NBA : une nouvelle saison pleine de questions

Après près de quatre mois de pause, la saison 2023-2024 a débuté ce mardi. Plusieurs questions entourent cette nouvelle cuvée.

Qui va succéder aux Denver Nuggets, étonnants champions la saison dernière ? Le Français Victor Wembanyama, N°1 de la Draft et mesurant 2,24 m, va-t-il confirmer les attentes (15 points en 23 minutes pour son premier match NBA, défaite de son équipe de San Antonio 126-119) ? Lebron James pourrait-il prendre sa retraite ? Les Phoenix Suns de Kevin Durant, Devin Booker et Bradley Beal vont-ils s’affirmer comme une équipe aussi redoutable sur les parquets que sur le papier ? Quid des temps de jeu des Maliens Cheick Diallo et Adama Sanogo ? Cette nouvelle saison est déjà particulière, avec plus de matchs vu la naissance de la NBA Cup. Elle rassemblera les 30 équipes de la NBA, réparties en 6 groupes de 5 équipes, dont chacune affrontera une fois les 4 autres, Les 1ers de chaque groupe et les 2 meilleures équipes suivantes se qualifieront pour les quarts de finale, à élimination directe. Cette compétition démarrera le 3 novembre et prendra fin le 7 décembre, avec la finale à Las-Vegas. Les joueurs doivent introduire cette nouvelle salve de rencontres dans leur préparation et disputeront en parallèle les 82 matchs de la saison régulière. Âgé de 39 ans en décembre prochain, Lebron James est le joueur le plus âgé. La saison dernière, avec les Lakers de Los Angeles, il avait laissé entendre, après avoir perdu 4-0 contre les Nuggets en finale de Conférence, qu’il pourrait mettre un terme à sa carrière. Il a finalement prolongé, mais son contrat se termine en fin d’année et, selon des journalistes américains, rien ne garantit qu’il  va prolonger. Le déroulé de la saison aura un grand impact sur la décision de celui qui est devenu en février 2023 le meilleur marqueur de l’histoire de la NBA.

Des Maliens au révélateur

Champion universitaire en avril 2023 avec les Huskies du Connecticut et meilleur joueur du tournoi, Adama Sanogo n’a pas été drafté par les franchises NBA. Mais le Malien de 2,06 m a pu se consoler en signant un Two way contract (contrat à double voie) avec les Chicago Bulls. Introduit en 2018, ce contrat permet aux équipes NBA de tester un joueur sur un maximum de 50 matchs. Sanogo a été repéré lors d’un camp de basketball organisé par Cheick Diallo. Ce dernier, après des exils en Russie et au Japon, est revanchard pour son retour en NBA et s’est engagé avec le Miami Heat.

NBA – WNBA : les Maliens à l’assaut des championnats américains

Avec la tête pleine de rêves d’évoluer un jour dans le championnat le plus prestigieux du basketball mondial (NBA ou WNBA), à l’instar de leurs illustres prédécesseurs, plusieurs jeunes maliens ont rejoint ces dernières années les championnats universitaires américains.

Le jeune basketteur malien Adama Sanogo, tout juste auréolé du titre de champion universitaire des États-Unis et d’un trophée de meilleur joueur, regarde désormais plus haut, vers la NBA notamment. Plusieurs médias américains font du Malien de 20 ans l’une des prochaines attractions de la Draft. Le principal a annoncé jeudi 13 avril son intention de se présenter à la Draft.

Il pourrait être sélectionné lors du deuxième tour de la Draft par Orlando, Houston, Charlotte ou encore les Detroit Pistons. Les équipes les moins classées de la saison régulière, qui vient de prendre fin, ce qui signifie que le Malien pourrait avoir un grand rôle pour relancer l’une des franchises citées.

Plusieurs autres joueurs maliens talentueux jouent dans des équipes universitaires américaines, tel Oumar Ballo par exemple. Draftée en 29ème position dans la nuit du 10 au 11 avril 2023  par Phoenix Mercury au 3ème round, la Franco-Malienne Kadi Sissoko a l’opportunité de rentrer dans la cour des grands la saison prochaine si une franchise décide de s’offrir son talent. L’ailière de 24 ans est toujours sélectionnable chez les Aigles Dames, même si tout semble lui présager une carrière chez les Bleues.

Sika Koné, qui a connu presque le même parcours, réalise déjà son rêve. Draftée depuis avril 2022 par la franchise de New York Liberty, la pivot a signé son contrat de recrue, comme annoncé, le 10 février dernier. Après Sanogo, champion universitaire, Sika Koné pourrait devenir la prochaine Malienne à inscrire son nom au palmarès d’une compétition. Sur le papier, en effet, son équipe est considérée comme la meilleure de l’histoire de la WNBA, avec plusieurs joueuses talentueuses. Mais cela devra se confirmer sur le terrain et la Malienne, après avoir enchainé les bonnes performances partout, devra se montrer également performante en WNBA pour s’y faire une place.

Solidarité : La star de la NBA Cheick Diallo désormais ambassadeur de l’orphelinat Niaber

La star malienne de la NBA, Cheick Diallo, a été désignée ambassadeur de l’orphelinat Niaber de l’Association pour la Sauvegarde de l’Enfance (ASE Mali). C’était ce mercredi 2 septembre audit orphelinat à Sébénikoro, en Commune IV de Bamako.

