Paix et cohésion sociale : des partis politiques lancent un appel

26 partis politiques ont lancé un appel pour la paix et la stabilité au Mali. À l’initiative de l’URD, ces formations politiques se sont réunies les 13 et 15 septembre au Palais de la Culture pour formaliser le contenu de ce document. Dans le texte, signé le 18 septembre, les partis condamnent de la manière la plus ferme les meurtres et autres actes criminels commis à l’encontre des populations civiles innocentes et de leurs biens. Ils encouragent le gouvernement à prendre toutes ses responsabilités avec fermeté pour défendre l’unité, l’intégrité territoriale, la paix et la stabilité dans le pays, dénoncent le mutisme persistant et incompréhensible des défenseurs des droits de l’Homme, des États démocratiques, des organisations sous-régionales et régionales et rappellent que l’intégrité territoriale et la souveraineté du Mali sur l’ensemble de son territoire ne sont pas négociables. Les partis signataires sont entre autres l’URD, l’ADP-Maliba, l’ADEMA-PASJ et des partis mineurs. De nombreux partis d’envergure n’ont pas signé, notamment SADI, la CODEM ou encore le PARENA, dont les responsables assurent que la déclaration leur est parvenue en retard et qu’ils prendront le temps de l’étudier avant d’apposer une éventuelle signature. Le parti Yelema s’est refusé à tout commentaire. Le MPR, parti du Premier ministre Choguel Kokalla Maiga, a fait savoir qu’il n’avait pas besoin de signer un document pour montrer son soutien à la Transition.

Mali : Le FSD dresse un tableau sombre du pays

Le Front pour la sauvegarde de la démocratie (FSD) a tenu ce jeudi à la maison de la presse une conférence de presse sur l’Accord politique de gouvernance, la prorogation du mandat des députés, la révision de la constitution du 25 février 1992 et le dialogue national inclusif. Devant les médias, l’honorable Soumaila Cissé et ses camarades ont fait le tour des sujets brûlants du moment. Le début d’un retour à la charge.

« L’heure est grave !», interpelle dès le début de son discours le président du FSD et chef de file de l’opposition, l’honorable Soumaila Cissé. Dans une salle pleine de militants et journalistes, l’élu de Niafunké peint un sombre tableau de la situation sécuritaire du pays. Selon lui, « l’actualité s’est accélérée  avec les recompositions politiques qui ont abouti à la formation du gouvernement actuel et surtout, avec une accélération incroyable, des actes des violences qui endeuillent les populations semant le désespoir », dresse-t-il. Le principal conférencier a aussi évoqué le nombre de tués depuis le premier trimestre 2019 établi par le rapport de la MINUSMA.  « Aujourd’hui, l’insécurité a atteint un seuil intolérable  qui menace la survie voire l’existence même de notre pays », s’inquiète le président de l’URD.

Désaccords avec le gouvernement                              

Lors de cette rencontre avec la presse, Soumaila Cissé a tenu à clarifier la position de son regroupement politique sur l’Accord politique de gouvernance signée le 2 mai par certains partis de l’opposition, la Plateforme Ensemble pour le Mali et le gouvernement.  Même s’ils ont participé à son élaboration le document final ne prenait pas en compte les préalables soulignés par le FSD. « Le document a été remplacé par un texte où était purement et simplement  biffé toute la partie relative au « partage de responsabilité », révèle le principal challenger du président IBK en 2013 et 2018. Et de lever toute confusion : « le FSD n’est pas signataire de l’Accord politique de gouvernance ! ».  Il souligne toutefois « que c’est à la  suite du constat de graves périls planant sur la Nation et la nécessité subséquente d’une union sacrée autour du Mali que le FSD a demandé avec insistance, l’instauration d’un « dialogue national inclusif avec toutes les forces politiques et sociales  significatives du Mali … »

Le deuxième sujet qui mobilise les membres du FSD est la prorogation du mandat des députés qu’ils  perçoivent comme « une violation flagrante de la constitution ».  Le conseil des ministres extraordinaire du vendredi 7 juin 2019 a prorogé d’un an le mandat des députés qui prend fin le 30 juin. Pour le FSD, il s’agit là « d’une violation grave de l’Accord politique de gouvernance mais aussi et  surtout  une négation des prérogatives du dialogue politique inclusif », car le dit Accord indiquait que le programme d’action du gouvernement devait être axé autour de « l’organisation de consultations référendaires, des élections législatives, locales et régionales dans les délais convenus lors du dialogue politique inclusif ».  Aussi, pour l’honorable Soumaila Cissé, le constat d’absence de l’avis de la Cour Constitutionnelle est cette fois ci « symptomatique ».

