Economie et sport au menu des quotidiens marocains

La situation des PME, la transformation numérique et la qualification de la sélection marocaine de football pour les quarts de finale de la CAN 2021 sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.+Aujourd’hui Le Maroc+, qui s’attarde sur la situation des PME, écrit que les pouvoirs publics ont, de tout temps, multiplié les tentatives, les programmes et les dispositifs pour les aider à démarrer, à se développer, pour les préserver et parfois aussi pour les sauver, mais que toutes ces actions d’accompagnement « s’arrêtent de produire des effets une fois passés la conjoncture ou le contexte pour lesquelles elles ont été destinées ».

Le chef d’entreprise, lui, demeure confronté en permanence aux nombreux autres défis du quotidien avec pour seule préoccupation d’assurer la survie et la pérennité de son activité et des emplois, estime la publication.

Si aujourd’hui, il y a nécessité de muscler la PME marocaine, l’enjeu ne peut pas être réduit aux seuls aspects financiers, d’autant plus que les PME ont aussi et surtout besoin d’un accompagnement rapproché au quotidien, de bénéficier d’expertises, de formation, d’aide au développement de ses capacités et de ses ressources humaines, relève-t-il.

+L’Économiste+, qui revient sur la transformation numérique, écrit que certes, de nombreuses entreprises ont déjà “pris le train”, des services publics aussi, mais qu' »il y a encore de gros trous dans les chaînes ».

Le retard de digitalisation fait perdre au Maroc des points non seulement dans les classements internationaux, mais aussi en termes d’augmentation de la productivité et de la compétitivité de l’économie, relève le quotidien, qui se fait l’écho du rapport du CESE.

Dans l’administration, moins du quart des services sont complètement dématérialisés, ce qui fait perdre à chaque citoyen en moyenne annuelle 50 heures et à chaque entreprise 200 heures! estime-t-il, soulignant que “la fracture numérique est grande et coûte très cher”.

+L’Opinion+, qui revient sur la qualification des Lions de l’Atlas pour les quarts de finale de la CAN 2021, après leur victoire contre le Malawi en 8e de finale, écrit que la sélection nationale était « sur le point de battre un autre sinistre record, celui de ne pas atteindre le tour des quarts depuis 18 ans ».

En effet, depuis l’épopée de Badou Zaki et son équipe « incognito » qui a atteint la finale de la Coupe d’Afrique des Nations organisée en Tunisie, le Onze national a toujours raté le rendez-vous des quarts, souligne le journal.

Même lorsque les Lions de l’Atlas partirent favoris lors de la CAN 2019, ils furent éjectés en 8èmes de finale contre toute attente, par la modeste formation du Bénin, qui participait pour la première fois à la compétition, relève-t-il, évoquant “un épisode tragique” pour le public marocain, qui misait gros sur son équipe nationale.

Même son de cloche du côté d’Al Bayane qui titre “Le cauchemar béninois n’a pas eu lieu !”.

A la veille de ce match des huitièmes de finale de la CAN, “on craignait fort” que le “spectre du cauchemar” contre le Bénin, à la même phase de la compétition en 2019, ne se reproduise encore une fois, note-t-il.

Il importe maintenant de reconnaître qu’en dépit de cette victoire “euphorique” contre la sélection du Malawi, le jeu de l’équipe nationale “ne convainc toujours pas !”, estime-t-il, évoquant “beaucoup de déchets” aussi bien dans la ligne médiane que dans celle de l’offensive.

Le Maroc condamne toutes les formes d’ingérence iranienne dans les affaires intérieures des pays du Golfe

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, s’est entretenu, mercredi par visioconférence, avec le Secrétaire général du Conseil de coopération des États arabes du Golfe (CCG), Nayef Falah Al-Hajraf.Lors de cette entrevue, le ministre marocain a fait part des remerciements et de la considération du Maroc au CCG et aux pays frères du Golfe pour leur position solidaire et constante avec le Royaume, telle qu’exprimée dans la déclaration finale ayant sanctionné les travaux de la 42ème session du Conseil suprême du CCG, tenue le 14 décembre dernier à Ryad, et réaffirmant les positions constantes du Conseil en faveur de la marocanité du Sahara et son soutien immuable à l’intégrité territoriale du Royaume.

De son côté, le Secrétaire général du CCG a réaffirmé la position constante du Conseil en faveur de la souveraineté du Maroc sur son Sahara et de son unité territoriale, considérant qu’aucune solution à ce conflit régional artificiel n’est envisageable hors du cadre de la souveraineté du Royaume du Maroc et de son intégrité territoriale.

M. Al-Hajraf s’est également félicité des positions solidaires du Royaume avec les pays du CCG et leurs causes nationales, ainsi que du niveau distingué des relations de partenariat liant les deux parties, soulignant la ferme détermination du CCG à consolider davantage ces relations.

S’agissant du renforcement du partenariat entre les deux parties, M. Bourita a réaffirmé la disposition du Royaume à continuer à œuvrer avec le Secrétariat général du CCG et les pays du Golfe pour jeter les bases d’une nouvelle étape de coopération qualitative, visant à consacrer un cadre de partenariat renouvelé et favorable au renforcement des relations politiques, économiques, commerciales et humaines, en concrétisation de la vision de Sa Majesté le Roi Mohammed VI contenue dans le Discours Royal devant le Sommet Maroc-Pays du Golfe, tenu le 20 avril 2016 à Ryad.

Le ministre s’est félicité des dénominateurs communs et de la solidarité constante que partagent le Maroc et les pays du CCG, réitérant à ce propos la condamnation par le Royaume du Maroc, Roi, gouvernement et peuple, de la poursuite des attaques des milices houthies et des parties qui les soutiennent contre les installations civiles et économiques en Arabie Saoudite et aux Émirats arabes unis.

Il a, en outre, réitéré le rejet du Maroc et sa condamnation de toutes les formes d’ingérence iranienne flagrantes dans les affaires intérieures des pays du Golfe, particulièrement dans le Royaume frère de Bahreïn, rappelant que le Maroc, comme l’a souligné le Roi lors du Sommet Maroc-Pays du Golfe tenu le 20 avril 2016 à Ryad, « a toujours considéré que la sécurité et la stabilité des pays du Golfe sont indissociables de la sécurité du Maroc », au vu de la communauté du destin et de la convergence des points de vue sur les différentes questions d’intérêt commun.

Le communiqué précise que M. Bourita a adressé une invitation au Secrétaire général du CCG pour effectuer une visite de travail au Maroc, dont la date sera fixée ultérieurement.

CAN 2021 : Maroc-Egypte en quart de finale, un choc entre grosses cylindrées

Vainqueur aux tirs aux buts face à la Côte d’Ivoire (5-4), l’Egypte affrontera le Maroc en quart de finale dimanche 30 janvier à 17h00 au stade Ahmado Ahidjo à Yaoundé. Un remake du quart de finale 2017 au Gabon. Les Lions de l’Atlas qui se sont inclinés à l’époque sur le score de (1-0) devront prendre leur revanche et filer en demi-finale, rapporte mercredi le quotidien marocain °+Le Matin+.Au terme d’un match cadenassé où les défenseurs ont pris le meilleur sur les attaquants (0-0) à la fin du temps réglementaire et les prolongations, l’Egypte et la Côte d’Ivoire se sont départagés au terme de la loterie des tirs aux buts. Et à ce jeu, c’est l’Egypte qui a eu le dernier mot en s’imposant sur le score de (5-4). 

Le défenseur ivoirien de Manchester United Eric Bailly a raté son tir en ouvrant la porte des quarts de finale aux égyptiens qui ont transformés leurs cinq tirs.

Les Lions de l’Atlas seront donc opposés aux Pharaons dimanche prochain dans un match 100% arabe. Ce quart de finale est le remake du match entre les deux équipes au même stade de la compétition en 2017 en Egypte. Un match qui s’est soldé par la défaite des Lions de l’Atlas sur le score de (1-0), rappelle le journal.

Diplomatie, gouvernance et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi se focalisent sur nombre de sujets notamment la carte consulaire du Maroc, la gestion des déchets et la qualification du Maroc aux quarts de finale de la CAN-2021 au Cameroun.+Al Yaoum Al Maghribi+ rapporte que le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, a souligné la nécessité de revoir la carte consulaire du Royaume en vue de rapprocher les prestations de la communauté marocaine établie à l’étranger.