Après les terrains de basket américains, Cheick Diallo vient de fouler un autre : l’humanitaire. Il a lancé sa fondation caritative, « CD 13 Fondation »,  au Palais des sports de Bamako ce mercredi 2 septembre. Cela n’est que la concrétisation formelle de longs mois de pratiques humanitaires. L’international malien de la NBA fait des donations depuis longtemps à 156 enfants de l’orphelinat Niaber. Et le jour du lancement officiel de sa fondation, il rempile. C’est avec un tricycle rempli d’huile, de riz, de sucre et de lait que Cheick Diallo est venu poser les yeux, pour la première fois, sur les nécessiteux qui recevaient ses dons depuis longtemps. Et c’est en guise de remerciement que l’Association pour la Sauvegarde de l’Enfance, qui gère l’orphelinat Niaber, a désigné ce philanthrope  « ambassadeur de bonnes volontés ». « Il y a de cela quelques mois on ne savait pas qui était derrière ces dons. 156 orphelins et enfants abandonnés demandaient à Dieu de leur envoyer un sauveur. Et aujourd’hui ce rêve est devenu une réalité. Nous remercions Cheick Diallo », a déclaré Maly Bibi Sangho, promotrice de l’orphelinat Niaber.

Cheick Diallo a encouragé Mme Sangho à continuer de prendre soin des enfants démunis tout en lui assurant son accompagnement. « Je remercie Maly Bibi Sangho car je sais que ce qu’elle fait n’est pas facile. Aux Etats-Unis j’ai vu comment vivent les enfants qu’on abandonne. Personne ne se soucie d’eux dans les centres d’accueil aux conditions modestes. Cette situation m’a inspiré à m’investir dans l’humanitaire afin d’aider les enfants démunis de ma patrie. Je demande à Maly Bibi Sangho de continuer avec cette bonne œuvre et j’apporterai aussi ma contribution dans la mesure du possible », a-t-il rassuré.

L’Association pour la Sauvegarde de l’Enfance (ASE Mali) est née en 1993. Elle œuvre dans la promotion de la santé, la nutrition, l’éducation et le bien-être des enfants.

NBA : La team Lebron James remporte le All-Star Game

Rarement ces dernières années, le All-Star Game aura été autant intense. Après plusieurs réflexions sur le format le mieux adapté pour le match des étoiles, la NBA semble avoir trouvé la bonne formule. En décidant de tout chambouler cette année, la Ligue faisait un pari, réussi si l’on en juge le match et les commentaires des amoureux du basket. Chaque quart-temps était un match en soi. Le premier a été remporté par la Team Lebron James (53-41) dont les joueurs portaient le numéro 2 en hommage à Gianna, la fille de Kobe Bryant décedé dans un crash d’hélicoptère le 26 janvier 2020. Le team Giannis Antetokounmpo s’est adjugée le second quart-temps (51-30). Chacune des deux équipes empochant au passage 100.000 dollars pour l’association caritative de son choix. Les deux derniers quarts ont ressemblé à une vraie empoignade de play-off et non à un match gala. Les deux équipes étaient notamment à égalité à l’issue du troisième quart-temps (41-41). Pour la dernière reprise de ce All-Star game, l’équipe de Lebron James a réussi à renverser celle d’Antetokounmpo qui menait de neuf points pour s’imposer au final (157-155). Elle empoche donc 300.000 réservé au vainqueur de ce quart, qui sera également reversé à une association caritative. A l’issue du match, Kawhi Leonard qui a remporté le trophée MVP portant désormais le nom de Kobe Bryant s’est montré très satisfait du nouveau format adopté par la Ligue.

NBA : Golden State meilleure équipe de l’histoire ?

Ça en deviendrait presque lassant.  Pour la énième fois, les Golden State Warriors vont disputer les finales NBA. Et ce pour la cinquième année consécutive. L’équipe, entraînée par Steve Kerr, pourrait remporter un quatrième titre en cinq finales.

Seule la franchise des Cleveland Cavaliers, emmenée par un Lebron James injouable et un grand Kryrie Irving, avait réussi à mettre un grain de sable dans la déchiqueteuse des Warriors, en 2016. Mais, depuis, Kevin Durant, un des scoreurs les plus redoutables de la ligue, les a rejoint, renforçant une armada déjà bien pourvue. Dans une conférence Ouest très relevée, Golden State écrase tout sur son passage, relaçant le sempiternel débat sur la meilleure équipe de l’histoire de la NBA. D’un point de vue palmarès, il n’y a pas photo. Ce que n’a pas manqué de souligner Magic Johnson, ancien gloire des Los Angeles Lakers. « Pensez aux séries qu’on a effectuées. Jordan (Chicago Bulls) a gagné six titres, on en a gagné cinq. On a chacun dominé toute une décennie. Et ça les Warriors ne l’ont pas encore fait. Vous devez avoir accompli ce genre de choses pour être considéré comme la meilleure équipe de l’histoire ». Avec 17 titres, les Boston Celtics restent l’équipe la plus titrée de l’histoire de la NBA, suivis de près par les Lakers, avec 16 titres. Golden State a 10 trophées de moins que la franchise californienne, mais pourrait en cas de victoire cette saison passer devant les légendaires Chicago Bulls de Michael Jordan. Le quotidien sportif français L’Équipe avait en 2017 lancé un sondage pour déterminer la GOAT (Greatest of all time) de NBA. Sur près de 45 000 votants, 63% avaient désigné les Bulls de Jordan, devant les Warriors, qui avaient récolté 17% des voix. Le duel entre ces équipes semble entrer dans une nouvelle phase. Les Warriors avaient, lors de la saison 2015 – 2016, battu le record de victoires sur une saison régulière (73) établi par les Bulls en 1996. Les coéquipiers de Stephen Curry avaient également effacé des tablettes le meilleur début de saison pour une équipe tenante du titre, lui aussi détenu par le Chicago de 1996. En 2016 – 2017, la franchise californienne avait sweepé (4 – 0) tous ses adversaires pour aller en finale, établissant là encore un nouveau record.