Sur l’autre sujet sensible qu’est la révision de la Constitution, les membres du FSD parlent de la même voix et se réfère à l’article 118 alinéa 3 de la Constitution en vigueur stipulant que « aucune procédure de la révision ne peut être engagée ou poursuivie lorsqu’il est porté atteinte à l’intégrité du territoire. »  Leur demande est formelle. « Il faut d’abord assurer l’intégrité du territoire en libérant Kidal et en le faisant revenir  dans le giron national. »

Mais la discorde entre le pouvoir en place et ces partis et associations de l’opposition tient sur le dialogue national inclusif. La désignation  « unilatérale » par le président de la République des personnalités chargées de conduire le processus du dialogue inclusif ne trouve pas non plus l’adhésion du FSD qui estime que cette décision est contraire à « toutes les mesures d’inclusivité, et de l’esprit des discussions avec le Chef de file de l’opposition politique ».

Pour le président du Mouvement patriotique pour le Renouveau MPR, Choguel Kokala Maiga,  « c’est au vu des graves périls qui pèsent sur notre pays, autrement dit si cette spirale continuait après ce qui s’est passé dans le courant du mois de janvier, février, mars, nous allons nous retrouver avec un Etat totalement effondré et on ne parlera plus ni de l’opposition ni de la majorité. C’est à cause de tout cela que nous avons décidé de laisser tomber tous les éléments de contestation précédente pour nous donner la main avec le chef de l’Etat et faire l’union sacrée des Maliens pour sauver le Mali », explique-t-il.

Enfin, le FSD assure que « la plus urgente mesure de sortie de crise était la tenue indispensable d’un dialogue politique national inclusif, pour permettre à tous les Maliens de se parler afin de sauvegarder l’essentiel, aujourd’hui, dangereusement menacé par une crise multidimensionnelle sans précèdent ».

Moussa Dicko : « Apporter des réponses aux problèmes de la nation »

 Originaire de Gabéro Zinda (région de Gao), Moussa Dicko, a été élu le dimanche 11 décembre, président de la jeunesse du Mouvement patriotique pour le renouveau (MPR), 5è force politique du pays depuis les communales du 20 novembre dernier. Il succède ainsi à Oumar Sidy Aly.

Créé le 9 janvier 1995, le Mouvement patriotique pour le renouveau (MPR), a bouclé les 10 et 11 décembre son cinquième congrès ordinaire en même temps que le troisième congrès ordinaire des femmes et des jeunes. Placé sous le signe de la reconquête de la souveraineté nationale et la libération totale de la patrie, les jeunes du parti ont, à l’issue de leurs deux jours de travaux, porté leur choix sur Moussa Dicko, précédemment premier vice-président, pour un mandat de cinq ans. « C’est une lourde responsabilité qu’on vient de poser sur mes épaules. Cette responsabilité, je l’assume avec honneur et dignité. Un combat que je suis sûr de gagner avec la disponibilité de l’équipe qui m’entoure », a-t-il déclaré dès son élection. Âgé de 38 ans, celui qui est responsable d’audit interne et de contrôle de gestion à l’Autorité malienne de régulation des télécommunications et TIC (AMRTP), a désormais la charge de traduire en acte les engagements pris par le président du parti, Choguel Kokala Maïga, lors de son discours d’ouverture des travaux. « Face aux dangers qui planent sur l’avenir de la nation, nous devons soutenir le président de la République dans la voie de refondation et de la reconstruction de notre armée, et du Mali nouveau, jusqu’au terme de son mandat », a-t-il dit. Ardue sera la tâche pour cet ancien militant de l’Association des élèves et étudiants du Mali (AEEM), qui a gravi tous les échelons de la vie du parti, de secrétaire général de la sous-section I Bacodjiroconi, à secrétaire adjoint aux relations extérieures des jeunes, avant de se retrouver premier vice-président de la jeunesse. « Nous allons bientôt rencontrer les jeunes partout où ils se trouvent pour leur expliquer la pertinence du discours du président et l’intérêt pour le Mali de se réconcilier », assure le nouveau président. Détenteur d’une maîtrise obtenue à la Faculté des sciences juridiques et économiques (FSJE), Moussa Dicko, n’a connu qu’une seule formation politique, le MPR, à laquelle il adhère en 1998. Saura-t-il relever le défi ? « Pas de doute, affirme Moustaph Diawara, secrétaire général de la jeunesse du parti. C’est un homme qui a prouvé par le passé son esprit militant et son engagement pour la cause du parti, en tout lieux et en toutes circonstances », conclut-il.

