gouvernement

L’Assemblée nationale populaire de la Guinée-Bissau a approuvé, mardi, à l’unanimité le programme du gouvernement axé sur les accords de Conakry et de Lomé, dont l’objectif principal est d’organiser des élections et de consolider les finances publiques.Après la présentation du programme par le Premier ministre, Aristides Gomes, les 89 députés présents à l’Assemblée ont voté pour.

Toutefois, la session budgétaire s’ouvre ce jeudi 21 juin 2018.

Le dernier programme gouvernemental approuvé par l’Assemblée nationale populaire de la Guinée-Bissau remonte à 2014, juste après les élections législatives remportées par le Parti africain de l’indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC), dont le gouvernement a été dirigé par Domingos Simoes Pereira.

Après la démission de Domingos Simoes Pereira et la chute de son gouvernement en 2015, le Parlement bissau-guinéen n’a pas réa-prouvé les programmes gouvernementaux et a finalement été fermé à cause des différends entre le PAIGC et le PRS, les deux plus grandes formations politiques du pays.