LeBron James : Un pari en passe d’être raté

C’était le gros coup de cette saison. Après avoir durablement laissé son empreinte à Cleveland, LeBron James débarquait aux Los Angeles Lakers. Avec l’objectif affiché de qualifier en play-offs une équipe qui n’y a plus participé depuis 2013.

Le pari était risqué. Il est pour l’heure raté. Le King James, qui a participé aux huit dernières finales NBA avec Miami et Cleveland, peine à régenter les Lakers. Il avait pourtant bien débuté. Fin décembre 2018, la franchise californienne était 4ème de la conférence Ouest, une première depuis 2011 et la fin de sa dernière période dorée, incarnée par Kobe Bryant. Avant de chuter. Notamment à cause de la blessure de James le jour de Noël contre Golden State. Une absence de plus d’un mois durant laquelle l’équipe a plongé.

Le deuxième volet de l’implosion des Lakers a eu lieu en février, lorsque les dirigeants ont tenté à tout prix, sur les conseils de James, de recruter la star de La Nouvelle-Orléans Anthony Davis. Ils ont mis dans la balance une bonne partie de leur effectif, y compris les jeunes Brandon Ingram, Kyle Kuzma et Lonzo Ball, qui l’ont très mal pris et ne l’ont toujours pas digéré.

Les Lakers n’ont pas réussi à faire venir Davis et paraissent depuis divisés, avec d’un côté LeBron James, seul ou presque, et de l’autre le reste de l’effectif. Il a pris plusieurs fois la parole pour critiquer ses camarades après des défaites, notamment lors de la déroute face à Indiana (136 – 94), la plus lourde défaite jamais enregistrée par James depuis ses débuts, en 2003. « À ce stade de la saison, si votre manière de jouer est perturbée par des distractions extérieures, vous n’êtes pas dans la bonne franchise », avait-il estimé. Ses coéquipiers, en retour, lui reprochent son manque d’implication en défense.

Mission impossible ?

Mathématiquement, c’est encore jouable.  Mais avec quatre matches (et demi) de retard sur le huitième de la Conférence Ouest et à peine plus d’une quinzaine de rencontres à jouer, les chances pour les Californiens de voir les play-offs sont quasiment nulles. Elles seraient selon ESPN de 0,9%. James assure avoir activé le « mode play-off », ce qui lui permet d’habitude de réussir des performances de haute volée, pour sortir son équipe de l’ornière. Il a d’ailleurs réussi dans la nuit du mercredi 6 mars à dépasser la légende Michael Jordan au classement des meilleurs marqueurs de l’histoire de la NBA. Pas sûr que cela suffise !

NBA : Le All-Stars break

La fête des amoureux, du basket en l’occurrence, se prolongera au-delà du 14 février. Comme chaque année, la NBA procède à son All-Stars weekend. Un break bienvenu dans la très longue et harassante saison.

Magie, actions de classe et détente seront au rendez-vous de ce énième grand show de la prestigieuse ligue américaine. Les snipers rivaliseront (tirs à trois points) d’adresse afin de remporter le trophée de meilleure gâchette. Le tout jeune Devin Booker aura fort à faire cette année pour conserver sa couronne. Les prétendants sont nombreux et ont la main chaude. Le double MVP Stephen Curry, troisième meilleur shooteur de l’histoire de la NBA, et son frère Seth seront de coriaces adversaires, de même que le meneur des Portland Trail Blazers Damian Lilard ou la légende Dirk Nowitzki. Ce dernier, invité spécial, à l’instar de Dwayne Wade (ils jouent leur dernière saison NBA), aura à cœur de finir sur une excellente note. Le concours d’adresse sera précédé la veille par le Rising Stars Challenge, qui opposera les meilleurs jeunes joueurs américains à une sélection mondiale.

Star wars

Les constellations se donnent rendez-vous dans la salle des Hornets de Charlotte, la franchise du GOAT (Greatest of all time) Michael Jordan. La sélection de Lebron James, victorieuse l’année dernière de celle de Curry, fera cette fois-ci face à celle de Giannis Antetokounmpo. Le King a choisi pour son équipe son ancien lieutenant Kyrie Irving, le très efficace Kevin Durant, le barbu James Harden ou encore Anthony Davis, qui a récemment rendu publiques ses intentions de départ. Les choix de James ont été largement commentés outre-Atlantique. Plusieurs observateurs estimant qu’il a voulu envoyer un message aux dirigeants des Lakers en choisissant des joueurs en fin de contrat. « J’ai simplement choisi par rapport à mon tableau de draft et aux meilleurs joueurs disponibles. Alors, forcément, j’ai sélectionné Kevin Durant, qui va devenir free agent, et Kyrie, qui le sera également », s’est défendu James sans trop convaincre.

Loin de toutes ces spéculations, le Greek Freak a sélectionné le chef Curry, le Camerounais Joël Embiid et également Paul George, qui enchaine les performances de haute volée avec Oklahoma. Le Grec a prévenu qu’il prendrait de jeunes joueurs pour former une équipe qui joue dur. Une belle opposition de styles qui promet bien des étincelles.

NBA : La chasse aux records

Dans la nuit du dimanche au lundi 19 novembre, Lebron James a une nouvelle fois régné sur la NBA. Le King a compilé 51 points, 8 rebonds et 3 passes décisives lors de la victoire de son équipe, les Los Angeles Lakers, sur le parquet de Miami (113 – 97).

