TECNO égaye la Tabaski de ses clients

De quoi passer une agréable fête de Tabaski. TECNO, la marque de téléphonie mobile a procédé samedi 18 août au tirage au sort de sa promo Tabaski. Deux semaines durant, la marque a organisée cette promotion sur deux de ses modèles le Camon X et le Spark2. L’achat de l’un ou l’autre de ses téléphones, en plus de bénéficier de leurs performances donnaient droit aux clients de participer à la promotion. La marque estime à plus de 1000  le nombre de personnes ayant procéder à l’achat. En outre du district de Bamako, les régions de Kayes, Ségou, Sikasso et Mopti étaient concernées. 20 moutons et 50 complets de trois mètres de bazin riche getzner étaient à gagner. Sur une scène aménagée au carrefour des jeunes, TECNO a procédé au tirage et à la remise des lots précités. La cérémonie a été marquée par l’absence de nombreuses personnes dont les numéros avaient été tirés, faisant d’eux d’éphémères heureux gagnants. Les rares gagnants ayant fait le déplacement avaient un grand sourire aux lèvres au moment de réceptionner leur « boost » de Tabaski. « Nous faisons ces promos pour satisfaire et remercier notre clientèle ce n’est pas une première fois, c’est vraiment une habitude chez nous » explique Salif Doumbia, responsable de la communication chez TECNO Mobile. A noter que TECNO a organisé cette promo avec l’opérateur Télécel.

Tabaski 2018 : Les moutons se font désirer

A quelques jours de la fête de Tabaski 2018, le marché des moutons « reste peu fourni », selon certains acteurs. Forte demande venue de la sous région, prix élevé de l’aliment bétail sont certains des facteurs cités. Même si les clients se font attendre pour le moment, les vendeurs espèrent qu’ils se décideront avant le jour J afin de leur permettre de passer la fête dans leurs localités d’origine.

Avec une dizaine de moutons, Daouda Coulibaly, originaire du village de Samakélé dans le cercle de San, s’est installé sur un trottoir non loin de la place CAN. « Cette année je n’ai pu amener que 16 moutons », se plaint ce vendeur qui exerce depuis 15 ans environ. « En concurrence » avec les acheteurs venus de la sous région, ils ne peuvent pas payer les mêmes prix que ces derniers et se contentent donc d’en acheter seulement quelques uns.  Des moutons plutôt en embonpoint et dont les prix varient de 70 000 à 255 000 francs CFA. Des  prix élevés mais qui correspondent bien à ces moutons de race métisse de plus en plus prisés, selon un autre vendeur.

Installé non loin de là dans un parc à bétail, Ousmane Haïdara est aussi vendeur. Même s’il exerce toute l’année, cette période est particulière car la demande est forte. Le marché tourne aussi au ralenti pour lui. Si il l’impute la hausse des prix,  à la forte demande venue des acheteurs de la sous région, il estime que la conjoncture est aussi pour quelque chose. « Les gens n’ont pas d’argent, sinon ils n’attendent pas la dernière minute », explique t-il.

Les effets de la mauvaise campagne pluviométrique et l’insécurité font également partie des facteurs ayant négativement impacté sur le marché cette année. Dans les zones de production comme Nara en deuxième région, « les éleveurs ont perdu beaucoup de têtes », témoigne Aboubacar, vendeur.  A cela s’ajoute le prix élevé de l’aliment bétail qui s’est vendu jusqu’à à 10 000 francs CFA au lieu de 5 000 ou 6 000, selon plusieurs acteurs. L’insécurité dans plusieurs zones de production explique également la rareté des moutons sur le marché. « Avant, nous partions à Fatoma (dans la région de Mopti). Mais maintenant on ne peut plus se rendre là-bas à cause de l’insécurité,  nous allons chercher à M’Pessoba (Sikasso) », explique pour sa part Salif dont l’activité est aussi la vente de bétail. Même si quelques acheteurs ont déjà fait leur choix, les vendeurs redoutent les clients de dernière minute. « Nous souhaitons qu’ils viennent maintenant afin que nous ayons le temps de rentrer pour fêter chez nous. S’ils attendent la veille de la fête, cela ne nous arrange pas », conclut un vendeur.