Amadou Coulibaly

 

Zhao Ahmed Bamba : « la politique doit être un art de vérité et non le contraire »

 

Très connu et apprécié par les habitants de Sikasso pour sa détermination et sa volonté à servir ses populations, notre confrère Zhao Ahmed Bamba, tête de liste MPR, est décidé à conquérir l’hôtel de ville de Sikasso avec l’ambition de faire de la grande ville du Mali, une capitale moderne.

Fonceur et entreprenant, il finit par avoir le soutien des Imams des quinze quartiers de la ville et les 28 villages rattachés à la commune. « Les chefs religieux et coutumiers de la ville lui reconnaissent son courage à toute épreuve et lui ont exprimés tout leur soutien pour gagner la bataille du développement de la commune urbaine de Sikasso », explique, l’imam Bakary Madina. Outre, les Imams, la liste MPR a également le soutien de l’association des femmes musulmanes et plusieurs autres associations dont celles des femmes de Banconi, de Mamassoni et des femmes du marché de Médine. «Au regard de la mobilisation du vendredi dernier au siège du parti, l’on peut soutenir haut et fort que les populations de Sikasso sont déterminées à tourner la page des rats politiques à la faveur de cette élection communale », souligne Daouda Kamissoko, un jeune militant de Sanoubougou 1.

Pour lui, les populations de la commune veulent de nouvelles races d’hommes politiques  et elles pensent avec la ferme volonté que la liste MPR avec à sa tête Zhao Ahmed Amadou Bamba, un homme qui sait tenir ses paroles peut bien apporter le changement attendu par les populations de Kénédougou. « Zhao a toujours été présent quand il s’agit de Sikasso. C’est un homme attaché à son terroir et si la liste MPR venait à gagner cette élection communale à Sikasso, rien que par ses relations et sa détermination, la commune urbaine connaitra un essor de développement harmonieux », déclare l’Imam Bakary Madina. Investit de la confiance des populations de Sikasso, M. Bamba se dit conscient de l’immense espoir placé sur sa personne. « Nous avons constaté que depuis 25 ans, la ville de Sikasso, deuxième grande ville du Mali après Bamako n’a pas évolué.

Une fois, à la tête de mairie, je ferai tout pour que Sikasso devienne une capitale moderne, à travers la construction des routes des hôpitaux et de salles de classes. La gestion des inondations dans la ville sera une de mes priorités », explique-t-il. Dans son projet-programme, il ambitionne de mettre un terme au délicat dossier du foncier dans la commune urbaine de Sikasso. Pour cela, il a déjà un plan de gestion du foncier et où il entend créer une commission de cinq membre composée d’un juriste, d’un ingénieur de construction civile, d’un spécialiste du foncier, d’un topographe et d’un architecte. Il entend aussi trouver une solution définitive aux inondations qui frappent chaque année la ville de Sikasso. Pour cela, en sa qualité d’ancien chargé de mission et conseiller en communication au ministère de l’équipement, des transports et du désenclavement, il a un projet de viabilisation de la ville, dans lequel existe un vaste chantier de canalisation, de construction d’ouvrages et de routes à l’intérieur de la commune. Zhao prévoit également de promouvoir, la pomme de terre par la transformation de ces produits locaux sur place. Des projets qui pourront permettre d’offrir de l’emploi direct à plus de 500 jeunes toutes catégories confondues. La décharge finale dont les travaux sont arrêtés devrait être achevé afin d’offrir un emploi décent à plus de 200 jeunes et en même temps de produire du fumier noir à base des ordures et autres déchets. Un vaste programme de construction d’écoles franco-arabes, des mosquées et des maternités dans chacun des 28 villages de la commune est également une priorité du candidat du MPR.