LBJ continue de cultiver sa légende dans la prestigieuse ligue américaine. Quatre jours plus tôt, il devançait le grand Wilt Chamberlain au classement des meilleurs marqueurs de l’histoire de la NBA. Avec 31 425 points (sans le match à Miami), « LBJ » occupe la cinquième place de ce classement « high level ». Il lorgne désormais sur Michael Jordan, qui, avec ses 32 292 points, sent le souffle de James sur son cou. À terme, les observateurs voient le joueur des Lakers finir sa carrière sur le trône des meilleurs scoreurs, dépossédant Kareem Abdul-Jabar de son record. Mais, avec 38 387 points, Jabar a encore de quoi voir venir.

En ligne de mire

La ligue américaine semble être entrée dans une nouvelle ère. Celle des records qui ne sont plus aussi imbattables qu’annoncé il y a une dizaine d’années. Le 9 avril 2017, Russel Westbrook battait, avec un 42ème triple – double en une saison, le record d’Oscar Robertson, établi en 1962. Mais de nombreuses performances restent encore inégalées. Le record de rebonds en carrière de Wilt Chamberlain devrait perdurer longtemps, les douze joueurs qui le suivent au classement ayant tous arrêté leur carrière. Dwight Howard occupe le 14ème rang avec 13 181 points, bien loin des 23 924 de l’ « Échassier ». Ce dernier est également passé à la postérité pour les 100 points inscrits le 2 mars 1962 contre les Knicks de New York. Seul joueur de NBA à avoir réalisé une telle performance alors que le shoot à trois points n’existait pas encore. Kobe Bryant s’est approché de ce score avec 81 points en 2006. Chris Paul et Lebron James peuvent espérer devenir les meilleurs passeurs, mais il leur faudra multiplier les caviars durant le reste de leur carrière pour approcher, voire dépasser, Jason Kidd et John Stockton. Et Stephen Curry n’est pas le meilleur marqueur à trois points. Le double MVP occupe la 5ème place avec 2 191 tirs primés, à « seulement » 782 de Ray Allen, 1er avec 2 973 shoots.

NBA : Golden State encore tout seul ?

Après quatre mois d’attente, la NBA va faire son grand retour. Dans la nuit du mardi 16 octobre, les stars de la NBA vont rechausser les baskets et viser au bout de la centaine de matchs que compte la saison le titre de champion.

Qui va détrôner Golden State Warriors ? Une question qui revient souvent ces dernières années. Avec l’arrivée de Demarcus Cousins, venu se greffer à un effectif déjà XXL, la franchise d’Oakland semble mieux armée pour tout écraser sur son passage. Le traditionnel sondage réalisé auprès des managers généraux des 30 franchises le confirme à une écrasante majorité. A 87%, ils estiment que les Warriors remporteront un troisième titre consécutif. « On sera… je dirais notre pire ennemi. L’année dernière entre septembre et décembre, ça craignait (…) On n’a pas réussi à avoir le déclic que nous espérions. Je pense que l’on souhaite tous éviter de revivre ça. Cette année, on veut vraiment profiter. Il faut commencer du bon pied avec la bonne énergie, la bonne excitation, le bon élan » a prévenu le meneur de l’équipe Stephen Curry lors du NBA Media Day. Lors du même évènement, où toutes les franchises organisent leur conférence de presse pour la nouvelle saison, son coach Steve Kerr avait, lui, affiché une certaine confiance. « Je ne pense pas que nos joueurs doivent ressentir une pression folle, ils doivent se concentrer sur l’importance que cela a de tenter de gagner encore le titre et sur la chance qu’on a d’être dans cette situation». Au-delà de ce qui pourrait être perçu comme de la démagogie de la part des Warriors, le championnat semble joué d’avance. Mais ce n’est pas pour autant qu’elle manquera d’intérêt. La lutte à l’Ouest devrait être féroce. Houston battu en sept matchs la saison dernière par Golden State, est plus déterminé que jamais à renverser la montagne. Emmené par le MVP du dernier exercice, James Harden, les Rockets pourront également compter sur les talents de passeur de Chris Paul, et la précision clinique de Carmelo Anthony au shoot.

Quid de l’Est ? La conférence souffre de la comparaison avec sa consœur de l’autre côte. Encore plus dégarnie après la signature de Lebron James chez les Lakers, ce départ devrait néanmoins faire un heureux. Les Celtics Boston, systématiquement battus par les Cavs de James, devraient se voir ouvrir un boulevard vers les finales NBA.

Les jeunes maliens au contact des stars de la NBA

Des étoiles pleins les yeux et une expérience enrichissante. Voilà ce qui attend les 56 garçons et 25 filles africains qui participent depuis le 1er août au Basketball without borders (Basket sans frontières). Initiative commune de la NBA et de la FIBA, il offre l’opportunité aux heureux élus de côtoyer les stars de la NBA et de s’entrainer avec elles.

Le Camerounais Joël Embiid, révélation et grosse cote de la ligue, le Congolais Serge Ibaka ou encore l’Américain Hassan Whiteside, entre autres, mèneront les campeurs vers une variété d’activités sur et en dehors du terrain, selon un communiqué de la FIBA. Efficacité dans le mouvement, développement de l’habilité, compétition de tirs, un programme très copieux attend les jeunes basketteurs. « Nous sommes très heureux de faire à nouveau équipe avec la NBA pour l’organisation de Basketball Without Borders en Afrique, la 16ème fois sur le continent et la 13ème fois à Johannesburg. Ce n’est pas seulement un témoignage de la passion pour notre sport en Afrique du Sud, mais aussi le résultat d’un travail remarquable de NBA Africa et de Basketball South Africa afin d’avoir les meilleures initiatives possibles pour que les joueurs maximisent leur potentiel », s’est réjoui Zoran Radovic, Directeur fédérations nationales et sport de la FIBA. Ce camp pourrait également servir de tremplin aux jeunes qui rêvent de fouler un jour les parquets de la prestigieuse NBA. Les entraineurs de plusieurs franchises et le General Manager des Los Angeles Lakers seront également présents.