Tabaski : des moutons hors de prix

Cette fête commémore, par le sacrifice d’un mouton, le sacrifice d’Abraham. Les préparatifs vont bon train. Chaque famille doit sacrifier un mouton ce jour-là . Déjà  les rues et les marchés sont noirs de moutons venant d’horizons différents : Nara, San, Mauritanie, Koro…Acheter un mouton est une inquiétude qui squatte les esprits. Une inquiétude, surtout par ces temps qui courent o๠le mouton se paye cher. Il est hors de prix. « Qu’il y ait fête ou pas, le mouton est cher. Sinon cette année, il y a du mouton partout », confie Mahamet Diallo, non sans ajouter que dans son troupeau le mouton le moins cher coute 50 000 FCFA. Des prix qui grimpent Le mouton est partout, au point que certains marchands se promènent de porte en porte avec leur troupeau. Mais, comme chacun le sait, il y a un hic : le prix du mouton a pris de l’ascenseur. Certains marchands essayent d’expliquer cet état de fait à  l’aune de la situation économique critique du pays, et des taxes qu’ils subissent. Pour M. Diallo, « les taxes de 4 000 FCFA voire plus par tête bétail qu’ils payent sont disproportionnées. ». C’’est ce qui fait que, à  l’en croire, « le prix du mouton ne cesse de grimper cependant que le pouvoir d’achat des Maliens n’arrête pas de descendre. » Pour cette Tabaski, les autorités maliennes ont lancé une vente promotionnelle de sept mille béliers à  Bamako, et dans les autres capitales régionales telles que Kayes, Koulikoro. Les prix varient entre 25 000 FCFA et 100 000 FCFA. l’opération, supervisée par le ministère en charge de l’élevage, est menée en partenariat avec un projet d’appui au développement durable de l’élevage au Mali. Le bétail mis en vente appartient à  des regroupements d’éleveurs, et des sociétés coopératives dont les périmètres pastoraux ont bénéficié du concours de l’Etat. Ainsi, comme à  chaque Tabaski, le mouton est une source de profonde inquiétude pour les foyers. Et les appels se font insistants davantage à  destination du gouvernement pour qu’il s’emploie à  revoir, pourquoi pas, à  la baisse les taxes que les marchands n’en finissent pas de dénoncer, et qu’ils considèrent comme étant l’un des importants facteurs de l’augmentation du prix du mouton.

Tabaski: faut-il remplacer le mouton?