 

 

 

 

Partielles à Ansongo : En ordre de bataille !

Sur le terrain, candidats de la majorité présidentielle et de l’opposition s’affrontent pour mobiliser la population et s’assurer un autre siège à l’Assemblée nationale.

Depuis le 19 décembre 2015, dans la circonscription d’Ansongo (région de Gao), la campagne bat son plein. Cinq candidats sont en lice pour conquérir le siège laissé vacant par feu l’Honorable Halidou Bonzeye: Souleymane Ag Elmahmoud, éleveur, pour le RPM ; Ibrahim Abdoulaye Touré, enseignant, APR ; Salerhoum Talfo Touré, enseignant à la retraite, pour l’ADEMA-PASJ ; Abdoulbaki Ibrahim Diallo, médecin, URD et Djibril Hassimi Maïga, cultivateur, ASMA-CFP. Le scrutin aura lieu le dimanche 10 janvier 2016, et le 31 janvier prochain, en cas de second tour. Pour les candidats de la majorité présidentielle, au nombre de 4, remporter ce scrutin est crucial, comme l’explique le secrétaire général de l’ASMA-CFP et maire d’Ansongo, Amadou Mahamane Cissé : «Ansongo a deux députés, dont l’un de l’opposition. Il nous faut donc un élu supplémentaire pour la majorité ».

Aussi, une campagne de proximité a débuté dans les villages comme Tin Hama, où d’autres candidats ne se risquent pas. « Généralement, la plupart des voix qui font gagner les candidats viennent toujours de la « brousse », ce sont eux qui votent massivement », renchérit Mahamane Cissé. Selon ses pronostics, la majorité présidentielle est quasi assurée de remporter l’élection. « Nous avons convenu que le candidat de la majorité qui arrivera au second tour sera automatiquement soutenu par les autres ». Pour l’URD, premier parti de l’opposition, ces calculs ne tiennent pas. « En zones nomades, ce sont les chefs de tribus qui décident, et personne d’autre. Pour les zones sédentaires, ce sont les grandes familles. Notre candidat a le soutien des grandes familles ! », déclare le Dr Beffon Cissé, secrétaire mandataire national pour la liste URD d’Ansongo. Ce scrutin pourrait redistribuer les cartes de l’affrontement entre majorité et opposition.

Pour complexifier la donne, dans cette circonscription forte de 7 communes, tous ceux qui sont candidats se connaissent, et sont soit camarades ou parents, seuls leurs partis respectifs les séparent. Le candidat Abdoulbaki Diallo, porte-étendard de l’URD, est par exemple soutenu par un autre parti de la majorité présidentielle, le Mouvement patriotique pour le renouveau (MPR), dont le président, Choguel K. Maïga, ministre de la Communication, est originaire de la région.

En attendant la réponse des urnes, une question subsiste. La campagne se déroulerat-elle dans la transparence et dans un climat apaisé ? Si certains candidats pensent que tout ira bien, d’autres signalent que les fraudes sont fréquentes dans certaines zones où les structures comme la Commission électorale nationale indépendante (CENI) sont insuffisamment représentées. « Nous allons faire des élections transparentes et apaisées pour démontrer qu’à Ansongo il y a la paix et la ré- conciliation », conclut Amadou Mahamane cissé, optimiste.