Le Mali bien représenté

Le Malien Cheick Diallo, l’un des joueurs NBA participant au camp, aura l’occasion de partager son vécu avec quelques compatriotes, dont Mohamed Keita, champion d’Afrique U-16 avec le Mali. Ils devaient initialement être deux, mais Siriman Kanouté, meilleur marqueur de la Coupe du monde U-17 en Argentine, a dû renoncer au voyage pour cause de maladie. « C’est très bien pour les joueurs. Ils découvrent un autre monde, ils engrangent de l’expérience, cela est extrêmement bénéfique », estime Boubel Konaté, Secrétaire général de la Fédération malienne de basketball. Chez les filles, le Mali sera la nation la mieux représentée, avec trois joueuses. Rien d’étonnant compte tenu des résultats de ces dernières années dans les catégories jeunes. Assetou Koné, Djessira Diawara et Laila Traoré, championnes d’Afrique U-16, ont déjà participé à un camp NBA à Dakar.

NBA : Où jouera Lebron James la saison prochaine ?

Après une cuisante défaite face à Golden State en finale des play-offs, James voit une nouvelle fois le titre de champion de NBA lui échapper. Son contrat avec Cleveland touchant à sa fin, « King James » pourrait bien partir relever un nouveau défi.

Le roi s’apprête-t-il à quitter son royaume ? La question est posée après la victoire des Golden State Warriors de San Francisco sur les Cavaliers de Cleveland (4 – 0). Un « sweep », une humiliation pour James, qui a joué les trois derniers matchs avec une main cassée.  Depuis, l’avenir du King à Cleveland s’inscrit en pointillés. « Je ne sais absolument pas », a affirmé le numéro 23 en conférence de presse d’après-match. La décision du King s’appuiera aussi sa famille : « mes garçons (13 et 10 ans) étaient beaucoup plus jeunes il y a quatre ans (pour son retour en 2014). Il faut que je comprenne où ils en sont. Ma famille a une grande part dans ma carrière ».

Mais James a aussi soif de titres, et seul un changement de franchise pourra lui permettre de l’étancher. Laquelle pour mettre fin à l’hégémonie des Warriors ? Trois se sont manifestées : Los Angeles Lakers, Philadelphia Sixers et les Houston Rockets. La dernière semble être le choix le plus judicieux pour remonter sur le trône NBA. En y signant, James formerait un big three avec James Harden et Chris Paul, taillé pour rivaliser avec les All Stars de Golden State. Mais son arrivée lui enlèverait sa profondeur de banc et elle devrait de dégraisser pour financer l’énorme masse salariale du King. Deuxième option, les Lakers de Los Angeles, deuxième franchise la plus titrée de la NBA. Elle a pour elle le prestige et un glorieux passé, mais presque au crépuscule de sa carrière (33 ans), le natif d’Akron prendra-t-il le pari de signer dans une équipe sans stars, qui n’a plus disputé de play-offs depuis 2013 ? Dernière possibilité, les Philadelphia Sixers, qui offrent deux avantages au King. D’abord de rester dans la conférence Est et ensuite d’évoluer avec deux des meilleurs jeunes, Ben Simmons et Joël Embiid, qui ont une marge de progression énorme. Ils pourront mûrir à ses côtés et, pourquoi pas, décrocher un nouveau titre 35 ans après.

Golden State balaie Cleveland et conserve son titre

Vainqueurs à Cleveland vendredi, les Dubs remportent la finale NBA et leur troisième titre en quatre ans.

La victoire et le titre pour Golden State ! Ou plutôt, une balade et le «back-to-back». Car les Warriors n’ont fait qu’une bouchée des Cavs vendredi, à la Quicken Loans Arena, lors du Game 4 des Finales NBA 2018 (85-108). Leur deuxième sacre d’affilée, le troisième en quatre ans et le sixième de l’histoire du club (1947, 1956, 1975, 2015, 2017). Grand artisan de ce succès, Stephen Curry aura compilé 37 points à 7/15 à longue distance. 20 points, 12 rebonds et 10 passes pour Kevin Durant, MVP de la série, comme l’an dernier, et une grosse, grosse défense des Californiens (34,5% aux tirs pour Cleveland), bien décidés à ne pas faire durer le suspense plus longtemps. On l’a bien vite compris… Un «sweep», le deuxième subit à ce stade de la compétition par LeBron James (22 pts, 7/13, 7 rbs, 8 pds), trop seul pour espérer dans cette finale, sa neuvième et la huitième d’affilée. Sera-t-il encore à Cleveland l’an prochain ? En attendant, il s’incline pour la sixième fois en finale. Et cette fois, il n’y a pas eu photo, même si les matches 1 et 3 auraient très bien pu basculer en faveur des Cavs…

ntensité en défense, mouvement en attaque : les Warriors faisaient rapidement la course en tête (13-24, 7e) avec déjà 12 points pour Curry et 6/10 de loin (Curry x2, «Iggy» x2, Green, Young) après 12 minutes. LeBron et compagnie resserraient leur défense et faisaient une moisson aux rebonds, notamment grâce à Love, Hood et Nance Jr (39-38, 17e). Avec la troisième faute de Klay Thompson en bonus (17e). Las, les joueurs de Steve Kerr retrouvaient leurs esprits. A l’image de «Chef Curry» qui continuait de cuisiner les Cavaliers en trouvant de l’espace et de l’adresse. Comme sur ce trois points sur le museau de «LBJ» à 5 secondes du buzzer de la mi-temps (52-61 MT), son quatrième (4/6) et le neuvième des Dubs (9/17), tandis que les locaux étaient limités à 38,3% aux tirs (6/15 à 3 pts). 16 points pour James.