Le Royaume dispose à ce jour de 56 consulats, avec l’ouverture durant les trois dernières années de trois consulats à Napoli, à Murcia et à Toronto, a fait savoir Bourita dans une réponse à une question orale à la Chambre des représentants, ajoutant que l’objectif n’est pas d’ouvrir davantage de consulats, mais plutôt de revoir la carte consulaire pour accompagner les Marocains du monde.

Le ministre a, dans ce sens, évoqué l’éventualité de revoir les représentations consulaires dans la banlieue de Paris, à Galice (Espagne), au nord de l’Italie et dans les pays du Golfe et en Afrique en vue de rapprocher les consulats des Marocains résidant à l’étranger, précisant que l’amélioration de la qualité des prestations consulaires porte sur 4 axes, à savoir l’amélioration des conditions d’accueil, la digitalisation et l’amélioration du rendement consulaire, les services et les actions sociales de proximité.

+Al Ahdath Al Maghribia+ fait savoir que la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leïla Benali, a indiqué, lors de la séance des questions à la Chambre des représentants, que le volume des investissements du Maroc dans la gestion des déchets ménagers s’élevait, à fin 2021, à environ 21 milliards de dirhams, auquel le ministère a contribué à hauteur de 3 milliards de DH.

Afin de remédier aux problèmes environnementaux liés à la gestion des déchets et accompagner les collectivités locales à cet égard, un programme national de gestion des déchets ménagers a été lancé, en partenariat entre le ministère de l’Intérieur et le département du développement durable, dans le but de contribuer à l’amélioration des conditions de vie des citoyens et à la réduction des effets négatifs sur l’environnement, souligne la publication.

Côté sport, +Le Matin+ écrit qu’au lendemain de la victoire sur le Malawi (2-1) et la qualification des Lions de l’Atlas en quarts de finale de la CAN, l’optimisme est de mise au Maroc. Les supporters saluent l’esprit conquérant des joueurs qui se sont battus comme des guerriers. Cet état d’esprit qu’on n’avait pas l’habitude de voir est comme une onde positive annonciatrices de bonnes soirées. Même le sélectionneur national, Vahid Halilhodzic, est déterminé à aller jusqu’au bout du tournoi.

Il y a des signes qui ne trompent pas. Les Lions de l’Atlas ont affiché une solidarité, de la détermination, de la concentration et de l’abnégation tout au long du match face au Malawi. Menés au score dès la 7e minute, les hommes de Vahid n’ont jamais douté. Les images de Nayef Aguered encourageant ses partenaires traduit la bonne ambiance qui existe dans ce groupe, se réjouit le quotidien.

Au fil des minutes, l’équipe nationale a réussi à monter en puissance et a asphyxié son adversaire du jour. Elle a réussi à renverser le score. A une époque, cela serait impossible. Le doute et la nervosité se seraient installés chez les joueurs. Mais, c’est le contraire qui s’est produit mardi face au Malawi.

CAN-2021: le Maroc bat le Malawi et se qualifie pour les quarts de finale

La sélection marocaine de football s’est qualifiée pour les quarts de finale de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN), après sa victoire face au Malawi sur le score de 2 buts à 1 (mi-temps 1-1), mardi soir au stade Ahmadou Ahidjo à Yaoundé, en huitièmes de finale.L’équipe du Malawi a ouvert le score dès la 7e minute par Gabadinho Mhango, alors que Youssef En-Nesyri (45+2e) et Achraf Hakimi (70e) ont marqué les deux buts des Lions de l’Atlas.

En quart de finale, le Maroc retrouvera le vainqueur du huitième de finale qui opposera, mercredi, l’Egypte à la Côte d’Ivoire.

Maroc : L’exercice African Lion 2022 aura lieu du 20 juin au 1er juillet prochains

L’exercice African Lion 2022 aura lieu du 20 juin au 1er juillet prochains dans les régions d’Agadir, Tan Tan, Mahbès, Taroudant, Kénitra et Ben Guérir, a annoncé mardi un communiqué de l’état-major général des Forces Armées Royales marocaines (FAR).C’est dans ce cadre qu’une réunion de planification principale de l’exercice African Lion 2022, se déroule, du 24 au 28 janvier, avec la participation des représentants de plusieurs pays dont le Royaume du Maroc et les Etats-Unis, précise la même source.

L’objectif de cette réunion est d’arrêter les modalités d’exécution des différentes activités de l’exercice African Lion 2022 qui engloberont, en plus des formations portant sur les volets de plusieurs domaines opérationnels, les entraînements sur les opérations de lutte contre les groupes terroristes, des exercices terrestres, aéroportés, aériens, maritimes et de décontamination NRBC (nucléaire, radiologique, biologique et chimique), indique le communiqué.

L’exercice African Lion 2022 vise le développement de l’interopérabilité technique et procédurale entre les FAR et les forces des pays participants ainsi que l’entraînement sur la planification et la conduite des opérations interarmées dans un cadre multinational, conclut la même source.

Santé et législatif au menu des quotidiens marocains

La gestion de la pandémie de covid-19 et le retrait de certains projets de loi du parlement sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.+Aujourd’hui Le Maroc+ écrit qu’au Maroc, au début de la pandémie en 2020, la prise de décisions par les politiques était naturellement assujettie à l’avis des scientifiques qui étaient les seules habilités à diagnostiquer précisément la gravité d’une situation sur le plan sanitaire et à donner les recommandations y compris aux politiques.

Aujourd’hui, la vague d’Omicron étant bien installée et même sur le point de décliner après l’atteinte du pic, les décisions de fermeture, entre autres, prises par le Maroc sur avis médical « ont probablement permis d’éviter une vague qui aurait été plus violente », estime le quotidien.

Et bien que dans ses dernières recommandations, l’OMS a incité les pays à assouplir leurs dispositifs en raison du peu de danger que représente ce variant, la décision en pareilles circonstances est d’abord scientifique, avant d’être politique, pense-t-il, soulignant que “la balle est dans le camp des membres du Comité scientifique marocain”.

De son côté, +Al Bayane+ estime que le gouvernement « semble tergiverser encore » sur l’ouverture des frontières et renvoie la balle dans le camp de la commission scientifique, dont un membre vient de décliner toute responsabilité sur ce sujet en affirmant clairement que la mission du comité est strictement consultative.

La publication reproche au gouvernement un manque de « courage » et d’intensité pour rouvrir les frontières, à l’instar de nombreux pays qui ont libéré les flux aériens quoique le nombre de cas de contamination et le taux de létalité soient encore plus préoccupants.

Ces pays n’ont jamais été aventureux envers leurs populations, mais prennent toutes les dispositions nécessaires pour les protéger sur le plan purement sanitaire, tout étant également soucieux de la situation globale de leur pays respectifs en matière d’impact économique, explique-t-il.

La fermeture des frontières ne fait, en fait, que perdre les opportunités qui se présentent à nous surtout sur le plan des échanges commerciaux ou encore du secteur du tourisme et ses activités parallèles qui en pâtissent énormément, relève-t-il.

+L’Économiste+, qui aborde le débat sur le retrait par le gouvernement de certains projets de loi du parlement, indique que certes le gouvernement n’enfreint pas les règles sur le plan juridique, puisqu’il a la latitude de retirer tout projet de loi qu’il souhaite tant qu’il n’a pas encore été voté, mais sur le plan politique, « les choses vont autrement ».

En effet, et là où le bât blesse, c’est que les retraits des projets de loi ne sont accompagnés d’aucune explication, ni à l’égard de l’opposition qui est montée au créneau, ni en direction de l’opinion publique qui s’interroge sur ce qui arrive, déplore le journal

Cette absence de communication du gouvernement autour de ses actions peut lui jouer de mauvais tours et ainsi donner libre cours aux rumeurs et approximations de toutes sortes, avertit-il.

Maroc: L’ouverture des frontières demeure liée garantie des conditions nécessaires (ministre)

Le ministre marocain des Affaires étrangères a indiqué, lundi à Rabat, que l’ouverture des frontières est importante mais demeure liée à la garantie des conditions nécessaires, à même de préserver la santé des visiteurs et des citoyens marocains, affirmant que chaque pays adopte ses propres mesures selon sa situation épidémiologique. »Le but est clair, à savoir l’ouverture des frontières, mais avec la garantie des conditions pour préserver la santé aussi bien des visiteurs que des Marocains », a insisté le ministre lors de la séance consacrée aux questions orales à la Chambre des représentants.