Législative en commune VI : l’attelage URD-ADEMA-MPR

Le jeudi 3 octobre les dirigeants de trois formations politiques ont décidé de présenter une liste commune aux élections législatives dans la circonscription électorale de la commune VI du district de Bamako . Il s’agit de l’Alliance pour la Démocratie au Mali, parti africain pour la solidarité et la justice(ADEMA PASJ) qui a pour candidat Massitan Traoré, l’Union pour la République et la Démocratie(URD) Maà®tre Demba Traoré et Mouvement Patriotique pour le Renouveau(MPR)Mme Camara Saoudatou Dembélé. Les secrétaires généraux des sections de ces trois formations en commune VI notamment Salikou Sanogo de l’URD , Salia Samaké du MPR, et Harouna Cissé du MPR ont procédé à  la signature d’une plateforme d’alliance en vue des élections législatives . Apres la signature de ce protocole d’accord, une direction commune de campagne a été mise en place. Elle a pour mission de définir la stratégie et le budget de campagne. Selon l’article 3 de cette plateforme d’alliance, les candidats s’engagent à  payer, à  part égal les frais de campagne proposés sous leur arbitrage par la direction de campagne au plus tard le 20 octobre 2013 . « Cette cérémonie est historique dans la vie politique de la commune VI» a déclaré Salikou Sanogo qui présidait cette cérémonie. Et C’’est le président du mouvement des jeunes Adema, Lazar Tembely a été désigné mandataire de cette liste commune. Quelle chance pour cette liste commune en commune VI? D’abord C’’est l’une des listes sur laquelle figure deux femmes et un homme. Promotion de la gent féminine oblige, Mme Camara Saoudatou Dembélé, la député du MPR qui cherche à  briquer un second mandat, peut compter sur sa popularité en milieu des femmes de sa commune. Quant à  la candidate de l’ADEMA , Massitan Keita , par ailleurs ex épouse de l’ancien président du Mali Dioncounda Traoré, elle est une personnalité reconnue comme battante dans la Ruche. Elle s’est forgée d’une crédibilité aussi dans le milieu des femmes. Quant à  Maà®tre Demba Traoré, son leadership politique est un atout pour ratisser large. Ancien député, élu communale, il est plus proche du peuple. Et, il a eu en charge de conduire trois départements ministériels pendant la transition. Son éloquence et sa popularité pourraient lui faire un score honorable au sein de la jeunesse. « Je voudrai au nom de l’ensemble des candidats de vous remercier pour la confiance placée en nous. Nous resterons favorables à  toute critique positive qui peut nous permettre d’amener à  la victoire » déclare maà®tre Demba Traoré.

Choguel Kokala Maïga, toutes griffes dehors !

Très connu dans le landernau politique malien, Choguel K. Maà¯ga fait partie des 28 candidats qui vont briguer la magistrature suprême au compte du scrutin présidentiel du 28 juillet 2013. Le natif de Tabango dans la région de Gao défendra les couleurs du Mouvement patriotique pour le renouveau(MPR), parti se réclamant de l’ancien président malien, Moussa Traoré dont il fut l’un des plus proches qu’il était étudiant. C’’est pourquoi il a été un membre influent de la puissante Union des Jeunes du Mali(UNJM), qui fut à  l’époque avec l’Union nationale des femmes du Mali(UNFM) un véritable bras séculier de l’Union démocratique du peuple malien(UDPM), véritable parti-Etat du général président, Moussa Traoré. Cet ingénieur en Télécommunication formé en ex-URSS, est un grand tribun, qualité qu’il exploita pour se poser en véritable opposant du régime de l’ancien président Alpha Oumar Konaré. Le quinquagénaire s’est présenté pour la première fois à  l’élection présidentielle en 2002 o๠il récolte au premier tour le score peu honorable de 2,73% des suffrages exprimés. l’arrivée au pouvoir en 2002 du président Amadou Toumani Touré marquera la fin de la disette politique pour le Tigre en chef qui fit son entrée dans le premier gouvernement de Ahmed Mohamed Ag Hamani. Il héritera du poste de l’Industrie et du Commerce. Un poste qu’il conservera jalousement jusqu’en 2007. l’opposant devenu aphone à  cause de son long bail avec le gouvernement a préféré soutenir ATT en 2007 au lieu de se présenter au scrutin présidentiel. En quittant le gouvernement à  la même année, Choguel Kokala Maà¯ga sera nommé un an plus tard, en 2008, à  la tête du Comité de régulation des télécommunications(CRT), l’ancêtre de l’actuelle Agence malienne de régulation des télécommunications et des postes(ARMTP). Pour sa deuxième tentative d’occuper le très convoité fauteuil présidentiel de Koulouba, le porte-étendard du parti du Tigre, sort toutes ses griffes pour neutraliser ses adversaires pour se frayer un chemin. Pour y arriver, ce père de près d’une dizaine d’enfants veut s’appuyer sur un programme qui tire sa force de la lutte contre la mauvaise gouvernance et son corollaire de corruption ainsi que du redressement, entre autres, de l’économie et de l’école malienne.