Deuxième période à sens unique

Habitués à prendre le large dans le troisième quart, les Dubs entamaient cette seconde période par un 5-0 (52-67, 26e). Cleveland se rebiffait (58-69, 28e), mais sans défense, point de salut. D’autant que Klay Thompson sortait enfin de sa boîte et que les visiteurs prenaient tous les ballons 50/50, arrachaient des rebonds offensifs au nez et à la barbe de Cavaliers de plus en plus résignés. Et incapables de faire des stops. Au final, Golden State remportait ce troisième quart 25-13 et comptait 21 longueurs d’avance à l’entame du quatrième (65-86), le plus gros écart de la partie jusque-là. Ecart qui grimpait jusqu’à +28. Ty Lue offrait une standing ovation à LeBron en le sortant, définitivement, à 4’03 de la fin (77-102). Steve Kerr vidait son banc à 2’47 du buzzer final (79-104) et la fête pouvait commencer (85-108 score final). LeBron en avait assez vu et rentrait au vestiaire dès le coup de sifflet final. Il avait toutefois pris le soin de saluer un à un ses adversaires sur le parquet avant d’être remplacé. Les Warriors n’ont peut-être pas été aussi brillants que l’an dernier. Ils ont même été poussés dans leurs retranchements par les Rockets de James Harden et Chris Paul au tour précédent. La joie n’en est sans doute que plus grande. A venir en NBA ? La Draft le 21 juin et la soirée récompenses individuelles, le 25.

Calendrier et résultats des Finales NBA :
Game 1, jeudi 31 mai : Golden State-Cleveland 124-114 ap
Game 2, dimanche 3 juin : Golden State-Cleveland 122-103
Game 3, mercredi 6 juin : Cleveland-Golden State 102-110
Game 4, vendredi 8 juin : Cleveland-Golden State 85-108 (Golden State champion, 4-0)

Westbrook dans le club des ‘’100’’

Roi de la statistique, Russell Westbrook a rejoint cette nuit un club très fermé en devenant le quatrième joueur de l’Histoire à atteindre les 100 triples-doubles en carrière. Seuls Oscar Robertson (181), Magic Johnson (138) et Jason Kidd (107) avaient jusque-là dépassé cette barre symbolique.

Et de 100 ! La nuit dernière, Russel Westbrook est devenu le quatrième joueur de l’histoire à atteindre la barre mythique des 100 triple-doubles en carrière (trois catégorie de statistiques à dix points ou plus). Le tout nouveau ‘’Mr Triple-Double’’ a compilé 32 points, 12 rebonds et 12 passes dans la victoire de son équipe face aux Atlanta Hawks (119-107). « C’est un groupe de Hall of Famers. Je suis simplement heureux d’en faire partie et fier d’atteindre ce chiffre ici, avec mes coéquipiers » a réagi le numéro 0 d’Oklahoma City à l’issue de la rencontre. Pour vous situer la performance, Kareem Abdul-Jabbar, meilleur marqueur de l’histoire de la NBA n’en a compilé « que » 21, Michael Jordan, 28 durant sa légendaire carrière. Il aura fallu 736 matchs à Westbrook pour rejoindre ce club très fermé, de joueurs exceptionnels, qui savent tout faire, marquer, faire briller leurs partenaires et aller au charbon pour récupérer la balle. « C’est spécial d’assister à ça, il faut avoir un certain niveau de concentration et d’intensité pour réaliser cela. Je pense que c’est quelque chose qu’on devrait tous apprécier » a tonné son coéquipier, Carmelo Anthony.


Chiffres ahurissants
Westbrook compte à lui seul plus de triple-doubles que 23 franchises de NBA. Véritable impulseur, son équipe affiche un bilan de 82% de victoires lorsqu’il compile un triple-double. Il est devenu la saison dernière, le joueur à avoir réussi le plus de triple-doubles en une saison NBA (42). Récompensé par la suite par le trophée MVP (meilleur joueur), le ‘’Marsupilami’’ a fait tomber le record d’Oscar Robertson (40), vieux de 55 ans, que l’on disait alors impossible à atteindre.

L’année 2017 en sport

Le rideau va bientôt tombé sur l’année 2017. L’occasion de faire le bilan de cette année riche en évènements sportifs. Une année qui aura vu la renaissance de certaines légendes, l’inimaginable devenu possible, mais aussi beaucoup de joies, de déceptions, d’exploits, de magie tout simplement. 


Les Lions Indomptables règnent à nouveau sur l’Afrique

15 ans après sa dernière victoire en Coupe d’Afrique des Nations, le Cameroun trône une nouvelle fois sur l’Afrique. Emmenés par Benjamin Moukandjo et Vincent Aboubakar, les Camerounais ont déjoué tous les pronostics en s’imposant en finale devant l’Égypte, le 5 février 2017, à Libreville. Miné par des problèmes internes et par plusieurs désistements, cette victoire pour le Cameroun est d’abord celle de l’abnégation et du courage. Après avoir éliminé l’armada sénégalaise en quart de finale et les très habitués ghanéens en demi, les joueurs du sélectionneur Hugo Broos, s’imposaient en finale sur un but à la 88e minute d’Aboubakar pour remporter la cinquième CAN de son histoire.