Le ministre a fait remarquer que la question d’ouverture des frontières est actuellement en cours de discussion, relevant que « le Maroc surveille le développement de la situation épidémiologique dans les pays ayant ouvert leurs frontières et décidera de ce qui pourra être entrepris ».

En dépit de l’importance de la question de l’ouverture des frontières, il est également important de continuer à surveiller le développement de la situation pandémique, a-t-il conclu.

Maroc/Covid : La semaine dernière marque le pic des contaminations (responsable sanitaire)

Le pic des contaminations a été « très probablement » atteint la semaine du 17 au 23 janvier, a estimé, lundi, le coordonnateur du Centre national des opérations d’urgence de santé publique au ministère de la Santé et de la Protection sociale, M. Mouad Merabet.Selon le responsable sanitaire, « le pic des contaminations à priori atteint sauf surprise; Omicron est moins grave mais pas non grave ». Il a, par ailleurs, averti que ce pic sera suivi d’une augmentation de la Covidose grave et des décès malheureusement : « au moins deux semaines difficiles nous attendent en termes de cas sévères, critiques et de mortalité », a-t-il dit.

Le taux de positivité au niveau national stagne pour la deuxième semaine consécutive à 24,4%, une diminution ayant été observée dans les régions de Casablanca-Settat, Marrakech-Safi et Souss-Massa, a-t-il relevé.

Le taux de reproduction du virus est de 0,98, a-t-il fait noter, précisant que cet indicateur était supérieur à 1 depuis le 21 novembre 2021, soit 62 jours, alors que les nouveaux cas n’ont augmenté que de 7%.

Ainsi, le niveau de transmission du COVID-19 est élevé sur l’ensemble du territoire national et toutes les régions sont au « niveau rouge », selon M. Merabet, qui a relevé que la région de Casablanca-Settat passe cette semaine du niveau très élevé au niveau élevé.

Le risque d’attraper la maladie est élevé, a-t-il mis en garde, appelant tout un chacun à faire attention et à porter le masque en continu, à veiller à l’hygiène des mains, à éviter les rassemblements et à respecter la distance de sécurité avec les autres.

Economie, hydrique et sport au menu des quotidiens marocains

La problématique du retard de paiement, la réforme des retraites, la gestion des ressources en eau et le match barrage pour le Mondial Qatar-2022, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.+L’Économiste+, qui revient sur la problématique du retard de paiement, écrit que le virus des retards de paiement touche toutes les entreprises et, dans la conjoncture actuelle, contribue largement à en achever des milliers.

Il y a un projet de loi, pour que le fisc punisse par des pénalités le mauvais payeur qui se sera lui-même dénoncé dans une déclaration annuelle, mais rien pour celui qui aura subi le préjudice, relève le quotidien.

Il espère que cette loi sera “plus applicable que la précédente”, qui laissait l’obligation au fournisseur de “se faire justice lui-même” par des intérêts de retard.

Abordant la réforme des retraites, +Aujourd’hui Le Maroc+ souligne que bien que le dossier de la retraite ait par excellence le type de réformes évitées par les politiques pour leur « impopularité », le gouvernement Akhannouch « semble visiblement déterminé » à la mettre en œuvre avec “tout le courage politique” qu’elle suppose.

Malgré la « dégradation alarmante » du rapport entre le nombre de cotisants et le nombre de retraités, “peu d’actions” ont été prises pour résoudre radicalement le problème, à l’exception des réformes paramétriques, qui ne font que repousser l’échéance fatale du déficit, prévue en 2028, déplore le journal.

Cette dégradation s’est pourtant déroulée sur une longue période et au vu et au su de tous les intervenants et acteurs concernés qu’ils soient des responsables publics ou des gestionnaires de régimes, relève-t-il.

+L’Opinion+, qui aborde la gestion des ressources en eau, écrit que face aux aléas du changement climatique, à la baisse des précipitations ou encore à l’augmentation attendue des besoins nationaux en eau, une « nouvelle gestion intégrée » de l’eau a été adoptée tant au niveau des producteurs que des consommateurs.

Le Royaume devra ainsi mener bataille sur deux fronts pour s’assurer une gestion efficiente et résiliente de ses ressources hydriques, d’un côté pour éviter une pénurie dans les régions les plus exposées au stress hydrique, et, de l’autre, pour démarrer une nouvelle stratégie capable d’assurer un accès équitable à l’eau à moyen et long termes, explique la publication.

Une vision qui ne devra pas se limiter seulement aux besoins agricoles et domestiques, mais qui devra également intégrer la montée en régime programmée de l’industrie nationale dont plusieurs segments nécessitent des quantités importantes d’eau dans leurs process de production, ajoute-t-il.

Au registre sportif, +Assabah+ écrit que le Maroc connaît son adversaire pour les barrages qualificatifs en Coupe du monde 2022, qui aura lieu au Qatar. Il s’agit de la République démocratique du Congo. Une équipe qui était jusqu’ici qualifiée de petit poucet des dix nations africaines encore en lice pour la qualification au Mondial. La RDC n’est même pas qualifiée pour la Coupe d’Afrique des nations qui a lieu actuellement au Cameroun.

Et pourtant, l’heure est tout sauf à la satisfaction, tant cette équipe a souvent mis à mal les Lions de l’Atlas par le passé, rapporte le journal.

Au niveau des confrontations entre les deux nations, la différence est minime. Sur treize rencontres ayant opposé le Maroc à la RDC, le Maroc l’a emporté à quatre reprises tandis que la RDC a gagné trois matchs. Six matchs se sont en revanche terminés sur un score nul, détaillent nos confrères arabophones.

Tout le monde se souvient aussi du fameux match de 1974, qualificatif pour la Coupe du monde de la même année qui se déroulait en Allemagne. Le Zaïre avait alors battu le Maroc au match aller sur un score de trois buts à zéro lors d’une rencontre qui avait été entachée par un scandale arbitral ainsi que par des scènes antisportives, rappelle le quotidien.

Maroc/e-commerce: 20,7 millions d’opérations pour 7,7 milliards DH en 2021

Les sites marchands et sites des facturiers affiliés au Centre monétique interbancaire (CMI) au Maroc ont réalisé, durant l’année 2021, 20,7 millions d’opérations de paiement en ligne via cartes bancaires, marocaines et étrangères, pour un montant global de 7,7 milliards de dirhams (1 euro= 10,5 DH).Ainsi, l’activité ressort en progression de +45% en nombre et +28,1% en montant par rapport à l’année 2020, indique le CMI qui vient de rendre public son rapport sur l’activité monétique marocaine au titre de l’année 2021.

L’activité des paiements en ligne des cartes marocaines a progressé de +44,5% en nombre d’opérations à 19,9 millions de transactions et de +27,1% en montant à 7,3 milliards DH durant l’année écoulée, précise la même source. S’agissant de l’activité des paiements en ligne des cartes étrangères, elle a progressé de +57,7% en nombre d’opérations, passant à 794 milles transactions et de +47,4% en montant à 447,1 millions de dirhams (MDH), fait savoir le CMI, notant, dans ce sens, que l’activité reste très fortement dominée par les cartes marocaines à hauteur de 96,2% en nombre de transactions et de 94,2% en montant.

Le rapport fait, en outre, ressortir que les commerçants et eMarchands affiliés au CMI ont enregistré 111,9 millions d’opérations de paiement, par cartes bancaires marocaines et étrangères, pour un montant global de 46 milliards DH, en progression de 32,1% en nombre d’opérations et de 24,8% en montant.

En termes de volume, les paiements par cartes bancaire marocaines et étrangères se répartissent sur la grande distribution (25,2%), l’habillement (10,6%), les hôtels (7,2%), les stations (7%), les restaurants (6,2%), les meubles et articles électroménagers (5,6%), la santé (5,4%) et autres secteurs (32,6%).