La fête de Tabaski ou Aid el Kébir a lieu le 10 du mois de dhou al-hijja, le dernier mois du calendrier musulman. Elle intervient après waqfat Arafa, ou station sur le mont Arafat et marque chaque année la fin du hajj. Cette fête est la plus importante de l’islam. Elle commémore la soumission d’Ibrahim (Abraham dans la tradition juive) à  son Dieu, symbolisée par l’épisode o๠il accepte d’égorger son unique fils Ismaà«l sur l’ordre de Dieu. Après son acceptation de l’ordre divin, le Dieu envoie l’archange Gabriel qui substitue au dernier moment, l’enfant par un bélier qui servira d’offrande sacrificielle. En souvenir de cette soumission totale d’Ibrahim à  son Dieu, les familles musulmanes sacrifient un animal selon les règles en vigueur. Parmi les inquiétudes des Maliens, il y a la cherté du prix du mouton. Or, cet animal est à  sacrifier pour valider la fête de Tabaski. Sur les marchés, les clients se font rares, les vendeurs restent optimistes pour la plupart. A quelques jours de la fête, l’ambiance reste pourtant morose. Non loin de la police du 3e arrondissement de Bamako, Ousmane Konaté propose ses bêtes à  « prix raisonnables » selon ses dires. Aucun client à  l’horizon ce vendredi 4 octobre 2013. « Les moutons que nous vendons ici varient entre 40 000 francs et 100 000 francs CFA. Ce n’est pas cher. Il faut aller chercher les bêtes assez tôt à  Niono. Dans ce cas leur transport par tête varie entre 2500 et 3000 francs CFA. Cependant, ceux qui attendent la dernière minute vont se voir facturer le transport des bêtes jusqu’à  5000 francs par tête ». Il existe de nombreux marchés de moutons dans la capitale malienne. Quelques-uns sont improvisés à  l’occasion de l’approche de la fête de Tabaski, sous les arbres, sur des terrains vagues dans plusieurs quartiers. « Tout le monde aura du mouton » commente ce vendeur ambulant. Que faire s’il n’y a plus de mouton ? Il y a plusieurs conditions en ce qui concerne le sacrifice des bêtes. Le sacrifice recommandé est celui d’un mouton, de préférence un bélier. Selon les spécialistes, « il est demandé aux fidèles de choisir un grand bélier parce qu’il sera sa monture pour traverser le pont ‘’Sirat » ». Selon Bouna Sissoko, un internaute, « mieux vaut acheter un boeuf qu’un bélier de 200.000 ou encore acheter trois béliers et en donner aux voisins qui en ont besoin ». Certes le partage est l’une des recommandations de cette fête. Cependant, tout se fait selon des normes. Tout musulman, capable, financièrement, de faire le sacrifice du bélier y est fortement encouragé. Si une famille ou un chef de famille n’a pas la possibilité d’avoir un mouton mâle, (ndlr pénurie ou impossibilité d’acheter le mouton mâle), il lui est possible d’acheter alors une brebis. La troisième possibilité est une chèvre (mâle), sinon une femelle. Ensuite vient le taureau, sinon une vache. La cinquième alternative est le chameau ou sinon la chamelle pour clore la liste. Selon la charia (la loi islamique), il n’y a pas d’autres possibilités que les animaux cités ci-dessus. Cela se fait, si le musulman se trouve dans une situation extrême et n’a pas la possibilité d’être en possession des bêtes précitées. La cherté des moutons au Mali, peut-il expliquer l’achat d’un autre animal ? « A mon avis, on n’en arrivera pas là . Le mouton est cher mais ça ne coûte pas non plus un million de francs. Nous allons nous débrouiller et acheter un bélier comme prévu par la religion » s’exclame Amadou Tangara, père de famille.