La Jeunesse au pouvoir

L’année fut belle pour les jeunes maliens. Après avoir déjà remporté la CAN U-17 en 2015, le Mali a remis cela deux ans plus tard. Les cadets maliens se sont imposés en finale contre le Ghana le 28 mai 2017. Une victoire qui permit à l’équipe malienne de représenter l’Afrique lors de la Coupe du monde de la catégorie où elle finira quatrième, mais avec un jeu qui séduit de nombreux observateurs. En basket-ball, le Mali s’est offert une razzia. Pour la première fois de son histoire, une équipe masculine de basket remportait un trophée. Les jeunes loups maliens ont, en effet, pris le meilleur sur l’Égypte le 22 juillet pour s’adjuger le trophée de l’Afrobasket U-16. Leurs collègues féminines ont fait comme à l’accoutumé en remportant un énième trophée dans une finale à sens unique (68-29) face à l’Angola le 12 août.

Suspension du Mali

La crise qui secoue le football malien depuis plus de deux ans a connu un nouveau tournant cette année. Après que le ministère des Sports ait décidé de retirer sa délégation de pouvoir au comité exécutif de la FEMAFOOT, le 8 mars 2017, la FIFA n’a pas tardé à agir. Elle a suspendu le Mali de toutes compétitions, le 17 mars. Une suspension qui aura duré 43 jours (29 avril), le temps que le président de la FEMAFOOT, Boubacar Baba Diarra soit réinstallé dans ses fonctions.

Le rêve brisé pour un panier

Une fin digne d’une tragédie shakespearienne. Cette demi-finale Mali-Nigéria restera pour longtemps une psychose. Le Mali est passé à deux doigts d’une finale dans « son Afrobasket ». L’équipe est menée d’un petit point par le Nigéria à 13 secondes de la fin du match. Un panier et c’est la victoire. La balle ne rentrera finalement jamais.  L’ironie du sort a voulu que ce soit la capitaine et meilleure marqueuse du match (15pts) Meiya Tirera, qui rate la balle de match, qui aurait fait exploser de joie tout un stade, et tout un pays. La suite, une joie nigériane, et des pleurs cotés maliens. Un public groggy, une capitaine effondrée au milieu du parquet, inconsolable.

Danté en Or

Sa participation aux huitièmes jeux de la Francophonie était incertaine. Finalement, elle a poussé pour représenter le Mali à Abidjan. Bien lui en a pris. La championne malienne, Djenebou Danté, a remporté la médaille d’Or lors de l’épreuve du 400m. Avec un chrono de 52 s 23Danté s’est classée devant la Canadienne Natasha McDonald et la Marocaine Assia Raziki.

Bolt foudroyé

C’était l’un des évènements les plus attendus de cette année, le dernier tour de piste d’Usain Bolt. La légende du sprint qui a marqué de son empreinte voulait finir en apothéose et s’imposer sur les différentes épreuves comme il a très souvent l’habitude de le faire. L’homme le plus rapide au monde ne finira que finalement troisième de sa finale du 100m, avant d’être foudroyé par une crampe lors de la finale du 4x100m et de faire ses adieux en sur une jambe, perclus de douleurs.

Remontada

C’est une nouvelle page de l’histoire du football moderne qui s’est écrite sous nos yeux. Défait trois semaines plus tôt au Parc des Princes (4-0), la mission du FC Barcelone apparaissait comme impossible. Mais, les Catalans ont offert au monde du football une soirée de folie, et aux Parisiens une soirée cauchemardesque. Une remontada impensable portée par Neymar (deux buts, une passe décisive, un penalty provoqué) qui a tout fait à ses désormais coéquipiers pour permettre au FC Barcelone d’écraser le PSG (6-1).

Westbrook, nouveau Mr Triple Double

On disait le record imbattable. 55 ans qu’il tenait. Performance exceptionnelle en NBA, le triple-double (dix unités dans trois catégories différentes) n’est pas à la portée de tous. De très grands joueurs, des légendes même ne peuvent en réaliser qu’une trentaine dans toute leur carrière. Michael Jordan par exemple n’en a réalisé que « 28 » tout au long de sa légendaire carrière.

 Lors de la saison 1961-1962, Oscar Robertson avait établi un record absolu de 41 triple-doubles sur une saison. Après une saison historique le ‘’Marsupilami’’ du Thunder, réussit le 9 avril, un 42ème triple-double, et efface du même coup des tablettes le record de Robertson. 

Federer et Nadal : retours au premier plan

2016 a été une année compliquée pour les deux superstars du Tennis. Blessés et incapables de rivaliser face à Djokovic et Murray, le Suisse et l’Espagnol ont rongé leurs freins et misés sur 2017. Une décision salutaire puisque les deux meilleurs ennemis se sont partagé les quatre titres de grand chelem cette année : Open d’Australie et Winbledon pour Federer et Roland-Garros et l’US Open pour Nadal.

Cheick Diallo : « Rien ne pourra m’empêcher de jouer pour ma patrie »

Le basketteur Cheick Diallo (2,06 m, 100 kg) vient de passer quelques jours de vacances au Mali. Dans une interview exclusive qu’il a bien voulu accorder à Journal du Mali, il évoque sa nouvelle vie en NBA, ses ambitions, pour lui et pour le Mali.

Vous venez de boucler votre saison. Comment jugez-vous cette première année en NBA ?

Cela été un petit peu difficile. Le plus souvent je ne jouais pas, ou je devais jouer pour l’équipe B. D’octobre à décembre 2016 notamment. Ce n’était vraiment pas simple. Il faut avoir derrière soi des gens qui te soutiennent comme Tidiane Dramé (son conseiller sportif, ndlr) le fait avec moi. Mais avant la fin de la saison j’ai joué une quinzaine de matchs. Dans les moments difficiles, je n’ai jamais voulu baisser les bras, car pour jouer en NBA, il faut bosser dur, et se concentrer sur son objectif.

Vous jouez aux cotés de deux énormes joueurs, Anthony Davis et Demarcus Cousins. Vous apprenez à leur contact ?