Mondial-2022: Le match Maroc-RD Congo « sera du 50-50 » (coach marocain)

Le Maroc affrontera en mars prochain la République démocratique du Congo (RDC) en match barrage qualificatif pour la Coupe du Monde de football (Qatar-2022), à l’issue du tirage au sort effectué, samedi à Douala au Cameroun, en marge de la CAN-2021. Après ce tirage, le sélectionneur marocain, Vahid Halilhodžić, a affirmé que le match des Lions de l’Atlas contre la RDC « sera du 50-50 entre les deux sélections ». »On vient de connaître notre adversaire pour les barrages (du Mondial). Je peux dire que ce match, c’est du 50-50″, a-t-il dit dans une déclaration rapportée par la Fédération royale marocaine de football (FRMF).

« Le tirage aurait pu être pire, car il y a d’autres équipes très fortes », a relevé Halilhodžić, notant qu’en ce moment, il est plus préoccupé par la préparation du match contre le Malawi, comptant pour les huitièmes de finale de la 33e Coupe d’Afrique des Nations (CAN-2021).

Il a aussi fait savoir qu’il réfléchira au match barrage après la CAN, ajoutant qu' »on a le temps pour bien le préparer ».

CAN-2021: Maroc-Malawi, un match piège

La rencontre devant opposer le Maroc au Malawi, le 25 janvier 2022, pour le compte des 8èmes de finale de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN-2021) au Cameroun, n’est pas un classique de football africain, mais cette rencontre promet d’être âprement disputée.Les Lions de l’Atlas qui ont terminé leader du groupe C doivent rectifier les erreurs commises face au Gabon lors de la 3e journée du groupe C s’ils veulent se qualifier. Le Malawi ne leur fera aucun cadeau et toute erreur ou relâchement se paiera cash.

Même s’ils ont terminé en tête de leur groupe avec 7 points, le onze marocain doit faire preuve de sérieux et de rigueur face aux Flammes qui ont donné du fil à retordre au Sénégal l’obligeant à partager les points du match.

Les Marocains ne doivent pas vivre une autre fois la déception de 2019 après s’être inclinés face au Bénin aux tirs au but.

Outre la rencontre Maroc-Malawi, les huitièmes de finales de la CAN, qui débutent dimanche 23 janvier présentent quelques belles affiches entre certains gros bras du football africain.

Les regards seront rivés sur le choc Nigeria-Tunisie prévu dimanche. Les Super Aigles qui ont réussi un trois sur trois en phases de groupes devront élever encore leur niveau de jeu face à la Tunisie. Les Aigles de Carthage ont suffisamment d’arguments pour déjouer les plans du Nigeria. Certes, la sélection tunisienne est frappée de plein fouet par la Covid-19, mais elle reste toujours une sélection redoutable.

L’autre grande affiche de ce tour opposera la Côte d’Ivoire et l’Egypte. Les Eléphants, qui ont envoyé l’Algérie tenante du titre à la maison, auront en face un adversaire d’un autre calibre. Sept fois champion d’Afrique, l’Egypte sait très bien gérer ce genre de chocs.

Maroc: 8.338 nouveaux cas de Covid et 35 décès en 24H

Un total de 8.338 nouveaux cas d’infection au COVID-19 a été enregistré au cours des dernières 24 heures, a annoncé vendredi le ministère de la Santé.Ce nouveau bilan porte à 1.086.340 le nombre de contaminations dans le Royaume depuis le premier cas signalé le 2 mars et à 1.001.741 celui des personnes totalement rétablies (+5.694), soit un taux de guérison de 92,2%, a précisé le ministère dans son bulletin quotidien.

Par ailleurs, Le nombre des personnes décédées s’est élevé à 15.082 avec 35 nouveaux décès ces dernières 24 heures, a fait savoir le ministère.

Côté vaccination, le ministère relève que le nombre de primo-vaccinés a atteint 24.634.418 et celui des personnes ayant reçu 2 doses s’élève à 23.042.160 a précisé le ministère, ajoutant que les personnes ayant reçu 3 doses sont au nombre de 4.096.047.

Le bilan gouvernemental au menu des quotidiens marocains

Le bilan du gouvernement, cent jours après son investiture est le sujet principal traité par les quotidiens marocains parus ce vendredi.+Aujourd’hui le Maroc+ souligne que le gouvernement Akhannouch est un gouvernement qui agit vite, qui place l’action au centre de ses préoccupations quotidienne et qui n’hésite pas à communiquer quand il le faut mais préfère fournir plus d’efforts pour répondre aux attentes des citoyens.

Pour étayer ce constat, le quotidien cite deux exemples: le plan de relance pour le secteur du tourisme et le programme Awrach pour la création de 250.000 emplois

Concernant le tourisme, le gouvernement a mobilisé pas moins de deux milliards de dirhams en faveur des entreprises et des professionnels du secteur fortement impacté par les effets de la pandémie du coronavirus, une réponse venue en réaction aux appels lancés par les opérateurs touristiques, explique-t-il.

Le démarrage du programme Awrach, quant à lui, est « un exemple concret de la réactivité de l’exécutif », relève-t-il, précisant que pas moins de 250.000 personnes doivent bénéficier de ce programme avec un budget annuel de 2,25 milliards de dirhams.

En cent jours, le gouvernement est arrivé, certes, à mener des actions comme le plan d’urgence du tourisme ou encore Awrach, mais « qui va assurer le service après-vente? » se demande +l’Economiste+, qui estime que la communication est le « ventre mou » de l’action de l’exécutif .

Car, si le terrain de l’action publique est laissé “vacant”, ce sont les réseaux sociaux qui s’incrustent, avec leurs cortèges de funestes intox et de fake-news, note l’éditorialiste.

En fait, la communication ne se limite pas à un communiqué : lorsqu’un événement se produit, il est essentiel d’éclairer et de convaincre, préconise-t-il, soulignant que les Commissions parlementaires sont des opportunités données aux ministres pour faire valoir leurs raisonnements.

Pour +L’Opinion+, le bilan des 100 premiers jours du gouvernement “est marqué par une cohésion entre les différentes composantes de la coalition gouvernementale, à savoir le RNI, le PAM et l’Istiqlal, afin d’assurer la relève et avancer vers « l’Etat social » auquel aspirent les Marocains.

Il évoque également l’esprit d’altruisme et la solidarité entre les composantes de la majorité, comme en témoigne le soutien de plusieurs ministres à la difficile mais nécessaire réforme de l’Éducation.

La publication cite également « la volonté d’agir de l’exécutif qui a dégelé moult chantiers » ainsi que sa dimension sociale illustrée notamment par le déblocage des enveloppes budgétaires, promises lors de la campagne électorale, pour la stimulation de l’emploi, le soutien des secteurs sinistrés par la pandémie, l’accompagnement des industriels et la lutte contre le stress hydrique, entre autres.

Le Maroc préside le Conseil d’administration du Forum international des fonds souverains

Le fonds souverain marocain Ithmar Capital a été élu, à une large majorité, à la présidence du Conseil d’administration du Forum international des fonds souverains (IFSWF) lors de sa 13ème assemblée annuelle et ce, pour un mandat de 3 ans. Cette élection est une première pour un fonds souverain africain, comme l’indique un communiqué de Ithmar Capital.Lors de son mandat, Ithmar Capital compte appuyer notamment les thématiques ayant trait à l’économie verte et de manière plus générale promouvoir le rôle de l’investissement comme levier d’accélération d’un développement durable et inclusif.

Créé en 2011, Ithmar est un fonds d’investissement stratégique avec pour vocation première l’accompagnement du développement économique du Maroc. Fonds multisectoriel, Ithmar vise à promouvoir l’investissement dans tous les secteurs stratégiques nationaux en développant des projets structurants et transformationnels avec un fort impact.

Le Maroc réitère son attachement à la stabilité du Mali

Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, s’est entretenu jeudi au téléphone avec son homologue malien, Abdoulaye Diop.Les échanges entre les deux responsables ont porté sur les relations solides unissant les deux pays, qui ont connu un véritable essor lors des visites du Roi Mohammed VI à Bamako en 2013 et 2014, indique un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères.

A cette occasion, Nasser Bourita a réitéré l’attachement accordé par le Maroc à la stabilité du Mali, exprimant la confiance de Rabat dans la capacité des autorités et forces vives maliennes à prendre les mesures susceptibles de renforcer la cohésion nationale et à s’engager dans une voie durable pour la paix et la stabilité, ajoute la même source.