Tabaski : Mouton pas cher, cherche propriétaire…

Comme chaque année, l’approche de la fête de Tabaski est source de réjouissances pour les familles, mais aussi d’angoisse pour ceux que le prix du mouton freine, afin d’accomplir leur sacrifice rituel, celui d’Abraham, lorsqu’il immolait un mouton à  la place de son fils. Marchandage en règle Les moutons, on en voit partout dans les rues de Bamako, des troupeaux qui sillonnent les quartiers à  la recherche d’un heureux propriétaire. Mais si la bête fait envie, tout le monde peut-il se la procurer ? Le prix débute à  50 000 F CFA pour les plus petits moutons, montent jusqu’à  90 000 F CFA pour les moyens et 200 000 F CFA ou plus pour les gros moutons ou le « Bali bali ». Ces moutons proviennent essentiellement du Nord du Mali, de villes comme Hombori, Goundam, Mopti, Nara. Des zones réputés pour leurs tradition pastorale. Reste que pour ceux dont la bourse n’est pas très lourde, certains vendeurs offrent des béliers à  40 000 francs, et des bêtes plus grosses juqu’à  200 000 francs. Dans les garbals, ( lieux de vente des moutons), c’est donc la négotiation qui commence. Assane et ses amis, discutent au garbal de Faladiè, un mouton de 60 000 francs. Une avance, voilà  ce qu’ils veulent donner, et le reste après.  » Comment faire autrement, il faut que l’on soit solidaire », avoue le jeune père de famille. Mais les vendeurs sont exigeant. Il faut prendre en compte dans le prix du bélier les conditions de transport, qui font monter les enchères. Concurrence étrangère Outre la difficulté à  trouver un mouton, vient s’ajouter la concurrence étrangère et l’ouverture du marché malien aux éleveurs sénégalais, ivoiriens ou gambiens, qui bénéficient de certains avantages accordés par les autorités. Ainsi, le gouvernement malien, à  travers son ministère de l’Elevage et de la Pêche à  permis à  ces éleveurs étrangers de s’approvisionner dans notre pays. Une réunion a été tenue avec les syndicats de la filière bétail viande pour faciliter l’accès des marchés de mouton de l’intérieur à  leurs homologues de ces pays. Les points de destination choisis sont les régions de Ségou (les zones de Macina, Niono, et San) et Kayes (Nioro et Nara). Ces pays grands exportateurs de moutons maliens concurrencent notre marché. Des moutons de fête sont vendus au même prix sinon moins cher à  Abidjan, Dakar, Banjul qu’à  Bamako. Au même moment, des consommateurs maliens qui ont des salaires de misère contrairement à  ceux de ces mêmes pays rasent le mur pour accomplir le sacrifice d’Abraham. Malgré tous ces inconvénients, les Maliens veulent fêter dignement la fête de Tabaski et cherchent par tous les moyens à  accomplir le sacrifice d’Abraham. Il s’agit d’une question de foi et de religion. Dans un pays à  99% musulman, la fête de Tabaski après celle de l’Aid El Fitr est la deuxième plus grande fête collective dans notre pays. L’occasion de retrouvailles familiales et de bénédictions à  s’échanger entre croyants et citoyens… Bonne fête de l’Aid à  tous.

Tabaski : Moutons cherchent désespérément clients…

Prix abordables mais clients fauchés Dans une semaine, la communauté musulmane célébrera sa plus grande fête annuelle appelée l’Aà¯d El Kébir. A cette occasion, selon les prescriptions, tout musulman adulte ayant les moyens financiers de le faire, doit sacrifier soit un mouton, un bœuf, une chèvre ou un chameau. Mais de tous ces animaux, C’’est le mouton qui est particulièrement recommandé. Comme tous les ans, à  l’approche de cette fête, C’’est donc la course au mouton. Mais, force est de constater que les clients ont du mal à  acquérir le précieux animal. Dans les marchés, les rues, au bord de la route on aperçoit par petits groupes des bêtes conduites par les vendeurs ambulants à  la recherche des clients. Mais au niveau des marchés de bétail appelés garbals, il y a très peu d’affluence. La crise aura-t-elle raison de la fête ? Nous nous sommes rendus ce mercredi au marché à  bétail de San Fil en Commune II du District de Bamako. Un homme arrive en voiture et se gare pour demander les prix de mutons. « Il y a tout sorte de moutons chez nous et les prix varient de 40000 à  150 000 FCFA » lui répond prestement un vendeur qui s’est précipité dès l’arrivée du véhicule. K D, le client pointe du doigt un mouton qui est annoncé à  70 000 fcfa. « Trop cher » fait le chef de famille qui repart donc bredouille non sans avoir promis de revenir avant la fête. Vers des achats de dernière minute A quelques cent mètres de là , un groupe des vendeurs est installé. Ils proposent de superbes béliers blancs qui font la fierté de ceux qui peuvent les acheter et les attacher à  leur porte en attendant la fête. Ce sont des béliers venus de Macina. Malick Demba Sidibé et ses frères expliquent : « cette année, le marché est vraiment morose comparativement aux autres années, les clients se font rares, mais nous gardons l’espoir que les clients viendront à  l’approche de la fête ». Certains clients l’avouent volontiers : ils attendent la dernière minute en espérant que les commerçants bradent les animaux pour ne pas perdre leur argent. Le manque d’espace dans les cours familiales pour héberger l’animal est une autre raison évoquée. Enfin, d’aucuns parlent de la sécurité de leur investissement quand on sait la recrudescence de vols de mouton à  l’approche de la fête. Espérons que la situation pourra se décanter et que les chefs de famille pourront faire face à  leurs obligations.