Énormément. Avec Anthony Davis, nous sommes amis. Il me considère comme son petit frère, nous nous entraînons ensemble, nous faisons tout ensemble, même les sorties. Je lui demande tout le temps des conseils pour jouer de la même manière que lui. J’aimerais atteindre le même niveau que lui. Demarcus Cousins a intégré l’équipe assez tard, mais il m’aide aussi beaucoup surtout sur les phases défensives. Côtoyer deux all-stars, c’est une énorme fierté pour moi. Ils m’apprennent beaucoup et ce même en dehors du basket, notamment sur la manière dont un jeune joueur doit se comporter. Ce qui est sûr c’est que ces deux-là m’aident à grandir sur les parquets et dans mon quotidien.

Vous pensez-donc pouvoir atteindre les play-offs la saison prochaine ?

Je le crois fortement. En toute fin de saison dernière, l’équipe a été modifiée. Il est donc difficile d’être performant d’un coup avec des joueurs qui apprennent encore à se connaître. Mais avant le début de la saison régulière, nous avons les training camp (camp d’entraînement). L’occasion pour les joueurs de s’entrîner ensemble durant trois semaines et de mettre en place des automatismes. Je pense qu’avec ce dont on dispose cette année, nous disputerons les play-off la saison prochaine.

Revenons au Mali. Au vu du tirage pour la coupe du monde 2019, pensez-vous que nous ayons des chances ?

Je ne connais pas beaucoup l’équipe du Mali. J’y ai joué une seule fois pour les U-16. Ce que je peux dire, c’est que toutes les équipes jouent bien au basket, aussi bien le Mali que le Nigéria. Je pense que si les Maliens font de leur mieux, ils ont des chances de gagner et de passer.

Quid de vous voir jouer avec le Mali ?

Cela ne dépend pas de moi. Dramé a donné les contacts de mon équipe de la Nouvelle-Orléans à la fédération pour qu’ils se concertent. L’emploi du temps n’est pas facile, les rencontres internationales trouvent que je joue en NBA, mais je suis Malien et fier de l’être. Et rien ne pourra réellement m’empêcher de venir jouer pour ma patrie. J’ai un contrat avec l’équipe, donc s’ils arrivent à s’entendre entre eux, je viendrai avec plaisir. Pour l’heure, je n’ai aucune nouvelle.

Des projets pour le Mali ?

Avec Dramé, nous échangeons des idées. Nous allons essayer de faire quelque chose ici au Mali auquel les Maliens ne s’attendent pas. Par le canal du basket et aussi de l’amélioration de la qualité de vie. Il n’a pas encore de date fixe, mais nous travaillons là-dessus.

 

La NBA ouvre son premier centre de formation en Afrique

La ligue Nord-américaine a inauguré au Sénégal son premier centre de formation en Afrique. Un centre qui devrait permettre à l’Afrique de gonfler son contingent en NBA

La NBA a installé son premier centre de formation dans la station balnéaire de Saly à 80 km de Dakar. C’est un partenariat tripartite entre la NBA, la fondation Seed et l’institut Diambars dont les locaux accueillent le centre, qui a permis de donner corps à un projet annoncé en 2015. « Ce jour est important pour l’essor du Basket en Afrique, notre centre de formation va offrir aux étudiants un entrainement de qualité internationale et une éducation qui vont leur permettre de se réaliser sur les terrains et en dehors » a expliqué le sénégalais Amadou Gallo Fall, vice-président de NBA Afrique lors de l’ouverture du centre le jeudi 4 mai. Douze jeunes triés sur le volet à l’issue d’une sélection en décembre 2016 et âgés de 14 ans minimum composent la première promotion. Les jeunes pousses vont d’abord débuter par les études, avant la mise en place d’une salle de basket à deux terrains dont les travaux débutent très bientôt.

Entre l’Afrique et la prestigieuse ligue américaine de basket-ball c’est une longue histoire d’amour. Ne délocalisant que rarement ses rencontres, la NBA a disputé le 1er août 2015, son premier match sur le sol africain à Johannesburg en Afrique du Sud. Un rencontre d’exhibition qui a opposé les joueurs américains de la NBA à ceux originaires d’Afrique. Une autre rencontre de ce type se tiendra le 5 août 2017 toujours dans la nation arc-en-ciel.

Le premier joueur africain à avoir foulé les parquets de la NBA,Hakeem Olajuwon, est sans conteste le plus connu et pour l’heure le plus doué de tous les basketteurs africains. Véritable pionnier, ses performances ont permis d’ouvrir en grand les portes de l’élite du basket américain à d’autres joueurs issus du continent africain. Le 19 juin 1984 lors de la Draft, les Houston Rockets ont le nez creux et recrutent le nigérian Hakeem Olajuwon devant un certain Michael Jordan et Charles Barkley. Depuis ses statistiques parlent pour lui. Il a été deux fois champion NBA avec les Houston Rockets, douze fois sélectionné aux All Stars Game, meilleur contreur de toute l’histoire de la NBA, onzième meilleur marqueur, et 13e meilleur en rebond. Retraité en 2002, il donne des cours à de nombreuses stars du basket dont Lebron James qui est le meilleur joueur actuel.

L’Afrique peut aussi se targuer d’avoir fourni le ‘’plus’’ grand joueur en taille de l’histoire de la NBA. Le soudanais Manute Bol avec ses 2m31 était un géant parmi les géants. Le 2 novembre 1985, il dispute son premier match face aux Celtics de Boston du légendaire Larry Bird. Ce dernier impressionné par la taille du soudanais lancera un défi à ses coéquipiers à savoir qui pourra passer un dunk sur Manute Bol. Ils misent tous 50 dollars, mais tous se cassèrent les dents devant cette tour infranchissable qui les contraient assez facilement.