Rappelons que le gouvernement du colonel malien Assimi Goita, qui a pris le pouvoir lors d’un coup d’Etat en août 2020, a proposé le mois dernier une période de transition de cinq ans, arguant que l’insécurité chronique rendait impossible la tenue d’élections en toute sécurité.

Cette annonce lui a valu une série de sanctions de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). En effet, la CEDEAO avait annoncé, le 9 janvier, une série de sanctions notamment la fermeture des frontières terrestres et aériennes entre les pays membres et le Mali, la suspension de toutes les transactions commerciales, à l’exception des produits de première nécessité.

Maroc: les détails du programme « Awrach » pour créer 250.000 emplois

Les bénéficiaires du programme « Awrach », lancé la semaine dernière par le gouvernement pour créer quelque 250.000 emplois dans les chantiers publics bénéficieront d’un pack d’avantages, bien que les postes soient à titre temporaire.Le ministre de l’Intégration économique, Younes Sekkouri, qui répondait mardi à une question orale à la Chambre des Conseillers sur la politique du gouvernement en matière de mise en œuvre du programme gouvernemental de « Awrach », a souligné que les bénéficiaires des chantiers publics temporaires bénéficieront d’un revenu mensuel au moins égal au salaire minimum pendant la durée du chantier.

« Ils bénéficieront également de la couverture sociale, y compris les allocations familiales, conformément aux lois et règlement en vigueur, ainsi que d’un encadrement, dans le but de développer les compétences et aptitudes, outre l’obtention, au terme du chantier, d’un document de l’employeur afin d’augmenter les chances d’intégration ultérieure dans des activités économiques similaires », a-t-il expliqué.

Le premier volet principal concerne les chantiers publics temporaires dédiés à environ 80% du total des bénéficiaires dudit programme, a précisé Sekkouri.

Ce volet sera supervisé par le secteur des associations et des coopératives, dans le cadre d’un partenariat avec les conseils provinciaux et d’un comité provincial incluant les départements ministériels qui seront chargés d’orienter ces mêmes chantiers.

Par ailleurs, le ministre a relevé que la gestion de ces multiples chantiers se fera à travers un partenariat avec un secteur associatif qualifié qui répond à des critères bien précis à même d’assurer la transparence, notant, à cet égard, que l’employeur sera l’association ou la coopérative.

Il a, en outre, fait savoir que « Awrach », auquel le gouvernement a consacré une enveloppe budgétaire de 213 millions d’euros (2,25 milliards de dirhams) au titre de l’année 2022, concernera 10 provinces dans sa première phase, avant sa généralisation progressive dans toutes les provinces du Royaume.

Quant au second volet, a poursuivi Sekkouri, il concerne l’appui à l’inclusion durable et s’adresse à près de 20% des bénéficiaires du programme.

Dans ce cadre, chaque entreprise ou association auto-créée qui sera sélectionnée par le comité régional, sera accompagnée pendant une durée de 18 mois à travers une subvention incitative pour stimuler l’emploi, a-t-il indiqué.

Rappelons-le, le programme « Awrach » bénéficiera à près de 250 mille personnes durant sa période d’exécution entre 2022 et 2023 et ce, dans le cadre de contrats « Awrach » qui seront signés par des associations de la société civile, des coopératives et des entreprises, à travers des candidatures et contrats de travail, en particulier au profit des personnes ayant perdu leur emploi suite à la crise sanitaire liée au covid-19 et celles en difficulté d’accéder au marché du travail, sans conditions d’éligibilité.

Transfert de bitcoin: Sept personnes arrêtées au Maroc

Les services sécuritaires marocains ont interpellé, mardi, sept individus, dont un agent de sécurité de la préfecture de police de Casablanca et une personne recherchée au niveau national, pour implication présumée dans un réseau criminel impliqué dans l’enlèvement, la séquestration et l’usurpation d’identité réglementée par la loi à des fins d’extorsion.Selon l’enquête préliminaire, cinq suspects avaient leurré la victime qui s’active dans le change illégal de devises, suite à la conclusion d’un accord fictif pour transférer des devises numériques  » Bitcoin « , avant de se faire passer pour des policiers et de l’interpeller dans la périphérie de Casablanca pour extorsion, indique la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) dans un communiqué.

Les inspections menées dans le cadre de cette affaire, notamment au domicile de la victime présumée, ont abouti à la saisie d’une importante somme d’argent, environ un milliard et 148 millions de centimes de la monnaie nationale, tandis que l’inspection des domiciles des prévenus a permis la saisie de téléphones portables, d’une moto et de quatre voitures, dont l’une contenait deux armes blanches et une boîte à gants soupçonnés d’être utilisés à des fins criminelles, ajoute la même source.

L’impact de la pandémie sur le tourisme au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi se focalisent sur les répercussions de la crise sanitaire sur le secteur touristique.+Al Bayane+, qui s’attarde sur l’impact de la fermeture des frontières sur la vie quotidienne des Marocains, écrit que le Maroc a, certes, privilégié une « approche hautement citoyenne » par la fermeture des frontières, mais la pandémie est déjà dans nos murs, d’autant plus qu’Omicron est produit dans le pays et non importé d’ailleurs.

« Pourquoi alors, continuer à cadenasser toutes les issues en assénant des coups durs à l’économie de la nation ? » se demande la publication, soulignant que beaucoup de domaines de la vie au quotidien s’activent avec les flux étrangers, tels le tourisme, le transport, la restauration à vocation touristique, l’artisanat, entre autres.

Des centaines de milliers de familles « endurent le calvaire » par ces fermetures, déplore-t-il, estimant judicieux d’ouvrir les frontières aériennes pour permettre le redressement de l’économie, tout en demeurant attaché aux mesures préventives.

Même son de cloche chez +l’Économiste+, qui écrit que les autorités ont brandi la carte de la préservation des acquis après l’apparition d’Omicron en Afrique du Sud, mais la nouvelle souche a été générée dans le pays et circule activement, ce qui conduit à se demander si l’interdiction de l’accès des touristes et des Marocains, MRE ou pas, bloqués à l’étranger a encore un sens.

Il apparaît vital que le Maroc revienne rapidement sur sa décision de fermeture des frontières, car, plus le temps passe, plus les secteurs impactés ne pourront plus se relever, relève-t-il, craignant que l’entêtement sur certaines décisions risque de porter un coup fatal à l’image du Maroc, à sa crédibilité auprès des compagnies aériennes et des tour-opérateurs internationaux.

+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que le plan d’urgence que vient de lancer le gouvernement pour le tourisme s’imposait au vu de l’état de détresse du secteur qui, avec le transport aérien, fait partie des activités qui ont été les plus violemment impactées par la pandémie.

Les experts et opérateurs du secteur à travers le monde prévoyant que l’activité touristique de l’après-crise aura changé de visage, les opérateurs touristiques marocains seront donc confrontés à « une nouvelle réalité, un marché avec de nouvelles spécificités et règles du jeu », souligne le quotidien.

Certes, la ministre de tutelle avait signifié, il y a quelques jours, qu’une stratégie de refonte et de repositionnement de la destination Maroc était en cours de préparation, mais il faut espérer surtout que les opérateurs ont pu mettre à profit les presque deux années de quasi- inactivité pour faire un travail d’introspection en profondeur sur leur métier, leurs pratiques, leur vision, note-t-il.

Le Maroc et le Gabon se neutralisent et se qualifient pour les 8èmes de finale

Le Maroc et le Gabon ont fait match nul (2-2) mardi à Yaoundé (Cameroun) lors de la 3e journée de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN-2021) de football. Les deux équipes assurent ainsi leur place en huitièmes de finale et le Maroc conserve sa première place dans le groupe C.Les Panthères ont ouvert la marque grâce à un but signé Jim Allevinah (22e), alors que les Lions de l’Atlas ont égalisé suite à un penalty provoqué et transformé par Sofiane Boufal (74e). A la 81e minute, Aaron Boupendza a redonné l’avantage aux Gabonais. Trois minutes plus tard, Achraf Hakimi a remis les pendules à l’heure d’un superbe coup franc.