Folles dépenses à la veille de la fête de Tabaski

Le Sacrifice d’Abraham Prophète bien-aimé, Dieu avait demandé à  Abraham le patriarche, de sacrifier son fils Isaac pour tester sa foi. Isaac, ce fils qu’Abraham avait eu de Sarah sa femme à  un âge très avancé. La grâce divine se manifesta alors qu’Abraham s’apprêtait à  offrir ce fils tant aimé au Seigneur. Apparut alors un beau bélier blanc…Depuis ce jour, les musulmans du monde célèbrent l’Aid el Kebir en souvenir de cet acte courageux Spéculation sur le prix du mouton Les musulmans du Mali commémorent ce samedi 28 novembre la fête de l’Aid El Kebir ou fête de Tabaski. Déjà  la veille de cette fête religieuse, les marchés de bétail sont visiblement mieux approvisionnés comparativement à  l’année dernière. Les rues de la capitales sont envahies de moutons dont les prix ne cessent de grimper du fait de l’affluence de dernière minute. Vendeurs et négociateurs rivalisent de verve pour convaincre les acheteurs retardataires de se procurer le précieux animal à  immoler en souvenir de l’acte d’Abraham. Si la spéculation profite à  certains, elle est condamnée par la religion. Les élites musulmanes, à  l’image d’Issouf Diallo, Imam de la mosquée Nafadji de Bamako, s’insurgent contre toute tentative de spéculation. Pour lui «Â bannir la spéculation sur les prix du moutons doit être le souci de tout fidèle musulman ». Ingore t-il donc la conjonture économique qui motive ces spéculateurs patentés ? l’ambiance dans les ateliers de coutures Dans les ateliers de couture, l’ambiance est marquée par des échanges souvent peu amènes entre couturiers et clientes, chacun aspirant à  la facilité. Si les hommes de façon général sont peu regardant sur le coté vestimentaire, les femmes, pour qui l’habit fait le moine, croient que sans de beaux vêtements, la fête n’est pas réussie. Il faut dire que l’arrivée des fripes a fait chuter les coupes masculines si bien que ce sont les tailleurs de vêtements féminins qui sont courtisés à  la veille des fêtes. Les grands maà®tres de couture sont respectueux de leur clientèle constituée essentiellement de femmes, et ont du pain sur la planche pendant ces quelques jours avant la fête. l’on peut même dire qu’il y’a embouteillage devant la porte de leurs ateliers. Chez «Â Soumis Couture », située à  Darsalam, l’atelier ne désemplit pas même si le promoteur a arrêté de prendre des habits. «Â à  moins de deux semaines de la fête J’ai libéré des clientes parce que je me respecte et que je ne veux pas avoir des contentieux avec elles » nous a confié Soumi. D’autres moins ambitieux, préfèrent aller dans les boutiques de prêt-à -porter pour la Tabaski. Ca coute plus cher mais au moins, on est sûr d’avoir sa tenue le jour J. Affaires, affaires ! La fête de Tabaski est certes religieuse mais économique et offre l’occasion de faire de bonnes affaires. Pour Sékou Traoré, chef de famille à  Korofina « C’’est une période de stress pour les chefs de familles, tiraillés entre l’achat du bélier et les habits de fête des enfants et des épouses. Pendant cette période, beaucoup de boutiques enregistrent une grande progression », les commerçants importent les prêts-à -porter de plusieurs pays du monde. Italie pour les hommes et Chine pour les enfants dont la tenue est vendue entre 4500 et 16000 FCFA, de 5 à  16 ans. La tradition est désormais ancrée et veut que le Malien procède, chaque année à  l’achat de vêtements neufs pour la fête. Cette ruée sur les apparats agrémentera les nuits de Bamako et des autres pays musulmans qui deviendront mouvementées, avec une ambiance qui se prolongera jusqu’aux premiers lueurs du jour… Saha Aidkoum !