Au terme de cette journée, le Maroc termine premier de ce groupe avec 7 points, devançant son adversaire du jour (5 pts). Le Maroc et le Gabon sont qualifiés pour les huitièmes de finale.

Dans l’autre match de ce groupe, les Iles Comores (3e/3 pts) ont réalisé leur première victoire en phase finale de la CAN aux dépens du Ghana (3-2). Les Black Stars ferment la marche de ce groupe (1 pt) et quittent le tournoi.

Economie et santé au menu des quotidiens marocains

Les enjeux du lancement de l’initiative « Morocco Tech », les cotisations des médecins libéraux à l’AMO et le nouveau modèle de développement sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.+L’Opinion+, qui s’attarde sur les enjeux du lancement de l’initiative de Morocco Tech, souligne qu’il s’agit d’une nouvelle marque nationale chargée de la promotion de la production digitale nationale et qui a pour ambition d’enclencher une dynamique transversale qui bénéficiera à l’ensemble des écosystèmes.

Cette marque se veut comme le « terreau » qui devrait « favoriser l’éclosion d’un écosystème digital en bonne et due forme », capable de séduire les compétences marocaines, très sollicitées sur le marché international, et dont quelque 600 profils n’hésitent pas à migrer vers d’autres cieux pour atteindre leur plein potentiel, juge l’éditorialiste.

Une mission qui s’annonce d’ores et déjà « ardue », vu la « faiblesse » des infrastructures digitales au Maroc, malgré le petit boost insufflé par la pandémie, fait-il remarquer, estimant que le label est ainsi condamné à mettre en place une réflexion pour juguler ce mouvement de migration de niche, aux impacts notables sur le développement du secteur, constate-t-il.

+Aujourd’hui le Maroc+, qui s’attarde sur les cotisations des médecins libéraux à l’AMO, écrit que le revenu forfaitaire pour servir de base au calcul des cotisations a été arrêté à l’équivalent de 4 fois le smig pour un médecin généraliste, soit environ 8.000 DH par mois, et 5,5 fois le smig pour un spécialiste, soit environ 15.000 DH par mois.

Les médecins libéraux soutiennent que les niveaux de cotisations et de revenus estimés vont les pénaliser, car inéquitables en comparaison avec d’autres professions libérales, constate le journal.

Or, pour ce qui est de l’iniquité, il s’agit là d’une donnée naturelle incontournable inhérente au principe de la solidarité qui est l’essence même de tout régime de couverture maladie et de retraites, relève-t-il, soulignant que les filets sociaux sont par définition basés sur la solidarité entre générations et entre classes de revenus.

Il se trouve en plus que les médecins, étant donné la noblesse de leur profession, sont les mieux placés pour être aux premières lignes d’une cause éminemment humaine et sociale telle que la solidarité, ajoute-t-il.

Sur un autre registre, +L’Economiste+ écrit qu’à l’heure où le pays met en branle une dynamique inédite qui nécessite l’implication, l’engagement et la vivacité de tous, « certaines situations nous renvoient hélas à nos véritables limites », dénonçant « l’irresponsabilité et du travail mal fait ou jamais achevé ».

Certes, le nouveau modèle de développement insiste sur une réorganisation innovante mettant le citoyen au centre des politiques publiques et permettant une desserte des services publics, et fait également mention d’approches de planification urbaine centrées sur la qualité du cadre de vie et sur la mixité sociale et fonctionnelle, mais pour parvenir à cette harmonie, il faudra éduquer, inculquer la beauté des choses, la fierté du travail bien fait ou encore le sens du devoir, à chacun des individus, préconise-t-il.

Maroc : le ministère de l’Economie et des Finances obtient la certification « Tier III Design »

Le ministère marocain de l’Economie et des Finance a obtenu, fin 2021, la certification « Tier III Design », une distinction remise par le prestigieux organisme « Uptime Institute » afin de s’assurer de la parfaite résilience de ses installations techniques.La norme Tier d’Uptime Institute est la norme mondialement reconnue pour la fiabilité et les performances globales des Datacenters avec plus de 2500 certifications de niveau délivrées dans plus de 110 pays.

« Face au développement considérable de ses systèmes d’information et au besoin de garantir leur continuité de services et d’améliorer la qualité de prestations rendues à ces différents partenaires et usagers, le ministère de l’Economie et des Finances a été l’une des premières administrations à mettre en place, en 2012, un Datacenter à la pointe de la technologie pour héberger ses propres infrastructures informatiques », indique mardi un communiqué du ministère parvenu à APA.

Dans ce cadre, ce Datacenter a été conçu selon les normes internationales les plus exigeantes avec une architecture qui permet d’assurer une haute disponibilité de l’infrastructure informatique du ministère, précise-t-on.

Pour rappel, Uptime Institute est la référence internationale en matière de certification des DataCenters. Ses standards et normes ont été utilisés dans la conception, la construction et l’exploitation de milliers de Datacenters à travers le monde.

Attaque contre le territoire des Emirats : Le Roi Mohammed VI condamne vigoureusement cet acte abject

Le Roi Mohammed VI s’est entretenu, lundi au téléphone avec Cheikh Mohamed Ben Zayed Al Nahyane, Prince Héritier d’Abu Dhabi et vice-commandant suprême des Forces Armées émiraties, suite de l’attaque ignoble perpétrée par les houthis contre le territoire des Emirats Arabes Unis.Lors de cet entretien, le Souverain marocain a condamné « vigoureusement » l’attaque ignoble perpétrée par la milice houthie et ses soutiens contre le territoire des Emirats Arabes Unis, indique un communiqué du Cabinet royal.

Le Souverain a présenté, à cette occasion, ses sincères condoléances aux autorités et au peuple émiratis pour les pertes humaines, et ses souhaits de prompt rétablissement aux blessés, ajoute la même source.

Il a réitéré l’appui ferme du Maroc à « toutes les mesures prises par les Emirats Arabes Unis pour défendre leur territoire et la quiétude de leur population face aux attaques ignobles de la milice houthie et ses soutiens ».

« Dans le cadre de la tradition de solidarité constante et agissante entre les deux pays frères, Sa Majesté le Roi Mohammed VI a assuré SA Cheikh Mohamed Ben Zayed Al Nahyane que le Royaume se tiendra toujours aux côtés des Emirats Arabes Unis et apportera toutes les formes de soutien à ce pays frère pour la défense de sa sécurité nationale et la protection de ses citoyens », conclut le communiqué.

Menu diversifié à la Une des quotidiens marocains

La lutte contre la contrebande, la gestion de l’épidémie de coronavirus et le meurtre et tentative de meurtre de deux ressortissantes étrangères à Tiznit et Agadir sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.+L’Economiste+, qui aborde la lutte contre la contrebande, écrit que la fermeture des frontières a induit un environnement plus propice à une concurrence loyale, de telle sorte que des ex contrebandiers payent même les droits et taxes, mais la guerre n’est pas pour autant gagnée face à un phénomène qui se compte à coup de milliards de dirhams.

La lutte contre la contrebande doit être « globale » et « collective », étant donné que ce phénomène n’est pas seulement une affaire de contrôles douaniers, mais « pose aussi la question cruciale de la qualité et des normes des produits fabriqués localement », fait remarquer le journal.

Convaincre d’acheter « made in Morocco », c’est offrir des produits bien faits, certifiés, normalisés, variés, à prix abordables, relève-t-il, notant que la grande bataille à remporter c’est de faire preuve d’« un savoir-faire compétitif, offensif, capable d’aller conquérir des parts de marché, à l’export notamment ».

+Aujourd’hui le Maroc+, qui revient sur la gestion de l’épidémie de coronavirus, écrit que le pic de la vague Omicron devrait être atteint cette semaine à en croire les premières projections du Comité scientifique et du ministère de la santé, précisant que la courbe épidémiologique devrait s’inverser dans quelques jours pour entamer sa phase descendante.

Depuis le début de cette pandémie, le Maroc, comme d’autres pays, a testé ses défenses, s’est ingénié à trouver des réponses et, in fine, a pu construire un dispositif de riposte globalement résilient, constate la publication.

Le retour à la vie normale et l’accalmie seront une étape de reconstruction de l’économie, certes, mais devront aussi être mis à profit pour améliorer le système et être encore et parfaitement prêt à affronter une autre crise sanitaire majeure, note-t-il.

+Assabah+, qui cite plusieurs spécialistes, relève que l’entrée des touristes et des MRE au Maroc dans les conditions sanitaires d’usage ne risque pas de rendre la situation épidémiologique beaucoup plus grave qu’elle ne l’est déjà.

Manifestement, l’interdiction aux étrangers d’entrer au Maroc n’a plus de sens. Et a fortiori quand il s’agit de Marocains encore bloqués à l’étranger ou des MRE qui s’impatientent de rentrer chez eux. En tout cas, c’est l’avis du professeur Azeddine Ibrahimi, cité par le quotidien.

Selon ce spécialiste, maintenant que l’évolution de l’épidémie et de sa troisième vague qui frappe le Maroc est au stade que l’on sait, il serait opportun de rouvrir les frontières, tout en maintenant, bien sûr, les dispositions de sécurité déjà en vigueur avant leur fermeture.

Pour le directeur du Laboratoire de biotechnologie de la Faculté de médecine de Rabat et du centre MedBiotech, il serait temps de rouvrir les frontières tout en maintenant les mesures de préventions dans les aéroports et autres points frontières, dans le cadre de la politique préventive et anticipative suivie par le Maroc depuis le début de cette épidémie. Laquelle politique, explique le journal, priorise certes la préservation de la santé publique, mais avec le moins de dégâts possible sur le plan économique, social, éducatif et psychologique. Or, la fermeture totale et prolongée présente justement un coût très élevé, observe ce spécialiste.

+L’Opinion+, qui revient sur le meurtre et tentative de meurtre de deux ressortissantes étrangères à Tiznit et Agadir, écrit qu’en cette période sinistrée où les opérateurs touristiques nationaux appellent de tous leurs voeux à une réouverture urgente de l’espace aérien, un tel événement « ne peut être que de mauvais augure ».

Le quotidien souligne que l’enquête policière est en cours et que les premières constatations penchent plus vers la thèse d’un acte irréfléchi commis par un forcené.

Economie, politique et diplomatie au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

Le lancement de la marque « MoroccoTech », la question de l’intégrité territoriale, l’action du gouvernement, la problématique de l’inflation et les relations Maroc-Maurice, sont les principaux sujets traités par les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi.+Le Matin+ rapporte que la ministre chargée de la Transition Numérique et de la Réforme de l’Administration, Ghita Mezzour, a annoncé le lancement de l’initiative « MoroccoTech », la marque nationale de promotion du secteur digital marocain.

« MoroccoTech » a pour ambition, d’une part de positionner le Maroc comme destination numérique de choix à l’international, d’autre part, de créer une dynamique globale qui profitera à l’ensemble des écosystèmes marocains dans leur transformation numérique. Cette initiative issue d’une démarche partenariale « public-privé », est la déclinaison d’un mouvement mobilisateur et fédérateur des différents acteurs de l’écosystème digital marocain.

+Challenge+, qui revient sur la question de l’intégrité territoriale, écrit que le Maroc, grâce à sa patience, a engrangé des points décisifs dans le processus onusien, qui écarte définitivement l’option séparatiste et le répète depuis plusieurs années.

A contrario, il soutient la proposition marocaine d’autonomie, qu’il juge crédible et apte à servir de base de négociations, relève l’éditorialiste.

La reconnaissance américaine de la souveraineté marocaine, irréversible, est décisive, estime-t-il, faisant remarquer que quelles que soient les alternances à Washington, « on imagine mal les USA laisser passer un texte défavorable au Maroc, au Conseil de Sécurité ».

+La Vie Eco+, qui aborde l’action du gouvernement, souligne que l’exécutif n’a pas tardé à passer à l’acte pour le très attendu programme « Awrach », destiné à créer des emplois en urgence pour les catégories prioritaires, surtout celles qui ont été les plus impactées par la crise sanitaire.

Quand bien même il s’agirait d’emplois temporaires, ce dispositif permettra d’apporter une précieuse bouffée d’oxygène à quelque 250.000 familles qui n’ont plus de sources de revenus, relève l’hebdomadaire.

Mais ce n’est pas tout, car le gouvernement veut apparemment faire d’Awrach un dispositif tremplin en le mettant à profit pour de l’apprentissage, puisque six mois d’accompagnement seront assurés aux bénéficiaires pour leur donner des outils dans des métiers et des domaines comme les services aux familles et aux individus, ajoute-t-il.

Bien au-delà de sa fonction de dispositif d’urgence, s’il doit aider des milliers de jeunes chômeurs à s’insérer durablement dans la vie active en les faisant passer du statut de personnes en marge de la société à celui d’acteurs très utiles à la communauté, estime-t-il.

+Finances News Hebdo+, qui s’attarde sur la problématique de l’inflation, écrit que le pouvoir d’achat des Marocains « s’érode sensiblement » dans un contexte marqué notamment par une hausse quasi généralisée des prix.

Quoique le gouvernement ait alloué 16 milliards de DH pour soutenir le pouvoir d’achat, le ressenti des ménages est autre, d’autant que ce montant est uniquement destiné à garantir la stabilité des produits subventionnés alors que le panier de la ménagère le plus élémentaire compte au moins une quarantaine de produits de large consommation, fait savoir la publication.

Néanmoins, cette hausse des prix s’explique par la flambée des prix des produits alimentaires et produits énergétiques dans le monde, dans un contexte marqué par une poussée de la reprise économique qui a entraîné de fortes distorsions entre l’offre et la demande, explique-t-il, notant que ce phénomène est mondial.

+Assahra Al Maghribia+ fait savoir que le Maroc et la République de Maurice ont convenu d’initier une nouvelle dynamique de coopération sectorielle en invitant les ministres des deux pays à interagir en vue d’évaluer la mise en œuvre des accords précédemment signés et d’identifier conjointement les actions et projets à entreprendre dans les secteurs clé, tels que la santé, les énergies renouvelables et les technologies de l’information.

Cette volonté a été exprimée lors d’un entretien, vendredi par visioconférence, entre le ministre marocain des Affaires Étrangères, Nasser Bourita, et son homologue mauricien, Alan Ganoo. Les deux ministres se sont réjouis des relations d’amitié existant entre les deux pays, soulignant leur volonté partagée de procéder à une dynamisation de la coopération bilatérale.

Le Maroc et Burkina Faso déterminés à renforcer davantage leur coopération multidimensionnelle

Le ministre marocain des Affaires étrangères, a eu, vendredi, un entretien téléphonique avec la ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et des Burkinabè de l’extérieur, Mme Hadizatou Rosine Sori-Coulibaly.Au cours de cet entretien, les deux ministres se sont félicités de l’excellence des liens de fraternité, de solidarité et de coopération entre le Maroc et le Burkina Faso et qui se sont consolidés conformément aux Hautes Orientations du Roi Mohammed VI et du président burkinabè Roch Marc Christian Kaboré.

A cette occasion, les deux ministres ont renouvelé la ferme détermination commune à renforcer davantage les liens d’amitié et de coopération multidimensionnelle dans divers secteurs d’intérêt commun sur les plans bilatéral, régional et international.

Ils ont également convenu d’étendre leur collaboration à de nouveaux domaines de coopération, notamment les volets économique, scientifique, technique et culturel, ainsi qu’en matière de sécurité, de défense et de lutte contre le terrorisme et le radicalisme, pour le bénéfice mutuel des deux pays.

Santé et économie au menu des quotidiens marocains

Le secteur de la santé au Maroc et les enjeux de la reprise d’activité de la raffinerie de la Samir sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.+L’Opinion+, qui s’attarde sur le secteur de la santé au Maroc, notamment la problématique du manque de personnel médical, écrit que pour combler le déficit actuel en médecins et infirmiers dans les hôpitaux, il faudrait une trentaine d’années à raison de 1.200 médecins formés dans les Facultés de médecine du Royaume.

Plusieurs raisons sont à l’origine de cette situation, dont la migration des médecins vers l’étranger, estime le journal, soulignant la nécessité d' »inverser la courbe de la fuite des cerveaux » en ouvrant le secteur de la santé à l’investissement et aux praticiens étrangers.

Mais, ce schéma de l’ouverture sur l’investissement étranger et les compétences extérieures est un « schéma d’appoint », car il ne peut se substituer à l’hôpital public, aux centres de santé de proximité, des villes, villages et autres hameaux éloignés, fait-il remarquer.

C’est pourquoi l’amélioration des salaires et des conditions de travail dans le secteur de la Santé s’avère en réalité la seule solution « viable » et « pérenne » afin de lutter contre la fuite économique des cerveaux, sans oublier la formation, l’environnement matériel à mettre en place par la construction d’hôpitaux et les équipements nécessaires à la pratique médicale, relève-t-il.

+Al Bayane+, qui revient sur les enjeux de la reprise d’activité de la Samir, écrit que l’arrêt d’activité, depuis 2015, de cette entreprise marocaine spécialisée dans le raffinage des produits pétroliers a provoqué de multiples dommages à plusieurs niveaux, notamment sur les plans de sécurité énergétique du Royaume et de la rentabilité de cette entité névralgique de l’économie nationale.

Le gel de l’activité de cette raffinerie a causé la flambée du coût des hydrocarbures sur le marché intérieur, participé à la dégradation de la cadence économique et commerciale et affecté aussi bien les conditions des salariés que les petites entreprises de sous-traitance, constate le quotidien.

Face à cette situation déplorable, il serait inadmissible que le nouveau gouvernement « se calque sur la posture de son prédécesseur », souligne-t-il, estimant capital de se pencher pour de bon sur ce dossier qui revêt une « priorité sans précédent », puisqu’il est question de recouvrer le rôle capital de la compagnie en termes de rééquilibrage et de recadrage de la politique énergétique nationale.

Covid-19 en Afrique : Omicron a atteint son pic (OMS)

Le nombre de cas hebdomadaires s’est stabilisé au cours de la semaine se terminant le 9 janvier, comparé à la semaine précédente selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS).Après une hausse de six semaines, la quatrième vague de la pandémie alimentée principalement par le variant Omicron s’est stabilisée. C’est l’augmentation la plus brève jusqu’à présent sur le continent, où un total de 10,2 millions de cas cumulés de Covid-19 avait été recensé à la date du 11 janvier dernier, a indiqué l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

L’Afrique australe, qui a connu une forte augmentation du nombre d’infections pendant la vague pandémique, a enregistré une baisse de 14 % des infections au cours de la semaine écoulée. En Afrique du Sud, où le variant Omicron a été répertorié pour la première fois, le nombre d’infections hebdomadaires a diminué de 9 %, soutient l’OMS.

Selon cette dernière, l’incidence de la pandémie est aussi en baisse en Afrique de l’Est et en Afrique centrale. Cependant, note-t-elle, l’Afrique du Nord et l’Afrique de l’Ouest connaissent une augmentation du nombre de cas, l’Afrique du Nord ayant enregistré une hausse de 121 % la semaine dernière par rapport à la semaine qui l’a précédée.

Par ailleurs, ajoute l’organisme onusien, sur l’ensemble du continent, le nombre de décès a augmenté de 64 % au cours de la semaine qui s’est achevée le 9 janvier par rapport à la semaine précédente, principalement à cause des infections chez les personnes à haut risque.

La quatrième vague est toutefois moins meurtrière que les vagues précédentes. Le nombre d’hospitalisations est resté faible. En Afrique du Sud par exemple, environ 9 % des plus de 5600 lits en unités de soins intensifs du pays sont occupés par des patients atteints de la pandémie.

D’après l’OMS, le variant Omicron, qui se propage rapidement, est devenu prédominant dans les pays qui connaissent une recrudescence des cas. Alors qu’il a fallu environ quatre semaines au variant Delta pour surclasser le variant Bêta auparavant dominant, le variant Omicron a surclassé son prédécesseur en seulement deux semaines dans les pays africains les plus touchés.

« Les premières indications montrent que la quatrième vague en Afrique a été abrupte et brève, mais non moins déstabilisante. La mesure essentielle de riposte à la pandémie dont l’Afrique a grand besoin reste la même, à savoir une augmentation rapide et conséquente du nombre de personnes vaccinées contre la COVID-19. La prochaine vague pourrait être moins indulgente », a déclaré la Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, Dr Matshidiso Moeti. Elle s’exprimait au cours d’une conférence de presse virtuelle organisée ce jeudi.

Le nombre de tests, qui sont essentiels à la détection et à la surveillance de la COVID-19 – dont la surveillance génomique, a connu une légère augmentation de 1,6 % au cours de la semaine écoulée avec plus de 90 millions de tests – principalement des tests d’amplification en chaîne par polymérase (PCR) – réalisés sur le continent. Au cours de la semaine dernière, 23 pays ont enregistré un taux de positivité élevé, supérieur à 10 %.

Partout en Afrique, l’OMS dit apporter son appui aux pays pour renforcer le séquençage génomique par des formations dans des domaines essentiels tels que la bio-informatique et la manipulation des échantillons. L’Organisation contribue également à l’achat et à la livraison d’équipements et de matériel de laboratoire essentiels aux pays.

À ce jour, 30 pays africains – et au moins 142 pays dans le monde – ont détecté le variant Omicron. Le variant Delta a été signalé dans 42 pays d’Afrique. En Afrique de l’Ouest, où l’incidence du coronavirus est en augmentation, le nombre de séquences d’Omicron réalisées par des pays comme Cabo Verde, le Ghana, le Nigéria et le Sénégal est en hausse. À Cabo Verde et au Nigéria, Omicron est désormais le variant dominant.

Même si le continent semble résister à la dernière vague pandémique, le taux de vaccination reste faible. Environ 10 % seulement de la population africaine est entièrement vaccinée. L’approvisionnement en vaccins s’est récemment amélioré sur le continent et l’OMS affirme renforcer son appui aux pays pour qu’ils puissent distribuer efficacement les doses à l’ensemble de leur population.

« Cette année devrait marquer un tournant dans la campagne de vaccination contre la Covid-19 en Afrique. Dans la mesure où une grande partie de la population n’est toujours pas vaccinée, nos chances de limiter l’émergence et l’impact des variants meurtriers sont bien minces », a alerté Dr Moeti.

« Nous disposons du savoir-faire et des outils nécessaires et, grâce à une action concertée, nous pouvons à coup sûr faire pencher la balance en notre faveur contre la pandémie », a-t-elle assuré.

Maroc: le nouvel émissaire de l’ONU pour le Sahara s’entretient avec le ministre marocain des AE

Arrivé hier mercredi à Rabat, première étape de sa tournée régionale, le nouvel émissaire du Secrétaire général de l’ONU pour le Sahara Staffan de Mistura s’est entretenu ce jeudi avec le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita qui était accompagné du Représentant permanent du Maroc auprès de l’ONU, Omar Hilal.Il s’agit de sa première visite dans la région, depuis sa nomination en octobre dernier pour parvenir à une solution au différend régional sur le Sahara, qui empoisonne les relations entre Rabat et Alger.

Elle s’inscrit d’ailleurs dans le cadre de la mise en œuvre de la résolution 2602 du Conseil de Sécurité, adoptée le 29 octobre 2021, dans laquelle l’instance exécutive de l’ONU réitère son appel aux parties à poursuivre leur engagement dans le processus des tables rondes, dans un esprit de réalisme et de compromis, pour parvenir à une solution politique réaliste, pragmatique, durable, et basée sur le compromis.

Lors de ces entretiens, les responsables marocains ont réitéré les fondamentaux de la position marocaine telle que rappelée dans les discours Roi Mohammed VI à l’occasion des 45ème et 46ème anniversaires de la Marche Verte.

En effet, le Souverain avait réaffirmé l’attachement du Maroc à la reprise du processus politique conduit sous l’égide exclusive de l’ONU pour parvenir à une solution politique sur la base de l’initiative marocaine d’Autonomie, dans le cadre du processus des tables rondes, en présence des quatre participants.

Mais la tâche ne sera pas facile pour le nouvel émissaire qui ira, après cette rencontre avec Bourita, à la rencontre des séparatistes du Front Polisario puis à Alger et à Nouakchott. En effet, l’Algérie, considérée par Rabat comme partie prenante à ce différend régional, refuse une reprise de négociations sous formes de tables rondes. Alger avait informé, en octobre dernier, le Conseil de sécurité de son opposition au format de tables rondes en le qualifiant de  » contreproductif ».